Ta mamie me charge de communiquer avec toi, elle a des messages et des questions :
Mon Oscar, mon ange adoré, c’est ta Mamie. Je t’ai ramené hier soir de l’hôpital. Tu étais bien
fatigué. Ce matin, tu parais toujours aussi épuisé.
Comment te sens-tu maintenant ? Je t’ai emmené à l’hôpital lundi dernier car tu souffrais trop du
train arrière. Mardi, nous y sommes retournés pour une ponction au niveau des poumons car ton
corps ne réagit pas durablement à aucun antibiotique depuis plusieurs mois. Le vétérinaire a vu que
tu ne parvenais plus à uriner. C’est pour ça qu’ils ont dû te vidanger ta vessie. Le vétérinaire pense
qu’un retour à la maison te ferait du bien. Mais, là, tu es à côté de moi, et, je vois que, depuis ton
retour à la maison, tu ne manges plus et tu ne bois pas non plus. Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Il est
vital que tu manges et que tu boives !
Les vétérinaires ne sont pas inquiets. L’échographie cardiaque montre que ton cœur est normal et
tous les examens effectués sont rassurants.
Mais, si tu ne parviens pas à manger, boire, uriner, produire des crottes, nous allons être obligés de
repartir à l’hôpital….
Pourquoi ne manges-tu et ne bois-tu pas ? Pourquoi ne parviens-tu pas à uriner et à produire des
selles ? As-tu encore mal quelque part ? Je suis tellement inquiète pour toi…
Tu sais, Mamie t’aime tellement. Tu es mon enfant chéri. Tu es toute ma vie. Je ne t’ai ni porté, ni mis
au monde comme ton papa. Pourtant, mes sentiments pour toi et mon attachement sont de la
même intensité. Ma vie tourne autour de toi et d’Arthur. Je construis ma vie en fonction de toi, je
fais des projets toujours avec toi à mes côtés. Il y a pour moi un cordon ombilical entre nous.
J’aimerais être malade à ta place, porter toutes tes souffrances.
Tu es mon chouchou chéri, mon petit prince adoré, mon bonheur que je ne croyais pas mériter. J’ai
tellement de chance de t’avoir à mes côtés. Je suis tellement heureuse de vivre avec toi. Tu es si
merveilleux, si exceptionnel, si courageux, si digne, si sensible aussi. Je suis si fière de toi.
Je suis là pour toi, pour te protéger de tout, t’apporter la sécurité, un bien-être, la sérénité, pour
prendre soin de toi et te rendre heureux. Mon rôle est de materner. Comme je le fais pour ton papa,
dès que tu es malade, je t’emmène consulter, faire des examens. Je sais que c’est anxiogène pour toi
et que tu n’aimes pas y aller. Je ressens la même chose quand je dois y aller aussi assez souvent voir
les médecins à l’hôpital pour moi. Mais, tu sais, les soins, que j’ai eu, m’ont permis d’être encore là
aujourd’hui. Je fais la même chose pour toi. Et, tu es soigné par les meilleurs spécialistes en petits
mammifères.
Comment s’est passé ton hospitalisation ? As-tu souffert ?
Tu es si courageux, merveilleux. Tu es tout pour moi. Mais, tu le sais. Je te le dis souvent. M’entends tu quand je te parle ?
Mais, peut-être que l’intensité de mon amour pour toi est trop pesante pour toi et t’empêche de
partir pour te reposer.
Aimer trop peut parfois conduire à mal aimé sans le vouloir, à être dans le déni, aveuglée par la
souffrance intenable de la perspective de ton départ…
Mon bébé adoré, je te respecte de trop pour ne pas prendre en compte tes souhaits, tes volontés…
Je t’ai dit, il y a quelques jours, que je te suivrai et t’accompagnerai dans tous tes choix, dans toutes
tes décisions. Je ne veux pas précipiter ton départ ou te retenir. J’aimerai connaître ta volonté et la
respecter, bien que cette perspective me soit insupportable…
Tu as déjà confié à Christiane que tu étais sur ton chemin. Veux-tu qu’elle ouvre un coning de
transition pour toi ?
Souhaites-tu que ma fille vienne à la maison ?
Dis-moi tout ce que ce qui te ferait plaisir que je fasse pour toi.
Ta mamie pour toujours et qui t’aime. Ne l’oublie pas…
Je me sens las, fatigué, épuisé. Je ne veux plus retourner à l’hôpital. Je sais que tu m’aimes, que je suis ton bébé et que tu portes ma maladie et ma souffrance sur tes épaules. Je n’ai pas trop souffert pendant mon hospitalisation, je n’étais plus dans mon corps, mais aussi parce que me réfugier dans l’astral me faisait beaucoup de bien et m’aidait à supporter d’y rester. Ils s’occupent bien de moi mais je n’aime pas, je préfère la maison même si c’est vraiment nécessaire que j’y retourne.
J’ai de la peine, beaucoup de peine de te rendre la vie si difficile. Tu as tes propres soucis et problèmes de santé et la mienne te crée beaucoup de tracas et de souffrance. Mais tu l’as bien compris, je suis sur mon chemin et je n’ai pas peur de partir.
Ce départ je le prépare tout doucement, à mon rythme et cela me fait du bien. Je suis déjà bien entouré et je sais que lorsque je ferai le grand saut, je serai accompagné, que je ne serai pas tout seul.
Ne t’inquiète pas et accepte ma maladie, je ne veux pas que tu cristallise des peurs, des angoisses et du stress dans tes couches énergétiques qui vont provoquer des blocages et des maladies dans ton corps physique. Tu as tes propres soucis et tu dois veiller sur toi et ta santé avant tout.
Pour moi, la mort sera une renaissance. Je serai soulagé de mes douleurs physiques et je pourrai me reposer et me ressourcer pour te revenir cette fois-ci dans un autre corps physique et je reviendrai chez toi et pour toi.
Tu le sais, tu as l’intuition profonde que nous nous retrouverons, et ma mission sera de t’ouvrir à l’amour inconditionnel. Je serai là pour te réapprendre à t’occuper de toi, à être bien dans ton corps et ton esprit. Tu redeviendras fidèle à toi, à ce que tu es pour toi et pas à travers les autres et tes petits protégés. Je t’aime ma mamie d’amour laisse le temps s’occuper du reste.
Oscar cochon d’inde 6 ansaurelien2021-06-04T14:42:01+01:00