Messages d'animaux décédés 2018

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La rencontre avec Chaussette s’est faite sur un chemin de terre, elle était- assise sur son ventre et semblait m’attendre. Je me suis doucement approchée d’elle et avant même que je lui explique la raison de ma présence, elle s’est levée et elle est venue vers moi pour me dire :

Je sais que c’est ma maman qui t’envoie, elle y songe depuis un petit moment et je suis heureuse de pouvoir te donner des messages pour elle. Mon départ la rend très malheureuse et elle n’arrive pas encore à s’habituer à mon absence. Son cœur est vide, et lorsqu’elle rentre le soir, elle a l’impression de ne plus être chez elle. Et pourtant je suis encore partout avec elle, je la suis comme son ombre partout où elle va, je vois ce qu’elle fait, j’entends ce qu’elle dit et je suis triste de la voir si triste.

Dis-lui que je lui reviendrai, car depuis mon départ, même si mon âme est errante et s’accroche à elle et lui pompe son énergie, c’est comme si c’était vide dans son cœur et dans son âme. Elle se rend bien compte que de vivre sans animal n’est pas possible. Nous les animaux sont là pour vous, pour vous aider à avancer sur votre chemin de vie et depuis mon départ elle est un peu perdue Elle a besoin de ton aide et moi aussi, car si je veux lui revenir, un passage au jardin des animaux est obligé.

Tu as raison Chaussette, c’est une des raisons pour lesquelles je suis ici, mais j’ai aussi des messages pour toi et des questions :

Le message que je souhaite lui passer est que je l’aime de tout mon cœur, bien plus que beaucoup de gens de mon espèce. Que je la remercie d’avoir été ma meilleure amie, qu’elle a été absolument parfaite. Elle me manque, sans pouvoir décrire à quel point son absence est un déchirement dans mon cœur. Je la remercie d’avoir été sur mon chemin et de m’avoir tant apporté, et je la remercie également pour la qualité de la relation que nous avons pu avoir. Je lui souhaite d’être heureuse et de ne plus souffrir, naturellement.

 

Concernant mes questions, en espérant ne pas trop en poser et pouvoir obtenir le réconfort d’une réponse : 

 

– Quelle a été sa mission dans ma vie ? 

– A-t-elle été heureuse dans la globalité de son existence terrestre à mes côtés ? L’ai-je soignée comme il le fallait ? 

– A-t-elle souffert de quelque chose moralement ? 

– S’est-elle sentie seule parfois ou m’en ai-je bien occupée ? ( A-t-elle reçu suffisamment d’amour ? )

– Ai-je fait le bon choix de l’euthanasie, et a-t-elle été heureuse que je l’accompagne jusqu’à son dernier souffle ?

– Vient-elle près de moi de temps en temps et se retrouvera-t-on ici ou de l’autre côté ? 

– A-t-elle quelque chose d’important à me dire en rapport avec ce qu’elle pouvait observer de ma vie ? 

 

Dis-lui d’abord merci de m’avoir aidée à partir, même si elle culpabilise maintenant. Il ne faut pas, elle a pris la bonne décision et je lui en suis si reconnaissante. Je ne ressens plus aucune douleur et me sens à nouveau très légère.

Dis-lui aussi que je l’aime plus qu’une amie, elle était ma maman, je me suis sentie être sa fille et nous étions très liées. Nous étions très fusionnelles et savions toutes les deux de quoi l’autre avait besoin. Si mon absence la fait autant souffrir, c’est tout simplement parce que nous sommes des âmes sœurs. Nous avons déjà vécu plusieurs vies ensemble dans d’autres incarnations à elle aussi, et bien entendu je lui reviendrai pour continuer notre aventure ensemble.

J’ai eu une belle vie de chat, j’ai été très heureuse à ses côtés et je n’ai jamais manqué de rien. Elle s’est toujours bien occupée de moi, même si parfois elle me laissait seule, ce que je n’aimais pas.. Mais je n’avais pas peur qu’elle m’abandonne, je savais qu’elle avait des obligations ailleurs et qu’elle reviendrait.

J’ai eu beaucoup d’amour de sa part et ce fut réciproque. J’étais un chat de type timbre-poste et ma mission consistait à la nettoyer énergétiquement et surtout à lui apprendre le détachement affectif. Ma présence lui a permis de se reconnecter à son petit enfant intérieur, et lorsqu’elle me chérissait, c’est son petit enfant intérieur qu’elle nourrissait de tendresse. Cela lui a permis d’oublier et de ne pas souffrir des carences affectives qu’elle a subies.

Je n’ai pas souffert moralement, mais lorsqu’on la faisait souffrir je ressentais son désarroi, son mal-être et j’en souffrais aussi. Dis-lui qu’elle a beaucoup d’empathie et de compassion avec les animaux, bien plus qu’avec les  humains et que ce serait bien pour elle d’apprendre à communiquer avec eux. Cela lui ouvrirait d’autres portes pour se reconnecter à sa source et connaître sa mission de vie à elle.

Elle a une belle âme et elle mérite qu’on l’aime pour ce qu’elle est, et apprendre à parler aux animaux lui donnerait un centre d’intérêt qui l’obligerait à sortir de sa zone de confort pour s’affirmer et aller vers les autres.

Ma mission auprès d’elle n’est pas terminée et je souhaite pouvoir lui revenir très vite. Qu’elle n’ait pas de crainte, ni de regret, elle m’a bien soignée et je me sentais être sa petite princesse. Si tu m’aides maintenant à faire le passage, je pourrais me ressourcer, et elle pourra commencer son deuil et se mettre à ma recherche.

Je vais t’accompagner jusqu’au pont Chaussette et il suffira de le traverser lorsque je m’arrêterai devant.

Je n’ai pas peur, ce n’est pas la première fois que je le traverse et je sais que de l’autre côté l’endroit est merveilleux.

Puis nous nous sommes avancées et arrivées devant le pont, elle m’a dit :

Merci, merci pour ce que tu fais et merci à ma maman d’avoir et d’être toujours encore là pour moi. C’est la seconde fois qu’elle me laisse partir aujourd’hui et elle va le ressentir. Elle se sentira apaisée et retrouvera la paix dans son cœur et son esprit. Dis-lui que je l’aime et que mon âme aspire à la retrouver très vite.

Puis elle a traversé le pont et s’est noyée dans l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Chaussette, à bientôt !

 width=Ma rencontre avec Vixy s’est faite sur un chemin très rocailleux. Elle était assise sur son arrière train et attendait que quelque chose se passe. Elle semblait être assise là depuis une éternité, on aurait pu croire qu’elle était scotchée à ces pierres et elle a mis un petit bout de temps à réagir lorsque je me suis approchée d’elle. Lorsqu’elle a enfin tourné sa tête vers moi, j’ai lu une telle détresse dans ses yeux que les larmes sont montées aux miens et une forte émotion m’a submergée et m’a serré la gorge. J’ai pris une forte inspiration pour lui expliquer qui j’étais et la raison de notre rencontre et là elle s’est mise à bouger son corps tout ankylosé, s’est mis en action, des mouvements un peu saccadés et peu à peu plus apaisés et plus équilibrés.

Son regard triste et vide, ses yeux remplis de désespoir quelques instants auparavant, se sont mis à reprendre espoir et ses yeux brillaient et pétillaient d’impatience pour communiquer et échanger avec moi. Avant que je m’adresse à elle, elle est venue vers moi et m’a dit :

Quel bonheur de savoir que tu existes, quel bonheur qu’elle ait fait appel à toi, ça fait trop longtemps que je suis ici à végéter entre deux, que j’erre toujours dans son entourage, que pour me nourrir je puise leur énergie et que tant que je reste ici je ne peux me reposer ni me ressourcer. Pour elle c’est difficile car elle ne peut trouver la paix et faire son deuil.

C’est la raison pour laquelle elle me demande de communiquer avec toi Vixy et je dois te poser quelques questions mais aussi te donner un message de sa part :

Je voudrais savoir si elle est bien là où elle est? Si elle ne m’en veut pas de l’avoir fait endormir pour toujours? Avec qui elle est? Si elle a souffert avant de partir? Si un jour elle me reviendra? Dites-lui que je l’aime, qu’elle me manque terriblement et que je pense à elle tout le temps, que je ne veux pas qu’elle souffre de me voir malheureuse. 

Je sais que tu es toujours en grande souffrance, je le voie, je suis à tes côtés, mais tu ne peux me voir. J’aimerais tant pouvoir me manifester plus à toi, mais la douleur t’empêche de ressentir ma présence. Tu es trop en manque et aussi dans la culpabilité. Tu as bien fait de m’aider à partir, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis fin d’année dernière. Mes douleurs t’ont fait réagir, tu avais bien compris que m’aider à partir me soulagerait, que je ne souffrirai plus et tu as fait le bon choix.

Seulement tu n’étais pas vraiment prête, l’est-on jamais vraiment ? Tu n’as pas mesuré l’ampleur du manque qu’occasionnerait mon départ physique, et les doutes se sont emparés de toi et cela m’a empêché de faire la transition et de partir au jardin des animaux. Je sais combien ce choix t’était difficile et je t’en remercie car maintenant je n’ai plus de douleur physique, je me sens léger, je suis souvent en lévitation et j’aspire à rejoindre le paradis des animaux.

Tu as tant fait pour moi que je ne me sentais pas le droit de t’abandonner, mais ici ce n’est plus ma place et me libérer va te libérer de cette entrave dans laquelle tu te trouves depuis mon départ. Tu te sentiras à nouveau libre de rire et d’éprouver de la joie pour des petites choses sans penser à moi, à mon absence à chaque moment de ta vie. Tu es bien trop jeune pour te morfondre dans la perte d’un être, d’un compagnon qui t’est cher, tu dois plutôt penser à l’avenir, à la vie et garder espoir car nous nous retrouverons.

La mort est un passage obligé pour permettre à mon enveloppe physique de se reposer et se ressourcer. Quant à mon âme elle est éternelle et elle est reliée à toi. Déjà toute petite j’étais avec toi pour t’aider à grandir, puis je suis revenue pour t’aider à voler de tes propres ailes pour t’aider à construire ta vie amoureuse et professionnelle, et je te reviendrai encore pour t’aider à avancer sur ton chemin et t’aider dans le quotidien et ta famille, où tu te sentiras heureuse et comblée.

Moi aussi je t’aime, tu as été une petite sœur pour moi, puis une maman. J’étais ta petite fille et je me suis sentie très heureuse, choyée et câlinée. Je n’ai jamais manqué de rien et il me tarde de traverser le pont et gravir les marches de l’escalier de l’arc en ciel car je sais que je pourrai, après, te retrouver. Ce ne sera pas long, quelques semaines à peine et le printemps, telle la renaissance nous réunira à nouveau.

Je vais lui transmettre tes réponses et tes messages Vixy. Je vais maintenant t’accompagner un petit bout de chemin et te souhaite une belle transition dans la lumière.

Elle est venue à mes côtés et nous avons pris ce chemin qui froid et austère s’est littéralement transformé en un sentier vert avec une végétation très dense, des petites fleurs de toutes les couleurs émergeaient de partout, et arrivés au pont des fleurs, elle s’est arrêtée, m’a léché la main gauche, la main du cœur et m’a dit :

Mille mercis à toi, à elle

Puis il s’est mis à courir pour traverser le pont des fleurs et se noyer dans cette magnifique lumière.

Paix à ton âme Vixy !

 width=La connexion avec Keischa s’est faite dans une cour pavée. Elle était couchée de tout son long sur le ventre et a relevé la tête à mon approche.

Keischa, ta gardienne me charge de te donner des messages et de te poser quelques questions, acceptes-tu d’y répondre ?

Je voudrais déjà lui demander si elle est bien ou elle est? Et- elle bien arrivée au paradis des animaux ou pas encore ? 

M en veut-elle pas d’avoir pris la décision de l’endormir pour toujours ? Tu ne te levais plus depuis 2 jours, ne mangeais plus.  Pour moi c étais le moment. Malgré tout ton regard étais toujours permis nous, même si je pense tu n’y voyais plus grand chose, ni entendait d’ailleurs.  

Mais ton regard était toujours bien présent. .

A tu souffert avant de partir ?

Me reviendra tu un jour ? Si oui sous quelle forme ? 

Depuis ton dépars je suis triste, bien sûr que savais que tu étais âgée, plus en grande forme. .je m’étais préparée à ton dépars mais malheureusement pas assez.

Je culpabilise a un tel point !

Depuis l’arrivée des enfants j’ai changé de comportement avec toi et kingston, beaucoup moins attentive à vous, moins voir presque plus de câlin et j’en passe. .je vous ai laissé tomber. .je m’en rend compte aujourd’hui et sa me fais mal.

Je te demande pardon ma Keischa.  .

Me pardonnes-tu? 

Tu m’en veux de vous avoir laissé tomber ? 

A tu eu quand même une belle vie avec nous ? 

Nous enverra tu des signes ou reviendra tu permis nous ? 


L’étoile dans le ciel l’autre soir avec Kylian était un signe? 


Quel mission a tu eu avec nous?


Je tenais à ce que tu sache que pas un jour je ne pense pas à toi,

Tu as été une amie formidable.

Te rappelle tu notre première rencontre? 

Tu es arrivée vers moi tu étais toute vivace. .tu m’aboyais dessus. 

Pourrai tu me dire pourquoi ? 


J’ai passé des années avec toi merveilleuse, nous avons traversé plein de belle chose ensemble, mais aussi plein de galère.  J’ai toujours pu compter sur toi, et je t’en remercie. 

J’espère que la haut tu vas revoir tout tes enfants qui sont parti bien trop tôt 

 

Tes cendre nous allons les disperser aux endroits où nous allions régulièrement, ils seront une partie dans les champs/ forêt une autre dans une rivière /lac, 

Cela te convient ?


Je voulais aussi te dire que t’a perte ma fais ouvrir les yeux sur beaucoup de chose, entre autre j’avais oublié à quel point j’étais une amie des animaux à quel point vous compter sur nous et aviez besoin de nous. Je te fais et je me fais la promesse de ne jamais plus oublier.

Heureusement qu’il y a Kingston ton fils. J’en suis reconnaissante. 

D’ailleurs il est couché à coter de moi en ce moment. Le vois- tu?


A tu parler à Kingston ?

Tu peux communiquer avec lui? 


Crois-tu qu’il faut que je reprenne un chien pour Kingston, pour pas qu’il soit seul? 

Lui qui était tellement attaché à toi. 

Je lui fais énormément de câlins, ballades  il est très souvent avec nous

 

Je vais bien m’en occuper promis. 

Cela fait maintenant  1 semaine et 1 jour que tu nous as quittés, les premiers jours ont été très durs. Beaucoup de pleurs. La tu vu?

J’essaye aujourd’hui, de me rappeler tous le bon moment qu’on a passé tous ensembles et ça me remplit le cœur de chaleur.  .

A tu des choses à me dire ou à me demander? 

On ne t oubliera jamais.

Repose en paix Keischa.  

On t’aime.

Ta famille.  

 

Je suis contente qu’elle t’ait envoyé vers moi car sa tristesse, son chagrin et sa culpabilité m’empêchent de partir au jardin des animaux. Dis-lui que je suis toujours là dans leur entourage, à leurs côtés, mais qu’ici ce n’est plus ma place et que j’aspire à partir au jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer.

J’étais sur mon chemin depuis belle lurette, j’étais prête mais elle, elle ne l’était pas. C’est vrai que j’aurais aimé faire la transition à mon rythme, mais même si elle aime les animaux, elle n’est pas encore prête à les accompagner et j’avais bien entendu besoin qu’on m’accompagne pour faire le grand saut.

Je me réfugiais souvent dans l’astral et la douleur était supportable, mais étant sur mon chemin, je n’avais plus envie de me nourrir, je me devais de partir purifiée. C’est normal, cela fait partie de la transition.

Mais ne culpabilise pas, tu n’as pas eu la force de me laisser partir seule et tu as fait le choix de m‘aider à partir en âme et conscience. Tu as bien fait, ne t’inquiètes pas mais assume ce choix aujourd’hui pour me permettre de partir dans l’au-delà. Je sais que mon départ t’est cruel car il y a eu une réelle prise de conscience de ta part, et tu te rends compte que les enfants ont pris toute la place.

Ne me demande pas pardon, je n’ai pas subie de maltraitances, j’étais juste triste de ne plus avoir la première place dans ton cœur. C’est dommage, car cela n’enlevait rien à l’amour que tu portes à tes enfants.

Je ne peux pas me plaindre, je n’ai jamais manqué de rien, juste un peu de tendresse et d’attention ces dernières années. A part cela, la vie avec vous est confortable et j’ai bien accepté que les enfants soient privilégiés.

Ma mission a été de t’accompagner justement dans cette voie-là, et de t’aider après quelques années difficiles à  te reconnecter à ton petit enfant intérieur pour lui permettre d’ouvrir ton cœur et te donner le plaisir et la force de materner. J’ai réussi cette mission et je peux à présent remonter pour me ressourcer et me reposer avant de te revenir sous exactement la même forme, et avec la mission de t’aider à avancer sur ton chemin et t’ouvrir à l’amour et à la compassion pour tous les animaux. Tu auras ton rôle à jouer pour eux et je serai là pour t’assister dans cette tâche.

L’étoile dans le ciel, c’était ton étoile pour te montrer que l’univers t’envoie des signes et qu’il faut à présent te reconnecter à la source.

Bien sûr que je me rappelle notre première rencontre, je t’ai aboyé dessus pour te faire comprendre que c’était moi que tu devais adopter, que c’était moi ton guide (envoyé par un ancêtre) pour t’aider à avancer sur ton chemin. J’ai passé de belles années avec toi aussi et je sais que l’arrivée des petits a monopolisé toute ton attention, mais n’oublie pas que les animaux sont en service à Dieu, à la source, que nous sommes là pour vous, et que même si on besoin de vous pour nous nourrir, nous soigner et nous chérir, vous les humains vous avez besoin de nous, car nous avons tous une mission de vie auprès de vous.

Prends soin de Kingston, il peut me voir et pour lui c’est inconfortable et perturbant que je sois toujours avec vous et de vous puiser votre énergie.

Pour mes cendres, faites ce que vous avez envie de faire, cela n’a pas d’importance pour moi, ce ne sont que les poussières de mon corps physique et mon âme, elle est toujours là et restera, quoiqu’il arrive, toujours reliée à toi. Et après quelque temps passé au paradis des animaux, je vous reviendrai et Kingston aura la joie de jouer et de s’amuser avec moi. ? Il se sentait plutôt frustré car il m’était difficile de courir et gambader à ses côtés.

Je me charge de transmettre tes messages Keischa, es-tu prête à rejoindre le pont des fleurs et le jardin des animaux ?

Oui je le suis, mon âme n’aspire qu’à cela.

Elle s’est mise debout, elle est venue à côté de moi et ensemble nous avons pris un chemin de lumière qui s’ouvrait à nous. Il y avait de chaque côté des petites fleurs blanches et violettes, des montagnes et lorsque je me suis arrêtée, elle a vaillamment traversé le pont et s’est noyée dans la lumière de l’arc en ciel.

A mon arrivée sur le chemin, Maxou était couché sur son flanc droit, son regard était hagard, vide, il semblait perdu. Je lui expliqué que sa gardienne m’envoyait vers lui pour l’aider à partir au jardin des animaux et que j’avais un message pour lui, qu’elle l’aime et qu’il restera à jamais son BB. Aussitôt il s’est mis debout sur ses 4 pattes, puis s’est assis sur son train arrière. Ses yeux reprenaient vie et il m’a dit : width=

J’avais espoir qu’il se passe quelque chose et je suis très content que tu sois là. Je n’ai pas compris ce qui m’était arrivé, c’est allé très vite, 2 chiens se sont jetés sur moi, j’ai eu très peur, pas moyen de leur échapper, j’ai senti des morsures, des douleurs vives et lancinantes et je suis aussitôt sorti de mon corps pour me réfugier dans l’astral. J’ai eu peur, très peur, j’ai vu ces fauves s’acharner sur moi et j’étais là à me regarder. Le sang coulait mais je n’avais plus mal hormis le choc, la peur, les douleurs étaient supportables et puis ils ont abandonné, ils sont parti et m’ont laissé, mon pauvre petit corps abimé, meurtri. J’ai compris qu’il m’était impossible d’y retourner et je me voyais là, allongé et sans vie.

Je ne voulais pas qu’elle me retrouve dans cet état, je savais que le choc et la souffrance seraient terribles pour elle, cela aussi me retient ici et m’empêche de partir. La brutalité, la violence de ma mort et son chagrin ne me permettent pas de traverser le pont des fleurs, alors que mon âme aspire à remonter pour me ressourcer et lui revenir.

Kiki est derrière la porte et me tend les pattes, mais tant que je ne me sens pas le droit de partir, je ne peux accepter son aide.

Dis à ma maman que je l’aime et que je regrette le mal que je lui fais. Je suis navré, ce fut un accident tout bête, j’ai entendu les piaillements, les gazouillis d’un magnifique oiseau bleu et jaune, j’ai sauté sans réfléchir et je suis tombé. Je ne voulais pas partir et je n’ai pas compris ce qui m’est arrivé. Lorsque je me suis retrouvé sur le sol, ce n’était pas très haut et pourtant je me sentais déboussolé, un peu sonné et je ne savais pas quoi faire. J’ai eu peur et je me suis éloigné pour me cacher. Je n’ai pas eu de chance, ces chiens erraient tous les jours dans les environs et je me terrais et n’osais me manifester lorsqu’un humain était à proximité. Jusqu’au jour, où le ventre bien vide, je me suis décidé à bouger, j’avais faim, très faim et eux visiblement aussi.

Dis à ma petite maman de ne pas culpabiliser, elle ne pouvait pas me trouver, ce n’est pas de sa faute, je sais qu’elle a tout fait pour me retrouver. J’avais la mission de l’aider à se détacher affectivement afin qu’elle vive ses relations affectives d’une manière plus fluide, et je n’ai pas terminé ce travail.

Dis-lui qu’elle peut mettre mes cendres là où ça lui fera le plus de bien à elle. Pour moi ce ne sont que les reste de mon corps physique, c’est de la poussière alors que mon âme est éternelle, qu’elle est et restera toujours reliée à elle et que je souhaite, après un court passage au jardin des animaux, lui revenir pour continuer mon travail auprès d’elle.

C’est un message d’amour que je lui donne, j’ai tant envie qu’elle reprenne son petit BB dans ses bras. Nous sommes très fusionnels tous les deux et de me revoir en petit chaton lui fera plus de bien que de regarder mes cendres sur un meuble ou rebord de fenêtre.

Je lui donnerai tes messages et réponses Maxou, es-tu maintenant prêt à rejoindre le pont des fleurs ?

Oui maintenant je le suis et je suis très heureux de rejoindre Kiki.

Tous les deux nous avons emprunté le magnifique chemin de lumière qui s’est ouvert devant nous et au fur et à mesure que nous avancions il prenait toutes les couleurs, des couleurs très chatoyantes et lorsque je me suis arrêtée, il m’a dit :

Merci, merci à toutes les deux, je suis heureux car après un petit passage, je pourrai lui revenir.

Puis il a passé le pont et s’est noyé dans la lumière de l’arc en ciel.

 width=A mon arrivée sur le chemin, Nelson était couché sur son flanc droit. Il m’a regardée, un regard triste, vide et semblait accepter son sort. Lorsque je lui ai expliqué que c’était sa gardienne qui m’a demandé de communiquer avec lui pour lui donner des messages et lui poser des questions, l’expression de son regard a changé du tout au tout. Ses yeux se sont illuminés et il m’a regardé, avec cette fois-ci, un regard rempli d’espoir.

Malgré l’avis catégorique de la vétérinaire était-ce le bon moment?

Aurait-il vécu plus longtemps si j’avais détecté sa maladie plus tôt?

Ai-je été une bonne « maman » et a-t-il été heureux près de moi? Ai-je fait des erreurs? Ou bien y a-t-il des choses que je n’ai pas comprises?

Et surtout pourquoi était-il si agressif par moment y compris avec moi (attaques soudaines avec morsures et griffures) alors qu’il était si câlin, affectueux et fusionnel  en temps normal  (mais très peureux)

Cela avait-il un lien avec d’éventuelles maltraitances par mon ex compagnon avec qui j’avais adopté Nelson et qui a vécu avec nous pendant les 6 premiers mois de la vie de Nelson? Et enfin va t il me revenir car c’est mon souhait le plus cher (et comment le reconnaitre)


Dites-lui bien que je l’aime et que je l’aimerai toujours, comme je le lui disais tout le temps, et qu’il me pardonne si j’ai fait des erreurs, malgré tout l’amour et toute l’attention que je lui portais

Je n’ai pas d’enfants, il était mon bébé mon petit garçon, je ne peux accepter de ne plus jamais le revoir ni le serrer dans mes bras… depuis le 13 décembre j’ai l’impression de vivre un cauchemar, je vis seule et mon appartement me semble désespérément vide et sans âme…

Je sais combien mon départ lui est insupportable, elle a perdu son garçon, et son être n’arrive pas à accepter à cette terrible épreuve. J’étais âgé, sur mon chemin depuis quelques mois et j’ai eu le temps, depuis l’été dernier, de préparer mon départ. Elle aussi avait compris la gravité de ma maladie et malgré tout, elle n’était pas prête et n’a pas réussi à me laisser partir.

Pour elle le choc fut terrible lorsque le vétérinaire lui a dit qu’il n’y avait pas d’autre alternative que de m’aider à partir et c’est ce qu’elle a accepté et je la remercie d’avoir fait ce choix. Je sais combien cette décision lui était difficile et cruelle, mais elle aurait pu me ramener pour peut-être quelques heures, un jour tout au plus et mes reins se seraient complètement bloqués. Cela est très douloureux et elle m’a évité cette souffrance. Dis-lui de ne surtout pas avoir de regrets et de culpabilité maintenant. Elle a fait ce qu’elle devait faire mais doit maintenant comprendre qu’il est important pour moi de faire ma transition pour me reposer et me ressourcer.

Ici je ne vais pas mal, je n’ai plus de douleur, je me sens très léger, mais ce n’est plus ma place et je lui pompe son énergie, et tant que je suis à côté d’elle, elle ne pourra faire son deuil. Je sais qu’elle n’était pas prête et elle ne l’aurait de toute façon jamais été. J’étais son bébé, son garçon et elle se sentait pleine lorsque j’étais là. Depuis que je suis parti, elle se sent vide, son appartement est vide, sans âme comme elle le décrit très bien.

Dis-lui que ma maladie était très sournoise et lorsqu’on la détecte, ça n’est souvent plus possible de l’enrayer, d’ailleurs à mon âge, l’urée a complètement intoxiqué mon organisme, mais qu’elle ne culpabilise pas, c’était l’ordre normal des choses, et il faut bien, lorsque c’est le moment pour nous les animaux comme pour vous les humains, avoir une maladie pour partir nous reposer et nous ressourcer. C’est tellement rare de mourir tranquillement de vieillesse, ça arrive mais c’est souvent la maladie qui nous emmène de l’autre côté et il faut l’accepter parce que ça fait partie de la vie.

Ma mission consistait à lui apprendre le détachement affectif, elle va te dire « c’est drôle j’étais plus que tout attaché à lui, nous étions très proches, très fusionnels et nous nous aimions pardessus tout ». Mais le détachement affectif n’a rien à voir avec l’amour que nous avons partagé, non lui apprendre le détachement affectif c’était lui a