Mise sous perfusion du 22 au 28 août pour un ictère du foie après l’ingestion d’un petit rouge gorge. C’est une des seules fois où j’ai vu ma Stroumpfette manger un oiseau… 

« Je veux rentrer chez nous, je ne veux pas rester ici (clinique vétérinaire), cet oiseau était malade et je n’aurais pas dû l’attraper et encore moins le manger. On pourrait dire que je n’ai pas eu de chance mais la vérité est toute autre. Et toi tu le sais, tu as fais un grand travail sur toi et je t’ai aidée à le faire ce travail, c’était ma mission. Ce n’était pas gagné mais je l’ai terminée et je suis heureuse de t’avoir permis de te détacher de ce qui t’empêchait d’avancer sur ton chemin de vie (il existe 3 « types de chats » qui ont chacun une mission bien différente. Stroumpfette était un chat de type « timbre poste ».

9.StroumpfetteToujours collée, scotchée à et sur moi pour me nettoyer et sa mission était de m’apprendre le détachement affectif. Maintenant je peux partir mais pas tout de suite. Ne me laisse pas dans cette cage, ramène moi à la maison. Je veux partir à mon rythme et sans euthanasie. Le 28 août, le vétérinaire m’a demandé de réfléchir pour l’euthanasier ou la récupérer car il ne pouvait plus rien pour elle (pendant la nuit elle avait arrachée sa perf.). Docteur Drion est un vétérinaire ouvert à la communication animale et il avait bien compris que ni Stroumpfette (prostrée dans sa cage jusqu’au moment où je venais lui rendre visite), ni moi nous n’étions prêtes. J’ai ramené Stroumpfette à la maison et avec mon amie Sandrine, nous lui avons donné un bain. Je n’aurais de toute façon pas réussie à la faire partir dans l’état où elle était, souillée et empestant son urine alors que ma Stroumpfette était une petite chatte très raffinée… Les premiers jours elle était très faible et n’arrivait pas à monter dans la litière, je l’alimentais avec une pipette, puis les jours passant elle a repris des forces, mangeait un peu et circulait de nouveau dans la maison et les étages. Je communiquais régulièrement avec elle pour lui demander comment elle se sentait, si elle pensait qu’elle peut encore rester un peu, si elle voulait que je l’aide à la faire partir ou si elle avait un souhait bien particulier. La réponse était toujours la même « je vais bien, ne t’inquiète pas. Je ne souffre pas, je prépare doucement mon départ et je te remercie car ton courage, ta force de m’accompagner et de respecter ma volonté sans culpabiliser me prouvent que j’ai rempli ma mission avec succès ». Je lui expliquais que ce n’était pas facile pour moi et je lui demandais pourquoi elle avait fait ce vœu pour sa transition et la réponse était toujours la même : parce que tu en es capable. Tu t’es reconnectée à la source et tu as une grande force en toi. Tu dois en prendre conscience car tu la mettras au service  pour accompagner d’autres animaux et leurs gardiens. Tu ne peux peut-être pas comprendre mon message aujourd’hui, mais fais-moi confiance, les choses viendront toutes seules à toi.

Ma Stroumpfette est partie dans mes bras et  dans la lumière le 1er octobre à 3h du matin. « Dans la lumière » car pendant plusieurs jours les endroits où elle avait l’habitude de se mettre étaient inondés de lumière aussi bien le jour que la nuit. Une très, très belle énergie circulait dans la maison.

Je ne savais pas encore que dans un avenir très proche j’ouvrirais un coning naturel de transition. Le coning est une aide de là-haut. Des énergies subtiles se mettent en place pour aider votre compagnon. 

Ce n’est pas moi qui aide votre animal à partir, dans cette transition je ne suis que le lien pour permettre à votre animal d’être rassuré et le laisser partir dans de bonnes conditions. Ce travail aidera aussi son gardien. 

Un coning de transition aidera aussi votre animal à partir dans de meilleures conditions et vous aidera lorsque vous aurez recours à l’euthanasie.

Lorsqu’un animal souffre, nous avons la possibilité de l’aider à partir. Et c’est considéré par eux comme un acte d’amour. Nos compagnons savent combien ce choix nous est douloureux.

Lorsque l’animal ne souffre pas et qu’il n’y a plus de thérapie possible à cause d’une maladie  ou de son âge et que le gardien n’a pas la force d’accompagner son animal, il peut  avoir recours à l’euthanasie. Ce ne sera pas un problème pour votre animal qui vous connaît et sait que vous n’avez peut-être pas la force de le laisser faire sa transition.

Le tout est de le faire en toute conscience. Et de ne pas culpabiliser. Car la culpabilité empêchera un moment votre animal d’aller là où il doit aller, vers la lumière.

Lorsque je dis en toute conscience, c’est que souvent inconsciemment on le fait parce qu’on n’a pas la force, le courage de ne pas le faire.

Il faut être en paix avec soi-même et reconnaître cette faiblesse. Elle est humaine et votre compagnon ne vous en voudra pas, il vous aime tant. Nos animaux ne sont qu’amour, le tout est d’avoir l’honnêteté d’accepter que son état vous pose problème à vous et que vous n’arrivez pas à  gérer la situation. 

Si vous être capable de prendre conscience et d’en saisir la subtilité, vous animal partira avec amour vers la lumière.