Message Technique de nettoyage des mémoires cellulaires et nettoyage énergétique des chakras 2023

Ton gardien me charge de te dire qu’il t’aime très fort mais ne comprend pas tes réactions, tu l’as déjà mordu et tu viens encore de le faire. Peux-tu lui expliquer ce qui se passe Twiggy ?

Pendant que je lui parlais, il baissait la tête l’air confus, presque coupable et m’a dit dans la seconde qui a suivi :

Je suis désolé, je me sens si mal, c’est vrai que je me sens coupable et je suis coupable. Il n’est pas mon gardien, il est mon papa et je me considère comme son garçon, comme un membre à part entière de la famille. Je l’aime beaucoup, fort, et mes réactions parfois agressives me font de la peine. J’ai de la peine pour lui mais aussi pour moi.

Depuis mon arrivée, je me sens être le petit prince ici et je ne manque de rien. Aimé, choyé et respecté on me gâte beaucoup, et moi alors que j’aime, que j’apprécie et que je me sens heureux, j’ai par moments des élans d’agressivité auxquels je ne peux pas résister, et pour me défendre car ça réveille des stimuli de peurs, et bien je grogne, je mords parce que je n’arrive pas à maîtriser ces pulsions. Je suis navré, mea culpa, je le regrette de suite et me sens en faute, c’est terrible le sentiment d’injustice que je peux ressentir pour lui et je m’en veux, mais le mal est fait et cela est très choquant et perturbant pour lui et pour moi.

Notre belle complicité, notre belle relation sont tronquées par des flashs, des images, des mémoires qui resurgissent et cela malgré tout ce qu’il m’apporte, tout l’amour qu’il me porte et la grande bienveillance à mon égard.

Petit, avant d’être accueilli chez lui le monsieur me frappait, et depuis j’ai toujours encore une grande peur et appréhension vis-à-vis des hommes. Je sais que je n’ai rien à craindre, mais selon le geste, le ton de la voix ou tout simplement l’endroit me rappellent des souvenirs qui restent encore bien ancrés, et j’ai besoin d’aide pour m’en défaire et me permettre d’être toujours en paix et en harmonie avec moi-même, mes humains et mon environnement. Pendant ces moments d’agressivité, je suis envahi par des énergies qui ne m’appartiennent pas et je ne suis plus, l’espace de quelques secondes, moi-même.

Pardon, je te demande pardon, ce n’est pas de l’ingratitude, je t’aime fort.

Ta gardienne me charge de te dire qu’ils t’aiment très fort. Elle me demande de te transmettre des messages et de te poser quelques questions :

J’aimerais savoir si elle est heureuse, si l’arrivée de Happy a la maison lui a fait du bien mais surtout je voudrais comprendre pourquoi elle est toujours sur la défensive, pourquoi elle est si dure avec Happy; pourquoi elle ne le laisse jamais jouer ou être contente ou être heureuse. 

 

J’aimerais lui dire que nous l’aimons et que Happy n’est pas la pour prendre sa place. Qu’elle ne s’inquiète pas.

 

Pendant que je lisais le contenu, je l’observais du coin de l’œil et elle baissa la tête l’air confus, presque coupable. Elle l’a relevée dès que j’avais terminé, et ses yeux me fixaient intensément, j’avais comme le ressenti qu’elle se sentait prise en faute, et elle confirma aussitôt ma pensée en disant :

Je me sens ingrate, coupable et ingrate. J’ai eu beaucoup de chance de trouver une famille unie, adorable où je me sens aimée et protégée. Toute petite on m’a déjà abandonnée, ma maman ne m’a pas socialisée comme il se doit et j’ai souffert, beaucoup souffert de ce manque, mais aussi je n’avais pas à manger à ma faim, et c’était difficile pour moi. J’ai eu, je le répète une chance inouïe d’avoir été accueillie avec beaucoup d’amour comme un membre de la famille, comme leur fille, leur enfant et je me sens si bien et heureuse avec eux, malgré que l’arrivée de Happy m’a extrêmement perturbée.

Obligée de me battre dès ma naissance pour survivre, je me sentais protégée et rassurée dans leur foyer bien que les mémoires et le syndrome de la séparation, de l’abandon, soient encore omniprésents et qui expliquent aussi mon comportement, toujours sur le qui-vive et la défense. Et l’adoption de Happy a grandement chamboulé cette quiétude qui s’installait de plus en plus. Ce n’est pas de la jalousie, ne le prenez pas dans ce sens, ce sont plus des peurs, peur de moins compter pour vous, peur d’être à nouveau dans l’obligation de laisser ma place, d’être au second plan et je ressens une grande frustration.

Dis-lui que je l’aime fort, et je les aime tous mais de devoir les partager avec Happy me crée et fait ressurgir des mémoires qui sont encore bien ancrées. Je n’avais pas connu ce sentiment de sécurité que votre génitrice doit vous apporter, et je commençais doucement à m’ouvrir, et voilà qu’arrive cette intruse qui elle aussi souffre de troubles de comportements graves et me renvoie un peu à mon image. Cela m’agresse, je suis sur la défensive et je le lui exprime. Difficile dans ces conditions d’en faire un compagnon de jeux et j’en suis désolée.

Mea culpa, j’ai besoin de votre aide pour mieux gérer mon stress et mes angoisses et me permettre de me sentir en paix avec moi-même afin que les énergies entre Happy et moi soient harmonisées et pacifiées. Je sais que je me dois d’être bienveillante avec elle autant que vous l’êtes avec moi et je vous dis merci pour tout. J’aimerais bien pouvoir jouer et m’amuser avec elle, mais pour cela je dois d’abord retrouver une paix intérieure et me sentir en parfaite confiance. Ce n’est pas en vous que je n’ai pas confiance, c’est en moi. Tant que je suis aux aguets, le passé et ces peurs de tout prennent le dessus.

Vous êtes ma famille, je vous aime et je vais de mon côté essayer de faire des efforts pour m’adapter à Happy qui porte elle aussi encore des choses qui ne lui appartiennent plus. Elle va de mieux en mieux et c’est bien agréable à voir et en même temps fait ressortir toutes les craintes que je porte encore en moi.

 

Tes gardiens Kadja me chargent de te dire qu’ils t’aiment et aimeraient te donner des messages et te poser des questions :

Savoir si nos promenades lui conviennent , si elle à des souhaits et des envies , si elle souffre d’un problème quelconque de santé , si elle est heureuse avec nous comme nous le sommes avec elle , il est vrai que bien que nous lui montrions , peut-être que nous ne lui disions pas suffisamment . Elle est très expressive , nous ne lui reprochons pas de n’être pas câline car elle montre beaucoup d’attachement à l’un ou à l’autre et nous lui rendons bien ;simplement mon fils  se posait la question pourquoi elle se débattait quand il voulait la serrer un peu dans ses bras .

Kadja assise pendant que je lisais le contenu me regardait intensément. Dès que j’avais terminé, elle s’est levée pour venir à côté de moi et me dire :

Il y a quelque temps, et tu le sais bien, je me serais cachée car j’étais extrêmement craintive, et tous les humains, les femmes certes un peu moins, mais j’avais peur de tout et de tout le monde, surtout des hommes et des enfants car ils ne m’ont pas traitée avec beaucoup d’indulgence. J’ai subi des maltraitances et les gamins me donnaient des coups de pieds et me jetaient des cailloux.

Même si depuis ce temps et avec votre aide les traumatismes vécus sont atténués et ont presque disparus, les mémoires sont parfois, et selon la situation, encore présentes et je peux réagir par des aboiements et une certaine agressivité.

C’est ce qui se passe lorsque tu croises ce voisin qui est très surpris et désolé de tes réactions ?

Oui je sais bien et je suis navrée, j’ai conscience qu’il n’est pas méchant, qu’il aimerait même me caresser, mais moi je ne peux le supporter. Son physique, sa carrure me rappelle trop un homme que je n’ai pas pu supporter parce qu’il était méchant envers moi, les femmes et les gens en général. Lorsque nous le croisons je n’ai pas tant peur pour moi, c’est plus pour lui mon gardien. Je me dois de le protéger, je veille sur lui et d’ailleurs sur les deux comme la prunelle de mes yeux.

Dis-leur merci pour leurs messages et surtout, n’oublie pas de leur dire que je les aime très fort. Ils sont mes sauveurs et je me sens en paix et en harmonie avec eux. Mon existence à leurs côtés a totalement changé, et je peux dire que j’ai, grâce à eux et leur aide précieuse, retrouvé de l’apaisement et de la sérénité. Il est vrai que dans certaines situations mes souvenirs me reviennent à l’esprit et me hantent, provoquant des réactions brutales et intempestives, mais dans l’ensemble je me sens soulagée et rassurée.

Je ne manque de rien, j’ai trouvé ou plutôt retrouvé un équilibre affectif avec eux et je me sens aimée, respectée et choyée. Je suis triste de réagir vivement lorsqu’il veut me serrer dans ses bras, je n’ai pas l’habitude, ayant avant eux été obligée de vivre constamment sur mes gardes, j’étais sur le qui-vive et j’avais très peur lorsqu’on voulait me toucher. Avec eux j’ai appris à me laisser caresser, et puis ils le voient que je leur suis attachée, je les suis partout en personne ou du regard, dès qu’ils ne sont pas là, dès que je suis seule dans une pièce, je panique toujours encore un peu et je les cherche.

Mais de me serrer dans leurs bras, oui cela me pose problème, je ressens un coup de stress et ces angoisses sont toujours encore liées à mon passé. Cela n’a rien à voir avec eux, qu’ils ne le prennent pas mal et surtout pas pour de l’ingratitude, j’ai tellement, tellement de gratitude pour eux. Je suis heureuse, les promenades me plaisent et je ne saurais quoi leur demander de plus. Ils me respectent comme leur enfant, leur petite sœur, j’ai juste besoin qu’ils acceptent et sans frustration que je reste réservée, j’ai toujours été comme ça et seul le temps me permettra de me laisser aller, ce jour viendra aussi. J’ai confiance en moi et en eux. Je les aime tant.

As-tu un message en particulier pour Jérôme ?

Ben oui, que je l’aime, je le considère comme mon frère et j’aimerais tant pouvoir jouer et m’amuser avec lui sans cette réserve que j’ai au fond de moi et qui m’empêche de m’éclater avec lui.

Je lui apporte de la joie et de l’affection et de la force et de l’assurance.

C’est moi qui veille sur lui et c’est lui qui me protège. Nous sommes très complices, c’est un peu les vases communicants, je suis un peu son miroir…

Ta gardienne me demande de te dire qu’elle t’aime très fort, elle me charge de te donner des messages et de te poser quelques questions :

– l’apaiser concernant sa stérilisation car je la sens en colère et je voudrais lui expliquer que dans le contexte où nous étions à ce moment-là, je n’avais pas le choix (nous étions hébergées chez mon frère depuis l’incendie de la maison et qu’il y a au minimum 3 mâles). Je sais ce fut près d’autres évènements traumatisants pour elle (l’incendie en juillet 2022, l’accident de voiture en août 2022 et donc la stérilisation en septembre 2022).

– la rassurer car elle a toujours des peurs. Il faut qu’elle gagne en confiance. Nous sommes deux et formons un tout contre le monde entier.

– lui dire que je vais l’emmener avec moi dès que je le peux mais il faut qu’elle me fasse confiance, je ne vais pas la laisser, l’abandonner. Elle est terrorisée dès qu’elle monte en voiture.

– lui dire aussi qu’elle n’a pas à avoir systématiquement des autres chiens, je suis là aussi pour la protéger si besoin. Elle doit s’apaiser et me faire confiance. Il devient en effet difficile voire impossible de la promener dans la commune.

– et elle, qu’a-t-elle à me dire ?

 

Tuina, le regard fuyant, prête à déguerpir, me regardait et épiait chacun de mes mouvements. Je ressentais qu’au moindre geste un peu brusque elle allait s’enfuir, et je me suis assise tranquillement au sol pour lui montrer que je n’étais pas pressée et que je n’allais pas la brusquer, ni l’obliger à me répondre. Elle est restée à m’observer quelques instants, puis le regard vif, s’est un peu rapprochée de moi pour me dire :

Je sais que je peux te faire confiance, tu es déjà venue pour me parler et me rassurer et ça m’a bien aidée, mais j’ai toujours encore des moments affreux où les peurs dépassent toute raison et je n’arrive plus à maîtriser, à contrôler mes réactions. C’est terrible d’être aussi craintive, j’ai l’impression parfois d’avoir été marquée au fer rouge, comme si avant cette incarnation ce fut le cas et que les mémoires, les stimuli sont encore actifs et omniprésents.

Je sais qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour me protéger, me rassurer et me réconforter, je reconnais que c’est désolant pour elle de me voir toujours aussi peureuse, toujours prête à fuir, à me cacher. Je suis navrée, je suis si désolée de te donner des soucis supplémentaires, tu as assez de choses à gérer et tu dois aussi veiller à ta sécurité.

Je sais que tu m’aimes et moi je t’aime aussi d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je t’aime comme la prunelle de mes yeux, et de te voir inquiète pour moi rajoute à mon profond désarroi. Oui que j’aurais aimé materner, avoir une portée, toi aussi d’ailleurs, mais ça n‘a pas pu se faire pour les raisons que tu m’expliques, et je peux le comprendre. Je ne suis pas en colère, c’est plus de la frustration que je ressens. De pouvoir m’occuper de mes bébés m’aurait sans doute permis de prendre du courage pour assumer mes responsabilités, et surtout m’auto-guérir de ces angoisses que je traîne depuis ma naissance. Un manque de socialisation certain rajouté à tous ces événements ultra traumatisants ont été les éléments déclencheurs, et le résultat fait que j’ai peur de tout et de tout le monde.

De croiser des congénères dans la rue me crée un stress énorme, j’ai peur pour moi, j’ai peur pour toi et j’ai besoin d’aide pour mieux le gérer. Je sais que tu ne m’abandonneras jamais, je me sens être ta fille, ton enfant et je me sens en sécurité avec toi, mais monter en voiture me désoriente totalement, je ne sais où tu m’emmènes, ce qui va suivre et c’est terrifiant d’être constamment sur ses gardes. Cela m’empêche de vivre le moment présent et de profiter des bons moments que nous passons ensemble.

Tu as toi-même besoin de te protéger ; ce serait mon rôle de le faire, mais ces énergies négatives et malsaines qui nous sont envoyées nous empêchent toutes les deux d’être en paix et en harmonie. Mea culpa, j’ai tellement de gratitude pour toi, pour tout ce que tu fais pour moi et je suis heureuse avec toi. Je me considère comme ta fifille mais aussi ta compagne et nous avons besoin l’une de l’autre pour avancer sur notre chemin. J’ai une totale confiance en toi et je sais que tu vas m’aider à effacer toutes ces craintes qui me torturent l’esprit, et je te suis si reconnaissante pour ta grande bienveillance.

Pas facile pour toi, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais comme tu le dis, à nous deux on y arrivera. Je t’aime de tout mon cœur, merci, merci, beaucoup de gratitude.

Ta gardienne ma charge de te transmettre un message Choupa :

Depuis la mort de nos deux chattes, Pépite et Frida , elle entre dans notre domicile pour uriner dans la salle de bain ou la chambre d’ami. C’est une petite chatte très mignonne et gentille .
J’aurais aimé que vous puissiez faire avec elle une communication animale pour lui dire que c’est très agressif pour nous quand elle arrive de l’extérieur pour entrer dans la maison et uriner. Nous l’aimons de tout notre coeur même si elle doit partager notre amour avec les cinq autres chats restants . Nous aimerions qu’elle urine dans les litieres mises à sa disposition.

Pendant que je lui lisais le contenu, elle baissa les yeux l’air confus pour me dire :

Je suis désolée, je suis profondément désolée pour les malpropretés que je leur inflige. Je me sens ingrate, elles m’ont adoptée, et même si ça ne fait pas très longtemps que je rentre dans la maison, je me sens chez moi ici. L’odeur et la présence des autres chats me dérangent. J’ai besoin de me sentir être la privilégiée sur le territoire et dans leur cœur, et d’aller sur une litière où il y les émanations des pipis des congénères est stressant, très perturbant pour moi.

Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que moi je les aime fort aussi. Je suis arrivée chez eux parce qu’on m’a déposée loin de chez moi en voiture, et j’ai eu la chance de les trouver et on m’a toujours bien traitée depuis. On me nourrit, on me câline et je me sens toute honteuse de leur faire subir ces  désagréments. J’ai besoin d’aide pour arriver à maîtriser ce comportement ignoble, toute seule j’ai du mal, c’est un réflexe automatique que je ne sais comment maîtriser, mea culpa.

Je comprends que cela soit désagréable et intolérable. Je vais faire des efforts, je vous aime et je ne veux pas vous compliquer votre existence par mes attitudes qui vous agressent. Je m’entends avec les autres compagnons, je n’ai aucune rancune contre eux, c’est juste que j’ai ce besoin de me sentir un peu unique. Le syndrome de l’abandon est encore bien présent, et de me sentir exclusive à leur yeux, même si cela peut leur paraître être possessive, m’aide à mieux me sentir en sécurité. Je sais que je peux leur faire confiance, je sais qu’elles ne m’abandonneront pas en me délocalisant, mais les mémoires sont encore là et omniprésentes.

Ta gardienne Shoopy me dit que tu es très agressif envers les autres chiens et que tu veux aussi mordre les gens qui viennent chez elle. Elle me charge de te transmettre des messages et de te poser des questions et aimerait que tu lui dises ce qui ne va pas. Elle aimerait aussi te dire qu’elle t’aime très fort mais que ton comportement est très inquiétant et cela ne peut pas durer.

je voudrais savoir :

 s’il est heureux de m’avoir retrouvée et d’avoir retrouvé  aussi choupette (sa petite compagne de sa vie juste avant quand il était snoopy). 

Et,  est-ce qu’il heureux au fil des jours … et des ballades que nous faisons tous les trois ?

Que ressent-il ?

 

Pendant que je  lisais les missives, je l’observais et je pouvais constater qu’il était très gêné, il baissa la tête et m’a regardée longuement et intensément dans les yeux avant de me répondre :

Je sais que mon agressivité vis-à-vis des congénères lui pose problème. Cela la stresse et la rend agressive aussi. Je peux le comprendre, mais en même temps cela ne fait qu’accentuer mes réflexes de survie et me rend encore plus agressif. J’ai eu peur, très peur, je me suis fait attaquer et mordre par un colosse et le traumatisme est encore toujours très présent dans ma mémoire. Dès que je croise un congénère, je veux l’attaquer avant de me faire attaquer, et je sais bien que cela ne fait que renforcer le mal-être que je ressens vis-à-vis d’eux, lors des promenades que nous pouvons faire ensemble, mais aussi au club où mon comportement est inacceptable. Les humains qui viennent chez nous me font peur aussi. L’humain de ce chien portait des énergies qui ne lui appartenaient pas, le chien aussi et moi aussi depuis cet été. Tout cela rajouté au stress et aux angoisses augmente mes peurs, et la tension que je ressens à l’intérieur de moi est très forte en présence d’autres chiens et des gens.

Je suis désolé, je me sens confus, mais j’ai besoin d’aide pour me défaire de ces mémoires négatives et omniprésentes. Dis-lui que moi aussi je l’aime et je suis si heureux de l’avoir retrouvée ainsi que Choupette. D’être à nouveau ensemble pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble est merveilleux, mais cet accident m’a complètement déstabilisé et rendu mordant. Je reste sur le qui-vive et je réagis au quart de tour. Je suis encore jeune, j’ai encore besoin d’éducation et de par ce fâcheux incident, la situation est tronquée et dégénère un peu.

Encore une fois je suis navré de te créer autant de tracas et j’espère très vite être à la hauteur de ce que tu attends de moi. Tu as surtout besoin de vivre en paix et en harmone et les balades ne peuvent pas être ressourçantes ni pour toi, ni pour moi, ni pour tous les 3 tant que je n’ai pas réussi à vaincre ce traumatisme et à retrouver la quiétude et la confiance en moi pour vivre autrement.

Depuis le soin je me sens un peu plus léger, et je te remercie pour ce que tu fais pour moi. Je suis heureux  et si content d’avoir retrouvé ma place. Merci pour ton aide, pour me permettre de me sentir à nouveau en sécurité et ne pas vivre constamment sur mes gardes.

 

Ta gardienne me demande de te transmettre des messages et de te poser quelques questions :

Est-elle heureuse ? 

Est ce qu’il y a des choses qui la préoccupe ? 

Est ce qu’elle a vécu des choses qui l’aurai « traumatisé/choqué » ?

A t elle des souffrances physiques ou mentales ? 

Comment me voit-elle ? 

Est ce qu’elle a des chose à me dire ? 

 J’aimerai simplement lui dire pour ma part que je l’aime très fort et que j’espère qu’elle se sent bien avec moi

 Syla assise me regardait les yeux grand ouvert, et dès que je me suis arrêtée, a poussé quelques miaulements pour me dire :

Je suis désolée si de par mes attitudes, si parce que je me gratte, je m’arrache les poils de mon ventre, je lui crée des inquiétudes. Ce n’est pas le but, et je ne suis pas malheureuse. Dis-lui de ne pas trop se faire de soucis pour moi. Plus elle y pense, plus cela la travaille et plus cela me crée du stress et des tensions supplémentaires à l’intérieur de moi. Je suis navrée mais j’ai beaucoup de mal à maîtriser mes pulsions. Cela me dérange, je ne peux pas vraiment l’expliquer, c’est des piques comme  des décharges électriques qui arrivent sous le ventre, et à un tel point que je m’arrache les poils pour me soulager. Du stress oui j’en ressens, et parfois un mal-être dû au aux énergies qui circulent ici, mais je ne peux pas parler de maltraitances ou de traumatismes particuliers que j’ai vécu.

Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je me sens bien avec elle, et je suis bien entendu reliée à elle. C’est elle ma maman et pas sa maman à elle, et je me considère un peu comme son bébé, sa petite fifille. Ce qui pourrait me préoccuper c’est la peur qu’elle parte et me laisse ici. Mais je sais que je ne dois pas y penser, je dois vivre dans le présent, dans le ici et maintenant, comme c’est le cas pour nous les animaux, et ne pas anticiper l’avenir. Il faut prendre les choses comme elles viennent et profiter des bons moments à chaque jour. Cela doit lui parler car elle n’est souvent pas centrée et a tendance à se créer des stress inutiles. Elle se soucie pour tout, son avenir, a du mal à panser les blessures du passé, vit un peu entre deux et cela me préoccupe oui.

Je suis un chat timbre-poste et chargé de lui apprendre le détachement affectif, lui permettre de vivre ses relations, sa vie affective en toute fluidité sans peur du lendemain, sans peur de perdre l’autre, ni dépendance, ni codépendance. Je n’ai pas vraiment commencé mon travail, je me charge surtout pour l’instant de nettoyer les énergies du lieu et des personnes et ce n’est pas toujours un rôle facile. Dis-lui que je suis un peu son miroir et j’ai un peu de mal à lâcher prise tout comme elle. Il est utile qu’elle apprenne à canaliser ses énergies et à avancer sur son chemin doucement mais surement. Cela ne sert à rien de mettre la charrue avant les bœufs, chaque jour est différent et il faut vivre les choses qui se présentent avec beaucoup plus de joie, tout en étant en harmonie avec soi-même, avec ce que l’on est au plus profond de soi, avec ses valeurs, et peu importe si elles ne sont pas celles des autres. Il faut s’affirmer et s’exprimer avec force et confiance. Elle a besoin de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et cela lui permettra de faire un travail sur elle.

Dis-lui que je suis là pour l’accompagner, et de par mes attitudes je lui montre que quelque chose ne va pas, un déséquilibre, une distorsion qu’il  faut veiller à rééquilibrer pour avancer sereinement dans la vie. Je l’aime, je les aime tous et j’ai besoin d’ un petit coup de pouce pour me sentir un peu plus zen. Elle a beaucoup d’amour et de compassion dans son cœur et je la remercie pour la grande bienveillance qu’elle a de vouloir m’aider. Je lui en suis si reconnaissante. Cet échange nous aidera toutes les deux à poursuivre notre chemin qui est le même, encore une fois je ne suis que son miroir, et cela en pleine conscience, afin de retrouver la paix dans son cœur et son esprit et de vivre en alignement.

Ta gardienne Bully me charge de te transmettre très vite un message pour toi :

Bully c’est maman ne t’inquiètes pas on ne t’a pas abandonner maman règle les choses pour pouvoir venir te chercher. Je ne t’abandonnerais jamais je t’aime mon bébé maman est bientôt la reste forte j’arrive bientôt. Si tu veux m’envoyer un message dit moi ce que tu ressens.

Bully assise à mon arrivée s’est levée pour venir à côté de moi  et me dire :

Merci, merci, beaucoup de gratitude d’être venue si vite pour me rassurer. Je sais qu’elle m’aime, je sais qu’elle ne m’abandonnera jamais, mais là j’avoue que j’étais perdue. D’être venue ici dans ce refuge sans vraiment comprendre ce qui se passe m’a terriblement perturbée et j’ai eu très peur de ne pas les revoir. Me voilà rassurée et soulagée. Même si elle me manque, et ce depuis son départ, elle me manque encore plus depuis mon arrivée ici et c’est très difficile pour moi de m’adapter à cet endroit. Maintenant que je sais qu’elle met tout en œuvre pour me rechercher très vite, je me sens soulagée et je vais essayer d’être patiente. Je garde confiance.

Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel et je les aime tous les 3. C’est ma famille et d’en être séparée est terrible pour moi et me rend triste.

Dis-lui que je l’attends et que je lui suis si reconnaissante pour la bienveillance qu’elle a de me prévenir et qui me donne la force et le courage de ne pas me laisser aller. Je l’aime, je suis son bébé et son bébé a besoin de sa maman. C’est à elle que je suis reliée même si je tiens aussi beaucoup à mon papa.

Ta gardienne, Grâce me charge de te dire qu’elle t’aime très fort et elle s’inquiète beaucoup pour toi. Ces derniers temps tu chouines, hulule, parle, pleure. Que se passe-t-il ? Peux-tu lui dire ce qui se passe pour toi ?

Pendant que je lui parlais, elle me regardait d’un air triste et elle baissa la tête. Puis elle s’est mise à gémir avant de me dire :

Ici il circule pas mal d’énergies qui ne leur appartiennent pas, et c’est surtout elle, ma maman qui en porte beaucoup. Je fais du mieux que je peux pour l’en débarrasser, mais j’ai de plus en plus de mal. Je me sens fatiguée et j’ai des bobos partout surtout dus à l’âge, et les douleurs sont parfois, surtout après un moment d’immobilité, difficiles à gérer pour moi. Je commence aussi à avoir des problèmes de vue et je n’entends plus très bien non plus. Tout cela me perturbe beaucoup et j’ai besoin pour me rassurer de la suivre comme son ombre.

Depuis le soin de tout à l’heure je me sens tellement mieux et surtout plus légère, mais les douleurs dans toute ma charpente sont toujours là. Dis-lui que je l’aime très fort aussi, je me considère comme son bébé et j’ai besoin d’être avec elle et de lui exprimer ce mal-être que je ressens. Ce serait bien de faire nettoyer le home, elle se sentira plus légère et moins stressée aussi. D’être constamment pompée par des énergies qui ne t’appartiennent pas c’est éprouvant et mauvais pour la santé physique et psychique. Je me sens souvent seule dans mon monde et lorsque je parle, j’existe.

J’ai besoin de son aide aussi et je suis désolée si mon comportement lui crée des désagréments. Nous avons toutes les 2 besoin de nous ressourcer.

Tes gardiens Smoky me chargent de te donner des messages et de te poser quelques questions :

-Pourquoi tu attaques pixie ?
-Pourquoi tu ne fais plus de câlin avec pixie ? Est ce que ça veux dire que tu ne t’entends plus avec elle ?
-Qu’est ce qui s’est passé cet été, car depuis tu te bats avec pixie?
-On t’aime beaucoup et on aimerait garder l’harmonie entre toi et les deux autres chats car on est tous une famille.
-Pourrais tu rassurer Lizzie pour qu’elle fasse ses caca dans la litière avec toi et pixie comme avant.
– Est ce que tu es heureux avec nous ?
– Pourquoi dernièrement tu te faufile en-dehors de la maison à chaque fois que l opportunité se présente? Tu voudrais partir ou bien tu es juste curieux ?
– Dehors c’est dangereux pour toi , on tient à toi et on ne veux pas que tu sortes de peur que tu perdes la vie.

Pendant que je lisais les missives, Smoky allongé de tout son long sur son ventre, semblait ne pas comprendre ce que je lisais, il prenait un air détaché comme si cela ne le concernait pas. Lorsque j’avais terminé de lire le contenu, je lui ai demandé s’il voulait bien répondre à sa gardienne, il m’a regardée l’air encore une fois détaché pour me dire :

Mais elle ne comprend rien et cela m’énerve et me rend agressif. Je lui ai dit que je ne voulais plus jouer avec elle, je ne veux plus de léchouilles et elle ne comprend rien et continue à m’embêter. Cela devient du harcèlement et je me rebiffe.

Je suis désolé si cela contrarie et stresse Lizzie et qu’elle le manifeste par des malpropretés, mais Pixie depuis qu’elle portait toutes ces énergies qui ne lui appartenaient pas, me fait peur et je préfère de loin l’éviter. Cet été avant qu’on ne la nettoie elle portait des âmes pas très bienveillantes et depuis je ressens un profond rejet envers elle. Rien à voir avec vous mais son état d’être m’exaspère. Et puis elle est encore toujours constamment chargée et je ne peux le comprendre. Elle a accès  à l’extérieur tout comme nous, et malgré cela n’arrive pas à s’autonettoyer avec les énergies de la terre. C’est contrariant et perturbant pour moi aussi, et si je veux de plus en plus sortir c’est parce que je m’y sens bien.

De type plutôt sentinelle je suis plus chargé de nettoyer les alentours et essentiellement le jardin. Je comprends votre inquiétude et je suis navré de vous créer ces peurs, mea culpa. Notre mission à tous les 3 est chacune différente et c’est parfait pour vous d’avoir 3 chats. Un timbre-poste, un nettoyeur et une sentinelle. Le trio est au complet et je sais que vous avez besoin que nous nos entendions tous les 3 et que les énergies qui règnent entre nous soient harmonisées et pacifiées. Rien de plus normal que nous soyons unis dans la famille, mais pas toujours aussi simple à gérer pour nous 3 qui transmutons à chaque jour un tas d’énergies, et pas toujours des plus positives. C’est notre rôle et cela crée forcément de temps à autre des distorsions entre nous et pour moi Pixie doit faire son travail et veiller à se ressourcer sans se débarrasser des énergies négatives sur moi ou sur Lizzie qui elle du coup fait ses cacas en dehors de la litière.

Moi aussi je vous aime, vous êtes ma maman et mon papa et je me considère comme votre garçon. Bien sûr que je suis heureux avec vous et ne souhaite pas partir ailleurs. Je ne fais que mon travail lorsque je sors et c’est naturel. Je vais essayer de faire des efforts vis-à-vis de Pixie, je vais être un peu plus tolérant, mais il serait grand temps qu’elle comprenne que nous avons tous les 3 notre chemin à suivre et qu’elle doit suivre le sien et me laisser poursuivre le mien.

Les câlins ne font plus partie de mon programme, cela me rend menaçant mais je vais essayer de maîtriser mes pulsions.

Ta gardienne me demande à nouveau de te donner des messages et de te poser quelques questions, Bobinou :

Tu te souviens ? Tu es le plus beau chien du monde ️ je t’aime mon Bobinou
Comment te sens tu ?
As tu envie de nous dire quelque chose ? Ces derniers jours Quand tu aboies, tu veux nous faire comprendre quoi ?
Est ce que Rubis te niaque, quand on vous laisse tous les deux, ou c est toujours quand je suis là ?
Tu gères Rubis comme si c’était toi qui devait te sacrifier, mais je ne veux pas que ça te pèse. Je vous sépare pour aller dans l ascenseur par exemple et ça semble te convenir, c est bien ça ?
Tu nous a fait une grosse frayeur le Jour où tu ne tenais plus sur tes pattes, mais ça a l air d aller mieux depuis. Tu ne souffres pas trop mon Bobinou ?
Quel bonheur nos balades… ta frimousse qui nous regarde…
Je t aime mon cœur

Il était assis et penchait la tête à droite puis à gauche, très attentif, de peur de ne pas entendre ce que je lui disais, et lorsque j’avais terminé il s’est mis debout avec quelques difficultés, je voyais ses pattes trembler et il m’a dit :

Ne sois pas surprise que je sois resté immobile, et de me remettre en mouvement est toujours un peu compliqué lorsque je me mets debout, je dois d’abord trouver l’équilibre sur mes pattes avant de pouvoir avancer, et tu sais c’est pareil pour nous les chiens âgés que pour vous les humains.

Ses remarques  m’ont fait penser à ma mère très âgée, qui a elle aussi besoin de mettre un temps d’arrêt lorsqu’elle se lève avant de se mettre en marche. Dans mes pensées j’ai souri et il m’a dit :

Hein que j’ai raison ? Même si je deviens de plus en plus incapable de maîtriser mon corps, ma charpente et toute mon enveloppe corporelle, même si je n’entends presque plus, même si je ne peux voir, que tout est très flou aussi, et que par la force des choses je deviens sénile, je sais que c’est dans l’ordre des choses et cela ne me fait pas peur. Je me sens déjà si bien entouré et ma maman est là, elle fait tout ce qu’elle peut pour mon confort et me rendre la vie agréable que je ne peux surtout pas me plaindre. Je n’en ai pas le droit, je suis sur mon chemin, je prépare ma transition à mon rythme et je suis bien accompagné.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui, mais elle le sait, que moi je l’aime très fort. Depuis tout temps j’étais son bébé, son petit garçon et maintenant que je suis un papi, je reste toujours encore son Bobinou, son plus beau chien du monde. Ce n’est pas parce que je ne vois plus, je n’entends plus, que je marche comme un pépère qu’elle me voit différemment, elle me regarde avec son cœur et je sens tout cet amour qu’elle a en elle pour moi, inconditionnel, et toute cette affection qu’ils m’apportent tous les deux. Beaucoup de bienveillance, de respect à mon égard et je suis le chien le plus beau et le plus heureux du monde.

Je ne me sens pas si mal même si j’ai besoin d’aboyer plus et que je leur casse un peu les oreilles, pardon mais cela me permet de vous montrer que je suis là, pas toujours dans mon petit monde à moi, et que de vous l’exprimer avec mes aboiements me permet d’exister physiquement et de libérer un peu les tensions et bobos dus à l’l’âge que j’ai à l’intérieur de moi. Je ne me sens pas si mal et je ne peux expliquer ce qui m’est arrivé lorsque je ne tenais plus sur mes pattes. Impossible de vous dire pourquoi, simplement que j’ai eu peur quand même, comme lorsque je suis tombé dans le bassin ayant eu une grande conscience de mes handicaps. Petit bébé il fallait me protéger et maintenant que je suis vieux il faut de nouveau faire très attention à moi. Je suis navré de vous créer tous ces désagréments et si heureux d’être aimé, compris et bichonné par votre grande mansuétude.

Parfois réfugié dans mon corps astral pour mieux supporter les douleurs et gérer mon état, je me trouve un peu entre deux et d’aboyer me permet de revenir dans mon corps physique et de vous dire je suis toujours là, merci pour tout ce que vous faites pour moi, je vous en suis si reconnaissant. Ne change jamais rien ma tendre et douce maman à tes profondes valeurs et merci encore pour ton empathie et ta compassion. Papa a bien compris aussi et s’occupe bien de moi lorsque tu n’es pas là et c’est que du bonheur.

Quant à Rubis, elle a encore besoin de trouver sa place, je lui fais un peu de l’ombre bien que moi j’ai accepté et je suis rassuré qu’elle soit là, elle aimerait pouvoir jouer avec moi, mais chose totalement impossible pour moi. Cela  la rend parfois un peu hargneuse vis-à-vis de moi et tu as vu juste, ces dernières semaines, depuis le plongeon dans la bassin elle a eu peur aussi et la jalousie l’emporte un peu sur ses comportements, mais c’est essentiellement en ta présence qu’elle le montre. Lorsque nous sommes tous les deux elle me laisse tranquille la plupart du temps, cela peut arriver lorsque en titubant je rentre dans sa zone de confort, mais c’est très rare.

L’ascenseur pose problème, un endroit restreint et toi au milieu, c’est bien mieux lorsque nous ne sommes que tous les deux. J’aime encore profiter de mes belles balades même si je me sens très vite fatigué, mais c’est du pur et grand bonheur le plaisir que nous partageons.

Je t’aime plus que tout au monde. Ton Bobinou.

Linli, tes gardiens s’inquiètent beaucoup pour toi. Ils t’aiment et font tout ce qu’ils peuvent pour te soigner, mais tu dois toi accepter qu’elle t’amène chez le vétérinaire, et ils pourront t’aider. Ils me chargent de te dire qu’ils t’aiment très fort et ne veulent pas te perdre.

Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que je les aime très fort aussi. De nature très craintive, très peureuse j’ai peur des humains et je stresse beaucoup dès qu’on s’approche de moi. Elle est ma maman et lui mon papa. Ils m’ont adoptée, nourrie, choyée et respectée comme leur petite fille, leur enfant, et je leur dois beaucoup.

Pas sevrée, pas socialisée, ce n’était pas gagné et ils ont su me mettre en confiance. Dans la montagne, la vie est difficile, et ici dans leur maison j’ai trouvé un refuge, un havre de paix, et de savoir qu’ils veulent la vendre est terrible pour moi. Je m’y sens si bien et le changement de territoire m’oppresse fortement.

Tu ne dois pas avoir peur Linli, ils ne t’abandonnent pas, il t’emmèneront avec eux, tu comptes pour ton papa plus que la prunelle de ses yeux.

Oui je sais, mais j’ai une petite forme, je ne me sens pas très forte et j’ai besoin d’aide. Merci, merci beaucoup, beaucoup de gratitude à eux, à toi. J’aimerais bien encore les accompagner un peu mais je suis très fragile, ma santé décline de plus en plus, je suis sur mon chemin.

Qui est ton gardien ?

Je suis reliée à mon papa.

Tes gardiens aimeraient te dire qu’ils t’aiment très fort et que tu n’as pas besoin d’avoir peur d’eux et de tout. Ils veillent sur toi et veulent te protéger, mais tu dois aussi faire un effort pour devenir propre et ne pas tout détruire.

Elle ma regardée l’air confuse et m’a dit :

Je sais qu’ils m’aiment et moi aussi, mais j’ai beaucoup de mal à me canaliser et à être centrée dans le ici et maintenant. C’est terrible, mais ma maman ne m’a pas socialisée comme il se doit, depuis ma naissance j’ai peur de tout et besoin de me cacher, de fuir. Je suis désolée, mais j’ai beaucoup de mal à apprendre et je sais que je répète toujours les mêmes attitudes, je suis triste de vous créer des désagréments, mais j’ai besoin d’aide pour remédier à ce comportement ingrat, ne le prenez surtout pas pour de l’ingratitude de ma part. J’ai manqué de beaucoup de choses à ma naissance et cela me traumatise aussi.

Je suis reliée à toi ma chère et douce gardienne, pas à mon papa ni à ma sœur, et je me dois de t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source, mais j’ai besoin de grandir et d’apprendre à devenir propre, obéissante et pas fuyante. Je dois d’abord trouver la confiance en moi et en tout pour pouvoir remplir correctement mon rôle.

Merci, merci pour votre bienveillance et votre patience, je vais essayer aussi de faire des efforts pour maîtriser cette manière de fonctionner néfaste et que j’ai du mal à contrôler, surtout les peurs et les angoisses, mais je vous aime, ne doutez pas de mon amour pour vous et ne m’en voulez pas pour ces attitudes de fuite. Cela n’a rien à voir avec vous, c’est avec moi-même que je dois me battre.

Ta gardienne Scarlett me demande de te transmettre des messages et aimerait te poser quelques questions :

J’aimerai lui dire que j’espère être une bonne gardienne pour elle, que je la remercie de m’avoir choisie, bien sûr que je l’aime et que je fais tout pour qu’elle se sente le mieux possible, et qu’il faudrait qu’elle comprenne qu’elle ne peut pas pleurer tout le temps car cela me stresse beaucoup et on se monte en pression l’une l’autre et ce n’est pas bon pour nous deux, et que j’essaye de la comprendre au mieux que je peux. 

Et Marion veut aussi lui dire qu’elle l’aime énormément. 

 

Questions : 

 

– Pourquoi tu pleures tout le temps après moi? 

– Pourquoi c’est compliqué de te faire manger ? Ça ne te convient pas ? 

– Pourquoi tu attaques le chat ? 

– Pourquoi tu te réveilles en pleurant la nuit ? Que dois je faire 

– Qu’est ce qu’on doit changer dans ton habitat pour que ce soit mieux pour toi ? 

– Si tu as des choses à nous demander de changer ? 

– est ce que tu aimes bien vivre avec nous en mouvement où tu préférerai qu’on soit en appartement ? Ou qu’on bouge moins ? 

– Comment est ta douleur ? Est ce que tu as mal tout le temps et c’est difficile à supporter ou est ce que ce ne sont que des crises pour le moment ? 

– si tu as mal tout le temps, est ce que tu voudrais le traitement avec la piqûre tous les mois ? 

– Qu’est ce que tu veux exprimer en allant chez le vétérinaire trop souvent ? Comment faire pour qu’on y aille moins ? 

– Pourquoi tu as avalé un caillou ?

– as tu des choses à exprimer par rapport à Démone ? 

 

Pendant que je lisais le contenu, Scarlett couchée sur son ventre m’écoutait attentivement les oreilles dressées, elle tournait la tête à droite, puis à gauche et lorsque je me suis arrêtée, elle s’est levée en poussant quelques gémissements et m’a dit :

Oui c’est difficile, surtout après être restée immobile un petit moment. J’ai des bobos partout dans tout mon corps et c’est très douloureux parfois. J’essaie de supporter et gérer mon état et me réfugie souvent dans mon corps astral, mais ça devient de plus en plus difficile. J’ai besoin qu’on me soulage, qu’on m’aide à mieux le supporter car ces crises sont violentes, souvent lorsque je me mets en mouvement. Cela me réveille la nuit et je suis constamment sur le qui-vive, ce qui engendre bien sûr du stress pour moi mais aussi pour toi ainsi que des angoisses.

Tu es ma maman, tu n’es pas ma gardienne, je me considère depuis tout temps comme ton bébé et je suis désolée si mon état de santé et mon âge te créent des soucis. C’est difficile pour toi, pour toutes les deux, et ça l’est encore plus pour moi. Je sais que ça n’en a pas tellement l’air lorsque j’attaque le chat, mais il est calme, on a l’impression que lui il vit un long fleuve tranquille et cela m’exaspère. En plus de cela il porte beaucoup d’énergies qui ne lui appartiennent pas, qu’il transmute à chaque jour et cela me rend agressif vis-à-vis de lui. Le lieu n’est pas trop zen, il a du travail mais ça ne semble pas le perturber plus que cela. Démon vit sa petite vie imperturbable de ce qui l’entoure, et je continue à échanger avec lui et  je l’aime. Il est à sa place et moi avec tous mes bobos dus à l’âge je me sens de plus en plus vieillir.

Je prépare ma transition à mon rythme et j’ai besoin de votre aide à toutes les deux pour pouvoir encore vous accompagner un peu sans trop de souffrance.  Je préfère être un peu plus au calme et en  même temps je suis très dépendante de toi et j’ai besoin de te suivre comme ton ombre. Je sais c’est contradictoire, mais comment trouver un juste milieu sans vous créer des frustrations, car vous ça vous plait de bouger, et les craintes que je ressens parce que je ne suis plus capable de vous suivre partout, s’expriment aussi par ces pleurs et cet hyper attachement vis-à-vis de toi. Pardonne-moi de te créer autant de stress et de tracas, mais je suis sur mon chemin et j’espère, même si je deviens une petite mémère, le rester le plus longtemps possible.

Merci pour votre message d’amour, moi aussi je vous aime très fort, et toi ma petite maman je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, tu le sais entre nous s’est créée une forte complicité mais aussi une grande dépendance et codépendance, et ce n’est bon ni pour moi, ni pour toi mais je suis un peu ton miroir et tu as toi aussi besoin de faire un travail sur toi pour trouver et te permettre de te connecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et à l’amour inconditionnel. Je suis là pour t’accompagner sur cette voie et fière et heureuse de l’être. Toutes les 2 vous vous aimez mais vous avez encore besoin de grandir et de trouver en vous la grande force et le courage qui vous habitent.

Mon état et mon comportement, mes plaintes, mes pleurs vous mettent en face d’épreuves et cela vous aide à vous conforter dans votre choix de vie. Si je ne mange pas c’est parce que je n’ai pas trop d’appétit et aimerait manger la même chose que vous. Et si vous êtes obligées de m’emmener aussi souvent chez le vétérinaire ce n’est pas parce que je le veux, c’est parce que j’en ai besoin. Le soin qu’on vient de me faire me soulage beaucoup, merci pour votre grande bienveillance et désolée pour le caillou. C’est le sale cabot sous l’emprise du stress qui l’a avalé, ce n’est pas pour vous causer des désagréments supplémentaires, c’est un moyen pour moi d’exprimer un mal-être en en créant un autre.

Votre home mériterait d’être nettoyé énergétiquement, ce n’est pas vous qui pourraient le faire, c’est déjà pour la plupart des énergies très anciennes et il faut faire appel à une personne spécialisée dans le domaine. Je sais que mes réponses vont vous sembler perplexes, mais ta mission maintenant est de prendre conscience que petit à petit je vaque aux préparatifs que tout départ réclame et de pouvoir le vivre ensemble le plus longtemps et le mieux possible, et depuis tout à l’heure je me sens bien entourée, je suis prête à continuer notre belle aventure encore un peu.

Pour la piqûre je ne peux te dire si c’est la bonne ou la seule solution, ce qui m’importe à moi c’est de me sentir bien dans ma tête et dans mon corps.
Je t’aime, je vous aime, votre Scarlett vous aime très fort.

 

 

Ta gardienne me charge de messages et de questions Nitza, acceptes-tu de lui répondre ?

Petites questions : pourquoi ne laisses tu pas Pepitoh te lécher et se coller contre toi? Pourquoi ne joues-tu pas avec lui? Es-tu triste ? Es-tu heureuse ? Dis lui que je l’aime très fort. Que je les aime tous les 2. Et questions pour les 2 : comment se passe la journée avec « papa »? Et qu’ont-ils à me dire?

Pendant que je lisais le contenu, je pouvais observer qu’elle prenait un air d’abord détaché, puis très confus. Lorsque je me suis arrêtée, elle m’a regardée et m’a dit :

Bien sûr que je vais lui répondre. Je sais qu’elle m’aime, ce n’est pas le problème, mais de me l’entendre dire me fait du bien et me remplit de joie. Depuis l’arrivée de Pépitoh ce n’est plus la même chose, ni avec elle ni au sein du couple et du foyer. C’est le petit dernier, le fragile, le plus et hyper sensible et il s’agit de vivre avec. Depuis qu’il est là il a pris beaucoup trop de place et cela me perturbe.

Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort et de ne plus pouvoir passer tout mon temps avec elle lorsqu’elle est à la maison me rend triste et amère. De ne plus pouvoir dormir avec elle crée une forte frustration, et il est bien entendu pas question de copiner avec Pépitoh. Il rend les choses difficile, il embrouille les relations et la situation, et cela est très dérangeant. Je sais qu’elle m’aime et en même temps il a pris beaucoup de place dans son cœur. Moi qui étais si fusionnelle, si complice avec elle, me doit de rester un peu en retrait et je me rapproche bien plus de mon papa. Tous les deux nous sommes d’un côté, de l’autre côté Pépitoh, et elle ma maman elle s’efforce de tout faire pour ramener le calme et la paix dans le foyer, et lui le petit prince, alors qu’avant c’était moi la princesse, il fait tout, il adopte des comportements qui nous stressent et nous séparent. Peut-être veut il diviser pour mieux régner ? Il faut le croire mais il en est tout autre.

Ce qu’elle doit comprendre à travers nos attitudes et comportements, c’est qu’elle doit arriver à trouver la foi et la force en elle pour nous gérer ainsi que le couple. Elle s’arrête de travailler, puis elle reprend c’est un peu la fuite. Cela lui permet de gérer et de ne pas trop se sentir étouffée, mais ce n’est pas comme cela que je vois les choses, et encore moins un avenir serein et prometteur. Je ne suis pas malheureuse loin de là, mais j’ai connu des moments plus heureux et plus en harmonie toutes les deux.

Pépitoh n’est pas mon copain et ne le sera jamais, difficile d’être si dure, mais je ne tiens pas à jouer avec lui et encore moins à le câliner, ce n’est pas mon bébé et il doit s’abstenir de me lécher et me scotcher. J’ai plus envie de le mordre que de m’amuser avec lui et lui faire des bisous.

Mea culpa, pas très bienveillant et chaleureux de ma part, mais il doit bien comprendre qu’il doit rester à sa place. Je la partage beaucoup et de plus en plus avec lui, mais tout cela a une limite bien entendu. Je ne suis pas sa mère et encore moins sa sœur de sang.

J’ai une mission auprès de ma maman et lui aussi. Heureusement pas la même mais lui avec ses aboiements et hurlements met tout le monde en tension, et impossible de faire son travail et rester zen. Pas malheureuse, pas heureuse, mon cœur flotte entre deux et c’est un peu plus cool lorsque je reste qu’avec mon papa. Lui il  sait ce qu’il veut, elle est toujours encore en train de se chercher et ces incertitudes créent un mal être et un état d’être pas très convaincant, mais je les aime tous les deux.

Pepitoh, ta gardienne me charge de te donner des messages et te poser quelques questions, elle voudrait aussi savoir si cela t’embête qu’elle te mette en cage.

Pourquoi hurles tu les nuits? Pourquoi te lèches tu sans arrêt ? Pourquoi aboies tu tout le temps? Es-tu triste? Es-tu heureux ? Pourquoi refuses tu la laisse? En tout cas dis lui que je l’aime très fort. Je le lui dis tous les jours j’ai l’impression qu’il comprend.

Pepitoh, le regard inquiet pendant que je lisais les missives s’est fait tout petit, j’avais l’impression qu’il se serait mis sous terre s’il avait pu. Il a lu dans mes pensées et m’a dit :

Oui je vais me réfugier dans ma cage à défaut de pouvoir me cacher. Je sais, je vois  bien que tu ne me feras aucun mal, que tu dégages de bonnes ondes et je suis content de pouvoir répondre à ses questions sans avoir besoin, ce terrible besoin de t’aboyer ou te sauter dessus.

Je l’ai rassuré et lui ai expliqué que j’étais là pour les aider lui et ses gardiens. Une fois installé dans sa cage, il m’a dit :

C’est drôle mais ici je me sens en sécurité. Ici il ne peut rien m’arriver et je m’y sens bien. Toutes les énergies du bas-astral qui circulent ici ne veulent pas être, elles, mises en cage. Elles cherchent à leur puiser, à nous pomper notre énergie et moi j’ai besoin de m’en protéger. Je suis navré mais lorsque je hurle c’est aussi pour les faire fuir, pour pas qu’elles s’accrochent à moi, et avec tout le stress et les angoisses que je ressens et qui sont très forts à l’intérieur de moi, cela me permet de calmer un peu ces grosses tensions et me libère.

Dis-lui que moi aussi je l’aime, je l’aime très fort, elle est ma maman et je me sens être son bébé, son petit bébé. Elle a tant de soucis par ailleurs, et moi de par mon comportement j’en rajoute. Qu’elle ne le prenne pas pour de l’ingratitude de ma part, au contraire je capte tout ce qui se passe ici et dans sa tête, et cela bien sûr rajoute à mon état de stress. Pas cool sa vie, lorsque ça s’arrange un peu d’un côté, les soucis arrivent de l’autre et elle se fait beaucoup de mouron pour son grand garçon. Son état d’anxiété se rajoute au mien qui est déjà constamment au maximum, et je l’exprime par des léchages, des aboiements et des cris.

Mea culpa je suis une sale petite bête mais me sentirais tellement mieux si elle restait tout le temps avec moi, cela pourrait me rassurer, car avec papa c’est pas le grand amour. Je sais que je l’exaspère et qu’il se débarrasserait bien de moi. Idem pour Nitza qui est bien jalouse de moi et qui m’en veut d’avoir pris une grande place dans ton cœur et dans ta chambre. J’ai constamment ce besoin d’exprimer mon profond mal-être, cela me rassure un peu à l’intérieur de moi et vous crée juste le contraire à vous, pardon je me sens si confus de vous faire tant de misère.

La laisse me fait peur, je ressens une frayeur effroyable lorsque je la vois, un souvenir d’un coup  de laisse sur les fesses, et puis de me sentir attaché est effroyable. C’est drôle, mais la cage trop petite pour les humains me sied mieux. Pour vous ce n’est pas drôle, je le conçois et vous demande pardon. Mais tu l’as bien compris ma chère maman, j’ai besoin d’aide, seul c’est impossible pour moi d’arriver à me calmer et de trouver un équilibre de vie à vos côtés.

De pouvoir jouer et m’amuser avec un compagnon me manque beaucoup. Nitza est bien trop agressive à mon égard, et tout comme papa a de plus en plus de mal à tolérer ma présence. Je peux les comprendre, je vous fais vivre l’enfer par moments, et surtout la nuit et me sens un petit peu mieux dans ma tête et mes pattes depuis que tu me mets en cage. Ici on peut moins m’atteindre et cela me rassure.

Si je suis heureux ? Oui en dehors de mes crises affreuses et pitoyables j’ai des moments de pur et grand bonheur en ta présence, mais dès que tu t’en vas je suis perdu, je me sens seul et abandonné et si fragile en leur présence. Nitza s’attache de plus en plus à papa et ils s’entendent bien. Moi c’est plus compliqué, je suis un peu ton miroir et te montre une image, une certaine peur que tu sens toi aussi, ou que tu as toi aussi déjà vécue ou ressentie.

Je t’aime ma mie et je vais essayer avec votre aide, je vais essayer de faire des efforts et calmer mes hurlements et aboiements.

Ton gardien Boggard me charge de te donner des messages et souhaite te poser quelques questions :

Boggard, assis l’air un peu apathique me regardait avec beaucoup de méfiance. Lorsque j’avais terminé de lui lire le contenu, il s’est levé et m’a regardée intensément dans les yeux. Son regard avait changé d’expression, je pouvais y lire de la curiosité mais aussi beaucoup d’interrogation. Je lui ai demandé s’il avait compris les messages, il s’est mis à japper joyeusement et m’a dit :

Bien sûr que j’ai compris. Je ne suis pas sot, je n’ai juste pas l’habitude. Un peu laissé pour compte, je ne suis pas habitué, hormis qu’on me soigne et me nourrit, qu’on s’intéresse beaucoup à moi et avouons-le, je suis très surpris de m’entendre dire qu’il m’aime. Un peu rustre parfois il a tendance à passer à l’essentiel, et je me sens souvent considéré un peu comme faisant partie de la famille mais qui n’a pas plus besoin qu’on s’occupe de lui. Je ne suis pas malheureux, mais parfois un peu triste car j’ai moi aussi beaucoup d’affection à leur donner, et en retour besoin de la leur. Avec mon petit frère tout se passe bien, nous sommes très attachés l’un à l’autre et j’adore dormir avec lui, veiller sur lui et le protéger.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime fort aussi. Je suis relié à lui et ma mission consiste à l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source afin de l’aider à panser toutes les blessures du passé et s’ouvrir à l’amour inconditionnel. Pas simple mon rôle, il est très renfermé et a un peu de mal à s’ouvrir aux autres, question d’éducation ? Dis-lui de sortir de sa zone de confort et d’aller vers les autres. Je sais qu’il a lui aussi souffert de manque d’affection, et que ce n’est pas toujours facile de faire confiance. Mais la situation a changé, c’est un nouveau départ pour lui et pour nous tous, alors c’est le moment de prendre le bon virage et d’oser dire et d’exprimer ses sentiments.

Je suis heureux ne t’inquiètes pas, c’est juste que comme toi, comme vous les humains, nous avons des sentiments et nous pouvons éprouver les mêmes ressentis que vous. Nous vivons les moments de joie et de plaisir mais aussi les moments de deuils, de frustrations et de séparations comme vous. Je sais que tu m’aimes, mais de savoir, d’entendre que tu es en pleine conscience est un nouveau pas pour toi pour te libérer émotionnellement et aller de l’avant.

Je suis content, mon travail auprès de toi porte ses fruits. Tu as vécu des moments difficiles ces derniers temps et mon état d’être n’est que le reflet du tien. Je suis un peu ton miroir et te montre ce stress et ces angoisses qui m’habitent. J’ai confiance, je sais que tu ne m’abandonneras pas, mais les départs comme les arrivées de nouveaux humains dans le foyer sont source d’inquiétude et le passage d’évènements, la transition est compliquée et prend un peu de temps à le vivre. Cela ne peut me permettre d’être zen, je commence aussi à prendre de l’âge et avoir des bobos un peu partout, et pour me détendre et me débarrasser de toutes les énergies qui ne m’appartiennent pas, j’ai besoin d’éliminer les tensions en me léchant. Cela me calme un peu et me permet de gérer.

Mon prénom ? Aucune importance, c’est à toi qu’il doit plaire. Mon alimentation ? Rien à redire, mais j’aime manger la même chose que vous, tu le sais bien. Je n’aime pas rester seul, j’ai toujours peur de la séparation, c’est un syndrome encore bien présent dans ma mémoire, mais je n’aime pas trop être en public non plus. Un peu en promenade ou pour vous accompagner, mais éviter les fêtes, les endroits très fréquentés. J’ai besoin de sentir l’odeur de mes congénères, d’où l’importance des balades régulières mais je crois qu’avant de prendre un deuxième compagnon, il est déjà primordial de savoir que nous faisons partis de la famille, et souhaitons tous être considéré comme un membre à part entière. C’est de ta présence, de tes marques d’affection et ta bienveillance que j’ai besoin avant tout. C’est avec toi que j’ai envie de partager des moments de plaisir, mais aussi des câlins, et de réussir à construire une vraie complicité avant qu’un autre n’arrive et se sente en arrière-plan comme moi.

Merci, beaucoup de gratitude pour tes missives et de me dire que tu m’aimes. J’ai besoin que tu me considères comme ton fils, ton enfant aussi et en contrepartie je veille sur vous et ouvre ton cœur à l’amour pur sans réserve et avec ses défauts et ses qualités. Un tel amour qu’on peut aussi offrir à une personne au sein du couple et pas seulement à son enfant.

 

Ta gardienne Pongo me demande de te transmettre des messages et aimerait te poser quelques questions :

Je voudrais savoir si il y a quelque chose qui le dérange avec nous ?

Si il est heureux avec nous ? 

Si il y a des choses à améliorer pour son bien-être ?  

Si il a un soucis autre que son IRC ? 

Qu’on l’aime et que sa place est toujours auprès de nous même avec Léa. Mon conjoint se nomme Adrien. 

 

Pongo, pendant que je lisais le contenu était assis à côté de moi, le regard curieux. Lorsque j’avais terminé il est resté silencieusement et sans bouger à côté de moi et je lui ai demandé s’il avait entendu et s’il voulait bien lui répondre ? Au bout de quelques instant il s’est levé pour me dire :

Oui j’ai compris son message même si j’ai des problèmes d’oreilles et que je suis un peu dans mon monde, tu es sur la même fréquence que moi et j’ai tout enregistré. Je suis partagé entre le fait qu’elle s’inquiète pour moi et je ne veux pas lui créer des tracas supplémentaires, et en même temps je suis content de savoir, d’entendre, même si mon ouïe est fortement handicapante, je suis heureux d’entendre qu’ils m’aiment. Cela me fait du bien, l’arrivée du bébé m’a énormément traumatisé. Elle prend beaucoup de place dans leur vie et au sein du foyer que je me suis senti un peu seul et abandonné. Je sais que c’est faux, mais de se l’entendre dire me fait le plus grand bien.

Je suis un chat de type timbre-poste et nous étions très proches, très fusionnels avant l’arrivée de la petite sœur. Depuis j’ai bien senti qu’elle avait pris beaucoup de place dans leurs cœurs et leur maison, et je me suis senti non pas jaloux ou envieux, mais un peu frustré et délaissé quant même. Pourtant je sais qu’elle a plus besoin d’elle que moi, mais de devoir me mettre au second plan m’a pas mal perturbé.

Ce n’est pas bon pour mes reins déjà bien malades, les peurs cristallisent les énergies et se répercutent sur ma santé. Je ressens aussi des tensions et des fortes oppressions dans ma tête, et mes oreilles en sont impactées. Difficile de te dire ce qui ne va pas, mais je me sens, surtout avec ces canicules fatigué, une petite forme.

Merci pour votre message d’amour, moi je vous aime très fort et je suis heureux avec vous, même si Léa occupe beaucoup de place, je sais qu’elle est là et vous remplit le cœur et la maison de joie, et je suis heureux avec vous. Me suis toujours considéré comme ton bébé, ton garçon et je suis désolé si j’ai un peu de mal à gérer cette petite sœur qui compte beaucoup pour vous.

De tempérament un peu possessif et exclusif je dois lui laisser sa place et c’est parfois un peu plus difficile à accepter, mais je suis content pour vous et me sens un membre de la famille. Vous êtes ma maman et mon papa et je suis le grand frère à présent, et fier de l’être, il faut le dire aussi. Je suis sourd et parfois un peu perdu dans l’environnement et la routine quotidienne, mais je reste toujours aussi sensible et vous suis très reconnaissant de prendre soin de moi. Beaucoup de gratitude pour votre bienveillance, cela me fait chaud au cœur. Je vous aime.

 

Bob, ta gardienne une nouvelle fois me sollicite pour te donner des messages et te poser des questions :

Est-ce que je peux dire à Bobinou que « Je t’aime mon Bobinou, tu sais que tu es le plus beau chien du monde ! » 

Je lui disais souvent quand il était tout seul mais je ne veux pas créer de mauvais ressenti pour Rubis, est-ce que ça pourrait la blesser ou la faire douter de mon amour pour elle ?

 

J’ai pensé à toi très très fort quand tu as eu ta chute dans l’eau, il était 1h du matin et je n’arrivais pas à m’endormir… et donc j’ai lu les messages de JPhilippe qui m’avait écrit, tout de suite après qu’il ait pu te sortir de l’eau

J’essayais de t’envoyer toute ma chaleur et mon amour pour te réchauffer et t’entourer

Vous vous en êtes très bien sortis tous les deux !

Apaise-toi, tu n’iras plus au jardin de nuit, sans que tu sois en laisse, pour que nous puissions te guider.

 

Des fois, ces dernières semaines, tu t’es endormi dans mes bras et c’est tellement bon de te sentir te lâcher et de détendre profondément 

Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Est-ce que tu attends quelque chose de moi ? Des fois, tu aboies et je ne sais pas ce que tu aimerais

Je t’aime et je te câline tout tendrement

 

Te dire aussi qu’elle t’aime fort et que tu es le plus beau chien du monde. Elle ne te le dit plus, elle a peur de faire du mal à Rubis, ta compagne, qu’elle le prenne mal, que ça la blesse et la ferait douter de son amour, alors qu’elle l’aime fort aussi, que tous les deux elle vous aime d’un amour inconditionnel.

Bob, sourd et aveugle bougeait la tête, il la penchait à droite puis à gauche comme s’il faisait des efforts pour bien enregistrer ce que je lui disais, et lorsque j’avais terminé, il m’a dit :

Tu sais que je peux tout comprendre. Tu t’es branchée sur la même longueur d’onde que moi, la même fréquence, et je t’entends, je lis dans tes pensées, et même si j’ai un âge avancé où l’on commence à avoir des difficultés de compréhension, et bien non, j’ai tourné ma tête dans tous les sens pour te montrer que j’étais content d’échanger avec toi et que j’étais très attentif à tes missives.

Moi aussi je ne peux que réitérer mes réponses et lui dire que je l’aime très fort, je les aime d’un amour pur, profond et éternel. Toute ma reconnaissance, toute ma gratitude pour leur grande bienveillance, et merci, merci à mon papa d’avoir assuré comme un chef et de m’avoir sorti de ce bassin si froid, glacé. Le choc a été important et j’ai encore du mal à me défaire de ce traumatisme. J’ai eu peur, très peur de me retrouver seul face à moi-même, tournant en rond dans cette eau si froide, alors que certes je n’aime pas la canicule, mais j’ai besoin de me retrouver dans un environnement sec et confortable. Le soleil qui me caresse me fait beaucoup de bien, à toute ma charpente, et ce bain improvisé m’a plutôt très déstabilisé et perturbé, je n’aime pas l’eau.

Mais rassure-toi, papa a su faire et m’a aidé à en sortir et me réconforter. Il m’a frotté et j’ai aimé cette douce chaleur qui m’a enveloppé. Tes pensées d’amour et de lumière sont aussi venues à moi pour réchauffer mon petit corps et mon cœur. Maintenant reste encore des mémoires et j’ai besoin d’aide.

Je te remercie d’être à nouveau là pour me permettre d’évacuer ce stress et d’aller de l’avant. Sinon je me sens bien sûr prêt à continuer encore à vous accompagner, et je n’attends rien de spécial ou de particulier de toi, tu es là, je ressens ton amour très fort et c’est si bon de m’endormir dans tes bras. Le paradis sur terre est de vivre avec vous, et lorsque j’aboie c’est parfois pour évacuer des tensions que je ressens à l’intérieur de moi, vivant un peu dans mon monde, mais aussi pour vous dire tout simplement  « Je suis là, Bob le petit vadrouilleur n’est plus mais ton petit Bobinou est toujours là et heureux de l’être. »

N’aie aucune hésitation ni scrupule à me dire que je suis le plus beau, et de toute évidence tu le  penses et cela suffit. Rubis tout comme moi lit dans tes pensées, et puis dis-lui aussi, nous ne sommes pas jaloux l’un de l’autre, et puis je suis le plus beau chien et elle la plus belle chienne. Tu vois tous les deux nous trouvons notre compte et nous sommes heureux.

De me sécuriser pour que je ne tombe plus dans le bassin, oui, je n’ai hélas avec mon handicap plus toutes les capacités cognitives, mais je suis encore très heureux d’être à vos côtés. Je vous aime, ton Bobinou toujours et encore.

Tes gardiens Lizzie me chargent de te dire qu’ils t’aiment très fort et aimeraient te poser quelques questions :

Questions :
-Est ce qu’elle est heureuse ?
– Comment elle se sent parmi les chats?
– Est ce qu’elle a peur d’aller chez le vétérinaire ou bien juste le fait d’être dehors ? ( je précise que quand elle était petite on l’emmenait seule chez veto dans un sac pour chat et elle ne faisait rien )
– Est-ce qu’elle a peur de smoky ?
– pourquoi elle ne veux pas partager la litière avec smoky ? Car pourtant il ne l’a jamais attaqué .
– Comment faire pour éviter ce comportement?

Lizzie, pendant que je lui lisais le contenu, m’a regardée craintivement, prête à prendre la poudre d’escampette. Lorsque j’avais terminé de lire le contenu, je me suis assise parterre et j’ai attendu quelques instants avant de lui demander si elle acceptait de me répondre. Lizzie toujours sur la défensive me semblait hésiter à prendre la fuite ou à rester ? Au bout de quelques secondes, j’ai répété la question et elle m’a aussitôt répondu ;

Je suis de tempérament très peureuse, j’ai peur de tout et de tous. Bien sûr que je me suis depuis le temps adaptée à mes humains et à mes compagnons, mais il reste que je n’ai pas été socialisée, pas sevrée et j’en garde bien sûr des séquelles. Tu peux l’observer, au moindre petit stimuli, j’ai ce besoin de fuir et de me retrancher dans un endroit où je me sens en sécurité. C’est ma maman, elle m’a élevée comme son bébé et je lui suis extrêmement attachée. A lui mon papa aussi et je me considère bien entendu comme leur fille, leur sœur et leur petite dernière.

Je suis heureuse, je ne manque de rien, on me câline, on me respecte et on me soigne. Me suis aussi habituée à mes compagnons, et Pixie et bien plus qu’un compagnon pour moi, elle m’a prise sous ses ailes, elle m’a chaperonnée et m’a tout appris. Avec Smoky c’est un peu plus compliqué, c’est le maître du lieu et moi, qui pour me rassurer et avoir du courage, ai besoin de m’affirmer et de lui montrer que je n’ai pas peur , et bien c’est un peu plus difficile la relation.

Je suis tombée du ciel, je suis arrivée chez eux parce que ma maman voulait s’y installer, mais on l’a chassée, et moi je tiens à lui montrer et lui prouver qu’il n’arrivera pas à se débarrasser de moi. Depuis le temps il l’a compris et il m’accepte. Pour tous les deux la tolérance est le maître-mot, mais il s’octroie des endroits dans la maison que je convoite aussi, et parfois ça dégénère un peu et me met dans une situation de soumission, et là je fais caca. J’en suis désolée, c’est indigne de moi et j’en ai honte mais j’exprime à ce moment-là un fort sentiment de contrariété et de frustration. Smoky me fait à la fois peur, il est dominant, et à la fois ,étant d’un caractère dans le fond assez exclusif, j’ai moi aussi besoin de m’imposer et de lui montrer que tout ne lui est pas dû.  Je n’aime pas ses odeurs dans la litière, cela m’agresse et j’aimerais seulement la partager avec Pixie.

Mais ne vous inquiétez pas, comme dans toute fratrie on gère, on se chamaille mais rien de grave hormis les malpropretés que parfois ça génère, et j’en suis très confuse, mea culpa. J’ai besoin pour me sentir bien, rassurée et sécurisée d’être avec vous, d’être entourée que ce soit dehors ou à l’intérieur. Ces peurs, ces angoisses viennent de ma plus petite enfance depuis ma naissance où ma maman n’a pas pu me donner ce sentiment de sécurité dont on a besoin pour grandir et se forger, se construire. Dès que vous me mettez en cage pour m’emmener en voiture, j’ai peur. J’ai aussi très peur du vétérinaire, il circule beaucoup de mauvaises énergies là-bas et j’ai du mal à les transmuter. Et puis qui aime aller chez le vétérinaire ? Ni Pixie, ni Smoky le téméraire, tous les 3 nous préférons l’éviter. Et la cage et la voiture aussi. J’ai un tel stress que je n’arrive pas à maîtriser mes pulsions et que je suis malpropre, pardon pour tous les désagréments alors que vous m’avez recueillie et adoptée et soignée, bichonnée comme une petite princesse.

Le soin qu’on vient de me faire m’a fait beaucoup de bien, je me sens à présent clean. Je ne porte plus d’énergies qui ne m’appartiennent pas et c’est du grand bonheur. Il en circule pas mal ici tout comme partout, et lorsqu’on est un peu plus fragile c’est difficile de s’en défaire lorsque ça puise votre énergie. Merci pour votre message d’amour et votre grande bienveillance.

Moi aussi je vous aime tous les 4 très fort. Vous êtes ma famille et je me sens bien, juste un peu de mal à trouver ma place avec Smoky qui occupe déjà bien le territoire, mais je gère et je vais essayer avec votre aide de faire des efforts pour éviter les nuisances que mon comportement génère. Pardon, mais les peurs et les angoisses ne sont pas toujours contrôlables… Je vous aime.

 

Ta gardienne me charge de te dire qu’elle t’aime très fort et que tu ne dois pas lécher à la cicatrice ni toucher à ton body, sinon elle sera obligée de te mettre le collerette. Tu ne dois pas non plu sauter, ce n’es pas bon et empêche la bonne cicatrisation. C’est pour ton plus grand bien, tu peux comprendre ?

Oui j’ai compris, je sais bien, mais ça me gratte, ça me démange et ça me dérange. Difficile d’être zen, je ne suis pas très patient et elle le sait, j’ai du mal à me contrôler, mais je vais essayer de faire des efforts.

As- tu idée de ce qui s’est passé ? T’es-tu fait mal ?

Je ne sais pas, je n’ai pas souvenir.

Ok, ne t’inquiète pas c’est une histoire de quelques jours encore et tu pourras de nouveau faire ce qu’il te plait. Petite moue de frustration.

Ta gardienne me charge de de transmettre des messages et de te poser quelques questions chaton :

Dans la communication j’aimerais lui demander :

Si il est Heureux ? et comment je peut améliorer sont quotidien ? et si sont alimentation lui convient ? si c’est problème urinaire ça va ?

et pourquoi il m’attaque de temps en temps ? et lui dire qu’il me fait peur quand il est ainsi.

Si on lui à fait du mal, si oui, quand et si il peut décrire la personne.

Et pourquoi il est si craintif au moindre bruit ?

Si il ce rappelle quand il est tombé petit de la mezzanine ?

et j’ai oublier de vous dire que la ou nous habitons actuellement il est tombé 2 fois du premier étage 3 à 4m. la dernière fois c’était en mai.

La crise d’épilepsie c’est passé le dimanche 13 août, si il se rappelle de quelque chose ?

Et pourquoi il ne veut pas que je le brosse et regarde si il à pas de puce quand il se gratte.

c’est beaucoup de questions, peut être aura t il envie de répondre au plus essentielle pour lui et envie de me dire certaines choses ?

C’est un gentille chat je les appelé Bouba parce qu’il ressembler à un petit Bouddha bébé, mais je l’appelle toujours chaton car c’est mon chaton d’amour  et je l’aime de tous mon coeur 

 

Chaton, pendant que je lisais les missives me regardait d’abord intensément, puis craintivement, et pour finir s’est levé et m’a tourné le dos pour partir quelques pas plus loin, et se raviser et revenir vers moi pour me dire :

Après tout si elle t’envoies à moi c’est pour mon bien et je le sais, alors autant te répondre et surtout lui dire merci pour sa grande bienveillance et lui dire que moi aussi je l’aime beaucoup. Je l’aime très fort et je me considère comme son bébé, son petit bébé d’amour. Chaton d’amour comme elle me le rappelle tous les jours et cela me va droit au cœur. Si je suis heureux ? Mais quelle question ! Bien sûr que je suis bien avec elle, elle est ma maman, il est mon papa, ils sont ma famille et je me sens aimé, choyé et respecté comme un  membre à part égale de la famille. C’est si bon d’être aussi bien entouré et je ne manque de rien. Je ne ressens plus trop de brûlures à la vessie, c’est tant mieux car c’est douloureux et désagréable. Les croquettes je n’ai pas trop le choix, je préférais celles d’avant, mais n’ayant pas d‘alternative je suis bien obligé de les manger.

De nature plutôt très craintive, n’ayant pas été socialisé, sevré correctement, j’ai peur de tout par moments et par d’autres je me sens plutôt très actif et prêt à faire des bêtises qui parfois me coûtent cher. Oui je manque parfois d’équilibre et je tombe. Impossible de me rattraper correctement et cela bien sûr laisse des traces. Des pincements dans le bas de la colonne et aussi peut-être une crise qui m’a bien fait baver et m’a complètement assommé. J’ai ressenti une forte oppression dans la tête, j’ai eu des nausées et après je ne me souviens pas, j’étais dans mon corps astral et  j’ai mis un peu de temps à récupérer. Si c’est du aux chutes ou pas, je ne saurais le dire.

Par contre les peurs, la peur de tout, c’est un manque que j’ai depuis ma naissance et ma génitrice n’a pas su ou eu le temps de me rassurer et me donner confiance e moi. Je ne peux pas dire qu’on m’a fait du mal, ou alors j’étais trop petit, trop bébé, et je n’ai pas gardé de mémoire, mais en tous les cas je ne me souviens pas avoir subi de maltraitance, ne t’inquiète pas. Un peu sauvage malgré tout, je n’aime pas lorsqu’on me touche et je déteste me faire brosser ou lorsqu’on cherche pourquoi je me gratte. Je suis très sensible à certains stimuli et je peux parfois réagir violemment.

Mea culpa je suis désolé si je te fais peur lorsque je t’attaque, mais je porte à ce moment-là des énergies qui ne m’appartiennent pas et je ne suis plus moi-même. De tendre et adorable petit chaton, je me transforme en diablotin et je mords. Ce n’est pas contre toi, ne le prend pas pour de l’ingratitude, c‘est plus un mal-être par rapport à mon état d’être et j’ai besoin d’aide pour me débarrasser de ces pulsions indépendantes de ma volonté. Je ne me sens pas toujours en sécurité et cela n’a rien à voir avec toi, cela vient de mon début de vie et j’ai un peu de mal à canaliser ce stress et ces angoisses.

Pardon de te donner tellement de soucis et merci d’être si généreuse avec moi, je sais que tu m’aimes et je te suis si reconnaissant pour les bons soins. Cela me fait du bien et me rend beaucoup plus léger. J’aimerais bien retrouver l’insouciance que je devrais connaître au quotidien et ne pas être agressif au moindre petit déclenchement qui réveille en moi des mémoires de ma plus petite enfance. D’être tombé plusieurs fois n’a pas arrangé la situation et je me sens parfois être un peu kamikaze, pardon j’ai besoin d’aide et je vais faire des efforts pour améliorer mes comportements.

Ton chaton d’amour t’aime et tu le lui rends bien.

Caramel, tes gardiennes me chargent de te dire qu’elles t’aiment très fort, tu es leur chat à présent, elles t’on adopté et sont contentes de l’avoir fait, même si depuis bien longtemps tu l’as été dans leur cœur. Le problème c’est que lorsque les chambres sont ouvertes tu fais pipi sur le lit, sur la couette, c’est inadmissible pour elles, cela les incommode beaucoup et elles sont obligées de te bloquer l’accès. Avant tu vivais dans le garage ou les dépendances de tes anciens maîtres (voisins) et petit à petit tu as réussi à t’installer chez elles. Le seul hic ce sont les urines sur le lit. Pourquoi ? Peux-tu leur expliquer ?

Caramel assis me regardait et prenait un air confus. Il baissa la tête quelques instants avant de la relever et me dire :

Je si désolé, si désolé, j’ai mis tant de temps à être accepté et adopté par elles que je suis bien navré de leur créer autant de désagréments. Je commençais à désespérer, je n’avais rien à voir avec mes précédents gardiens, ce n’était qu’un passage pour me permettre d’arriver à elles, et je suis si content, si heureux d’avoir enfin trouvé ma place dans leur maison. Je me serais contenté des dépendances, mais d’être admis comme un des leurs, dans leur foyer et dans leur cœur, me remplit de bonheur.

J’étais déjà avec elle, je suis relié à C……. et ma mission auprès d’elle et de toutes les deux consiste à nettoyer énergétiquement le lieu et les personnes. Et lorsque je fais pipi sur le lit c’est pour leur montrer que dans la chambre il circule beaucoup trop d’énergies qui ne leur appartiennent pas. Mea culpa,  ne le prenez pas pour de l’ingratitude, je n’arrive pas à contrôler mes pulsions, j’exprime par là les fortes tensions que je ressens, et cela me permet de me soulager. Ce serait utile de faire venir quelqu’un qui se charge de faire un grand nettoyage. Elles ont mis tellement longtemps à m’ouvrir la porte de leur maison, et moi de par mon comportement insalubre je détruis, j’entache le bien-être qu’elles devraient ressentir après le travail que j’ai fait, mais je n’y peux rien c’est plus fort que moi. Cela me perturbe, dans une autre vie elle était ma compagne, et peut-être qu’à ces énergies qui ne sont pas les leurs, se rajoute une petite pointe de jalousie. Pardon, j’ai besoin de votre aide pour devenir votre compagnon propre dans tous les sens du terme.

Merci pour votre message d’amour. Moi aussi je vous aime très fort et vous le savez. Je n’avais rien à voir avec les voisins, ma place est ici avec vous et à vos côtés. Depuis le soin je me sens bien plus léger et débarrassé de certaines énergies, et surtout des âmes errantes, et physiquement je respire un peu mieux. Depuis bien longtemps que j’ai des difficultés, surtout respiratoires, et je vous remercie pour les soins que vous m’apportez, même si je n’aime pas les traitements, mais cela me permet de me sentir mieux, et je vous en suis reconnaissant aussi. L’humidité joue un grand rôle et mon immunité fragile certainement aussi.

Je vous aime et je suis si heureux de vivre avec vous, beaucoup  de gratitude, je vais essayer de maîtriser mes pipis, je me sens si confus et rempli d’embarras. D’avoir trouvé ma place avec vous est un immense bonheur, reste à ce que je retrouve ma place dans ta conscience, et que tu l’acceptes.

 

Tes gardiens me demandent de te donner des messages et de te poser quelques questions Thais :

« Coucou Thaïs,

Nous sommes très heureux de t’avoir retrouvé et de vivre à nouveau avec toi. Nous t’aimons tellement.Tu es partie vers l’arc en ciel il y a un an aujourd’hui et tu es à nouveau dans notre foyer depuis le 4 novembre. Tu es notre rayon de soleil, notre joie de vivre.

Nous avons deux questions à te poser :

– Pourquoi jappes-tu autant lorsque nous partons ? Nous voulions que tu saches que nous ne t’abandonnons pas. Nous partons travailler pour pouvoir te nourrir, te donner plein de jouets, t’emmener en promenade ect.. Nous revenons systématiquement à la maison pour te retrouver. Quand nous te laissons à la maison, c’est que nous allons dans un lieu qui ne t’ai pas autorisé ou dangereux pour toi. Nous voulons le meilleur. Nous te laissons tes jouets, une assiette de léchage, de la musique… Peut-être as-tu peur de la musique ?? Tu ne dois pas être triste quand nous partons, nous t’aimons, te protégeons et ne t’abandonnerons jamais.

Si tu jappes aussi fort, nous risquons d’avoir des soucis avec les voisins, même si tous sont contents de te voir quand ils te croisent.

Nous faisons le maximum pour être à tes côtés, mais il y a des moments où nous devons travailler. Sache bien que tu es en sécurité, que tu ne dois pas être triste et que nous rentrons le plus vite possible que ce soit ton papa et ta maman.

 

– dernière petite question : nous t’avons inscrit à l’éducation canine. Tu as l’air d’aimé et moi aussi (ta maman) je prends vraiment du plaisir à m’amuser avec toi. Tu es une petite louloute exemplaire et tu ne jappes pas du tout. Tu t’entends avec tous les autres chiens petits et grands.. mais pourquoi lorsque nous nous promenons dans la rue, tu jappes au moindre chien croisé ?

Lorsque tu es à la maison, tu adores faire l’espion mais tu jappes au moindre passage de personnes ou chiens ? Parfois à un bruit mais là c’est normal tu découvres peut-être ce bruit.

 

Voilà nous ne t’embêtons pas plus avec nos question. Nous remercions beaucoup Christiane de pouvoir communiquer avec toi.

Sache Thaïs, que nous t’aimons plus que tout. Nous avons tellement de choses à vivre ensemble. »

 

Thais très excitée à mon arrivée, s’est assise tranquillement et me regardait attentivement, la curiosité se lisait dans ses yeux  et je pouvais comprendre qu’elle ne voulait rien rater de ces missives. Lorsque j’avais terminé la lecture, elle s’est mise debout comme si elle avait besoin de se donner plus d’assurance, et m’a dit :

Mes gardiens ? N’importe quoi, ce ne sont pas mes gardiens, c’est ma maman et mon papa et je suis leur petit bébé, leur petite fille, leur petite princesse et si fière de l’être. Dis-leur que moi aussi je suis si contente de les avoir retrouvés, et cette petite séparation a bien évidemment été difficile pour eux, même courte et pour moi aussi.

Depuis que je suis revenue, je me sens encore plus compter pour eux, et surtout pour elle, ma maman pour qui je suis tout. Je compte plus que la prunelle de ses yeux et nous sommes devenues très dépendantes l’une de l’autre. Elle me gâte beaucoup et je suis son unique centre d’intérêt. Pardon papa, tu comptes beaucoup pour elle et pour moi aussi, mais toutes les 2 nous sommes très liées, et lorsqu’elle ou vous me laissez seule je me sens complètement anéantie. Je me sens perdue sans vous, j’ai des peurs et du stress, et le syndrome de la séparation que je vis est effroyable. Cela me fait réagir fortement, j’aboie, je jappe et c’est si angoissant que j’ai du mal à gérer les émotions et la respiration. La musique ne me fait pas peur, mais je l’assimile désormais à votre absence et préfère m’en passer.

Ma maman, tu as tellement, terriblement espéré me retrouver, que dès que nos yeux se sont croisés, tu as eu un grand coup de cœur, et depuis tu ne peux t’empêcher de vivre pour moi et à travers moi. Tu dépends de moi et l’inverse aussi, et lorsque je suis seule je me sens triste et j’ai peur. Je m’ennuie et je jappe, cela me permet de me libérer des tensions que je ressens à l’intérieur de moi. Idem lorsque je croise un congénère dans la rue, je ressens des peurs, je suis l’unique, la privilégiée dans ton cœur et pas question qu’ils s’approchent. Je me sens obligée de protéger ma place et je leur fais comprendre qu’ils ne doivent pas rentrer dans notre zone de confort.

Toi et moi, moi et toi, en tant que chien je signale et me manifeste lorsqu’il y a du passage, c‘est un peu mon rôle quand même, et en même temps je leur fais comprendre qu’ils doivent passer leur chemin. Ce n’est pas la même chose lorsque nous allons à l’éducation canine. Là-bas je suis libre, pas attachée et je sais que chaque congénère est accompagné par son papa ou sa maman et que c’est un peu comme si tu m’emmenais  au parc de jeux. C’est un moment que j’aime bien et qui nous divertit toutes les deux. Là-bas je découvre de nouvelles choses et les activités me font oublier que je me dois de te protéger et de t’écarter des autres pour ne te garder que pour moi.

Pardon, pardon pour ce comportement si exclusif et bien ingrat de la petite reine que vous chérissez, ce n’est pas très digne de moi et j’en suis désolée. Je me sens bien confuse et suis navrée des désagréments que cela peut engendrer avec les voisins. Ils m’aiment tous et ils ont bien compris que j’étais votre enfant, et comme tout enfant j’aimerais pouvoir vous accompagner partout.

Merci, merci pour votre merveilleux message d’amour, moi je vous aime très fort et je vais essayer de faire des efforts pour contenir mes pulsions, mais pas simple. Le syndrome de séparation est si fort que le comportement devient compulsif. Je le reconnais, j’en ai conscience, je l’avoue et j’ai besoin de votre aide pour m’en défaire et atténuer les jappements et les halètements. Votre rayon de soleil vous aime tant et je me sens à la fois tantôt très forte et tantôt très fragile, mais au fond je sais bien que vous ne m’abandonnerez jamais, seulement dans le moment présent c’est un peu difficile et compliqué à vivre. Mea culpa.

Ta gardienne me charge de te prévenir que vous partez demain en vacances et que pendant le voyage tu dois aller dans une cage quelques heures et dans la soute de l’avion. Après vous vous retrouverez tous les 3 au Portugal et vous pourrez bien vous amuser ensemble. Elle est inquiète pour toi et aimerait savoir comment tu te sens et si tu es content de venir, ou aurais-tu préféré rester chez la tata ?

Biggie le regard très inquiet me regardait et m’écoutait attentivement et m’a dit aussitôt :

Bien sûr que je veux venir. Bien sûr que je veux les accompagner, même si ce n’est pas juste d’être mis dans une cage et dans cet endroit froid, glacial et sombre. Je l’ai déjà fait, je  connais, je sais ce qui m’attend et je n’aime pas, c’est très angoissant et je suis bien content qu’elle ait cette grande bienveillance de me prévenir. Cela me rassure car je sais, même si je n’ai aucun doute, je sais qu’elle m’aime et ne m’abandonnera jamais, mais de savoir ce qui se passe lorsqu’elle me laissera seul, me rassure et me met du baume au cœur.

Mais pourquoi n’y a-t-il pas de place pour moi  à leurs côtés ? Ce serait beaucoup mieux pour moi d’être assis sur ses genoux ou à leurs côtés.

Je lui ai expliqué que c’était une question de taille et de coût aussi mais qu’il serait trop long pour pouvoir rester sur ses genoux. Il a fait une petite moue avant de me dire :

A choisir je préfère encore passer quelque temps seul, mais de pouvoir les retrouver à l’arrivée et profiter du bon temps que nous passerons ensemble me motive plus que de rester chez la tata, même si je l’aime beaucoup. Ils sont ma maman et mon grand frère, c’est ma famille et c’est avec eux que je veux prendre du bon temps et passer les vacances ensemble.

Dis-lui, dis-leur que je les aime et vais essayer d’être patient, rien de mieux que de pouvoir les accompagner.

Sweety assise me regardait craintivement m’avancer vers elle. Arrivée à une distance respectable et pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée, puis très doucement me suis présentée à elle et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne :

Mon message pour Sweety : je t’aime et j’aimerais que tu sois plus sereine, plus calme et moins destructrice. Tully (c’est mon autre chien un shitsu femelle de 13 ans) est une vieille dame, elle ne peut pas / plus jouer avec toi comme Joyau (notre Husky male). Les gens que je laissent venir à la maison ne te feront pas de mal. Concernant tes congénères, je sais qu’ils ne sont pas aussi codés que toi, mais essaye dans ce cas de les ignorer et de passer ton chemin , Benoît et moi on veille à ce qu’ils te laissent tranquille.

 

 

Mes questions pour Sweety :

– pourquoi as-tu peur des gens et surtout des personnes âgées ? Des vélos ? Des bacs collecteurs de bio déchets ?

– comment veux-tu que l’on t’aide ?

– comment est-ce que tu fonctionnes ?

– est ce que tu préfères la maison d’Erstein avec le jardin où celle de Baltzenheim avec le parc à chiens ?

 

Pendant que je lisais le contenu, je l’observais tout comme elle du coin de l’œil et je pouvais constater qu’elle semblait avoir moins peur, j’ai ressenti un apaisement, une certaine sérénité la gagner, et son regard peureux s’est transformé en un joli regard doux, tendre et curieux. Lorsque j’avais terminé, elle semblait hésiter quelques secondes, puis s’est levée comme pour s’affirmer, se donner du courage en étant sur ses 4 pattes, et tout en continuant à me scruter m’a dit :

Ils t’ont envoyé à moi donc je sais et je le vois, je le ressens très fort que je peux te faire confiance et que je n’ai rien à craindre. Cela me remplie de joie ce que tu viens de me lire et je suis très contente d’avoir  de l’aide car toute seule, même si j’ai une grande confiance en eux, en toute la famille, toute seule j’ai beaucoup de mal à évacuer certaines mémoires et ces peurs et ces angoisses sont omniprésentes.

Je l’ai rassurée, elle a tout de suite enchaîné en me disant :

Je me sens déjà mieux, déjà plus légère et je sens que tu m’as enlevé toutes les énergies qui ne m’appartenaient pas. Merci, merci à toi, à ma maman, à mon papa , à toute la fratrie. Merci, aussi pour son message d’amour, moi aussi je l’aime très fort et je les aime tous. C’est vrai que je suis un peu brutale avec la mamie mais ce n’est que pour jouer, ce n’est pas pour lui faire du mal. Je suis désolée mais de tempérament assez actif, j’ai besoin de bouger, de me dépenser, de jouer et j’ai un peu de mal à comprendre que ce ne soit plus de son âge et qu’elle n’en a plus envie.

Sinon ils m’ont tous les 2 bien acceptée, et je ne peux qu’en être contente. Pas toujours simple avec les congénères, lorsque j’étais petite ma maman ne m’a pas beaucoup socialisée, elle-même très peureuse m’a transmis ses peurs. Depuis toute petite, je me sentais non pas rejetée, elle m’a nourrie comme il se doit, mais elle était trop craintive et solitaire pour me mettre en confiance et m’apporter cette sérénité, cette sécurité dont tout bébé a besoin. Cela laisse des traces, les autres congénères peuvent m’exciter et me stresser, je me sens agressée et je réagis mal, et les humains n’en parlons pas. Surtout les personnes âgées parce qu’elles ont tendance à parler fort et ces cris me font peur. Elles portent aussi souvent des énergies négatives et cela m’exaspère aussi et me fait fuir. Mea culpa je vais essayer de faire des efforts pour maîtriser mes pulsions, mais c’est un reflexe devenu automatique.

Je me sens bien avec vous et je suis heureuse, une grande famille, des compagnons, accès au jardin et je me sens bien, mais je suis constamment sur mes gardes, sur le qui-vive et c’est de vous et de votre aide dont j’ai besoin.

Je l’ai à nouveau rassurée et elle m’a dit :

Merci, merci à eux, à toi pour ton aide et leur grande bienveillance. Qu’ils ne le prennent pas pour de l’ingratitude de ma part, mais cette manière de fonctionner, cet état d’être, je l’ai en moi et le véhicule depuis ma naissance, et déjà bien avant. Les vélos me perturbent, ils représentent l’humain et me donne envie de fuir même si je leur cours après, et les bacs collecteurs me rappellent le bruit, un grand bruit qu’on peut entendre et qui est effroyablement effrayant. Les maisons ? J’aime les deux mais me sens un peu plus en sécurité dans celle avec le jardin plus petit et où je peux repérer tout ce qui bouge.

Je vous aime et j’ai moi aussi besoin de me sentir plus calme et en harmonie avec moi-même. J’ai besoin de connaître un peu de plénitude et désolée pour ce que je casse, cela me permet d’exprimer les tensions que je ressens.

Ta gardienne Johnny me demande de te transmettre des messages et aimerait te poser quelques questions :

Voici ce que je veux lui dire :

  • Déjà, je t’aime très fort
  • J’adore te regarder, sentir ta présence. Tu es une des plus belles compagnes de ma vie.
  • Je veux prendre soin de toi jusqu’au bout, je sens que je veux te prioriser de plus en plus parce que mon bien-être dépend du tien. 

 

Et voici les questions que je veux lui poser : 

  • Il y a des choses que je pourrais aménager pour améliorer ton confort et ta joie ? 
  • Notre mode de vie mouvementé et sociable te convient-il ?
  • Te sens-tu prête pour le travail qu’on va faire ensemble à la rentrée, sachant que je vais tout mettre en place pour ton confort et te prioriser ? 
  • Ton arthrose est supportable ? 
  • Est-ce que je peux t’aider à surpasser ta peur d’être touchée au corps ou pas ? Si oui, comment ? 

 

Pendant que je lui lisais le contenu, Johnny assise à quelques pas de moi me regardait d’abord curieusement, puis intensément et tournait tantôt la tête à droite puis à gauche. C’était amusant à observer, elle était très attentive et lisais presque sur mes lèvres. Lorsque j’avais terminé de lui lire le contenu des missives, elle s’est levée, à tourné plusieurs fois sur elle, puis est venue à mes côtés et a commencé à tourner autour de moi en poussant des petits jappements avant de me dire :

Je suis contente que tu sois là et surtout très contente de pouvoir lui répondre. Dis-lui merci pour sa grande bienveillance et merci pour son message d’amour, et bien sûr que moi aussi je l’aime très fort. Nous sommes très proches, très fusionnelles, très complices. Lorsque une ne va pas, ça ne va pas pour l’autre. Je suis reliée à son âme et chargée de l’ouvrir à l’amour inconditionnel. Elle a su se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source, et c’est à travers moi et la tendresse dont elle me chérit, remplie de force et de courage. Cela lui a permis de panser toutes les blessures du passé, surtout celles de son enfance, et toutes les deux aujourd’hui nous vivons l’une pour l’autre.

Elle a besoin de moi et de ma présence, son cœur et son âme sont remplis de plénitude et elle trouve la confiance dont elle a besoin, pour avancer sur son chemin. Je me sens aimée, chérie, respectée comme la prunelle de ses yeux et c‘est tout simplement merveilleux d’être à ses côtés et de vivre avec elle. Je sais qu’elle a elle aussi besoin de moi pour avancer sur son chemin et je souhaite tant pouvoir l’accompagner le plus longtemps possible.

Beaucoup de bobos dus à l’âge mais ça reste supportable. Je sais gérer, et lorsqu’il y a des moments un peu plus difficiles, je me réfugie un peu dans mon corps astral et cela me permet de gérer et me ressourcer. Elle m’emmène partout et j’en suis si heureuse. Et surtout très fière, elle me dit et on me le dit souvent que je suis belle, affectueuse, intelligente et généreuse. On me donne des qualités que bien des humains pourraient m’envier, mais pour la plupart du temps l’on ne se pose pas de questions, un animal reste un animal pour certains et j’ai encore des mémoires qui resurgissent lorsque l’on veut me toucher ou me caresser. Je préfère pas, après tout c’est mon droit. On ne me touche pas parce que l’on en a envie même si c’est pour me montrer de l’attention et m’apporter de la tendresse.  On me doit le respect, je n’aime pas, cela fait ressurgir des peurs, et seule je n’arrive pas, même avec tout l’amour que tu m’apportes, malgré les attentions et le grand respect que tu as à mon égard, encore une fois je te remercie pour cette vigilante bienveillance, mais je n’arrive pas à contrôler ces stimuli. Je suis désolée, je sais que ce n’est pas pour me faire du mal, mais je reste constamment sur mes gardes, on ne touche pas…

Sinon dis-moi de quel travail elle parle ? Je commence à prendre de l’âge et me sens malgré les douleurs dans tout mon corps et les articulations assez en forme pour la suivre dans ses activités. J’aime rencontrer du monde et je sais qu’elle en a beaucoup besoin. Elle a un grand cercle d’amis et de relationnel et c’est nécessaire quant à son évolution professionnelle, et en tant que compagne privilégiée il est normal d’être avec elle, à ses côtés. J’aime bien, elle a ce besoin de se sentir entourée et moi aussi, mais du repos de tant à autre j’aime aussi, cela me fait du bien.

Je lui ai expliqué que ce travail consistait à l’accompagner sur scène et de rester à ses côtés, que seule sa présence serait nécessaire, et elle m’a répondu :

Mai s je l’accompagne déjà.

Je lui ai précisé qu’elles seront seules toutes les deux pour parler de leur histoire et de leur relation à toutes les deux sans oublier de parler de l’amour, et elle m’a dit :

C’est un grand bonheur pour moi et je me sens toujours si unique à ses yeux lorsque je peux lui apporter mon soutien et la confiance. C’est ce dont  elle a besoin pour lui donner cette grande force intérieure qui l’habite. Ma maman, ma moitié est une comédienne et je le suis devenue aussi. Je saurai prendre les poses et les airs qui s’inspireront de ses textes. Qu’elle n’en doute pas. Je suis reliée à son âme, j’entends et je ressens ce qu’elle dit, ce qu’elle pense et je vis émotionnellement ce qu’elle vit. Rien de bien difficile pour moi de l’assister, et puis j’ai l’habitude de me faire filmer, il faudra peut-être un peu plus de patience, et la seule difficulté pourrait provenir de mes problèmes de mobilité. Mais à partir du moment où je peux lui venir en aide, tout le reste devrait aller. Je me réjouie malgré mon âge, nous continuons à aller de l’avant ensemble.

Merci, merci, beaucoup de gratitude. Je l’aime et merci à toi et pour le bon soin, cela m’a fait du bien.

 

Ta gardienne me charge de te dire qu’elle t’aime beaucoup et qu’elle s’excuse pour tous ces changements de territoire, mais qu’elle n’a pas pu faire autrement. Qu’aimerais-tu pour ton bien-être ? Voudrais-tu sortir un peu chaque jour dans le jardin ? Il y a une famille de 3 chats qui viennent s’y promener et manger mais tu ne dois pas les craindre. Ta gardienne fait son possible pour que tu te sentes bien et que tu arrêtes de te cacher sous le litt.

Ezio, planqué sous le lit pendant que je lui parlais, ne bougeait pas d’un centimètre, je me suis assise silencieusement sur le lit avant de m’adresser à nouveau à lui. La curiosité n’avait pas l’air de l’emporter sur la peur et au bout d’un certain temps, je me suis représentée à lui et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à lui, que c’était pour son plus grand bien. Toujours coincé sous le lit, il s’est tout de même décidé à me répondre :

Je sais qui tu es, je te connais, ce n’est pas la première fois que tu viens me voir, et tes soins me font toujours du bien. Je suis désolé, mais je suis très perturbé, on ne peut pas dire que je mène une vie tranquille avec elle. Les derniers mois ont été extrêmement désagréables et stressants pour moi. Tu sais bien, j’ai vécu une vie difficile avant d’arriver chez elle et j’avais enfin trouvé un havre de paix, que voilà, nous sommes repartis tous les deux à voyager et changer de lieu de vie sans arrêt.

Moi qui ai un grand besoin de stabilité me retrouve dans un chao qui me stresse et m’angoisse énormément. J’ai peur et je me cache. J’aimerais à chaque séjour retrouver un peu de paix et de sérénité, et je reste caché pour qu’on ne reparte pas et que je puisse m’imprégner du lieu et marquer le territoire, mais on ne reste jamais très longtemps et cela m’épuise et me crée beaucoup de vague à l’âme.

Dis-lui que moi aussi je l’aime et j’ai un réel besoin de la retrouver dans un foyer chaleureux, stable et équilibré. Je ne veux pas être séparé d’elle, je veux l’accompagner et vivre avec elle, mais il est impératif de trouver un chez nous. C’est de cela dont j’ai le plus besoin et que je souhaite profondément.

J’aimerais bien sortir me promener dans le jardin, mais j’ai d’abord besoin de m’adapter au lieu et d’y marquer mes empreintes, et de le partager avec des congénères ne m’inspire pas. Cela me rappelle ma vie d’avant où il fallait se battre pour survivre, alors qu’avec ma maman j’avais trouvé un équilibre et une paix intérieure. De ne plus pouvoir sortir m’a beaucoup manqué, mais d’être confronté à d’autres chats m’angoisse aussi. J’ai besoin d’aide pour me sentir à nouveau en confiance.

Ta gardienne Tigri me demande de te dire qu’elle t’aime très fort, elle a des messages pour toi et aimerait te poser quelques questions :

Je dois partir en vacance dans quelques jours et j’ai trouvé quelqu’un pour s’occuper de lui en mon absence, je pars 1 mois.

Nous sommes actuellement dans la maison où il devrait passer le mois en mon absence, il y a un jardin des chats etc, ça semble idéal pour lui. Il sera autonome mais Bronwen va s’occuper de lui.

Je pourrais l emmener avec moi en vacances mais ça me semble très stressant pour un chat car je vais prendre beaucoup de transports, et je devrais tout de même le laisser livré à lui même un certain temps, et je ne suis pas sûr de lui trouver un endroit avec un jardin.

Bref, J’aimerais le prévenir de mon absence, j’aimerais aussi comprendre pourquoi il miaule les matins, cela me prive de sommeil et m epuise. et enfin je voudrais qu’il arrete de vouloir me teter l’oreille comme un chaton vorace, meme si ca le calme, j’ai l impression que ce n’est pas sain.

Tigri très curieux m’écoutait attentivement lui lire le contenu et m’a aussitôt dit :

Ca va être long et difficile pour moi de rester longtemps seul. Elle est ma maman, je l’aime et elle va me manquer. Je me considère comme son bébé et j’ai besoin d’elle. Ma maman à moi, ma génitrice ne m’a pas socialisé, je n’ai pas eu ce sentiment de sécurité que la maman doit vous donner pendant les premières semaines de la naissance, je n’ai pas été sevré correctement, et livré très vite à moi-même. Ce manque crée maintenant un fort attachement à ma gardienne qui est ma maman. Elle représente la prunelle de mes yeux et cela me rassure lorsque je peux lui téter l’oreille. Cela me donne le sentiment d’être son petit chaton et qu’elle est ma maman. Du coup plus de stress ni d’angoisse, je me sens envahi d’une grande plénitude, c’est un réel calmant pour moi.

Désolé si cela te dérange, je ne me rends pas bien compte et c’est naturel pour moi. Navré aussi de te réveiller avec mes miaulements le matin, mais j’ai besoin de câlins, j’ai besoin d’attentions et de sortir. Ton absence sera compliquée à gérer pour moi, même si je n’ai pas cette notion de temps, ne plus te voir, ne plus pouvoir se câliner, sera une épreuve difficile et la peur de l’abandon sera présente, même si on prend aujourd’hui la précaution de me prévenir, et je te remercie pour ta bienveillance. Si tu me confie à ton ami c’est que tu lui fais confiance et que je peux donc le lui faire aussi.

Merci, mais reviens vite, tu vas cruellement me manquer, je t’aime et j’ai besoin de ta présence.

Je l’ai rassuré et lui ai dit que ce n’était que pour un laps de temps et qu’elle reviendrait le chercher dès son retour.

Tes gardiens me chargent de te dire qu’ils t’aiment très fort.  Ils me donnent des messages pour toi Pepito et voudraient que tu répondes à leurs questions :

Notre souhait vous l aurez compris et de leur expliquer que nous ne souhaitons que leur bien être et qu ils n aient aucune crainte quant à l arrivée d un nouvel animal de compagnie. Snow n est pas là pour les remplacer mais simplement pour vivre en harmonie avec nous , avec eux et agrandir la famille. Nous souhaitons qu ils adoptent et le considèrent comme un petit frère. Notre amour pour eux ne changera jamais , mais nous avons la place pour continuer à aimer d autres animaux.

Pouvez-vous leur demander ce qu ils ressentent pour nous, quelle vie souhaitent ils que nous offrions qu attendent ils de plus de notre part ?

Le regard méfiant, très craintif, Pepito me scrutait du coin de l’œil, prêt à déguerpir. Lorsque j’avais terminé de lire le contenu des missives, je me suis assise dans l’herbe à une distance respectable de lui pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, et je l’ai rassuré, je lui ai expliqué qu’ils m’envoyaient à lui pour son plus grand bien.

Je le sais bien, je l’ai bien compris. Si je reste sur mes gardes, ce n’est pas à cause de toi, je suis tout simplement craintif, très réservé, et les peurs que j’ai en moi depuis ma naissance sont toujours là. Elles existent et sont hélas bien ancrées dans mes mémoires. Je n’ai jamais ressenti cette sécurité, ce bien-être que la maman doit nous donner, et depuis tout bébé, cela me manque. Mais je pense qu’elle a elle-même manqué de ça, et ce que l’on ne connait pas, on ne peux pas te le donner.

J’ai eu de la chance, beaucoup de chance, ma famille a réussi petit à petit à m’apprivoiser, et même si j’ai mis plus de temps que ma compagne Rebelle, j’avais enfin trouvé ma place dans le foyer. Et voilà qu’arrive cette petite chose, ou plutôt cette petite tornade. Je sais qu’elle n’est pas là pour me remplacer, mais toute petite elle prend déjà beaucoup de place. Elle est très agitée, voudrais sauter sur moi, et moi j’en ai très peur. Je ne veux pas qu’elle m’approche et préfère éviter le contact. Je sais qu’ils m’aiment, je n’ai aucune peur à ce sujet,  c’est juste que c’est compliqué, sa présence pour moi. Va me falloir de l’aide et du temps pour m’adapter et m’habituer.

Dis-lui que moi aussi je les aime très fort et que ma gardienne compte plus que la prunelle de mes yeux même si je suis de tempérament calme et timide. J’aurais bien sûr aimé resté seul avec Rebelle, mais vous avez fait le choix d’adopter ce nouveau compagnon et il a sa place ici, à moi de faire des efforts pour continuer à retrouver la mienne. Laisse-moi le temps, il a besoin de grandir et d’être éduqué, et pour l’instant, comprenez-bien que c’est perturbant pour moi, mais avec un peu d’aide, je vais essayer de maîtriser mes pulsions de fuite et vous montrer que je vous aime et que je suis heureux avec vous.

Aimé, choyé, respecté comme votre garçon, votre frère, je ne manque de rien, à moi d’apprendre à vivre avec ce petit canaillou. Il a du caractère et va vous mener par le bout du nez. (Petite moue)

 

Rebelle, tout comme à Pepito, tes gardiens me demandent de te transmettre des messages et de te poser quelques questions :

Notre souhait vous l aurez compris et de leur expliquer que nous ne souhaitons que leur bien être et qu ils n aient aucune crainte quant à l arrivée d un nouvel animal de compagnie. Snow n est pas là pour les remplacer mais simplement pour vivre en harmonie avec nous , avec eux et agrandir la famille. Nous souhaitons qu ils adoptent et le considèrent comme un petit frère. Notre amour pour eux ne changera jamais , mais nous avons la place pour continuer à aimer d autres animaux.

Pouvez-vous leur demander ce qu ils ressentent pour nous, quelle vie souhaitent ils que nous offrions qu attendent ils de plus de notre part ?

Rebelle, pendant que je lisais le contenu, s’amusait à essayer d’attraper une mouche avec sa patte, et lorsque je me suis tue, elle m’a dit :

Excuse-moi, je t’ai bien entendue, j’ai écouté ce qu’ils avaient à me dire, mais comme tu peux le voir et l’observer, est arrivé ce nouveau petit compagnon, même si les premiers jours ont été un peu compliqués, ne me perturbe pas plus que cela. Je le savais, je le sentais. Ils ont tous beaucoup d’amour et d’empathie envers les animaux et c’était certain qu’un chien avec sa mission bien spécifique leur manquait. Moi, sa présence ne me pose aucun problème, un peu les 2/3 premiers jours, mais je sais, j’ai compris qu’il a sa place dans leur cœur et dans leur maison, alors je vais faire avec et surtout je ne me laisserai pas faire. C’est à lui d’apprendre à être respectueux envers Pepito et moi et c’est à lui de s’adapter à nous. Sinon je ne me gênerai pas de lui montrer que je ne me laisse pas faire.

Ne vous inquiétez pas, c’est histoire de cadrer la situation, pas pour l’agresser et lui faire du mal. Et il comprendra vite. Un nouveau compagnon c’est comme avec les enfants, et on prend toujours un risque que ceux qui sont déjà là le prennent et le vivent mal. Ce n’est pas mon cas, rassurez-vous, je lui demande juste le temps que son éducation soit terminée, de veiller à rester à sa place.

Merci, merci pour votre message d’amour. Moi aussi je vous aime tous très fort et moi aussi, j’ai un peu manqué de socialisation à la naissance. Le stress et les angoisses sont partis, maintenant je me sens dans le présent dans le ici et maintenant et c‘est du pur et grand bonheur de vivre à vos côtés. Merci pour votre grande bienveillance, moi je me sens bien et en harmonie avec vous qui êtes une famille épanouie  et unie, et cette petite chipie arrivera à trouver sa place parmi nous tous, veillez juste à bien l’éduquer et la cadrer et tout ira bien. Il faut de la patience et du temps et nous trouverons tous notre place dans votre cœur et votre foyer. Je vous aime.

Tes gardiens me chargent de te dire qu’ils t’aiment très fort et aimeraient que tu répondes à leurs questions :

Questions :
-Est ce qu’elle est heureuse ?
– Comment elle se sent parmi nous ?
– Est ce qu’elle s’ennuie ?
– Lou demande est ce que quelque chose la dérange car elle fait souvent pipi sur son lit?
– Pourquoi elle fait parfois pipi sur nos lits?
-Pourquoi elle a fait pipi dernièrement sur le canapé en cuir aussi?
-Pourquoi elle fait caca sur le sol des fois?
– Comment faire pour éviter ce comportement

 

Pixie les yeux grands ouverts me regardait l’air un peu surprise et baissa la tête lorsque j’ai évoqué ses malpropretés. Lorsque j’avais terminé, l’air confus, elle m’a dit, très gênée :

Je suis désolée. J’ai honte de moi, ce n’est pas digne de moi et de la demoiselle que je désire être. De nature un peu craintive, je l’avoue, je ne me sens pas comme mes compagnons, et j’ai un peu de mal à trouver ma place dans la famille. Reliée à ma maman, Lou compte énormément pour moi aussi, et je les aime tous.

Dis-leur merci pour leur message d’amour, ils ne me le disent pas assez, mais c’est sans doute normal vu mes attitudes et mes pipis et cacas. Pardon, mea culpa, mais j’exprime par ce comportement un certain mal-être. Précieuse dans l’âme, à votre image à toutes les 2, je suis un chat nettoyeur et ce rôle ne me sied pas tant que cela, mais c’est la raison de ma présence auprès de vous. Chargée de nettoyer la maison et les humains, il y a du travail et je ne m’ennuie pas. Souvent, hélas trop souvent, je n’arrive pas à m’autonettoyer avec les énergies de la terre, et les énergies que je porte et ne m’appartiennent pas me contrarient et me perturbent beaucoup. Je vous le montre en souillant les endroits, et le lit de ma grande sœur est l’endroit où ce genre d’énergie squatte et lui pompe sa vitalité.

Je suis navrée, les autres chats ne viennent pas trop à la rescousse pour me donner un coup de patte, et cela m’agresse aussi. Il faut impérativement faire appel à un spécialiste pour vous aider à rééquilibrer et réharmoniser l’ensemble du lieu, car vous devez souvent vous sentir très fatigués. Il y a beaucoup de passage, et à moi seule, qui me sent un peu vulnérable, je n’y arrive pas. Et lorsque c’est vraiment au summum de ce qui est supportable, je ne peux plus me contrôler et je n’arrive plus à maîtriser les pipis et cacas.

Ne le prenez pas pour de l’ingratitude de ma part. Je vous aime, vous êtes ma famille et je suis heureuse avec vous, même si c’est difficile avec Smoky et Lizzie de me positionner dans votre cœur et votre maison, mais je ne voudrais surtout pas changer de maison et de gardiens. J’ai besoin de votre aide pour me sentir plus sereine, en sécurité ici et avec moi-même.

Depuis le soin de tout à l’heure je me sens déjà beaucoup plus légère, libérée de tous les parasites et en harmonie avec moi-même, avec ce que je suis et ce que je fais. J’ai du taf et besoin d’un petit coup de pouce pour me rendre la tâche plus légère. Ma mission de chat nettoyeur me donne du boulot et j’aimerais bien pouvoir profiter de vos  câlins aussi.

Je vous aime et je n’aime pas rester seule, c’est anxiogène pour moi, j’ai du stress et des angoisses et cela me fait faire des bêtises aussi. Pardon, pardon, je sais que cela crée des désagréments dans la famille et la tribu.

Ta gardienne me charge de te donner des messages :

Suite à notre appel de ce matin, je vous envoie la photo de notre chien wonka né le 13/10/2022.

Je souhaite savoir si wonka est heureux avec notre famille et trouver ensemble une solution pour qu’il arrête de mordre et détruire nos affaires. 

En ce moment on passe par une période où nous ne sommes pas très présents à la maison en raison de nos activités professionnelles mais ce n’est que temporaire. 

Mon conjoint va s’arranger pour être plus souvent à la maison.

Je voudrais également savoir comment on peut améliorer les promenades pour qu’elles soient plus agréables car wonka tire énormément et du coup je ne peux plus le promener toute seule avec notre fils de 2 ans. C’est devenu risqué.

 

Le regard curieux il s’est rapproché de moi pour me dire :

Mea culpa, je suis navré, si désolé, je ne me rends pas bien compte des désagréments que je crée et j’en suis confus. De tempérament hyperactif, j’ai besoin de me dépenser, j’ai besoin de beaucoup de plus de balades et surtout qu’on m’aide à canaliser mon trop plein d’énergies. Cela me fait du bien  de faire des bêtises, cela libère les tensions que je peux ressentir dans ma tête et dans tout mon corps. Petit je n’ai pas été socialisé correctement par ma maman, j’ai besoin de plus d’éducation et qu’on prenne du temps pour moi. Je ne suis encore qu’un bébé et j’ai besoin d’apprendre, mais  pour cela votre présence, votre implication est plus que nécessaire.

J’ai bien compris que le temps vous manquait et je vais essayer de maîtriser mes pulsions et de faire des efforts. Surtout lorsque tu me promènes je dois y veiller doublement pour protéger mon frère. Pas simple d’être grand surtout que je suis plus jeune que lui, mais j’ai compris le message.

Il prend beaucoup de leur temps, surtout à ma maman, et je me sens parfois un peu frustré. Elle peut le comprendre, il compte beaucoup pour elle, mais j’ai moi aussi besoin d’attentions et de tendresse. J’ai besoin qu’on me dise qu’on m’aime, et dis leur que moi je les aime très fort. C’est ma famille et j’y ai ma place, ne reste que la trouver, je me considère comme leur bébé, leur enfant, un membre de la famille et pour l’instant ce n’est pas encore le cas, mais je sais que tout est possible, ils doivent eux-aussi m’aider et me permettre d’y arriver.

Ta gardienne souhaite communiquer avec toi, te donner des messages et te poser quelques questions Flocon :

Bonjour ma Floki, 

 

Je t’envoie cette dame pour communiquer avec toi et t’aider, car je pense que tu en as besoin. 

Je te vois avoir tout le temps peur, une peur panique même je dirais de absolument tout, nous, les bruits, les éléments, vraiment de tout. 

Je pense donc que ce n’est pas du tout facile pour toi, tu es tout le temps sur le qui vive, prête à déguerpir, dans la peur constante. 

Ce n’est pas facile pour moi non plus du coup, car je ne comprends pas autant de peur, j’aimerai tellement que tu puisse être avec nous, sur le canapé, au dodo, car quand tu es un peu plus sereine tu viens pour demander des câlins. Malheureusement ça ne dure jamais longtemps car obligatoirement quelque chose viens te faire peur … 

J’espère que tout ceci va te faire du bien et t’aider à aller mieux, te permette de vivre plus sereinement, et même te rapprocher de nous, et ne plus être seule dans ton coin. 

Te permettre aussi d’accepter t’es compagnons, Wolfy et Ulysse, qui serais je suis sûre ravie que tu soit avec eux aussi. 

Ta maman qui t’aime. 

 Questions : 

– A tu mal quelque part ? Souffre tu de quoi que ce soit ? 

– Ne reconnais tu pas Réglisse en Ulysse ? 

– N’aime tu pas non plus Wolfy ? 

– Est-ce moi ta gardienne ? 

– Quel est ton rôle auprès de moi, de nous ? 

– Que c’est t-il passé pour que tu devienne aussi peureuse ? Je ne me souviens pas que l’étais petite ….

– Es-tu bien avec nous ? 

– Manque tu de quoi que ce soit ? 

– A tu quelque chose à me dire ? Un message que tu aimerais que j’entende ? 

 

Flocon, prête à déguerpir, me regardait curieusement et avec beaucoup de méfiance. Dès que j’avais terminé de lui lire le contenu, elle s’est grattée le flanc droit, s’est léchée frénétiquement la patte et m’a dit :

Cela me permet d’évacuer les tensions, le stress que je ressens. C’est vrai que je suis très craintive, tout me fait peur et de plus en plus avec les années qui passent. Désolée, rien à voir avec toi, avec vous, j’ai besoin de me sentir en sécurité, beaucoup plus qu’un autre congénère et j’aime être seule, j’aime vivre en solitaire et surtout j’ai besoin par-dessus tout que ce soit calme, zen et pas agité autour de moi. L’arrivée d’Ulysse qui veut jouer, courir, s’amuser, rien de plus normal certes, me perturbe beaucoup. J’ai besoin, même si c’est le retour de Réglisse et qu’il a sa place ici avec vous et avec nous, j’ai besoin de garder mes distances, je ne tiens pas à jouer avec lui. Cela me contrarie lorsqu’il s’approche et veut créer des liens avec moi et me rend un peu agressive. Désolée ce n’est pas de l’intolérance de ma part, mais il me faut un peu de temp pour m’adapter.

Merci, merci pour ton message d’amour, moi aussi je t’aime très fort. Je te considère comme ma maman et c’est bien sûr à toi que je suis reliée. De type nettoyeur ce n’est pas tellement mon rôle d’être câline et de me scotcher à toi, et c’est vrai que les moments sur le canapé sont rares, mais je n’en ressens pas le besoin, et puis il est toujours occupé et je leur laisse la place

Je n’ai pas de douleurs et ne suis pas en souffrance, j’ai juste besoin de mon espace à moi et je n’aime pas trop partager.  Mes compagnons sont là pour vous et ils ont tous les deux leur place dans votre cœur et sur le territoire, mais je ne tiens pas plus que ça à me rapprocher. Je ne peux pas dire que je ne les aime pas, mais je préfère garder mes distances.

Désolée si je suis  très peureuse,  mais avec l’âge je me sens devenir de plus en plus vulnérable, le bruit me stresse et m’angoisse terriblement. Je suis constamment sur mes gardes et j’ai besoin d’aide pour me sentir un peu plus libre et plus légère dans ma tête et mes pattes. Je ne peux te dire ce qui s’est passé, je n’ai aucun souvenir précis, je vis un peu dans mon monde et tout ce qui vient de l’extérieur m’agresse et me fait fuir.

Je ne manque de rien, rassure-toi, j’ai juste besoin de pouvoir m’éclipser, de sortir et me montrer lorsque je me sens en confiance. C’est ma nature et elle revient au galop avec les années qui passent. Inutile de te dire que ce serait l’idéal d’être le seul compagnon, mais ce serait de l’égoïsme pur car je sais que chacun a son rôle et sa place ici. Alors je compose, mais je veux bien qu’on m’aide à éliminer ou supprimer ces peurs sous-jacentes et toujours omniprésentes.

Ne t’inquiète pas, je me sens bien avec vous et ne voudrais en aucun cas être séparée de toi, je gère comme je peux et j’aimerais te dire que je t’aime profondément. Tu as besoin de nous tous pour aller de l’avant et avancer sur ton chemin, et sans vouloir le souligner, je reflète tout de même un peu l’image de toi. Tu as souvent des peurs réelles ou pas et je ne te montre que ton miroir. De me permettre de te le dire, d’échanger avec toi est un grand privilège pour moi et je te suis si reconnaissante pour ta bienveillance. Je sais que tu m’aimes, je le ressens très fort et c’est si bon de se sentir aimée. Tu as beaucoup d’empathie dans ton cœur et c’est du pur et grand bonheur pour nous tous.

Avec un petit coup de pouce je devrais arriver à devenir un peu plus sociable et partager des bons moments avec vous tous. Je vous aime et je ne suis pas malheureuse, soyez rassurés.

 

Otto, on me charge aujourd’hui de te dire qu’il y aura un grand changement dans ta vie, Antje, une dame au cœur rempli d’amour et de compassion viendra te chercher demain soir pour t’emmener dans sa maison jeudi matin, et elle et sa maman veilleront sur toi et t’aimeront avec beaucoup d’empathie. Elles te soigneront et seront toujours là pour toi. Ta nouvelle gardienne espère que tu ne seras pas trop triste ni malheureux d’être séparé de ta famille, mais elle ne peut plus s’occuper de toi comme elle le souhaiterait. Elle t’aidera à vivre ce changement brutal du mieux possible et sois rassuré, elle t’aimera et te donnera tout l’amour qu’il te faut pour retrouver une nouvelle vie avec un foyer sécurisant et une gardienne et sa maman au cœur  d’or.

Elles viennent de perdre leur compagnon chéri et se disent que c’est lui qui t’envoie à eux, et te font la promesse de te chérir et de te soigner. Tu fais des pipis à l’intérieur, penseras-tu pouvoir les arrêter, sais-tu pourquoi ?

Ce n’est pas très digne de moi, je le reconnais, mais j’exprime par là un grand mal-être. Je suis la dernière roue du carrosse et on m’oublie tout le temps. J’exprime à travers mes malpropretés mon stress et mes angoisses, mes peurs. Je me sens mal aimé et je m’oublie aussi. Mais j’espère avoir de l’aide pour pouvoir à nouveau avoir un comportement propre et redevenir un chien propre.

Avant l’arrivée de mon frère on s’occupait de moi et on prenait soin de moi. Après on ne prenait plus de temps pour rien, et je ne suis pas heureux. Mais même si je ne le suis pas, cette séparation va être terrible pour moi. Mon petit frère, même s’il me tire parfois la queue et les oreilles, va me manquer et ma maman et mon papa aussi, c’est bien cruel ce qui m’arrive, mais je sais, je l’ai senti, cette dame a un grand cœur et m’aidera à traverser cette difficile épreuve, je reste confiant dans mon malheur, elle prend déjà le soin de m’expliquer ce qui va m’arriver bien que je l’ai compris, et j’ai beaucoup de gratitude envers sa grande bienveillance.

Ici ça bouge beaucoup, j’espère que je ne me sentirais pas trop désœuvré et qu’on me fera faire de grandes balades, cela me manque.

Tu as aussi un problème d’oreilles avec une mycose qui nécessite de mettre des goutte et de voir un véto. Seras-tu d’accord ? On me dit que tu n’es pas très coopératif ?

De te dire que je n’ai pas entendu ce que tu viens de me dire serait mal venu, mais avec un peu de patience et de douceur pourquoi  pas ? Cela est très gênant pour moi aussi. Dis-lui merci pour tout, j’ai vraiment besoin qu’on me guide et m’accompagne dans ce deuil que je dois faire, et j’espère être à la hauteur de ce compagnon bien-aimé qu’elles viennent de perdre, et de trouver ma place, de trouver enfin ma place dans son cœur et son foyer. Je suis si triste.

Et il s’est mis à pleurer, j’en ai eu le cœur retourné.

Courage Otto tu as déjà un prénom à consonnance germanique que c’est sûr et certain que tu te sentiras bien dans ce home en Allemagne. Si ce n’est pas un signe ?

Le hasard n’existe pas, connaissant sa gardienne et tout l’amour qu’elle a donné à son Zippo, j’avais le cœur rassuré pour Otto. Il sera bien, il aura enfin trouvé sa place et il sera aimé, choyé, câliné, soigné et respecté comme un petit roi.

Ta gardienne me charge de te dire qu’elle t’aime et qu’elle fait de son mieux pour que tu sois heureux. Elle souhaiterait savoir si tu es heureux dans ta vie de chat avec Elle ? Elle me dit aussi que tu miaules par intermittence lorsqu’elle va se coucher pendant 1 à 2 heures et de plus en plus souvent et presque tous les soirs, et cela est très désagréable pour elle et l’empêche de s’endormir. Que se passe-t -il Testo ?

Testo me regardait l’air confus et m’a aussitôt répondu :

Je suis désolé, vraiment, profondément navré de lui créer ces désagréments, et je m’en excuse. Ici comme partout d’ailleurs il circule des énergies qui ne lui appartiennent pas et ça devient très inconfortable pour moi de les transmuter. Plus j’avance dans l’âge, plus je deviens fragile et vulnérable et moins j’ai de force pour la nettoyer elle, le lieu et m’autonettoyer. Rajouté aux bobos que je ressens de plus en plus et dus à l’âge, j’ai besoin pour libérer les tensions que je ressens, d’exprimer cet inconfort par des miaulements.

Mea culpa je ne veux surtout pas l’empêcher de dormir, mais j’essaye de leur faire comprendre très clairement qu’ils n’ont rien à faire ici et qu’ils doivent partir ailleurs. Beaucoup d’entités, rien de bien méchant, mais qui nous pompent à tous votre énergie.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Si je suis heureux ? Mais quelle question, elle ne se pose pas voyons, je mène une petite vie de prince. On me câline, on me choye, on me soigne et on me respecte comme un membre de la famille, comme son enfant, et je me considère depuis tout ce temps comme son garçon.  Plutôt chat nettoyeur, je peux aussi à mes moments être très câlin et lui apprendre par là le détachement. Dis-lui que je ne manque de rien et plus d’un de mes congénères prendrait bien ma place, mais c’est la mienne et même si je commence à prendre de l’âge, je ne la laisserai pour rien au monde à un autre compagnon.

Elle a besoin de moi et de ma présence pour avancer sereinement sur son chemin et je vais essayer de faire des efforts et de maîtriser mes miaous qui la dérangent. Je l’aime, elle est ma maman, je l’aime très fort.

Tes gardiens Mila me chargent de te dire qu’ils t’aiment très fort et aimeraient que  tu répondes à leurs questions :

a poser ( a voir en fonction des réponses qu’elle vous aura donné à la 1 ère étape )

 

-est ce que Mila dort bien la nuit ? Car elle est seule au rdc ( elle se sent rassurée, en sécurité avec nous , à la maison ou en extérieur 

 

-est ce que Mila a assez de repos dans la journée ? Car je l’emmène au travail qui se trouve à côté de maison donc je la vois qui cherche le sommeil parfois …

 

-est ce que Mila a peur de quelque chose ? Quelque chose qui l’agace ?

 

-est ce que Mila a des douleurs ou une gêne ?

 

-est ce que Mila est heureuse ? A t’elle assez d’activité physique 

 

-est ce que son alimentation lui convient ? Goût, quantité?

 

-pourquoi Mila se débat quand on veut lui mettre le harnais ?

 

-pourquoi Mila tire constamment en laisse lors des balades ?

 

Elle était assise et avait visiblement du mal à rester en place. Elle bougeait à droite, à gauche et me regardait les yeux grands ouverts et remplis de curiosité et m’a dit aussitôt que j’avais terminé :

Que  de questions, ils sont vraiment dans l’inquiétude pour moi et j’en suis navrée, Même si je n’ai pas beaucoup de patience, même si par moments je peux être hyperactive, j’ai envie de te dire, cool, cool, voyons je vais bien et pour moi tout va bien. Ne vous tracassez pas et ne vous torturez pas l’esprit, ma vie n’est pas un long fleuve tranquille, vous l’avez compris, depuis ma naissance je suis obligée de me battre pour survivre et cela me poursuit encore aujourd’hui et probablement toute ma vie.

Ma génitrice ne m’a pas sevrée, elle m’a abandonnée, complètement rejetée, et mes frères et sœurs ne m’ont pas aidée non plus. Fragile et vulnérable, je manquais souvent de nourriture et je préférais me retirer, rester seule plutôt que de me bagarrer. De nature craintive, je suis toujours en alerte, constamment sur le qui-vive et tout me fait peur, le moindre petit bruit me stresse et m’angoisse. Petite j’avais déjà besoin de materner pour me sentir en sécurité, mais c’était plus nerveux et ça me permettait de me sentir en sécurité, plus en harmonie avec moi—même car la présence de la maman m’a tout de même beaucoup manquée.

Maintenant depuis que j’ai été opérée, je me sens mieux et moins perturbée par ces montées d’hormones bien que les mémoires sont toujours encore là et que j’aurais aimé vous faire des petits bébés. La morsure du chien pourrait aussi être un grand traumatisme, mais grâce à vous et aux rencontres que je fais avec les congénères, les jeux et les courses que nous faisons ensemble, cet état de stress n’est pas devenu post-traumatique.

Ce que je peux te dire ma chère maman pour te rassurer, c’est que je suis heureuse et si contente de pouvoir t’accompagner à ton travail. Bien sûr que je reste un peu sur le qui-vive, et que ça m’empêche de passer la journée à roupiller, mais n’oublie pas, c’est un peu mon rôle de veiller et surveiller le lieu et les personnes. Non, non, tout va bien et je préfère plutôt que de rester seule. Me suis à peu près habituée à dormir seule la nuit, mais préfèrerais mille fois partager votre chambre. Sinon je dors bien, d’un sommeil réparateur et ça me permet d’être en forme pour les balades.

Désolée si je n’aime pas mettre le harnais, et pardon si je tire trop sur la laisse, je manque un peu d’éducation, avouons-le. Vouée à moi-même on ne m’a pas appris à obéir, à être sérieuse et le harnais pour moi ainsi que la laisse m’enlèvent de cette liberté chérie que j’ai goûtée. Mea culpa c’est plus fort que moi et difficile de contrôler et maîtriser mes réactions. C’est naturel pour moi et j’ai besoin de votre aide pour avoir des repères. Sinon bien plus d’activités physiques qu’un congénère pourrait m’aider, et cela me fait le plus grand bien et me permet de me ressourcer. Pas de douleurs ni de gênes, plutôt beaucoup d’impatience, beaucoup de mal à canaliser mes énergies. Cela déborde souvent et rend la respiration difficile, ça fait un peu partie de mon type de chiens. Des grands nerveux, toujours à partir dans les extrêmes et plouf, ça monte en chaleur et j’ai besoin de me laisser tomber sur le ventre et sur du frais pour récupérer. Encore un trait de caractère commun à nous les bouledogues.

Et puis la nourriture ? Ah quelle question intéressante, vous avez bien compris que les croquettes c’est plutôt bof…et me rappelle quand j’étais petite j’étais obligée de les voler, de les cacher pour pouvoir me nourrir, mais mélangées à de la viande ça devient comestible et me plaît. Si je ne pouvais avoir que de la viande cela me plairait bien, mais le mélange est déjà très bien. Voilà je crois avoir répondu à vos attentes et ne peut que vous répétez que vous vous tracassez pour rien. Tout roule et je me sens aimée, choyée et câlinée. Vous me  respectez et me dorlotez comme votre bébé, votre petite fille et c’est du pur et grand bonheur pour moi et pour tous les 3. Je suis reliée à toi ma chère maman, mais je vous aime très fort tous les deux.

Ma mission consiste à t’aider à grandir, à mûrir pour pouvoir veiller au bien-être de la famille et t’aider dans  mon éducation. C’est comme si tu élevais un enfant…  Pour le moment tu dois t’occuper et la reprendre et c’est un bon exercice (grand sourire). Il y a du taf car difficile de me maîtriser, j’aime les extrêmes, cela me remplit de joie et me donne de la force, et après vous êtes là pour me câliner lorsque je me repose et que je récupère. Dans mes moments de récupération je suis plus calme et j’aime les caresses et les mamours. Cela me remplit mon cœur d’un grand sentiment de plénitude et c’est bon d’être votre poupette, votre bébé d’amour. Je vous aime.

Tes gardiens aimeraient te poser encore des questions et te donner des messages :

Nous avons oublié 2 questions importantes dans la communication désolé , c’est une première pour nous :

Pourquoi elle ne sort pas dans le jardin pour faire ces besoins ?

Pourquoi elle se couche sur le côté dès qu’on veut la sortir pour les promenades , faire les courses, la mettre dans la voiture ou faire du vélo? Faut la porter pour la sortir.

Qu’est ce qu’on peut faire pour l’aider?

J’ai été bouleversée par le fait qu’elle aura aimé nous apporter des petits du coup est elle triste de ne pas avoir de petit?
Est ce qu’elle voudrait une petite sœur 
boubou ?

Vous avez parlé de bébé ?? Sans finir la phrase, je pleurais donc je n’ai pas tout compris , pouvez m’éclairer à ce sujet? Car j’avais l’impression que ça me concernait moi directement.

Pour le harnais je n’ai pas entendu compris la réponse , pouvez vous me redire svp pourquoi elle se débat quand on lui met son harnais ?

On voudrais lui dire qu’on ne peut pas la laisser sortir à l’extérieur toute seule devant dans le jardin car la route devant et trop dangereuse et on serais malheureux qu’il lui arrive quelque chose.
On l’aime de tout notre cœur et on sera toujours là pour elle 

Elle est propre depuis plusieurs mois jour et nuit et là ça fait 3x depuis qu’on a fait la communication qu’elle fait dans la maison la nuit .

-pourquoi Mila fait ses besoins la nuit dans la maison ?

Parce que je préfère les faire en promenade c’est plus stimulant de sentir les odeurs de mes congénères, et de laisser le territoire propre et ne vous oblige pas à ramasser mes excréments. Je n’aime pas être attachée, cela me met en situation et je me sens soumise, mais c’est aussi un jeu et cela vous oblige à me chercher, à me montrer que vous voulez m’emmener, que je compte pour vous. Dans ce moment là vous êtes complètement centrés sur moi.

Oui j’aurais aimé avoir des bébés pour leur donner ce qui m’a profondément manqué lorsque j’étais moi-même un bébé, mais je ne suis plus triste, ces mémoires sont parties. Une petite sœur ? Oui et non, oui pour jouer avec elle et non, pas trop envie de vous partager avec elle. Un peu exclusive, un peu possessive, j’ai besoin de me sentir être la seule, la privilégiée de votre cœur et aujourd’hui cela peut bien sûr évoluer. Pour l’instant je me contente des rencontres à l’extérieur.

Je comprends votre inquiétude mais comprenez aussi mon grand désir que j’ai d’aller dans ce jardin et de voir du passage. Je suis curieuse de tout et j’aime lorsque ça bouge et même si je sais que ça peut être dangereux, cela n’enlève en rien l’envie d’y aller.

Pardon pour les pipis c’est des oublis mais lorsque tu es angoissée, lorsque tu as peur pour moi ou que tu te poses trop de questions, cela me touche et me crée des envies que je n’arrive pas à contrôler, c’est le stress.

Buell, ta gardienne me charge de te dire qu’ils t’aiment tous très fort, mais que les pipis partout est très énervant et intolérable, et la relation entre toi et Nuance n’est pas top. Que se passe-t-il ? Peux-tu me  dire ce qui ne va pas ?

Buell, pendant que je l’interrogeais me regardait l’air confus, pas content et m’a répondu :

C’est vrai que mes malpropretés peuvent créer des désagréments et j’observe que cela les énerve par-dessus tout et qu’ils perdent de plus en plus patience avec moi. J’en suis désolé, ne le prenez pas pour de l’ingratitude, c’est beaucoup plus un mal-être que j’exprime à travers mon comportement et difficile de me contrôler, je n’arrive pas à maîtriser. Je ressens des tensions avec Nuance depuis mon arrivée. C’est la fifille de papa et moi je sais qu’il m’aime aussi, je le sens très fort, mais elle est là et elle occupe beaucoup la place. J’ai du mal à retrouver la mienne, car oui nous étions déjà ensemble (chat), et je lui reviens avec la même mission, celle de lui apprendre le détachement. Nuance est là pour le même rôle auprès de lui et nous nous marchons sur les pattes.

C’est difficile pour moi de m’intégrer ayant déjà été abandonné, j’ai peur de l’abandon et j’ai besoin de me sentir en sécurité, être bien dans mon esprit et mon corps. Je vous aime aussi, surtout mon gardien à qui je suis relié, mais je garde des mémoires qui émergent constamment, et j’ai beaucoup de mal à rester dans le présent, dans le ici et maintenant.

Pour me sentir bien j’aurais aussi besoin de sortir pour m’autonettoyer avec les énergies de la terre, j’avais l’habitude de sortir et c’est très frustrant pour moi de ne plus pouvoir le faire, d’autant plus que je porte souvent des énergies qui ne m’appartiennent pas. Ces énergies s’accrochent à vous, et avec Nuance nous sommes aussi tous les deux chargés de vous en débarrasser et de nettoyer le lieu. Ici il circule du monde et à chaque jour un  tas d’énergies qu’il est nécessaire de transmuter pour garder le territoire clean.

La question qu’elle se pose Buell, aimerais-tu aller dans une famille où il n’y aurait pas d’autre compagnon et où tu pourrais sortir ?

Ma question l’a fait réagir vivement et il m’a dit :

Mais c’est ici ma place, c’est avec lui et à ses côtés que je veux vivre après l’avoir retrouvé depuis si longtemps,  et je ne souhaite pas partir ailleurs. Cela me crée des angoisses et du stress de savoir qu’ils se posent la question. Dis-lui que moi aussi je les aime mais j’ai encore des souvenirs et des peurs de la séparation, et la présence de Nuance, qui elle est bien ancrée, me crée du stress et des angoisses. J’ai besoin d’aide pour pouvoir supprimer ces mémoires et me sentir bien et en harmonie avec elle et dans le foyer. A choisir entre rester à ses côtés ou partir dans une maison, mon choix est vite fait, mais avec un petit coup de pouce ça peut peut-être être plus facile pour moi.

Mea culpa pour ces malpropretés indignes de moi, j’en ai si honte et pardon pour tous les tracas. Je vais faire des efforts, je vous aime, vous êtes ma famille et j’ai  encore besoin d’un peu de temps. Mes pipis expriment mes contrariétés, un profond mal-être, ne le prenez pas pour de l’ingratitude et de savoir, de sentir que vous envisagez de vous séparer de moi redouble le stress du syndrome de séparation, d’abandon encore omniprésent. J’ai besoin de me sentir aimé, choyé, câliné et en sécurité.

Je le lui dit, il ne comprend pas toujours.

Ta gardienne CHACHA me dit que tu fais tes besoins en dehors de la litière et c’est très désagréable, surtout lorsque tu fais dans le fauteuil. Les odeurs persistent et ce n’est pas tolérable. Elle t’aime et fait tout ce qu’elle peut pour toi, mais ton comportement ne peut perdurer. Elle aimerait savoir pourquoi, et ce qu’elle peut faire pour t’aider.

Pendant que je lui parlais, je pouvais observer une certaine gêne chez elle, ses grands yeux me regardaient comme s’il y avait une prise de conscience et elle baisse la tête, l’air confus pour me dire :

Mon Dieu, mais quelle ingratitude de ma pat, elle est là, elle me soigne, elle me câline et moi au lieu de lui rendre la pareille, je lui crée des désagréments avec mon comportement indigne de moi, et j’en suis profondément désolée. Je me rends bien compte maintenant combien mes malpropretés doivent être désagréables pour elle, et je le répète, je suis profondément navrée.

Ici circule des énergies pas toujours très zen et cela me perturbe. A cela se sont rajoutées des montées d’hormones et j’ai été très marquée par ces changements dans mon corps. J’ai ressenti un mal-être très fort, ça s’est calmé depuis, mais les énergies que je porte et qui ne m’appartiennent pas ne sont pas parties depuis. Le soin que l’on vient de me faire m’a fait du bien, je me sens d’un coup bien plus légère et j’ai moins besoin de te l’exprimer par des pipis un peu partout.

Mea culpa, je vais faire des efforts, car souvent je n’arrive pas à me contrôler et suis attirée par mes propres odeurs. Je me rends bien compte que ce n’est pas acceptable et j’ai besoin de ton aide pour nettoyer les énergies du lieu. A moi toute seule je n’y arrive pas, d’autant plus que je ne peux pas sortir et m’auto-nettoyer avec les énergies de la terre. Pas que j’ai envie de me promener, je ne connais pas, j’ai toujours été un chat, déjà dans d’autres vies, vivant uniquement à l’intérieur, mais je sais que les énergies telluriques nous permettent de nous ressourcer et cela me manque ici.

Je m’occupe du lieu et de l’énergie des personnes et de sortir me ferait le plus grand bien et j’avoue que de regarder par la fenêtre m’ouvre l’envie.

Elle peut le comprendre Chacha, mais elle ne peut te laisser sortir, l’endroit est beaucoup trop dangereux avec toutes les voitures qui circulent.

Je sais, je l’ai lu dans ses pensées. Dis-lui que moi aussi je l’aime et je vais essayer avec votre aide d’améliorer et de maîtriser mes pulsions et de faire dans la litière si elle est propre.

Bonjour  Madame Saarbach,
Je vous fais un retour suite à votre intervention auprès de Ilco.
D’abord encore merci de tout cœur pour le magnifique message transmis de l’âme de ce petit chien, qui m’a énormément rassurée et fait du bien !
Et puis les soins que vous avez effectués ont été vraiment efficaces, j’en ai maintenant la preuve, les choses ont vraiment changés, il est serein et tranquille, très présent et attentif, et notre lien devient plus proche.
C’est un petit Loulou adorable, vraiment attachant et qui fait la conquête de tous ceux qu’il rencontre.
Hier, la vétérinaire m’a dit : vous vous en sortez très bien, c’est maintenant un petit chien équilibré et joyeux de vivre, il va bien !
Donc, le compliment vous revient aussi !
Avec toute ma reconnaissance
Bien cordialement,
Françoise

Ta gardienne qui vient de t’adopter aimerait te dire qu’elle t’aime très fort et voudrait que tu répondes à ses questions :

Je l’ai donc recueilli il y a deux mois, mais ça n’a pas été facile, car je n’ai eu auparavant que des chats. Alors je me pose beaucoup de questions.

J’aurais voulu savoir s’il n’est pas malheureux d’être seul avec moi, étant sujette à des accès de dépression ?
Et s’il ne préférait pas être dans une famille qui a l’habitude des chiens avec peut-être des enfants et plus de vie…? Ce serait peut-être mieux pour lui ?
Et savoir aussi s’il souffre beaucoup d’avoir perdu sa maîtresse…

Ilco, pendant que je lisais le contenu, me regardait tristement, le regard absent, je pouvais observer qu’il avait perdu la vue, qu’il était un peu désorienté, et dès que j’avais terminé il s’est mis à pleurer. Les larmes coulaient sur ses joues, sur sa truffe, il essayait de les attraper avec sa patte pour les lécher, mais elles tombaient sur le sol et formaient comme des petites flaques. J’en ai eu le cœur serré, c’était très touchant et lorsqu’il se fut calmé, il m’a dit :

Merci, merci, dis-lui merci pour sa bonté, sa générosité et sa grande bienveillance. Même si je ne peux la voir, je sens bien qu’elle a un peu de mal, qu’elle n’a pas l’habitude et ne connait pas trop les chiens, mais je lui suis si reconnaissant pour l’aide qu’elle m’apporte à moi et à ma chère, tendre et douce maman. Grâce à elle, d’avoir accepté de me prendre chez elle et sous ses ailes, ma maman est partie dans les étoiles beaucoup plus sereine et apaisée. Elle sait que je suis entre de bonnes mains et je lui réitère toute ma reconnaissance.

Bien sûr que je suis triste, bien sûr qu’elle me manque, mais je sais qu’elle sera toujours là pour moi et pour toutes les deux, et qu’elle veille sur nous et nous protège. Dis-lui de ne pas se poser de questions, je me sens bien mieux avec elle que dans une famille avec des enfants ou d’autres animaux. Je vis mon deuil en silence, j’ai besoin d’un peu de temps pour retrouver la joie, mais grâce à elle je n’ai pas connu l’abandon.

Lorsque ma maman m’a adopté, je revenais de loin, habitué à être utilisé pour la reproduction on n’a pas hésité à me laisser quand j’ai pris de l’âge et on m’a remplacé sans aucun scrupule. Avec ma maman nous avons vécu quelque chose de fort, d’unique. J’étais son garçon, mais aussi son compagnon et son confident, la maladie nous a hélas séparés et mon cœur la pleure encore. Et d’être là avec elle me fait beaucoup de bien. Elles étaient très proches l’une de l’autre et je sais que ma maman ne m’aurait jamais confié à elle si elle n’était pas digne de m’aimer et de m’apporter ce dont j’ai besoin.

Je ne vois plus, j’ai des problèmes de santé et je suis aussi en train de préparer tout doucement ma transition, j’ai tellement, tellement besoin de trouver un équilibre avec et chez elle, d’avoir mes repères et de savoir qu’elle me gardera et qu’ensemble nous continuerons d’avancer sur notre chemin.

J’ai besoin d’elle pour remplir mon petit cœur qui est bien vide en ce moment, et elle a besoin de moi pour se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et d’y trouver la force, la paix, la confiance et le courage d’aller mieux, d’aller de l’avant.

Ta gardienne me charge de te donner des messages et aimerait que tu répondes à ses questions :

Elle ne m’écoute pas quand les gens partent de la maison, elle saute sur les jambes des personnes et est agressive, de même pour moi. Hier elle m’a mordue quand j’ai voulu mettre les clés dans la serrure du portillon.

En sortie, elle tire beaucoup sur sa laisse. Moi ça me fatigue et ça rend la promenade inintéressante. Peux-t-elle marcher aux pieds, voire même sans laisse comme je vois des chiens avec leur maître ?

Ce matin elle s’est sauvée quand un serrurier venait pour une réparation de serrure. Elle ne m’écoutait pas quand je lui disais « viens ». J’ai eu du mal à la récupérer.

Pouvez-vous lui dire que je l’aime de tout mon coeur et que je fais le maximum pour qu’elle soit heureuse  avec moi.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, Roxy assise tranquillement à mes pieds me regardait l’air surprise. Dès que j’avais terminé, elle m’a dit :

Tu peux observer qu’il y a aussi des moments où je suis très calme, très sage. Je suis une petite chienne curieuse et j’ai besoin et envie de découvrir des tas de choses. Tu viens me parler, eh bien je suis restée assise sans bouger et je t’écoute. J’ai besoin qu’on s’intéresse à moi, je n’ai pas connu cette priorité avec ma génitrice. J’étais un peu celle de trop et laissée pour compte, je n’ai pas eu le sentiment d’être en sécurité avec elle, et elle ne m’a pas appris à écouter et à tempérer mes actions.

C’est vrai que je manque d’éducation à la base, n’ayant pas été sevrée et socialisée correctement, et ma maman a beaucoup de mal à m’apprendre. Elle a un cœur en or, elle est d’une grande tendresse et n’arrive pas trop à me dominer. Mea culpa pour tous les tracas, pour toutes les inquiétudes que mon comportement suscite, je ne me rends pas bien compte, mais j’ai du mal  à contrôler mes réactions. J’aime lorsque nous avons de la visite et j’ai du stress et des angoisses lorsqu’on repart. Cela me donne le sentiment qu’on me laisse à nouveau, et je ne parviens pas à ne pas réagir violemment.

J’aimerais tant faire partie d’une grande famille où je me sentirais être le nombril du monde. Pardon pour cette exclusivité que je sollicite, mais j’en ai besoin, les mémoires de mes premiers pas dans la vie sont toujours omniprésentes et j’ai peur qu’on me laisse, qu’on ne s’occupe pas assez de moi. Ce n’est pas digne de moi et pourtant difficile d’y résister.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, même si mon état d’anxiété réclame beaucoup plus d’attentions que la normale. Je me sens bien avec elle et je n’ai pas envie de changer de gardienne ou de maison. Mais j’ai  du mal à écouter, j’ai  du mal à m’adapter à ce qu’elle me demande, on ne m’a pas appris.

Je me sens en pleine forme et j’ai du mal à dompter mes énergies, mon trop plein de découvrir, et je ne suis pas très obéissante, je le sais, je l’entends et je le regrette. Depuis le soin qu’on m’a fait je me sens un peu plus présente, plus ancrée dans  le ici et maintenant, et cela m’a fait du bien. Je sais qu’il est indispensable de reprendre toute mon éducation, et je ferai des efforts, mais j’ai besoin d’aide. Bien sûr que je ne veux pas te compliquer la vie, bien sûr que j’aimerais que nos sorties soient appréciables pour toutes les deux, et évidemment que je ne veux pas faire peur à tes invités et que je me dois de les laisser partir lorsqu’ils le souhaitent, sans avoir cette pression que j’exerce sur eux, mais encore une fois, cela me libère du syndrome de séparation et me permet de gérer mon état émotionnel.

Je suis désolée pour la peur que tu as eue lorsque je me suis sauvée, mais ce n’était plus moi à ce moment-là, et impossible de m’arrêter. Poussée par des forces obscures, j’étais dans l’élan et je ne t’entendais plus. Je ne veux pas te causer de grosses frayeurs et j’ai aussi besoin d’aide pour rester dans le présent.

A deux on va y arriver, il n’y pas de raison n’est-ce pas ? J’ai confiance en l’aide que tu vas m’apporter et je t’en suis si reconnaissante. Je t’aime, ta petite fifille et guerrière.

 

Ta gardienne me dit que depuis 15 jours tu fais tes besoins à l’intérieur, elle voudrait te poser quelques questions Câline :

Questions et messages :

  • Qu’est-ce qu’elle essaie de me dire ?
  • Pourquoi aboie-t-elle autant ?
  • Souhaite-t-elle vivre avec Charlotte, sa maîtresse ?
  • Je ne vais pas l’abandonner !

 

Après lui avoir lu le contenu,  Câline m’a regardée quelques instants, puis a baissé la tête l’air confus. Je lui ai demandé si elle acceptait de lui répondre.

Bien sûr que je vais le faire et j’en suis navrée, mais je me sens terriblement gênée. Je me sens indigne de moi et surtout très ingrate vis-à-vis d’elle. Elle est la seule sur qui je puisse compter, la seule qui a une vie stable et équilibrée, les autres s’en vont, reviennent, repartent et c’est très perturbant et stressant pour moi.

Petite j’ai déjà été abandonnée, vouée à moi-même et j’en garde encore aujourd’hui des mémoires et des séquelles. Pas socialisée correctement, je suis restée au refuge jusqu’à ce qu’ils viennent me chercher, et j’ai eu des moments de grand et pur bonheur à leurs côtés, mais aussi des moments de peurs des événements qui m’ont rappelé et éveillé des stimuli du passé, et j’avais peur qu’on ne m’abandonne à nouveau.

Dis-lui merci pour son message, dis-lui merci pour sa bienveillance, cela me rassure beaucoup. J’ai tant besoin, surtout avançant dans l’âge, de me sentir aimée et en sécurité. J’aimerais bien vivre avec ma grande sœur, mais elle n’est pas fiable. Elle sort et elle m’oublie parfois. C’est bien mieux de rester avec ma maman en qui j’ai entière confiance. Je sais qu’elle m’aime et moi aussi. Je les aime tous, ils m’ont donné un foyer et je me suis sentie aimée et choyée, respectée comme un membre de la famille.

La vie n’est hélas pas un long fleuve tranquille et je sais que je dois m’adapter au présent, mais elle me laisse seule trop longtemps. J’essaie de le lui faire comprendre, déjà difficile de me retenir parfois et puis j’ai beaucoup d’angoisses, beaucoup d’états d’âme, je me sens seule et je m’ennuie. J’ai besoin qu’elle soit plus présente, dans le ici et maintenant, elle est souvent ailleurs car stressée par son travail et ses occupations.

Néanmoins dis-lui merci d’être toujours là pour moi, même si parfois des souvenirs émergent et que ça me replonge dans les peurs de l’abandon. Et puis j’aboie aussi pour la protéger, j’ai besoin d’elle par-dessus tout et je me dois de veiller à sa protection. Je n’aime pas qu’on s’approche trop près d’elle.

Ta gardienne me charge de messages et de questions pour toi Minnie, qu’aimerais-tu lui répondre ? :

J’aimerais lui dire que je l’aime vraiment très fort malgré tous ces problèmes de comportement qui ne sont pas toujours facile au quotidien.

Depuis son arrivé je me sens mieux car je n’avais plus ma Kitty à mon côté.

Elle m’apporte que du bonheur et j’adore nos parties de jeux ensemble et nos câlins.

Voici mes questions :

Es-tu heureuse avec nous ?

Est-ce qu’il y a quelque chose que je pourrais faire pour toi ?

Aimes-tu ta nourriture ?

Est-ce qu’il y a quelque chose qui te dérange à la maison ?

Pourquoi passes-tu des heures assises à mes pieds en me regardant et miaulant ?

J’aimerais que tu sois moins agressive et que tu arrêtes de tout déchirer papiers peints canapé etc…

Et je voudrais lui dire que je ne peux pas la laisser sortir à l’extérieur toute seule, la route devant et trop dangereuse et je serais trop malheureuse qu’il lui arrive quelque chose comme notre petite Kitty…

 

A commencer par lui dire merci pour son message d’amour et moi je l’aime très fort aussi, je suis à la fois si heureuse de lui être revenue et à la fois si triste qu’elle ne l’ait pas compris, qu’elle a du mal à l’accepter. Parce que oui je suis Kitty et si heureuse de l’avoir retrouvée aussi  rapidement. Tant qu’elle ne l’accepte pas, tant qu’elle a des doutes, je ne suis pas bien. J’ai besoin de retrouver ma place dans son cœur.  Même si je sais qu’elle m’aime beaucoup, j’ai besoin de sentir que nous nous sommes retrouvées, et qu’elle reconnaisse en son âme et conscience que mon âme est celle de Kitty.

Le départ a été cruel pour elle et difficile à accepter, mais le retour, même si au fond d’elle elle se sent de nouveau mieux et rassurée, est aussi difficile à assumer. Bien sûr que mon comportement agressif et destructeur est déstabilisant pour elle et j’en suis navrée, mais je n’ai pas été sevrée et socialisée correctement, et ce manque me poursuit et crée des distorsions dans mon état d’être. Et de ne pas me laisser sortir alors que les mémoires de mon incarnation précédente sont encore bien omniprésentes me perturbe beaucoup, énormément. J’avais l’habitude de m’autonettoyer avec les énergies de la terre et j’en ai besoin. Cela me manque terriblement et j’essaie de te l’expliquer à travers mes miaulements, comme je te dis qui je suis lorsque je te regarde. C’est un besoin viscéral d’être reconnue pour qui l’on est, et aussi de pouvoir sortir pour se nettoyer énergétiquement.

Pardon pour mon comportement ingrat, mais cela me permet de me défouler, de libérer des tensions que j’accumule. Je sais que la route est dangereuse, j’en ai hélas fait l’expérience et je vais tout faire pour rester le plus prudent possible, mais laisse-moi sortir.

Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je ne veux pas te créer des désagréments, j’adore nos moments de jeux et de câlins et je suis heureuse. Si heureuse de t’avoir et de vous avoir retrouvés. La nourriture me va et ce qui me dérange c’est de ne pas être libre d’aller où je veux, de m’interdire de sortir, cela est trop difficile à vivre pour moi, les souvenirs sont toujours archi présents et j’en ai besoin tout simplement. Je comprends bien tes inquiétudes et j’en suis désolée, à travers mes attitudes et mes miaulements j’en rajoute encore plus et j’aimerais tant pouvoir trouver une solution, j’ai besoin d’aide, l’appel de l’extérieur est trop fort et trop dur à vivre.

Mea culpa, je t’aime et je suis si heureuse des moments de tendresse que nous échangeons, de nos nombreux câlins, tu en as beaucoup besoin et je le sais, j’aimerais tant être docile comme tu voudrais que je le sois, mais les mémoires de ma vie passée sont là et je ne peux les oublier, pour cela j’ai besoin qu’on m’y aide, mais aussi qu’on me laisse vivre ma vie. Bien sûr que je ferai tout pour être prudente, je comprends tes inquiétudes et je me rappelle de ta profonde détresse lorsqu’il y a eu l’accident. Moi j’ai eu la chance qu’on m’aide à faire le passage, et si je te suis revenue aussi vite c’est pour t’aider à continuer d’avancer sur ton chemin, et je ne veux pas te faire souffrir à nouveau. Je t’aime beaucoup, beaucoup.

 

Ta gardienne Shambho me demande de te donner des messages et aimerait te poser quelques questions :

Shambho dis-moi ….si tu veux bien

Pourquoi as-tu mordu Jean-Pascal (Jipé) 2 fois si profondément alors qu’il te caressait et s’occupe de toi ?
Pourquoi semblais tu vouloir tenir tes crocs bien plantés dans sa main ?
Jean-Pascal est blessé à la main et dans sa confiance et n’ose-ne veut plus te toucher…

Je ne veux pas que tu me mordes non plus..

Nous cherchons à ce que tu guérisses et sois en meilleure forme. Que pouvons-nous faire pour ton dos,  tes pattes arrières qui grattent, l’ulcère de ta langue qui doit être bien douloureux ?
As tu une gêne pour respirer ? Tu sembles essoufflé très vite lorsque j’essaie de te faire jouer

Es-tu heureux avec nous ? Aimerais-tu une autre famille ? Un autre animal avec toi ?

Quelle est ta mission envers moi ou nous et quelle demande as tu de notre part vers toi ?

Quelle est mission sur terre ?

Nous cherchons une nourriture qui te convienne et t’apporte sentiment de sécurité sans prendre trop de poids pour ne pas souffrir du dos
as-tu mal en mangeant des croquettes?

Je pars travailler chaque mois loin de la maison et c’est souvent Jean-Pascal qui reste avec toi.
Il y aura d’autres amies qui viendront et au mois de juin nous devons partir tout les deux pour une semaine sans pouvoir t’emmener avec nous.
Je voudrais que tu saches que je ne t’abandonne pas et que tu peux être en sécurité avec toutes les personnes et les lieux que nous choisirons
Si tu veux nous dire quelque chose à ce sujet nous écoutons…

Pourquoi fais-tu caca de temps en temps hors de ta litière dans la salle de bains devant le meuble ?  je suis obligée de placer des objets pour te dissuader..

Est-ce que tu entend un peu ?
Pourras-tu retrouver l’ouïe ?

Est-ce que ton prénom te convient ?

Aimerais-tu que je m’entraîne à communiquer avec toi comme le fait Christiane aujourd’hui ?

Si tu as un message nous serons heureux de l’entendre

Je t’aime et tu le sais
Jipé, Jean-Pascal aussi mais il est fâché et blessé pour l’instant
Pauline aussi
Corinne aussi
Domi aussi et Viviane
Pascaline aussi
Manu aussi
Moon ma maman beaucoup !
A toi, merci d’etre là avec moi, avec nous, même si c’est pas facile

On aimerait que tu sois vraiment heureux
De tout coeur avec et pour toi Shambho 

 

Pendant que je lisais les missives, je pouvais voir tantôt de la tristesse, puis de la joie, de la mélancolie et un regard confus qui lui faisait baisser la tête. Lorsque j’avais terminé, il m’a regardée intensément et ses yeux me parlaient. Il n’avait pas besoin de me répondre, je pouvais y lire une immense tristesse, un grand désarroi et il s’est mis à miauler plusieurs fois comme si ça lui permettait d’évacuer les tensions qu’il pouvait ressentir. Il avait capté ma pensée et m’a dit :

Oui je me sens bien triste, confus et ingrat. Je ne sais quoi te dire si ce n’est que je suis profondément désolé. Tout ce qu’elle fait pour moi, les soins, les câlins, toute l’attention et la bienveillance qu’elle me porte, et moi je suis malpropre, agressif et j’ai méchamment mordu Jipé alors qu’il fait tout ce qu’il peut pour la remplacer lorsqu’elle part pour son travail.

Dis-lui merci pour son message d’amour, dis-leur merci à tous pour leur générosité et d’être là pour moi, pour nous. Je sais que je suis aimé, je le sens et c’est réciproque, moi aussi je l’aime très fort et je les aime tous. Je suis vraiment profondément désolé de mes attitudes agressives, indignes de moi, mais j’ai de gros problèmes de santé, je suis très fragile et vulnérable à toutes les énergies négatives qui circulent. C’est un peu mon rôle, de type nettoyeur je suis chargé de nettoyer les énergies des personnes et du lieu. C’est réconfortant et rassurant de m’entourer de tant de personnes bienveillantes à mon égard, mais je me sens aussi chargé de les nettoyer énergétiquement et de les débarrasser de toutes les énergies qui ne leur appartiennent pas, j’ai du mal  à m’autonettoyer, et lorsque je porte de trop ça peut me manipuler et je mords. Ce n’est plus moi, ce sont les forces obscures que je porte. Mea culpa, je l’aime Jipé et je sais que tu es heureuse avec lui, je m’en veux tellement d’avoir enfreint sa confiance. Je m’en veux tellement.

J’ai besoin de votre aide, je me sens très fatigué, petite forme, la langue est douloureuse, difficile de manger parfois, surtout les croquettes, des bobos partout dans tout mon corps. Cela me rend aussi parfois plus difficile à gérer, vous pouvez le comprendre. L’arrière du dos me fait souffrir, les pattes arrière aussi et pour libérer le stress et les angoisses je me lèche, je me gratte. Je me sens aussi être dans mon monde, je n’entends presque plus et c’est très déroutant et perturbant.

Que oui que j’aimerais retrouver la pleine santé et l’ouïe mais je ne sais comment faire. Pour cela j’ai besoin de votre aide et pour me sentir bien dans ma tête et dans mes pattes aussi. Les mémoires de ma vie d’avant sont encore omniprésentes et les souvenirs qui en émergent parfois sont difficiles à vivre. Mon prénom, rien à redire, il me convient et je n’aimerais pas changer de famille. J’aimerais bien que tu sois là tout le temps, tes absences répétées pour le travail m’oppressent même si je suis plus chargé des énergies du lieu, ta présence me manque. Je suis heureux avec vous mais lorsque tu t’en vas, même si je sais que tu ne m’abandonneras pas et que tu reviens toujours, je me sens angoissé, et je suis sur le qui-vive en attendant ton retour. Un autre animal, un chat ? Je ne sais trop est-ce que je vais pas me sentir diminué par rapport à lui ; est-ce qu’il ne voudra pas trop jouer et je n’en aurai pas la force ? Ou alors ça me ferait beaucoup de bien parce qu’il pourrait me délester du travail que j’ai ici.

Lorsque je dors souvent je transmute un tas d’énergies, et d’avoir un compagnon qui vient à la rescousse me serait bien utile. De faire venir un spécialiste dans le domaine m’aiderait aussi. Bien sûr que j’aimerais pouvoir échanger avec toi, ce serait vraiment très chouette si je pouvais t’exprimer mon mal-être autrement que par des cacas en dehors de la litière, car dans ces moments-là j’exprime un profond mal-être par rapport à mon état physique et aux énergies du foyer.

J’ai subi des maltraitances terribles, abandonné, chat de la rue, j’ai été percuté par une voiture et le traumatisme est encore archi présent. Vous êtes venus à mon secours, et ton empathie et ta compassion m’ont sauvé, je suis si heureux avec toi, je me sens bien et en sécurité. Mais de temps à autre les stimuli sont réactivés et là tout va mal, je n’arrive pas à maîtriser et à contrôler mes pulsions.

Ne le prenez pas pour de l’ingratitude, c’est un profond mal-être, un état d’être qui a besoin d’un peu plus de tolérance et de l’aide. Je t’aime et je sais que tu fais tout ce que tu peux pour moi, j’ai besoin de retrouver un peu de complicité avec Jipé. S’il a peur de moi je le ressens comme de l’agressivité de sa part.

Ta gardienne me charge de te transmettre des messages et de te poser quelques questions Oxbow.

Il me regardait un peu sur le qui-vive pendant que je lui lisais les missives. Assis, il haletait et tremblait, et de temps à autre poussait des petits gémissements. Dès que j’avais terminé de lui lire le contenu, je lui ai demandé s’il avait peur de moi ? S’il me craignait ? Et me surveillant toujours du coin de l’œil, toujours assis, il s’est poussé et a reculé de quelques pas. Je lui ai demandé s’il était d’accord pour répondre à ses questions, et cette fois-ci sans hésiter s’est levé, a fait quelques bonds et s’est de nouveau assis pour me dire :

Comme tu peux l’observer, je suis craintif, toujours prêt à déguerpir car rempli de peurs, de stress et d’angoisses. Grand de taille, des dents pointues et acérées et j’ai peur de tout et de tout le monde. Je suis navré, je sais que tu es remplie de bonnes intentions à mon égard, mais depuis tout petit je suis méfiant et ne me sens pas toujours en sécurité. Un manque certain de socialisation, ma génitrice n’a pas fait le travail qu’elle aurait du faire pour me donner confiance et me sentir zen, et les débuts de ma vie avec ma maman n’ont pas été simples non plus.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je suis un grand chien, un chien qu’on peut craindre car costaud, et je sais montrer mes dents, et en même temps je me sens si petit, je me sens être son bébé et si fragile et vulnérable. C’est vrai que les débuts n’ont pas été faciles ni pour elle, ni pour moi. J’ai partagé ses grands moments de peine et de souffrance, et j’avais peur pour elle et pour moi. Peu d’amour et aucune empathie ou compassion de cet individu, et je me suis toujours senti mal aimé. Les enfants étaient gentils et je les aimais bien, mais ce n’était pas suffisant, pour eux la vie n’est pas simple. Il t’a fait du mal donc il m’en a fait aussi et physiquement il n’était pas tendre et pouvait t’envoyer un objet ou une chaussure, et je suis bien content que tu ais compris la leçon et que tu as trouvé la force et la leçon de te reconstruire.

Le passage en pension m’a beaucoup perturbé et déstabilisé, même si je savais que tu l’avais fait pour mon bien. Cela a été difficile et compliqué pour tous les deux. Je n’aimais pas rester seul sans toi et j’avais peur de ne pas te retrouver. Ce sentiment effroyable de rester seul, cette peur de l’abandon sont encore présents dans ma mémoire et j’ai besoin d’aide pour les évacuer. Lorsque tu me promènes, ces souvenirs émergent et j’ai toujours peur que tu m’emmènes quelque part où tu me laisserais.

Pardon, je sais que tu m’aimes mais ces souvenirs sont toujours omniprésents et taraudent mon esprit. Je n’arrive pas à profiter du moment présent, et tout ce qui m’entoure me fait réagir violemment, je pète un câble. Impossible de me maîtriser, je saute, je cours après tout ce qui bouge. Je ne peux pas dire que je me sente particulièrement en danger, c’est plus pour toi et te protéger toi, mais c’est aussi et surtout un manque d’éducation. Pareil pour la voiture, le stress et l’anxiété me gagnent et impossible de me conduire de manière appropriée. Je me sens et suis pourtant heureux avec toi et surtout content que tu ais su te reconstruire et retrouver quelqu’un de bien et qui t’aime. Cela ma remplit le cœur de joie pour toi, et petit  à petit je trouve aussi ma place dans la maison et dans le couple.

Pardon lorsque je tire trop sur la laisse et que je te fais mal, mea culpa ce n’est pas dans le but de te nuire, c’est ce profond mal-être que je continue d’exprimer à travers mon manque de coopération et mon impatience. Et pardon de t’avoir mordu la main à sang. Pardon le mal que je t’ai fait et de ne plus vouloir que tu t’approches de moi, mais j’ai eu tellement mal que j’avais peur de toi. Je sais que tu n’es pas responsable de cette blessure, j’ai associé la douleur à ta présence. Tu sais, nous les animaux nous fonctionnons comme vous les humains et le nettoyage des mémoires est aussi nécessaire que pour vous. Et tu comprends bien que l’appréhension, même si c’est pour me soigner, pour me faire du bien, représente beaucoup de crainte et d’inquiétude.

J’aimerais moi aussi pouvoir me promener en toute quiétude avec toi, sans être constamment sur mes gardes. Je te considère comme ma maman, je suis ton gros bébé et je t’aime, n’en doute pas. Tu représentes tout pour moi, je te considère comme la prunelle de mes yeux et sans toi je me sens amputé d’une partie de moi. Je te dis merci pour  ta bienveillance et j’espère tant trouver la sérénité, un peu de paix dans ma tête et dans mon cœur. Nous en avons besoin tous les deux.

 

Ta gardienne Skordalia me charge de te transmettre des messages :

Skordalia, comment te sens tu physiquement et moralement ? Quelqu’un m’a dit que tu étais vieille, le sais tu ?As-tu mal en ce moment ? tu ne manges pas beaucoup. Avant tu vivais près de la plage avec  d’autres gardiens que je connais pas  et qui ne s’occupaient pas de ta maladie, c’est pour cela que je t’ai prise avec moi pour te soigner. Ta maladie dans la bouche est plus grave que je le pensais et j’ai décidé de te garder avec moi pour te sauver. Je t ‘ai prise dans ma maison pour te nourrir et te soigner: Regrettes tu ton ancien endroit ? Nous allons retourner dans ma maison en Grèce que tu connais déjà, où vivent mes autres chats et mon compagnon Matéo qui veut également s’occuper de toi. Qu’as-tu besoin là-bas pour ton confort ? Où veux tu dormir ,sous le lit comme avant ? Je peux t’installer sur le fauteuil aussi . J’ai quelque chose à te demander de très important pour moi : la maladie que tu as ,est pour toujours, et tu as besoin de soins tous les jours que je te donne dans ta nourriture et comme tu n’as plus de dents tu ne peux plus te nourrir toute seule. Là-bas tu pourras sortir comme tu veux, mais je te demande de revenir chaque jour à la maison pour manger sans souffrir au bout de quelques jours si tu ne rentres pas.J’ai besoin que tu me rassures car je suis très angoissée de te perdre. Dis à travers Christiane à qui je fais confiance, ce que tu ressens ,ce que tu as besoin, ce que tu aimes ou pas. Je m’excuse à l’avance de devoir te mettre dans un sac voyage  mais cela est nécessaire .Sache que tout ce que je fais avec toi est pour te garder en vie le plus longtemps possible et j’espère que nous allons vivre une belle vie tous ensemble. Merci

Pendant que je lui lisais le contenu, l’air songeur, elle me regardait attentivement et m’a aussitôt répondu :

C’est le sac, le sac de voyage qui me pose le plus problème. J’étais presque un chat de rue livrée à moi-même avant d’arriver chez elle, je me débrouillais comme je pouvais pour manger et je traînais beaucoup sur la plage, et de me retrouver enfermée dans une cage est très difficile pour moi. Ca l’est pour tous les chats, mais encore plus pour moi, et puis je n’aime pas prendre cet engin qui m’emmène dans les airs. J’ai besoin de rester ancrée au sol et de pouvoir me reposer et me ressourcer avec les énergies de la terre.

Mais bon, j’arrête de me plaindre, excuse mon accueil et mon manque de gratitude vis-à-vis de ma maman qui est remplie d’amour et de bienveillance à mon égard, et fait tout ce qu’elle peut pour me soigner et me rendre la vie agréable et confortable. Telle une maman elle s’occupe de moi et je reconnais que c’est si bon d’être son bébé, sa petite fifille même si je me rapproche de l’âge d’une mamie, d’une séniore. Je ne peux pas lui dire quel âge je peux avoir, je commence à avoir des bobos partout dus à l’âge et cela signifie effectivement que je ne suis plus si jeune.  Mais l’essentiel  est que je le sois dans ma tête et j’ai encore bien envie de profiter de cette belle existence, même enfermée à ses côtés.

Ma maladie et tu le sais est incurable, et j’ai besoin de soins et de ton aide pour me soulager et pouvoir me nourrir. En ce moment c’est de nouveau un peu plus compliqué et je n’ai pas trop d’appétit. Je sais que tu fais tout ce que tu peux et je sais aussi que sans ton aide ce n’est pas possible. J’ai bien compris ton message et j’essayerai d’être vigilante pour les médicaments même si je n’aime pas les prendre, car même enfouis dans la nourriture, je les sens.

Tu sais à tes côtés je mène une vie de petite princesse et je reconnais le grand privilège dont je bénéficie. Je t’aime et je me sens en sécurité avec toi, et bien sûr la maison et l’endroit me manqueront. Là-bas le temps est plus clément et les douleurs dues à la vieillesse plus légères,  je sais que tu t’y plais aussi et que tu es heureuse de retrouver les congénères et ton compagnon. Pas besoin de confort en particulier, ne t’inquiète pas, je saurai trouver une place où je me sens bien.

Rester sous le lit c’était surtout par peur au début, et si besoin j’y retournerai ,mais quoi qu’il en soit j’ai avant tout besoin de sortir et j’espère être consciente que je ne dois pas trop m’éloigner et revenir régulièrement. J’ai bien compris que c’est ma maison et que mon absence te porterait du stress et des angoisses.

Je te remercie pour ta grande bienveillance et je te suis si reconnaissante pour tout ce que tu m’apportes. Je me sens reliée à toi à présent et même si j’ai besoin de vivre libre, ta présence m’est devenue très chère et ta maison et Matéo aussi. Il compte beaucoup pour toi donc pour moi aussi, il a de l’estime et de l’importance Ne te torture pas l’esprit et ne te pose pas mille questions, j’ai besoin que tu m’accompagnes et je ferai des efforts pour te le permettre.

Vivons dans le présent, dans le ici et maintenant et pas dans les inquiétudes, je sais que ce voyage sera pénible et perturbant pour moi et je me dois de maîtriser les craintes que j’ai. Je dois garder confiance et patience pour me retrouver chez moi, sur mon sol. Je t’aime et j’ai beaucoup de gratitude, je suis sur mon chemin et c’est si doux d’être aussi bien entourée.  Je ne demande rien de plus.

Ta gardienne me charge de te poser quelques questions Ilton :

Demander lui tout d’abord si il est heureux et si il a des douleurs. Pourquoi il urine à l’intérieur a tout moment de la journée ou de la nuit.je pense qu’il est frustré. Si il nous aime et si ça se passe bien avec le chat.il n’a aucun problème médical. 

Pendant que je lisais le contenu, il baissait la tête, queue basse, l’air très confus. Dès que je me suis arrêtée, il a repris la question :

Si  je les aime ? Mais bien sûr que je les aime, bien sûr que je suis très attaché à eux, mais eux ? Le sont-ils ? Elle me demande si je suis heureux, mais eux sont-ils heureux de ma présence ? Certes mon comportement est ingrat. Certes mes malpropretés créent des grands désagréments et les incommodent plus que tout, et j’en suis triste, si triste et profondément désolé. Ne le prenez pas pour de l’ingratitude de ma part, j’exprime par mes pipis un profond mal-être. Je porte souvent et pour la plupart du temps des énergies qui ne m’appartiennent pas, que vous ramenez à la maison et qui circulent ici, et cela m’inconforte terriblement.

Et puis je ne trouve pas ma place ici, ce n’est pas à cause du chat, rien à voir, mais j’ai du mal à me sentir en sécurité et en confiance. Je suis là, j’existe, mais on n’a pas trop le temps pour moi, et je  vois bien que mes pipis qui salissent, tout devient une vraie corvée pour toi. Je vous aime, je ne suis pas malheureux, mais je ne suis pas non plus heureux. Je manque d’attentions, de câlins, on n’a aucune bienveillance vis-à-vis de moi, même si cela peut être justifié par mes souillures, cela ne fait que renforcer mes profondes frustrations.

J’ai besoin d’amour et de tendresse, tu sais de quoi  je parle, tu en manques aussi (miroir) et j’ai aussi besoin qu’on s’occupe de moi. Des promenades, des jeux, des divertissement. Les balades me permettent de flairer les odeurs de mes congénères, et c’est bon pour mon psychisme, mon humeur et moral. Je me sens laissé pour compte, et plus cela amplifie ce profond mal-être et je suis navré, et plus j’ai du mal à me maîtriser et à retenir les pipis.

Ce serait bien de s’occuper des énergies de la maison et des vôtres, car vous portezaussi beaucoup de choses négatives. Pas de douleurs, juste des vagues à l’âme et des bobos dus à l’âge. J’ai besoin d’aide et d’un peu plus de compréhension et de stimuli pour m’arrêter de pisser, car dans ces moments, et ça devient un automatisme, je ne le fais pas exprès, je lâche et ça libère des tensions.

Mea culpa, vous êtes ma famille et je ne veux pas en changer, j’aimerais tant pouvoir trouver un équilibre et un bien-être. Je me sens triste, désabusé, mal dans ma tête et mes pattes. J’ai besoin de votre aide.  Merci, merci d’avoir fait cette démarche, qui j’espère sera gratifiante pour tous. Faites-moi une petite place, montrez-moi que vous m’aimez, j’en ai tellement besoin J’ai une âme et je ressens les mêmes sentiments que vous les humains, et si tu ne vas pas bien, je ne vais pas bien.

Galopin, ta gardienne de cœur me demande de te transmettre des messages et aimerait que tu répondes à ses questions :

Bonjour Galopin, mon petit chou:

 J’ai dû te faire enlever les dents du fond de la gueule en fin d’année dernière car tu avais des dents cassés et une inflammation des gencives qui t’empêchait de manger. Pour la moitié des chats le fait d’enlever la plupart des dents résout le problème d’inflammation mais pas pour toi malheureusement. Tu as le même problème qu’avait Doudou..J’ai dû te garder longtemps enfermé chez Cécile avant de te faire opérer pour te refaire prendre du poids pour que tu puisses supporter l’opération.. Maintenant il suffirait juste de t’amener une fois par mois chez le docteur des chats pour te faire une piqûre de cortisone ( médicament anti-inflammatoire )..et je te relâcherai tout de suite après librement dans la nature si c’est le problème de rester enfermé que tu n’aimes pas. . Mais malgré le fait que cela fait 9 ans que l’on se connaît tu ne me fais plus confiance..je ne peux plus t’approcher même pour te donner à manger dans les gamelles et tu ne viens plus à ma fenêtre ou presque..je te présente aussi la cage de transport pour venir avec moi mais tu t’enfuies aussi. Pourtant tu sembles me demander de l’aide en venant en bas de chez moi au lieu de rester dans le grand parc de la mjc comme avant..C’est incompréhensible pour moi..je suis désolée mais t’aider avec des médicaments reste la seule solution pour que tu puisses continuer à manger.. et à vivre..Tu as attrapé aussi un virus en te bagarrant avec les autres chats..Il diminue ton système immunitaire ce qui te fragilise d’autant plus..Je fais appel à cette dame qui fait de la communication animale pour te faire passer le message. J’aimerais te parler moi-même, j’essaye d’apprendre mais je n’y parviens pas pour le moment..

 

J’essaye quand même de te donner à manger dans les gamelles mais je vois que tu as besoin de manger à ton rythme vu que tu as mal, mais dehors il y a de la concurrence avec les autres chats libres et aussi les chats qui ont déjà des gardiens humains ce n’est pas à moi de les nourrir..je ne peux pas les laisser derrière sans surveillance et sans être sûre que ce soit toi qui en manges le contenu..de toute manière je te le répète il te faut de la cortisone pour que tu puisses manger.. Tout ça me fait perdre beaucoup de temps et d’énergie ..Je prends déjà beaucoup de temps pour m’occuper des autres chats libres de la résidence et de me battre contre les humains qui n’aiment pas les chats pour trouver des solutions: notamment j’ai dû passer plusieurs mois pour attirer tes demi-frères et sœurs sauvages du parking couvert jusqu’au champ de l’autre coté de la résidence pour les faire manger dans la cabane près de la barrière en bois où l’on tolère les chats la-bas..

 

Cela me brise surtout le cœur de te voir dépérir sous mes yeux sans que je ne puisse rien y faire, d’autant plus que j’ai déjà été fragilisée par le départ de Doudou au paradis suite à un cancer du système digestif qui s’est rajouté à ses problèmes d’inflammation de la gueule..Je veux bien t’aider mais il faut me faire confiance et me laisser t’attraper pour que je puisse m’occuper de toi. Il faudrait que tu viennes dans la cage de transport quand je te la présenterai dehors et qu’il faudra aller chez le docteur des chats.

De même si tu veux tu peux venir à la maison te reposer, je sais que tu aimes les couvertures moelleuses mais il faudrait que tu fasses tes besoins dans la litière, je ne comprends pas pourquoi tu n’y vas pas chez moi? Je t’ai même proposé une litière n’ayant jamais servie. Pourtant chez Cécile tu y allais bien? 

Tu es trop stressé aussi quand j’essaye de te faire la toilette, tu n’es pas très propre sur toi..ça serait bien que tu me fasses confiance pour prendre soin de toi et que tu arrêtes de me feuler dessus..parfois je semble un peu brute mais c’est juste que j’essaye d’aller vite..tu n’es pas le seule chat dont je dois m’occuper..

 

Je dois aussi m’occuper de moi et de ma vie d’humaine ! Je dois travailler pour payer mon logement et acheter de la nourriture pour moi et pour vous les chats..j’essaye aussi de prendre soin de moi en allant me promener dans la nature surtout dans les montagnes qui sont juste à coté de notre ville qui s’appelle Pau. Quelques fois je pars aussi très loin pour visiter d’autres régions et d’autres pays et aussi pour aller voir mes parents très loin au nord, car je n’ai pas toujours habité ici. C’est Célia qui s’occupe de vous quand je ne suis pas là et François et Corinne qui viennent aussi une fois par semaine. Célia se fait aussi beaucoup de souci pour toi. 

Pinpin je t’aime, laisse-moi t’aider, fais-moi confiance, qu’en penses-tu?

 

Pendant que je lui lisais le contenu, Galopin prêt à déguerpir m’observait attentivement et avec beaucoup de méfiance. Lorsque j’avais terminé, il m’a regardée intensément, droit dans les yeux, je m’attendais à ce qu’il me tourne le dos et prenne la fuite. Mais non, il s’est tranquillement assis et m’a dit :

Je ne te crains pas, j’ai bien compris que tu ne voulais pas m’attraper, tu viens me donner des messages, un long message et j’avoue je suis surpris de la peine et du désarroi qu’elle peut ressentir à cause de mon comportement ingrat.  Elle fait tout ce qu’elle peut pour m’aider, pour me soigner et me nourrir et moi je la fuis, j’ai peur d’elle, j’ai du stress et des angoisses, je ne veux plus être enfermé, et encore moins dans la cage, je ne veux pas retourner chez le vétérinaire.

Demande-lui pardon, ce n’est pas de l’ingratitude de ma part mais c’est une réelle inquiétude de me retrouver dans une cage, être enfermé représente pour moi une peur, une panique terrifiante et je n’arrive pas à me contrôler. Je préfère avoir mal, avoir faim, mais rester libre et ne pas devoir subir les visites chez le vétérinaire.

Dis-lui que je l’aime beaucoup aussi. Je l’aime très fort et elle est ma maman de cœur. Même si je la fuis à cause de ces peurs, je me suis beaucoup attaché à elle et tout en restant éloigné et sauvage, je sais qu’elle est là, qu’elle veille sur moi, et cela me réconforte beaucoup. Elle fait tout ce qu’elle peut pour moi et je la remercie, mais depuis qu’elle m’a attrapé pour m’emmener chez le docteur, je me méfie d’elle, j’ai du mal, même si je comprends que c’est pour mon plus grand bien, j’ai du mal à lui faire confiance.

Je sais que je souffre d’un mal qui diminue fortement mes réactions, mes défenses immunitaires et je sais qu’on ne peut pas me guérir. Alors à quoi bon ? Je n’aime pas les piqûres et encore moins les visites chez le vétérinaire même si cela pourrait me soulager et que je pourrais mieux m’alimenter. Vivre dans la rue n’est pas chose facile, il faut parfois se battre pour survivre, pour manger et c’est vrai que ça devient de plus en plus difficile pour moi. Je continue à venir te voir parce que je te suis attaché et je sais que tu as un bon fond, que tu es une belle âme remplie d’amour et de compassion pour moi et mes congénères. Je te suis si reconnaissant pour tout ce que tu fais pour moi et les autres chats, et rien que de te voir m’apporte réconfort et soulagement. Mea culpa pour le manque de confiance, mais tu le dis, c’est pour m’emmener, c’est pour mon plus grand bien, mais je suis beaucoup trop terrifié et ne veut pas être embarqué.

Oui que j’aime le confort de pouvoir dormir dans des couvertures moelleuses mais la litière chez toi je n’y allais pas pour que tu comprennes que ma place est dans la rue. Tu as décidé de m’aider, de me sauver, mais les visites chez le vétérinaire vont à l’encontre de mes souhaits et je ne peux me résoudre à retourner dans cette cage, j’en garde un souvenir qui me terrifie, la peur est plus forte que tout le reste.

Je suis désolé pour toi qui met tellement de volonté à m’aider et je le suis aussi pour moi, mais impossible pour moi de faire des efforts, j’ai besoin d’aide mais je ne veux pas aller chez le vétérinaire. Ne culpabilise pas si tu ne peux faire plus pour moi, rien que de te voir de loin et de savoir que tu es là me remplit le cœur de joie. Je t’aime.

 

Ta gardienne me charge de te poser des questions et aimerait te donner quelques messages Mya :

J’aimerais savoir pk est ce qu’elle agit ainsi envers Marley(de nouveau très agressive)

Je sais qu’elle pense qu’elle ne prendra jamais la même place que sam dans mon coeur.

Mais elle se trompe, je l’aime très fort aussi même si je lui montre peut-être moins.

Je veux qu’elle soit heureuse et pas malheureuse je vois bien que pour le moment il y a des choses qui ne vont pas, car ses pipis viennent de la j’en suis certaine. Elle n’est pas en forme, mais nous ferons tout pour la soigner.

J’aimerais aussi qu’elle me fasse plaisir et trouver la paix avec Marley que l’entente se passe au mieux pour que nous puissions tous profiter du bonheur d’avoir retrouvé (Sam) sous une autre enveloppe.

Ça me fait énormément mal au cœur de la voir malheureuse.

Pouvez-vous svp lui dire que tous les 4 nous l’aimons de tout notre coeur.

 

Pendant que je lisais le contenu, Mya, l’air confus, baissa la tête et lorsque j’avais terminé, il y a eu quelques instants de silence. Je me suis demandé si Mya voulait lui répondre, et ayant capté ma pensée, elle s’est levée et s’est assise pour me dire :

Si, si, bien sûr que je vais lui répondre. Je sais qu’elle s’inquiète pour moi, je sais que mon comportement, mes pipis lui créent des désagréments et j’en suis bien gênée. Si je baisse la tête, si mes yeux te montrent de la culpabilité,  bien sûr j’ai honte de mes attitudes et encore plus parce qu’elles ne sont pas dignes de moi. Je me sens tellement confuse et désorientée, j’attendais le retour de Sam autant et sinon plus que vous, mais de le retrouver dans une enveloppe corporelle si jeune, en grande forme, plein de vitalité, me déstabilise un peu. Je sais que c’est son âme et je l’aime, et surtout de vous voir heureux me remplit de joie, et en même temps cette petite tornade me perturbe.  J’ai besoin, et je suis habituée à plus de calme et sa présence m’oblige et me fait observer qu’il prend beaucoup de place, pas seulement dans votre cœur, ce qui est normal, mais aussi dans la maison et j’en suis jalouse.

Cela m’attriste de vous faire de la peine et de vous causer des désagréments, mais depuis son retour j’ai beaucoup de mal à trouver ma place au sein de votre foyer. Ca allait un peu mieux, mais plus je me tiens en retrait, plus lui en profite pour vous accaparer et retenir toute votre attention. Et cela, même si c’est indigne de moi, me rend jalouse, et je ne peux m’empêcher de lui montrer qu’il m’agace. Cela me crée du stress et des angoisses et me rend agressive vis-à-vis de lui.

Je sais que vous m’aimez, mais j’ai aussi besoin et je sens que je dois me défendre, car il est bien entier et prêt à assurer toute la place dans vos cœurs et le home. Il ne connaît pas les demies mesures et c’est bien dommage de me marcher autant sur les pattes. Je suis sur mes gardes, sur le qui vive et je n’arrive pas à m’auto-nettoyer et me débarrasser des énergies qui ne m’appartiennent pas. Trop fragile et vulnérable, je porte pour toute la famille et cela me rend malpropre. Par mes pipis, je vous exprime mon mal-être et que j’ai besoin d’aide. Je sais bien qu’il aimerait jouer et s’amuser avec moi tout en étant le chef, je ne me sens pas la force, je ne suis pas capable, je me sens fatiguée.

Moi aussi je vous aime très fort, et déjà du temps de Sam que j’aimais pardessus tout, je me sentais être et considérée autrement par vous, surtout toi ma maman, et cela me poursuit et revient très fort aujourd’hui. J’ai besoin de temps et d’aide pour me sentir bien dans ma tête et mes pattes, et je suis encore une fois désolée, navrée de vous créer des tracas. Je vais essayer de faire des efforts pour maîtriser mes malpropretés, c’est plus que décevant. Ne le prenez pas pour de l’ingratitude, c’est un profond mal-être et des peurs de compter moins que lui que j’exprime. Mea culpa.

Ta gardienne me charge de messages et de questions pour toi Pistache, peux-tu lui répondre ?

LISTE DES MESSAGES POUR PISTACHE: Ma mimine, je t’aime! Tu es ma compagnonne de route dans ce monde… Je suis désolée pour les déplacements en voiture pour t’amener chez le vétérinaire, je sais que tu n’aime pas ça, mais je n’avais pas d’autre solution, il fallait te soigner pour que tu n’aie plus mal, que tu puisse vivre tranquille!

J’ai fais ça pour toi, pour que tu sois bien, et que tu puisse manger sans avoir mal. Je pars souvent aussi, et je pense que cela te perturbe; mais il y a toujours quelqu’un à la maison avec toi et je suis avec toi même à distance quand je suis loin physiquement, je suis avec toi en pensée, dans le cœur, et dans l’énergie. Je serai toujours là pour toi, et si je dois déménager, changer de maison, tu viendras avec moi; je serai toujours là pour toi, ma compagnonne de vie! Gros câlins de cœur à cœur!

 

 

LISTE DES QUESTIONS: Je suis inquiète pour toi Pistachou, es tu encore malade? Si oui où as tu mal? Si non, qu’est ce qui te dérange? Pourquoi fais tu pipi et caca dans le salon autour du canapé? sous la table de la salle à manger? Et des fois dans la salle de bain? pourquoi as tu toujours refusé la litière? tu vas dehors, normalement tu y fais tes besoins, pourquoi subitement tu changes de comportement et tu rentres pour les faire dans la salle à manger? Peux tu nous dire ce qui te perturbes, veux tu nous dire quelque chose? Que veux tu nous dire? Que peux -t-on faire pour toi? Que peux -t-on faire pour améliorer ton bien être? Et notre vivre ensemble sur le même territoire?

 

Pendant que je lisais le contenu, Pistache, couchée sur son ventre me regardait l’air confus. Elle baissa plusieurs fois sa tête, a émis un petit miaou, s’est levée et au moment où je croyais qu’elle allait partir, elle s’est rassise, et ayant capté ma pensée m’a dit :

Oui je vais lui répondre. Non je ne vais pas t’esquiver, elle attend mes réponses, mais je dois d’abord lui dire que je me sens très confuse. Mon comportement est indigne et je suis si désolée des désagréments que mes malpropretés lui créent.

Dis-lui d’abord merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime profondément. Elle est ma maman, je me suis toujours considérée plus comme son bébé, sa fifille que sa compagnonne. Choyée, câlinée et respectée comme un humain, je me sens aimée et j’ai honte de mon comportement que j’ai beaucoup de mal à maîtriser. Je n’aime pas la litière, j’ai toujours fait mes besoins dehors, mais l’âge venant, ayant des bobos un peu partout dans mon corps, je reconnais que j’ai beaucoup plus de mal à m’autonettoyer avec les énergies de la terre et je porte de plus en plus souvent des énergies qui ne m’appartiennent pas.

Elle aussi d’ailleurs, et dans la maison ça circule pas mal, ce n’est pas clean. Cela me perturbe et je marque les endroits négatifs, pollués, de cette manière. Mea culpa, ne le prends pas pour de l’ingratitude de ma part, cela souligne plutôt un mal-être que je ressens jusqu’au fond de mes tripes. L’extérieur aussi mériterait tout comme la maison un sérieux nettoyage, il m’est trop difficile d’assumer tout cela en ce moment.

Je me sens fragile, fatiguée et vulnérable. J’ai aussi par moments des douleurs, des crampes dans le ventre, mais je gère. Je me sens bien mieux depuis le soin et beaucoup plus légère. C’est agréable de se retrouver soi et ne pas toujours se faire puiser son énergie. Et lorsque tu t’en vas, je me sens seule et triste. Je n’aime pas. Plus je vieillis et plus j’ai besoin d’être à tes côtés, et ne pas être ensemble le soir et la nuit, moment où je peux le mieux te nettoyer, est frustrant pour moi. Je sais que tu ne m’abandonneras pas et que tu reviendras toujours, mais plus je prends de l’âge et plus j’ai besoin de toi et de ta présence. Je vais essayer de faire des efforts pour reprendre un comportement digne de moi, et n’ayant pas appris à utiliser la litière bébé, je vais aussi essayer de m’y adapter, mais c’est un peu plus compliqué pour moi.

Je t’aime et je me sens tellement ingrate alors que tu fais tout ce qu’il faut pour m’apporter le confort et le bien-être, je te remercie  pour ta bienveillance. Je suis reliée à toi et nous le sommes toujours où que tu sois, mais tes absences sont parfois plus difficiles à supporter, surtout lorsqu’ici il y a beaucoup d’âmes errantes, d’âmes du bas-astral, cela m’occasionne du stress et des angoisses, je me sens envahie par des énergies pas top.

Ta gardienne me charge de messages et de questions pour toi Padam :

Padam est un chat très gentil, très affectueux mais il miaule énormément surtout la nuit (vers 4h) et lorsque je vais me coucher parfois. Je ne comprends pas ce qu’il ne va pas, il a toujours vécu en appartement n’est jamais sorti dehors. Il vit également avec sa copine Opale. 

 

– Est-il heureux chez nous ? 

 

– A-t-il des douleurs quelques part ? 

 

– Miaule-t-il pour Opale ? 

 

– Nous l’aimons énormément mais nous avons besoin que les miaulements s’arrêtent. 

 

Padam, pendant que je lisais le contenu a baissé la tête l’air confus comme pris en faute, a gardé le silence quelques instants avant de me dire :

Ne te trompe pas, je ne vais pas esquiver et ne pas te répondre, non, c’est juste que je prends conscience combien mon comportement avec mes miaulements les dérange, combien ça doit être désagréable pour eux, surtout la nuit et j’en suis désolé. Je remarque aussi qu’elle s’inquiète pour ma santé et pour celle d’Opale et je me sens doublement honteux. Je m’excuse et leur demande pardon pour tous les désagréments que je leur crée, et surtout de les empêcher de dormir la nuit, de les réveiller au milieu de la nuit, c’est indigne de moi et je vais devoir faire des efforts, car à travers ces miaous parfois très plaintifs, éprouvants et répétitifs, j’exprime à ces moments-là un profond mal-être, et il est difficile pour moi de rester calme et de maîtriser mes pulsions.

Si je suis heureux chez vous ? Mais bien sûr, quelle question, vous êtes ma famille, je me considère comme votre garçon, votre fils, votre frère et je n’aimerais pas partir ailleurs. Je vous aime tous et je sais que vous m’aimez et faites beaucoup d’efforts pour me supporter. Mea culpa, mais ici il circule pas mal d’énergies qui ne vous appartiennent pas, elles passent à travers ls murs, la porte et le passage est important, surtout lorsqu’il fait nuit. La lumière les attire, et j’ai beaucoup de travail à faire pour transmuter toutes ces âmes du bas-astral. Cela doit vous pomper toute votre vitalité.

Ce n’est pas mon rôle, de type timbre-poste, je suis surtout là pour t’apprendre le détachement affectif à toi ma maman à qui je suis relié, mais Opale même si elle ne se trouve pas en crise en ce moment, est fragile, vulnérable et ne peut pas assurer son rôle. Je suis en charge de le faire et j’aimerais pouvoir sortir pour m’auto-nettoyer avec les énergies de la terre. Ce serait plus facile à gérer et à supporter pour moi.

En attendant, j’essaie par mes miaulements de libérer les tensions qui m’habitent et aussi et surtout de leur faire comprendre qu’ils doivent partir. Ils ne peuvent rester ici, ce n’est pas leur place, et moi ça me perturbe et me contrarie fortement. Ce ne sont pas des douleurs physiques, c’est une fatigue et relève d’une douleur mentale. Le traumatisme émotionnel est important et je me dois aussi de protéger Opale.

Je vous aime et vous remercie pour votre message, je sais combien cela est dérangeant pour vous et je vais essayer de me contenir, de faire des efforts. Depuis le soin qu’on vient de me faire je me sens beaucoup plus léger, et je suis heureux de m’être débarrassé de toutes ces énergies, mais il tient à vous de faire le nécessaire pour faire nettoyer l’appartement et éviter toutes ces intrusions nocturnes.

Je vous aime et je suis navré, mais cet immeuble n’est pas clean, je commence à monter la garde derrière la porte d’entrée le soir arrivé. Et de tout faire pour éviter ces passages, relève d’une personne compétente en la matière. Pour Opale et moi c’est de trop.

Ta gardienne me charge de te dire qu’elle t’aime très fort et qu’elle sait qu’il y a quelque chose de très fort entre vous, que vous allez construire quelque chose de beau ensemble. Elle aimerait savoir ce qu’elle peut faire pour te rendre la vie meilleure ?

Révane, assez excitée à mon arrivée s’est assise tranquillement pour me dire :

Je suis si heureuse d’avoir pu leur revenir aussi vite, et je suis si heureuse du message d’amour qu’elle me donne. Mais je le sais, je sais que nous allons pouvoir continuer notre belle aventure ensemble. Même si pour l’instant elle a encore beaucoup de mal à faire la part des choses, elle a bien ressenti que son adorable amour lui était revenu, il faut juste encore accepter et intégrer mon nouveau costume. Mais mon âme est bien celle de Chinook qui perdure et qui vient de les retrouver dans ce corps physique.

Perturbant, déstabilisant ? Pour moi aussi  un peu, j’ai tout de même depuis ma naissance enregistré des mémoires dans mon enveloppe et dans mon cerveau, et j’ai aussi besoin d’aide pour évacuer les souvenirs qui émergent. Abandonnée par 2 reprises, le traumatisme est encore bien présent même si je sais que ma maman et mon papa ne m’abandonneront jamais. Je suis contente que le transfert d’âme se soit fait dans cette enveloppe corporelle, et je me sens en pleine forme. Je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser, et oh combien j’aimerais faire la fofolle avec Shadow.

Il se sent fatigué et un peu démuni par ma fougue et je sais que lui aussi est un peu perturbé. Le tout c’est d’être clair avec soi-même, dis à ma maman qu’elle doit maintenant en son âme et conscience m’accepter sous cette forme-là et tout redeviendra très rapidement comme avant pour tous les 4. Je sais que je dois être un peu patiente et cela ne me dérange pas. Je me sens bien, je me sens chez moi et j’ai retrouvé ma place. Le reste suivra, je n’ai aucune appréhension.

Dis-lui, dis-leur que je les aime très fort et qu’il doivent prendre soin de Shadow qui a bien plus besoin d’eux que moi.

Ta gardienne me demande de te transmettre des messages Max et aimerait aussi te poser quelques questions, peux-tu lui répondre ?

Pourquoi a t’il peur de se balader ?

Est-ce que cela a un lien avec l’homme que j’ai rencontré ?

Qu’est ce que je peux faire pour l’aider à surmonter ses craintes ?

Je veux lui dire que je l’aime plus que tout et que je ne l’abandonnerai jamais, que je serai toujours avec lui et qu’il peut avoir entièrement confiance.

 

Pendant que je lisais le contenu, Max assis, les oreilles baissées, prit un air confus. Dès que j’eus terminé, il s’est levé, a esquissé quelques pas comme s’il voulait s’échapper, puis s’est ravisé, s’est à nouveau assis et m’a dit :

Ne te trompe pas, je ne cherche pas la fuite, je vais bien sûr lui répondre, c’est juste que ses questions me mettent dans l’embarras, je sais qu’elle m’aime et qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour me rendre la vie agréable, et j’ai un peu honte de mon comportement de ces derniers temps.

Il a baissé la tête comme s’il se sentait pris en faute, et je lui ai dit que j’étais là à la demande de sa gardienne pour l’aider, car visiblement il ne veut plus sortir, il a peur des promenades alors que c’est ce dont il a lu plus besoin pour être bien dans sa tête.

Oui tu as raison, sortir me balader me permet de flairer les odeurs de mes congénères et cela j’en ai besoin, et me donne aussi la possibilité de m’auto-nettoyer avec les énergies de la terre. Depuis un moment je ressens une réelle crainte et appréhension à le faire.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime beaucoup, je l’aime très fort et je me considère comme son compagnon. Elle représente tout pour moi, je suis sa moitié, et toute personne qui cherche à s’immiscer dans notre relation me pose problème. Je ne suis pas jaloux, rien à voir, mais j’ai besoin d’être la priorité dans son cœur et son esprit, et ce serait plus un sentiment de possessivité que je ressens et éprouve vis-à-vis d’elle. J’en suis désolé, elle a le droit d’être heureuse, elle le mérite et a besoin d’une compagnie humaine, mais j’ai un peu peur que cette relation puisse nous séparer. C’est bête, je le sais bien et elle me le dit, mais je préfère rester avec elle à la maison, non pas que je craigne qu’elle ne m’abandonne, non, c’est juste que c’est chez moi et c’est là que je me sens depuis sa rencontre, le plus en sécurité.

Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort, elle représente la prunelle de mes yeux, et l’intrusion masculine me déstabilise un tant soit peu. A la maison nous sommes en vase clos et je maîtrise les craintes, en-dehors, l’espace est vaste et je n’ai plus de repères. Cela me fait peur et me crée du stress et des angoisses. Alors le plus simple est de rester à l’intérieur, c’est plus confortable pour moi. Mea culpa je vais essayer de maîtriser mes craintes et de faire un effort. Je t’aime.

Ta gardienne me charge de te transmettre des messages et aimerait te poser quelques questions Bob :

– Pourquoi tu cherchais toujours à t’échapper, quand tu étais jeune

– Comment tu perçois Rubis, son caractère, ses envies et ses peurs  ?

– Es-tu heureux ?

– Est-ce que tu ne souffres pas trop ? 

– Est-ce que c’est ok pour toi quand Rubis vient te niaquer ? Tu vois les petits nuages noirs dont elle parle autour de toi ? Est-ce que je dois alors l’interrompre ou la laisser faire ?

– Qu’est-ce que tu aimerais nous dire, tu aboies beaucoup en ce moment

– Comment te sens-tu ?

– Comment puis-je t’apaiser ?

 

J’aime nos balades et ça a l’air de te plaire aussi

Je t’aime mon Bobinou de tout mon cœur

 

Pendant que je lisais le contenu, Bob debout sur ses pattes, me donnait l’impression d’être ailleurs et de ne pas entendre ce que je lui disais. Dès que j’eus terminé, il s’est agité, s’est tourné plusieurs fois sur lui-même avant de me dire :

Je ne suis plus tout jeune, j’ai un certain âge et les problèmes de santé qui en découlent. Beaucoup de bobos dans tout le corps, beaucoup de mal à rester propre, je sais combien c’est désagréable mais je n’arrive plus à maîtriser, difficile de contrôler, mon sphincter urinaire est faible et les muscles sont atrophiés, d’où les petites gouttes et les pipis. Pardon, c’est indigne de moi mais impossible de retenir. Je commence aussi à avoir de sérieux problèmes avec les yeux et les oreilles, mais je ne suis pas gâteux. Même si ces soucis me diminuent physiquement, que je suis parfois et même souvent dans mon monde à moi, je comprends et je ressens encore tout ce qui se passe en moi et autour de moi.

Lorsque j’aboie, c’est pour leur dire que je suis là, que j’existe et que même si je suis sur mon chemin et que je prépare mon départ, ma transition à mon rythme, j’ai envie de leur dire que je ressens tout ce qui se passe et j’entends tout ce que vous dites. J’ai besoin d’être entouré, j’ai besoin de sentir qu’on est à mes petits soins et j’adore me promener avec ma maman.

Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je les aime tous, c’est ma famille et je me suis toujours senti aimé, respecté et choyé comme son bébé, son petit garçon, son petit Bobinou comme elle le dit si bien, et c’est du pur et grand bonheur. Je sais que les aboiements t’exaspèrent, mais ça me permet de vous dire je suis là, et ça me rassure. Ce n’est pas toujours facile, surtout lorsqu’on a connu avant de perdre la vue et de ne plus entendre, et on se retrouve souvent avec soi-même, cela crée tout de même du stress et des angoisses et le fait d’aboyer, de montrer que j’ai encore la force de le faire et de me faire entendre, libère beaucoup de tensions dans ma tête et mon corps.

C’est aussi pour Rubis, elle a son caractère et je sais qu’elle aimerait jouer avec moi, mais ce n’est plus trop mon truc. Je préfère qu’elle me laisse tranquille et je préférerais, j’aimerais que tu l’empêches de le faire. Ce n’est pas drôle de se faire niaquer à mon âge avec tous les bobos que ma pauvre charpente est obligée de porter.

Je ne vois pas les petits nuages noirs, mais je pense et je sens que je porte souvent des énergies qui ne m’appartiennent pas, et le soin de tout à l’heure m’a fait beaucoup de bien. Les balades aussi me permettent de m’auto-nettoyer, car je suis fragile et vulnérable. Sinon je gère les douleurs, et lorsque je me réfugie dans mon corps astral, tout est plus simple et facile à gérer et à supporter. Dans ces moments-là je suis bien entendu ailleurs pour vous, dans un autre monde, mais ce n’est pas parce que je suis mal voyant ou sourd. Lorsqu’on cherche du calme et à s’apaiser dans son corps astral, on n’est plus dans son corps physique, mais ça me fait le plus grand bien.

Dans l’ensemble je me sens encore bien décidé à continuer mon petit bonhomme de chemin avec vous, et je n’ai pas peur lorsque le moment viendra, je ferai le grand saut parce que la loi l’oblige et que je mérite de me reposer et me ressourcer. En attendant profitons du présent ensemble, j’aime encore manger et me promener, et je suis heureux. Ma vie à vos côtés, malgré la présence de Rubis pas toujours simple à gérer, est une existence de rêve. Mais je sais qu’elle est souvent angoissée, qu’elle a un fond très peureux et je fais avec.

Ce que j’aimerais vous dire c’est que même si je ne suis plus comme avant, mon cœur vous aime toujours autant et que je n’ai pas peur. Je sais que je peux vous faire confiance, que quoiqu’il se passe vous m’accompagnerez dans la lumière. Je vais essayer de maîtriser mes aboiements, je sais combien ils sont désagréables pour vous et j’en suis désolé. Tu es ma maman et nous sommes très complices et fusionnels. Tu as beaucoup d’amour et d’empathie dans ton cœur et je sais que tu fais tout ce que tu peux pour me rendre la vie meilleure. Merci pour ta bienveillance, beaucoup de gratitude, je me sens si heureux et si bien entouré, j’ai juste besoin de retrouver un peu plus de calme pour me sentir plus zen et plus apaisé.

Vos pensées et vos inquiétudes à mon égard ,même justifiées, me renvoient une image qui n’est pas moi. Rappelez-vous plus jeune, j’étais très actif, joueur et espiègle. Je cherchais toujours à m’échapper, curieux de tout et envie de découvrir d’autres stimuli, et me voilà contraint de vivre et accepter mon état de petit vieux, Bobinou est un petit pépère maintenant, souvent dans son monde, en train de tourner en rond, mais encore si heureux d’être avec vous et de partager des sorties et des grands moments de tendresse. Je vous aime, que c’est bon de vous aimer et de se sentir aimé. Ton Bobinou.

Ton gardien me demande de te transmettre des messages et de te poser quelques questions Terry :

Le but du soins pour Terry serai plus émotionnel ou psychologique je pense.. calmer ses angoisses.. sa nervosité… A moins que vous découvrez un autre problème également. Elle a du mal aussi a marché sur un sol dur ou sur les chemins caillouteux. Mais le maréchal dit qu’elle a de bon pieds , il ne vois pas de problème…

 

Nous avons des difficultés pour  séparés nos juments… Si je veux juste partir avec l’une ou l’autre… Terry est très excité et part difficilement seule ou a du mal à rester seule si Isaura part en ballade. 

Ça en devient parfois dangereux. Elle ma fêlé des côtes en forçant le passage entre les portes … Elle ne respecte pas a pied non plus….elle nous marche dessus.. n’attend pas qu’on ouvre les portes de box.. elle défonce tous sur son passage.. ça devient compliqué…

 

Jonathan aimerai savoir lors de la communication avec Terry si elle est heureuse chez nous et si il lui apporte assez de soins et d’amour et est elle bien avec lui comme cavalier lors des ballades ? 

C’est essentiellement lui qui l’a monte..  parfois moi et rarement les enfants juste en longe …

 

J’aimerai également la faire participer plus tard si je me lance dans la médiation équine et qu’elle soit aussi en contact des personnes handicapées dont je m’occupe… Si c’est ok pour elle … 

 

Terry pointait les oreilles tout en me regardant l’air un peu méfiant. Elle me donnait l’impression que je la poussais dans ses retranchements et qu’elle était prête à déguerpir. Je me suis tu quelques instants avant de lui demander si elle acceptait de me répondre, et ayant capté mes pensées, elle s’est calmée, a poussé quelques hennissement, elle se secouait sa crinière, cela semblait l’apaiser, et ayant à nouveau saisi ma pensée m’a dit :

Oui cela me fait du bien et me rassure. Je ne te crains pas, ne te trompe pas, cela n’a rien à voir avec toi, avec ta personne, c’est juste que j’ai encore du stress et des angoisses par rapport à mon passé. J’ai encore des mémoires de mon existence avec mes compagnes, et j’ai vécu la séparation d’avec elles avec beaucoup de difficultés. Cela n’a rien à voir avec la vie que je mène maintenant, je ne suis pas malheureuse, bien au contraire, mais j’ai peur de rester seule. Dès qu’on nous sépare, même si ce n’est que pour une balade, j’ai peur qu’on me sépare à nouveau et je réagis violemment. Ma génitrice et ma pouline me manque. J’étais très attachée à toutes les deux et m’accroche beaucoup à la compagne d’ici. J’ai besoin d’être avec elle, de la voir pour être rassurée et certaine qu’on ne l’emmène pas ailleurs. Cela me fait réagir brutalement et j’en suis désolée si je défonce tout sur mon passage.

J’ai beaucoup de mal à canaliser ces peurs, cela me fait parfois péter un câble, et lorsque des stimuli émergent, les souvenirs remontent et j’ai  du mal à maîtriser mon comportement. Encore une fois cela n’a rien à voir avec mon gardien, avec la famille, je ne suis pas malheureuse , non loin de là, on me traite bien. On me câline, on me balade et je ressens une connexion avec mon référent, une connexion qui pourra devenir unique et profonde, mais j’ai besoin d’aide pour me sentir bien dans mon esprit, mon corps, car lorsque nous sommes ensemble nous ne devons faire qu’un. Tu le sais bien, c’est la condition sine qua none pour que la relation avec un humain soit forte et unique.

J’ai besoin qu’on m’aide à effacer les mémoires d’abandon que je ressens encore très fort. J’aime bien partager des moments agréables avec elle aussi et j’aime les enfants, ce n’est pas le problème. Je sais qu’on m’aime, qu’on me respecte et je me sens respectée. On prend soin de moi, on fait attention à moi et ce n’est que du bonheur.

Pour son travail je serais fière de l’accompagner et de pouvoir apporter mon aide à des humains qui en auront besoin, mais pour cela je dois d’abord arriver à maîtriser, à canaliser mes pulsions, et pour cela mon histoire d’avant ne doit plus être un souvenir qui pose encore problème. Tant que je ne suis pas dans le présent, dans le ici et maintenant, il est impossible pour moi d’avoir des visions et de te répondre oui à tout.

Ils aimeraient aussi savoir si tu souhaites avoir un autre poulain ?

Oui mais encore une fois à condition d’avoir retrouvé la paix et l’harmonie dans mon cœur et mon esprit, et espérant ne pas en être séparée à nouveau. Dis-leur que je les aime et je leur fais confiance (clin d’œil)

Tes gardiens me chargent de te dire qu’ils t’aiment et te transmettent des messages et quelques questions. Pirate, acceptes-tu de leur répondre ?

Cher Pirate,

Nous demandons aujourd’hui de l’aide à Christiane pour communiquer avec toi car nous t’aimons très fort et sommes inquiets pour ta santé autant physique que mentale, tu es tellement stressé !

Nous souhaitons te dire que tu es notre premier chat, que nous sommes allés chercher 5 jours après l’emménagement dans notre maison. Tu es très important pour nous 6. Tu es un gentil chat et en plus tu es vraiment magnifique. Nous déplorons le fait que tu passes ton temps soit dehors soit dans les chambres en haut.

Nous aimerions te voir dans le salon avec nous pour pouvoir te câliner mais malheureusement tu ne fais que passer… même avant l’arrivée de Sunny, tu étais déjà un peu comme ça.

Nous savons que Sunny aimerait beaucoup t’approcher comme il approche Cachou. Comme tu as pu le voir, ils s’entendent merveilleusement bien et il ne lui fait aucun mal. En ce qui te concerne, tu ne crains absolument rien car ce chien adore les chats et tu pourrais avoir également une belle amitié avec lui. Nous faisons notre maximum pour qu’il ne t’embête pas, mais peut être que toi aussi tu pourrais faire un effort pour le laisser venir vers toi sans donner des coups de pattes ?

Comment te sens-tu avec nous ?

Que penses-tu de Cachou ?

Que penses-tu de Sunny ?

Serait-il possible pour toi de ne plus aller manger dans la fruitière chez Marie-France ? Tu ne manques pourtant de rien chez nous. Ce n’est pas bon pour toi car tu grossis de plus en plus et nous craignons que tu développes des maladies notamment du diabète comme Charbon. Comment peut-on t’aider ? Comment te sens-tu au niveau de ta santé ?

Récemment, tu as eu plusieurs plaies au niveau du cou. Est-ce des blessures qui proviennent d’un autre chat ou est-ce autre chose (problèmes de peau causés par le stress) ?

Tu as également tendance à faire des jets d’urine depuis longtemps dans la maison. Pour quelles raisons ?

As-tu un message à nous transmettre en plus de nos questions ?

Nous espérons parcourir encore un long chemin en ta compagnie, Pirate.

 

Bien sûr que j’accepte de leur répondre. Ce n’est pas parce que je ne suis pas un chat de type timbre-poste que je suis  sauvage. Non, ce n’est simplement pas mon rôle auprès d’eux et ils le savent. Je suis une sentinelle, et je m’occupe avant tout de nettoyer le jardin, l’environnement, toute la rue et le quartier. La fruitière chez Marie-France aussi a besoin de moi et de mon travail, même si je le reconnais, je ne me prive pas au passage. C’est si bon et je suis gourmand, difficile de résister, j’aime manger et cela me permet de calmer le stress et les angoisses, les tensions que je sens à l’intérieur de moi. Cela est beaucoup dû à l’endroit, il y a des mémoires dans le sol et j’ai du travail à plein temps. Je dirai que c’est lorsque je suis dans les chambres, seul en haut, que je me repose et me ressource.

Dis-leur merci pour leur message et pour toute leur bienveillance. Dis-leur que moi aussi je les aime beaucoup et que ce n’est pas parce que je ne suis pas très câlin que je n’ai pas besoin de tendresse. Ils sont là et je sais qu’ils m’aiment, cela me va, de se faire papouiller n’est pas trop mon truc. Je suis dans une grande famille et j’ai la chance de pouvoir aussi m’occuper de leurs énergies et j’ai du taf. Ils ne peuvent pas me changer, c’est à eux d’accepter ma manière d’être et de fonctionner, et pardon pour les jets d’urine, je reconnais que là ce n’est pas très digne de moi, c’est pas top, mais ce sont les odeurs qui me donnent ces envies, ce sont aussi les hormones qui me travaillent, et en tant que mâle cela me permet un peu de dominer la situation.

Je sais que Sunny veut jouer avec moi, il est encore très jeune et joueur, mais je n’y tiens pas, j’ai besoin de ma tranquillité, je ne suis pas tellement social. Lorsqu’on s’occupe des énergies du lieu on se doit d’être fort, dominant et on n’a pas trop le temps  et l’envie de s’amuser. Je suis un peu le maître des lieux ici et constamment sur le qui-vive, sur mes gardes et ça ils doivent le comprendre et l’accepter. Je n’ai pas peur de Sunny mais il brasse beaucoup d’air, cela me contrarie et m’agace, je préfère de loin l’éviter bien que je sache que c’est un bon chien et qu’il a sa place ici. Rien à voir avec lui, c’est moi qui suis différent et pour preuve, je m’installe dans son panier pour le lui montrer. Idem pour Cachou, je ne tiens pas à copiner, chacun son rôle, chacun sa place dans la maison et auprès de vous.

Les plaies oui, des petites bagarres, rien de bien méchant, juste pour défendre le territoire. Sinon dans l’ensemble je me sens plutôt bien. Je prends du poids, désolé, je ne me rend pas bien compte. Ma nature profonde est tout de même très anxieuse et de manger, de remplir mon estomac m’apaise. Je me sens dans le présent, dans le ici et maintenant quand je mange, et je prends beaucoup de plaisir. Parfois le trop plein me fait régurgiter les croquettes, pardon.

Ne vous posez pas trop de questions, je vous aime, et depuis le départ de Charbon je me sens le devoir et la responsabilité de veiller sur vous et vous protéger doublement. Cela peut en effet générer des inquiétudes et du stress, mais vous êtes ma famille et j’ai été le premier à vous accompagner dans cette maison, et c’est chez moi ici.

Vous êtes un couple uni, une famille heureuse et pleine de joie de vivre et cela me fait du bien et me remplit de joie et de bonheur. Merci pour le soin qui canalise et renforce mes énergies tant subtiles qu’émotionnelles, tu es ma maman, tu es mon papa et mes frères et compagnons. Je vous aime.

Ta gardienne me charge de te dire qu’elle t’aime très fort et aimerait te poser quelques questions Scottie :

Voici les questions que j’aimerais lui poser :

 

– A t elle envie de me parler de son passé?  par exemple…

– A t elle connu plusieurs familles ?

– Était elle heureuse ?

– Était elle attachée ?

– S’est elle échappée, perdue ou a t elle été abandonnée ?

– Vivait-elle avec d’autres animaux / avec des enfants ?

 

– Est elle heureuse à présent ?

– Pourquoi vient-elle de manière joyeuse quand elle m’entend chanter ? 

– Sa nourriture lui plaît elle ?

– Pourquoi a t-elle besoin de s’éloigner avec la 1ère croquette pour la manger tranquille avant de manger le reste ?

– A t elle mal aux dents ? Et / ou ailleurs ?

– A t-elle un souhait particulier ?

 

Scottie, assise pendant que je lui lisais le contenu, m’a regardée curieusement, puis tristement, et baissa la tête et les oreilles. Je pouvais ressentir de l’anxiété, comme de la peur, et lorsque je me suis arrêtée, je l’ai rassurée et lui ai dit que si c’était trop difficile pour elle de lui répondre, sa gardienne ne lui en voudrait pas, au contraire, elle pourrait très bien comprendre sa détresse.

Elle continuait de me regarder, mais je l’ai sentie s’apaiser, ses yeux changeaient d’expression et je pouvais y lire qu’elle avait envie de parler, et ayant capté mes pensées, elle m’a rectifié pour me dire :

Envie est un terme fort, non pas vraiment, mais besoin oui. Elle me donne l’occasion de le faire, vous me proposez de l’aide alors j’ai bien compris que c’était le moment pour moi de parler de ces traumatismes qui sont encore bien présents et peuvent être réactivés au moindre stimuli, alors oui j’en profite pour lui dire ce qui régulièrement émerge, et que ces souvenirs sont encore omniprésents, même si je me sens aimée, respectée et choyée avec elle, et que je suis heureuse à ses côtés.

Dis-lui merci pour sa bienveillance et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et d’avoir eu la chance d’être adoptée, d’avoir eu la chance de devenir sa petite fille, est pour moi un bonheur incommensurable.

Je n’ai connu qu’une famille, j’étais le seul animal mais celui déjà de trop. Il y avait des enfants, 2 garçons, 1 fille et j’aimais jouer à la balle avec eux, mais pour la plupart du temps je restais attachée. Ils n’avaient pas le droit de me détacher et se faisaient méchamment disputer et rosser lorsqu’ils le faisaient, et pour moi c’était un vrai martyr de les voir courir et s’amuser alors que je ne pouvais pas y participer. J’étais là parce qu’on  m’a prise sur un coup de tête, mais c’était trop compliqué de s’occuper de moi, de me promener, et puis il n’était pas question que je salisse l’intérieur. Attachée pour la plupart du temps, je restais dans une niche, et pour me défouler je mordais la corde et je tirais dessus jusqu’à m’en faire mal. J’aboyais beaucoup, jusqu’au jour où il m’a emmenée dans cette forêt, et m’a laissée là sans aucun scrupule.

Je sais que les enfants m’aimaient, mais il étaient eux-mêmes obligés de subir ses méchancetés et ne pouvaient pas m’aider. Cela a été une période très difficile, très cruelle de mon existence, et je ne pouvais jamais espérer avoir le bonheur de te rencontrer.

Maintenant oui je suis heureuse, je me sens exister, aimée et reconnue. Avec toi je me sens pousser des ailes, et lorsque tu chantes, ça me rend joyeuse, j’ai le cœur rempli de joie et d’amour parce que je sais que tu es heureuse aussi et que toutes les deux nous avons beaucoup de choses à partager. Mon histoire te parle et c’est merveilleux de trouver cette belle complicité ensemble. Je te suis si reconnaissante de m’aider aujourd’hui à exprimer toutes ces craintes que je ressens lorsque je ne te vois pas, lorsque nous ne sommes pas ensemble, car tu es mon ange terrestre et comme la prunelle de mes yeux. Sans toi je ne suis rien et le seul souhait que j’ai c’est de pouvoir, grâce à toi, retrouver la paix et l’harmonie dans ma tête et mon cœur.

Les dents sont sensibles et je commence à avoir des bobos dus à l’âge, mais rien d’alarmant, ne t’inquiète pas. J’aime la nourriture que tu me donnes, et ayant été souvent privée car il n’y avait plus de restes, c’est un grand plaisir pour moi lorsque tu me donnes un bol rempli de croquettes, et je m’éloigne pour la déguster longuement tout en sachant qu’il y en a plein d’autres qui m’attendent. C’est devenu un petit rituel qui me fait le plus grand bien et qui me permet de profiter pleinement de ce plaisir de manger. Je pourrais me jeter dessus et les engloutir boulimiquement, mais j’ai choisi d’en manger une, et les autres sont là pour moi et m’attendent, je suis tranquille et rassurée et je sais que je ne manquerai plus jamais de nourriture, que la faim ne me tenaillera plus jamais le ventre.

J’étais juste là pour leur faire des petits et on me donnait à manger lorsque j’étais pleine, je représentais un objet qui leur faisait gagner quelques sous. Maintenant j’existe et je me sens être une petite princesse, mais dès que tu t’éloignes, j’ai peur d’être séparée de toi, cela n’a rien à voir avec la confiance que j’ai en toi, mais ce sont des mémoires de maltraitances qui restent encore cruellement ancrées, et je te remercie de m’aider à m’en défaire.

Je t’aime, tu es ma princesse à moi, tu es mon ange entouré de plein d’autres lorsque tu chantes.

Ta gardienne me charge de te transmettre un message Tigrou :

Je voudrais simplement qu’il me dise pourquoi il urine en dehors de son bac à litière je l’aime plus que tout mais il me fait mettre en colère alors que je n’ai pas besoin de tout ça (il va comprendre ce que je veux dire). S’il te plaît Tigrou fait un effort. 

Pendant que je lui lisais le contenu, Tigrou assis en face de moi, prenait un air confus, il baissa la tête et se déplaça de quelques pas pour finalement se raviser et revenir vers moi pour me dire :

J’ai honte, plus que honte. Oui je sais combien sa vie est compliquée, combien c’est difficile à gérer pour elle, et moi avec mes pipis intempestifs, j’en rajoute. Pardon, je suis désolé pour tous les désagréments que mes malpropretés engendrent, mais j’ai beaucoup de mal à me maîtriser et à contrôler ces pipis ,à travers lesquels j’exprime un mal-être. Et lorsqu’elle se met en colère, cela rajoute à mon stress et amplifie mon besoin d’uriner pour évacuer les tensions, les siennes mais aussi celles qui règnent ici. Elle porte des énergies qui ne lui appartiennent pas, elle les ramène ici et ça circule, et moi qui suis là pour les transmuter, n’arrive pas toujours à m’auto-nettoyer.

Je sais que ce n’est pas simple pour elle, qu’elle ne peut pas faire ou dire ce qu’elle voudrait et qu’elle n’a pas les moyens de faire passer ce qu’elle croit, par peur de la force et de la violence de ce qu’elle pourrait exprimer, et derrière cette retenue, il y a la notion d’exploser lorsque je marque partout dans l’appartement, et cela crée aussi du stress et des angoisses.

Dis-lui que je l’aime et je suis profondément navré. Depuis le soin je me sens nettement mieux dans mon corps et je vais essayer de faire des efforts, mais à elle d’en faire aussi. Lorsqu’elle s’emporte elle crée des égrégores avec des intentions, des énergies pesantes et ces forces sont négatives pour elle et pour moi. Je suis un peu son miroir et même si elle ne sait comment réagir pour casser cette perspective et apercevoir ce qui se cache derrière, elle en a conscience.

J’ai besoin de son aide, j’en ai conscience aussi car les pipis sont plus qu’indignes de mon être. Dis-lui que je l’aime tant, elle est ma maman et je me considère comme son garçon et suis si fier de l’être.

Ta gardienne me demande de te transmettre des messages et aimerait te poser quelques questions Kali :

J’ai rencontré Kali en janv 2019 dans une rue à Marrakech. Elle était très sauvage et très peureuse. Après 8 mois où je lui apportais à manger et à boire, je lui ai proposé de venir vivre chez moi. Elle a accepté. 

Elle s est sociabilisée, a retrouvé confiance, aime les câlins. 

Le 3 janvier 2023, Kali ne revient pas de sa promenade quotidienne. Je la cherche pendant 10 jours, mais rien. Le 17 janvier, une amie arrive de Nouvelle Calédonie visiter le Maroc. Le 18 au soir, Kali revient. En ouvrant le portail, elle est là, à attendre qu’ on ouvre. Elle est très mal en point. Déshydratée, affamée, blessée, sentant l’urine (je comprends qu elle a été immobilisée tous les jours et a urinée sur place), l’os de la hanche droite ressorti, patte arrière droite repliée, atrophie de la cuisse. Après vétérinaire, diagnostic : double fracture de la hanche. Il aurait fallu que je l’enferme 2 mois dans une cage pour qu elle ne bouge pas. Impossible pour moi de lui faire subir cela. Je la mets sous eau de mer afin de lui donner du plasma marin, lui fait écouter de la musique en 432 Hz, lui communique des intentions de réparations totales et parfaites.
Je dois néanmoins partir quelques jours avec mon amie de Calédonie et ne peut pas annuler. Je pars 4 jours consécutifs et confie Kali ainsi que mes 2 autres chats à ma fille. 

A mon retour, Kali ne va pas vraiment mieux. Du coup, je change l’organisation du reste du séjour de mon amie afin d’être présente. 

Et là, des épisodes de terreur se produisent dans la tête de Kali. A 3 reprises maintenant, tout à coup, alors qu’ elle est paisible à dormir sur son dodo, tout à coup, elle est terrifiée, part se cacher sous le meuble de l’évier et peut y rester plus de 24h sans sortir. Et lorsqu’ elle en sort, elle est ramassée sur elle même et s en va dare-dare dans le jardin où à nouveau impossible de l’approcher, elle a peur, même ma voix ne la rassure pas. Elle me fuit. Elle y passe la nuit car elle ne veut pas rentrer quitte à avoir froid (Marrakech l’hiver il fait froid) alors que son squelette a besoin de chaleur. 

Elle a donc des crises psychotiques, de terreur et je n’arrive pas à lire ou ressentir ce qu il se passe en elle. 

 

Dis-lui merci pour son message et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. La première fois de ma vie, où dès notre première rencontre je me suis sentie en sécurité avec un humain. De nature très peureuse, pas socialisée et errante au début de mon existence, elle a su grâce à son courage et sa patience me montrer qu’il y a des humains qui sont bons, gentils et remplis d’empathie et de compassion pour les pauvres chats qui sont craintifs et dans la rue, avec la faim qui leur tenaille le ventre.

Elle m’a adoptée, et depuis tout ce temps m’a apporté beaucoup d’amour. Aimée, choyée, câlinée et respectée je me suis sentie être une petite princesse. La présence de Didi et Lulu me perturbe un peu, lorsqu’on est dehors pour survivre on est obligé de se montrer dominant, de ne pas montrer ses peurs et de réagir plutôt par agressivité pour ne pas âtre agressé, et je sais qu’ici ce n’est plus pareil et que je dois m’adapter et les accepter.

J’ai eu une malheureuse mésaventure qui m’a encore fait comprendre qu’il ne faut pas faire confiance à l’homme, je me suis pris des violents coups, et depuis je me sens à nouveau très réticente, je préfère me cacher car le moindre stimuli réveille des mémoires de maltraitances encore omniprésentes, et j’ai besoin de son aide pour effacer ces traumatismes. Parfois je dors, je me repose et me ressource et ressurgit une image dans mes rêves où je me vois en grande souffrance, et là mon système nerveux s’emballe, je me sens terrorisée, j’ai des peurs et des angoisses qui malgré mes douleurs osseuses qui sont encore bien présentes, me font prendre la fuite, et c’est dehors dans le jardin que je me sens le mieux. Je peux rester longtemps sous le meuble complètement tétanisée et j’ai besoin d’aide pour oublier et me sentir de nouveau en sécurité chez elle.

Je sais, je sens qu’elle m’aime et me protège mais lorsque ça émerge dans mon cerveau c’est plus fort que moi et je n’arrive plus à me contrôler ou a maîtriser mes crises. Je suis restée longtemps sans nourriture et je ne peux pas me plaindre pour ce qu’elle me donne à manger, mais un peu de thon et des sardines me plairait bien. Je suis consciente que j’ai beaucoup de chance et j’ai envie de retrouver très vite cette existence heureuse que j’ai connue depuis mon arrivée chez elle.

J’ai eu le malheur de m’éloigner un peu trop du territoire et de chaparder quelques restes, et les coups portés étaient au-dessus de ce petit larcin, mais cet homme affamé aussi, l’a mal pris et l’a rendu complètement fou, j’en ai fait les frais.

Et maintenant j’ai besoin de ton aide pour retrouver la confiance et oublier ce drame. Sans ton aide il m’est difficile d’y arriver et il faudra me laisser du temps. Merci de prendre son de moi et merci pour ta grande bienveillance. Ne le prends pas pour de l’ingratitude lorsque je me cache, c’est une question de survie pour moi, cela me permet de mieux gérer la situation, espérant que je retrouve cette joie de vivre et cette sérénité dans mon esprit.

Je t’aime, n’en doute pas même si mon comportement te laisse penser le contraire, il me faut de l’aide et du temps. Merci pour tout ce que tu fais pour moi. Gratitude, beaucoup de gratitude.

Ta gardienne me charge de te dire qu’elle t’aime très fort et aimerait savoir pourquoi tu es méchant avec sa petite fille, et pourquoi tu veux parfois la mordre alors qu’elle est très gentille avec toi ?

Winnie, l’air confus me regardait pendant quelques instants avant de me dire :

Mea-culpa, je suis très gêné de te répondre, tu viens de me faire comprendre que je peux avoir un comportement totalement injustifié et ingrat, alors qu’on ne veut que mon bien. Je suis désolé, mais la petite m’embête, elle compte beaucoup lorsqu’elle est là, je me sens un peu être mis de côté, et lorsque je veux lui montrer que j’existe et que c’est ma place ici, pardon si je suis un peu possessive, eh bien je lui montre les dents.

Je ne veux pas lui faire du mal, à toi non plus, que j’aime pardessus tout, tu es ma maman et je me considère comme ton enfant, mais toi lorsque tu portes des énergies qui ne t’appartiennent pas, ça me perturbe, je me sens agressée et je réagis méchamment.

De tempérament anxieux et possessif j’ai besoin de calme et d’équilibre. Je suis triste de te faire de la peine, de te créer des angoisses pour la petite, mais j’ai besoin d’aide et je ferai des efforts pour me montrer plus zen et plus tolérant.

Tes gardiens ont eu de leur fille le cadeau de pouvoir te faire un soin et communiquer avec toi Oups. Voilà leurs questions :

Est-elle heureuse ?
Aime t-elle quand Chuun ( le chihuahua de ma fille) est à la maison ?
Pourquoi n’est t-elle pas complètement propre?
Pourquoi systématiquement on l’appelle pour lui mettre son harnais ou pour la prendre, elle part en sens inverse ?
Pourquoi aboie-t-elle dès que quelqu’un arrive chez nous ?
Que lui manque t il ?
Est-elle angoissée quand nous partons ?
Est-elle triste de ne pas avoir eu de petits ?
Sait-elle combien nous l’aimons ?

Et bien entendu ils me chargent de te dire qu’ils t’aiment très fort.

Mais c’est ma sœur, ma grande sœur qui me donne la possibilité de m’exprimer, et j’en suis folle de joie. Je suis heureuse de pouvoir leur répondre, et je suis contente du soin que tu viens de me faire,  je me sens depuis plus zen, plus présente dans le ici et maintenant et en alignement total entre mon corps et mon esprit. Merci, dis-lui merci et surtout dis-lui, dis-leur à tous que moi je les aime beaucoup aussi. Ils sont ma maman et mon papa et je me considère comme son petit bébé, sa petite fifille. Je me sens aimée, respectée et choyée comme leur égale, et je les aime très fort. Même si mon comportement, mes attitudes les déstabilisent parfois, je me sens bien et en harmonie avec eux et dans la maison.

Mea culpa pour ma malpropreté, c’est qu’il circule des énergies pas toujours très zen,  cela me perturbe et je suis bien obligée de vous le montrer. J’ai aussi beaucoup de mal à grandir. Même si j’ai l’âge adulte, j’aimerais toujours rester le petit bébé et vous accompagner fort longtemps. Un peu fofolle, je n’aime pas me laisser attraper et je n’aime pas le harnais. Pardon si mon comportement crée des soucis ; mais c’est un jeu à la fois pour moi,  cela m’amuse beaucoup et à la fois j’aimerais me sentir libre d’aller et venir comme je veux sans ce foutu collier. Petite pour rester toujours le bébé à sa maman et grande lorsque ça m’arrange (sourire et petit clin d’œil).

Je l’ai rassurée et lui ai dit que j’avais bien compris son message, et elle m’a à nouveau fait un petit sourire en retroussant ses babines. Puis sans lui demander, elle a enchaîné pour me dire :

J’aime bien Chuun même si elle ne veut pas jouer et s’amuser avec moi, je l’aime, bien que la jalousie prenne parfois un peu le dessus. Pardon c’est indigne de ma part, mais j’aime me sentir la seule, avoir l’exclusivité. De tempérament assez possessive j’ai du mal à partager. Mais je sais qu’elle ne reste pas, qu’elle repart chez elle et que quoiqu’il arrive je garderai toujours cette place privilégie dans le cœur de ma gardienne à qui je suis reliée.

Ma mission consiste à veiller sur elle, malgré ma petite taille, je veille sur elle et j’aboie lorsque quelqu’un vient chez nous. Normal, non ? C’est le rôle du chien non ? Et doublé pour moi puisque je me sens responsable du bien-être de ma maman, que je me dois de la protéger, et me manifester en aboyant exprime certaines angoisses, certaines peurs que je peux ressentir lorsque je crains de ne pas être à la hauteur de la situation .

Oui je suis et me sens un être angoissé. Je ressens beaucoup de stress lorsqu’ils partent, je n’aime pas rester seule. Je sais qu’ils ne m’abandonnent pas, mais cela ne change rien au mal-être que je ressens lorsqu’ils ne peuvent m’emmener. Les petits ne me manquent pas, je ne suis moi-même pas assez socialisée, que j’aurais du mal à éduquer et à initier des bébés. Et je tiens à rester la seule dans son cœur.

Elle peut à travers moi se nourrir de tendresse et se reconnecter à son petit enfant intérieur, à son âme et lui permettre de panser toutes les blessures du passé. Des manques affectifs elle en a connu et elle sait ce que c’est ce besoin de se sentir unique et privilégiée, de se sentir en sécurité (miroir).

Je sais qu’ils m’aiment, il ne me manque rien, on me donne déjà tout et si on pouvait m’aider et supprimer ces angoisses et cette anxiété omni présente ce serait le bonheur absolu, le paradis sur telle. Ma génitrice a un peu manqué à son rôle et cela me poursuit encore, même si je me sens être la princesse à vos yeux.

Merci de m’avoir donné les moyens de vous dire combien je vous aime et de me le dire, mais je le sais, je le sens très fort. Ce sont juste ces mémoires qui m’empêchent d’être en paix et en harmonie avec moi-même. Je vais essayer de me maîtriser et de ne plus aboyer contre les gens qui arrivent chez nous, mais c’est aussi devenu une telle habitude que c’est devenu automatique et que je ne maîtrise plus les pulsions. Désolée pour tous les désagréments, et gratitude, beaucoup de gratitude d’être là toujours là pour moi et du bonheur que nous partageons ensemble.

Ta gardienne m’envoie à toi pour te transmettre des messages et te poser quelques questions Merlin :

 Je fais de mon mieux pour prendre soin de lui et je ne comprends pas ses agressions à répétition, en particulier sur mon mollet droit. Il me prend à chaque fois par surprise et me fait très mal. J’ai déjà été infectée par ses blessures. J’ai peur de lui et ça n’est pas confortable pour moi de vivre dans la même maison que lui. J’aimerais qu’il ne m’attaque plus. J’aimerais comprendre pourquoi il agit ainsi. S’il a un message à me faire passer, pourrait-il s’y prendre autrement, sans me faire mal?

 

-J’aimerais le rassurer sur le fait que je ne l’abandonnerai pas, que quand je pars, je prends soin de demander à quelqu’un de venir s’occuper de lui, le plus souvent à domicile

 

-Je sais que les huiles essentielles que j’utilise beaucoup peuvent le déranger, j’aimerais savoir si c’est supportable pour lui ou bien s’il faut que je fasse autrement?

 

– Il est en surpoids, ce qui n’est pas bon pour sa santé. Je le rationne, mais ça ne change pas, il a besoin de manger tout le temps, comme un goinfre. Est-ce que les haricots et les courgettes que je lui propose entre 2 rations de croquettes lui font du bien? a-t-il besoin d’un autre régime alimentaire? c’est compliqué pour moi car il a eu des problèmes de reins à cause de croquettes sans céréales que je lui donnais, pensant bien faire. J’ai eu d’ailleurs très peur qu’il meure à ce moment là. 

Je voudrais m’excuser auprès de lui de n’avoir pas su détecter qu’il avait des problèmes rénaux et urinaires. Il a dû souffrir. J’en suis navrée.

 

-Aimerait-il avoir un colocataire chat?

 

-A-t-il quelques chose d’autre à me dire?

 

– Je l’aime fort et tiens à lui.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, il me regardait l’air confus, a baissé plusieurs fois ses yeux pour se concentrer sur ses pattes, et lorsque j’avais terminé, il m’a dit :

Je me sens si ingrat, si confus, je suis vraiment navré de lui créer autant de peurs, de stress et d’inquiétudes. Mea culpa, dis-lui que je l’aime très fort et que je suis désolé des moments d’agressivité que j’exprime envers elle, et surtout le mal que je lui fais. Mea culpa, je ne sais dire autre chose, demande-lui pardon pour tant d’ingratitude et de réactions méchantes de ma part alors que je l’aime si fort, comme la prunelle de mes yeux et que je mène une vie de prince depuis qu’elle m’a adopté.

Je ne veux pas lui faire peur, au contraire, je suis là pour la protéger, pour veiller sur elle et la nettoyer énergétiquement. De type nettoyeur, je m’occupe de ses énergies et de celles du lieu et il y a pas mal de passages ici. Ce serait bien de veiller à faire nettoyer la maison, car cela rajouté à mes vieilles mémoires, me rendent agressif et j’ai parfois du mal à me maîtriser et à contrôler mes réactions. Surtout la nuit lorsque ça circule beaucoup et que je n’arrive plus à gérer la situation. Mais il n’y a pas que cela, même si je porte souvent des énergies qui ne m’appartiennent pas et me manipulent, j’ai aussi toujours et encore des mémoires et des souvenirs qui se manifestent et j’ai peur de l’abandon. Elle l’a bien compris, c’est une vieille blessure, et qui malgré tout l’amour qu’elle me donne, n’est toujours pas guérie et suscite des peurs et des angoisses lorsqu’elle part. Et pourtant j’ai  confiance, je sais qu’elle reviendra et qu’elle fait tout pour me garantir le confort et ne pas me sentir seul, mais ces mémoires sont encore omniprésentes et pas moyen de les oublier, j’ai besoin d’aide pour cela.

Je ne lui veux pas de mal, au contraire, et de lui faire peur à tel  point qu’elle a du mal à vivre dans la même maison, me rend triste et confus. N’ayant pas évacué les vieilles blessures qui me créent toujours encore du stress et des angoisses, aussi par rapport à la nourriture dont j’ai manqué, je sais qu’aujourd’hui je mange de trop, mais cela m’apaise. Cela me permet de me calmer lorsque je me sens plein et j’ai tout le temps faim. Je mange les haricots et les courgettes parce que j’ai besoin de nourrir et remplir mon estomac et je sais bien que tu fais très attention à mon alimentation pour ma santé. Les problèmes rénaux et urinaires, même si c’était douloureux, je ne m’en rappelle pas, tu n’as pas à t’excuser, tu ne pouvais savoir que les croquettes n’étaient pas bonnes pour moi et que j’allais développer des cristaux et une insuffisance urinaire, une lithiase urinaire, ne culpabilise pas pour cela, c’est oublié.

Je n’aime pas trop partager, les compagnons en refuge n’étaient pas toujours très cools, et je préfère les éviter. Un autre chat, non, pas franchement, cela me rendrait encore plus inquiet et je serais constamment sur mes gardes, sur le qui-vive. Les huiles c’est la plaie, ça sent très fort et je suis beaucoup plus sensible à ces odeurs, et cela plus j’avance dans l’âge, plus c’est dérangeant. Je n’aime pas, c’est désagréable à respirer.

Ce que j’aimerais te dire, c’est que je me sens bien avec toi  malgré les moments d’agressivité, je me sens à ma place ici et je fais mon travail du mieux que je peux. Tu as beaucoup d’amour et d’empathie dans ton cœur, même si parfois tu te sens seule, tu es bien entourée et tu sais qu’on t’aime. Tu aimerais qu’on te fasse des surprises et te le montre plus, mais pour cela c’est à toi de sortir de ta zone de confort et d’aller vers les autres. Tu préfères prendre du recul et lorsque tu réagis c’est parce que souvent il y a un trop plein aussi et que tu gères mal les émotions (miroir).

Mais je l’avoue, ce n’est pas une raison pour t’attaquer et avec un peu d’aide, je vais essayer de faire des efforts pour calmer et retenir mes pulsions. Encore une fois ne le prend pas pour de l’ingratitude de ma part, c’est un mal-être que j’exprime à travers ces morsures, mais je t’aime énormément.

 

Ta gardienne me charge de te transmettre des messages et aimerait que tu répondes à ses questions Winy :

Quel est l’élément déclencheur pour ce comportement envers les autres chiens ? Est-ce que nous faisons une erreur ?

 Comment te sens tu émotionnellement quand tu croise un congénère ?

 Comment vois-tu ta relation avec Floki?

 Qu’est-ce qu’on peut faire pour t’aider à t’apaiser au quotidien ?

 Le message pour Winy :

 

Merci pour les 9 ans d’amour à tes côtés. Je veux te rassurer, Floki ne te remplacera jamais, il est là car ta maman n’arrive pas à faire des bébé et Floki m’apaise envers sa. Toi tu étais la quand ta maman était malade est tu la aidé à se battre pour pouvoir avoir de belle promenade et d’avoir une raison de vivre. Nous t’aimons et rien n’y changera. Nous espérons t’apporter l’amour et le soutien que tu mérites. Merci pour ta fidélité. Ta maman et ton Papa qui t’aiment. 

 

Pendant que je lisais le contenu, Winy me regardait l’air curieux, et je lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait aussi à elle pour l’aider à s’apaiser et se sentir mieux en la présence de congénères. Elle s’est mise à secouer sa  tête et sa queue pour me signifier qu’elle était contente, et sans hésiter est venue à mes côtés, je lui ai demandé l’autorisation de la caresser.

D’habitude avec les inconnus j’hésite un peu mais je sais qu’elle t’a envoyée à moi pour m’aider, par amour pour moi ,et je te sens particulièrement pleine de bonnes intentions.

Puis je l’ai caressée quelques instants et elle s’est mise à aboyer, des petits jappements de plaisir avant de me dire :

Merci, dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que moi je les aime aussi très fort. Ils sont mon papa et ma maman et je me considère comme leur bébé, leur petite fille. Je sais que Floki n’est pas là pour me remplacer, mais pardon, j’ai un peu de mal à vous partager. Surtout toi ma chère, tendre et douce maman, à qui je suis reliée. Un peu possessive, je l’avoue, ma mission consiste à veiller sur toi et te protéger, et lorsque d’autres congénères s’approchent, lorsque nous en croisons, et même si je ne les vois que de très loin dans leur jardin, j’ai la tension qui augmente, je ressens beaucoup de stress et d’angoisses à l’intérieur de moi et j’ai du mal à contenir mes réactions, je deviens agressive.

Mea culpa pour les désagréments que mon comportement vous créent mais je panique et je pète un câble. C’est plus fort que moi, je me dois de vous protéger, et comme je suis petite de taille, je préfère leur montrer que je ne me sens pas zen et qu’il ne faut pas s’approcher. De par mes réactions, j’espère les tenir éloignés, cela me permet de te surprotéger et je me sens en harmonie seulement lorsque je maîtrise la situation. J’aimerais bien pouvoir garder le contrôle et être moins sur le qui-vive, à fleur de peau, mais pour cela j’ai besoin d’aide. Impossible de résister toute seule, je me dois de leur montrer que je suis à la hauteur d’être votre gardienne.

Floki voudrait jouer avec moi mais pour cela je ne suis pas prête. Il  est là et il a sa place dans le foyer, je lai compris et je l’accepte, mais pour le moment du moins ce n’est pas mon pote, et je préfère l’éviter quand je peux.

De tempérament très exclusive, j’ai besoin  de me sentir être la privilégiée dans ton cœur et j’ai beaucoup de mal à te partager, à vous partager. Même si mon âme est reliée à toi maman, je suis très attachée à papa aussi. Je commence à voir un peu moins bien et cela rajoute au stress des rencontres et m’oblige à être encore plus réactive, mais je vous aime et je vais essayer avec votre soutien, de faire des efforts.

 

Nanouk, comme je viens de le dire à Lobo, ta gardienne est très malade et est à l’hôpital pour un petit bout de temps. Sa maman me charge de te prévenir qu’elle ne peut s’occuper de vous pendant tout ce temps. Vous êtes 2 grands chiens, vous avez besoin de faire de grandes promenades, qu’on vous brosse et elle a 84 ans avec un mari malade, elle ne peut pas le faire. C’est au-dessus de ses possibilités et elle se voit obligée de vous confier le temps nécessaire à la guérison de ta gardienne, de vous mettre dans un chenil. Vous ne serez pas seuls, il y aura d’autres chiens et on prendra soin de vous. Elle ne vous abandonne pas, cela lui fait très mal au cœur, mais elle na pas le choix, il va falloir être patient.

Nanouk, les yeux tristes m’a répondu :

J’ai bien compris ton message et j’espère qu’elle dit vrai, non pas qu’elle veuille nous abandonner, non, je sais qu’elle nous aime, mais j’ai peur pour ma maman. Trop longtemps qu’elle est au fond du gouffre, trop longtemps qu’elle est tombée dans l’alcool et elle s’est détruite. Je sais que la vie est difficile pour elle, je sais que la perte de son travail a été un choc effroyable, terrible pour elle, et elle n’a pas eu la force de garder le cap.

Elle est fragile de santé émotionnelle, tout passe par l’amour des animaux, l’amour de ses chiens, et même cet amour pur, profond qu’elle nous porte n’a pas réussi à lui permettre de garder la tête hors de l’eau, et elle a plongé. J’ai peur pour elle et j’ai peur de partir dans ce chenil. Je ne veux pas être séparé de Lobo et je veux la retrouver.  Elle est ma maman, elle porte constamment des énergies qui ne lui appartiennent pas, et elle a besoin de nous pour les transmuter.

Dis-lui que nous l’aimons et dis-lui que nous attendons son retour chaque jour, chaque instant. Dis merci à mamie pour ce qu’elle fait pour nous, dis-lui que je l’aime aussi, et de rester sans ma maman était difficile, de partir et d’être loin d’elle, de son jardin, de notre famille c’est encore pire.  Mais j’ai bien compris ce qui se tramait et je sais qu’avec Lobo nous devrons être forts et patients, que nous devons restés soudés pour le plus grand bien de notre tendre maman.

Excuse-moi, je vais aller le retrouver au fond du jardin, je sais qu’il est triste tout comme moi, nous avons le cœur en miettes et devons nous soutenir afin d’affronter cette période difficile.

Merci, merci à toi, merci à elle d’avoir pris le soin et le respect de nous prévenir.

Puis il s’est éloigné tristement pour retrouver son compagnon, j’en avais le cœur serré et me suis mise à pleurer.

 

La maman de ta gardienne me charge de te dire Lobo qu’elle est malade. Elle est à l’hôpital et s’occupe d’elle, on prend soin d’elle. Elle me demande de t’expliquer la situation, c’est une dame très âgée qui tu le sais ne peut pas vous emmener faire de longues balades, et avec Nanouk vous en avez besoin, le jardin seul ne vous suffit pas. Elle est obligée avec son mari malade dont elle doit s’occuper aussi, de vous confier pendant quelque temps à des personnes qui prendront soin de vous, c’est un chenil, il y aura d’autres chiens avec lesquels vous pourrez jouer et vous amuser. Elle est très triste de ne pouvoir assurer votre garde, mais elle n’a pas d’autre choix. Elle a 84 ans, et très malheureuse aussi pour ta gardienne qu’elle doit soutenir coûte que coûte. Elle me demande de te rassurer et de te dire qu’elle ne vous abandonne pas, c’est une transition, le temps hélas nécessaire à la guérison de ta maitresse.

Pendant tout le temps que je lui parlais, Lobo, les oreilles couchées, la tête baissée, pleurait. Les larmes coulaient sur le sol, tombaient sur sa truffe, sur ses pattes, il ne les léchait même pas. Il essayait de se contenir et je me suis mise à pleurer aussi devant tant de chagrin et de retenue. Au bout de quelques instants je lui ai demandé l’autorisation de le caresser, il est venu à mes côtés, le regard si triste, pour me dire :

Je savais que ça finirait par arriver. Je redoutais ce moment, depuis trop longtemps qu’elle ne va pas bien, mais pas bien du tout. Avec Nanouk nous l’aimons, elle est notre maman, elle n’est pas ma gardienne, et je sais qu’elle nous aime profondément aussi. Mais le mal qu’elle a en elle, le mal qu’elle porte depuis plusieurs années a eu raison de ses forces, et elle a craqué. Je ne suis pas étonné, il fallait que ça arrive, ça fait trop longtemps qu’elle se laisse couler, et elle est tombée. Elle s’est laissée manipuler par des forces malsaines qui ont eu le dessus de sa raison, et elle s’est mise à boire de trop, beaucoup trop et c’était le début de l’engrenage.

J’espère que maintenant on va l’aider, qu’elle va guérir et qu’elle va nous chercher. Je ne veux pas rester dans ce chenil, j’aime bien le jardin de Mamie, comparé à nos dernières sorties de plus en plus rares c’est un endroit où je peux courir, jouer et m’amuser avec mon compagnon, et nous sommes chez nous. Mais je sais et je vois, je ressens les problèmes que cela engendre et je ferai l’effort de m’adapter un tant soit peu à cet endroit avec l’espoir que ma maman puisse guérir et nous reprendre.

Cette période de fin d’année qui aurait dû être source de joie dans la famille a été la fête la plus atroce de mon existence, et cette nouvelle année me plonge dans les peurs et les angoisses. Dis-lui, dis-leur que je les aime et que je veux les retrouver.

Puis il s’est remis à pleurer. Je l’ai rassuré encore et encore avec l’espoir qu’il y aura un retour et que sa gardienne s’en sorte et puisse les reprendre lorsqu’elle aura remonté la pente. Avant de le quitter, je lui ai demandé de continuer à prendre soin de Nanouk et il m’a répondu :

J’espère que nous resterons ensemble.

Je l’ai rassuré en lui disant qu’ils resteraient ensemble.

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