Messages d'animaux décédés 2021

La connexion avec Pablo s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Pablo était allongé de tout son long dans les herbes d’un vert fluo. Il était entouré de plusieurs autres congénères et il y avait des papillons blancs, orange et dorés qui virevoltaient d’une fleur à l’autre et des anges blancs, orange et dorés. Ils étaient tous là à suivre ces farandoles de danses entre eux, les arbres à papillons et les fleurs de toutes les couleurs et très luminescentes. Il y régnait une paix absolument totale. A l’arrière des chiens il y avait d’autre animaux, des chats, des lapins, un écureuil et tant d’autres, mais la tribu des chiens entourait Pablo comme s’ils le protégeaient, et ils avaient bien entendu tous capté ma pensée et m’ont tous dit au même instant :

Ici tout est amour, paix et harmonie. Ici pas besoin de protection, de se protéger ou de protéger ses compagnons, ici tout est harmonie et pacifié et nous sommes heureux ensemble. Si nous sommes si proches de Pablo ce n’est ni pour le protéger, ni pour le rassurer, nous ne connaissons plus les peurs et les angoisses, ici c’est le paradis et nous profitons de cette grande quiétude qui nous enveloppe. Si nous sommes assis autour de Pablo c’est parce que nous savons tous pour qui tu es venue, et nous tenons à lui montrer combien nous sommes heureux pour lui. Mais nous allons maintenant te laisser de la place pour te rapprocher de lui, nous sommes si contents pour lui et nous te remercions d’être là et pour ce que tu fais pour nous le règne animal.

Puis très discrètement, sur la pointe de leurs pattes ils se sont tous éclipsé et j’ai enfin pu voir Pablo qui s’est redressé et assis  sur son arrière train. Je l’ai salué, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens, et avant que je ne lui lise le contenu il m’a dit :

Mais je sais qui tu es, je sais que c’est à toi qu’ils ont fait appel pour m’aider à partir avec joie et amour dans la lumière, et je t’en suis, je leur en suis si reconnaissant. On m’a accompagné, guidé vers le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel. Je n’avais pas peur, j’étais si bien entouré et je suis monté directement dans ce haut-lieu magique. Merci, merci, beaucoup de gratitude, c’est le plus beau cadeau qu’ils pouvaient- me faire et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Maintenant dis-moi quels sont leurs messages.

Comment a-t-il vécu son départ ?

est-il-satisfait de l’endroit où nous l’avons enterré ? 

Est-il bien  et rassuré de savoir qu’on l’aime et qu’on l’aimera toujours ? 

Que penserait-il si nous adoptions un mâle ? (Nako par exemple ? ) 

Est-ce qu’il est bien là où il est ? 

a-t-il quelque chose à nous dire ? 

 

 Ils ont déjà la réponse à certaines de leurs questions. Dis-leur que moi je les aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur que je sais qu’ils m’aiment, ils n’ont pas besoin de me rassurer, explique leur que mon âme est éternelle et reste reliée à la sienne, à celle de ma maman, c’était elle ma gardienne.

L’endroit qu’ils ont choisi pour mon enveloppe corporelle est très bien et c’est à eux qu’il importait de choisir ce lieu, pour moi cela n’a pas beaucoup d’importance puisque ce ne sont que les restes physiques de mon pauvre corps, vieux et usé, douloureux et au bout du rouleau. Les douleurs étaient intenses et ils ont pris la bonne décision de m’aider à partir et je leur en suis si reconnaissant. Mes compagnons souffraient pour moi et ont tous, malgré que je leur manque physiquement, été si contents de me voir partir si bien accompagné. Cela les a aidés et vous aussi. La transition s’est faite dans la lumière, beaucoup de lumière et ici c’est le nirvana.

Je sais que ça peut être difficile à vivre pour vous, je sais que je vous manque et ça fait mal de vous voir mal, mais ici je suis bien. Je me sens de nouveau pousser des ailes, je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser. Rendez-vous compte, je peux de nouveau sauter comme un petit cabri et avec mes compagnons on ne se prive pas de jouer ensemble même si l’on sait que l’on ne restera pas longtemps ensemble.  Pour certains oui, pour d’autres non et moi je me suis déjà bien réparé, et tiens évidemment à vous revenir.

Votre Doudou vous manque à tous les deux mais aussi à tous mes compagnons et vous avez besoin de ma présence physique sur un plan terrestre. De là où je suis-je peux veiller sur vous et vous protéger, mais surtout toi ma maman tu as besoin de moi en tant que protecteur, ton doudou pour t’accompagner sur ton chemin. Et mon papa qui m’adore aussi sera heureux et fier de me retrouver. Tu le sais bien nous étions déjà ensemble et nous le serons encore.

Vous êtes ma famille et ma place est avec vous et à côté de vous, et si vous avez décidé d’adopter Nako, faites-moi confiance je ne manquerai pas au rendez-vous. Il y a des transferts d’âmes qui se font continuellement, et lorsque vous serez prêts, j’endosserai le costume qu’il vous plaira. Et si c’est Nako, hé bien ce sera Nako. Son âme mériterait de remonter au jardin des animaux pour se reposer et se ressourcer et son corps physique aura le privilège de se faire soigner, choyer et câliner lorsque mon âme l’aura intégré.

Moi je vous aime et je suis déjà prêt à redescendre, c’est vous qui décidez quand et sous quelle forme. Je vous aime et suis et je serai toujours ton Doudou et depuis mon départ il te manque cruellement alors à très vite. Après la mort il y a la renaissance, il ne faut pas en douter. Faites confiance en l’univers, il vous le montrera et le doute ne vous sera pas permis.

 

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Mamina m’y attendait. Elle était assise et regardait tristement la belle et vive lumière qu’on pouvait apercevoir au bout. Son air était nostalgique et je sentais qu’elle avait envie de rejoindre cette lumière, mais quelque chose l’en empêchait. Je me suis approchée très doucement, et lorsqu’elle a senti ma présence elle s’est retournée et son regard changea d’expression, je pouvais y lire de l’espoir, et sans plus tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens :

Lui dire qu’on l’aime, qu’elle nous manque mais qu’on se réjouit qu’elle ne souffre plus. Que nous la remercions d’être toujours restée avec nous tout ce temps malgré sûrement des erreurs de notre part, qu’elle nous a apporté  le réconfort, la joie et l’amour, d’une façon dont seule elle avait le secret. Que c’est un diamant dont nous n’avons pas suffisamment apprécié la beauté.

Enfin, nous regrettons de ne pas avoir été là avec elle pour ses derniers souffles. 

 

Pour les questions

-A-t-elle bien récupérée et trouve-t-elle un  chemin agréable et paisible dans son nouvel environnement? 

 

-A-t-elle été heureuse avec nous toutes ces trop courtes années? 

 

-S est-elle sentie trahie et perdue les derniers jours ? Je ne voulais pas l’abandonner notamment le dernier jour chez le veto mais nous tentions une dernière possibilité, nous étions perdue face à cette maladie qui la rongeait et la foudroyait. 

 

 

Oh que je sais qu’ils m’aiment et que je leur manque, même si je rode encore quotidiennement dans leur entourage, même si je fais des allers/retours entre ici et la maison et que je les accompagne, je sais qu’ils ne peuvent plus me voir et que mon absence est difficile pour eux. Ils sont encore tous les deux dans les regrets et la culpabilité, et cela rajouté à mon départ si rapide m’empêche aujourd’hui de suivre ce chemin pour rejoindre cette belle lumière.

Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur de ne pas culpabiliser. Je sais qu’ils ont tout fait pour me soigner, pour nous permettre de rester encore longtemps ensemble et je ne peux leur en vouloir d’avoir tenté le tout pour le tout. Je ne me suis jamais sentie trahie ou abandonnée, je savais qu’ils voulaient me sauver et ils avaient tous les deux l’espoir de pouvoir encore me garder un peu. J’aurais bien aimé aussi, surtout que cette maladie a été fulgurante et que je n’ai pas eu le temps de préparer mon départ. Cela a été beaucoup trop rapide, je me suis sentie comme paralysée avec des pressions violentes dans la tête et je n’arrivais plus à contrôler et à maîtriser mes mouvements et mes réactions. Je ne peux pas dire que j’ai souffert physiquement, c’était beaucoup plus une souffrance psychique parce que je ne pouvais plus contrôler mon corps ni mon cerveau et mes réactions.

Je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et je savais que ce serait difficile de réintégrer mon corps physique car il s’était produit comme un court-circuit qui a tout détruit, toutes les fonctions étaient annihilées et je n’étais plus maître de rien. J’étais déjà entre deux et on ne pouvait plus m’aider.

Ne soyez pas tristes et ne me pleurez pas, c’était sans doute dans mon corps et rongeait mes cellules depuis bien longtemps. De quoi je souffrais ? Je ne saurais le dire, dans le temps avant d’arriver chez vous j’ai eu quelques tiques et j’ai toujours eu conscience que les parasites s’étaient logés dans mes cellules (borréliose ?) et de temps à autre je souffrais de douleurs dans les articulations mais c’était tout à fait supportable et ne durait que quelques jours. Ne culpabilisez pas, vous ne pouviez pas le voir et il n’y avait pas grand-chose à faire. C’était mieux pour moi de tirer ma révérence et j’ai besoin d’aide aujourd’hui pour m’aider à faire le passage, car tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer et vous ne pourrez faire votre deuil. Je puise dans votre énergie et j’en suis désolée.

Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner jusqu’au pont des fleurs après notre échange.

Merci, merci à toi, à mon papa et ma maman. Je savais qu’ils trouveraient le moyen de m’aider à rejoindre le jardin des animaux, que ce n’était qu’une histoire de quelques jours et je leur en suis si reconnaissante. Dis-leur que je ne ressens aucune douleur, je me sens au contraire très légère, un peu en lévitation, mais de rester dans ce bas-astral ne me permet pas de me réparer, condition sine qua none de faire un petit passage au paradis des animaux pour me le permettre.

J’étais un chat de type timbre-poste et j’étais reliée à mon papa. J’avais la mission de lui apprendre le détachement affectif et à s’aimer lui, de s’accepter tel qu’il est et d’aimer l’autre en toute fluidité, sans peur de le perdre et sans dépendance ni co-dépendance. Son enfance n’a pas été toujours très facile et la confiance en lui n’était pas toujours présente. Avec moi à ses côtés et la tendresse dont il me nourrissait lui a permis de se reconnecter à son âme, à sa source et d’y trouver une grande force et surtout un équilibre et la confiance.

Dis-lui que je l’aime et ma maman aussi, elle a un cœur rempli d’amour et d’empathie et j’ai vécu des années merveilleuses auprès d’eux. Je leur ai été envoyée par sa grand-mère paternelle (gardien) pour l’aider à avancer sur son chemin et ils m’ont tous les deux tout de suite adoptée, conscients que j’étais un cadeau du ciel. Je n’étais pas longtemps dans la rue et je cherchais une maison, un foyer, et on m’a tout naturellement guidée vers eux. Nous étions déjà ensemble dans ta petite enfance et je te reviendrai encore.

De vous voir me pleurer me fait de la peine, beaucoup de peine, j’ai vécu des moments de pur et grand bonheur, c’est injuste de ma part de vous faire souffrir, et mon âme aspire bien entendu à vous revenir pour continuer à vous apporter de la joie et de la tendresse et vous accompagner sur votre chemin. Ma place est auprès de vous sur un plan terrestre et mon âme qui est éternelle souhaite vous retrouver. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici –bas et dès que tu seras prêt et te mettras à me recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Ayez tous les deux la foi et faites confiance à l’univers. La mort est un nouveau soleil et elle me permet de me ressourcer et de pouvoir endosser un nouveau costume, celui qui vous plaira et qui sera en bonne santé, Ma présence vous fera vite oublier ces grands moments de souffrance et de détresse que vous connaissez depuis que j’ai fait le grand sauf, et encore une fois j’en suis désolée, c’est ce qui me fait le plus de mal car vous m’avez toujours aimée, respectée et considérée comme votre fille, votre enfant et c’est si cruel de perdre un enfant, vous le savez et de là-haut lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux je veillerai sur vous et vous enverrai des signes jusqu’à mon retour.

Puis elle est venue à mes côtés et m’a dit :

Je suis prête maintenant et pressée de rejoindre ce haut-lieu magique

Et toutes les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit

Merci, dis-leur que je les aime et qu’il me tarde de les retrouver.

Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Mamina, repose et ressource toi.

 

Praline m’attendait sur un chemin gris et austère. Elle était assise, le regard vide, sans expression. Je me suis approchée lentement, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a levé la tête vers moi et ses yeux si tristes quelques instants auparavant reprirent une lueur d’espoir. Elle me regardait curieusement, un regard profond et intense. J’en ai eu la chair de poule, c’était si émouvant de sentir qu’elle était rassurée que quelqu’un vienne à elle, et elle confirma ma pensée avant même que je  ne me présente à elle et lui explique la raison de ma présence :

Depuis déjà un petit bout de temps que je reste là sur ce chemin que je ne me sens pas le droit de suivre, en même temps il y fait si froid, c’est si sombre que j’ai du mal à m’y engager, ou alors dans son environnement, dans son quotidien, à la suivre comme son ombre, à me coller à elle pour puiser son énergie. Oui je navigue entre ici et la maison, elle m’envoie des pensées d’amour et de lumière, cela m’encourage à prendre ce chemin pour aller vers le jardin des animaux, et dès que je veux le suivre quelque chose m’en empêche.

Je me sens retenue par sa grande souffrance, sa grande détresse, mais aussi les regrets et la culpabilité et j’ai besoin d’aide, nous avons besoin d’aide, et je suis contente que tu sois là, car tant que je reste ici je ne peux me reposer et me ressourcer et elle, elle ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit et ne peut commencer son travail de deuil.

Je l’ai rassurée et lui ai promis qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs  et les présentations faites, je lui ai enfin lu les messages et les questions de sa gardienne :

Ma Praline, ma poupette d’amour, 

Je t’aime, tu me manques terriblement. Ton départ a été un déchirement pour moi. Tu étais ma fifille d’amour. Tu étais tellement attachante, nous avions ce lien, tu me faisais confiance malgré ton tempérament craintive avec les autres. 

 

Je m’en veux de ne pas avoir réussi à te guérir, de ne pas avoir changé de vétérinaire avant que ta maladie s’aggrave mais j’avais confiance en lui. Peut-être aurait-on pu te guérir je me pose la question. Je m’en excuse je te demande pardon. 

Pourquoi cette maladie ? Pourquoi si jeune ? Les traitements ne fonctionnaient pas, ne voulais-tu pas guérir ? As-tu souffert ? 

 

Les derniers jours, tu ne te levais plus, je devais t’aider pour tes besoins, tu étais devenue si maigre toi qui était toujours bien portante et tu avais le regard si triste, te voir dans cet état me faisait mal au cœur et je n’ai plus vu d’autre solution que de t’aider à partir chez la vétérinaire. Mais cette décision a été très douloureuse pour moi et je culpabilise car je ne sais pas ce que tu voulais. Voulais-tu partir ? Comment as-tu ressenti tout ça ? 

Je suis désolée je n’ai pas eu le courage d’assister à la piqûre que la vétérinaire a dû te faire dans le cœur, ta peau étant très abîmée pour poser un cathéter. 

 

As-tu été heureuse avec moi ? Ai-je été une bonne maman pour toi ? 

Quelle mission avais tu pour moi ? 

 

As-tu des choses à me dire (bonnes ou mauvaises) 

Où es-tu en ce moment ? J’espère que tu es dans la lumière et que tu as retrouvé la santé et que tu es heureuse. 

 

La maison est bien vide sans toi et la vie si triste mais je ne veux pas te retenir et alourdir ta peine. 

Je t’envoie tout mon amour, Te prendre dans mes bras et t’embrasser comme je le faisais tous les jours me manque, merci de m’avoir apporté cet amour, j’espère te revoir sur mon chemin. 

 

Je t’aime et je t’aimerai toujours, je ne t’oublierai jamais. Tu es dans mon cœur pour l’éternité.

 

Je sais combien je lui manque et je sais combien la vie sans moi lui est difficile. Elle était ma maman, j’étais son bébé, sa petite fifille d’amour et notre relation était si fusionnelle, si complice que j’étais elle, elle était moi. Je pouvais à tout moment savoir ce qu’elle pensait, ce qu’elle ressentait et c’était pareil pour elle.

Dis-lui merci pour son message d’amour, et surtout, mais elle le sait que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Même si je suis partie de l’autre côté du voile, cet amour est et restera toujours aussi fort et où que je sois. Dis-lui qu’elle ne doit pas avoir de regrets ni culpabilité, on ne pouvait rien pour moi. Même si elle avait changé de vétérinaire, cela n’aurait rien changé. Ce mal sournois n’était pas visible et lorsque vous vous en êtes aperçu, c’était déjà trop tard. Mes reins étaient bien usés, fatigués malgré mon jeune âge et je me sentais extrêmement faible et fatiguée. Impossible pour moi de tenir plus longtemps même que je savais que ce serait terrible pour toi et que tu ne peux comprendre et accepter la cruauté de devoir m’aider à partir.

Cela a été une décision tellement douloureuse et injuste, mais je sais que tu l’as fait par amour pour moi et que tu n’avais pas le choix. Ne sois pas désolée et ne te torture pas l’esprit de ne pas être restée à côté de moi lorsque j’ai poussé mon dernier souffle, je sais combien cela t’était impossible à vivre, et c’était mieux pour toi. Te voir me pleurer, te voir si malheureuse me fait de la peine et c’est ce qui m’accroche à toi. Lorsque j’aurai rejoint le paradis, tu te sentiras apaisée aussi et tu retrouveras un peu de sérénité dans ton cœur. Ne t’inquiète pas je n’ai pas souffert, je m’étais réfugiée dans mon corps astral depuis un moment et je ne revenais dans mon corps physique qu’un petit laps de temps et de moins en moins souvent, car je n’en avais plus la force.

J’étais jeune certes, mais cette maladie n’a rien à voir avec l’âge, je suis née avec, et de tempérament plutôt très craintive, les peurs se sont cristallisées dans mon corps éthérique pour se manifester dans mon corps. Pas sevrée correctement j’avais un peu tendance à rester en retrait et à ne pas faire confiance aux humains, mais avec toi cela a été juste l’inverse. Au premier regard nous nous sommes reconnues, oui nous étions déjà ensemble (chat) dans une autre vie, et en toi d’emblée j’avais une totale et aveugle confiance. Cela m’a aidé et permis de rester toutes ces années quand même.

Oui j’ai vécu des moments merveilleux à tes côtés, je me suis sentie aimée, respectée, choyée, câlinée, et ma vie même courte a connu des moments de purs et grands bonheurs. J’étais là pour t’aider à avancer sur ton chemin, t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer en toute fluidité, sans peur de perdre l’autre, sans peur du lendemain et surtout sans dépendance ni co-dépendance.

On ne peut pas dire que j’ai réussi ma mission. Bien au contraire ma présence à tes côtés n’a que renforcé cet attachement que tu peux avoir pour les gens que tu aimes, et je te reviendrai évidemment pour faire ce travail, mais dans un corps réparé et en bonne santé. J’étais sur mon chemin, je préparais mon départ et j’étais prête à faire le grand saut. Je savais que c’était la condition pour pouvoir te revenir dans une autre enveloppe corporelle et enfin remplir mon rôle auprès de toi.

Tu es une maman merveilleuse au cœur rempli d’amour et d’empathie et tu as besoin de trouver en toi cette force, cette foi et ce courage pour t’épanouir dans la vie. Je ne souffre plus, je me sens de nouveau très légère, mais tant que je reste dans ce bas-astral rien n’est possible pour nous, alors que mon âme perdure où que je sois et qu’elle reste toujours reliée à la tienne et aspire à te retrouver sur le plan terrestre pour continuer ce travail ensemble et notre belle aventure remplie d’amour et de compassion. Tu as besoin de moi à tes côtés pour te sentir pleine, pour rire, chanter et être heureuse.

Je te remercie de me permettre de partir rejoindre ce haut-lieu magique, et dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Alors ne tardons pas, je suis pressée maintenant de faire le passage, c’est la condition sine qua none pour que mon retour soit possible. Je t’aime ne l’oublie pas, ma place est avec toi et à tes côtés.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Praline, à bientôt.

La connexion avec Monsieur Lupin s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était assis dans cette belle et luxuriante prairie, dans les hautes herbes d’un vert fluo et il y avait des fleurs de toutes les couleurs. Il était entouré de papillons, que des papillons blancs, et j’eus l’impression que c’était en image à son âme d’une pureté exceptionnelle. De ce petit rongeur se dégageait une grande force, c’était et je ressentais au plus profond de moi que c’était une belle et noble âme. Je me suis approchée doucement de lui, et lorsqu’il m’a vue il s’est mis debout et est venu vers moi tout en sautillant joyeusement. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part pour lui de sa gardienne :

Mon Monsieur Lupin,
Tu sais, tu as commencé ta vie dans une autre famille. Enfin si on peut appeler ça une famille. Ils ne t’ont pas donné de l’attention, pas d’amour. Quand on est allé te chercher, avec ta copine, ils nous ont dit que tu étais peureux, dans ton coin et pas avenant. Ils t’ont gardé un an et demi et pendant tout ce temps ils n’ont pas pris la peine de te connaitre réellement. De base, nous ne devions pas te garder, nous t’avons sorti de là pour te trouver une autre famille aimante. Je ne voulais pas m’attacher à toi. Car tu me faisais penser à mon Alibi, qui nous a quittés en mai.
Puis les jours ont passé et je n’ai pu me résoudre à te trouver un autre foyer. Je t’aimais déjà si fort. Puis tu me le rendais bien. Toi, le rat soit disant peureux, tu étais tellement content de sortir me voir, tu appréciais tellement les câlins et les bisous. Tu étais un grand gourmand et un petit coquin ! Du coup on a décidé de te garder pour le reste de ta vie. Je t’ai aimé et t’aime encore très sincèrement. Je suis heureuse de t’avoir rencontré mais j’aurais aimé que nos chemins se croisent avant. On a vécu en 4 mois pas mal de belles choses et je suis reconnaissante pour ça. Tu es mon grand petit Monsieur pour toujours.
Mais les soucis de santé sont apparus. On a tout fait, les traitements, l’opération,  les prélèvements. Tu avais un cancer au niveau de la bouche mon grand. Ça a été extrêmement dur de voir ton état se dégradait en 15 jours. Te voir maigrir, avoir mal, c’était difficile pour nous. Puis il y a eu le traitement palliatif. Ton état empirait de plus en plus, tu avais besoin de nous pour manger et boire. J’ai passé des journées entières à être avec toi sur le canapé parce que même si tu n’étais pas bien tu n’avais qu’une seule envie c’est d’être avec nous. On a finalement pris la décision de te faire partir car tu ne pouvais plus ouvrir la bouche. Tu étais encore vif et j’espère vraiment que tu ne nous en veux pas. Mais le vétérinaire a dit que si on laissait faire tu allais partir dans de grandes souffrances et on ne voulait pas ça. Je m’en veux mon Monsieur Lupin. Je voulais plus de temps avec toi.
Mon grand petit monsieur, j’espère que tu es bien arrivé au jardin des animaux. J’ai pensé à toi très fort et je t’ai parlé le plus souvent possible pour te guider. J’espère que tu m’entends. J’espère que tu vas mieux. Et surtout mon Monsieur Lupin, j’espère être arrivé en 4 mois à te montrer ce que c’est l’amour, l’amour sincère et profond. Tu as une famille pour l’éternité, c’est nous. Tu feras à jamais partie de nous. On t’aime très fort Monsieur Lupin.

Les questions que j’aimerais lui poser :
– as-tu été heureux pendant ces 4 mois avec nous ? Plus heureux qu’avec ton ancienne famille ?
– t’ont t ils fait du mal avant que l’on vienne ?
– es-tu bien arrivé au jardin des animaux ?
– as-tu retrouvé ma petite Alibi d’amour qui me manque chaque jour ?
– est ce que tu nous en veux de t’avoir fait partir ?
– m’entends tu et me vois tu ?

On t’aime de tout notre cœur..

A qui le dit-elle ? J’avais enfin trouvé ou plutôt retrouvé ma maman, j’étais si heureux et j’avais tellement envie de profiter longtemps de la belle vie qu’ils m’offraient. Mais la maladie était déjà présente lorsque je suis arrivé chez eux, j’étais déjà malade et ce mal me rongeait de l’intérieur, on ne pouvait rien pour moi. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient faire pour me soigner mais la guérison n’était plus possible. Mon âme, après tant de maltraitances, avait décidé de tirer sa révérence et j’étais déjà sur mon chemin, je préparais déjà mon départ lorsque je suis arrivé chez elle.

J’ai eu de la chance, beaucoup de chance, j’ai été aimé, choyé, dorloté et soigné et surtout accompagné avec amour. On m’a permis de faire ma transition dans de bonnes conditions et on m’a aidé à partir même si ce choix fut cruel pour elle, elle m’a laissé partir par amour pour moi dans des conditions  dignes de mon être. J’ai fait le grand saut sans peur, sans appréhension aucune, j’étais bien entouré et Alibi était là, elle m’a tendu les pattes et elle m’a guidé pour emprunter le chemin et traverser le pont et l’escalier de l’arc en ciel. Elle est restée un peu avec moi les premiers jours et je sais que je la retrouverai encore lorsque je pousserai la porte dorée qui se trouve juste derrière moi pour rejoindre tous les autres congénères.

J’avais besoin de faire un petit arrêt ici je savais et j’attendais que tu me contactes et je suis très content de pouvoir répondre à tes messages, à tes questions et surtout te remercier pour ton amour, ta force et ton courage qui m’ont accompagné pendant tous ces jours.

Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et j’ai beaucoup, beaucoup de gratitude pour la belle personne que tu es. Le monde des rates même si nous sommes de la famille des mammifères rongeurs est assez net comme des humains et on nous prend pour des êtres plutôt nuisibles alors que nous aussi nous avons notre rôle dans le monde humain et auprès de vous. Nous sommes des êtres très sensibles, on a besoin pour être heureux d’être aimé et respecté et je l’étais avec vous. J’ai connu, même si ce fut trop court, des moments de pur et grand bonheur et j’ai été heureux malgré ma maladie et les douleurs qui m’empêchaient de manger. J’ai connu une existence auprès de toi et qui me donne bien entendu envie de te revenir très vite.

La famille où je me trouvais ne s’intéressait pas à moi et me délaissait. J’étais seul, on ne s’occupait jamais de moi, aucune attention, aucune tendresse et surtout on avait tendance à m’oublier. Je manquais de nourriture, j’avais souvent faim et je ne pouvais évidemment pas croquer la vie à pleines dents. D’où peut-être ce mal qui m’a permis de me libérer et de remonter pour me reposer, me ressourcer et me réparer. Lorsque je suis arrivé chez toi le compte à rebours était déjà en route et tu ne pouvais plus, même avec tout l’amour et la tendresse du monde, arrêter la machine. Le processus était en chemin et j’ai préféré ma sortie dans la pleine lumière et en toute conscience.

Comment pourrais-je t’en vouloir de m’avoir aidé à partir ? C’était le plus beau cadeau, vu mes problèmes, que tu pouvais me faire et encore une fois je te dis merci pour ta compassion, ton amour et ta force. Oui je t’entends et tu m’as bien guidé avec l’aide l’Alibi, ce départ s’est fait dans la joie et depuis ce haut-lieu magique, je te vois et je t’entends.

Je remercie chaque jour l’univers de nous avoir permis de vivre ma transition ensemble. Je vous aime et je vous reviendrai car toute âme est éternelle et aspire à vous retrouver lorsque vous serez prêts à nous ouvrir de nouveau la porte de votre cœur et votre maison. J’étais gourmand parce qu’on m’avait trop privé, et la frustration a été grande lorsque je ne pouvais plus manger. Mais j’étais heureux d’être câliné, que tu me bichonnes comme ton bébé, ton omniprésence a été un cadeau du ciel et j’ai envie de te revenir et de retrouver cet état d’être.

Non je n’étais pas peureux tu l’as compris tout de suite, j’avais besoin de me sentir en confiance et je l’ai été avec vous. J’étais espiègle et je portais bien mon nom, tu t’en es rendue compte très vite.

Tout à l’heure j’irai rejoindre mes compagnons car lorsque je me sens en sécurité j’ai envie de jouer et de m’amuser. Lorsque tu auras envie de me retrouver et que tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. En attendant je garde l’œil sur toi et je  veille sur toi.

A bientôt, je t’aime ma douce et tendre compagne humaine.

Ton petit et grand Monsieur Lupin qui t’adore !

 

 

La connexion avec Filou a eu lieu dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel. Filou était couché sur son ventre, les pattes allongées devant lui et semblait s’amuser à regarder les papillons blancs, orange et dorés virevolter d’un arbre à papillons à un autre. Il tournait la tête à droite, à gauche pour suivre cette farandole de danses, je me suis approchée doucement pour ne pas le déranger dans ces moments de plaisir. Lorsqu’il m’a vue il a dressé les oreilles et s’est mis debout. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa famille et il m’a aussitôt répondu :

Tu es la bienvenue, je t’attendais, je savais que tu allais venir et c’est aussi la raison pour laquelle j’ai préféré rester dans cette magnifique prairie avant de pousser la porte dorée qui se trouve juste derrière moi pour rejoindre mes congénères au jardin des animaux. J’avais besoin de partager ce moment avec toi, avec mon papa, ma maman, mon frère et ma sœur en toute intimité, sans être au milieu des autres animaux. C’est un moment privilégié pour moi et ça doit l’être pour eux aussi.

Mon fifi adoré, mon amour de Filou, mon trésor, mon chéri. La première chose que maman Isabelle, papa Taï, Mathis, et moi-même Camille nous voulons te dire c’est que nous t’aimons du plus profond de notre âme et de notre Être. Ton départ laisse un immense vide dans la maison mais surtout dans notre cœur. Tu nous manques terriblement. Nous sommes reconnaissants d’avoir pu partager 11 ans de notre existence avec un être aussi exceptionnel que toi. Tu as été vaillant et courageux  jusqu’au bout mon Filou chéri. Nous avons tant aimé partager notre quotidien avec toi. Tu nous as tant appris et apporté en amour, en câlin, en gentillesse, en tendresse. Nous t’aimons de tout notre cœur, d’un amour pur et inconditionnel. Merci de nous avoir donné l’occasion de toucher du doigt un tel amour. Même si tu étais mal ces derniers temps nous avons voulu rester près de toi jusqu’au bout et j’espère que tu ne nous en voudras pas pour cela. Nous savons que ton corps t’emprisonnait ces derniers mois, nous espérons que tu sois délivré et heureux maintenant. Ton absence et le manque de ne pas te voir nous anéantit. Tu nous manques énormément.

 

Pour nous rassurer mon Filou, peux-tu nous dire où tu es maintenant ? Est-ce que tu es bien, est ce que tu te sens mieux ? Est-ce que tu es heureux là où tu es ? Peux-tu vivre en dehors de ton petit corps blanc ? Est-ce que tu peux nous voir ? Comment peut-on communiquer avec toi ? Étais-tu toujours dans la maison les premiers jours ?

Peux-tu nous envoyer des signes ? Nous dire des choses que seul toi et nous savons pour nous rassurer ? Es-tu au jardin des animaux ? 

 

On t’aimera pour l’éternité mon Filou. Tu nous manques tellement. J’espère que tu nous répondras. J’espère que nous nous reverrons. 

 Je t’aime de tout mon être. De la part de Maman Isabelle, papa Taï, Mathis, et Camille.

 

J’avoue avoir eu du mal à emprunter le pont pour faire le passage. Je suis resté deux jours je pense, je ne peux pas vraiment le savoir, tu sais nous les animaux n’avons pas trop la notion du temps, mais leur souffrance, leur grande détresse m’ont retenu un petit moment. Pas très longtemps heureusement, ils ont tous compris que ce n’était plus ma place et qu’il fallait me laisser partir. Leurs pensées d’amour et de lumière m’ont aidé et guidé pour me permettre de traverser le pont des fleurs et gravir les marches de cet escalier de l’arc en ciel. Et puis il y avait du monde de l’autre côté qui m’attendait, un couple très âgé, grand-père/grand-mère et puis aussi des êtres de lumière.

Ne vous inquiétez pas je suis bien monté même si votre douleur aurait pu m’en empêcher, on m’a tendu la main et on m’a emmené de l’autre côté. Maintenant je vais bien, je me sens de nouveau tout léger et je peux de nouveau courir et sauter. Bien sûr que je peux vivre en dehors de mon petit corps blanc, ce n’était que mon enveloppe corporelle dans cette incarnation terrestre, alors que mon âme perdure car elle est éternelle.

Dis-leur d’abord merci pour leur message d’amour. Dis-leur merci pour toutes ces belles années de pur et grand bonheur que j’ai connues auprès d’eux. Et dis-leur surtout que moi aussi je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je sais que je leur manque, et de les voir me pleurer me fait beaucoup de peine. Dis-leur qu’ici tout est si beau, si paradisiaque que de les voir si tristes me rend très triste aussi.

Oui je peux les voir, les entendre car je suis et je reste toujours relié à eux et où que je sois. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé, mon corps est déjà bien réparé. Je suis heureux ici car je peux enfin de nouveau jouer et m’amuser, et ce sans aucune souffrance. Ici tout est en paix et en harmonie et on se sent extrêmement bien. Mais vous me manquez aussi, toutes ces années passées à vos côtés, choyé, câliné et respecté comme ton petit garçon, comme ton fils, votre fils et frère ne peuvent pas s’oublier, et même si ici c’est le nirvana, le bonheur que vous m’avez apporté est irremplaçable.

J’étais là pour toute la famille, mais surtout pour toi ma petite maman à qui mon âme est reliée. J’étais là pour te permettre, à travers moi, te reconnecter à ton petit enfant intérieur et à l’aimer comme il le mérite afin d’y puiser la force nécessaire pour avancer sur ton chemin et aider tes proches, ta famille à se construire. J’ai bien rempli ma mission, elle est terminée, mais cela n’est pas une fin en soi car tu as encore besoin de ma présence pour continuer la route et ta voie spirituelle.

J’adorais les grands moments de tendresse que nous partagions tous les deux lorsque tu te sentais en difficultés (financières) et j’étais là pour te faire comprendre que vous y arriverez que ce n’est que passager, et que d’avoir la santé et d’être heureux comptaient plus que tout. Et puis j’étais là aussi pour accompagner les enfants Mathis et Camille. Les promenades le long du ruisseau, je les attendais avec impatience, et de vivre handicapé comme je l’ai été à la fin n’était plus une existence digne même pour moi, même pour vous. Je me réfugiais la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux supporter et gérer mon état et c’était le moment pour moi de tirer ma révérence.

Je me sens à présent déjà bien ressourcé et même si ici c’est le paradis, c’est auprès de vous que je souhaite revenir. La maison vous semble bien vide et sans âme depuis mon départ, vous avez besoin de moi et de mon énergie pour vous sentir en paix dans votre cœur et votre esprit, et mon âme aspire à vous retrouver. Vous avez besoin de retrouver le petit compagnon tendre et espiègle pour vous faire rire, et lorsque tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. Je peux vous envoyer des signes mais c’est bien mieux de se retrouver et de continuer notre belle vie ensemble. Alors fais-toi confiance, n’aie aucune doute et nous serons bientôt de nouveau ensemble et pour de longues années à nouveau.

La connexion avec Yobe s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle m’attendait dans la belle prairie où toutes les couleurs étaient extrêmement fluorescentes. Elle était allongée sur son ventre et s’amusait à regarder les papillons blancs, orange et dorés virevolter autour des arbres à papillons. Il y avait aussi des abeilles qui butinaient les petites fleurs et puis des oiseaux de toutes les couleurs. Que c’était beau ! Rien que de voir ce joli paysage, cette déclinaison de tous les tons de vert fluo était fascinante. Je me suis approchée d’elle, elle a dressé ses oreilles mais n’a pas bougé, et c’est seulement lorsque je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions pour elle qu’elle s’est levée pour venir à moi et me dire :

Oui je sais que c’est ma maman et ma grande sœur qui t’envoient à moi. Je t’attendais, excuse-moi si je ne suis pas tout de suite venue à toi, mais depuis mon arrivée ici je me sens en extase et ne me lasse pas de rester couchée et d’admirer cette extraordinaire clairière, je me sens être « Alice au pays des merveilles ». J’ai fait une petite halte avant de rejoindre mes congénères qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi, pour échanger tranquillement avec toi en toute intimité et sans la présence d’autres animaux, et je ne le regrette pas. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée, et ici tout est tellement beau, en paix et en harmonie qu’on ne peut que se réparer très vite.

Puis Je lui ai lu le contenu des missives :

Questions et messages de nous deux (J…. et Z….) :

– pourquoi avons-nous dû passer par l’euthanasie ?

– est-ce que tu nous en veux d’avoir fait ce choix pour te libérer ?

– t’es-tu sentie accompagnée de notre amour jusqu’au dernier moment ?

– Est-ce-que tu as rejoint la lumière tout de suite ?

– avais-tu envie ou besoin de quitter ton corps les derniers jours avant qu’on t’aide par la piqûre ?

– est-ce que tu es bien maintenant ?

– où veux-tu que nous enterrions tes cendres ?

– As-tu des messages pour nous ?

Messages (de J…. mais Z….. s’y associe car elle aurait écrit les mêmes) :

* je te demande de me pardonner pour toutes les erreurs que j’ai commises envers toi et pour toutes mes incompréhensions. Je t’aime profondément et je t’aimerai toujours. Merci pour ton amour et pour ces années auprès de nous.

* je voulais que tu saches que si tu as été gardée par Jean-Pierre et Anne-Marie lors des week-ends et vacances, nous étions tout près de toi, à 2 maisons, dans la même rue, mais nous n’avions pas le choix à cause du chat d’H……  qui aurait pu te blesser vu que toi, tu n’avais de tendresse particulière pour les chats. On a voulu te protéger. Tu sais qu’à chaque fois que nous venions te rendre visite chez eux, mon cœur saignait de ne pouvoir te ramener avec moi. J’ai détesté cette période !

************************

Questions de Z…. :

– quel était ton niveau de compréhension du monde, de nous ?

– pourquoi es-tu venue dans notre vie ?

– est-ce que nous nous sommes déjà rencontrées dans une vie antérieure ?

– As-tu retrouvé ton frère ?
– penses-tu que je doive adopter un autre animal pendant mes études ?

 

Dis-leur que je suis bien, décris leur la beauté du lieu et surtout dis-leur merci pour leur merveilleux message d’amour. Dis-leur que moi aussi je les aime toutes les deux d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur merci de m’avoir accompagnée avec amour dans la lumière. Comment pourrais-je leur en vouloir de m’avoir aidée à partir. J’étais dans mon corps astral depuis quelques jours et j’avais besoin qu’on m’aide à partir, et elles ont pris la bonne décision au bon moment.

Je sais combien cela leur a été difficile, mais je sais aussi qu’elles l’ont fait par amour pour moi, pour me soulager, et je leur en suis si reconnaissante. A un moment, et c’était inévitable, mes reins se seraient bloqués et cela est terriblement douloureux, et grâce à la force de leur courage elles m’ont évité le pire.

J’étais sur mon chemin depuis ce printemps, je préparais mon départ et j’étais prête, encore une fois merci pour votre grande empathie, vous aviez bien compris que c’était la décision qu’il fallait prendre. Ma transition s’est bien déroulée et je suis montée au jardin des animaux à mon rythme. J’étais bien accompagnée, on m’a guidée jusqu’au pont, le frère était là depuis quelques jours et de l’autre côté du pont il y avait des ancêtres  et d’autres animaux. On m’a accompagnée dans l’escalier de l’arc en ciel et depuis mon arrivée ici je vais très bien. Je me sens de nouveau en pleine forme et je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser. Pour le moment je profite de ce bel espace pour me ressourcer et je vous envoie de la lumière.

Ma petite maman je t’aime et je n’ai rien à te pardonner, tu m’as toujours respectée, choyée, câlinée et soignée, et même lorsque tu étais obligée de me faire garder, je savais que tu n’étais pas loin, que tu ne m’avais pas abandonnée, mais que tu n’avais pas le choix. Tu, as pensé à moi et à mon confort et aussi il te fallait arrondir les angles. J’étais bien chez J……. et A………, je ne  manquais de rien, rassure-toi.

Ma grande sœur se pose la question de mon niveau de compréhension du monde ? De vous ? Mais c’est une question très simple pour nous les animaux qui sommes reliés à la source, à Dieu. Nous vous sommes justement envoyés pour remplir une mission auprès de vous. Nous sommes là pour vous, pour vous aider à avancer sur votre chemin et surtout pour vous apprendre à vous reconnecter à votre petit enfant intérieur. C’était mon rôle auprès de toi ma petite et tendre maman.

J’étais là pour te permettre, en me chérissant, à panser toutes les blessures du passé, de ton enfance et jusqu’à mon départ. J’étais là pour t’aider à prendre conscience que tu as à l’intérieur de toi une grande force dans laquelle tu peux puiser courage et confiance. J’ai bien réussi mon travail, tu es une belle âme remplie d’amour et de compassion et je suis si fière de toi. De ma sœur aussi à qui tu as inculqué les valeurs fondamentales et qui elle aussi est empreinte de cette grande empathie qui lui permet de toujours comprendre quelles sont les priorités, quel est l’essentiel dans la vie afin de pouvoir avancer sur sa route sereinement et en toute confiance.

J’étais là pour vous, pour vous ouvrir toutes les deux à l’amour inconditionnel et sans jugement. Nous étions déjà ensemble et je vous reviendrai encore. Et c’est auprès de toi ma chère, tendre et douce maman que mon âme aspire à  revenir pour une nouvelle mission et t’accompagner, tu guider sur la voie spirituelle.

Vous mettrez les cendres à l’endroit qui vous plaira à vous. Pour moi cela n’a aucune espèce d’importance, ce ne sont que les restes de mon enveloppe corporelle. Mon âme perdure et vous avez besoin de me retrouver dans le corps physique d’un autre chien, car je suis reliée à toi et il n’y a que vers toi ma maman que je reviendrai. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et lorsque tu seras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Le monde va mal en ce moment et les humains ont besoin de notre énergie et de notre présence pour continuer de se battre dans cette vie difficile, et à travers nous et l’amour que nous nous apportons mutuellement c’est plus léger,  le soutien est peut-être très subtil mais oh combien profond.

Et toi ma sœur tu sauras apprécier mon énergie aussi pour t’entourer dans tes études. J’ai vécu une vie de princesse auprès de vous, même dans les moments un peu plus compliqués, mais j’ai toujours été heureuse, me suis toujours sentie aimée et respectée, et ma place est toujours auprès de vous. Même si ici l’endroit est paradisiaque c’est sur un plan terrestre que j’ai envie de vous retrouver. Alors ne tarde pas à te mettre à ma recherche, je t’aime, je vous aime et à bientôt.

 

La rencontre avec Diesel a eu lieu dans un jardin, il était assis et regardait tristement les arbres déjà bien dénudés. Son regard était triste, vide et sans expression. Je me suis approchée doucement de lui et lorsqu’il m’a vue il s’est mis debout et ses yeux à présent me regardaient avec beaucoup de curiosité. Autant quelques instants auparavant j’avais l’impression qu’il était complètement absent, figé à cet endroit, autant j’ai pu avec beaucoup de joie m’apercevoir que ses yeux avaient totalement changé et qu’il y avait des lueurs d’espoir, de la curiosité sans doute aussi, et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence ; La réaction a été rapide, il est venu à côté de moi en aboyant et il n’a pas arrêté de tourner autour de moi, puis il s’est assis, la tête penchée vers la droite avec des yeux implorant une caresse. Je lui ai demandé l’autorisation et il m’a répondu

Je n’attends que cela

Après quelques câlins je lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

La première question je voudrais savoir ce qu’il ressent le besoin de nous dire et faire part en premier lieux ce que l’on devrait savoir .

S’il me pardonne d’avoir été impatiente dans les derniers mois .car je suis vraiment désolé.

De lui dire qu’on l’aime tellement et qu’on va le laisser partir lorsqu’on sera prêt. Et qu’il peut nous donner de petits signe aussi s’il voit qu’on a trop de difficultés.

Et qu’on serait plus qu’heureux de l’accueillir à nouveau avec nous. Lorsqu’il sera prêt et nous aussi. Il n’aura qu’à me le montrer et faire signe .je sens qu’on a beaucoup à apprendre tous ensemble encore.

Pour finir, qu’il a été le meilleur chien de la planète terre comme je lui disait toujours, sa présence a été plus que bénéfique et parfaite .que je vais M’ennuyer des petits bizous entre les yeux le matin de son gros poils et de sa petite face de pet .on a eu beaucoup de chance de l’avoir et qu’il était plus que parfait.

On t’aime tellement mon petit Didi (mon petit baby)

On se revoit plus tard mon beau et je sais que ne souffre plus ou tu es et que tu es bien.

 

Son regard changea à nouveau d’expression, il a repris un air très triste, presque résigné pour me dire : 

Je sais que je leur manque beaucoup. Je sais que mon départ est cruel pour eux, et les plonge dans une grande souffrance. Mais on ne pouvait rien pour moi, le mal me rongeait de l’intérieur et c’était le moment pour moi de tirer ma révérence. Maintenant je ne souffre plus physiquement, mon enveloppe corporelle n’est plus mais mon âme elle, est en souffrance parce qu’ils ont du mal à me laisser partir. Pour eux me laisser partir signifie me perdre une seconde fois alors que mon âme a besoin de faire le passage pour pouvoir se reposer et se ressourcer. Tant que je reste en errance dans ce bas astral je ne peux trouver la paix et eux non plus. Ici ce n’est plus ma place et ce n’est pas bon pour eux que je m’accroche et pompe leur énergie. Tant que je reste là dans leur entourage, que je les suis comme leur ombre, ils ne trouveront pas non plus la paix.

J’ai besoin de ton aide et eux aussi. Il n’y a que lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux que je pourrai me ressourcer et me réparer, et qu’eux retrouveront enfin la paix dans leur cœur et leur esprit, qu’ils pourront enfin commencer à faire leur deuil.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange.

Merci, je me sens à présent un peu plus soulagé. Dis-lui que je l’aime ma petite maman, j’étais son bébé, son petit baby, son petit Didi et j’ai passé des années merveilleuses avec eux. Je les aime, ils sont ma famille et j’ai toujours été  considéré et respecté comme un membre à part entière et comme leur garçon, leur fils. Je sais que mon départ est très difficile à accepter, j’étais encore jeune et on aurait encore pu vivre de belles choses ensemble, mais mon état de santé ne me l’a pas permis. Je me réfugiais souvent dans mon corps astral pour mieux supporter et gérer les douleurs, et pour moi cela a été une réelle délivrance de faire le grand saut.

Mais il faut aussi maintenant accepter cette séparation qui peut être très courte, juste le temps de monter me ressourcer, et nous aurons la possibilité de nous retrouver. Tant que je reste en errance dans ce bas-astral, rien n’est- possible et je ne peux pas non plus vous envoyer des signes et vous faire des coucous. Vous devez maintenant vous résigner à me retrouver dans quelque temps sous une autre forme, chien évidemment.

Je n’ai rien à te pardonner, c’était compliqué pour toi de me soigner et de pouvoir m’aider plus. C’était plus de la colère que tu éprouvais pour toi et tu t’es fait du mal aussi. Cela m’a fait et me fait encore de la peine de vous voir en détresse et me pleurer. J’étais là pour toi ma petite maman, pour te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et de te permettre d’y trouver cette grande force que tu as en toi pour t’aider à panser toutes les blessures du passé. J’étais à la fois ton petit bébé, mais aussi ton meilleur ami et confident. Fidèle et toujours prêt à te consoler et te faire rire.

Cette maladie a bien usé mes reins et mon cœur et croyez-moi un petit séjour au paradis des animaux me permettra de vous revenir dans un corps jeune et en bonne santé. Mais pour cela il va falloir maintenant me laisser partir. Ne vous accrochez plus à ma présence physique, elle n’existe plus et ne pourra plus vous revenir sous la même forme. Mais mon âme perdure, elle est éternelle et aspire à vous revenir. Nous avons encore de belles choses à vivre et à partager ensemble et ce serait bien dommage de s’en priver. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur votre chemin.

Ce sera une évidence pour toi ma maman adorée, tu sauras me reconnaitre au 1er regard, aie confiance, n’en doute pas. Mais la condition sine qua none est de faire un petit aller/retour pour pouvoir me réparer et je suis prêt maintenant à vous laisser et à monter dans ce haut-lieu magique. De là-haut je peux vous envoyer des petits signes, ici je ne fais que vous puiser votre force et cela nuit à votre santé physique et psychique.

Puis il m’a dit : Je suis prêt, on y va ?

Et ensemble nous avons emprunté un chemin qui s’est ouvert à nous et qui devenait de plus en plus lumineux au fil de nos pas. Lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il m’a dit :

Merci, merci pour tout, je te suis si reconnaissant, et dis-lui que je l’aime et- qu’il me tarde de les retrouver.

Puis il l’a traversé pour se noyer dans cette magnifique lumière de l’escalier de l’arc en ciel ; Au revoir Didi, repose et ressource-toi.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Izzia m’y attendait. Un chemin triste, gris, sans lumière. Elle était assise et ses yeux vides, sans expression regardaient vers l’horizon, où l’on pouvait apercevoir à travers les nuages quelques rayons de soleil. Je me suis approchée doucement et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a tourné la tête vers moi, et son regard si triste et terne a changé d’expression, je pouvais à présent y lire une forte lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à elle pour lui délivrer des messages et lui poser des questions.

Que je suis soulagée, que je suis rassurée que tu sois là. Depuis mon départ je reste là sur ce chemin ou dans leur entourage, je la suis comme son ombre partout où elle va, dans tout ce qu’elle fait, je m’accroche à elle et tant que je reste là, je puise dans son énergie, dans leur énergie à tous et je ne suis pas bien et eux non plus. Ici ce n’est plus ma place, tant que ma pauvre âme est en errance entre deux, je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle, ma maman ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit. Elle pourra commencer son travail de deuil à condition de m’aider à faire le passage.

Je lui ai dit que j’étais là aussi pour l’accompagner et la guider jusqu’au pont, et lui ai lu le contenu des missives.

« Bonjour mon bébé, mon petit chien d’amour à moi. Si j’ai demandé à cette dame de venir te voir c’est parce que j’ai besoin de te parler, je t’aime énormément ma ziaziou et tu me manque tellement depuis ton départ. Je me rappelle encore la première fois où je t’ai porté dans ma main tu étais toute petite , notre rencontre a été une évidence pour moi et depuis ce jour je t’ai aimé comme mon bébé, ma fille et je m’étais juré de te protéger et de t’apporter le meilleur dans ta vie. Je n’ai pas tenu ma promesse je t’ai abandonné chez le vétérinaire et tu as dû souffrir et te voir partir seule dans cette cage sans moi. Pardonne-moi mon bébé, je m’en veux tellement. tout s’est passé si vite ce jour-là mais je pensais que le lendemain le vétérinaire allait me dire tout va bien venez la chercher…il n’a pas voulu m’appeler cette nuit-là alors que j’aurais tellement voulu être présente pour toi. Depuis l’arrivée de ta petite sœur maelie ton papa et moi on été moins sur toi moins à ton écoute mais cela ne change rien à notre amour pour toi. Je m’en veux de t’avoir moins promené et moins câliné ces dernières semaines étant plus absorbé par ta petite sœur humaine. On était tellement heureux tous les quatre, tu avais déjà une si belle relation avec maelie. On a traversé tellement de chose ensemble toujours ensemble, toutes les deux. tu étais une chienne extraordinaire, belle, intelligente et si sensible. Tu étais mon pilier, toutes nos habitudes me manque, ta présence me manque, j’ai l’impression d’avoir perdu une partie de moi, notre maison est vide sans toi tu nous as apporté tellement de joie et d’amour. mais je veux que tu sois bien maintenant et j’espère que ton premier papa aura été avec toi pour ton départ . Personne n’a pu me dire pourquoi tu es partie. Pourquoi aussi vite ? qu’est ce qu’il s’est passé? Tu as mangé quelque chose qu’il ne fallait pas? Quelqu’un d’extérieur t’aurais donné quelque chose qu’il ne fallait pas? Je ne saurai sûrement jamais pourquoi tu es partie… Je n’ai pas vu que tu avais peut-être un problème plus sérieux….Je ne sais pas quoi penser…

As-tu souffert cette après-midi et cette nuit-là? J’espère que tu n’as pas eu peur. Tu te sens mieux là où tu es maintenant? J’espère que tu auras eu une vie heureuse malgré tout à mes côtés et que tu me pardonneras là où j’ai échoué mais sache je t’aime ma ziazou d’amour, que je ne pourrai jamais t’oublier. Peut-être qu’un jour on se retrouvera.

Merci mon bébé pour ses huit belles années de pur bonheur à tes côtés. « 

 

Pendant que le lisais j’ai observé quelques larmes perler à ses yeux, elles tombaient sur sa truffe et elle les léchait au passage. Lorsque j’eus terminé, elle m’a dit :

C’est un moment très fort pour moi, j’en suis triste et si heureuse à la fois. Je vais pouvoir, grâce à ma maman et à toi pouvoir enfin rejoindre le jardin des animaux, et puis surtout je vais pouvoir répondre à ses questions. Tu sais elle n’était pas ma gardienne, elle était ma maman et j’étais sa fille, sa petite fille, son bébé. Nous étions toutes les deux très complices, c’était très fusionnel et j’ai vécu des années merveilleuses avec elle. Nous avons eu des moments difficiles, des moments de grande tristesse où il a fallu faire son deuil, mais nous étions ensemble et c’était bien plus facile pour elle.

Depuis que j’ai fait le grand saut elle a l’impression d’être seule, elle se sent vide à l’intérieur d’elle, la maison lui semble vide, sans âme et elle a besoin de moi et de ma présence pour continuer à avancer sur son chemin.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que j’étais là pour l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et pour lui permettre d’y puiser la force, de ressentir cette grande force qu’elle a à l’intérieur, pour lui apporter la confiance. Confiance en elle, en la vie et en ce que l’univers lui envoie pour continuer sa route. J’ai réussi ma mission, tu as retrouvé la joie de vivre, l’amour, et depuis l’arrivée de ma petite sœur, tu as été très heureuse, si heureuse que je sais bien que tu as été occupée plus par elle, et tu n’as rien à te reprocher. C’était normal et je ne me suis pas sentie rejetée ni frustrée. Je sais combien je compte pour toi et que notre amour sera toujours le même, que j’aurai toujours une place privilégiée dans ton cœur, même si tu devais avoir une dizaine de petites sœurs et petits frères.

Nous étions déjà ensemble dans une autre vie, j’étais ton double, ton âme sœur, ta jumelle et cela tu l’as bien capté, c’était une évidence pour toi lorsque tu m’as retrouvée. Et puis tu sais ça le sera encore car bien entendu si on m’aide maintenant à rejoindre le jardin des animaux je pourrai me reposer et me ressourcer et te revenir. Mon départ a été brutal, violent pour toi et pour moi aussi. Rassure-toi on ne m’a rien donné à manger, il ne s’agit pas d’un empoisonnement. Je me sentais souvent fatiguée et ce jour-là j’ai eu de violentes nausées, un mal de tête terrible, une très forte oppression et pour pouvoir le supporter et le gérer je me suis réfugiée dans le corps astral. Je me voyais et je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de retourner dans le corps physique, je savais que le cordon d’argent qui reliait mon âme à mon corps allait se rompre, je savais que c’était la fin pour moi (rupture d’anévrisme ?).

Je n’ai pas eu peur et je ne me suis pas sentie abandonnée. La seule crainte c’était l’angoisse,  la terrible souffrance que tu allais ressentir lorsqu’on t’annoncerait la triste nouvelle. Ce départ non programmé était un accident, ta détresse m’a empêchée de continuer ma route, et je suis là entre deux alors qu’ici ce n’est plus ma place. Je ne me suis pas sentie abandonnée dans la cage, ne te torture pas l’esprit, tu n’y es pour rien et tu ne pouvais rien de plus pour m’aider, je sais combien cela t’est incompréhensible et difficile à accepter. Ce sont des accidents de la vie et on n’y peut rien, tu le sais bien.

Maintenant je vais bien, je ne ressens plus aucune douleur, mais pour pouvoir préparer mon retour un petit passage dans ce haut-lieu magique est nécessaire. J’ai vécu une vie de princesse à tes côtés, choyée, câlinée et respectée comme ton double, un membre de la famille à part entière. Tu n’as rien à te faire pardonner, c’est moi qui te demande pardon pour la grande peine que je t’inflige. Je sais que tu ne m’oublieras jamais et je sais aussi que tu as encore besoin de moi pour continuer ta route. Je suis ton pilier comme tu le dis si bien, et c’est sur un plan terrestre que tu dois pouvoir t’appuyer sur moi. Et puis j’ai envie de voir grandir ma petite sœur, de jouer avec elle et de la protéger.

Un petit passage au paradis des animaux me permettra de me réparer et de vous revenir très vite. Je t’aime, tu es ma petite maman adorée et tes caresses, tes regards emplis d’amour me manquent. Ta petite ziazou d’amour n’aura pas besoin de beaucoup de temps là-haut, l’espace –temps n’est pas le même qu’ici-bas, alors stp ne me ferme pas la porte de ton cœur et de la maison. Après la mort, il y a la renaissance et pour nous les animaux nous avons la chance de pouvoir vous revenir très vite. Nous sommes une famille et la famille doit être réunie. Je n’ai pas peur, je sais qu’on m’attend de l’autre côté, oui mon papa est là et je suis maintenant pressée de faire le passage. Après tu retrouveras la paix et la sérénité en attendant mon retour.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin austère qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit

Merci, merci à toutes les deux pour ce magnifique cadeau que vous me faites.

Et elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc e ciel. Au revoir Ziazou d’amour, à bientôt.

dav

Ma rencontre avec Bounty s’est faite sur un chemin gris, il était assis comme figé sur un gros caillou, la tête baissée vers le sol, j’avais l’impression qu’il était scellé à cet endroit. Je me suis approchée doucement de lui, et arrivée à 3 mètres, je l’ai appelé par son nom. Visiblement il ne m’entendait pas et j’ai dû l’appeler plusieurs fois avant qu’il ne lève la tête vers moi. Ses yeux vides, sans expression ont repris une petite lueur d’espoir et il me sembla que ses oreilles se mirent à bouger. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et là la réaction fut instantanée :

Et bien ce n’est pas trop tôt, depuis tout ce temps que je reste là, scotché à cet endroit ou alors en vivant dans son entourage, à la suivre comme son ombre, de la voir se torturer l’esprit et de faire tout ce qu’elle fait pour ne surtout pas me laisser partir parce que son chagrin, sa souffrance sont trop forts, mais ici ce n’est plus ma place et moi tant que je reste entre deux je ne suis pas bien. Je ne peux me reposer et me ressourcer et mon corps après toutes ces années a besoin de se reposer.

Ici je pompe son énergie, celui de mes compagnons et ils ne vont pas bien. Ils me voient et ils savent qu’ici ce n’est plus ma place et que tant que je reste là personne ne peut retrouver la paix et la sérénité. Pour eux c’est compliqué, l’arrivée de ce petit chiot tant que je reste là, ils ne pourront jamais l’accepter et ils lui mènent la vie bien dure. Il ne mérite pas cela, c’est un petit bébé qui a besoin qu’on le câline et qu’on joue avec lui. Lui aussi, tout comme moi et ma maman avons besoin d’aide afin de retrouver la paix, et la place là où l’on doit être.

Je l’ai rassuré et lui ai dit qu’après notre échange je l’accompagnerai sur le chemin et lui ai lu le contenu des missives :

messages :

 

Bounty tu es ou? Tu n’as plus mal? Tu t’ennuies là ou tu es ?? 

 

je t’aime tant mon Bounty , tu me manques énormément,  il y a un vide dans mon  coeur  qui ne partira jamais 

 

Tu sais peut-être, mais tu es rentré a la maison, mais ils avaient perdu tes cendres ou il ne trouvaient pas l’urne et ça a duré 1 mois, j’étais folle  d’inquiétude 

ta petite maman Virginie a fait un email a la veto et 2 jours après,   je ramenais l’urne et toi a la maison , je t’ai mis ta balle orange( et la bleue on vient de la trouver) que tu aimais tant avec laquelle tu jouais sans arrêt et sautais  pour l’attraper le premier

 

tu j’étais pas un chien pour moi  mais un ami fidèle pour moi  toujours des câlins même dans les moments difficiles, tu as fait tellement de déménagement( 6 en  4 ans) peut être tu ne savais plus ou tu habitais comme moi mais on était ensemble c’était le principale 

 

J’aurai tellement de choses à te dire  en 15 ans ensemble mais ce qui me vient là JE T ‘AIME et JAMAIS JE NE T’OUBLIRAIS

 

 

 

Questions/

 

 Pourquoi quand la veto a voulu te faire la piqure pour te soulager as tu pleurer  tu avais mal ?? Et tu t’es levé et a hurler a la mort alors que tu étais trop faible,  dit toi bien que moi non plus je n’avais pas envie de te quitte

 

Et la je culpabilise en me disant que je t’ai fait partir et toi tu n’avais pas envie ? C’est le cas 

 

Regrettes tu etre parti si vite? ? si vite et trop tot ??

 

 

J’espère que tu es content  comme nous  ta vie  n’a été qu’un bonheur  ici tu manques a tout le monde, tu etais et restera notre DOUDOU D’AMOUR 

 

Les dernier temps tu n’avais pas l’air d être present,  mais dans les nuages tu avais si mal que ça ?? et souvent je t’aidais a avancer tu avais du mal a marcher

 

les filles ne te cherchent pas( les vilaines),  il parais qu’elles de voient et toi ?? 

 

j’ai pris un chiot de l’élevage de jelly ,  mais jamais au grand jamais il est là pour te remplacer et tu le sais

 

Tes copines le rejettent  est ce que cela te dérange ? que sharly soit la, il a presque la meme tete que toi, mais on avait pas choisi comme ça il est devenu comme ta petite tète 

 

 

dit-moi si tu es bien ou tu es ??

 

que je sache peut etre cela m’apaisera 

 

je nai d’un dernier message a te faire  MON DOUOU JE T AIME ET NE T OUBLIERAI JAMAIS MON AMI  

 

Lorsque j’eus terminé, il s’est levé et il est venu se frotter à mes jambes pour me réclamer quelques caresses. Au bout de quelques minutes il m’a dit :

Que c’est bon de se sentir aimé, je sais que ma maman se trouve dans une grande, une énorme détresse. Nous avons vécu des choses difficiles ensemble mais nous étions ensemble, toujours là l’un pour l’autre, et depuis mon départ elle se sent amputée d’une partie d’elle. Elle se sent vide à l’intérieur d’elle, et elle fait tout pour s’accrocher à moi et à mon énergie qui pourtant ne lui est plus d’aucune aide sur le plan terrestre. Au contraire, si elle ne me laisse pas partir et qu’elle n’arrive pas à faire son deuil elle va tomber malade. Tu comprends qu’elle a tout comme moi besoin de ton aide.

Je l’ai encore une fois rassuré et il m’a dit :

Ouf je suis soulagé, je mérite après toutes ces années de monter me reposer et me ressourcer. Dis à ma maman que je l’aime et que je ne l’oublierai jamais. Dis-lui aussi que mon âme est et restera toujours reliée à la sienne et que nous nous retrouverons. Il m’était difficile de revenir dans le corps physique de ce bébé puisque je suis toujours encore dans ce bas-astral. Mais lorsque le moment pour elle sera venu de me retrouver, on se retrouvera à nouveau. Qu’elle n’ait aucune crainte, mon âme est et restera toujours reliée à la sienne.

Dis-lui aussi de ne pas culpabiliser, j’étais en souffrance et pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux le supporter, elle a fait le bon choix au bon moment. J’étais prêt à faire le grand saut, je préparais mon départ depuis le début de l’année et j’ai hurlé parce que la piqûre m’a fait très mal. Le produit que le vétérinaire m’a injecté dans le muscle était très froid et brûlant. C’est cela qui m’a fait hurler, ce n’était pas parce que je ne voulais pas partir, j’étais sur mon chemin et j’étais prêt, ne regrette rien.

Nous avons vécu de belles choses ensemble pendant toutes ces années, j’ai été si heureux avec toi même dans les moments de ta vie personnelle plus compliqués. J’étais toi, tu étais moi, une énorme complicité nous liait, et les filles n’en prenaient pas ombrage. Elles aussi sont très proches et elles ont bien compris l’exclusivité qu’on se partageait. Tu es et tu resteras ma petite maman, je t’aime et je ne t’oublierai jamais, et où que je sois je veillerai sur toi et te protègerai. Je sais que je suis irremplaçable dans ton cœur, mais en attendant mon retour tu as besoin de donner de l’amour à mes compagnons, et ce petit chiot en a bien besoin. Alors câline-le tout en pensant avec joie à moi, et pas en pleurant.

Ce n’était plus une vie pour moi et je me réfugiais souvent dans mon corps astral pour mieux le supporter. Maintenant je ne sens plus aucune douleur, mais tant que je n’aurai pas rejoint le jardin des animaux je ne peux me reposer et me ressourcer. Tu t’es battue pour récupérer les restes de mon corps physique, tu en avais besoin ne voulant, n’acceptant pas mon départ, mais sache que ce ne sont que les poussières de mon enveloppe corporelle et que mon âme elle, elle perdure. Lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique je pourrai t’envoyer des signes et te faire des petits coucous.

J’attends de toi que tu souris de nouveau, que tu partages tes moments avec les tiens dans la joie. Je suis et je resterai ton doudou, et fais-moi confiance nous nous reverrons sur le plan terrestre. Le moment est maintenant venu pour moi de tirer dignement ma révérence et je te remercie de m’aider à le faire. C’est le plus beau cadeau que tu puisses me faire aujourd’hui et qui te permettra enfin de commencer ton travail de deuil.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin triste qui s’est transformé en un réel chemin de lumière, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, dis à ma maman que je l’aime très fort et que je lui enverrai des énergies divines. Dis-lui que son doudou d’amour est et sera toujours là pour elle. Qu’elle n’en doute pas mais se donne le temps d’accepter mon départ et de reprendre son chemin, sur lequel de là-haut je l’accompagnerai toujours. Et puis nous nous reverrons.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Bounty, doudou d’amour !

 

La connexion avec Sushi s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était assis au milieu de plusieurs autres congénères, ils s’amusaient à regarder les papillons blancs, orange et dorés virevolter autour d’eux et il y avait aussi beaucoup d’anges blancs, orange et dorés qui les entouraient. Il y régnait une grande paix, toutes les énergies étaient harmonisées et pacifiées et ça me donnait une grande envie de m’assoir au milieu d’eux pour partager ces grands moments d’apaisement et de ressourcement. Lorsque Sushi m’a vue ou a senti ma présence, il a tourné la tête vers moi et je pouvais observer une grande sérénité dans ses yeux. Je me suis approchée pour me présenter et lui expliquer les raisons de ma présence. Il s’est détaché du groupe pour venir s’assoir à mes pieds. 

-Je demande à sushi si son départ dans l’autre monde s’est fait comme il le souhaitait.

-Était-il heureux d’avoir été entouré par ses 2 familles ? 

-je ne me suis pas battue pour qu’il soit inhumé individuellement et recueillir ses cendres afin de les mettre dans son jardin car l’autre famille (ses autres gardiens) n’ont absolument pas voulu céder. J’ai lâché prise.

J’y pense régulièrement malgré tout 

-est-ce qu ‘il est bien là où il se trouve actuellement ? 

-veille t il sur nous ? 

-notre chagrin a été immense il a laissé un grand vide mais je suis tellement heureuse qu’il se soit éteint chez nous…

Je pensais pouvoir sentir sa présence mais non malheureusement ! 

-il est irremplaçable. 

– ça fera un an dans quelques jours ! 

Merci de nous avoir choisis pendant ces 12 ans. 

 

Après lui avoir lu le contenu des messages de sa seconde gardienne il m’a dit :

Mais ce n’était pas ma seconde gardienne, c’était moi son gardien, le maître des lieux et c’était moi qui m’occupait d’elle, de son énergie, de veiller sur elle et la protéger, et surtout d’être attentif à leur bien-être à tous et à leur santé. Cela peut paraître bizarre d’avoir pendant presque toute mon existence partagé les 2 territoires avec eux sans jamais me décider pour une maison et ne plus retourner dans l’autre, mais j’étais un chat de type sentinelle.

Ma mission consistait à m’occuper de l’énergie du lieu et du quartier et je vibrais aussi sur un autre plan, j’étais un chat de type guérisseur. Et à ce titre je ne pouvais définitivement m’installer chez l’une ou l’autre famille. Les 2 avaient besoin de moi et j’ai été très heureux de pouvoir naviguer entre les deux. Elles étaient mes mamans tous les deux et je les ai aimées toutes les deux.

Dis-lui que je sais combien ma présence lui manque et je sais aussi combien mon départ a été difficile à accepter pour elle, mais que c’était mieux pour moi de titrer ma révérence car on ne pouvait plus rien pour moi, mon corps usé, mes reins surtout et mon cœur très faible avaient besoin de se reposer et se ressourcer.

Ici dans ce magnifique cadre de paix je me suis déjà bien remis et réparé et je serai aujourd’hui et d’ailleurs depuis un long moment déjà prêt à redescendre. Chez qui ? Chez quelle famille ? Et bien chez elle évidemment, ma maman à qui je manque le plus, celle qui me cherche encore tous les jours, celle qui se languit de moi au quotidien. Il y a un lien très fort entre nous, une grande complicité qui date de bien avant mon incarnation physique précédente. Oui nous étions déjà ensemble et nous ne nous sommes pas retrouvés par hasard. Seulement voilà j’avais déjà cette mission auprès de mes autres gardiens et seul un passage au jardin des animaux peut me permettre de redescendre dans le corps physique d’un chat en pleine forme et de venir chez elle avec cette fois un travail personnel à elle à accomplir.

Dis-lui qu’elle a besoin de moi pour apprendre le détachement affectif, être plus à l’écoute de son bien-être et de penser un peu plus à elle plutôt qu’aux autres. Etre un peu moins en service de tous, et ma mission consistera à l’aider à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur pour l’aider à panser toutes les blessures du passé. Dis-lui que la seule condition sine qua none pour pouvoir l’accompagner et vivre à ses côtés était de faire un petit passage au jardin des animaux. Ce petit passage devient bien long maintenant, pas pour moi puisque je n’ai pas cette notion du temps, mais pour elle. Il est grand temps de se mettre à ma recherche et je me mettrai bien entendu sur son chemin.

Dis-lui que mon passage s’est fait dans la lumière, j’avais de l’aide, le Deva des animaux et les êtres de la nature étaient là, ses ancêtres, sa maman aussi. Et puis aussi ceux de l’autre famille, j’étais bien entouré et je suis monté comme il se doit au jardin des animaux. Ici je vais bien, me sens de nouveau jeune et en pleine forme, mais j’ai été si heureux avec eux que mon âme aspire à lui revenir sur un plan terrestre.

Je sais qu’elle s’est battue pour récupérer mes cendres et cela m’a fait mal de la voir se torturer l’esprit, mais dis-lui que ce n’était que les restes de mon enveloppe corporelle alors que mon âme, elle est éternelle, elle perdure et aspire à lui revenir.

Mon passage vers la lumière s’est fait dans de bonnes conditions et de là-haut je veille sur elle et sur eux tous. Si elle n’a pas senti ma présence c’est parce que j’étais justement bien monté et que j’étais occupé à me reposer et me ressourcer. Mais de là-haut j’ai bien entendu continué à veiller sur tous.

J’ai vécu des années merveilleuses entre les 2 familles et je sais que mon âme est unique et irremplaçable, et c’est chez elle que je veux revenir. Elle ne me remplacera pas,  elle sentira au premier regard que c’est moi, son bébé, son, grand et beau garçon, le tout est d’avoir la volonté de se mettre enfin à ma recherche et d’avoir confiance en la vie.

Dis-lui que je l’aime et que je’ serai si heureux de partager en exclusivité ma vie avec elle au quotidien. Alors qu’elle ne nous ferme pas la porte de son cœur et de sa maison. Si je suis parti chez elle, si j’ai fait le grand saut chez elle, cela signifiait aussi que c’est là l’endroit, le territoire et la gardienne que j’ai  envie de retrouver. Ce n’est pas un hasard non plus, crois-moi.

Je t’aime, je vous aime tous mais c’est auprès de toi que je dois remplir une nouvelle mission sur terre. Alors ne tarde pas et mets-toi vite à ma recherche. A bientôt mon petit cœur, je t’aime.

La connexion avec Mounette a eu lieu dans cette magnifique clairière qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée dans la prairie, elle était assise dans les herbes d’un vert fluo et elle était entourée de petits papillons blancs, orange et dorés. Elle s’amusait à les regarder se poser d’un arbre à papillons à un autre et elle tournait la tête dans tous les sens pour suivre cette farandole de danses. Elle me semblait être en forme et heureuse. Je me suis approchée doucement pour ne pas la déranger, et lorsqu’elle ma vue ou senti ma présence, elle s’est tout naturellement levée pour venir jusqu’à moi. Je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence, et avant même que je ne lui lise le contenu des messages et des questions, elle m’a dit :

Je t’attendais, j’ai fait une petite halte dans cette belle clairière car je savais que ma maman allait avoir besoin de communiquer avec moi, et j’ai préféré partager cet instant avec elle par ton intermédiaire dans ce bel endroit en toute intimité avant de rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui m’attendent de l’autre côté de cette porte dorée que tu peux voir derrière moi.

Puis je lui ai lu les missives :

Je voudrais lui demander si j’ai fait ce qu’il fallait et surtout au bon moment.

Savoir si elle a été heureuse avec moi.

Savoir bien sûr si elle est bien au paradis des chats.

Et si ma profonde peine ne lui occasionne pas de soucis où elle est.

Peut-être a-t-elle aussi un message à me transmettre.

 

Voilà, j’ai perdu ma troisième fille et suis anéantie, comme vous pouvez vous en douter car elle était mon soleil et ma joie de vivre au quotidien.

 

 

Je sais bien combien mon départ est terrible pour elle, je sais combien je lui manque. Elle était ma maman, j’étais sa fille et nous serons toujours reliées d’âme à âme où que je sois. J’ai eu de la chance, beaucoup de chance, j’ai non seulement été en bonne santé pendant toutes ces années et je n’ai pas vraiment, malgré mon grand âge, souffert des bobos dus à l’âge. Seulement voilà, nul n’est éternel et je commençais tout doucement à vaquer à mon départ avant de souffler la flamme de ma bougie parce que c’est la loi.

Je préparais mon départ depuis la fin de l’hiver et ce mal qui me rongeait de l’intérieur ne m’a pas plus fait souffrir que ça, je me sentais bien et je pouvais continuer ma transition à mon rythme jusqu’à quelques jours avant le grand saut où tout mon corps a lâché, mon cœur, mes reins, tout était usé, je n’avais plus de force et tu as fait ce que tu devais faire pour moi. Je te remercie, comme toujours tu as su être là au moment où il le fallait et tu m’as accompagnée pour me permettre de tirer dignement ma révérence.

Je sais combien ce choix a été difficile pour toi et je t’en suis si reconnaissante. J’étais sur mon chemin et je sais que malgré le grand désarroi, tu l’as fait par amour pour moi. J’ai tellement de gratitude pour toi ma petite maman, je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et j’ai passé des années merveilleuses à tes côtés. Considérée comme ta troisième fille, respectée et choyée comme telle, mon existence terrestre était magnifique, un réel rêve comparé à l’existence de certains de mes congénères.

J’étais là pour t’accompagner sur ton chemin et pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans dépendance ni co-dépendance, t’apprendre à aimer d’une manière fluide sans trop attendre de l’autre et ne pas l’étouffer, t’apprendre à te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur pour y trouver la force et le courage nécessaire pour te permettre de remplir ta mission de maman et de femme, pour que ce rôle te convienne tout simplement.

J’étais ta béquille, la petite lumière qui brillait pour te guider sur ton chemin. Tu le dis toi-même, j’étais ton soleil, ta joie de vire au quotidien et mon départ te plonge dans une grande souffrance et solitude. Cela aurait pu m’empêcher de faire le passage, mais ta grande et profonde empathie et compassion ont été plus fortes que le chagrin et tes pensées d’amour m’ont guidée vers le pont des fleurs. Et puis j’ai eu de l’aide, on m’attendait de l’autre côté, il y avait des ancêtres, un homme et une femme (parents), et beaucoup d’animaux et d’êtres de la nature étaient là pour m’accueillir, me tendre les bras et les pattes.

Tu sais ta tomette a vécu une vraie vie de princesse à vos côtés, et de monter me reposer et me ressourcer n’est que juste. Depuis mon départ tu es triste, tu me pleures et la maison et ton cœur te semblent bien vides. Reconnais et tu le sais très bien que tu as besoin de moi pour continuer ta route dans la joie de vivre. Je n’ai pas souffert et je me sens de nouveau en pleine forme, je peux de nouveau courir et jouer, m’amuser à faire semblant d’essayer d’attraper ces petits papillons, mais ce n’est qu’un jeu ici, tout est en paix et en harmonie et toutes les énergies sont harmonisées et pacifiées.

Ce qui me fait mal c’est de te voir en détresse, de voir combien ma présence physique te manque, alors ma petite maman ne te pose pas de questions quant à savoir si tu as pris la bonne décision au bon moment. Savoir si ta peine me crée des soucis, non, fais plutôt confiance à notre si belle et profonde complicité, fais-moi confiance, et fais-toi confiance et pars à ma recherche dès que tu te sentiras prête et je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Mon âme aspire à te retrouver, tu as encore besoin de moi sur le plan terrestre et je te guiderai sur la voie spirituelle. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance, et si nous ne pouvons, dans une même enveloppe corporelle ne rester que quelques années à vos côtés, c’est pour pouvoir vous revenir dans un autre corps physique jeune et en pleine forme.

Fais confiance à l’univers, mets-toi à ma recherche et nous continuerons notre belle aventure ensemble. Ta mounette qui t’aime et à bientôt.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Pita m’y attendait. Elle était assise figée à cet endroit et ses yeux exprimaient une grande tristesse. Je me suis approchée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et avant même que je ne lui lise le contenu elle m’a dit :

Que je suis contente que tu sois là, que je suis rassurée de voir que tu me vois, eux tous, ma maman et toute la famille passent à côté de moi sans me voir. Seule Esya reste un peu mais elle est très perturbée et elle sait qu’ici ce n’est plus ma place, elle sait que tant que je reste là, je m’accroche à eux tous et leur pompe leur énergie, et que surtout- ma petite maman ne pourra retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Et moi tant que je reste ici entre deux et qu’on ne m’aidera pas à faire le passage, je ne peux me reposer et me ressourcer.

J’étais jeune pas de bobos dus à l’âge et je n’ai pas besoin à vrai dire de me reposer, si ce n’est que l’attente ici est longue, autant nous les animaux n’avons pas la notion du temps, autant lorsque notre âme est en errance on se sent en léthargie, en lévitation totale et on a comme la sensation de rester éternellement dans cet état d’être. C’est une souffrance pour nous et j’ai besoin d’aide.

Je l’ai rassurée et lui ai promis qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs, et lui ai enfin lu le contenu des missives de sa gardienne :

Ma Pita… la première chose que je veux que tu sache ses que je t’aime. 

Je suis tellement désolé pour ce qu’il ses passer. Tellement désolé de ne pas avoir su veiller toi comme il le fallait. Tellement désolé de ne pas être venu vérifier si tu été bien dans la salle ce soir-là. Tellement désolé de ne pas avoir écouté papa et ne pas t’avoir laissé dans la cage. Tellement désolé de ne pas être venue te voir dans la nuit comme je le faisais à chaque fois… si je l’avais fait, j’aurais remarqué que tu n’étais plus là… pardonne moi ma fille, je m’en veut tellement. 

 

Ton départ m’a vraiment bouleversée. Je me sens vide. Je ne comprends pas ce qui a pu ce passer, je peux que imaginer … 

Jamais je n’aurais imaginé en me levant ce matin-là, te retrouver décédée, et servant de repas à un chat. 

 

Ma Pita Pardon ! Pardonne-moi s’il te plaît !

 

Que ses t-il passer ma fille ? À quelle moment t’es tu retrouver enfermer dehors ? A tu eu peur cette nuit-là toute seule dehors ? J’imagine que tu attendais tellement que je vienne t’ouvrir pour rentrer au chaud… mais moi pendant ce temps-là je dormais… tu as du tellement avoir peur et tellement souffrir mon lapin … en écrivant ses ligne je pleure, je pleure ton départ, je pleure mon manque de vigilance, je pleure la douleur que tu as pu ressentir, la peur que tu as du avoir… 

 

Tu n’avais que 9 mois, tu avais toute la vie devant toi et avec nous. Tu n’as passer que 6 mois auprès de nous, mais tu sais ma fille, sa a suffi pour que je m’accroche à toi. Tu laisses un vide énorme à la maison. Jayden te cherche, il demande où est sa « Ita » , alors je lui répond que tu as rejoint Lynka pour faire un gros dodo. 

 

Viens-tu nous rendre visite ? Quelle était ta mission auprès de moi ? Nous aimais-tu ? 

 

Tu sais, tous les jours Esya retourne à l’endroit où nous t’avons trouvé et elle y reste quelques minutes avant de rentrer. 

 

Tu me manques tellement ma Pita. Je donnerais n’importe quoi pour pouvoir te ravoir auprès de nous, effacer cette nuit horrible, et ne jamais te la faire connaître. 

 

Je veux que tu sache que jamais je ne t’oublierais. J’ai récupérer tes cendres que j’ai mis dans un jolie cadre à côté de Lynka. Vous êtes mes deux anges qui veillent sur nous. 

 

Et tu toute seule de l’autre côté ? A tu peur ? Nous voie tu ? 

 

J’espère que tu me pardonneras ma fille de n’a pas avoir su prendre soins de toi comme tu le méritais… j’aurais dû me lever cette nuit-là et je ne l’es pas fait… pardon ! 

 

Je t’aime ma Pita. Prend ton envole, soit heureuse et j’espère que un jour nos chemin ce re croiserons … 

 

Mon petit lapin, ma belle étoile, je t’aime. 

 

Mais pour quelle raison se sent-elle coupable ? De n’avoir pas remarqué que j’étais dehors ? De ne pas être venue me voir cette nuit-là ? D’avoir dormi, de s’être reposée ? Mais rien de plus normal pour un être humain, une maman fatiguée de sa journée de prendre du repos pour se ressourcer. Dis-lui de ne pas culpabiliser, sa culpabilité, ses regrets et sa profonde détresse, rajoutés à ce départ rapide, brutal et non programmé, m’empêchent de faire ma transition et de rejoindre le jardin des animaux. Or tant que je este ici mon âme est en peine et la sienne aussi Elle se sentira plus apaisée lorsque je ne serai plus là à m’accrocher à elle et lui puiser ses forces.

Dis-lui que je l’aime, elle était ma maman, je me suis considérée comme son bébé et la petite sœur du petit Jayden. Dis-lui qu’elle ne doit pas se torturer l’esprit, c’était un malheureux concours de circonstances, ce soir-là et je me suis retrouvée devant la porte fermée. Au lieu d’attendre devant la porte pour qu’on remarque que j’étais dehors, j’en ai profité pour aller sautiller à droite, à gauche, j’étais très curieuse et j’aimais renifler et découvrir de nouvelles choses, et la nuit arrivant me suis retrouvée piégée à mon propre jeu. C’était un accident, je n’ai pas été assez vigilante, cela me plaisait de gambader à droite et à gauche, et ce n’est que lorsque ce prédateur a commencé à me courser que j’ai compris que ce n’était pas que pour jouer, qu’il me prenait pour une proie, et au lieu de m’esquiver je suis restée comme ankylosée, complètement paralysée et impossible de prendre la fuite.

Il guettait mes réactions, mon petit cœur s’est emballé et n’a pas résisté. J’ai eu très peur et j’ai senti une très forte douleur dans ma poitrine comme un coup de couteau. Je suis aussitôt sortie de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral, et je me suis vue allongée sur la terre, je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de retourner dans mon corps physique et le chat, le pauvre chat je ne peux lui en vouloir, il était affamé et son instinct primaire a repris le dessus. Je ne peux lui en vouloir, c’est hélas la loi de la nature. C’était un malheureux concours de circonstances et mon départ est dû à un accident cardiaque, tu n’as rien à te reprocher, si ce n’est d’avoir eu le besoin de te reposer cette nuit-là.

Ce qui est important maintenant c’est de m’aider à rejoindre le jardin des animaux. Ne me pleure plus, sèche tes larmes, tu sais que mes cendres ne sont que les restes de mon enveloppe corporelle, alors que mon âme à qui tu t’adresses aujourd’hui est éternelle et reste reliée à la tienne.

J’étais là pour t’accompagner sur ton chemin, pour veiller sur toi et le petit et pour vous apporter à tous les deux cette quiétude, ce profond bien-être que le règne des lapins peut vous apporter ou vous faire ressentir lorsque vous nous caressez. Cela vous permet de vous centrez et d’aligner vos chakras. Je sais que je te manque, que je vous manque à tous, mais il ne tient qu’à toi de me retrouver très vite. Un petit passage dans l’au-delà pour me réparer est nécessaire, mais ce ne sera pas long. Dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

J’avais à peine commencé ma mission et elle est loin d’être terminée, je te reviendrai pour continuer mon travail auprès de vous.

Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin, de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle m’a dit :

Merci, dis merci à ma maman, j’ai beaucoup de gratitude, grâce à vous je peux maintenant prendre mon envol, et en attendant de te retrouver sur le plan terrestre, ton petit lapin, ta belle étoile veillera sur vous tous. Je t’aime ma petite maman et j’adore mon petit frère, Esya et mon papa.

Puis tout en sautillant elle a traversé le pont et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Pita, à bientôt !

 

La connexion avec Perceval s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était entouré de plusieurs dizaines de congénères, ils étaient tous assis en rond autour de lui. Cela ressemblait à une coquille comme celle d’un escargot et c’était assez surprenant à voir. C’était joli et tout autour de cette farandole de cochons d’inde volaient des anges blancs, orage et dorés ainsi que des papillons des mêmes couleurs.

Je me suis approchée discrètement pour respecter la paix et la sérénité qui y régnait, et lorsqu’ils m’ont vue ils se sont tous écartés, c’était encore une fois très surprenant à voir, ils se sont déroulés du dernier de la coquille jusqu’au premier dont la robe était d’un fauve particulièrement orangé. Ils se sont tous mis les uns derrière les autres et se sont éloignés. Ne restait que Perceval qui m’a observée, les oreilles dressés et les yeux grands ouverts. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de messages et de questions pour lui :

  • Etaient-ils de vrais frères ? • Est-ce qu’il se souvient d’A………. ? Si oui, leur a-t-il déjà fait du mal lorsque je n’étais pas là
  • Comment va-t-il ? • A-t-il besoin de quelque chose en particulier ? (prières, rituels, actions…) • S’est-il senti heureux, était-il bien avec Karadoc ? • S’est-il senti heureux, était-il bien avec moi ? • S’est-il senti bien dans tous les lieux où nous avons vécus ? • Est ce que je peux naturaliser son corps ou souhaite-t-il que je l’enterre ? S’il préfère que je l’enterre : à quel endroit et a-il-des souhaits particuliers pour son corps ? • Sinon, pense-t-il que ce serait une bonne chose pour moi de le naturaliser ? • Quels étaient ses aliments préférés ? • Quelle était sa mission de vie ici sur Terre ? Je lui ai déjà souvent dis mais pouvez-vous lui refaire passer le message s’il-vous-plaît « Toutes mes excuses pour la négligence dont j’ai pu faire preuve les 10 derniers jours avant que tu partes et de ne pas avoir fait cette communication beaucoup plus tôt comme je le voulais qui aurait peut-être pu m’aider à te sauver ou, au moins, à plus te soulager. Je suis désolée, tu me manques, je t’aime.

Dis-lui merci de t’avoir envoyée à moi et dis-lui surtout merci pour son message d’amour. Moi aussi je l’aime de tout mon cœur, et de la savoir en peine et en détresse me fait du mal. De savoir qu’elle pense que si elle avait été plus vigilante je serais encore là, qu’elle a des regrets et de la culpabilité me perturbe et les réponses que je vais te donner vont l’aider à faire son deuil.

J’ai eu de l’aide, on m’a guidé, on m’a accompagné et le passage s’est fait doucement, mais surement. Il y avait beaucoup d’êtres de la nature et il y avait des humains, beaucoup d’humains, un village tout entier qui était là de l’autre côté du pont, et qui m’ont accueilli quelques jours avant que je ne prenne l’escalier de l’arc en ciel pour rejoindre cette luxuriante prairie aux couleurs très flashy, puis mes congénères qui depuis sont là et m’entourent de leurs belles et bonnes énergies au quotidien.

Dis à ma petite maman que je vais bien, j’ai eu beaucoup de chance pour faire cette transition, ses ancêtres et surtout sa grand-mère très pieuse a fait le nécessaire pour m’envoyer tout ce monde et cette belle et lumineuse énergie pour mon passage. Je n’ai besoin de rien, d’aucun rituel, je me repose et me ressource et je prépare déjà mon retour.

Dis-lui que moi aussi je l’aime, qu’elle me manque aussi même si peux la voir, l’entendre et lui faire des petits signes et des coucous.

J’ai vécu une belle vie à ses côtés et celle de mon frère, et c’était bien mon petit frère, nous avons tout fait ensemble, nous avons tout appris ensemble y compris les bêtises et c’était et ça restera mon frère de cœur.

Dis à me maman de ne pas avoir de regrets, j’avais souvent des maux dans tout le corps et beaucoup dans le ventre, je savais qu’elle ne pourrait pas m’aider. Depuis le printemps je préparais mon départ, j’étais sur mon chemin et je suis bien monté. Heureusement qu’on est venu pour me guider car avec ses idées de naturaliser mon corps, mon âme aurait pu rester accrochée entre deux. Il n’en est rien je me sens de nouveau très léger et je me suis déjà bien réparé.

Dis-lui que pour nous les animaux ça n’a aucune importance de ce que vous faites avec notre enveloppe corporelle, mais de la garder, de faire naturaliser le corps est contre toute attente une très mauvaise idée. Notre corps physique n’est que poussière et celle-ci doit retourner à la terre même si incinération il y a, ce serait mieux de mettre l’urne en terre. Des prières oui tu peux en faire si cela t’aide à mieux supporter mon départ, mais toujours des pensées d’amour et de lumière. Mais de me naturaliser serait une bien mauvaise action, car tu ne pourrais jamais vraiment faire ton deuil alors que mon âme perdure, et elle aspire à te retrouver sur un plan terrestre.

J’ai aimé ma vie auprès de toi, j’étais le petit prince tout comme mon frère, et j’ai aimé tous les endroits, et celui que tu choisiras pour me mettre en terre devra être un endroit que tu aimes et que tu affectionnes particulièrement. Ce sera un endroit où toi tu te sentiras bien lorsque tu viendras t’y recueillir. Mais encore une fois n’oublie pas, mon âme est éternelle et restera toujours reliée à la tienne où que je sois.

J’étais là pour t’aider à grandir, pour t’aider à te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur et comme deux frères jumeaux nous avons la même mission. Tu as beaucoup évolué et tu as appris à mieux te connaître à travers nous et surtout à puiser de la force et du courage à l’intérieur de toi.

J’étais assez gourmand, j’adorais les fans de carottes, les carottes mais toutes les herbes et aussi les concombres. Ma vie a été une vie pleine, entière à tes côtés et celui de Karadoc. Me suis senti considéré comme ton petit, ton bébé et les câlins ne manquaient pas. Aimé, respecté, choyé et tout cela me donne bien entendu envie de te retrouver très vite.

A………… oui je m’en souviens mais pas de sentiment particulier vis-à-vis de lui, il était là c’est tout. Pas de liens, pas d’affinités, pas de maltraitances, de l’ignorance pure et simple.

Ne regrette rien, tu ne pouvais pas me sauver, ce que tu peux faire aujourd’hui c’est laisser partir aussi mon corps  physique, cela t’aidera définitivement dans ton deuil, et dès que tu te sentiras prête tu pourras te mettre à ma recherche, et mon frère sera heureux de ma présence et me considèrera et m’éduquera comme son petit frère, mais nous serons toujours frères de cœur.

Je t’aime, alors ne tarde pas, dès que tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. A bientôt mon petit cœur de maman.

La rencontre avec Douffi a eu lieu sur un chemin très sec, il était tristement assis sur la terre très aride et son regard était empreint d’une grande nostalgie. Je me suis approchée doucement de lui et l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne bouge et ne tourne la tête vers moi. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de sa gardienne, et avant même que je ne lui lise le contenu, ses yeux ont changé d’expression. Ils semblaient reprendre vie et très vite il s’est levé pour venir se frotter à mes jambes. Il me regardait très profondément dans les yeux, il était pressé de savoir ce que j’allais lui dire, et sans plus tarder je lui ai lu les messages :

Je voudrais être sure qu’il sait à quel point je l’aime et à quel point ces années merveilleuses avec lui ont été pour ma maman et moi que du bonheur. J’avais 17 ans quand je l’ai eu j’en ai 30..
Je n’ai pas pu être présente pour lui quand ma maman l’a aidé à partir car je travaillais … or je m’étais toujours promise d’être là.. Je m’en veux terriblement.
je l’avais vu le Week end d’avant et il ne voulait pas que je m’en aille..
Je voudrais savoir s’il est heureux là où il est, s’il a aimé sa vie avec nous et ses compagnons bibi et Nouki.
Surtout qu’il sache que je l’aime inconditionnellement et que j’espère le retrouver un jour.
C’est peut-être un peu tôt étant donné que ça ne fait pas encore une semaine..
je ne veux pas le déranger dans son chemin.. alors j’essaie de ne pas trop pleurer et souffrir mais c’est si dur..
J’espère qu’il sent mon amour.

Après quelques instants pendant lesquels j’ai pu ressentir des émotions très fortes, intenses, il s’est remis à tourner autour de moi et à pousser quelques jappements. J’ai compris qu’il me demandait de le caresser, et après lui avoir demandé l’autorisation, je l’ai câliné longuement. Quand sa soif, son besoin de tendresse s’était tari, il s’est assis et m’a dit :

Que c’est bon de se faire choyer, tu ne peux savoir combien cela me manque. J’ai eu une vie de rêve, une vie de prince, une vie de roi durant cette existence terrestre auprès d’elle. Depuis mon départ c’est plus compliqué, je suis toujours encore là dans leur environnement au quotidien, je les accompagne et je les suis comme leur ombre. Je m’accroche à elles pour me nourrir de leur énergie et ce n’est pas bon pour elles ni pour moi ni pour mes compagnons. Tant que je reste là entre deux, tant que je n’ai pas fait le passage, personne ne pourra trouver la paix et faire son deuil, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer. Nous avons tous besoin d’aide car ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là, elles sont toutes les deux dans une profonde détresse.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de le guider vers le pont des fleurs après notre échange, et il m’a remerciée.

Remercie aussi ma maman d’avoir fait appel à toi et dis-lui qu’elle ne doit pas avoir de regrets, qu’elle ne doit pas culpabiliser. Cela m’empêche de continuer mon chemin, je ne m’en sens pas le droit et tant que je reste là elle ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit.

Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et que je sais combien mon départ est cruel et difficile pour elle. Dis-lui que je sais combien je lui manque et à sa maman, mon autre maman aussi. Mais mon corps était fatigué, usé, mon petit cœur et mes reins étaient au bout du rouleau et j’avais des bobos dus à l’âge dans tout mon corps. C’est mieux pour moi de remonter me reposer et me ressourcer.

Je savais la dernière fois que je t’ai vue que j’allais faire le grand saut, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis quelques mois. J’avais beaucoup de mal à te laisser partir, je savais bien que nous ne nous reverrions pas dans cette existence terrestre. J’étais prêt et j’ai essayé de te le faire comprendre pour t’y préparer un peu, et surtout j’ai profité de nos longs moments de câlins pour te dire au-revoir. Et si je suis parti pendant que tu n’étais pas là c’est parce que je pensais et j’espérais que ce serait plus facile pour toi. Je suis si triste pour toi de te savoir dans une telle détresse, et ta peine me fait mal.

Je ne ressens plus aucune douleur, je me sens de nouveau très léger dans mon corps mais pour pouvoir me reposer et être bien, serein et vous protéger de là-haut j’ai besoin de faire le passage. Ne me pleure plus, accepte d’être séparée pendant un laps de temps et fais-moi confiance, nous nous reverrons un jour lorsque tu seras prête à me retrouver, et sur un plan terrestre. Je sais combien ta souffrance est grande et je sais aussi combien tu te sens amputée d’une partie de toi, tu as l’impression d’être vide à l’intérieur de toi, il te semble manquer une partie de toi.

J’étais là pour t’aider à avancer sur ton chemin, pour t’apporter la confiance et la force de grandir et construire ta vie professionnelle. J’ai bien réussi ma mission et j’en suis fier. Je suis fier de toi et de la personne, de la belle âme que tu es devenue. J’ai connu une vie remplie de purs et grands bonheurs à vos côtés, et je vous aime toutes les deux. J’ai eu la chance d’avoir deux mamans qui m’ont choyé, câliné et respecté comme un humain, comme un membre de la famille, comme leur garçon. C’était réconfortant d’être entouré de Bibi et Nouki, je les aime aussi.

Oui j’ai été très heureux et je sais que je le serai au jardin des animaux, car dans ce haut-lieu ne règnent qu’amour, paix et harmonie. Et malgré cela mon souhait est évidemment de te retrouver lorsque tu te sentiras prête à m’accueillir à nouveau. Tu as encore besoin de moi pour continuer à avancer sur ton chemin. Depuis mon départ tout te semble beaucoup plus difficile et je suis là pour te protéger et te donner cette force et ce courage.

Ne doute pas nous nous retrouverons, nos âmes sont reliées et le resteront où que je sois. Je sais que vous m’aimez et Dieu sait combien cet amour est partagé. Je me sens à présent prêt à rejoindre le paradis des animaux, et cela t’aidera à retrouver la paix, tu vas le ressentir que je suis bien, et de là-haut en attendant mon retour je pourrai te faire des petits signes.

Puis tous les deux nous avons emprunté un beau et lumineux chemin qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il s’est mis à aboyer pour me dire merci et il l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Douffy, repose et ressource-toi.


 

La connexion avec Pepito s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, il était assis au milieu d’autres congénères, et ils semblaient tous être en paix et en harmonie dans ce bel endroit entourés d’anges blancs, orange et dorés et de milliers de papillons des mêmes couleurs. Je me suis arrêtée éblouie par la vive lumière blanche, et lorsque mes yeux s’étaient habitués, j’ai vu Pepito s’avancer vers moi et Alba et Twix le suivaient. C‘était très émouvant d’être accueillie par le petit trio, je les ai salués et leur ai demandé comment ils allaient et tous les 3 en même temps m’ont répondu :

Tu vois bien combien ici tout est beau, tout est en paix, chacun respecte l’autre et nous vivons ensemble par groupes d’âmes, mais nous avons aussi chacun la liberté d’aller se promener dans cette si belle et grande oasis comme il le désire. Tu sais tu as de la chance, beaucoup de chance de pouvoir nous retrouver dans cet endroit divin, et même si tu ne peux y rester, tu profites des bienfaits qui s’en dégagent et t’enveloppent, cela tu le sais bien te protègent et te donnent de la force pour avancer sur ton chemin. Ici tu rayonnes comme nous tous, et lorsque tu redescends tu emmènes un peu de ce soleil sur terre. Bienvenue à toi, je connais la raison de ta présence et je suis bien entendu heureux de pouvoir te répondre.

Que rajouter ? Que dire de plus ? Pepito avait bien planté le cadre et je lui ai tout simplement confirmé avoir des messages et des questions de la part de sa gardienne :

Déjà un an de notre séparation, comment vas-tu ? Te rends-tu compte du temps qui passe si vite ?

Je te recontacte pour prendre de tes nouvelles et t’appelle aussi en détresse car je vis des moments très difficiles ici-bas.

Une nouvelle voie s’est ouverte à moi dès ton départ, je suis partie heureuse mais me retrouve beaucoup moins bien aujourd’hui, est-ce que tout ça n’est pas un signe que je devrais aussi monter vous rejoindre ?

Je ne sais si mon avenir doit se poursuivre dans ma nouvelle voie ou dans l’ancienne (ou je n’étais pas très bien non plus), je t’en supplie, si tu peux m’éclairer, je serais ravie car mon cœur ne parle plus beaucoup.

L’an dernier, en me parlant de cette nouvelle voie, tu as dit la phrase « Le temps sait très bien faire les choses », j’avoue ne pas avoir compris dans quel sens car j’ai l’impression que tout m’emmène à des points malheureux. Comment va se dérouler mon futur et est-ce que positif viendra enfin sur ma route ?

J’ai récemment été voir un homme concernant mon avenir, penses-tu que ce qui m’a été dit est vrai ?

Tu sais, l’avenir m’angoisse plus que tout mais mon présent n’est pas évident car une toute nouvelle épreuve s’ouvre à moi et me laissera de nombreuses cicatrices.

Sinon, raconte-moi ton nouveau monde et ta nouvelle vie pour me faire rêver.

Alba et Twix sont-ils toujours avec toi ? As-tu retrouvé des traces de Cajou et sa nouvelle vie sur Terre ?

J’ai tant envie de tous vous embrasser ! Je vous aime tant !

 

PS: Donne-moi beaucoup de précisions dans tout.

 

Tu ne peux que la rassurer et la faire rêver en lui décrivant ce lieu paradisiaque. Tu peux aussi lui confirmer que je suis et que je passe tout mon temps avec mes compagnons, que Cajou n’est pas redescendu, il est sur un autre plan et œuvre pour son bien encore bien plus que nous 3 j’imagine…

Dis-lui aussi que ce n’est pas une bonne idée de monter nous rejoindre, car elle ne pourrait pas y rester. Si elle veut venir nous faire des petits coucous elle peut, mais vous les humains, et toi tu le sais, vous ne pouvez pas rester dans cette dimension, vous n’y avez pas accès. Et puis sa place n’est pas dans l’astral, sa place est toujours encore sur le plan terrestre, et cela pour bien longtemps encore. Alors qu’elle arrête de se torturer l’esprit-, qu’elle accepte de vivre les épreuves qu’on met sur son chemin, celui lui permet de faire un travail sur elle, les souffrances purifient son âme.

Ce qu’elle doit comprendre c’est que la vie n’est pas un hasard et on se choisi la vie qu’on a, qu’on doit vivre. Chaque âme avant son incarnation se choisit ses parents et les joies et les souffrances qu’elle doit vivre. Et si c’est difficile ce n’est pas en perdant espoir et se disant qu’on n’y arrivera pas que la situation va évoluer et s’arranger, non il faut être positif et se dire, si on me met dans un tel marasme c’est que je suis capable de le gérer et le vivre.

Tu as changé de cap, tu as choisi une nouvelle voie et c’était ce qu’il fallait faire. Tu as fait le bon choix pour te libérer et emprunter le chemin qui est le tien. Cela ne signifie pas que c’est une ligne droite et que c’est un long fleuve tranquille. Ce chemin peut te mener à plusieurs points et surtout si tu vois qu’il est trop semé d’embûches, te permet de prendre une sortie, de faire un petit break avant de le reprendre. Cela permet de lâcher prise et de faire le point.

Tu es là aujourd’hui et même si tu es en doute et en souffrance, dis-toi que c’est une autre épreuve pour te permettre encore plus et mieux de trouver ta voie. Oui le temps fait bien les choses et il y a un temps à tout. Ton choix t’a permis de te libérer et c’est déjà très bien. Aujourd’hui tu te retrouves encore à devoir prendre une décision, mais c’est un mal pour un bien. Car cela te permet de grandir et d’évoluer spirituellement. Et ton futur, à condition que tu le veuille et ne te tourne pas le petit vélo dans la tête, sera prometteur. Garde espoir, la vie te sourira à nouveau et l’amour sera au rendez-vous.

Je ne peux pas te dire si ce qu’on t’a dit est vrai, je ne suis pas médium, la seule chose que je peux te dire c’est que tu as tort de t’inquiéter et de t’angoisser, car ton avenir brillera à nouveau de mille lumières. Et nous y veillons, crois-moi ! Toute épreuve permet de purifier notre âme et de la rendre plus belle. Et le retour se fait toujours, l’univers nous renvoie ce à quoi notre âme aspire et a besoin.

Je ne suis pas encore redescendu parce que tu avais trop besoin de mon énergie beaucoup plus puissante dans ce haut-lieu, mais je pense aussi que tu aurais maintenant besoin de ma présence physique pour ne pas te sentir trop seule. A toi de décider lorsque le moment sera opportun pour toi de me retrouver. En attendant sache que tu n’es pas seule, tu es bien entourée même si tu te sens désœuvrée et en détresse.

Je t’aime, nous t’aimons tous les 3 et nous sommes là pour t’épauler et te protéger, peu importe dans quelle dimension nous nous trouvons. Reste positive, fait une petite pause et garde confiance, ce sera facile de continuer ta route et aller de l’avant. Le chemin spirituel est devant toi et il est lumineux et en harmonie  avec ce que tu fais et qui tu es. Je t’aime ma petite maman et je te dis à bientôt.

La connexion avec Elfie s’est faite dans cette magnifique et luxuriante clairière qui est le jardin des animaux. Elle était paisiblement allongée de tout son long sur le ventre et prenait plaisir à observer les abeilles et les papillons butiner des petites fleurs de toutes les couleurs et tournoyer autour des arbres à papillons, roses, blancs et violets. J’ai attendu quelques instants avant de m’approcher d’elle, et dès qu’elle ma aperçue, elle a dressé ses oreilles, l’œil vif, pétillant, elle tournait la tête à droite, à gauche, visiblement heureuse d’avoir de la visite. C’était amusant à voir et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de sa gardienne et qu’elle aimerait aussi lui poser quelques questions :

Ma Elfie, ma Minoune, mon petit renard des neiges, ma fifille, ma noune, mon minou,

 

Tu me manques tellement… Je savais que ce jour arriverais, je t’en avais déjà parlé et je t’ai toujours dis que je serai perdue sans toi. Depuis le 1er jour où je t’ai vu je savais que le jour où tu partirais cela serait une douleur immense dans mon cœur… Ce jour a fini par arriver. Je n’étais pas prête mais de toute façon je ne l’aurai jamais été. Tu emportes avec toi une partie de mon cœur et aujourd’hui je suis incomplète. Je ne trouve pas les mots pour décrire ce que tu as été pour moi. Je t’ai aimé au-delà de ce qu’il est possible d’aimer, je t’aimerai toujours… Je nourri l’espoir de t’aimer jusqu’à ce que moi aussi je quitte ce monde et qu’après, enfin, nous nous retrouverons vraiment. Mais pas encore… Je dois encore m’occuper de ta petite sœur Lana.

Tu as été et tu resteras mon premier bébé. Toi et moi on a passé des moments indescriptibles d’amour. On s’est regardé les yeux dans les yeux et  nos âmes se sont parlé.  J’espère avoir fait de mon mieux pour que tu aies une vie de princesse. Je n’ai pas toujours été à la hauteur je crois. Je n’ai pas toujours compris tout de suite lorsque tu n’étais pas bien mais j’ai essayé de faire mon maximum pour te comprendre au plus vite et soulager tes souffrances à chaque fois au plus vite.

Je me souviens du premier jour où je t’ai vu en photo à ton élevage, puis du premier jour où je suis venue te chercher pour te ramener à la maison. Tu étais si petite, si craquante. Depuis ce jour-là, nos âmes se sont entremêlées et nous ne nous sommes plus quittées. Jusqu’à ce triste jour de septembre… Je crois que j’ai fait le meilleur choix pour toi, je l’espère. Je ne voulais pas te laisser seule chez le vétérinaire durant plusieurs jours avec peu d’espoir de te guérir. Je ne voulais pas prendre le risque que tu puisses partir seule. Je ne voulais pas que tu souffres non plus, et puis vu ton état de santé, finalement il n’y avait a priori plus rien à faire. J’ai préféré t’accompagner jusqu’au bout, que tu partes en sécurité dans mes bras. Il était inconcevable pour moi que tu souffres où que tu partes seule. Cela a été l’épreuve la plus dure de toute ma vie. Aujourd’hui tu laisses derrière toi un vide immense dans mon cœur, dans ma vie, dans la maison… Je trouve du réconfort à me dire que tu es partie un jour de lumière, un de ces jours d’été indien où la lumière de la fin de journée est belle. Belle comme toi et j’y vois là un signe. le signe que le chemin t’était ouvert et que tu as pu trouver la lumière rapidement.

 

Malgré tout je continue à te chercher lorsque je rentre à la maison, ton sourire et ta queue qui frétille me manquent. Ta présence me manque, dans le lit, sur le canapé, ta place est toujours là et je m’imagine que quelque part, même si je ne te vois pas, tu viens t’y coucher à côté de moi. La porte de la salle de bain qui s’ouvrait quand tu me rejoignais. Ton odeur me manque, l’odeur de tes petites oreilles, de tes pattes, la douceur de tes poils, tes léchouilles, sentir ta respiration contre moi, te couvrir de bisous me manque, te caresser… Le bruit de tes papattes sur le carrelage, sur le parquet de la chambre. Le bruit de ton collier lorsque tu t’ébrouais, tes wouf wouf lorsque tu voyais un animal à la télé, ta façon de râler lorsque je voulais te « manger tes papattes ». Ta façon de d’étaler lorsque tu apercevais un chat dans le jardin. Tes longues siestes au soleil sur la terrasse, ta façon de me faire comprendre quand tu voulais quelque chose, notamment lorsque tu voulais monter sur le canapé. Tous ces dimanches passés l’une contre l’autre sur le canapé. Le bruit que tu faisais lorsque tu buvais, quand tu rêvais… Tu me suivais partout et tu me rassurais. Avec toi je n’étais jamais seule. Je n’avais qu’à tourner la tête et tu étais toujours dans mon champ de vision. Et si moi je n’étais plus dans le tien, tu faisais toujours en sorte de venir me retrouver ou te rapprocher. Tu a été une chienne formidable. Jamais de ma vie je n’aurais imaginé rencontrer une toutoune comme toi. Je t’ai dit 1 million de fois que je t’aimais et même si aujourd’hui tu n’es plus là, je continue à te le dire. Aujourd’hui tu reposes à la maison, dans ton jardin, auprès de nous. Je viens te voir tous les jours. Je ne sais pas si tu m’entends, je l’espère. Je regarde le ciel et te cherche, je cherche ton odeur dans les endroits que tu occupais à la maison… Tu occupes aussi parfois mes rêves. Ma Elfie comme tu me manque. Je suis tellement malheureuse sans toi. Mais j’espère sincèrement qu’aujourd’hui tu as trouvé le chemin du paradis et que tu y repose en paix. Car je ne veux surtout pas que mon chagrin de t’avoir perdu t’empêche d’aller là où tu dois aller. Je n’ai toujours voulu que ton bonheur et je m’en voudrais terriblement si ma peine te bloquait quelque part, seule, dans un endroit triste. J’aimerai simplement que tu me fasses un signe pour m’assurer que là où tu es tu es bien. Je t’ai trop aimée pour t’imaginer dans un endroit sombre alors j’espère sincèrement que tout cet amour que j’ai essayé de mettre en toi t’a permis de trouver le chemin du paradis tout de suite.

Ma minoune je ne t’oublierai jamais. Tu as laissé dans ma vie une trace indélébile. Tu as rempli mon cœur d’un amour complètement fou. Tu a été une chienne merveilleuse en tout point et pour cela je n’aurai pas assez de ma vie pour t’en remercier. Merci d’être venu à moi il y a presque 12 ans. Merci d’avoir été ma confidente, de m’avoir rassurée, consolée parfois, merci d’avoir accepté l’arrivée de ta petite sœur car tu avais bien compris que personne au monde ne te volerai ta place dans mon cœur. Merci pour ces années de bonheur. Ma minoune tu sais l’amour que j’ai pu te porter et que je te porterai toujours. Mais je ne suis pas la seule. Lana t’aime, mémère t’aime, mémère paulette, pépère à sa façon tu sais comme il est et comme il a souffert de cette relation exclusive entre nous mais je ne regrette rien. Tu as laissé ta trace en ce monde, chacun qui se souviendra de toi se souviendra de ce que tu représentais pour moi. J’aurais aimé pouvoir te dire encore 1 million de chose mais je ne peux malheureusement pas abuser de ce moment surréaliste qui nous est offert. Mais je crois que tu sais tout ce que voudrait encore te dire mon cœur.

 

Sois heureuse là où tu es ma fifille, ne m’oublis pas, repose toi, et quand l’heure viendra pour moi, si tu es là, viens me chercher.

Merci pour tout ma minoune d’amour. Tu es mon ange gardien. Je t’embrasse à côté de tes yeux.

Je t’aime.

Ta maman pour toujours.

 

Questions :

Où es-tu ?

As-tu trouvé le chemin ?

Est-ce que tu vas bien ?

Es-tu seule ?

Est-ce que quelqu’un de la famille est venu te chercher pour t’accompagner/te guider ?

Est-ce que tu peux me voir et m’entendre ?

Est-ce que nous nous retrouverons lorsque moi aussi je quitterai ce monde ?

Est-ce qu’en attendant ce moment nous nous reverrons autrement ?

Comment le saurais-je car tu sais que je ne suis pas très douée… ?

Etais-ce vraiment la fin pour toi ou est-ce qu’on aurait pu faire quelque chose de plus pour toi ?

Est-ce que j’ai fait le bon choix ?

Comment as-tu vécu ce moment ?

As-tu envie de me dire quelque chose ?

As-tu été heureuse avec moi, avec nous ?

 

Après lui avoir lu le contenu, il y a eu un petit blanc, l’espace de quelques secondes je pouvais ressentir les fortes émotions que ce courrier lui suscitait, et elle s’est aussitôt levée pour venir se frotter à mes jambes ; Ses yeux me parlaient, ils avaient envie d’un câlin et après lui avoir demandé l’autorisation, je l’ai longuement caressée. Puis avant de me répondre, elle a poussé des petits aboiements et elle m’a dit :

Tu peux la rassurer, je suis bien montée, dis-lui que c’était simple de trouver le chemin, elle me la tellement fait voir à travers ses yeux, elle m’a tellement bien accompagnée et laissé partir vers cet endroit paradisiaque qu’il m’était impossible, malgré sa grande souffrance de ne pas le prendre. Et puis je n’étais pas seule, on m’a accueillie, on m’a guidée pour faire le passage. Il y avait des êtres de lumière, des êtres de la nature et aussi un couple une femme et un homme (ancêtres) très croyants qui invoquaient des prières et je n’avais pas peur. Je suis partie bien entourée et j’ai pris l’escalier de l’arc en ciel, éblouie par la beauté et la paix qui règnent ici.

J’avais besoin de faire une petite pause dans cette belle prairie avant de pousser la porte dorée qui se trouve juste derrière moi et rejoindre les autres animaux, parce que je voulais être seule lorsque j’aurais cet échange et que je pourrais répondre à tes messages et tes questions. C’est pour moi encore un moment privilégié où il n’y a que toi et moi.

Mais oui ma petite maman, ton bébé, ta fifille, ton renard des neiges te connait si bien et je savais que tu trouverais les moyens pour me contacter. Tes messages m’ont profondément émue, je suis très touchée pour la douleur, la souffrance que tu exprimes et moi qui t’aime tant, d’un amour pur, profond et absolu me rend compte que mon départ te plonge dans une immense détresse. Je suis si triste de te savoir triste, de te savoir malheureuse alors que moi je vais bien, je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je peux de nouveau courir et sauter.

Tu sais je souffrais d’un mal qui n’était pas guérissable, et on ne pouvait rien pour moi. Je ressentais parfois de vives douleurs dans mon ventre et j’avais des bobos un peu partout, notamment dus à l’âge, je me sentais bien fatiguée, mon cœur, mes reins étaient usés et c’était bien mieux pour moi de tirer ma révérence. Lorsque ça n’allait pas je me réfugiais dans mon corps astral pour mieux le gérer, mais tu as bien vu qu’on ne pouvait plus rien pour moi et tu as pris la bonne décision. Tu as fait le bon choix et Dieu sait combien cela a été difficile pour toi, et je t’en suis si reconnaissante d’avoir eu le courage de le faire.

Merci ma petite maman pour tout cet amour que tu m’              as donné, pour les bons soins, les câlins et surtout pour ta grande générosité de cœur, ta grande compassion que tu as montré une fois de plus à travers cette cruelle épreuve pour toi, de m’aider à partir. Je sais que je te manque et je sais combien ton cœur se sent abandonné, ta maison te semble vide et tu as l’impression que j’ai emmené une partie de toi, qu’il te manque quelque chose à l’intérieur de toi. Cela me fait de la peine pour toi, mais tu as fait les choses comme elles devaient se faire et tu m’as laissée partir dans les meilleures conditions possibles, et c’est sans aucune crainte ni appréhension que j’ai emprunté le pont des fleurs et ce gigantesque et magnifique escalier de l’arc en ciel.

Tu sais notre relation était si fusionnelle que j’étais toi, et tu étais moi. Nous étions des âmes jumelles et notre complicité telle que nous n’avions pas besoin de nous parler. Et dans ce havre de paix où je me trouve aujourd’hui, je peux toujours te voir et t’entendre. Seul mon corps physique repose dans le jardin, mon âme perdure et restera toujours reliée à la tienne où que je sois. Je suis toujours encore avec toi, même si je ne peux plus me manifester physiquement et profiter des bons moments de tendresse. Cela me manque aussi, mais je sais que nous nous retrouverons sur le plan terrestre.

J’ai vécu une vie de rêve, de princesse et même si ici c’est le nirvana ma place est avec toi et auprès de toi. Tu es une belle âme emplie d’amour et de compassion et je te reviendrai pour t’accompagner sur ton chemin spirituel. Tu es une maman en or et il fait si bon vivre à tes côtés. Je t’aime et je vous aime tous. Dis-leur que je les aime et que je n’oublie personne. Et même si parfois il y avait des petites pointes de jalousie, toute la famille et surtout papa, ont besoin de moi et de mon énergie pour continuer à avancer sur leur chemin.

Je fais des gros poutous à ma petite sœur, c’est ma petite poupée et je l’adore. Et toi ma maman de cœur, tu es un être exceptionnel alors ne ferme pas porte de ta maison, sans moi elle est sans âme et mets-toi très vite à ma recherche. Tu as besoin de moi et sans moi la vie est trop difficile. Ce ne sera pas long, je me suis déjà bien reposée et ressourcée, et lorsque tu te sentiras prête et te mettra à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Et tu le sauras au premier regard, n’aie aucun doute, fais-toi confiance, ce sera une évidence pour toi. N’oublie pas que je t’aime et que mon âme aspire à être avec toi sur le plan terrestre et pas dans l’au-delà.

Je vais rejoindre mes compagnons qui m’attendent derrière cette porte dorée, et je continuerai à profiter de cette belle énergie pour me ressourcer et surtout à préparer mon retour. A bientôt ma maman d’amour, ton petit renard des neiges qui t’aime.

 

La rencontre avec Ogan s’est faite sur un chemin gris, triste bordant une route où circulaient des véhicules à toute allure. Il était assis et les regardait tracer la route et je me suis demandé ce que ces passages lui inspiraient. Il a aussitôt senti ma présence et capté mes pensées, il s’est retourné vers moi et j’ai vu dans ses yeux ternes et vides comme un petit éclat, une étincelle, une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait vers lui pour lui transmettre des messages et lui poser des questions :

Nous avons quelques questions :
-pourquoi est il aller sur cette route alors qu’il en avait peur ?
-a t-il suivi le bruit de la voiture quand je partais au travail ?
-le conducteur à défaut de signaler l’accident est t-il au moins descendu pour vérifier sa mort immédiate?
Voilà les principales questions qui nous viennent ..

Si jamais il vous révèle qu’il a suivi ma
voiture j’aimerais qu’il sache que je suis profondément désolé, que j’aurai du être plus vigilante, il faisait nuit habituellement je fais attention mais j etais pressé et fatigué et je ne sais plus si je me
suis arrêté pour voir si il
me
suivait comme je le fais normalement et je m’en voudrais à jamais .
Ensuite, je veux qu’il sache qu’on l’a chercher sans relâche pendant 6j, 6 long jours ou on a remué ciel et terre, nous avons tout donné mais malheureusement nous ne regardions pas au bon endroit, il n’allait jamais sur la route jamais … même pas une seconde cette éventualité nous a effleuré. Un énorme élan de solidarité s’est formé autour de notre histoire, lui, notre complicité et notre amour ont touchés énormément de personne, dans le secteur tout le
monde le cherchait !
Nous sommes désolé de l’avoir trouvé si tard, on a gardé espoir jusqu’au bout mais au fond nous avions confiance en lui on savait que si il ne rentrait pas c’est qu’il
ne pouvait pas. Nous lui avons fait une promesse ce lundi 20 septembre, on ne s’arrêterait pas tant qu’on ne l’aura pas trouvé, nous étions loin d’imaginer ce scénario mais nous avons tenu notre promesse, la dernière.
Je veux qu’il sache qu’il nous manque profondément à moi et son père, il laisse un vrai vide que personne n’arrivera à comblé. Depuis le jour où nous l’avons recueilli ça n’a été que du bonheur, il a été juste parfait, tout ce qu’on recherchait chez un chien absolument tout.
c est très dur sans lui, nous pensons énormément à lui et à toutes nos habitudes bien à nous ..même les chats, ses chats, ont changés de comportement.
je voudrais aussi qu’il sache que son départ a touché énormément de personnes, il était aimé de tous, une vrai star, ma starlette  a moi. Je ne sais pas si il nous entends mais nous lui parlons beaucoup, il a été une de nos plus belles histoires mais malheureusement celle ci a été trop courte, c’est notre seul regret.
Nous voulons qu’il se repose en paix, nous espérons qu’il apprécie la sépulture que nous lui avons  petit prince.
Que dire de plus, il ne faut pas qu’il s’inquiète pour nous, ça va prendre du temps mais on s’en relèvera, on reste uni et on essaye d’accepter, l’inacceptable. Dites lui qu’on l’aime de tout notre cœur.. et qu’on est tellement désolé de ne pas avoir su le protéger.. Nous espérons que sa vie a été la plus heureuse et la plus aimante à nos côtés. Il mérite le meilleur.

Que je suis content que tu sois là, que je suis soulagé qu’elle ait fait appel à toi, déjà si longtemps que je suis entre deux, à revenir sur ce lieu maudit et la maison, à errer dans leur environnement et les accompagner partout dans tout ce qu’ils font, à puiser leur énergie, à m’accrocher à eux et à mes compagnons alors qu’ici ce n’est plus ma place et que je dois monter au jardin des animaux pour pouvoir me ressourcer et me réparer.

Je l’ai tout de suite rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime et mon papa aussi, que je suis désolé pour la peine que je leur fais. Mon départ si rapide et incompréhensible les plonge tous dans une terrible détresse et je leur demande pardon, j’ai tellement de peine de vous infliger une telle souffrance, et de vous voir me pleurer me fait mal, très mal. Cela rajouté à ce départ non préparé m’empêche aujourd’hui de faire le passage et je suis toujours encore avec vous, je vous vois, je vous entends et votre grand désarroi me fait beaucoup de peine. Je m’accroche à vous et vous pompe votre énergie et surtout celui de mes compagnons qui eux peuvent me voir et savent qu’ici ce n’est plus ma place et cela les perturbe beaucoup.

Dis à ma maman que je suis désolé et dis-lui que je regrette profondément ce qui m’est arrivé. Dis-lui aussi de ne pas se torturer l’esprit, elle n’y est pour rien, ce n’est pas de sa faute et ça n’a rien à voir avec son départ au travail. Je l’ai vu partir et j’avais bien envie de lui courir après, mais je ne l’ai pas fait, j’étais bien trop occupé, j’avais déjà la veille cru apercevoir un lièvre et il était encore là ce jour-là, en train de brouter quelques herbes, était-ce le même ? Je ne saurai le dire, il s’est sauvé à toute vitesse lorsqu’il a senti ma présence, et sans réfléchir je l’ai suivi sur une assez longue distance. Il a disparu sous mes yeux, il s’était volatilisé et j’ai continué malheureusement mon chemin qui m’a mené sur cette route où la première voiture qui est arrivée m’a violemment percuté.

Le choc a été violent, je n’ai senti aucune douleur et le cordon d’argent qui relie mon corps physique à mon âme s’est aussitôt rompu. Je savais que c’était fini pour moi, qu’il ne me serait plus possible de revenir dans mon corps et que ce terrible accident allait vous plonger dans une grande souffrance. Le conducteur ne s’est pas arrêté, il n’a même pas compris ce qui lui arrivait, il a continué sa route, mon corps avait été éjecté et mon âme détaché de mon enveloppe corporelle se trouvait en lévitation au-dessus de mon corps physique. Je me suis vu allongé sur le sol et je savais que ce serait très douloureux pour toi d’accepter ce départ si tragique.

Mea culpa pour le mal que je vous inflige, j’étais là pour t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur et t’aider à avancer sur ton chemin, et pas pour te faire souffrir. Ne culpabilise pas, tu n’y est pour rien dans cet accident, ne te torture plus l’esprit, de par ces pulsions que je n’ai pas su maîtriser, mon imprudence m’a conduit à ce départ soudain, et ce qu’il importe aujourd’hui c’est de pouvoir monter au paradis des animaux pour me reposer et vous permettre à vous de faire votre deuil et retrouver la paix dans votre cœur et votre esprit.

J’ai vu combien tout le monde s’est solidarisé autour de vous pour vous aider à me retrouver, et je vous en suis à tous si reconnaissant. Cette grande empathie, cette grande compassion pour moi et pour vous est un cadeau du ciel et de l’univers et vous prouve combien les humains peuvent, lorsqu’ils font les choses avec leur cœur, apporter leur soutien et leur amour au service de leur prochain et du règne animal. Cela fait si chaud au cœur et rien que cette merveilleuse générosité doit vous mettre du baume au cœur.

Ne me pleurez plus, laissez-moi aller là où je dois aller et nous pourrons nous retrouver très vite. J’aime l’endroit et la sépulture, vous pouvez vous y recueillir et cela vous fait du bien, mais n’oubliez pas, n’y repose que mon corps physique, mon âme est éternelle et reste reliée à la tienne ma petite maman adorée et le restera où que je sois. Elle aspire bien évidemment à te revenir, je n’ai pas terminé ma mission auprès de toi, et lorsque tu te sentiras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin pour continuer notre belle aventure ensemble.

J’étais ton bébé, ton petit garçon, votre petit prince et mon souhait le plus cher c’est de vous retrouver très vite sur le plan terrestre. Alors faites votre deuil et ouvrez-moi à nouveau la porte de votre maison. Le vide que je laisse dans ton cœur, seul moi peut le combler, tu as besoin de moi et de mon énergie pour continuer ta route. Je t’aime, je vous aime, vous êtes mon papa et ma maman et il me tarde de vous retrouver. Même si ce haut-lieu est magique, c’est avec vous et auprès de vous qu’est ma place. Le petit passage que je vais y faire c’est juste pour me réparer et ce ne sera pas long, fais -moi confiance.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque nous sommes arrivés devant le pont des leurs, il m’a dit :

Merci, merci à toi, à ma maman, mon papa et tous ceux qui les ont soutenus dans cette épreuve

Et il a traversé le pont, pressé de rejoindre l’autre rive pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Ogan, petit prince, repose-toi et ressource-toi. A bientôt !

 

La rencontre avec Isa s’est faite dans cette belle clairière qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée très sereinement sur son ventre, les pattes avant allongées devant elle et sa tête tournait dans tous les sens. Elle s’amusait à suivre les papillons blancs, orange et dorés qui virevoltaient autour d’un arbre à papillons d’un violet très fluo. Il y avait aussi des abeilles qui butinaient les petites fleurs de toutes les couleurs, et les teintes de ce jardin étaient très vives et lumineuses. Cette farandole de danses semblait l’éblouir, ses yeux pétillaient, je l’ai appelée doucement par son nom pour ne pas l’effrayer. Elle ne m’a pas entendue tout de suite, elle était tellement absorbée que je me suis avancée un peu plus près pour lui dire :

Isa, ta maman m’envoie à toi, Isa ta maman aimerait que je te donne un message, et là, ses oreilles se sont dressées, elle s’est mise à aboyer, elle s’est levée très rapidement et a commencé à me tourner autour comme une petite fofolle. Elle jappait, elle aboyait, elle semblait tellement contente qu’elle n’arrêtait pas de tourner à droite, à gauche. Lorsqu’elle s’est enfin calmée, je me suis présentée et lui ai dit que :

Sa maman aimerait savoir si son passage s’est bien passé ? Si elle n’a pas eu très peur ? Lui dire surtout qu’elle l’a aimée plus que tout, qu’elle a tout fait pour la sauver et qu’elle ne l’oubliera jamais. Qu’elle a adoré ces 8 années passées à ses côtés, qu’elle la remercie de lui avoir donné ce cadeau, mais que le destin a été cruel de les séparer si tôt ? et que si un jour elle veut revenir chez sa maman, elle et sa maison seront toujours là pour elle. C’est elle qui décidera.

Pendant que je lui donnais ce message je l’ai vu de seconde en seconde de plus en plus émue, ses yeux me regardaient comme s’ils voulaient me parler, l’expression de son regard était devenue profonde, intense et ses yeux se sont embués de larmes. Elles perlaient et une, puis 2 et une autre sont tombées sur sa truffe, elle essayait de les attraper avec sa patte, elle se léchait le nez, j’étais là devant elle et ma gorge se serrait tellement c’était émouvant à voir ce que ce petit message d’amour de sa maman pouvait la bouleverser à ce point. Après quelques instants elle m’a dit :

Ne t’inquiète pas, je ne suis pas triste, je ne pleure pas parce que je suis malheureuse, je pleure de joie, je suis trop heureuse d’avoir cet échange avec toi, de pouvoir lui répondre, de pouvoir te donner des messages, car je sais que pour elle ce départ est tragique. Elle ne s’y attendait pas, elle n’était pas préparée et c’est une grande souffrance pour elle.

Dis-lui que moi aussi je l’aime. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui aussi que je suis reliée à elle, à son âme. Nos 2 âmes sont reliées et le resteront où que je sois, et que ce n’est pas la mort qui va nous séparer. Dis-lui aussi que j’ai beaucoup de peine pour le mal, la douleur immense qu’elle ressent et que je suis triste et désolée pour elle.

Mon petit cœur était en souffrance depuis bien longtemps. Je souffrais d’une malformation même si cela n’était pas visible, je sentais souvent une oppression et une gêne dans la poitrine. Ce n’était pas guérissable, même avec la meilleure volonté du monde, aucun docteur n’aurait pu m’aider et il valait bien mieux remonter me reposer et me ressourcer que de vivre avec cette douleur et ce handicap. Je me sentais fatiguée, mon cœur était usé et je le ressentais dans tout mon corps. Parfois je me réfugiais dans le corps astral pour mieux le gérer, mais tu sais ma petite maman j’étais déjà en transition et je préparais mon départ depuis la fin de l’hiver. Je ne voulais pas que tu t’inquiètes et j’essayais de ne pas te le faire voir pour te ménager et ne pas trop te torturer l’esprit.

J’ai vécu une vie de princesse à tes côtés, je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petite fille, tu étais ma maman et nous avons passé des moments merveilleux ensemble. Je savais et je ressentais tout ce que tu pouvais vivre et ressentir. Nous étions fusionnelles et si complices. Nos deux âmes étaient des âmes sœurs et je sais que mon départ te plonge dans un atroce et effroyable vide. Tu te sens vide à l’intérieur de toi comme si on t’avait enlevé une partie de toi, et c’est difficile aujourd’hui pour toi de te projeter dans l’avenir sans moi. Tu te sens seule et presque inutile tellement tu avais l’habitude de me choyer et de me câliner.

Tu sais je n’ai pas eu peur lorsque j’ai fait le grand saut, je n’étais pas seule, j’étais bien entourée, il y avait des êtres de la nature et des ancêtres (mère, grand-mère), elles étaient là pour m’accueillir et m’accompagner de l’autre côté du pont des fleurs. Elles m’ont aidée et cela t’a permis aussi à toi de me laisser aller vers la lumière, de ne pas t’accrocher à moi, et aujourd’hui je me suis déjà bien reposée et ressourcée. Je me sens de nouveau jeune et en pleine forme. Je peux courir, jouer, m’amuser et faire des petites cabrioles dans cette herbe si tendre et si douce.

Même si nous sommes séparées un petit laps de temps je ne suis pas loin et je suis toujours avec toi. Le destin nous a cruellement séparées, mais juste le temps de me réparer pour pouvoir te revenir dans un corps physique en pleine forme. L’univers te rendra de nouveau ce cadeau, celui de te revenir sur le plan terrestre. Ce n’est pas moi qui déciderai, ce sera toi ma petite maman qui choisira quand ce sera le moment pour toi, et je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Mon âme aspire à te retrouver très vite, ce ne sera pas long, alors ne tarde pas trop à te remettre à ma recherche et tu sauras me reconnaître au premier regard, n’aie aucun doute, fais-toi confiance. Je t’aime et te dis à bientôt pour te faire un grand câlin.

Puis elle s’est mise à aboyer, toute contente de pouvoir bientôt retrouver sa maman d’amour.

La connexion avec Bagherra s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et tout juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée dans les herbes d’un vert fluo et elle était entourée de petits papillons blancs, orange et dorés. Elle était sereine et s’amusait à essayer de les attraper, et tournait la tête dans tous les sens pour les suivre du regard. A un moment elle s’est levée, elle a fait des petits sauts dans les hautes herbes et elle est venue vers moi. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait vers elle pour lui transmettre des messages et lui poser des questions :

Les messages :

Que je l’aime comme une folle et que je suis désolée de l’avoir récupérée pour si peu de temps et de lui avoir fait raccourcir sa vie ….

Que le jour où on s’est rencontré jamais je n’aurai pensé avoir autant d’amour de sa part en si peu de temps ensemble 3 semaines) 

Que je lui souhaitais une belle vie auprès de nous mais que sa respiration n’a pas voulu après l’opération lui laisser …. si jeune …..

Qu elle reste auprès de kheops mon fils décède il y a 3 ans qui est toujours avec moi pour qu’ il la protège ma si fragile petite bagheera ….

Qu elle  n’oublie pas même si ce fut peu de temps ….

 

Mais je voulais savoir pourquoi elle a agi comme ça avec moi ? Venir vers moi rester sur moi à me lécher ronronner sur mes génois à ce restaurant ? Surtout pour si peu de temps 

 

Savez-t-elle que c’était là fin et Qu elle aurait Pas la vie que je lui souhaitais ?

 

Pourquoi être venue à moi puisque je n’ai pas réussi à la sauver et à la guérir ? 

 

Pourquoi ne pas avoir voulu reprendre une respiration normal au réveil post opératoire ( 1 chance sur 2 de réussite ) 

 

Voilà …. je ne comprends pas tout c’est fait si rapidement mais en contre parti tellement d’amour à été présent que c’est très dur …. 

 

Dis-lui merci pour son message d’amour, dis-lui combien je lui suis reconnaissante d’avoir été là pour moi, de m’avoir soignée et apporté tellement d’amour, et que moi je l’aime aussi. Dis-lui aussi de ne surtout pas culpabiliser, elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour moi, elle ne pouvait guère faire plus et le vétérinaire non plus.  Je souffrais de cette grosse hernie depuis toute petite, depuis ma naissance et c’était difficilement réparable, même si l’on m’avait opérée tout de suite. Mon âme est descendue dans un corps physique qui souffrait de terribles malformations congénitales, cette hernie était juste là pour cacher la misère, mais on ne pouvait pas me guérir et encore moins me réparer.

Pourquoi ?

Peut-être parce que j’étais juste destinée à faire un aller/retour, n’ayant aucune chance de retrouver mon précédent gardien, décédé à cause de cette pandémie lorsque ma génitrice était en gestation. Tu sais nous les animaux, où que nous soyons, nous restons reliés à vous, et j’ai vécu, même si je n’étais pas encore de ce monde terrestre, ce cruel et terrible drame. Et mon âme en toute conscience a choisi de remonter dans ce haut-lieu magique pour me ressourcer. J’ai passé quelques jours avec mon gardien, il était là au moment où je traversais le pont des fleurs, il était de l’autre côté et il m’attendait. Nous avons passé de merveilleux  moments ensemble et nous avons pu nous dire des mots d’amour et surtout nous nous sommes dit au revoir, chose qui n’avait pas été possible dans ma précédente incarnation physique, où je suis partie brutalement suite à un AVC.

Maintenant il est en paix et moi aussi, et je suis restée dans cette belle clairière à attendre que tu essayes de me contacter parce que je savais que tu avais besoin de réponses, je savais que pour toi notre si belle rencontre et si rapide séparation seraient incompréhensibles. Je te demande pardon pour le mal que mon départ t’inflige. Tu m’as tout de suite prise sous tes ailes et tu m’as choyée, câlinée et soignée comme une petite princesse. C’était si bon ces moments de tendresse, je me suis sentie aimée, respectée et j’avais mal pour toi car je savais que nous ne resterions pas longtemps ensemble.

Je t’ai choisie car tu es une belle âme, tu as beaucoup d’empathie et de compassion dans ton cœur et je savais que tu serais l’être qui pourrait m’accompagner dans ma transition avec amour, et j’ai une immense gratitude pour toi. Merci et encore merci, mille mercis, même si pour toi c’est si difficile et compliqué de m’avoir adoptée et chérie pour si peu de temps, mais sache aussi que je t’ai également choisie toi pour pouvoir, après un petit séjour au jardin des animaux, pouvoir te revenir, car mon petit passage sur le plan terrestre m’a permis de me relier à ton âme.

Comme 2 sœurs jumelles nos âmes se sont connectées et le resteront pour toujours. Khéops ton garçon était là aussi pour m’aider à faire le passage et il m’attend derrière la porte dorée que tu peux voir dans mon dos. Tout à l’heure j’irai le rejoindre et nous passerons du bon temps ensemble en attendant de redescendre tous les deux, car lui aussi souhaite te retrouver. Nous serons frère et sœur et tu seras ravie de nous retrouver tous les deux.

Alors ne nous ferme pas la porte de ton cœur et de ta maison. Mets-toi à notre recherche lorsque tu auras fait ton deuil et nous nous mettrons sur ton chemin. Tu as besoin de notre énergie pour t’accompagner dans ton quotidien et tu auras la joie de trouver un timbre-poste et un nettoyeur. Que demander de plus à l’univers ? Que ce vœu se réalise très vite, la mort est un nouveau soleil et l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, nous avons tous les 3 encore de belles choses à partager et à vivre.

Je t’aime et tu seras ma petite maman, je serai ta fifille et je te ferai plein de câlins et de ronrons. A bientôt j’espère de tout cœur te revoir le plus vite possible. Je t’aime.

La rencontre avec Jamy s’est faite sur un chemin triste, sec et aride. Elle était assise au bord du chemin et semblait m’attendre. Lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle s’est levée et son regard me scrutait intensément. Je me suis approchée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait vers elle pour lui donner des messages et lui poser quelques questions.

Quelle est la cause de sa mort? Et a t-elle souffert?

Quel étais son but dans ma vie et quel étais son rôle spirituel ?

Es que sa mort a un sens précis , pourquoi maintenant et sans me laisser le temps de lui dire au revoir ou de m’y préparer?

Es quelle pense un jour me revenir dans cette vie?

Pourquoi m’avoir choisi moi?

Et si elle a aussi un message a me livré quelle me dise tout ce dont elle a envie.

 

Et en ce qui concerne ce que j’aimerais lui dire comme message… il y a tellement à dire…

J’aimerais tout d’abord lui dire que je l’aime de tout mon coeur et de toute mon âme pour toute la vie et la mort n’arrête pas l’amour, que je ne cesse de penser a elle et qu’elle me manque énormément. 

Je l’aimerais pour toujours et je ne l’oublierais jamais, j’espère avoir été a la hauteur de ses espérance de chat et que j’ai fais de mon mieux pour être la meilleur que possible et lui offrir tout mon amour sincère envers elle.

J’aimerais aussi lui dire que je suis profondément désoler de ne pas avoir été la lors de son décès et que je n’ai pas pu l’aider ni même l’accompagner vers sa future demeure et sa me fend le coeur..

Elle m’a apportée beaucoup d’amour et beaucoup de joie et a l’heure qui l’es sans elle j’ai l’impression qu’une partie de moi sans est allez en même temps qu’elle. Elle a été une chatte super et merveilleuse que j’ai aimé et que j’aimerais pour toujours, ont avais un lien très fort elle et moi et une complicité et un lien inexplicable, c’était comme mon acolyte, ma partenaire, mon âme soeur animal…

Je l’aime pour toujours ma petite Jamy et j’aurais beaucoup de mal a continuer à avancer sans elle mais je comprends aussi que ça devais être l’heure de son départ même si je n’arrive désespérément pas a l’accepter, mon coeur es littéralement en miette ..

Mais sa n’empêcheras pas que je l’aime pour la vie car la mort n’arrête pas l’amour et que jamais je ne l’oublierais car elle es gravé dans mon coeur et dans mon âme, elle fait partie de moi nous ne faisons plus que 1.

J’aurais encore et toujours des choses a lui dire car c’étais une partenaire de vie et je pouvais lui parler sans arrêt elle étais toujours avec moi ont étais toujours ensemble, et elle a toujours été la pour moi même en temps que chat. Elle m’a apporté beaucoup et je n’oublierais jamais le bien être qu’elle m’apportais au quotidien même si elle aimais m’embêter a toujours miauler haha.

Mais c’est se qui faisais quelle étais elle et unique, et que je l’aimais,Ma jamy, elle était spécial et sensible tout comme moi et ont se comprenais rien qu’en un regard..

Elle même sait. Voilà je pourrais en dire encore beaucoup car nous avons vécu des années ensemble et nous avons eu pleins de moments intimes.

Je voudrais encore lui dire que je l’aimais, je l’aime et je l’aimerais toujours, quelle me manque et que je pense tous les jours et tout le temps a elle.

Je t’aime Jamy chéri 

 

Je t’attendais, depuis plusieurs jours j’attendais que tu viennes à moi car j’ai besoin de toi et de ton aide pour pouvoir faire mon passage. Je suis là sur ce chemin et je n’arrive pas à le suivre pour rejoindre le pont des fleurs. Or tant que je reste ici entre deux, tant que je n’aurai pas rejoint le jardin des animaux, je ne peux me ressourcer, me reposer ni me réparer, et ma petite sœur, mon âme sœur, ma compagne, ma maman ne pourra trouver la paix dans son cœur et son esprit et ne pourra faire son deuil.

Ici je me sens retenue par sa douleur, sa grande souffrance, et cela rajouté à un départ rapide, violent et non programmé m’empêchent d’aller de l’autre côté du pont. Je ne m’en sens pas le droit, je la fais terriblement souffrir, je la laisse en grande détresse et je m’accroche à elle, à ce lieu. Ce n’est bon ni pour elle ni pour moi, et tant que je reste dans son environnement, tant que je l’accompagne dans son quotidien, je lui puise son énergie,  elle n’est pas bien et se sent tellement désespérée et va finir par tomber malade.

Je suis si contente que tu sois venue pour nous aider toutes les deux, car il me tarde de rejoindre ce haut-lieu magique. Dis-lui tout d’abord merci, merci pour son merveilleux message d’amour. Dis-lui que je sais combien elle m’aime et combien je lui manque. Je sais que c’est injuste et incompréhensible pour elle et j’ai tellement de mal pour elle, tellement de peine de lui infliger cette grande douleur.

J’étais là pour l’accompagner sur son chemin et lui apprendre le détachement affectif. Je n’ai pas terminé mon travail, cet accident ne m’en a pas laissé le temps et je sais que je lui reviendrai pour continuer ma mission. J’étais là pour l’aider à vivre ses relations avec détachement, sans dépendance ni co-dépendance, et j’ai bien failli à ce travail. Cet accident ne m’en a pas laissé la possibilité.

C’était rapide et brutal, j’ai voulu traverser la route et me suis fait malheureusement percuter et j’ai senti qu’un organe vital, le foie ou la rate était atteint. J’ai ressenti une vive douleur et me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral pour pouvoir la supporter et la gérer. Dis-lui que c’était rapide et que je n’ai pas eu le temps de souffrir, j’ai essayé de me traîner jusqu’au jardin, derrière les tôles  mais la faiblesse de mon état a pris le dessus, je me sentais bien, je me sentais flotter au-dessus de mon corps physique et je savais que pour moi c’était fini, qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps.

Dis-leur que ce qui m’a fait le plus mal en cet instant précis, c’était de savoir qu’elle allait me trouver et que ce serait horrible pour elle de constater que je n’étais plus sur ce plan terrestre et que je ne pourrais plus partager avec elle nos merveilleux moments de complicité. J’étais destinée à l’accompagner un long chemin d’évolution personnelle et spirituelle et je l’ai abandonnée bien trop vite, trop tôt. Les lumières de ce véhicule m’ont éblouie et je suis restée plantée sur le côté de la route, et au moment du passage j’ai essayé de faire un grand saut, mais c’était trop tard et je me suis fait heurter.

Maintenant pour pouvoir avancer, j’ai besoin de ton aide et je te dis merci et un grand merci à ma petite maman d’avoir fait appel à toi. Grâce à toi je peux rejoindre le paradis des animaux et après m’être ressourcée, préparer mon retour. Car bien entendu je n’ai pas terminé mon travail et elle a besoin de moi pour continuer son, chemin.

Nous étions déjà ensemble dans une autre vie. Nous étions deux âmes sœurs, des âmes humaines et je lui suis revenue dans le corps d’un chat dans cette vie-là pour  lui apporter de la joie et de l’amour. Je représentais cette partie d’elle qui lui permettait de trouver en elle la force et la confiance pour avancer sur son chemin. Nous avons passé ensemble des moments de grand et pur bonheur  et cela ne peut s’arrêter brusquement et sans espoir de nous revoir. Dis-lui de ne pas culpabiliser de n’avoir pu me dire au revoir, et dis-lui tout- simplement que nous nous reverrons et ce sur le plan terrestre bien entendu. Je suis elle, elle est moi et nous étions très fusionnelles et le seront à nouveau. Pour cela il est nécessaire de faire un petit passage au jardin des animaux, et dès qu’elle se mettra à ma recherche je me mettrai sur son chemin. Elle a besoin de moi et de mon énergie pour continuer sa voie. Depuis mon départ elle se sent vide comme si elle avait perdu une partie d’elle, et ce grand vide qu’elle ressent, seul moi peux le combler.

Dis-lui que je l’aime, je l’aime de tout mon cœur d’un amour pur, profond et inconditionnel. Cet amour reste intact où que je sois, je reste toujours reliée à  elle, mon âme est éternelle et perdure. Je suis à présent prête à rejoindre l’au-delà, et vous suis si reconnaissante de me permettre de le faire.

Puis nous nous sommes avancées toutes les deux sur ce chemin triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle l’a traversé après m’avoir redemandé de lui dire qu’elle l’aime, qu’elle l’aime très fort, et elle s’est- noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Jamy, repose et ressource-toi.

La rencontre avec Simone s’est faite sur un chemin triste et sans lumière. Elle était assise et me regardait arriver vers elle, l’expression de son regard était si vide que j’en ai eu le souffle coupé. Je me suis approchée pour me présenter à elle et lui expliquer que sa gardienne m’envoyait à elle pour lui donner des messages, et qu’elle aimerait aussi lui poser quelques questions.

La première chose que je veux lui dire c’est que je l’aimais tant. Et qu’ elle me manquera toujours. 

 

Je veux lui demander ce qui s’est passé. La vétérinaire n’a jamais vu un chat se briser autant les os dans un appartement. Comment elle a fait ? Elle a eu mal ? 

Elle a eu peur ? Est ce qu’elle a attendu longtemps que j’arrive ? 

 

Est-ce que ça l’a rassurée de me voir ? 

 

Est ce qu’ elle m’en veut et est-ce que j’aurais pu faire mieux ? J’ai voulu la protéger en la gardant dans la boite. 

 

Est ce que Birdie l’autre chat y est pour quelque chose ? 

On était famille d’accueil mais du coup on a adopté Birdie comme il n’y a plus Simone. J’espère que Simone comprend et qu’elle sait que personne ne la remplacera jamais dans mon coeur. 

 

Est ce qu’ elle m’aimait? Et Mathieu ? 

 

J’ai vu des petits chatons tigrés qui viennent de naître. Est-ce que j’en adopte un ? 

 

Après lui avoir lu le contenu elle s’est enfin levée pour venir vers moi et me dire :

Merci, merci  je suis très contente que tu sois là, je désespérais de devoir rester ici encore très longtemps, je n’avais pas préparé mon départ, c’était un accident et je suis restée là tout ce temps à errer dans leur environnement au quotidien. Je leur ai pompé leur énergie, je me suis accrochée à eux et à Birdie et ce n’est pas bon ni pour eux ni pour moi. Après cette mésaventure qui m’a fait faire le grand saut, j’ai besoin de ton aide pour faire le passage, car je mérite de me ressourcer, de me réparer pour lui revenir. Et ma maman se sentira bien mieux aussi et retrouvera la paix et l’harmonie dans son cœur et son esprit.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime d’un amour pur et profond et qu’elle me manque aussi. Même si je peux encore la voir, l’entendre et la suivre comme son ombre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elle, ne plus pouvoir me faire câliner me manque. Comment peut-elle douter de mon amour pour elle ? Elle était ma maman, j’étais son BB, sa fifille et nous partagions des moments de pur bonheur. Et Mathieu aussi, oui j’étais respectée comme leur enfant, choyée et câlinée, ils étaient mon papa et ma maman.

Nous étions une petite famille et l’arrivé de cette petite sauvageonne a quelque peu perturbé ma vie. Elle n’est pas méchante en soi, mais un peu trop vive et envahissante pour moi. J’ai préféré l’éviter et surtout lorsque j’étais seule avec elle. Elle me faisait peur et j’ai voulu vraiment plutôt la dompter en grimpant dans ce haut meuble où je suis restée accrochée (rideau ? Tissu ?), je me suis coincé la patte et me suis fait très mal. Le saut a été périlleux et je me suis mal réceptionnée, la douleur a été vive, intense et je suis aussitôt sortie de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral pour pouvoir la supporter et la gérer. Je n’ai pas eu peur, la frayeur que je me suis faite c’était au moment où je me suis ramassée sur le sol. Je suis tombée sur le côté droit et le bruit du choc a été impressionnant. Birdie est venu me voir mais a bien compris qu’elle ne devait surtout pas s’approcher, que j’étais en mode survie et que pour cela je devais rester dans mon corps astral.

Je ne peux te dire si j’ai attendu longtemps que tu rentres, à partir du moment où mon âme s’était réfugiée dans le corps astral, je me sentais mieux et je n’avais plus du tout envie de réintégrer mon corps physique. N’aie pas de regrets, tu as fait ce que tu pouvais faire pour moi et je ne crois pas que le vétérinaire aurait pu vraiment me réparer. Je me suis cassé la patte lorsque je suis restée coincée et je suis encore violemment tombée dessus, ce qui l’a complétement brisée en plusieurs morceaux. Probablement qu’il t’aurait- proposé une autre solution, mais moi je ne voulais pas me retrouver handicapée à vie.

Je sais que tu voulais me protéger en me gardant dans cette cage, mais moi j’ai préféré plutôt opter pour un petit passage au jardin des animaux d’où je peux te revenir ressourcé et en pleine forme avec toutes mes capacités motrices. Seulement voilà, pour que ce soit possible il faut aussi me laisser partir. La culpabilité et les regrets, rajoutés à un départ non programmé, m’empêchent aujourd’hui de rejoindre ce haut-lieu magique, et je te suis si reconnaissante d’avoir fait appel à cette dame pour m’accompagner sur le chemin.

J’étais un chat de type timbre-poste et j’étais là pour toi, pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer en toute fluidité sans dépendance ni co-dépendance. Ce n’est pas gagné et je n’ai pas terminé ma mission auprès de toi, je te reviendrai pour continuer mon travail. Je sais que personne ne me remplacera dans ton cœur, mon âme est et restera reliée à la tienne où que je sois, et la mienne aspire bien entendu à te revenir.

Que vous gardiez Birdie me semble correct pour elle, il ne faut pas lui en vouloir, elle n’y est pour rien dans mon accident, c’est moi qui ai réagi stupidement en voulant m’éloigner d’elle et être en hauteur. Et patapouf je suis tombée et mal tombée. C’est à pas de chance mais on se retrouvera très vite ma petite maman, le tout est de faire maintenant un petit aller/retour au jardin des animaux. Tu as envie d’adopter un chaton tigré, et bien moi j’ai envie de te revenir en chaton tigré. Le tout est de me donner les moyens de le faire. Ce ne sera pas long, l’espace-temps n’est pas du tout le même là-haut qu’ici-bas et tout est possible, crois-moi.

Puis elle s’est frottée à mes jambes en miaulant et m’a dit :

Je suis pressée maintenant de rejoindre le paradis des animaux, peux-tu m’y emmener très vite ?

Ensemble nous avons emprunté ce chemin triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque nous sommes arrivées devant le pont des fleurs elle m’a dit :

Merci, merci pour ce que tu fais pour moi et pour ma maman, dis-lui que je l’aime et je serai fidèle au rdv lorsqu’elle sera décidée à adopter un de ces petits tigrés.

Puis elle a rapidement traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de larc en ciel.

Au revoir, Simone, ressource-toi et repose-toi et à bientôt !

La connexion avec Tricoline s’est faite dans cette belle et vaste prairie qui se trouve  juste après le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel. Elle était couchée dans les hautes herbes d’un vert fluo et il y avait des petites fleurs de toutes les couleurs. Elle s’amusait à regarder les papillons blancs, jaunes et orange virevolter autour des arbres à papillons, et elle semblait en prendre grand plaisir. Je me suis arrêtée à quelques mètres ne voulant pas la déranger, et lorsqu’elle m’a aperçue elle s’est mise allègrement sur ses pattes et elle est venue vers moi pour me dire :

Pas la peine de me dire qui tu es, et pas la peine non plus de m’expliquer pourquoi tu es là. Mon compagnon, mon cher et grand frère était là pour m’aider à faire le passage, sans lui je serais certainement restée de l’autre côté du chemin, mais il était là pour me guider et il n’était d’ailleurs pas le seul. Il y avait des humains, des ancêtres et j’étais bien accompagnée, aussi bien les jours qui ont précédé mon départ que pour m’encourager à traverser le pont et me noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Ça aurait pu être le contraire, sa grande détresse, ses doutes et ses regrets auraient pu m’empêcher de le faire, mais j’ai eu de l’aide de là-haut, et Tabasco heureux de me retrouver, était là pour moi et pour lui. Il savait lui que notre papa serait obligé de faire appel à toi et il est, après quelques jours, retourné rejoindre les autres congénères qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir derrière moi. Il m’a dit dès que notre papounet sera venu par l’intermédiaire de la dame te parler, rejoins moi et nous pourrons à nouveau jouer et nous amuser ensemble. Je suis content que tu sois enfin venue, même si je sais ce qu’il va me dire, je te laisse lire ses messages :

Ma Tricoline tu me manque beaucoup et j`ai essayé le mieux que je pouvais pour te soigner  et j`ai tout essayé. je suis tellement triste de ne pas pu  te guérir .je me rappelle la première fois que tu es  venu vers moi ,une boule de poil très câline  et douce . Je regrette de ne  pas avoir réussi à te ramener à la maison avant les traumatismes liés à certains humains .Je sais que mes colères à la maison avec Agnès n’ont pas été faciles pour toi. le décès  Tabasco et ton départ c`est pour moi un échec .J`ai pas réussi à vous guérir tous les deux .Ton départ a été traumatisant pour moi. j`espère que tu n’as pas souffert et je te dis merci de m`avoir attendu. je t`aime ma tricote .j`espère que tu voudras revenir près de moi  en bonne santé et  en  animal.

Voici mes questions : quelles sont les causes de ton diabète ?

Quels traitements aurait pu te guérir ?

Est-ce que l`eau quinton te soignait ?

La dernière piqûre a-t-elle provoqué une accélération de ta maladie ?

Ai je respecte ton choix de ton départ ?

As- tu souffert les 3 dernières heures avant ton départ ? 

suis-je un mauvais gardien ?

Pourquoi je n’ai pas pu te guérir ?

Vas-tu revenir près de moi avec Tabasco?

Tu vois qu’il se trouve dans une grande souffrance et que cela aurait pu m’empêcher de continuer mon chemin. Dis-lui que je l’aime, je l’aime d’un amour pur, entier et profond. Il a été mon sauveur et un papa d’une douceur, d’une gentillesse extrêmes. J’ai eu beaucoup de chance et j’ai vécu des années de pur et grand bonheur avec lui. Ce ne sont pas ses colères qui ont pu nous perturber Taba et moi, non, nous étions tous les 2 là pour lui, pour l’aider à mieux le vivre, et il ne doit avoir aucun regret, ni aucune culpabilité.

Ma maladie n’a rien à voir avec lui et il m’a toujours soignée comme il se doit. Avant d’arriver chez lui j’ai vécu des moments extrêmement difficiles, des moments remplis de frustrations, mais  aussi de beaucoup de peurs auprès d’une personne autoritaire avec des accès de grosses violences lorsqu’il avait bu, j’ai subi des chocs psychologiques forts, avec entre autre le départ de ma petite sœur à laquelle j’étais très attachée. Cela m’a beaucoup traumatisée et a sans doute laissé des séquelles que tu ne pouvais pas deviner et enrayer.

Cette maladie sournoise a suivi son chemin et tu as fait tout ce que tu pouvais pour moi, n’aie aucun doute. Tu n’as fait aucune erreur concernant les bons soins que tu m’as apportés. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis quelques mois. Ce n’est pas cette dernière piqûre qui a accéléré le processus. J’étais prête et c’était le moment pour moi  de tirer ma révérence. J’étais dans mon corps astral depuis quelques jours, et j’ai pu faire ma transition à mon rythme, et surtout à la maison à tes côtés. Je n’ai pas souffert, rassure-toi, j’étais bien entourée et j’ai entendu les prières, j’ai vu la belle lumière qui m’attendait sur le chemin et qui m’a guidée jusqu’au pont. Il n’y avait hélas aucun traitement qui pouvait me guérir, l’eau de quinton me faisait du bien, mais on ne pouvait plus rien pour prolonger ma vie.

Tu n’es pas un mauvais gardien, mais comment peux-tu l’espace seulement de quelques secondes, penser à cette horreur ? Tu es l’homme le plus gentil, le plus doux que j’ai connu, et ton amour et ton empathie envers les animaux sont énormes. Sans toi je n’aurais pas eu cette belle vie de chat que je connais depuis ton adoption. Non mon départ n’a rien à voir avec les soins que tu me donnais, c’était bien mieux pour moi, plutôt que de continuer ce traitement si contraignant, de remonter me ressourcer au jardin des animaux. Et le plus important, tu l’avais compris, c’était de me laisser faire le grand saut à la maison lorsque le moment a été décidé  entre mon âme et le créateur.

Ce choix tu l’as respecté et je te dois mille mercis, je sais que ça a été très douloureux pour toi et pour mamie,  je vous en suis si reconnaissante à tous les deux. Ne me pleure plus et ne regrette rien, pour moi tout va bien et je me suis déjà bien reposée. Je ne ressens plus aucune douleur, plus aucune faiblesse, je me sens de nouveau en pleine forme et je vais maintenant retrouver mon ami pour m’amuser et jouer avec lui. Il est prêt et attend que tu te décides à le retrouver, pour moi ce ne sera pas long non plus, et nous espérons tous les deux redescendre ensemble pour t’accompagner dans ton quotidien.

Tu as besoin de nous et de notre présence pour avancer sereinement sur ton chemin. Alors n’aie aucun doute et mets-toi très vite à notre recherche. La mort est un nouveau soleil et ce soleil t’éblouira et t’illuminera les mois et les années à venir. Mais tu sais déjà tout ça, tu as une grande ouverture de conscience, il suffit juste d’y mettre un peu de volonté après t’avoir torturé l’esprit.

Je t’aime et ta boule de poils tu la retrouveras bientôt. Ta câline douceur t’attend. A bientôt.

La rencontre avec Alicja s’est faite dans un pré, elle semblait m’attendre. Je me suis approchée d’elle, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne. Elle s’est mise à hennir de joie. Ses yeux si tristes et sans expression quelques instants auparavant ont repris une lueur d’espoir, et elle continuait de hennir. Je pouvais apercevoir pas très loin, un autre cheval qui lui aussi s’est mis à hennir, il lui répondait et lorsqu’ils se furent calmés, je lui ai lu le contenu des missives.

Questions : 

 Pouvez-vous lui demander si elle va bien? Comment se sent elle ?, si elle est « bien passé de l’autre côté »? est-elle protégé ?

 

Afin d’être sûr, je souhaiterais savoir si c’est bien un accident en pâture lorsqu’elle joué ? Ou si quelqu’un lui a fait du mal ? Si oui, qui lui a fait du mal ? Aurait-elle des détails ou autre à me donner ?

 

Ou souhaite-t-elle que l’on déverse ses cendres ? (J’ai fait appel à Horsia, elle a était incinéré seule, d’ici une quinzaine de jour je vais recevoir son urne, j’ai choisi la couleur blanche pour son urne, je ne sais pas si elle le sait, mais au cas où, pouvez-vous lui transmettre ?) 

 

Pourquoi je ne l’a voit pas dans mes rêves ? Je n’arrive pas à l’a voir, je n’arrive pas à communiquer. 

 

Pouvez-vous lui demander d’une manière plus libre, plus générale, si elle a un ou plusieurs messages ou autres à me transmettre ? à moi ou à mon conjoint Donovan ? (il l’aimait beaucoup, il s’est aussi beaucoup occupé d’elle, il est très affecté aussi par son départ). 

 

Va t’elle se réincarner ? Si oui, allons-nous nous retrouver ? Je comprends totalement si elle reste là haut, mais si elle se réincarne j’aimerais beaucoup l’a retrouver, si elle le veut bien, j’accepte son choix, peu importe sa décision, car je l’aime énormément et elle me manque terriblement, c’est vraiment terrible et difficile pour moi d’être ici sans elle.

Si elle souhaite se réincarner et que l’on se retrouve, pour que l’on se retrouve, comment faire ?  Est ce qu’elle aurait quelque chose à me transmettre là-dessus ? 

Mon conjoint souhaite reprendre une nouvelle jument (appuyé de ma mère), parce qu’ils me voient très mal, et que j’ai un autre cheval Aman, c’était son copain , ils vivaient à 2, et de ce fait il se retrouve seul, et il déprime ….Il est hyper sociable, et je sais qu’il lui faudra bien une nouvelle copine …..Mais c’est trop tôt pour moi, je n’ai plus l’envie, je suis vidé ….Même si pour le moral d’Aman, c’est ce qu’il faudrait, je voudrais donc avoir son avis là-dessus : Qu’en pense t’elle pour que je reprenne une nouvelle jument, elle serait d’accord ? Jamais je n’oublierai Alicja, mais là c’est vraiment pour Aman, ça nous fait peur de le voir seul comme ça, il déprime ….Mais je souhaite vraiment avoir l’accord et connaître l’avis d’Alicja . Je me disais que si je reprends une jument, et qu’elle a un poulain ou une pouliche, si Alicja souhaite se réincarner dans le futur bébé de cette jument, enfin serait t’elle d’accord ? Si oui, y’a t’il un moment ou cela doit se faire ou autre ? 

Et si jamais elle était d’accord pour cela, si elle a un message, un signe à me transmettre pour que je puisse reconnaître cette future jument. 

 

Pouvez vous lui demander d’une manière plus libre, plus générale, si elle a un ou plusieurs messages ou autres à me transmettre ? à moi ou à mon conjoint Donovan ? (il l’aimait beaucoup, il s’est aussi beaucoup occupé d’elle, il est très affecté aussi par son départ). 

 

Transmettez lui tout notre amour, qu’on l’aimera toujours, et que l’on se retrouvera là-haut, tous ensembles. Qu’elle nous manque énormément, et que je pense et je penserais chaque jours à elle, elle occupe chacune de mes pensées. Que l’on aurait aimé avoir beaucoup plus d’années avec elle, l’a voir vieillir auprès de nous, avec nous, connaître son bébé que l’on aurait gardé, elle l’aurait vu grandir et vieillir également à nos côtés …. Et pouvez-vous lui dire, que je l’a remercie, d’être entrée dans ma vie, sincèrement, j’avais encore tant à apprendre et à vivre grâce à elle, je ne peux me résoudre à accepter que cela finisse ainsi, aussi brutalement, un accident de pâture fatal ….. Qu’elle a marqué tout le monde, notre entourage, à la pension, Laurent, Perrine etc si jamais elle a quoi que ce soit à dire, qu’elle n’hésite pas. 

 

Pouvez vous lui dire aussi, que je suis tellement désolé, mais je ne sais pas si elle le sait, on a vu avec le vétérinaire etc mais c’était impossible de la sauver, on souhaitait l’amputer et lui mettre une prothèse, mais malheureusement le membre était tellement brisé, qu’il n’y avait pas de quoi pouvoir faire cela, vraiment je suis tellement désolé Alicja, j’aurais tellement voulu faire plus, la mort t’a rappelé aussi brutalement, alors que tout était parfait, on t’avait sauvé, et maintenant tu étais heureuse, mais la mort a décidé de te rappeler …. Pourquoi la mort l’a t’elle rappelé ? Je ne sais pas si vous pouvez avoir la réponse mais au cas où, car je n’arrive pas à comprendre, il n’y a aucun sens.

 

Dis-lui de ne pas avoir de doutes ni de peurs, tu vois bien combien nous nous entendons bien avec mon compagnon que tu as entendu et que tu peux apercevoir un peu plus loin, nous sommes complices, très liés et ce jour fatidique j’étais très excitée, très fofolle et le drame a eu lieu. C’était un accident, un stupide accident de jeu, mais qui m’a malheureusement brisé la patte. J’ai glissé et dans la chute j’ai cassé le membre,  je savais bien qu’il serait difficile de le réparer. Je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral pour supporter la douleur et je me suis vue, j’étais déjà entre 2 et je savais que malgré toutes les tentatives et bons soins, il me serait impossible de réintégrer mon corps physique.  Il a fallu prendre la terrible décision de me laisser partir, mais c’était le meilleur et le seul choix pour moi et pour toi. Ce stupide accident m’aurait handicapé à vie et cela aurait été difficilement supportable pour tous les 3.

Avec Aman nous aimions trotter, galoper et j’adorais les promenades avec vous. N’aie aucun regret, il valait mieux pour tous de me laisser faire un petit séjour au jardin des animaux pour me ressourcer et me réparer. Seulement voilà où le bât blesse, tu es dans une telle souffrance, dans une grande détresse, et rajouté au fait que je n’avais pas préparé mon départ, font que je me sens empêchée de faire le passage et de rejoindre l’autre rive. Mais ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là, à errer dans votre environnement, vous ne pouvez trouver la paix dans votre cœur et votre esprit.

Pour Aman c’est très compliqué aussi, il peut me voir et cela le perturbe beaucoup. Il sait qu’ici ce n’est plus ma place, et il sait aussi que pour pouvoir me retrouver dans un corps sain et en bonne santé sur le plan terrestre, je dois faire un aller/retour au paradis des animaux. Tant que je suis entre 2 je puise son énergie et la vôtre et surtout la tienne ma tendre et chère maman.

Oui je me suis souvent considérée comme ta fille, celle que tu as sauvée d’une grande tristesse, à qui tu as apporté beaucoup de bonheur. J’ai eu une vie certes courte, mais remplie de joie et d’amour depuis que je suis arrivée chez vous. Ce petit passage dans ce haut-lieu magique me permettra aussi de purifier mon âme et de vous revenir avec un esprit sain dans un corps en bonne santé. N’aie aucun doute à ce sujet et ne te pose pas mille questions.

J’étais là pour t’apprendre la coopération, pour t’apprendre à te reconnecter à ton petit enfant intérieur à ta source, et te permettre d’être fidèle à ce que tu es au plus profond de toi, et à coopérer avec les autres selon tes aspirations, tes valeurs les plus profondes. Je t’aime, je suis et je resterai éternellement reliée à ton âme. La mienne perdure au-delà de la mort et souhaite bien entendu te revenir pour combler ce grand vide que je laisse à l’intérieur de toi, mais aussi pour continuer ma mission car je n’ai pas terminé mon travail. J’ai encore beaucoup de choses à t’apprendre, alors ne nous ferme pas la porte de chez vous et ton cœur. Je vous aime tous, mon papa aussi, vous êtes ma famille et il me tarde de vous retrouver.

Pourquoi la mort m’a rappelée ? Pas vraiment de réponse, c’était un accident et si ce fut fatal pour moi, c’est peut-être tout simplement pour vous aider vous les humains à accepter, même si c’est extrêmement douloureux de vous séparer quelque temps des êtres que vous aimez, afin de vous élever spirituellement puisque nous avons la chance de pouvoir nous retrouver ici sur cette terre ou sur d’autres plans.

Pour moi c’est évidemment sur le plan terrestre, car tu as besoin de moi pour avancer sur ton chemin. C’est bien votre envie de me retrouver en tant que poulain ou pouliche un peu plus tard, mais moi je suis pressée de vous retrouver, et mon compagnon aussi. Alors arrête de te torturer l’esprit, vit dans le présent, dans le ici et maintenant et accepte mon départ, ne me pleure plus et dis-toi que ce sera un nouveau soleil pour moi et pour toi. S’il te faut encore un peu de temps pour faire ton deuil, je saurai attendre et Aman aussi, et lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Le tout est de garder la foi et de te faire confiance. Lorsque tu me verras tu n’auras plus aucun doute et tu sauras que c’est moi au premier regard, et tu sais je serai si fière de vous donner ce petit que vous attendez tous.

Mais la condition sine qua none pour rendre ce rêve réalisable est de me laisser monter me reposer, me ressourcer et préparer mon retour. Moi je suis prête maintenant et avec Aman nous te disons merci, merci à toutes les deux de me le permettre maintenant.

Puis elle s’est remise à hennir et lorsqu’elle s’est calmée c’est Aman, qui pour lui dire au revoir, s’est mis à hennir, et ensemble nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle m’a encore une fois remerciée

Dis-lui que je l’aime et dis-lui à très vite.

Puis elle a traversé le pont et s’est noyée dans l’escalier des belles lumières des couleurs de l’arc en ciel.

Au revoir Alicja, repose-toi et ressource-toi. A bientôt !

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Fido m’y attendait assis, le regard triste. Le chemin était sec, aride, aucune herbe ni fleur, et il était là, figé à cet endroit. Lorsqu’il m’a aperçue il a levé la tête vers moi et je pouvais lire de la curiosité et une lueur d’espoir dans ses yeux. Je me suis présentée et lui ai expliqué que ses gardiens m’envoyaient à lui pour lui transmettre des messages et lui poser quelques questions :

Fido, c’est moi Julien, 

 

Si tu savais comme tu me manques et à quel point je peux t’aimer.

 

 Merci pour tout l’amour que tu m’as donné pendant ces 17 années, tu étais toujours là pour moi. Tu es le plus beau et les plus gentils des pitou, tu es extraordinaire mon Fido. Je sais que nous avons été très longtemps que tous les deux, puis Jeanne est entrée dans nos vies et ensuite ton petit frère Jasper, j’espère que tu ne t’es pas senti délaissé, j’avais de la place pour vous trois dans mon cœur. 

 

Je m’excuse d’avoir autant travaillé, ne m’en veut pas. Tu me manques tellement, tu nous manques ! Notre famille n’est plus la même sans toi, aujourd’hui c’est tellement difficile, il manque une pièce de puzzle, une partie de moi vient de disparaître, mon partenaire, mon meilleur ami..

 

J’espère que je n’ai pas fait une erreur, je m’en veux et m’en voudrais toute ma vie, j’ai l’impression d’avoir fait une énorme bêtise, ma souffrance est énorme sans toi… mais je ne veux pas te bloquer ici,  je veux que tu partes en paix et que tu sois heureux, on se retrouvera un jour je l’espère de tout mon cœur que ça soit possible, nous deux c’était pour la vie ça ne peu pas se finir ainsi … 

 

N’hésite pas à venir nous rendre visite, nous attendons un signe de toi si tu es capable mon beau garçon. Tu seras toujours avec moi. 

 

Je t’aime mon fi jusqu’à mon dernier souffle, tu es mon meilleur ami, merci pour tout, je t’aime tellement ! 

 

Jeanne ne veut pas prendre trop de place dans mon deuil mais sache qu’elle est aussi triste que moi, et qu’elle veut aussi te laisser un petit message: 

 

Fido d’amour, merci de m’avoir laissé entrer dans vos vies, merci pour tout l’amour que tu m’as donné et d’accepter que je fasse partie de vos vies. Je m’ennuie sans toi,ne plus entendre tes pas dans le couloir, ne plus te voir sur le coin du canapé, ne plus avoir ton accueil à notre retour, ne plus te sentir dans le lit, ne plus te voir sauter partout pour une surprise…  le travail à la maison sans ta présence va être difficile. 

 

Notre complicité, nos balades en voiture, tu nous accompagnais partout, j’étais très fière d’être la seule à savoir te gratter les oreilles pour te faire ronronner comme un chat ! 

 

Je t’aime Fido si tu savais, tu étais mon deuxième garçon, tu nous manques tellement, Jasper te cherche partout dans la maison, ne nous oubli pas, et je te promets de prendre soins de Julien comme tu l’as fait toutes ces années. 

Je t’aime très très fort mon gros Fi et j’espère que nous serons un jour de nouveau tous les 4.

 

Questions de Julien son maître : 

 

Est ce que tu nous en veux d’avoir mis fin à tes souffrances, est ce que nous aurions dû attendre ? 

 

Peux-tu me dire ce qu’il s’est passé soudainement ? Est-ce que la toiletteuse ta fait du mal ? 

 

Est ce que tu as été heureux, as tu eu une belle vie ? 

 

Avec qui es-tu et est ce que tu es heureux ? 

 

Pourquoi t’a ton envoyé à moi ? 

 

Est-ce que tu vas me revenir sous une autre forme vivre avec moi ? Même race ? Autre animal ? Si oui ou et quand dois-je te chercher ? 

 

Quel été ton jouet préféré ? 

 

Dis-moi une chose que nous savons tous les deux 

 

As-tu quelque chose à me dire mon Fi ?  

 

Après lui avoir lu le contenu, il s’est mis debout sur ses pattes, il est venu à côté de moi pour me dire :

Tu ne peux savoir combien je suis content que tu sois là, tu ne peux savoir comme je leur suis reconnaissant d’avoir fait appel à toi, et merci, merci à toi d’être là et de nous aider. Mon départ les plonge dans une grande souffrance et la détresse de mon gardien est telle que je ne me sens pas le droit de le laisser, que je reste ici, scotché sur ce chemin comme ankylosé, et que mon âme n’arrive pas à s’élever, à monter au jardin des animaux, elle est en errance et les accompagne tous les 3 dans leur environnement et au quotidien.

Jasper en est très perturbé, lui peut me voir et je m’accroche à lui et à tous les 3 et leur pompe leur énergie. Cela n’est bon ni pour eux ni pour moi. J’ai besoin d’aide pour faire le passage, et cela va les aider aussi, ils se sentiront plus apaisés, surtout lui mon papa et ils pourront enfin commencer à faire leur travail de deuil.

Dis-leur que je les aime, mais qu’ici ce n’est plus ma place,  je suis si rassuré que tu sois là pour m’accompagner et me guider. Dis à mon papa qu’il n’a rien à se reprocher, sa culpabilité, ses regrets me retiennent ici alors que pour pouvoir me reposer et me ressourcer j’ai besoin de partir au jardin des animaux. Dis-lui que j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis quelques mois.  J’ai préparé ma transition en toute quiétude comme il se doit de le faire lorsque le moment de partir de l’autre côté du voile arrive.

J’avais des bobos partout dans tout mon corps dus à l’âge,  mon cœur et mes riens étaient bien usés. Ma colonne me faisait mal et les douleurs lombaires étaient souvent très fortes, toutes les articulations me faisaient souffrir. Lorsque c’était trop important, je me réfugiais dans le corps astral pour mieux les gérer et cela n’avait rien à voir avec la toiletteuse. Ma carapace osseuse était très douloureuse. Vous avez pris la bonne décision de m’aider à partir. C’était le bon choix, au bon moment, n’aie pas de doutes ni de regrets, je sais combien cela a été difficile pour toi et je t’en suis si reconnaissant d’avoir eu le courage de le faire. Les douleurs parfois vives et oppressantes que je ressentais dans le crâne ont aussi probablement généré des problèmes de motricité (avc), et de m’avoir laissé partir a été un acte d’amour pour moi, abrégeant mes souffrances. Merci, encore une fois merci.

J’ai vécu une vie merveilleuse auprès de toi et de vous 3 après l’arrivée de maman. J’ai eu une vie de prince, de pacha, j’étais ton petit roi et je me suis toujours considéré comme ton fils, comme ton garçon. Quel bonheur d’avoir pu t’accompagner aussi longtemps, d’avoir été ton bébé mais aussi ton ami, ton compagnon, ton confident. J’étais là pour t’aider à avancer sur ton chemin, tu as bien souffert de solitude, et du jour de mon arrivée dans ta vie, tu t’es senti plein à l’intérieur de toi et tu as pu à travers moi, lorsque tu me câlinais, nourrir ton petit enfant intérieur de tendresse. J’étais là pour te permettre de te reconnecter à ton toi profond, à la source et te montrer les valeurs réelles de la vie qui t’importent et t’apportent la sérénité et l’harmonie dans ton cœur et ton esprit.

Du pur et grand bonheur d’avoir été l’acteur d’une vie saine et riche en émotions. Tu t’es ouvert comme un livre, tu es sorti de ta zone de confort et tu as laissé entrer dans ton cœur ma petite maman et Jasper. Je n’en ai jamais pris ombrage, je savais que tu avais beaucoup d’amour dans ton cœur pour nous aimer tous les trois. Cela a été une grande aubaine pour moi d’être aussi chéri par elle, ta compagne humaine au cœur rempli d’amour et de compassion. J’ai eu une vie remplie d’amour même lorsque tu n’étais pas bien, et je t’ai aidé et empêché de faire une grande erreur. Tu le sais et ce lien nous lie et nous unit aussi. J’ai été ton sauveur et je le serai encore, rassure-toi.

Ce n’est pas mon départ qui va mettre fin à notre belle aventure, et puis j’aime trop les gratouilles de maman pour rester au paradis des animaux, même si l’endroit est paradisiaque. Non, non, mon âme est éternelle, elle perdure au-delà de la mort, et la mienne aspire bien entendu à te revenir. Tu as besoin de moi et de mon énergie pour continuer à avancer sur ton chemin. Depuis mon départ tu ressens un grand vide et tu as besoin de moi pour le combler ce vide, et même si après mon passage je pourrai me manifester et vous envoyer des signes, c’est sur le plan terrestre que tu as besoin de moi. Je te reviendrai sous la même forme puisque c’est ton souhait  dès que tu te sentiras prêt et te mettras à ma recherche. Ce ne sera pas long, le tout c’est de pouvoir faire le passage, car un petit séjour au paradis des animaux est nécessaire pour pouvoir me ressourcer et préparer mon retour.

Tu me demandes quel est mon jouet préféré ? Mais il y en a plusieurs, c’est la petite peluche mon doudou préféré. Je t’aime mon tendre papounet,  ma maman et Jasper aussi, et je suis maintenant pressé de rejoindre ce haut-lieu. Plus vite j’y serai plus vite je pourrai vous retrouver. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, ce ne sera pas long et lorsque tu seras prêt je me mettrai sur ton chemin.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur un chemin de lumière qui a remplacé ce chemin sec et aride. Il y avait de l’herbe et des petits fleurs de toutes les couleurs. Lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, je me suis arrêtée et il m’a redis

Merci, merci pour tout, dis à mon papa que je l’aime d’un amour pur, profond, ma maman et mon petit frère aussi et je leur reviendrai très vite.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Fido, paix à ton âme. Ressource-toi et reviens vite !

 

La connexion avec Nandi s’est faite dans cette belle et magnifique prairie qui se trouve juste après le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel. Il était assis et s’amusait à regarder les papillons blancs, jaunes, orange et de toutes les couleurs virevolter autour des arbres à papillons de couleur roses, violets et blancs. Il tournait rapidement la tête à droite, à gauche, ne voulant surtout pas les lâcher du regard. Il avait l’air heureux, apaisé et en même temps son regard me semblait très espiègle. Je me suis approché doucement et lorsqu’il m’a vue ou senti ma présence, il m’a regardée fixement comme s’il, oui j’avais l’impression qu’il lisait dans ma tête, et je ne m’étais pas trompé, parce qu’il m’a dit :

Oui tu as toi aussi capté ma pensée, j’étais en train de me dire que si nous étions moi et les papillons sur le plan terrestre, je ne pourrais certainement pas les laisser voler et s’amuser d’une fleur à l’autre comme ils le font, et que je serais probablement et même certainement amené à les déranger dans leur jeu, dans leur quiétude, pas pour leur faire de mal, mais pour les embêter un peu, pour jouer et m’amuser, les disperser et leur courir après.

De tempérament très joueur, gai et jovial je leur aurais couru après, pas pour leur faire peur ou les tuer, non, pour me divertir tout simplement. Alors qu’ici dans ce haut-lieu magique tout est en paix et en harmonie et tout le monde respecte l’autre et le laisse tranquille.

Tu peux dire à mon papa que je suis bien arrivé au jardin des animaux, que je m’y sens bien et que je me suis déjà bien reposé et ressourcé.

Je me suis enfin présentée à lui et lui ai confirmé que c’était son gardien qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser des questions.

Questions :

 

Va t’on se retrouver dans cette vie ? Si oui, auras tu une forme animale ? Et si oui laquelle ? Et sais-tu quand ?

 

J’ai toujours tes cendres avec moi, je n’arrive toujours pas à les remettre à la terre, penses tu que cela serait sain que je fasse ce pas ? Et si oui as-tu un endroit préféré ?

 

Messages :

 

J’ai une culpabilité par rapport au jour de ton décès, c’est que le jour de ton départ, en fin d’après midi j’ai vu que tu étais très fatigué et que ton problème cardiaque se re-manifestait , j’ai décidé alors qu’il était mieux que nous rentrions . J’ai suivi en voiture Marc qui connaissait la route, mais qui conduisait assez vite, ce que j’ai fait pour le suivre et au bout de 10mn , tu as eu peur , tu t’es levé et tu as aboyé de souffrance car ton cœur a du faire une accélération trop forte . Voyant cela je me suis arrêté tout de suite et nous sommes rentré tout en douceur, ce fut 4 ou 5 heures après que ton cœur à lâché. D’abord, je voulais te dire que j’en étais infiniment désolé et voulait te demander si cela faisait partie du plan divin et que ton heure coïncidait avec cette erreur, car la vétérinaire m’a dit que si tu n’étais pas parti ce soir-là , tu serais parti surement le lendemain , en tout cas j’en suis vraiment infiniment désolé d’avoir causé cela , moi qui est toujours essayé d’être au petit soin pour toi .

 

Merci de tout mon cœur de m’avoir accompagné, mon ami, mon compagnon, mon maitre et mon enfant . Tu m’as appris à avoir plus d’amour , de conscience , de présence , de responsabilité , d’esprit de partage , de simplicité et de joie , merci aussi d’avoir porté avec moi mes tracas et mes peurs , je t’en suis infiniment reconnaissant et je t’aimerais éternellement , je te souhaite la paix la plus intarissable , la liberté la plus souveraine et la plus belle élévation de ton âme .

Tu vois sa culpabilité, ses regrets auraient pu me retenir et m’empêcher de rejoindre cette si belle et vaste prairie mais il n’en est rien. J’ai eu de l’aide de là-haut, sa mère était là pour moi, pour me guider et m’aider à faire le passage. Et puis il y avait d’autres animaux et des êtres de la nature. Je n’étais pas seul, j’étais bien accompagné et je suis parti dans la lumière au bout de quelques jours. Cela s’est passé en douceur, sans peur, et la transition s’est faite par petites étapes.

Dis-lui que je l’aime et que où que je sois, je suis et je resterai toujours relié à lui. Je peux le voir, je peux l’entendre, je capte ses pensées et sa souffrance, sa détresse, son manque de moi me fait mal. Dis-lui de ne pas s’en vouloir, j’étais sur mon chemin, je préparais mon départ depuis l’entrée de l’hiver et j’étais prêt. Je n’avais pas peur, je savais que j’étais sur le pont de tirer ma révérence, que j’allais souffler la flamme de ma bougie parce que c’est la loi, et ce petit incident sur la route n’a rien changé à la providence, puisque j’ai eu la chance de partir avec toi à mes côtés et presque dans tes bras.

Tu savais que mon cœur était usé, fatigué, que j’étais sur ma route pour ce haut-lieu magique, et tu ne dois avoir aucun  regret. La peur que j’ai eu en voiture, c’est surtout la peur pour toi, peur qu’il nous arrive un accident, que tu sois blessé, tu vois c’est plus pour toi que j’ai eu peur que pour moi, car de toute manière c’était mon heure et j’étais prêt à faire le grand saut.

J’ai eu une vie merveilleuse auprès de toi. Je me suis senti aimé, respecté, choyé comme ton enfant, ton fils et j’étais ton compagnon de cœur, celui avec qui tu partageais toutes les joies mais aussi toutes les souffrances. Ma mission consistait à t’accompagner, tu guider et t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source afin de t’aider à panser toutes les blessures du passé. La vie n’a pas été simple et douce pour toi et j’étais là pour te soutenir et te faire rire. Espiègle et joueur j’ai réussi plus d’une fois à te faire oublier tes soucis et à ne pas te torturer l’esprit. Alors arrête de te tourmenter maintenant et accepte mon départ que tu n’as en rien précipité, c’était le moment tout simplement.

Et puis sache que la mort est un nouveau soleil, après la mort il y a la renaissance et mon âme qui est éternelle perdure et aspire bien entendu à te revenir. Ce ne sera pas long, je me suis déjà bien reposé, et après notre échange avec Christiane je pousserai la porte dorée qui se trouve juste derrière moi pour rejoindre mes congénères et pour commencer à préparer mon retour. Peu importe de ce que tu fais de mes cendres, mets les en terre, sous un arbre de préférence, et remercie cet arbre pour sa beauté et les bonnes énergies qu’il dégage, mais ne te turlupines pas l’esprit, ce ne sont que les restes de mon corps physique.

Mon âme est toujours reliée à la tienne, et dès que tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. Un chien bien sûr, tu as encore besoin de moi sur le plan terrestre pour continuer ta route et te faire évoluer sur le plan spirituel. Je te reviendrai sous presque la même forme puisque c’est ce dont tu as envie et besoin. Encore une fois ce ne sera pas long, dès que tu te sentiras prêt je me mettrai sur ton chemin. Alors ne tarde pas et mets-toi vite à ma recherche, le vide que tu ressens dans ton cœur et ta maison, seul moi peut le combler.

A bientôt mon petit papa, mon amour de cœur, je t’aime.

La rencontre avec Colette s’est faite devant le pont des fleurs. Elle était assise le regard triste et nostalgique, je pouvais sentir son désarroi, son envie de faire le passage et aussi ce besoin de rester encore ici dans cette dimension terrestre. Je me suis approchée doucement, et lorsqu’elle m’a vue je me suis présentée et lui ai expliqué la raison de ma présence.

Je suis bien rassurée que tu sois là, je suis contente que ma maman ait fait appel à toi, je suis là depuis quelques jours et j’ai très envie de traverser ce pont si joliment fleuri et de rejoindre l’autre côté où tout est lumière et où l’on m’attend. Il y a des congénères (York ?) et aussi des humains, des ancêtres à ma maman, à mon papa et ils sont tous là pour me guider vers l’escalier de l’arc en ciel. Je n’ai pas peur de faire le passage, au contraire, ce qui me fait peur c’et de la laisser dans la souffrance, dans le chagrin, mon départ a été violent, brutal pour elle et elle n’était pas prête, et je ne me sens pas le droit de partir vers ce haut-lieu paradisiaque alors qu’elle est en détresse.

Je l’ai rassurée et lui ai dit que sa gardienne m’envoyait pour l’aider à faire le passage, et je lui ai lu ses messages et ses questions :

Que s’est-il passé ? Est-ce que tu as beaucoup souffert durant ces deux vols ? Était tu déjà malade et fatiguée avant le départ ? Aurais tu préféré rester à la maison séparée de moi mais avec Lola ( chihuahua) ? Pourquoi es-tu partie si vite ? Que s’est-il passé? Est-ce que j’aurai pu faire quelque chose pour te soulager ?
Les messages : je suis désolée mon bébé
Je t’aime et t’aimerait toujours
Toute la famille tous les amis et voisins m’ont envoyé des messages en me disant que tu étais si belle si intelligente et fidèle amusante attachante avec ta petite couette et qu’ils t’aimaient très fort .
Saches que j’ai cru bien faire et que je pensai que même si long voyage tu serais plus heureuse près de moi que de rester avec ta copine Lola qui était âgée et dont tu ne paraissais pas trop proches même si vous vous entendiez bien. Tu vas lui manquer aussi.
Ton papa et moi sommes si tristes et désemparés. Je suis anéantie par la douleur même si je sais que je dois te laisser aller vers la lumière et le jardin des animaux.
Tu as été la plus affectueuse adorable des petites chiennes.
Je t’aime très très fort ma Colette d’Amour et j’aimerai que tu me fasses un petit signe de temps en temps pour que je sache que de la haut tu penses à moi et ne m’oublies pas .

 

Après lui avoir lu le contenu elle s’est mise à pleurer,  c’était si triste et émouvant de la voir si malheureuse qu’elle s’est aussitôt mise debout, a secoué sa tête, s’est frotté les yeux avec une patte, puis l’autre et m’a dit :

Je ne pleure pas parce que je suis malheureuse, je pleure parce que ma maman ne va pas bien, elle a mal, elle a beaucoup de chagrin et ça me fait mal de la voir dans une si grande peine. Dis-lui merci pour son message d’amour, dis-lui que je l’aime aussi. Dis-lui aussi de ne pas culpabiliser, elle ne  pouvait pas savoir que mon cœur était si fatigué, j’étais sur mon chemin depuis quelque temps et je préparais ma transition à mon rythme. Ce voyage a sans doute un peu accéléré mon état général, mais cela ne changeait rien, au contraire, elle m’a permis de partir très vite et sans souffrance.

Ne t’inquiète pas ce n’est pas de ta faute et tu ne pouvais pas le voir. J’ai essayé de te ménager pour que tu partes et je voulais partir avec toi, je voulais t’accompagner et faire le grand saut avec toi, à mes côtés. C’est le plus beau des cadeaux que tu pouvais me faire. C’était essentiel pour moi, être avec toi et non à des milliers de kilomètres. Mon petit cœur qui en réalité était plus gros que la normale était fatigué, usé, malgré mon jeune âge et je ressentais très souvent de fortes oppressions dans la poitrine. J’avais parfois des points et du mal à respirer mais je ne peux pas parler de douleurs. C’était surtout une grosse gêne et pour mieux le gérer, je me réfugiais dans mon corps astral et c’est ce que j’ai fait pendant le vol.

Lorsque nous sommes arrivées à Paris j’étais déjà dans mon corps astral et je savais que ce ne serait plus possible de revenir dans mon corps physique. J’aurais tant aimé tirer ma révérence plus tard, après le mariage pour ne pas te gâcher les plaisirs et joies de cette fête, mais en même temps cela t’a bien occupé l’esprit et tu as vu du monde. C’est à moi de te demander pardon pour le choc que je t’ai infligé, moi j’étais sur mon chemin et j’étais prête. Ce qui comptait le plus pour moi c’était d’être avec toi et je ne voulais pas rester avec Lola. J’avais envie de t’accompagner pour profiter de chaque instant qu’il nous restait à vivre ensemble sur ce plan terrestre.

Je sais que je te manque, à papa, à Lola et à tous les amis et gens qui m’ont connue et admirée. On me disait souvent que j’étais très jolie et espiègle, je leur tournais autour et j’attendais qu’on me le dise. Ne sois pas triste, ne me pleure pas, j’étais malade, j’avais des malformations et tu le savais que mon espérance de vie serait inférieure à la moyenne. Tu le savais sans vouloir l’admettre, et c’était bien plus facile à vivre que d’être dans la peur de perdre l’autre.

J’étais là pour t’accompagner un petit bout de chemin dans cette incarnation physique mais ce n’est pas aujourd’hui, ce n’est pas mon départ si rapide qui va nous séparer. Je vous aime, vous êtes ma famille et je me considère comme votre enfant. J’étais ton bébé, ta petite chérie et je n’ai de loin pas terminé ma mission et te reviendrai avec la même, celle de t’aider à te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur et t’ouvrir à l’amour inconditionnel.

Nous étions très complices, très fusionnelles et tu te sens bien vide à l’intérieur de toi, seul moi peut le combler ce vide. Nos âmes sont reliées et la mienne perdure où que je sois et aspire à te revenir très vite. Tu as besoin de ma tendresse, de mes câlins et de ma présence. Alors mets-toi à ma recherche à ton retour et je me mettrai sur ton chemin.

Je vais maintenant rejoindre le jardin des animaux pour me reposer, me ressourcer et préparer mon retour. De là-haut je pourrai te faire des signes, des petits coucous pour te montrer que je suis toujours là et que je veille sur toi. Merci pour toutes ces années de grand bonheur qu’il me tarde de retrouver. A bientôt mon cœur.

Puis elle m’a remerciée et a traversé le pont dans la joie en sautillant, et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Colette d’amour, à bientôt !

La connexion avec Cristal s’est faite dans ce haut-lieu éblouissant de lumière qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, il était au milieu d’autres congénères et ils étaient tous entourés de papillons blancs,  jaunes et dorés, il y avait aussi des anges blancs, orange et dorés de partout. Il m’était impossible d’en compter le nombre, c’était juste magnifique à observer et je pouvais ressentir une grande paix et harmonie. Cristal était assis et me regardait, un regard curieux, interrogateur, comme s’il savait que c’était lui que je venais voir et avant même que je ne me présente et lui explique la raison de ma présence, il s’est détaché du groupe pour venir ver moi et me dire :

Je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi, elle pense si fort à moi et me parle si souvent que je capte et j’entends toutes ses pensées, c’est tout simplement magique pour moi que tu sois là aujourd’hui, car depuis toutes ces années où j’ai tiré ma révérence, elle n’a toujours pas fait son deuil et elle n’a toujours pas retrouvé la sérénité dans son cœur et son esprit, et cela la bloque, cela lui ferme les portes et l’empêche de croire, d’avoir la foi et la confiance que nous pouvons nous retrouver.

J’ai mis beaucoup de temps à faire le passage, ça a été difficile de la laisser, je l’ai longtemps accompagnée dans son quotidien, et j’ai heureusement eu de l’aide de là-haut, oui il est venu me chercher (ancêtre) pour que cela soit un peu plus facile et léger pour eux, mais aussi pour moi, pour que je puisse continuer à veiller sur elle et la protéger plutôt que de lui, de leur pomper leur énergie. Tant que je restais dans son environnement et que je la suivais comme son ombre, je lui puisais toutes ses forces et cela l’a beaucoup fatiguée physiquement et psychiquement, elle a besoin aujourd’hui de pouvoir se ressourcer pour retrouver un équilibre.

Difficile pour moi de lui parler, il était très loquace et au moment où j’ai eu cette pensée, il l’a bien entendu capté et s’est arrêté pour me dire :

Pardon, je sais que tu es là pour moi, je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi pour me donner des messages et je suis si heureux de pouvoir répondre à ses questions, que je te parle, parle parce que je suis content d’avoir enfin après toutes ces années, cet échange.

Puis il m’a regardée profondément et ses yeux étaient si impatients que je lui ai aussitôt lu le contenu des missives de sa gardienne :

J’aimerai lui présentez mes excuses d’avoir été si peu présente à sa fin de vie. Je sens également avoir besoin de sa bénédiction pour que je puisse prendre un autre chat.

 

Lorsque j’eus fini, je pouvais voir perler quelques larmes et c’était très émouvant à observer, c’était un moment d’émotion très fort qu’il a mis un peu de temps pour me dire :

Dis-lui que je l’aime très fort, dis-lui qu’elle est ma maman et je sais qu’elle ne m’oublie pas, que moi je ne pourrai jamais l’oublier non plus. Je sais que mon départ l’a plongée dans une grande et terrible souffrance et qu’elle a eu beaucoup de mal à me laisser partir. J’ai mis du temps à traverser le pont des fleurs mais maintenant je suis bien, je me suis reposé et ressourcé depuis un long moment et j’attends sagement qu’il se passe quelque chose, et voilà que maintenant elle se manifeste à moi par ton intermédiaire et j’en suis si heureux.

Comment pourrais-je lui  en vouloir de n’avoir pas été présente au moment de mon grand saut, je sais que c’était impossible pour elle et je ne lui en veux pas. Ils ont fait le bon choix et au bon moment, j’étais prêt, j’étais sur mon chemin depuis bien quelques mois. Mais cela ne doit pas la bloquer, ils l’ont fait par amour pour moi et je sais combien cette décision a été difficile pour elle. Il est urgent maintenant de ne plus avoir de regrets, de ne plus penser au passé mais de se tourner vers l’avenir. Et l’avenir c’est pour moi la renaissance, la joie de vivre et de se retrouver très vite sur le plan terrestre.

Les vertiges sont avant tout un manque d’équilibre et pour les stabiliser elle doit se donner les moyens de s’ouvrir d’autres portes et d’accepter de développer cette sensibilité qu’elle a eu et a toujours en elle, mais dont elle n’a pris conscience qu’au moment de mon départ. Depuis que je suis parti, elle s’est senti bien vide à l’intérieur d’elle et elle a bien ressenti que nous les animaux étions là pour vous aider à vous reconnecter à votre source, à votre petit enfant intérieur. Elle est sur le bon chemin et a besoin de ma présence physique pour l’accompagner et avancer sur sa voie spirituelle, et moi je n’attends que cela depuis si longtemps.

J’ai vécu une vie de prince auprès d’eux, choyé câliné et respecté comme un humain et il me tarde de les retrouver tous les 3. Ils sont tous empreints d’amour et d’empathie pour leur prochain et surtout pour les animaux, et je suis pressé de leur apporter de la joie, du mouvement et des rires dans la maison. J’ai vécu des années de pur et grand bonheur à leurs côtés, et cela même si le jardin des animaux est un endroit paradisiaque, il ne peut remplacer le bonheur que j’ai d’être avec vous et de me faire caresser.

Et puis ma petite maman, tu as besoin de ma présence pour veiller sur toi, ta santé et ton bien-être. Nos âmes sont reliées où que je sois et tu sais que la mienne perdure et est toujours connectée à la tienne et il est important maintenant de nous donner les moyens de nous revoir. Tu n’as pas besoin de mon accord pour reprendre un autre animal, ce sera moi qui te reviendrai, n’en doute pas. Mets-toi dès demain à ma recherche et je me mettrai sur ton chemin. Aie confiance et ne doute pas, n’oublie pas, tu as besoin de retrouver un équilibre émotionnel  et ça passe aussi par la confiance. Et ton Kiki sera là pour te prouver que tu as fait le bon choix. Ta sensibilité est si bien développée à présent que tu en seras convaincue au premier regard.

A bientôt ma petite maman d’amour, je t’aime.

La connexion avec Cachou s’est faite dans cette belle clairière très fleurie qui se trouve après le pont des fleurs et avant l’entrée du paradis des animaux. Il était couché sur son ventre dans les herbes d’un vert fluo et était entouré de petites fleurs de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Il s’amusait à regarder les papillons virevolter d’une fleur à l’autre, il y en avait des jaunes, des blancs, des oranges et des bleus. Les papillons bleus avaient la même couleur que le ciel, un ciel bleu sans aucun nuage et on pouvait ressentir une grande paix. Tout était en harmonie dans ce haut-lieu qui est le jardin réservé aux animaux.

Nous les humains n’y avons pas accès, ils sont dans la 5e dimension car reliés à Dieu, à la Source, alors que nous  les humains restons dans la 4e dimension. Je me suis approchée doucement, j’avais tout mon temps, c’est tellement apaisant et ressourçant que j’y passerais bien quelques jours de vacance, mais pour moi l’accès est instantané, je peux y venir pour communiquer avec les âmes qui sont de l’autre côté du voile, mais je ne peux y rester.

Après quelques instants Cachou m’a aperçue, il a tourné la tête vers moi, le regard très zen et les moustaches frémissantes, il s’est levé et s’est approché de moi. Je me suis présentée t lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne.

Je sais, je savais qu’elle aurait besoin d’avoir cet échange avec moi et je ne suis pas surpris de ta présence.

  • Je veux savoir s’il m’a attendu pour partir, s’il a bien vu que j’avais tout fait pour le sauver, s’il est parti apaisé dans mes bras, s’il est bien repassé me voir à la porte la première nuit, s’il est encore avec nous ou s’il a pris le pont de l’arc en ciel, et enfin s’il voit que je vais le voir à la forêt lui parler.

 

Tout d’abord je dois te rectifier.

Je l’ai regardé surprise ne comprenant pas ce qu’il voulait dire et il a ajouté :

Elle n’était pas ma gardienne, c’était moi son gardien. Elle est ma maman et même si j’étais son bébé, son petit Cachou bébé, son fils et qu’elle a pris soin de moi, m’a choyé, câliné et soigné comme son enfant, c’est moi qui avait la mission de veiller sur elle et de la protéger. On m’a envoyé vers elle, guidé (ancêtre, grand-mère ?) pour l’accompagner sur son chemin, pour la faire grandir et l’aider à construire sa vie affective et familiale.

J’étais là pour lui apprendre la coopération, à elle-même tout d’abord, puis avec les autres. Elle a un grand cœur rempli d’amour et d’empathie qu’elle met au service des autres, mais c’est parfois un peu difficile, car elle a aussi une forte personnalité et elle a parfois un peu de mal à gérer, à trouver le juste milieu entre se montrer, qui elle est au plus profond d’elle-même et garder une distance, une certaine réserve pour garder son intimité. C’est compliqué d’être entre deux, mais je sais, étant reliée grâce à moi à son petit enfant intérieur, à sa source qu’elle sait qu’elle a à l’intérieur d’elle une grande force qui va lui donner courage et confiance et lui montrer le chemin qu’elle doit prendre.

Dis-lui que je l’aime et que je sais que je lui manque. J’ai vécu une vie de lapin merveilleuse à ses côtés et ce furent des années de pur et grand bonheur. J’adorais lorsqu’elle me serrait dans ses bras et j’adorais lorsqu’elle caressait mes moustaches.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, cela faisait plusieurs mois que je préparais ma transition, j’étais prêt. Elle a tout fait pour m’aider et me guérir mais c’était le moment pour moi de tirer ma révérence, il n’y avait plus rien à faire pour moi si ce n’est de me prendre une dernière fois dans ses bras dans cette incarnation physique et de me faire des bisous pour m’accompagner vers la lumière. Je n’avais pas peur, je n’étais pas seul, j’étais bien entouré depuis quelques jours déjà et ils m’ont attendu et guidé de l’autre côté du pont après la première nuit où j’avais encore besoin de rester un petit peu avec toi, c’était trop cruel de ma part de faire le grand saut et te laisser dans un tel désarroi, dans une telle souffrance, et j’ai rejoint les êtres de la nature, ta grand-grand-mère que le lendemain. Cela n’a rien changé à mon ascension, j’ai bien traversé le pont et l’escalier de l’arc en ciel et je me suis déjà bien reposé et ressourcé.

Je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser, et tout à l’heure j’irai rejoindre mes congénères et je continuerai à me ressourcer et surtout à préparer mon retour. Tu sais ma petite maman, nous étions déjà ensemble dans ton enfance et je te reviendrai encore. Nos âmes sont reliées et le resteront où que je sois. Bien sûr que je te vois et que j’entends lorsque tu me parles dans la forêt, mais n’oublie pas ce ne sont que les restes de mon corps physique, mon âme est éternelle et elle perdure dans ce haut-lieu magique, et aspire bien entendu à te revenir sur un plan terrestre.

Nous avons encore de belles choses à vivre ensemble et la petite famille attend mon retour. Je vous aime, vous êtes mon papa, ma maman, ma petite sœur et je suis pressé de vous retrouver pour continuer notre belle aventure ensemble. De là où je suis je peux vous faire des signes, des petits coucous mais c’est bien différent de pouvoir se manifester physiquement et d’avoir des câlins et de la tendresse. Cela te manque de passer tes doigts dans ma fourrure, de sentir mon odeur, alors ne réfléchis pas et mets-toi à ma recherche et je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Dès que tu te sentiras prête, moi je le serai.

Alors à très vite ma tendre et douce maman, même si tu as une autorité naturelle en toi, j’adore cette douceur que tu dégages, tu es une belle âme et je suis si fier de toi. Je t’aime.

La rencontre avec Théo s’est faite sur un chemin triste, sec et sans lumière. Il était assis, le regard très triste, perdu. Je me suis approchée doucement de lui, et lorsqu’il m’a vue ou senti ma présence, il a levé la tête vers moi les yeux remplis d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne souhaitait lui poser des questions :

Est-ce que mon loulou est passé sur le Pont, et a trouvé la sérénité et le pardon à mon égard

est-ce qu’un jour il reviendra, est-ce que je le reconnaitrais, je comprendrais qu’il ne revienne pas par apport à mes actes manqués ce 17 juin où j’aurais dû le protéger bec et ongles sortis.

 

Dis-lui que je suis heureux qu’elle t’ait envoyée à moi, nous avons tous les deux besoin de ton aide, moi pour faire le passage, et elle pour retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Elle est en détresse, en grande souffrance, elle culpabilise et s’en veut de ne pas avoir pu m’aider, de ne pas avoir pu me sauver. Elle me demande pardon, mais elle n’y peut rien. C’était hélas mon heure et même si ce fut rapide et imprévisible c’était le moment pour moi de tirer ma révérence.

C’est à moi de lui demander pardon, c’est à moi de lui demander de ne pas avoir de regrets, mon cœur était bien fatigué, bien usé et le stress chez le vétérinaire a été important et la sédation peut être un peu lourde pour la pathologie dont je souffrais. Elle ne pouvait pas s’en douter et le vétérinaire n’avait pas diagnostiqué la gravité de mon état,  je suis parti en l’espace de quelques heures.

Ne regrette rien c’est mieux comme cela, cela me permet, si aujourd’hui on m’aide à faire le passage, de rejoindre le jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer et te revenir dans le corps physique jeune et en bonne santé. Ne te torture plus l’esprit je t’aime et je te reviendrai. Seul mon corps physique n’est plus, mon âme perdure et elle reste reliée à la tienne, et aspire à te revenir. Nous avons encore tellement de choses à partager, à vivre ensemble, et c’est sur un plan terrestre que nous nous retrouverons.

Tu as besoin de moi pour avancer sur ton chemin, et à travers moi et la tendresse que tu m’apportes tu te permets de te reconnecter à ta source, à ton petit enfant intérieur. Ne sois pas triste, ne me pleure plus, accepte mon départ vers la lumière pour me ressourcer, pour me réparer, et dès que tu te sentiras prête mets-toi à ma recherche et je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute, tu sauras me reconnaître au premier regard, ce sera une évidence pour toi, fais–toi confiance.

Puis il est venu à côté de moi, et ensemble nous avons emprunté ce chemin, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, remercie ma maman, dis-lui que je l’aime et que j’ai hâte de la retrouver. Dès qu’elle sera prête, son loulou d’amour se mettra sur son chemin.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’(escalier de l’arc en ciel. Au revoir Théo et à bientôt.

cof

La connexion avec Coca s’est faite dans cette belle et vaste prairie d’un vert extrêmement fluo avec des fleurs petites, grandes, de toutes les couleurs, et des papillons blancs, violets, jaunes qui virevoltaient autour des arbres à papillons. Il était assis et s’amusait à les regarder tournoyer autour de ces fleurs, et son regard était très pétillant. Je me suis approchée lentement pour me présenter et lui expliquer que ses gardiens m’envoyaient à lui pour lui transmettre des messages et des questions :

Nous sommes très honorés qu’il ait pu partager sa vie avec nous et tous ces moments de bonheur qu’il nous a apporté.
Nous l’aimons toujours très fort, sa  présence au quotidien nous manque énormément et il a laissé un grand vide.
Nous espérons qu’il ne nous en veut pas pour le dernier choix que nous avons fait à sa place.

Nous aimerions savoir si il a pu trouver son chemin dans l’au-delà, s’il a retrouvé des congénères, s’il est bien.
Et pense-t-il qu’on devrait prendre de nouveaux chiens de prairie pour s’en occuper ?

il y a tant de choses encore à dire, mais si il peut sentir ce que l’on pense, il doit savoir l’essentiel.

 

Dis-leur merci pour leur message d’amour, il  me touche profondément, et je suis si heureux d’avoir partagé toutes ces années de pur et grand bonheur avec eux. Pour moi aussi ça a été un honneur de les accompagner, de me sentir aimé, choyé et respecté comme leur garçon, leur petit bébé, comme un humain, et j’ai de la peine pour eux d’avoir tiré ma révérence, mais je préparais ma transition depuis quelque temps et ils ont pris la bonne décision, ils ont fait le bon choix au bon moment. J’étais prêt à souffler la flamme de ma bougie et je sais combien cela a été difficile pour eux.

Dis-leur que je les aime et dis-leur merci pour tout ce qu’ils m’ont apporté. Ils m’ont laissé libre et ils ont respecté ce que j’étais au plus profond de moi-même. Toujours gai, espiègle, parfois quelques petites bêtises, mais rien de bien grave, je les ai fait rire, nous avons joué ensemble et lorsque j’étais heureux j’aimais pousser des petits aboiements de joie. Cela les amusait beaucoup et je pouvais les accompagner dans leur quotidien pour leur rendre la vie plus légère,  j’aimais les surprendre au moment où ils ne s’y attendaient pas.

J’ai eu une vie bien remplie, une belle vie comme vous diriez vous les humains, et je n’ai jamais manqué de rien. J’étais là pour apporter de la joie dans leur couple, pour leur montrer qu’un petit être est tout aussi doué pour remplir une mission auprès de vous, et que même si nous sommes tous différents, nous avons tous besoin d’être et de ne faire qu’un pour que l’harmonie et la paix règnent dans ce monde en pleine dérive.

Je vous aime tous les deux et je sais que je vous manque. Vous me manquez aussi, même si moi je peux vous voir, vous entendre et vous faire des petits signes. J’ai bien fait mon passage, soyez rassurés, j’étais prêt, j’étais sur mon chemin et j’ai eu de l’aide. Les êtres de la nature étaient là pour me guider et je n’avais pas peur. J’ai traversé le pont des fleurs en sautillant, très guilleret et il y avait des dizaines de congénères qui m’attendaient de l’autre côté pour me tendre la patte. Je suis monté rapidement dans cette belle, magnifique et luxuriante prairie qui me va si bien.

Je m’y sens bien et je profite de ce havre de paix pour me reposer et me ressourcer. Je peux courir, sauter, gambader à ma guise, tout est tellement vaste qu’on a envie de tout explorer. Vous le savez, de nature très curieuse je ne m’en prive pas. Je ne ressens plus aucun bobo et mon corps est déjà bien réparé.

J’avais une mission au sein du couple pour vous donner de l’amour et de la joie, mais j’étais plus particulièrement relié à mon papa. Ben oui, je vous ai considéré comme mon papa et ma maman et  la maison vous semble bien vide depuis mon départ. Coca, coquin, Titi, chacun à son tour ou les 3 à la fois, j’étais là pour vous apporter de la lumière pour égayer votre vie et j’étais surtout là pour toi mon papa, pour te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et te nourrir de tendresse à travers moi.  Tu en as bien manqué dans ton enfance.

Vous êtes tous les deux des êtres remplis d’amour et de compassion, et il fait si bon de vivre dans votre entourage. Depuis mon départ je laisse un grand vide, et ce vide seul moi peut le combler dans votre cœur et votre foyer, vous avez besoin de ma présence à côté de vous pour continuer à avancer sur votre chemin,  mon âme perdure, elle est éternelle et aspire à vous revenir.

Il ne tient qu’à vous pour que cela soit possible. Et pourquoi pas plusieurs chiens ? Cela ne tient qu’à vous. Mon âme est reliée à la tienne mon tendre papa et lorsque tu seras prêt à me retrouver et que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute, ça ne peut pas être autrement et tu sauras me reconnaître au premier regard.

Tout à l’heure j’irai rejoindre mes congénères qui se trouvent derrière la porte dorée qui se trouve juste derrière moi et je sais qu’il y en a plus d’un qui aimerait redescendre avec moi. Ce sera à vous de décider et de choisir. Ne tardez pas trop, je vous aime et nous pourrons encore vivre de belles choses ensemble et continuer notre aventure terrestre. Ce ne sera pas long, moi je me sens déjà prêt, mais encore une fois ce sera à toi mon papounet de décider du retour de ton titi, coquin adoré.

Je vous aime à bientôt j’espère !

Puis il m’a dit- merci, merci pour les messages et merci de leur retransmettre fidèlement les miens et mes réponses. Puis telle une pirouette il s’est mis debout et s’est dirigé vers la porte du paradis des animaux.

Au revoir Titi, Coca ou coquin, peu importe, ressource-toi et à bientôt !

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Neko m’y attendait le regard triste, vide, sans expression. Lorsqu’il m’a aperçue il a aussitôt levé la tête, les yeux remplis d’espoir. C’était émouvant à voir et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que c’était Emily qui me demandait de lui transmettre des messages et de lui poser quelques questions :

Je voudrais d’abord lui dire qu’il nous manque énormément, et que son départ a été très difficile dans la famille, que je pense à lui tous les jours. Vivre sans lui est une épreuve difficile car il a toujours fait partie de ma vie, j’ai eu l’impression de partir avec lui, mes premiers souvenirs ont été avec Neko. 

Je voudrais lui dire que je l’aime énormément, il m’a donné tellement d’amour, et de sérénité Neko. J’aimerai tellement le retrouver 

 

Je voudrais savoir si il a été heureux avec nous, s’il a eu une belle vie à nos côtés ? 

Est-ce qu’il va bien, est heureux aujourd’hui ? 

Tu aimais bien Tsuki ? Notre deuxième chat, car tu jouais souvent à la bagarre avec lui 

 

Après lui avoir lu le contenu c’était encore plus émouvant de l’observer. Il s’est mis à pleurer, les larmes perlaient le long de son petit nez et il essayait de les retenir avec sa langue, elles tombaient sur ses pattes, il s’est mis à les lécher et j’ai attendu un petit moment que les fortes émotions qui venaient le submerger se calment un peu. Au bout de quelques instants il s’est levé, il est venu à côté de moi pour me dire :

Je pleure parce que je suis triste pour elle, sa peine, sa grande douleur me fait beaucoup de peine. Je savais lorsque je préparais doucement mon départ que ce serait terrible pour elle, et je craignais de faire le grand saut, non pas par peur pour moi, non, par peur pour elle. Je sais combien elle est en souffrance et cela m’empêche de continuer mon chemin et de la laisser, je ne me sens pas le droit de rejoindre ce haut-lieu magnifique alors qu’elle, ma petite maman, ma petite fée adorée, elle est en grande souffrance.

Mais je sais aussi qu’ici ce n’est plus ma place et que tant que je reste ici ce n’est bon ni pour elle, ni pour moi. Tant que je reste dans son entourage au quotidien, tant que je la suis comme son ombre et que je lui pompe son énergie, elle ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit, elle ne peut faire son deuil. Et moi je ne peux me reposer et me ressourcer, et encore moins préparer mon retour.

Dis-lui merci pour son message d’amour. Dis-lui merci pour toutes ces années de grand et pur bonheur, je me suis toujours considéré comme son frère, son bébé, son garçon et j’ai vécu une vie merveilleuse auprès d’elle et de toute la famille. Considéré et respecté, choyé et câliné comme un être humain, un membre de la famille à part entière.

Aujourd’hui je me dois de rejoindre le jardin des animaux pour me retaper, j’ai besoin d’aide et elle aussi ma petite fée, mon âme sœur avec qui j’ai vécu une vie pleine et riche en émotion.

Je l’ai rassuré et je lui ai dit qu’après notre échange je l’accompagnerai pour faire le passage ;

Merci, merci à toi, merci à elle d’avoir eu l’idée de faire appel à toi, je vous  suis tellement reconnaissant à toutes les deux, mais elle avait bien compris qu’il fallait le faire, car depuis mon départ elle se torture l’esprit et n’arrive pas à se retrouver. Ma présence physique lui manque énormément, à moi aussi, même si je peux encore la voir et l’entendre, ne plus partager nos longs moments de tendresse me manque aussi.

Dis-lui qu’elle songe maintenant à revenir dans le présent, dans le ici et maintenant. La douleur était telle qu’elle s’est réfugiée dans son corps astral pour la supporter, mais c’est dans le corps physique que son âme doit revenir pour pouvoir faire son travail de deuil et continuer son chemin.

J’étais là pour l’accompagner dans son enfance, pour l’aider à grandir,  la protéger et veiller sur elle. Et je lui reviendrai car on m’enverra à nouveau vers elle pour une mission encore plus importante, pour lui apprendre le détachement affectif, pour lui apprendre à aimer en toute fluidité sans dépendance ni co-dépendance. Pour lui apprendre à aimer, à s’aimer elle-même, à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur afin d’y trouver la force et la confiance pour avancer sur son chemin.

Dis-lui que mon âme est reliée à la sienne où que je sois, qu’elle perdure car elle est éternelle et que mon plus grand souhait c’est de pouvoir, après avoir fait un passage au jardin des animaux, lui revenir dans un corps terrestre en pleine forme pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et à condition que je puisse enfin rejoindre le paradis des animaux, je peux me reposer me ressourcer et lui revenir très vite.

Tsuki le sait que je vous reviendrai, il m’attend. Pour lui, de me retrouver entre deux est très perturbant et je lui puise aussi son énergie, et même si nous étions souvent en conflit, c’était aussi par jeu, c’était devenu un réflexe presque naturel de nous bagarrer comme tous les frères le font mais ce n’était pas violent. Chacun avait et a sa place dans la famille et on ne se marchait pas sur les pattes.

Ma petite fée, fait-moi confiance on pourra se retrouver très vite sur un plan terrestre. Tu as besoin de moi pour te sentir heureuse et pleine à l’intérieur de toi. N’aie aucun doute, lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin et tu sauras me reconnaître. Je t’aime d’un amour pur et profond et cet amour nous permettra de nous retrouver bientôt.

Puis il s’est levé, visiblement prêt à rejoindre le pont des fleurs. Nous nous sommes avancé tous les deux sur ce chemin qui devenait de plus en plus lumineux au fil de nos pas, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont il m’a encore remerciée :

Dis à ma maman, à ma petite fée adorée que je l’aime et que nous nous reverrons dès qu’elle se sentira prête.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Neko, paix à ton âme et à bientôt.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Suki assise tristement sur son train arrière m’y attendait. Son regard était terne, vide et j’avais l’impression qu’elle était collée à cet endroit, tellement qu’elle semblait figée et enveloppée d’une chape de brume. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur, et lorsqu’elle m’a aperçue ou senti ma présence, elle a tourné la tête vers moi et ses yeux si tristes ont repris une petite lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens. Avant même que je ne lui lise le contenu elle a bougé, s’est levée, s’est rassise puis remise sur ses pattes et est venue vers moi pour me dire :

Mes gardiens ? Mais quel drôle de mot, mes gardiens ? Mais ce ne sont pas mes gardiens, ils sont ma maman et mon papa, et c’était moi leur gardienne, c’est moi qui était là pour veiller sur eux et les protéger, et j’étais là pour une mission, un travail auprès de mon papa.

Je me suis excusée et lui ai répondu que c’était un terme que j’utilisais couramment pour ne pas dire  le mot maître et lui ai lu les missives :

Les questions que vous pourriez poser à notre SUKI sont les suivantes :

– Que s’est-il réellement passé après que tu aies traversé la route? Qui t’a tuée?  As-tu souffert ?

– Quelle était ta mission au cours de ta brève existence sur terre ?

– As-tu retrouvé d’autres animaux qui nous ont rendus heureux comme tu l’as fait pour nous? Des membres de ma famille ?

– Je t’aime de tout mon cœur mais ton « papa » encore plus, peux-tu lui dire quelque chose qui lui prouve que le paradis des animaux existé? 

 

Le mot maître me parle aussi, j’étais le maître des lieux ici, c’était aussi mon travail de m’occuper des énergies du lieu et de l’extérieur, et pour cette raison j’avais besoin de bouger et de traverser la route. Je suis si désolée du mal que je leur fais, je n’ai pas été assez prudente et me suis fait happer par cet engin (moto) qui ne m’a laissé aucune chance ? Ce n’étais pas une voiture, c’était un deux roues et je me suis pris comme un coup de pied dans les entrailles, le choc a été violent, je suis aussitôt sortie de mon corps physique pour ne pas souffrir, et me suis réfugiée dans mon corps astral pour gérer la douleur et le choc si brutal. Ma tête a été heurtée aussi et je voyais des étoiles de toutes les couleurs. Je ne peux pas dire qui se trouvait sur cette machine, la seule chose que je peux vous dire c’est que ça a été rapide et violent et que je n’ai pas souffert. C’est allé beaucoup trop vite et le cordon d’argent a été rompu aussitôt. Je savais que c’était terminé pour moi, qu’il ne me serait plus possible de réintégrer mon corps physique et que ce serait terrible pour vous, pour mon papa de me trouver dans cet état.

Je suis si triste de la peine, de la grande détresse que mon départ vous inflige, je suis si désolée d’avoir à ce moment précis voulu rejoindre l’autre côté de la route sans faire attention. Je me sentais toujours tellement sûre de moi, en confiance et je n’ai à aucun moment douté que je me mettais en danger. Je me sentais tellement à l’aise sur le territoire, je me sentais tellement chez moi partout dans l’environnement, que je me trouvais en sécurité. Sauf que cette fois-ci je n’ai pas eu de chance et cet accident m’a envoyé de l’autre côté du voile.

Moi aussi je vous aime d’un amour pur, profond et de vous voir souffrir, de vous voir me pleurer me fend le cœur. Je suis si triste de ne plus pouvoir grimper sur les jambes de mon papa, nous adorions tant nous faire des câlins et je sais que je lui manque, je te manque à toi  aussi ma petite maman, et même si je peux encore vous voir, vous entendre, vous suivre dans votre quotidien, même si je m’accroche à vous, ne plus pouvoir me manifester physiquement et me faire câliner me manque aussi. Et tant que je reste là je puise dans votre énergie, je ne peux pas me reposer ni me ressourcer et vous ne pouvez pas faire votre deuil. J’ai besoin d’aide pour faire le passage, mon départ n’était pas programmé, je n’y étais pas préparé et j’ai du mal aujourd’hui à vous laisser, je reste là entre deux et je suis mon papa comme son ombre. Il y a bien du monde qui m’attend de l’autre côté, mais pour l’instant je ne peux y accéder.

Je l’ai rassurée et lui ai dit que j’étais aussi là pour l’accompagner.

Je suis rassurée, je me sens soulagée, merci, dis-leur merci aussi ce sera plus facile pour tous les 3 lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux. J’avais une mission auprès de mon papa, j’étais là pour lui apprendre le détachement au sens large du terme. J’étais là pour lui permettre de se détacher de sa vie professionnelle, pour l’aider à passer ce cap sans difficultés et j’étais aussi là pour veiller sur lui, le protéger et lui apprendre le détachement affectif. Lui permettre de vivre les allers/retours de ma maman en toute fluidité sans se sentir seul, et de vivre la situation en toute harmonie avec lui-même.

J’étais son bébé, sa petite fifille et nous étions très complices. Nos moments de tendresse le remplissaient de joie et il s’est, avec ma présence, senti renaître. A travers moi le lien avec ma maman s’est amplifié, et j’étais le centre de leur joie de vivre. Aujourd’hui je laisse un grand vide et son âme, leurs âmes sont meurtries toutes les deux. Je ne peux pas vraiment lui prouver que le paradis des animaux existe, ce que je peux lui dire c’est que c’est la condition sine qua none d’y faire un passage si nous voulons nous retrouver. Tant que je reste là en errance, entre deux ni moi, ni eux ne pourrons trouver la paix.

De l’autre côté du pont il y a des animaux et des ancêtres qui sont là pour me guider et je n’ai pas peur de les rejoindre. Moi je sais que le paradis des animaux existe et que c’est un endroit merveilleux. Tout y est lumière, amour, tout est en paix et en harmonie. J’ai déjà fait plusieurs passages et j’étais déjà avec vous dans une précédente incarnation. Oui j’étais déjà avec vous et j’avais déjà un rôle, une mission auprès de toi mon papa (chien) et je te suis revenue dans un costume de chat parce que cette fois-ci tu avais besoin de l’énergie d’un chat pour t’accompagner sur ton chemin. Je n’ai pas terminé mon travail, je lui reviendrai pour le même rôle dès que vous serez prêts à me retrouver et vous mettrez à ma recherche.

De là-haut je pourrai vous faire des signes, des petits coucous et s’il se permet d’être attentif, de ne pas se fermer la porte de son cœur à cause de ses croyances, il saura les reconnaître. Ce ne sera pas long, j’étais jeune, en bonne santé et mon corps sera vite réparé. Dis-lui que mon âme est reliée à lui et le restera où que je sois. Elle est éternelle et elle aspire bien entendu à lui revenir très vite. Même si ce haut-lieu magique est paradisiaque, c’est sur un plan terrestre que j’ai envie de l’accompagner et de veiller sur eux et les protéger.

Puis elle s’est levée et toutes les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Lorsque nous sommes arrivées devant le pont des fleurs, elle m’a encore une fois dit

Merci, dis merci à ma maman, à mon papa, dis-leur que je les aime très fort

Et elle a traversé le pont et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Suki.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Fripouille était assis, le regard très triste. Je me suis approchée pour me présenter à lui et lui expliquer que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

J’aimerais savoir ce qu’il s’est passé
Pourquoi es tu allé sur la route ?
J’étais persuadée que tu n’y allais jamais
Chassais tu ?
Étais-tu fâché contre moi ?
C’est vrai que la veille de ta mort, j’ai un peu négligé tes câlins à cause du travail
M’en voulais tu ?
Tu me manques beaucoup
Tu m’as donné tellement donné d’amour, toi qui m’avait choisi.
Ne plus pouvoir te prendre mes bras va me manquer
Je ne crois pas que je te remplacerai car je ne suis pas sûre que Fifi acceptera un autre compagnon
Je vais juste essayer de vivre sans toi
Je t’aime

 

Après lui avoir lu le contenu, il s’est levé et j pouvais voir une lueur d’espoir dans ses yeux.

Que je suis soulagé que tu sois là, que je suis rassuré de pouvoir répondre à ses questions, elle est ma compagne, ma moitié et elle est en grande souffrance depuis mon départ si brutal pour elle. Elle se pose beaucoup de questions, elle a des regrets, elle culpabilise et elle pense que c’est de sa faute si je suis parti sur la route. Toutes ces pensées négatives, toutes ces tortures mentales qu’elle s’inflige, rajoutés à la violence de l’accident m’empêchent aujourd’hui de continuer ce chemin pour me rapprocher de la lumière et faire le passage. Tant que je reste là entre deux, dans son environnement et que je leur puise leur énergie, ils ne sont pas bien et Fifi non plus. Elle me voit et cela la perturbe beaucoup, elle sait que ce n’est plus ma place et tant que je m’accroche à eux ils ne peuvent trouver la paix et faire leur deuil. Surtout ma maman, ma compagne que j’accompagne dans son quotidien comme son ombre.

Dis-lui que je l’aime et je suis si profondément désolé de lui faire tant de mal alors que je lui suis revenu pour l’aider à avancer sur son chemin pour lui apprendre et l’aider à comprendre qu’elle ne doit pas vivre dans la dépendance ou co-dépendance, et voilà que ce terrible accident nous sépare physiquement et la plonge dans une grande souffrance. C’est à moi de lui demander pardon, c’est à moi de lui dire que je suis si désolé pour le mal que je lui inflige. C’était un accident, comme il en arrive hélas, ces chauffards sont toujours trop pressés et cette voiture ne m’a laissé aucune chance. Elle m’a percuté, le choc a été violent et je suis aussitôt sorti de mon corps pour me réfugier dans l’astral, je savais que c’était fini, que je ne pourrai plus réintégrer le corps physique et que ce serait un drame pour toi de me retrouver mort.

Je te demande pardon d’être allé sur la route, j’y allais de temps à autre et j’y allais pour chasser, ce qui est plus que naturel. Ce jour-là j’ai couru après un oiseau et je n’ai pas vu arriver ce bolide qui n’a pas pu m’éviter et ne m’a laissé aucune chance. Pardon, pardon pour mon imprudence, je  n’aurais jamais dû me laisser guider par mes instincts, et je n’aurais pas dû traverser la route. Ce n’est pas de chance et maintenant je me trouve là en errance, et tant que je n’aurai pas rejoint le jardin des animaux je ne serai pas bien et toi non plus. J’ai besoin d’aide et toi aussi.

Je lui ai répondu que  j’étais là pour l’aider à rejoindre ce haut-lieu magique qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont. Il a poussé un gros soupir de soulagement.

Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et éternel et que ce n’est pas de sa faute. Je n’étais pas fâché contre elle, comment peut-elle croire cela ? Je ne suis qu’amour, et j’étais là que pour elle, je ne me suis pas senti négligé. Des câlins je lui en réclamais sans cesse et tous les jours, et j’ai eu une belle vie à ses côtés. J’étais considéré et traité comme son prince, son compagnon humain et je n’ai jamais manqué de rien. Beaucoup de tendresse, de câlins et de respect. Du pur et grand bonheur.

Je sais que je te manque, que nos échanges de tendresse te manquent et à moi aussi. Même si je peux encore te voir et te suivre comme ton ombre, ces moments où tu me prenais dans tes bras étaient des moments magiques et privilégiés pour tous les deux. J’adorais lorsque tu me frottais alors que je revenais mouillé, c’était si bon de sentir tes caresses sur ma peau. Cela me rappelait d’anciens souvenirs de mon incarnation précédente et j’y prenais beaucoup de plaisir.

Tu sais ma mie, aujourd’hui est un moment absolument triste et affreux pour toi, mais tu sais aussi que ce ne peut pas être la mort qui nous sépare à nouveau. Mon âme perdure, elle et éternelle et t’est déjà revenue et te reviendra encore si tu le souhaites. Bien sûr que Fifi acceptera mon retour, déjà rien que pour toi car tu as besoin de moi à tes côtés pour te sentir pleine à l’intérieur de toi, pour te donner force et confiance pour avancer sur ton chemin. C’est trop difficile pour toi d’être séparée de ton timbre-poste, tu as besoin de moi et de ma présence sur un plan terrestre. Alors ne te ferme pas les portes, celle de ton cœur et de ta maison doivent rester grandes ouverts en attendant mon retour. Ce ne sera pas très long, dès que j’aurai fait le passage je pourrai me reposer, me ressourcer et préparer mon retour. Vis dans le moment présent, dans le ici et maintenant et mets-toi très vite à ma recherche, je me mettrai à nouveau sur ton chemin.

Puis nous nous nous sommes avancés sur ce chemin de lumière qui s’ouvrait à nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a dit

Merci, merci pour tout, merci à ma tendre moitié de nous donner la possibilité de nous retrouver très vite.

Puis il l’a traversé et s’est- noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Fripouille, à bientôt.

La connexion avec Junco s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le jardin des animaux. Il était couché dans cette belle prairie qui se trouve après le pont des fleurs, dans des herbes d’un vert fluo et les multitudes de fleurs de toutes les couleurs qui y poussaient. Il était entouré d’oiseaux de toutes les tailles et toutes les couleurs, et il s’amusait à les suivre du regard. Un regard apaisé et heureux de pouvoir admirer cette farandole de danses. Il y avait aussi des abeilles qui butinaient d’une fleur à l’autre, et tout était en paix et en harmonie.

Je me suis approchée, et lorsqu’il m’a aperçue il s’est aussitôt levé très souplement avec beaucoup de grâce pour venir vers moi, et avant que je ne me présente et lui explique la raison de ma présence il m’a dit :

Je sais qui tu es et je sais que c’est ma maman, qui t’envoie à moi pour me parler. Elle pense si fort à moi à chaque instant et je capte et j’entends ses pensées. C’est la raison pour laquelle je t’ai attendue ici dans cet endroit où nous pouvons tranquillement discuter ensemble, avant que je ne rejoigne mes compagnons et tous les autres animaux qui se trouvent et m’attendent juste derrière la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi.

Et il regardait dans la direction de l’entrée du paradis des animaux où se trouvaient tous types d’animaux. Puis je lui ai lu les missives de sa gardienne.

  • Dis-moi ton arrivée « là bas »
  • Te réincarneras-tu ? A mes côtés ?  ou veux-tu rester dans l’Amour de la lumière
  • Accepteras tu de m’envoyer des signes si tu es tjrs de l’autre côté
  • As-tu retrouvé ta mobilité
  • As tu rencontré mes petites âmes parties avant toi
  • Qu’aurais-je du faire et ne pas faire pour prolonger ta vie sur terre
  • As tu eu une allergie médicaments ou autre pour partir si vite
  • Ton départ était-il programmé ou est ce ta volonté de partir ce jour là (30 mns avant notre RV véto de contrôle et 10 mns en mon absence dans la cuisine….)
  • Désires tu que tes cendres rejoignent l’océan ou désires tu qu’elles restent à mes côtés
  • Ai je loupé qq chose dans les soins des spécialistes
  • Je t’ai veillé toute cette nuit sans savoir que tu partais pour l’ailleurs. Tous les examens de la clinique le samedi soir étaient bons et aucun signe ne laissait présager ton départ, je n’ai pas compris. Tu es parti à la maison, à mes côtés.
  • Ma mission de vie sur terre est t-elle dans les soins énergétiques pour aider tes congénères

Aussi mon Coeur,

 

Merci de m’avoir donné tous ces progrès les qq jours avant ton départ, j’ai cru à ta guérison, tu as remis tout dans les bonnes cases et pour moi je l’ai reçu comme un acte d’Amour.

Merci de m’avoir accompagné sur mon chemin terrestre

J’ai aimé prendre soin de toi, te motiver et t’aimer comme un enfant vulnérable ces derniers mois. J’aurai continué des années pour continuer sur le chemin à tes côtés

Merci pour nos éclats de rire, merci pour ton énergie et ta force, merci de m’avoir fait me dépasser pour toi

Sois heureux « dans l’ailleurs »

Mon Coeur, pour toujours

Je t’Aime

Dis-lui tout d’abord merci, merci pour son merveilleux message d’amour. Je l’aime d’un amour tendre et fort, d’un amour fidèle et incommensurable, elle est ma maman, mais elle est  surtout ma compagne, ma moitié. Je me suis toujours senti considéré comme un être humain et j’avais pris cette place privilégiée qu’on réserve à son compagnon de cœur. Nous avons tous les deux passé des moments merveilleux ensemble, et cela ne s’oublie pas où que nous soyons, même si je suis aujourd’hui sur un autre plan.

Dis-lui que je suis bien ici, que tout s’est déroulé, on pourrait presque dire dans les règles de l’art. J’ai eu de l’aide pour faire le passage et cela m’a beaucoup rassuré, car mon départ a été un peu rapide pour elle, et sa grande détresse et souffrance auraient pu m’empêcher d’emprunter ce magnifique pont des fleurs. Mais je n’étais pas seul, il y avait beaucoup de monde, tout d’abord des êtres de la nature, mais aussi des congénères et des ancêtres à elle et aussi ses guides, des êtres de lumière. C’est difficile à dire alors qu’elle est en si grande tristesse, en si grand désarroi par la brutalité de mon départ, pour moi tout s’est passé avec joie et dans la lumière.

Cela fait du bien d’être dans la lumière, cela aide notre âme à ne pas rester accrochée, et se laisser emporter par l’amour qu’on t’envoie. C’est ce qui m’est arrivé et je suis content car cela l’aide aussi de me sentir bien et en paix, et si j’ai eu toute cette aide c’est aussi pour lui rendre la situation plus acceptable et lui apporter un peu de soulagement et de réconfort. Elle le mérite, elle a un cœur rempli d’amour et de compassion pour son prochain, pour tous les êtres de la terre et elle est dans la lumière. Dis-lui merci pour toutes ces années de pur et grand bonheur que nous avons passé ensemble. J’étais là pour l’ouvrir à l’amour inconditionnel et j’ai réussi cette mission à merveille.

Dis-lui que j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’entrée de l’hiver. Mon corps était très fatigué et j’avais mal partout. Des bobos dus à l’âge, j’étais très handicapé et c’était douloureux, et lorsque je me réfugiais dans mon corps astral cela devenait plus léger à supporter. Mais mon cœur et mes reins étaient usés et c’est mon cœur qui t’aime si fort qui a lâché. Cela n’a rien à voir avec une allergie aux médicaments et tu ne pouvais rien pour m’aider. J’ai préparé ma transition depuis quelques mois et j’étais prêt, je n’avais pas peur, ils étaient déjà tous là depuis quelques jours pour m’accompagner lorsque je ferai le grand saut. C’était cette aide, cet amour, cette lumière qui m’a permis de faire des progrès, qui m’a porté dans les meilleures conditions les jours précédents mon départ.

Tu penses bien que ce rendez-vous chez le vétérinaire n’était plus nécessaire. Tu n’as rien loupé, ne culpabilise pas, ils ne pouvaient rien de plus pour moi et la chose la plus belle que tu pouvais faire pour moi, tu l’as faite, nous étions ensemble et tu m’as veillé cette dernière nuit. Je pouvais partir l’esprit tranquille, je voulais tirer ma révérence à la maison avec toi à mes côté. Merci, merci pour tout l’amour que tu m’as donné, j’ai vécu des moments extraordinaires avec toi.

Pour les cendres fais ce qui te fera le plus de bien à toi, pour moi ça n’a aucune importance. Pour moi ce ne sont que les restes de mon corps physique, alors que mon âme perdure. Elle est éternelle et reste toujours reliée à toi. Ce n’était pas notre première rencontre ni la dernière ni la troisième d’ailleurs. Nous étions déjà plusieurs fois ensemble et les petites âmes parties dont elle parle, certaines lui sont déjà revenues. C’est un grand déchirement à chaque fois pour elle, elle a l’impression de ne plus pouvoir le surmonter et le vivre, mais elle a une grande ouverture de conscience et a bien compris qu’après la mort il y a la renaissance. La mort est un nouveau soleil et nous permet à nous vos compagnons de vous revenir très vite pour continuer notre travail auprès de vous, et moi je te reviendrai pour t’accompagner et te guider dans les soins, car tu as bien compris qu’elle était ta mission sur terre. Je serai à tes côtés pour veiller sur toi, te protéger et t’aider à avancer sur ton chemin spirituel.

Que du bonheur de pouvoir me reposer et me ressourcer, je me sens de nouveau en pleine forme, je peux de nouveau courir, sauter et m’amuser et c’est sur un plan terrestre que mon âme aspire à le faire avec toi à mes côtés. Tu as besoin de mon énergie pour te sentir pleine et en confiance. Ma présence te permet de te reconnecter à la source et cela te donne toute la force nécessaire pour aider mes congénères.

Tu as une belle âme et je t’aime. Mets-toi très vite à ma recherche, je t’enverrai des petits signes et me mettrai sur ton chemin. A bientôt ma mie d’amour, je t’aime, ton cœur pour toujours.

La rencontre avec Raoul s’est faite devant le pont des fleurs. Il était assis et regardait avec beaucoup de nostalgie l’autre côté du pont où la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel illuminait une partie du pont des fleurs. Il y avait aussi la silhouette d’une femme plus âgée et d’un homme beaucoup plus jeune (père ?) ainsi que des êtres de la nature et d’autres congénères. Je me suis approchée doucement de lui et lorsqu’il m’a vue il m’a dit :

Tu peux venir, je sais qui tu es et qui t’a envoyée à moi. Ma maman pense tellement fort à moi que je capte, que j’entends toutes ses pensées, et je sais qu’elle est en grande détresse. Je lui manque et mon départ brutal lui est incompréhensible. Elle est en souffrance et a beaucoup de mal à l’accepter, je suis triste, j’ai beaucoup de peine pour elle et de la voir dans un tel état. Cela m’empêche de traverser le pont, je ne m’en sens pas le courage, la force de la laisser, alors qu’elle éprouve un énorme chagrin.

– Premièrement, j’aimerai lui dire que je l’aime énormément, et que je l’aimerai toujours. Il m’a apporté beaucoup de bonheur et de réconfort. Il était ce que j’avais de plus précieux. 

– Je voudrais m’excuser de tout mon coeur, de n’avoir pas été là pendant le drame. 

– J’aimerai lui dire qu’il a été là pour moi plus que n’importe qui au monde, que je penserai toujours a lui et que sa mort m’a détruite de l’intérieur. Dites- lui que tous ces jours j’ai senti sa présence et que cela m’a apporté un peu de réconfort. 

– dite lui que je sais qu’il a toujours veillé sur moi, qu’il me protégeait lorsqu’il me rejoignait dehors, souvent vers la petite maison, et que j’ai toujours apprécié ce moment. 

– Dites-lui que ma mère pense fort à lui et que tout le monde était triste de le savoir parti. 

– J’espère que tu as reçu tous les messages que je t’ai communiqué à travers ma pensée et mon coeur. j’ai senti que tu m’as guidée jusqu’à Christiane afin qu’on puisse se dire au revoir. 

 

Question à poser: 

– As-tu souffert lors de l’accident ? As-tu eu mal ? M’en veux-tu de ne pas avoir été là ? 

– Pourquoi tu me mordais souvent à la bouche ? 

– Qu’est-ce que tu détestais le plus et qu’est-ce que tu préférais le plus. 

– Savais-tu que tu allais me quitter ? As-tu senti la mort avant que cela ne se produise. 

– Je sais que tu t’es éloigné de moi les derniers jours avant l’accident, et qu’il ne voulait plus dormir avec moi, pour quelle raison ? 

Te sens-tu bien ? Qu’est-ce que tu ressens ? Es-tu triste ? As-tu de la peine à ne plus me voir ? 

– as-tu quelque chose a me dire ? Un message à me transmettre ? 

– As-tu été accueilli par quelqu’un lorsque tu es arrivé au paradis ? ou étais-tu seul ? 

 

Dis-lui merci pour son message d’amour, dis-lui merci pour son merveilleux message empreint d’un amour si fort, si tendre, si profond à t’en fendre le cœur. Dis-lui que je sais que le drame qu’elle vit est l’épreuve la plus terrible qu’elle pouvait vivre, et je suis si triste du mal que je lui inflige.  Mon départ a été violent et brutal, le choc qu’elle a subi l’a fait sortir de son corps et elle n’est toujours pas centrée dans le ici et maintenant.

Explique-lui que la première des choses à faire est de se recentrer au risque d’avoir d’autres déboires. Dis-lui que je l’aime aussi, elle était ma maman, ma compagne, ma moitié, nos âmes sont reliées depuis fort longtemps et nous étions déjà ensemble dans une autre vie. Nous étions des amants inséparables, des âmes sœurs et c’est ce lien profond qui nous a de nouveau réunit dans cette vie-là et nous réunira encore ensemble lorsque j’aurai fait le passage et que je me serai reposé et ressourcé. Tant que je reste là elle ne peut trouver la paix dans son âme et son esprit, et moi je ne peux me réparer et ne peux préparer mon retour. Dis-lui que je sais combien c’est cruel et violent pour elle, que je suis désespéré de lui infliger une telle souffrance.

Ce n’était pas un accident, j’avais fait le choix de partir depuis quelques jours, d’où la raison de mon éloignement, c’était pour la préparer à mon absence, je me sentais très malade, je savais que c’était un mal incurable et je ne voulais surtout pas lui faire subir ma maladie et être soigné car cela n’aurait servi à rien. Mon cœur et mes reins étaient très fatigués aussi et n’auraient pas supporté un traitement lourd, et l’opération était impossible. C’était lié au sang et on ne pouvait plus rien pour moi. J’ai choisi de partir très vite, j’ai préparé mon départ et ce jour-là sans réfléchir j’ai commis cette terrible imprudence qui m’a coûté la vie. C’était un accident sans en être un et tu ne dois pas culpabiliser de ne pas avoir été là, c’était mon choix pour te préserver, pour ne pas devoir m’accompagner dans cette maladie inguérissable, et surtout pour ne pas devoir prendre la terrible décision de m’aider à partir. Cela aurait été au-dessus de tes forces.

Pardon, pardon après toutes ces années de pur et grand bonheur pour la manière dont notre séparation s’est faite. Je te rassure je n’ai pas souffert, je suis aussitôt sorti de mon corps, j’étais d’ailleurs depuis plusieurs jours déjà pour la plupart du temps dans mon corps astral, et hormis le choc je n’ai ressenti aucune douleur.

Lorsque je te mordais à la bouche c’étaient des petites habitudes de notre ancienne vie où je me prenais un plaisir à te mordiller les lèvres avant de t’embrasser. Souviens-toi nous étions très proches, très fusionnels et notre complicité était très grande. C’est nos moments de grands câlins que j’adorais le plus. Ce que je détestais le plus c’est lorsque tu t’occupais plus de ton compagnon humain et que tu me disais à chacun son tour. Je comprenais sans comprendre, j’aurais aimé comme un humain t’accompagner partout et pouvoir te serrer dans mes bras. Mais t’avoir retrouvée dans le costume d’un chat a été pour moi le plus beau des cadeaux que la vie pouvait me faire, nous faire.

Je vais bien, mais ici ce n’est plus ma place et je vous pompe votre énergie. Je te suis comme ton ombre, tu l’as ressenti, mais ce n’est bon ni pour toi ni pour moi et je suis malheureux de te voir me pleurer et d’être dans une telle souffrance.

J’étais un chat de type timbre-poste, chargé de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à t’aimer et à aimer sans dépendance ni co-dépendance. Je n’ai pas terminé ma mission et je te reviendrai avec la même, mais pour cela un petit passage au jardin des animaux est nécessaire. Ne sois pas triste, ne te torture pas l’esprit, fais confiance à la vie, en l’univers et soit convaincue que nos âmes sont et resteront reliées où que je sois. Crois en mon retour lorsque tu te sentiras prête, mets-toi à ma recherche et je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Tu as besoin de moi pour te sentir pleine à l’intérieur de toi, pour te donner la force de construire ta vie familiale, et je serai là pour te guider et t’accompagner.

Je t’aime si fort. Dis-leur que je les aime tous, et je vous reviendrai sur un plan terrestre, il ne tient qu’à toi pour le rendre possible.

Puis il est venu à mes côtés pour me dire

Merci, merci de transmettre ces messages à ma moitié

Et sans hésiter il a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Raoul (prénom d’humain, hasard ou pas ?) Paix à ton âme et à bientôt !

La rencontre avec Rubis s’est faite dans un joli jardin très fleuri. Elle était assise au milieu de petites fleurs de toutes les couleurs et m’a regardée curieusement comme si elle savait que c’est elle que je venais voir. Je me suis approchée, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de sa gardienne, et avant même que je ne lui lise le contenu elle m’a dit :

Je suis très contente de te voir, je savais que tu viendrais et je t’attendais. Depuis tous ces jours que je suis là dans son environnement au quotidien, j’ai besoin d’un petit coup de pouce pour m’aider à faire le passage. Il y a bien du monde qui m’attend de l’autre côté, mais mon départ si violent, si brutal et sa souffrance, sa colère m’empêchent d’y accéder et je reste là à leur pomper leur énergie. Ici ce n’est plus ma place et j’aimerais, afin qu’elle retrouve la paix dans son cœur et son esprit et que moi je puisse me ressourcer et me réparer, que tu m’accompagnes jusqu’au pont des fleurs.

Je l’ai rassurée et lui ai expliqué que c’était aussi la raison de ma présence et lui ai lu le message de sa gardienne :

« Ma Rubinette, ma fifille,

tu es partie bien trop tôt. Je me revois ce lundi matin, te ramasser sur la route, tu étais déjà morte. Juste avant de partir au travail, je t’ai retrouvé allongée sur la route. Cette foutu route que je te disais sans cesse de ne pas traverser. Malheureusement ton instinct de chasseuse, ou ton besoin d’aventure auront eu raison de toi ce Lundi matin-là…
Tu auras partagé tout juste un an à nos côtés. Moi qui ne voulait pas de chat, je me souviens encore avoir dit OUI à Juju, car nous trouvions beaucoup de serpent autour de la maison, et je me suis dis qu’avec une minette, nous serions en sécurité car tu les chasserais… Alors voilà j’ai dis : « OK pour le chat, mais c’est moi qui choisit son prénom ». Et un soir, c’est en sortant du boulot que ce prénom s’est présenté à moi comme une évidence : RUBIS.
D’une part car c’était l’année des R, mais aussi car c’est une pierre précieuse, et que le rouge foncé-bordeaux est ma couleur préférée…
Je me souviens ce soir là où Rebecca t’as amené chez nous, tu étais tellement petite…tu as passé ta première nuit sur la marche de l’escalier. Puis petit à petit tu as pris tes marques et découvert tous les petits recoins de la maison…
Peu après ton arrivée, voilà qu’un second bébé chat arrive par hasard chez nous. Je ne serais surement jamais comment, ni par quels moyens elle nous a rejoint, mais on aurait dit ton clone. Une seconde pépette, que nous avons baptisé Raya.
Vous étiez vraiment belles toutes les deux. Et tu as réaliser toute son éducation… Alors déjà MERCI pour ça, tu as vraiment été une mère pour elle.
Tu lui a transmis les codes de votre monde….

Je vais maintenant rentrer dans le vif du sujet, car si aujourd’hui je rédige ces lignes, c’est que je souhaite que Christiane puisse te transmettre ce dernier message de ma part, et que tu puisses partir en toute sérénité…

Toi qui étais tout le temps avec moi dans le potager, toi qui me regardait prendre ma douche, toi qui étais déjà sur le bord de la fenêtre dès que j’ouvrais les volets, toi qui montais sur mon dos et mes épaules quand je me brossais les dents, toi qui me disait bonjour le matin en faisant un jolie point d’interrogation avec ta queue, toi qui venait dire bonjour à Alann tous les matins dans sa chambre, toi qui … à laisser un ENORME vide !!!!
Je te cherche partout quand je vais au jardin, quand je me lève le matin. Raya te cherche aussi tu sais. Elle doit se sentir seule dans les coussins dans lesquels vous dormiez…Du coup elle me suit partout. Elle rentre un peu plus dans la maison depuis ton départ, mais garde tout de même ces distances…elle est méfiante, mais pas avec moi je crois. Des fois, elle est à mes cotes quand je travaille dehors, elle est couché pas loin et elle me regarde, et quand je la vois je pense inévitablement à toi… vous étiez tellement ressemblantes. Mais ce n’est pas toi, et elle ne sera jamais toi. Car voilà, toi tu es partie ce lundi matin. Putain, si tu savais comme j’ai été en colère contre ces automobilistes qui roulent si vite en passant devant chez nous !!!

Quand je t’ai ramassé sur la route, je devais partir vite pour le travail, alors j’ai essayé de réfléchir, malgré le bouleversement émotionnel que j’étais en train de vivre. Alors voilà, j’ai pensé que pour que tu puisses être à l’abri et en sérénité, tu serais bien sous une de grosses pivoines… le soir même nous t’avons accompagné comme il se doit avec Juju et les enfants. Comme tu étais MA fifille, que tu me suivais partout, que tu dormais dans MES vêtements, j’ai voulu te mettre à un endroit ou tu serais prêt de moi, et où je pourrais souvent te dire bonjour, donc nous t’avons enterré sous le cerisier, bien emmaillotée pour que tu sois rassurée et « entourée ». Tu seras comme ça, à nos côtés toute la partie de vie que nous passerons dans notre maison.
Alann, qui a été comme moi très émotif lorsque nous lui avons annoncé ton départ, a voulu te faire un beau dessin et le glisser pret de toi.

D’ailleur Alann et Ewenn ont eux aussi un message à te faire passer. Ils m’ont dit qu’il t’aimaient très fort.
Juju lui a sa façon, voulait juste te dire qu’il était dégouté que tu te sois faite écrasée.. bon tu connais juju, et son sens du discour… il parle peu, et a du mal à mettre des mots sur son ressenti…

Je vais aborder la fin de cette lettre d’au revoir ma Rubinette, car oui je le sais, il faut te laisser partir. Il faut que j’accepter ton départ, et que j’aille de l’avant, et que je reste accrochée à tous ceux qui sont prêt de moi au quotidien…
Je tenais à te dire MERCI.
Merci pour tous les calins que nous avons partagé, pour tous tes ronronnements qui m’ont bercé. Merci pour toute l’affection que tu m’as donné, et donné à Alann aussi, lui qui est si sensible, et qui adorait te prendre dans ses bras..
Je sais que ton départ fait partie des épreuves de la vie qu’il faut traverser. Alors je veux juste que tu saches que je vais essayer de faire de mon mieux avec Raya, je ne te remplacerais pas mais je lui apporterai une présence et de l’attention… Tiens, dit moi juste ton avis, tu crois qu’il faudrait prendre un nouveau compagnon pour Rayanette ?

J’aimerai juste te savoir en paix, serène, et bien arrivée au paradis des animaux…
Rubis, merci tout simplement d’avoir été une compagne de vie durant cette année. Je te souhaite un bon voyage pour la suite.
Avec beaucoup de tendresse ma fifille, soit en paix.
Aurevoir.

 

Tu vois combien mon départ tragique la blesse profondément. Elle ressent de la colère, de la détresse, de la nostalgie et un grand, un immense manque. J’étais sa fille, son bébé, sa petite fifille et je la suivais comme un petit chien. Petit chien j’ai été dans son enfance et je lui suis revenue sous la forme d’un chat pour la protéger et veiller sur elle et sur sa famille.

Dis-lui que je l’aime et que j’ai beaucoup de peine pour le mal que mon départ brutal lui inflige. Je n’ai pas eu de chance, cette voiture n’a pas pu m’éviter et la mort a été instantanée. Je suis aussitôt sortie de mon corps, je me suis vue allongée sur le sol et je savais que c’était fini pour moi, qu’il ne me serait plus possible de réintégrer mon corps physique, que le cordon d’argent qui relie mon corps physique à mon âme a été rompu, et que de me trouver au bord de cette route serait absolument horrible pour toi. Le choc a été violent et tu as beaucoup de mal à effacer cette image qui te poursuit.

J’étais là pour te protéger, pardon pour le mal que je t’inflige, mais cet accident ne m’a laissé  aucune chance. Maintenant, afin que tu retrouves la paix dans ton cœur et ton esprit, il faut m’aider à rejoindre le jardin des animaux. C’est aussi la condition sine qua none qui me permettra de te revenir. Tant que je reste là, je puise votre énergie et Raya en est très perturbée. Elle sait qu’ici ce n’est plus ma place et c’est très inconfortable pour elle de ne pouvoir communiquer avec moi tant que mon âme est en errance. Lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux nous pourrons échanger ensemble et je pourrai aussi vous faire des signes et des petits coucous.

Vous êtes ma famille et je vous aime, toi ma maman d’un amour incommensurable et mon papa si sensible et si rustre et mes frères aussi. Je sais que je vous manque et que nos câlins vous manquent. Dis merci à Alan pour le beau dessin qu’il m’a fait, je l’adore, il est si tendre et déjà rempli d’amour et de compassion aussi petit qu’il soit.

J’étais là aussi ma petite maman pour t’apprendre le détachement affectif, pour t’apprendre à aimer sans dépendance ni co-dépendance. T’apprendre à aimer sans avoir peur de perdre l’autre, t’apprendre à avoir confiance en toi, en ton ressenti, et te permettre de comprendre que tu as une grande force à l’intérieur de toi. Depuis mon départ tu te sens bien vide et seul moi qui suis reliée à ton âme, à ton petit enfant intérieur peut le combler ce vide. Il est donc urgent de me laisser monter maintenant afin que je puisse préparer mon retour. Mon âme est reliée à toi et le restera où que je sois. Elle est éternelle, ne reposent sous le cerisier que les restes de mon corps physique. C’est bien pour toi et pour les garçons, cela leur permet d’avoir un repaire et vous avez l’impression que je suis toujours encore auprès de vous. Et je le suis, mais sous une autre forme et vous reviendrai dans un nouveau costume, faites-moi confiance.

Merci ma petite maman pour ton si merveilleux message d’amour. Merci d’avoir exprimé ta colère, tes ressentis. Cela t’a fait du bien et t’a soulagée. Maintenant comme tu dis, il faut accepter mon départ et rester dans le présent, dans l’ici et maintenant avec ceux que tu aimes. Mais tu dois aussi te mettre à ma recherche dès que tu te sentiras prête, ce ne sera pas long, j’étais jeune et en bonne santé et un aller/retour au paradis des animaux suffira à me ressourcer et je pourrai te revenir dans le costume d’un chat qui te plaira. Et Raya mon petit bébé à moi attend mon retour, elle ne veut pas d’un autre compagnon, c’est moi qu’elle veut retrouver.

De type plutôt sentinelle elle s’est rapprochée de toi et j’en suis si heureuse. Merci pour cette année de pur et grand bonheur, il me tarde maintenant à vous retrouver très vite et continuer notre belle aventure et histoire d’amour ensemble. Je t’aime où que je sois, je suis reliée’ à toi ne l’oublie jamais. Alors à bientôt, ta petite Rubis d’amour.

Puis elle est venue à côté de moi et ensemble nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle l’a traversé sans même se retourner une dernière fois, il y avait du monde (humains et animaux) qui l’attendaient de l’autre côté, et elle s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Rubis, à bientôt !

 

J’ai rencontré Garfield assise dans l’herbe le regard triste, absent. Elle était figée telle une statue et n’a pas bougé d’un brin lorsque je me suis approchée d’elle. Je l’ai appelée plusieurs fois par son nom et au bout de quelques tentatives elle a tourné la tête vers moi, ses yeux étaient si ternes que j’en ai eu mal au cœur. Je me suis présentée et lui ai expliqué que c’était la dame qui prenait soin d’elle qui me chargeait de lui donner des messages et lui poser des questions, et je lui ai demandé si elle acceptait d’y répondre. Ses yeux ont aussitôt changé d’expression lorsque j’ai prononcé « la dame qui prenait soin d’elle », ils ont repris expression et je pouvais à présent y lire à la fois de la curiosité mais aussi beaucoup d’espoir. Puis je lui ai dit que cette personne était très triste, qu’elle l’aimait, qu’elle l’avait adoptée dans son cœur et sa maison, même si elle n’y restait pas, qu’elle allait et venait et qu’elle lui manquait beaucoup. Puis je lui ai lu le contenu de ses questions :

-pourquoi a-t-elle choisi Chantal ?

-quel a été son rôle auprès de Chantal ?

-est-ce qu’elle s’est sentie abandonnée quand Chantal est partie une semaine ?

-comment est-elle morte et a-t-elle souffert ? (nous savons comment elle est morte, c’est pour confirmation que c’est bien elle).

-a-t-elle un message à nous dire ?

Moi aussi je l’aimais et j’aurais tant aimé pouvoir m’installer chez elle et avec elle, mais ce n’était pas possible pour moi et je suis bien contente que tu sois là pour lui expliquer la raison. Je sais que je lui manque et elle me manque aussi, même si moi je peux encore la voir, l’entendre et l’accompagner dans son quotidien. Depuis mon départ si imprévu je rode ici dans son entourage et dans tout le quartier. Ce n’est pas bon ni pour elle, ni pour moi ni pour personne. Tant que je reste là en errance je ne peux accéder au jardin des animaux, et je ne peux me reposer et me ressourcer, je m’accroche à elle, je puise son énergie et c’est mauvais pour sa santé et son moral.

J’ai besoin d’aide pour faire le passage, ici ce n’est plus ma place même si j’étais le maître des lieux, ici je ne dois plus rester, je dois laisser cette place à un autre chat du quartier et ce sera le moment pour moi de me décharger de cette éprouvante mission dont j’étais chargée et qui m’a bien empêchée de faire comme j’aurais aimé faire les choses, depuis qua ma précédente gardienne est partie. Elle m’a laissée là et j’aurais pu la rejoindre, mais c’est ici que j’avais un rôle, une mission et j’étais chargée, telle une sentinelle, à veiller sur le lieu et les personnes de toute la rue et tout le quartier. Oui j’étais le maître du lieu et j’ai besoin de ton aide aujourd’hui pour faire le passage et rejoindre le jardin des animaux.

Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, elle m’a remerciée et m’a dit :

Dis-lui merci, merci pour toutes ces années de bienveillance qu’elle a eu envers moi, sa présence, son amour et sa compassion.

Je lui ai dit que c’était l’ami à Chantal qui m’avait sollicitée pour cet échange.

Lui aussi est rempli d’empathie, ils vont si bien ensemble, ils se sont bien trouvés et il fonctionne un peu comme moi je fonctionnais, il vient, il va, mais tout se passe pour le mieux pour eux et c’est comme cela que je vivais la relation avec elle aussi. J’étais heureuse de venir la voir tous les jours, heureuse des bons soins, d’être nourrie, d’avoir un endroit privilégié à moi, même si en tant que « chef » du quartier c’était partout chez moi. On aurait pu croire que j’étais malheureuse, que j’étais en errance, mais ce n’était pas le cas, c’est maintenant depuis mon départ rapide que je le suis.

Dis-lui de ne pas avoir de regrets ni de culpabilité, ce n’est pas de sa faute, je ne me suis pas sentie abandonnée, je savais qu’elle n’était pas partie pour toujours, je savais qu’elle reviendrait. Je l’avais choisie parce qu’elle a un cœur rempli d’amour et de générosité et j’aurais tant aimée pouvoir rester toujours avec elle et n’avoir qu’une mission, qu’un rôle à remplir auprès d’elle. Ce n’était pas le cas et je lui reviendrai rien que pour elle si elle le souhaite, mais pour cela il faut d’abord m’aider à faire le passage.

Je n’ai pas eu de chance, un peu affamée quand même j’ai mangé quelques souris, c’était un peu par plaisir aussi et je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il y a en a une qui n’est pas passée. J’ai ressenti après cette ingestion de violentes douleurs dans le ventre et je me suis réfugiée dans mon corps astral pour les supporter. Cela a duré toute une journée et une nuit, j’avais des nausées, des convulsions et j’ai vomi du sang. Je ne peux leur dire combien de temps ça a duré, tu sais que l’espace-temps n’est pas du tout le même pour nous que pour vous. Je me suis sentie de plus en plus faible et au bout de quelque temps le cordon d’argent qui reliait mon âme à mon corps physique s’est rompu, et mon travail, ma mission en tant que sentinelle auprès du lieu et des personnes s’est rompue en même temps.

Je n’avais pas prévu mon départ, je ne l’avais pas programmé, c’était un accident, je n’ai pas eu de chance et maintenant je reste accrochée ici et j’ai besoin d’aide pour définitivement rejoindre ce haut-lieu magique pour me réparer et me ressourcer.

Dis-lui que je l’aime et que mon âme délivrée de cette mission qui ne me permettait pas de vivre chez elle, aspire à présent à la retrouver sur le plan terrestre, et que nous pourrions vraiment démarrer une belle aventure, une belle histoire d’amour ensemble. Ils sont tous les deux empreints d’une grande générosité de cœur et j’aimerais par ma présence leur apporter un bien-être bien mérité. Elle a besoin de moi pour se sentir utile et pleine à l’intérieur d’elle, je lui apporterai cet équilibre dont elle a besoin pour se sentir en paix et en harmonie avec elle-même. Ce sera à elle de décider et si elle se met à ma recherche je me mettrai sur son chemin, sinon je les protègerai tous les deux de là-haut et veillerai sur eux. Amour et gratitude à tous les deux pour leur grande bonté.

Puis elle est venue à côté de moi, et ensemble nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit merci, merci à eux et elle l’a traversé pour se noyer dans la lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Garfield, Paix à ton Ame !

J’ai rencontré Grise assisse au bord d’une route très fréquentée. Le regard vide, absent, elle regardait les voitures passer les unes derrière les autres. Je me suis approchée, je l’ai appelée doucement par son nom et elle s’est aussitôt retournée vers moi. J’ai vu ses yeux changer d’expression, j’avais l’impression d’y lire une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

Questions: Pourquoi elle est sortie, pourquoi elle a traversé la route? C’était son moment de partir ou c’est un accident malheureux?
Qu’est-ce qui s’est passé cette nuit?

Mes regrets, me demandes de pardon:

J’aurais dû agir plus vite et demander votre aide pour le comportement de Grise et Frijol le dernier chat adopté qui ne s’entendait pas du tout avec Grise. Frijol est un chat arrivé à l’immeuble tout seul, il avait 4 mois. Je l’ai attrapé et il est resté avec nous. Mais il faisait fuir Grise. Et Grise le craignait.
J’ai essayé feliway, rescue pets, ça n’a pas marché. Il y a un an on a failli perdre Grise elle ne revenait pas à la maison et elle était déshydratée quand je l’ai trouvé. Après elle s’est remise et restait longtemps a la maison mais toujours veillant a ne pas croiser Frijol. Je pensais qu’elle allait bien dernièrement, plus apaisé et en confiance; et c’est un choc de la perdre soudainement.
Je pensais qu’elle allait vieillir avec nous. C’est difficile de se faire à l’idée qu’elle n’est plus là, d’un jour à l’autre. Hier elle était encore avec nous je l’ai caressé.

Je regrette ne pas avoir donné plus de temps et attention. Elle était la première et puis en étant famille d’accueil j’ai fini avec trois autres chats. En étant nombreux je donne moins de temps à tous. Et je suis triste de ne pas avoir donné plus à Grise. Elle avait bcp de temps devant elle.

Nous avions adopté Grise avec son frère Mister. C’était en 2010 nous venions tout juste de déménager.  C’est eux qui sont montés dans notre voiture garé sur le parking derrière notre immeuble (ils avaient 4 mois). Quand d’autres chats ont commencé à arriver à la maison, Mister n’a pas supporté. Il est parti. Il est redevenu chat libre. Il a disparu pendant des mois et un jour on l’a revu là où je nourrissais les chats libres par ici. Après il venait de temps en temps. Cela faisait de mois que je ne le voyais pas. ET aujourd’hui cet après-midi en allant nourrir les chats du site (derrière l’immeuble dans le parking) je pensais à Grise, et en face de moi je vois Mister. Aujourd’hui il est passé, le jour où sa sœur est morte. Est-ce une coïncidence?

Si vous pouviez s’il vous plaît voir si elle va bien ?si elle n’est pas perdue de ne pas savoir où elle est? si elle est déjà dans la lumière?

Dites-lui que nous l’aimons tellement et qu’elle laisse un vide dans la maison et autour.
Que son frère est venu au aujourd’hui
Je demande pardon de ne pas fait plus pour elle, pour la protéger (la laissant sortir) et concernant Frijol.

 

Je suis si contente que tu sois là, je craignais de devoir rester longtemps ici, entre deux, en errance entre cette route dangereuse et leur foyer. Je passe beaucoup de temps en lévitation dans ce lieu sinistre, mais je les accompagne aussi dans leur quotidien et leur pompe leur énergie. Mon petit frère aussi est là souvent, il vient me voir et il est bien perturbé parce que je m’accroche à lui et ce n’est pas bon pour lui. Pour mes gardiens non plus et nous avons tous besoin de ton aide, moi pour m’aider à faire le passage et eux pour retrouver la paix dans leur cœur et esprit, et de pouvoir commencer à faire leur travail de deuil.

Je sais que ma mort violente, mon corps mutilé les a beaucoup choqués, et je suis désolée, je suis navrée de leur avoir causé une telle souffrance. J’ai beaucoup de peine à les voir tristes et me pleurer, je leur demande pardon pour le mal que je leur inflige. Ce n’était pas vraiment le moment de partir, c’était un accident, un accident bête et stupide, juste devant chez nous alors que j’aimais vadrouiller dans le quartier et que j’avais l’habitude de m’éloigner de la maison. J’aimais découvrir le quartier, j’aimais me promener comme les chiens, j’étais d’ailleurs la réincarnation d’un de ses chiens (mari) et j’aurais adoré pouvoir l’accompagner dans ses promenades avec les toutous, mais à chaque fois il se dépêchait de me ramasser et me ramenait à la maison. C’était à la fois sage mais aussi frustrant. Je me sentais très attirée par l’environnement et puis j’avais envie de retrouver mon frère qui a disparu lorsque vous avez commencé à adopter d’autres congénères.

Et me concernant, l’arrivée de Frijol m’a extrêmement perturbée. On vous avait choisis avec Mister pour être notre papa et notre maman, nous étions frère et sœur et nous considérions comme vos bébés, vos 2 enfants. On avait chacun notre rôle auprès de vous et l’arrivée des autres a perturbé cet équilibre qu’on avait avec vous. Et puis il était agressif avec moi, il savait que je comptais beaucoup pour toi et que je prenais une grande place dans ton cœur, il se montrait très hostile vis-à-vis de moi. Cela m’a fait fuir, j’avais besoin de m’éloigner, c’était devenu compliqué à gérer.

Mon frère est parti aussi, tous les deux nous avons survécus dès notre naissance aux énormes difficultés que l’on rencontre dans la rue, pas nourris correctement, pas sevrés ni socialisés et nous avions décidé ce jour-là de vous choisir comme parents et avons eu la joie de connaître le plaisir d’être câlinés, choyés, aimés et respectés. L’arrivée des autres nous a fortement angoissés, nous avions peur de ne plus autant compter pour vous et en sommes désolés. Tous les deux nous savons que vous avez un cœur énorme et que vous êtes empreints d’amour et de compassion pour les animaux. De les adopter a été une chance pour eux que Mister et moi avons aussi connu auprès de vous.

Aujourd’hui je regrette de n’avoir réagi comme une grande sœur à l’arrivée des autres compagnons. Mais cela n’a rien à voir avec ma sortie cette nuit-là et mon départ si brutal. J’ai été éblouie par les phares d’un véhicule, et je suis restée plantée au milieu de la route, le choc a été très violent. Je n’ai pas souffert, je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et je me suis vue allongée sur le bitume, couverte de sang. Je me suis trainée vers le trottoir, mais je savais que c’était fini pour moi, je savais qu’il m’était impossible de réintégrer mon corps physique et que vous auriez beaucoup de peine à me retrouver dans cet état.

Mea culpa pour la grande souffrance, pour la grande détresse que mon imprudence vous inflige, c’était un accident et je n’ai pas eu de chance, c’était sans retour possible. Attirée par l’eau j’aimais explorer le lieu et j’ai maintenant besoin d’aide pour rejoindre le jardin des animaux. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là mon frère ne va pas bien et vous non plus. Mes compagnons chiens et chats non plus, et tout redeviendra plus serein et léger après mon passage.

Dis à ma maman que je n’ai rien à lui pardonner, c’est elle qui est dans le juste, elle a beaucoup d’empathie dans son cœur et la met au service de mes congénères, c’est honorable et gratifiant. Qu’elle continue à avoir la foi en elle et en ce qu’elle fait,  j’ai passé des moments merveilleux avec elle. Dis-lui que mon âme perdure et que je lui reviendrai. Nous nous retrouverons, qu’elle en ait la conviction profonde, c’est juste une question de temps. Dis-lui merci aussi de t’avoir envoyée à moi pour m’aider à rejoindre le paradis des animaux. De là-haut je veillerai sur elle et sur eux tous ainsi que mon frère.

Puis elle est venue à côté de moi et ensemble nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit

Merci, merci à toi, merci à ma maman

Et elle l’a traversé rapidement pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Grise, paix à ton âme !

La connexion avec Léo s’est faite au paradis des animaux. Il était couché sur son ventre au milieu de plusieurs autres congénères, ils admiraient les papillons blancs, orange et violets tournoyer autour des fleurs, des arbres à papillons, et ils étaient tous entourés d’anges blancs, orange et dorés.  Il y régnait une paix, une harmonie totale, et rien que d’observer cette belle symbiose m’apaisait et m’apportait de la plénitude de la tête aux pieds. Enveloppés dans un immense halo de lumière très vif, ils s’amusaient, ils jouaient et tournaient la tête dans tous les sens pour suivre les farandoles de danses des papillons, mais aussi de nombreux petits, moyens et grands oiseaux de toutes les couleurs.

Et comme à chaque fois j’hésitais à déranger cette communion en m’immisçant dans leur cercle. Je n’eus pas à le faire, au bout de quelques instants, Léo s’est levé, s’est détaché du clan pour venir à côté de moi. Lorsque je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence, il m’a dit :

Je savais que tu viendrais et je t’attendais. Tu sais ma maman pense si fort à moi que je sais et j’entends ses pensées, je savais qu’elle allait t’écrire pour nous permettre un échange et pour que je puisse répondre à ses questions. C’est important pour elle de savoir si je suis bien et que je réponde à ses questions. Elle a beaucoup culpabilisé, elle a eu beaucoup de regrets de ne pas s’être occupée de moi ces derniers mois et cela aurait pu me retenir dans le bas-astral et m’empêcher de rejoindre le jardin des animaux.

Mais mon départ s’est passée dans les meilleures conditions malgré sa grande souffrance, je n’avais pas peur, j’étais prêt et j’ai eu de l’aide. Il y avait des êtres de la nature, plusieurs autres congénères, certains que je connaissais et il y avait des humains. Oui une dame, une gentille dame qui était là depuis plusieurs jours avant que je ne fasse le grand saut et qui veillait à apporter de la lumière dans notre maison afin que l’énergie soit bonne et légère et elle m’a accompagnée pour faire le passage.

Léo,

mon pti chamoureux. Je veux te redire encore et toujours à quel point je t’ aime. A mes yeux tu seras toujours le plus beau, le plus intelligent, le plus gentil de tous les chats de la terre.

Ta douceur, ta patience, ta force intérieure, ton charisme mais aussi ton incroyable courage et sagesse faisait de toi le plus incroyable des compagnons. Tu étais facile à vivre malgré tes maladies. Tu faisais de moi la maitresse la plus heureuse du monde.

Tu m’as donné sans compter et je te remercie tant pour ça. Nos rituels resteront à jamais gravés dans mon être. Et je rêve de te serrer dans mes bras comme avant tu sais.

Ces derniers mois je sais que tu as été fort contrarié par l’arrivée d’ Emma-Louise pourtant j’avais la place pour 2 dans mon coeur je veux te le redire.

Je suis heureuse que vos chemins ce soient croisés et en même temps tellement triste que la rupture ait été si rapide en tout cas à mes yeux. C’est vrai que tu avais toute la place et que du jour au lendemain tu as du partager. Ca a du être dur pour toi.et je te demande pardon si tu t’es senti délaissé. Ce n’était pas mon intention.

Aujourd’hui je suis tellement triste et malheureuse que tu ne puisses plus être à mes côtes sur terre. Tu laisses derrière toi un vide immense Ma famille était au complet AVEC TOI. Tu me manque tellement. Et même si je suis très occupée avec Emma-Louise qui demande beaucoup d’attention et qui est très énergique comme tu le sais , je me sens en partie vide sans toi à qui je pense beaucoup.

Je veux te dire encore pardon si tu t’es senti délaissé ces derniers mois et aussi d’avoir eu peur les derniers jours que tu sois seul pour ton départ, que tu es mal ou que tu es du mal à respirer. Et puis j avais peur aussi d’être séparer de toi.

Pardon pour toutes les contraintes de vie et de traitement que je t’ ai imposé, pour mon manque de patience parfois et pour t avoir mis un coup de cintre sur les fesses alors que tu t’ affaiblissais déjà mais que je ne le voyait pas encore.

Et je veux te dire MERCI, d ‘avoir été comme tu étais, de m’avoir accompagné ces 17 années c’était pour moi un honneur de t avoir comme compagnon de vie, tu étais parfait.

Surtout prends bien soin de toi à présent, tu le mérites tant après toutes ces années à me soutenir.

Les journées sont enfin si belles comme tu les appréciais. Je te vois toujours te prélasser dans le jardin où à Foissy.

Merci aussi de m avoir envoyé tout ton amour à 2 reprises et de faire du bruit.

A jamais dans mon coeur et mon âme.

Je t aime ? Gaelle,ta maitresse.

 

mes questions sont les suivantes /

– Veux tu que je fasse des choses en ta mémoire?

– Comment as tu vécu ta vie de chat si particulière avec ses contraintes, soins  et traitements? As tu réussi à t épanouir à mes côtes?

– L’ arrivée d’ Emma-Louise a t – elle précipitée ton départ?

– As tu eu le sentiment que je m’ occupais plus assez de toi?

– Que me disais tu à travers ton dernier regard? As tu pensé que je t’ abandonnai? Avais tu peur? 

– Qui t’ avais envoyé près de moi? et pourquoi?

– Reviendrais tu auprès de nous? Comment? et accepterais tu d’ épauler Emma-Louise?

– As tu retrouvé les copains la haut?, la famille?

– Pourquoi urinais tu dans la maison? pourtant tu savais que c’ était des bêtises  au vu de ton profil bas quand je trouvais tes frasques!

 

Ne t’inquiète pas ma petite maman, mon passage s’est fait dans la lumière, dans l’amour et la joie. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le début de l’automne dernier et j’ai fait la transition à mon rythme. Je sais que je te manque et que mon départ te plonge dans une grande souffrance, mais n’aie aucun regret, tu n’as rien à te pardonner, c’était le moment pour moi, et toutes ces années passées ensemble ont été pour moi du pur et grand bonheur.

Je t’aime et je me suis longtemps considéré jusqu’à l’arrivée de ma petite sœur comme ton enfant, ton garçon, ton fils privilégié. Pour moi c’était évident que j’avais cette place unique dans ton cœur, et l’arrivé du bébé m’a un peu, non pas contrarié, mais perturbé. Je sais que tu as assez de place dans ton cœur pour nous aimer tous les deux, ce n’est pas de cela que j’avais peur, non je savais que ce serait plus facile pour toi de me laisser partir avec elle à tes côtés, et j’ai commencé à vaquer au travail que tout départ oblige avant qu’on ne souffle la flamme de sa bougie.

Ne crois pas que les pipis étaient des pipis de contrariétés ou de jalousie, non les pipis étaient plus liés à mon état de santé général. Je me sentais faible, j’avais des bobos partout dus à l’âge, tout mon corps était fatigué, usé et parfois je m’oubliais et j’avais tellement honte lorsque tu le découvrais. Mea culpa ce n’était pas de la rancune ou un mal-être, c’était des petits épisodes d’incontinence.

Malgré mes problèmes de santé et tous les soins j’ai vécu une vie merveilleuse avec toi. Heureux et épanoui, j’étais choyé, câliné et considéré comme un être humain, comme ton petit garçon, et l’arrivée d’Emma-Louise a été pour moi un moment de frustration mais aussi de grand bonheur pour toi, et cela a effacé toutes les peurs et les angoisses que je pouvais ressentir. Au contraire, c’était le moment pour moi de monter me reposer et me ressourcer. Tu étais évidemment bien plus occupée et c’était normal, j’en ai profité pour préparer mon départ.

J’étais là pour t’apprendre le détachement affectif, pour t’apprendre à aimer en toute fluidité sans peur du lendemain, sans dépendance ni co-dépendance. Tu avais besoin de moi pour te connecter à ton petit enfant intérieur et le nourrir de tendresse à travers moi, il en avait bien manqué. On m’a guidé vers toi (grand-mère) pour t’aider à avancer sur ton chemin, pour t’aider à trouver à l’intérieur de toi cette force et la confiance qui vont te permettre de construire ta famille. Je te reviendrai car tu as besoin de moi, tu as besoin d’être accompagnée pour éduquer et aider ma petite sœur à grandir.

Je te le disais à travers mon dernier regard. Je te disais que je t’aime et que je te reviendrai. Je n’avais pas peur, j’étais déjà bien entouré et je savais que c’était le moment pour moi de tirer ma révérence afin de pouvoir me reposer et me ressourcer, avant de redescendre dans un corps physique en pleine forme. Nous les animaux avons cette chance de pouvoir faire des aller/retours très rapidement et cela nous donne la possibilité de nous retrouver et de continuer notre belle aventure  ensemble. Seul mon corps physique n’est plus, mon âme est éternelle et toujours reliée à la tienne où que je sois.

Mais tu le sais bien, je t’ai déjà fait des signes et des petits coucous, et tu sais et sens que je suis toujours là avec vous. La mienne aspire à te revenir très vite, je suis déjà en train de préparer mon retour et lorsque tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. Le doute ne te sera pas permis, tu sauras me reconnaître au premier regard, ce sera une évidence.

Je t’aime, je vous aime et il me tarde de vous retrouver. A bientôt ma petite maman adorée, ton petit cœur qui te protège et veille sur toi. Je t’aime.

 

La connexion avec Bounty s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après le pont des fleurs et avant l’entrée du paradis des animaux. A mon arrivée, Bounty était couché sur son ventre dans les hautes herbes d’un vert fluo et s’amusait à regarder les abeilles et les papillons tournoyer autour des arbres à papillons blancs et violets et de petites fleurs de toutes les couleurs. Il y avait aussi des pavots rouges et orange d’une couleur éclatante.  Bounty semblait très intéressé par cette farandole de danses et ses yeux pétillaient, je pouvais y lire de la joie et beaucoup de curiosité. Je me suis approchée et me suis présentée à lui pour lui expliquer que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens.

Voici mon message et mes questions :

Tu es arrivé dans nos vies le 22 mars 2006 pour nous apporter tout l’Amour inconditionnel, beaucoup de joie, de fous rires

Tu étais un vrai clown

Tu étais mon bébé lumière

Nous avons essayé tous les 2 de t’apporter un maximum de bien être, de bienveillance et beaucoup d’Amour

Merci du coeur d’avoir partagé nos vies durant ces 15 ans 

Tu nous as fait l’honneur d’aller jusque-là avec des passages difficiles à tes 12 ans avec le cancer de ton rein et à 11 ans du gros cailloux avaler qu’il a fallu te faire retirer

Ta force ont permis de t’emmener jusqu’à ce mois de mai 

J’espère que tu as aussi été heureux avec nous, que nous avons tout fait pour t’aider à ne pas trop souffrir cette dernière année

Je voulais que tu quittes ce monde naturellement mais j’ai échoué et vue que ton état c’était dégradé, nous avons dû te faire euthanasier en espérant que tu étais prêt aussi à partir

Merci mon bébé d’Amour pour le beau cadeau de ce « Aurevoir » sur cette table de véto 

J’espère que tu as ressenti notre présence, notre amour pour ce passage entre terre et ciel

Le vide est Grand – Merci d’avoir fait ce si long chemin ensemble 

Tu resteras dans nos coeurs pour toujours 

Nous t’Aimons fort 

 

Questions:

Pourquoi tu nous as choisis et qu’elle était ta mission

Etais tu la réincarnation de mon chien Sam dans mon enfance car tu avais des ressemblances

Qui t’attendait de l’autre côté lors de ton départ – As-tu rejoins ta famille

Que vas-tu devenir maintenant

Est-ce que l’on te reverra sur terre dans cette vie ou lorsque nous seront là-haut

Tu nous feras des signes 

 

Dis-leur merci pour ce merveilleux message d’amour, dis-leur merci pour toutes ces belles années de pur et grand bonheur, j’ai vécu une vie de rêve à leur côté, une vie de prince et j’ai toujours été considéré comme un membre de la famille, choyé, respecté, câliné et soigné. J’ai vécu une belle vie terrestre, on a veillé à ce que je me sente toujours bien, j’étais leur enfant, leur petit ou plutôt leur grand garçon.

J’ai eu des soucis de santé et ils étaient là pour m’aider, me soigner et me protéger. Je suis resté si longtemps avec eux parce qu’ils ont particulièrement pris soin de moi. C’est assez rare pour un chien de ma race de pouvoir vous accompagner de si nombreuses années. Dis-leur merci encore pour la délicatesse et les attentions quasiment quotidiennes qu’ils m’ont apportées. Cette dernière année a été plus difficile, mais c’est normal. Malgré tout l’amour, tous les efforts qu’ils ont fait, j’étais sur mon chemin et je préparais ma transition. Ils ne pouvaient pas d’une baguette magique me guérir et encore moins me rajeunir.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ. Je me sentais fatigué, usé, tout mon corps était en souffrance, beaucoup de bobos dus à l’âge et je me réfugiais souvent dans mon corps astral pour mieux le supporter et le gérer. Je sais que vous espériez que je m’endorme sereinement à la maison, ça aurait été mon souhait aussi, mais mon état s’est dégradé très vite et vous avez pris la bonne décision de m’aider à partir. J’étais prêt et je n’avais pas peur, je sais que vous l’avez fait par amour pour moi, et je vous en suis si reconnaissant d’avoir eu le courage et la force de le faire.

Soyez rassurés, je n’étais pas seul, il y avait des êtres de la nature qui m’ont accompagné et guidé pour faire le passage. Ils étaient là, entourés de beaucoup de lumière depuis quelques jours, et puis de l’autre côté du pont on m’attendait aussi. Il y avait des compagnons chiens, mais aussi des ancêtres à toi ma petite maman ils étaient tous là pour me guider avec beaucoup de bienveillance dans la lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Je sais que ça a été difficile pour vous, et l’aide que j’ai eu de là-haut m’a porté moi et vous a permis de mieux me laisser partir. Ici tout est beau, c’est un endroit magique et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je sais que vous êtes en souffrance et que je vous manque, vos câlins me manquent aussi, même si moi j’ai la chance de pouvoir encore vous voir et vous entendre. Je savais que ma petite maman chérie trouverait le moyen de me contacter pour échanger avec moi, c’est la raison pour laquelle j’ai attendu ici dans cette charmante prairie avant de pousser la porte dorée qui se trouve juste derrière moi et rejoindre mes congénères et tous les autres animaux. C’est un moment privilégié supplémentaire pour moi, il y en a eu des milliers pendant toutes ces années et j’avais très envie de profiter de ce moment si particulier.

J’étais relié à toi à ton âme et je le resterai toujours où que je sois, car mon âme perdure et nous nous retrouverons. Nous étions déjà ensemble et le serons encore, fais-moi confiance et fais confiance en l’univers. Tu m’avais bien reconnu, j’étais Sam le compagnon de ton enfance et j’étais guidé à toi par tes ancêtres pour veiller sur toi et te protéger. Pour t’aider à grandir, à mûrir et te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source. J’étais là pour te rendre la vie plus légère, pour t’aider à gérer les départs et surtout, surtout te faire rire. Ma présence à tes côtés lorsque tu me chérissais te permettait de nourrir ton petit enfant intérieur, ton double, ton moi profond de tendresse, et cela t’a apporté beaucoup de force et de courage.

Mon départ aujourd’hui te plonge dans un grand vide à l’intérieur de toi et tu as besoin de moi pour le combler ce vide, pour le remplir et te sentir en paix avec toi-même. Ma mission était terminée et je te reviendrai pour une autre. Celle de t’aider à construire ta vie familiale, à l’agrandir et je serai avec toi pour avancer sur ton chemin. Je t’aime d’un amour inconditionnel et je vous aime tous les deux, ma place est avec vous et auprès de vous. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et je vous reviendrai. Cela est et ne peut pas être autrement. J’endosserai le costume qu’il te plaira et je me mettrai sur ton chemin lorsque tu te mettras à ma recherche. Alors n’hésite pas et ne tarde pas trop, je suis pressé de redescendre dans un corps physique jeune et en bonne santé.

En attendant je te ferai des petits coucous, des petits signes, tu sauras que c’est moi et qu’après la mort il y a la renaissance, qu’après la mort il y a un nouveau soleil et ton soleil à toi il est là-haut, il brille pour toi et t’illumine de bonnes ondes et surtout il est pressé de te retrouver.

Alors à bientôt ma petite maman adorée. Je t’aime et je vous aime, vous êtes remplis d’amour et de compassion et c’est un grand honneur et bonheur pour moi de vous retrouver.

La connexion avec Alibi s’est faite dans cette magnifique prairie qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du jardin des animaux. Elle était assise dans les hautes herbes, entourée d’un halo de lumière, sans cela je ne l’aurais peut-être pas vue, elle est tellement petite. Je me suis avancée très lentement et l’ai doucement appelée par son nom. Elle a réagi au premier appel ; elle est tout de suite venue vers moi, le regard très curieux, les petites oreilles dressées et sans tarder je me suis présentée et lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

A ma petite Alibi, ma gaufrette d’amour,

J’aurais aimé ne jamais t’écrire ce message, mais la vie en a décidé autrement.
Tu es rentrée dans nos vies il y a un an et quatre mois. Dès les premiers jours nous avons eu une relation plus que fusionnelle. On faisait la sieste ensemble, tu te collais dans mon cou et tu étais tellement apaisée. On passait des heures ensemble. Toi, grande gourmande que tu es, avec ta petite tête si mignonne, on ne te résistait jamais. Je ne sais pas comment l’expliquer mais tu m’es apparue comme une évidence. Comme si on se connaissait déjà. Tu as été dès le départ mon plus grand coup de coeur. Tu es arrivée dans une famille où tu as eu deux mamans. J’étais ta maman évidence et ton autre maman n’aimait pas les rats. Elle en avait énormément peur. Mais dès le départ, elle aussi a craqué pour toi. Et en quelques jours cette phobie a disparu et elle t’a aimé de tout son cœur. Ensuite il y a eu ce confinement. Nous avons passé ces longues semaines ensemble, en permanence. Tu étais épanouie, notre relation s’est renforcée. Il y avait ta sœur pourtant avec toi, mais tu préférais la présence humaine. Je t’ai tout confié. Tu m’as vu dans tous les états.
Les semaines, les mois ont passé et notre relation était de plus en plus forte. Tu as eu tes premiers petits soucis de santé,  ta première tumeur mammaire. Mais ça ne t’a pas arrêté. Tu as surmonté l’opération avec une force incroyable. Tu en as eu une deuxième trois mois plus tard, et de nouveau tu l’as terrassé sans aucune peur. C’est moi qui avais peur. L’angoisse de te perdre à chaque opération. L’angoisse qu’un autre souci de santé apparaisse et te prive de ta vie.
Je sais que tu étais heureuse. Tu as ensuite eu plusieurs copines, des sœurs pour toi. Tu les aimais beaucoup. Mais par contre dès que tu étais sur moi, aucune n’avait le droit de m’approcher car sinon tu les faisais partir. Ma petite jalouse va ! Je t’ai toujours fait passer en priorité. Tu as eu, égoïstement, toujours plus que les autres. Tu aimais vivre en liberté, tu aimais les jeux, tu aimais les petits plats qu’on te préparait,  tu aimais la vie.
Ma Alibi d’amour, nous t’avons apporté tout notre amour chaque jour. Je voulais te rendre heureuse, peu importe la manière.  Et je sais que tu aimais ta vie comme une folle !
Je sais que tu appréciais plus que tout la présence de tes mamans. Ce mercredi 12 mai, je suis venue passer du temps, comme tous les jours,  dans votre chambre. Tu étais tellement excitée de me voir. Tu m’as couru dessus, fais des bisous. J’ai dû sortir de la pièce 5min après être entrée. Et là l’incompréhension totale. Je t’ai entendu crier, tu avais très mal et tu saignais. Au départ j’ai pensé t’avoir peut-être marché dessus, mais je n’ai rien senti. Est ce que tu t’es buté quelque part ? Accrochée avec un jouet ? Je ne le saurais jamais. Je sais juste que j’ai hurlé à la mort car j’avais extrêmement peur pour toi. Ton autre maman est vite arrivée pour te calmer et nous avons filé au vétérinaire. Je n’ai pas eu le courage de te regarder. J’avais peur de voir ta souffrance. Je suis désolée. Vraiment. Arrivées au vétérinaire il t’a pris en charge en urgence. J’ai eu l’impression qu’on m’arrachait le coeur. Une partie de moi était en train de mourir. J’ai fait une grosse crise d’angoisse au vétérinaire et étant enceinte les pompiers sont venus me prendre en charge. Tu sais ma Alibi, je l’ai bien vu qu’ils ne comprenaient pas qu’on puisse se mettre dans un état pareil pour un rat. Mais tu n’as jamais été qu’une ratte pour moi. Tu es un membre de ma famille à part entière.
La nuit a été extrêmement longue et quand le vétérinaire nous a dit que tu étais vivante j’étais très heureuse. La culpabilité me terrassait car je pense que je t’ai peut-être marché dessus. Moi ta maman, toi mon petit cœur,  comment aurais-je pu te faire du mal , moi qui n’ai toujours voulu que ton bien ?
Tu es restée hospitalisée trois jours et ensuite avec maman on est venues te chercher. Le bonheur de te ramener à la maison. Pour nous c’était gagné. Tu avais une fracture à la mâchoire et au nez mais tu allais mieux. On savait que la convalescence serait longue et on a tout mis en œuvre pour qu’elle se passe au mieux. Nous t’avons nourri et fais boire à la seringue, tu dormais avec nous pour pas que tu aies froid. Les premiers jours ton état s’est encore amélioré. Quelle chance. Jamais je n’aurai imaginé pouvoir te serrer contre moi. Tu as été une guerrière. Une super ratte tellement courageuse. Mais subitement ton état s’est dégradé. Nous avons tout fait. Nous ne dormions même plus, tu n’étais pas une seule seconde seule. De nouveau tu allais un peu mieux. Tu n’as rien montré, pas de douleur. Tu nous paraissais vraiment ultra forte. Tu avais cette envie de te battre et de vivre impressionnante.
Cela faisait une semaine et demi que tu avais eu l’accident et tu t’accrochais plus que tout. A un moment on a vu que tu étais épuisée. On t’a longuement parlé car on a eu l’impression que tu avais peur de partir. On t’a guidé, on a essayé de te rassurer et on t’a parlé du pont des fleurs. On t’a dit que tu reverrai sans doute Finka et Zofia, et peut-être Ela si elle n’était pas partie à son autre mission.
Ça t’a apaisée mais tu n’es pas partie. Mercredi 26 mai, 15jours après l’accident, nous sommes retournées au vétérinaire car tu ne pouvais plus te nourrir même à la seringue. Tu ne pouvais plus ouvrir la bouche. Et ça a été le pire jour pour moi. Le vétérinaire nous a dit que tu avais une énorme infection qui avait rongé tes os de la mâchoire,  du nez. Qu’on ne pouvait plus rien faire. Il était même étonné que tu sois encore vivante avec une douleur aussi atroce. Et toi, qui ne montrais rien. Comment as tu fait ? Nous avons pris la décision de te faire partir paisiblement car sinon tu serais décédée de soif et de faim et d’épuisement. Je suis sûre que tu t’es accrochée pour nous alors on te devait de te laisser partir.
Ma Alibi, mon bébé chat,  mon petit coeur, je souffre tellement. Je suis persuadée que tu étais mon âme sœur. Il me manque à présent une partie de moi. Ta présence physique me manque énormément. Je te parle tout le temps pour que tu trouves ton chemin. Je suis dévastée. Je culpabilise. Je m’en veux. Je t’aime tellement et j’espère plus que tout te revoir. Tu sais ton autre maman pleure beaucoup aussi et tu lui manques énormément. Tu étais et tu resteras notre gaufrette d’amour.
Tu es mon essentiel, une partie de moi est partie avec toi. Les bisous sur ton gros ventre, les dodos collées l’une à l’autre, tout me manque.
J’espère que tu as eu une belle vie et que tu as vu que tes mamans ont tout donné ces 15 derniers jours. On t’aime d’un amour inconditionnel et éternel. Je sais que je serais toujours liée à toi. Tu as été une très belle leçon de vie mais tu ne méritais tellement pas cette fin horrible.
Mais tu sais ma gaufrette, la mort n’est pas une barrière pour ceux qui s’aiment vraiment. Ça va prendre énormément de temps d’accepter ton absence physique, mais je sais que tu es là, tout près.
On t’aime petit cœur ! Nous sommes tellement fières de toi.

Les questions :


– as-tu été heureuse pendant ta vie avec nous ?

– que s’est-il passé le soir de l’accident ?
– ces 15 derniers jours, as tu vu à quel point on tient à toi ?
– est ce que tu as des regrets ? Nous en veux-tu ?
– comptes tu revenir ?
– m’entends-tu quand je te parle ?
– et surtout,  es tu bien arrivée ? Sois heureuse petite Alibi dans ton nouveau chez toi. As-tu rejoins Zofia, Finka et Ela ?

Nous t’aimons de toute notre force. Tu resteras toujours dans mon cœur. Tu es mon âme sœur, ça peut paraître fou, mais j’ai cette impression. Fais-moi signe dès que tu le pourras, j’ai tellement hâte.

 

Lorsque j’eus fini, j’ai remarqué des larmes perler le long de son petit museau, elle m’a regardée longuement, l’expression de ses yeux était inouïe. J’ai vu à travers son regard une belle âme, une âme pure et dotée d’un charisme profond. C’était un moment très fort et j’ai attendu quelques instants la laissant calmer ses émotions. Lorsqu’elle s’est mise à me parler, sa voix était douce, sereine et m’enveloppait de plénitude. J’ai senti un apaisement dans tout mon corps comme si on m’avait fait un soin énergétique, alors que tout s’était déroulé en quelques secondes, juste à travers un regard, les petits yeux noirs d’une petite rate si fragile d’apparence et qui dégageait au contraire une grande force et sagesse. Après un petit laps de temps, me laissant reprendre mes esprits, elle m’a dit :

La première des choses que tu dois lui dire ou plutôt leur dire, puisque comme elle t’explique j’ai deux mamans, oui ce que je souhaite leur dire avant tout c’est merci, merci pour tout ce qu’elles ont fait pour moi. Merci pour ce merveilleux message d’amour et surtout merci pour tous les soins, pour toute l’aide qu’elles m’ont apportée pendant ces derniers 15 jours difficiles. C’était cruel pour ma maman de ne pouvoir m’aider plus, elle aurait tout donné pour me guérir mais ce n’était pas possible, il faut qu’elle comprenne et qu’elle accepte que mon âme avait choisi de partir, mon âme avait décidé de ne plus se battre, et ni elle ni le vétérinaire ne pouvait plus rien pour moi.

C’est injuste et pourtant bien plus facile pour moi qui sait que pour pouvoir continuer notre belle aventure ensemble c’était bien plus simple pour moi de monter me réparer et me ressourcer au jardin des animaux. Sa grande souffrance, sa grande détresse auraient pu m’en empêcher, mais je l’avais décidé en toute conscience et je n’avais pas peur. Je n’étais pas seule, elles étaient là toutes les 3,et depuis mon accident elles étaient toutes les 3 proches et dans mon environnement pour me guider et m’accompagner. Je suis partie vers la lumière, on m’a aidée à traverser le pont des fleurs et me noyer dans l’escalier de l’arc en ciel, et depuis mon arrivée dans cette belle et magnifique clairière je t’attends.

Je savais bien entendu qu’elle aurait besoin de communiquer avec moi et Furka et Zofia m’attendent après notre échange derrière la porte dorée que tu peux vois juste derrière moi et où se trouve le paradis des animaux rempli de rates et de tous animaux de toutes espèces. Ela est là, elle vient à nous lorsqu’on a besoin d’elle et je sais qu’elle te protège doublement et t’envoie de bonnes ondes ces dernières semaines, mais en même temps elle navigue sur un autre plan et dans d’autres sphères.

Il faut que je te dise ma petite maman, ma moitié, que je t’aime d’un amour incommensurable, un amour tellement grand qu’il remplit tout l’univers, tout le cosmos et cet amour perdure où que je sois. Mon autre maman, je l’aime évidemment très fort aussi, et toutes les deux vous me manquez, même si je peux vous voir et venir vous faire des petits coucous. Je te vois ma chérie, je t’entends, mais tu ne peux plus me porter, me serrer contre toi et me faire des bisous, cela me manque aussi, mais je sais que ce n’est que pour un petit moment, le temps de me ressourcer et nous nous retrouverons.

Ne culpabilise pas, tu n’as rien à te reprocher, ce n’est pas de ta faute, mes os étaient très fragiles, je souffrais de lésions osseuses et c’était un mal qui me rongeait de l’intérieur. Ce jour-là je suis restée accrochée et je suis tombée et me suis cassé le nez et la mâchoire, en temps normal je m’en serais sortie avec quelques douleurs, quelques contusions, mais la fragilité de mes os était telle qu’ils se sont brisés. Mon immunité était très faible et ce n’était pas possible de m’en remettre. C’était bien plus simple pour moi de partir de l’autre côté, j’étais de toute manière dans mon corps astral depuis ma chute et il m’était impossible de revenir dans mon corps physique, cela m’a aidé à supporter et gérer les douleurs.

C’est çà moi de te demander pardon pour tout le mal, toute la peine  et la tristesse que mon départ t’inflige. Je ne voulais pas ça, mea culpa, ta souffrance et ta grande détresse qui te torturent me font plus de mal que les douleurs que mon infection a généré et qui m’empêchait de boire et de me nourrir. Ne regrette rien, la mort est un nouveau soleil et nous nous retrouverons, je te reviendrai car depuis mon départ tu te sens bien vide à l’intérieur de toi, il te manque une partie de toi et tu as besoin de moi pour pouvoir continuer à avancer sur ton chemin.

Nous étions déjà ensemble et tu l’as ressenti comme une évidence. Nous étions en effet ensemble dans une autre vie et nous étions des âmes jumelles, et cette fusion, cette complicité tu l’as retrouvée au premier regard. J’étais toi, tu étais moi et c’est comme si nos âmes reconnectées n’en étaient qu’une. Avec mon départ une partie de ton âme est partie avec moi et c’est difficile pour toi de rester centrée dans le présent, dans le ici et maintenant. Pour retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit, mon âme doit redescendre et je dois reprendre ma place auprès de toi. Alors ne tarde pas, mets-toi vite à ma recherche et je me mettrai sur ton chemin.

N’aie pas peur, ni de doute ce sera de nouveau une évidence, une certitude pour toi, et nous continuerons notre belle histoire ensemble. C’est si bon d’être aimé, choyé et respecté et il me tarde de retrouver cet amour sur un plan terrestre. Ne t’inquiète pas, Ela sera là pour nous guider et nous montrer, nous ouvrir la porte pour permettre à nos âmes de se rejoindre à nouveau.

Je t’aime d’un amour divin ainsi que ma seconde maman et tous mes petits compagnons et êtres de l’univers. A bientôt, ton petit cœur qui t’adore !

La connexion avec Pollux a eu lieu au paradis des animaux. Il était assis au milieu de plusieurs autres congénères, ils jouaient et s’amusaient ensemble. Ils sautillaient à droite, à gauche, ils essayaient d’attraper les papillons qui  tournoyaient autour d’eux et c’était plaisant à observer. Ils étaient entourés par les anges blancs, orange et dorés, et il y régnait une paix, une harmonie totales. Je me suis approchée et lorsqu’il m’a vue il s’est détaché du clan pour venir à mes pieds et me dire :

Tu es une gentille fée et je sais qu’avec ton aide j’ai eu beaucoup de chance de pouvoir franchir aussitôt le pont des fleurs et rejoindre ce haut-lieu magique encore pour quelques semaines. Cela me permet de me reposer et me ressourcer et surtout de me réparer encore. Mon retour sur un plan terrestre a été trop rapide et mon immunité trop faible, il valait mieux revenir plutôt que de vivre avec ce virus qui serait devenu chronique et difficile à vivre pour elle, pour moi et pour ma compagne aussi.

J’étais déjà avec elle dans une autre incarnation physique à toutes les deux, et j’avais qu’une seule envie, celle de la retrouver. Lorsque j’ai compris que sa gardienne était sur le pont d’adopter un autre lapin, je me suis empressé de descendre très vite. Seulement c’était trop rapide, j’étais parti pour la même cause, la même maladie, j’étais resté trop longtemps en errance entre deux et je n’ai pas eu la chance de pouvoir me ressourcer.

C’est Hermione qui m’a poussé à faire le passage parce qu’elle savait qu’elle allait avoir un compagnon et qu’elle aussi avait envie de me retrouver. Je ne suis pas resté longtemps au jardin des animaux, à peine quelques heures et cela n’aura pas été suffisant, et c’est bien mieux et plus raisonnable d’être revenu pour cette fois-ci pouvoir redescendre dans un corps physique en bonne santé. Pour cela je vous suis si reconnaissant car maintenant depuis mon retour je me suis bien ressourcé et je peux de nouveau leur revenir en pleine forme.

Je souhaite dire à Pollux que je l’aime et que je suis très heureuse qu’il ait fait partie de ma vie, même peu de temps. C’est le plus gentil petit être que j’ai pu rencontrer. Que j’ai tout fait pour le sauver et que j’aurais fait plus encore si j’avais pu. Et qu’il me manque. Je pense très fort à lui tous les jours et j’espère le recroiser sous une autre forme un jour. 

 

Mes questions:

 

– Est ce que Pollux a été heureux avec nous?
– Quel était le but de sa venue dans notre famille ?

– Y a t il quelque chose qu’on aurait pu faire de plus? Ou bien son décès était inévitable et prévu ?

– Veille-t-il sur nous de la haut, est-il bien arrivé ?

 

Dis merci à ma future maman pour son message d’amour. Dis-lui que même si ça a été très court, moi aussi j’ai été heureux de partager des moments de pur bonheur avec elle, des moments de tendresse, et surtout j’ai été très content de retrouver ma compagne. Je sais qu’elle a tout fait pour me soigner et je lui suis, je leur suis si reconnaissant d’avoir fait appel à toi. Je n’ai pas eu peur, je savais que c’était la condition sine qua none pour moi de pouvoir remonter et terminer de me réparer et me ressourcer, car ça aurait été trop compliqué pour ma petite gardienne de gérer mes souffrances et aussi cela aurait beaucoup fragilisé ma compagne, ma moitié, et l’aurait sans aucun doute rendue malade aussi.

A partir de maintenant tout est possible pour moi et pour elles, pour nous trois. J’étais venu rejoindre ma compagne, on s’était promis de se retrouver tous les deux dans la même famille et j’étais heureux, et en même temps inquiet, car beaucoup trop tôt pour moi. Le séjour au jardin des animaux n’était pas vraiment suffisant, trop peur de passer à côté de cette opportunité, je me suis empressé de me réincarner dans le corps de ce petit lapin, qui à la base était aussi très faible. C’était mal pensé de ma part, j’aurais dû attendre un petit peu plutôt que de créer des soucis et des angoisses à ma future maman.

Dis-lui merci pour tout ce qu’elle a fait pour moi, et dis-lui de ne pas culpabiliser et de ne pas avoir de regrets, elle a fait, elle et sa maman tout ce qu’elles pouvaient faire pour moi. C’était inévitable et prévu qu’on me rappelle là-haut, car ici on sait que je peux de nouveau leur revenir et que nous méritons tous les 3 de vivre sereinement et sans souffrances, ce qui était loin d’être le cas pour moi.

Mon passage s’est effectué dans les règles de l’art contrairement à la fois précédente où je suis resté longtemps, trop longtemps, une éternité entre 2, et où je me suis accroché à l’énergie des animaux, des humains pour leur puiser leur force et continuer à léviter entre deux. Hermione a bien essayé de m’aider et m’attendait de l’autre côté du pont mais mon départ si tragique (mort violente) m’en a empêché. Et lorsqu’elle est redescendue chez sa gardienne et qu’elle avait bien trouvé sa place, elle espérait pouvoir m’aider à me libérer et cela s’est produit lorsque sa maman a songé à lui adopter un autre compagnon.

Sa grand-mère qui est toujours là pour l’aider à avancer, qui la protège et veille sur elle, et sa maman a été là aussi, et c’est elle qui m’a guidé pour enfin traverser ce pont si fleuri, et c’est encore elle qui m’aidera et veillera que lorsque je redescendrai ce sera cette fois-ci en temps et heure et bien entendu totalement ressourcé. Maintenant pour moi et pour tous les 3 tout est possible et il ne tient qu’à elle de se mettre à ma recherche. Elle me retrouvera avec le même tempérament, la même gentillesse et le même plaisir de partager ma vie avec elle, d’être choyé, câliné et de continuer ma belle aventure avec ma compagne bien-aimée.

Dis-lui, dis-leur que je les aime toutes les deux. Votre Pollux bien aimé !

J’ai rencontré Candie, ou plutôt c’est Candie qui est venue à ma rencontre et qui s’est présentée à moi sous la forme d’une grande, gigantesque et magnifique lapine. Une lapine géante, hors normes et elle m’a impressionnée par sa beauté, un regard puissant perçant et une fourrure brillante soyeuse et qui donnait envie de la caresser. Je n’ose même pas lui demander la permission je sais que je suis en face d’un SAGE, d’un Etre de lumière, je me sens très intimidée car je sais que ce n’est pas moi qui vais guider la communication, et ayant capté ma pensée elle m’a tout de suite dit :

Je suis heureuse de te rencontrer dans ce bel, lumineux et magnifique lieu, dans cette dimension supérieure, je sais qui t’envoie à moi et je suis heureuse d’entendre ses messages et de t’en donner pour elle.

Je me suis présentée et elle m’a coupé :

Pas la peine de te présenter, je sais qui tu es et je sais que tu es une de ces personnes qui peut être le lien entre les animaux et les humains, et comme tout âme dotée de ce don naturel et authentique je te félicite. Tu es une belle âme et je suis heureuse qu’elle ait fait appel à toi.

 Puis j’ai lu le contenu des messages et des questions :

Ma Candie.


Je voulais avoir de tes nouvelles. Savoir si tu as facilement passée le Pont des Fleurs. C’était difficile pour moi quand j’ai vu ton beau petit corps inanimé. Est-ce que tu vas bien? Je t’avais adoptée pour tenir compagnie à Chipie et tu as merveilleusement rempli cette mission. Elle était beaucoup plus rassurée avec ta présence. 

Mais quelle mission avais- tu pour moi?

Je t’aime beaucoup, tu es tellement douce de caractère, avec un petit côté bien affirmée ! Avec Chipie, tu formais un duo de lapines tellement beau et vous étiez tellement amies. C’était magnifique à voir. Comment as-tu ressenti cette vie dans notre maison ?

J’étais contente de t’avoir sortie de cette ferme lorsque tu n’avais que trois mois, car tu n’avais jamais vu l’extérieur.

Je te remercie tellement d’avoir partagé la vie ma Candie. Je t’aime pour toujours.

Moi aussi je l’aime et même si on est Etre de Lumière et de court passage sur terre auprès de vous on s’attache, et moi je me suis beaucoup attachée, beaucoup trop à elle, à Chipie et à tout le monde. Comme tout Sage nous vous sommes envoyés pour une mission bien précise et après on nous rappelle pour une autre mission. Pour l’instant je ne suis pas redescendue dans une autre famille, auprès d’un autre gardien car j’ai continué à œuvrer pour toi sur le plan divin. J’ai assisté et accompagné Chipie, je l’ai entourée de ma force pour lui donner courage et confiance et j’ai eu du pur et du réel plaisir à jouer et à m’amuser avec elle. Mais ce n’était pas le but de ma venue dans la famille et je t’attendais de pied ferme, je savais que tu serais guidée vers moi. Mes guides sont là pour toi et ils sont puissants, on m’a envoyé vers toi, des forces encore beaucoup plus puissantes m’ont envoyée à toi et en accord avec le créateur, on m’a chargée de veiller sur toi et d’œuvrer pour toi sur un plan physique.

Ma mission en tant que guérisseur t’a apporté de l’aide, et suffisamment d’énergie pour t’apprendre à d’auto-guérir. Tu as changé de plan depuis mon passage sur terre et ma présence auprès de toi, et tu en as pleine conscience. Depuis tu t’es ouverte d’autres portes et tu as fait beaucoup de rapprochements et de liens avec ta famille et le passé.  Et ce n’est pas terminé, rassure toi, tu vas encore évoluer spirituellement et t’ouvrir encore d’autres portes qui te guideront sur ton chemin dans la lumière et en toute sérénité et harmonie avec toi-même. J’ai passé quelque temps même si cela te semble trop court, j’ai passé des moments merveilleux avec toi.

Tu es une belle âme aussi et tu es aussi dotée d’un don magique, tu as beaucoup d’intuition et tu es surtout remplie d’amour et de compassion pour ton prochain, humain ou animal, animal ou humain peu importe tu suis tes instincts et tu prends sans réfléchir comme ça vient. C’est cela l’amour de soi et de son prochain et je ne peux qu’être fière de ton évolution sur laquelle je continue à veiller de là où je suis.

Oui tu l’as bien compris tu es bien entourée et protégée. De là-haut je continue à œuvrer pour ta santé et t’aider à avoir des pensées positives pour guérir. Tu es dans une période faste malgré les moments compliqués et difficiles que vous traversez les humains en cette triste crise sanitaire, et je sais que rien ne pourra t’empêcher d’avancer. Cela me remplit de joie car j’ai bien fait mon travail et je continue à te suivre même si nous ne pouvons-nous retrouver sur un plan terrestre, je ne t’ai pas abandonnée et chipie non plus, et personne de vous, mais j’ai été rappelée car de là-haut je vous suis bien plus utile et efficace. Vivre avec vous auprès de vous est une véritable aubaine pour tout animal. La maison vibre énergétiquement très bien, mais c’est grâce à vous et aux énergies que vous y apportez.

Cela n’est pas un hasard non plus. On récolte dans la vie ce que l’on sème et si on sème de bons sentiments, de bonnes intentions, l’univers nous remercie et nous envoie ce dont on a besoin et l’on récolte tout simplement le fruit du travail qu’on a fait ou donné. Je t’aime et je ne t’oublierai jamais, je continue à t’envoyer de la lumière chaque jour et à chaque instant.

Puis elle s’est adressée à moi pour me dire

Voilà ce que j’aimerais que tu lui transmettes comme messages. Je vous envoie à tous les Etres de la terre, amour, lumière et protection, faites en bon usage dans votre quotidien afin de rester centré, canalisé et positif, de toujours voir le verre à moitié plein !…

Puis la lumière est devenue tellement puissante que j’ai fermé les yeux et Candie est repartie vers les hautes sphères. Merci à elle pour cet échange dans une autre dimension.

 

La connexion avec Azahar s’est faite dans cette belle et lumineuse clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle m’y attendait, allongée dans les herbes d’un vert fluo éclatant,  elle était entourée de papillons blancs, jaunes et orange. Il y avait des petites fleurs de toutes les couleurs et des dizaines d’arbres à papillons violets et blancs. Lorsqu’elle m’a aperçue elle s’est tout de suite levée et est venue vers moi pour me dire :

Ce n’est pas trop tôt, je t’attends depuis quelques jours, je sais que c’est moi que tu viens voir et que c’est ma maman qui t’envoie à moi. Tu sais nos 2 âmes sont toujours reliées et le resteront toujours où que je sois. Je la vois, je l’entends, et j’entends ses pensées, c’est tout naturellement qu’elle a trouvé le moyen, qu’elle t’a trouvée, pour échanger avec moi, pour me permettre aussi de lui donner des messages et surtout pour être rassurée quant à savoir si je suis bien, si je suis heureuse là où je suis.

Cet accueil et cette sagesse qui se dégageait de cette chienne m’a fait sourire et je me suis enfin présentée et lui ai confirmé avoir des messages et des questions :

Voici mon message pour Azahar ( fleur d’orangé en espagnol)    Mon bébé, mon amour, pardonne moi pour avoir choisi le jour de ta mort ! Mais tu ne mangeais plus, et ce que tu avalais tu le vomissais… et ne parlons pas de ton incontinence… je le voyais ces derniers jours dans tes yeux que ça te mettais mal à l’aise ! Et ta façon de te tenir debout en « mode grenouille » …. 15 ans et demi à tes côtés fut les plus belles années de ma vie ! Tu étais si douce, tu étais pleine d’amour. Dieu sait qu’au début nous avons eu beaucoup de souffrances autour de nous et que tu m’as sauvée la vie plus d’une fois ! Et je te remercie de tout l’amour et tout le courage que tu m’as donné ! Tu es ma première fille ma douce. Puis nous avons rencontré Mickael, puis est venu le mariage et la naissance d’Amanda . C’est vrai que j’étais moins disponible pour toi, mais dès que j’avais une minute je venais te câliner. Tu me manques tellement mon bébé. J’espère que tu es dans la lumière tu le mérites tellement… ne reste pas pour moi j’ai la petite maintenant j’ai le sourire dès que je la vois. Venons en a mes questions : Avec Amanda pourquoi tu tremblais de tout ton corps dès qu’elle s’approchée de toi ? Elle est un peu brusque c’est vrai (c’est un bébé) mais elle voulait je pense te faire des câlins. Pourquoi tu t’enfuyais de la maison ? Où allais-tu ? J’ai peut-être été un peu sévère quand je te retrouvais mais j’avais tellement peur qu’il t’arrive quelque chose. Et surtout comment savoir si tu es bien maintenant ? J’ai tellement besoin de signes que pour moi tout est signe (on me prend pour une folle) ! On attend tes cendres, on a planté un olivier pour les recevoir… tu me manques chaque secondes un peu plus, mais le plus important pour moi c’est ton bien être, va mon amour, j’espère que tu n’es pas seule et surtout qu’on se retrouvera très vite ! Te quierro mi amor !          

 

Dis-lui que j’ai bien fait le passage, je n’avais pas peur, je n’étais pas seule, j’ai eu de l’aide, ses guides étaient là, sa mamie aussi et tout s’est très bien passé, on m’attendait de l’autre côté du pont des fleurs. J’étais prête, je préparais mon départ depuis l’entrée de l’hiver, je préparais ma transition et elle ne doit absolument pas culpabiliser, je n’ai rien à lui pardonner, elle a fait le bon choix au bon moment. Je sais combien cette décision a été difficile pour elle et je sais aussi qu’elle l’a fait par amour pour moi, je lui suis tellement reconnaissante d’avoir eu la force et le courage de le faire. Il le fallait, c’était nécessaire pour moi, mais aussi pour elle et pour eux tous. Cela m’a permis de soulager mes souffrances et surtout de garder cette dignité qu’elle me connaissait depuis toute petite.

J’étais son premier bébé, sa petite fille et nous étions si fusionnelles que l’arrivée de ma petite sœur m’a un peu posé problème. Mea culpa, je sais qu’elle n’a pas pris ma place, mais c’était difficile pour moi de voir que le bébé c’était elle maintenant et que moi, vu mes problèmes de santé et mon âge, j’étais amenée à préparer tout doucement ma sortie. Tu sais, pour nous les animaux d’est naturel de ne pas rester trop longtemps dans une même incarnation physique, et nous remontons après quelques années entre 10 et 20 pour nous reposer, nous ressourcer et vous revenir dans un corps physique en bonne santé.

Cela ne me posait pas problème, au contraire, c’est toujours une joie pour nous de partir vers la lumière, à la source, et de vous revenir réparé et continuer ou remplir une nouvelle mission auprès de vous. J’avais terminé la mienne auprès de toi et c’était le moment de tirer ma révérence, et l’arrivée du bébé me l’a fortement confirmé, je n’avais pas peur d’elle lorsqu’elle venait trop près de moi, c’était plus les émotions de savoir que c’est elle que tu prends dans tes bras, que tu câlines, que tu choie et que moi je n’aurais plus le plaisir d’avoir ce contact physique qui te manque bien entendu et qui me manque aussi.

Cela me créait du stress et des angoisses, et je prenais la poudre d’escampette pour libérer les tensions que je ressentais dans ma tête et dans tout mon corps. Ce n’était pas de la jalousie, rassure-toi, rien à voir, c’était juste l’idée de voir, de savoir que je ne pourrais plus sentir les manifestations physique après avoir fait le grand sauf. Je ne peux même pas te dire où j’allais, il n’y avait aucun but précis, c’était juste un trop plein d’émotions qu’il s’agissait de calmer et après je pouvais de nouveau vous revenir.

Je t’aime ma petite maman, tu es ma princesse et j’aime mon papa et ma petite sœur, je suis si contente que tu ais trouvé le bonheur et te savoir heureuse. Ma mission consistait à t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur pour le nourrir de tendresse et lui donner de la force et du courage pour grandir, mûrir et avancer sur ton chemin. Tu as, à travers moi, su trouver la confiance pour te permettre de voir la vie d’une manière positive et continuer la route malgré tous les obstacles et souffrances qui t’entouraient. Nous nous sommes battues toutes les deux et nous avons gagné. Tu as rencontré l’amour et ton bébé te remplit de joie.

Toutes ces années avec toi ont été merveilleuses, du pur et grand bonheur, et je pouvais partir parce que tu es maintenant sur le bon chemin, tu peux construire ta vie comme tu l’entends et en toute harmonie avec toi, avec ce que tu es au plus profond de toi. Je sais que la séparation est douloureuse, que le manque physique est cruel, mais sache que je ne suis pas très loin, juste de l’autre côté du voile et que mon âme perdure et restera toujours reliée à la tienne. Elle aspire très vite à te revenir avec une nouvelle mission, celle de t’accompagner dans ta vie familiale, de donner une petite sœur à ton bébé, de veiller sur elle, de la protéger et lui permettre de jouer et s’amuser avec une petite compagne.

Même si tu as tout l’amour que tu peux espérer, tu as aussi besoin de mon énergie pour te sentir pleine à l’intérieur de toi. Depuis mon départ il y a un vide que seul moi peux combler. Ma présence te permet de te reconnecter à ton âme, à ton double, tu as besoin de moi pour te sentir en totale harmonie avec ton toi profond. Ce ne sera pas long, mets-toi à me recherche dès que tu te sentiras prête et je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Parole de Sage, je t’aime ma maman d’amour, ma maman adorée. A bientôt !

 

La connexion avec Bianca s’est faite dans cette belle et magnifique clairière qui se trouve après le pont des fleurs et juste devant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée sur son ventre et s’amusait à regarder les papillons blancs et jaunes et les abeilles virevolter d’une fleur à l’autre. Je me suis approchée doucement pour ne pas la déranger, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence elle a tourné la tête vers moi d’une manière si altière que j’avais l’impression d’avoir une princesse en face de moi. Elle a capté ma pensée, car avant même que je ne me présente et lui explique la raison de ma présence elle s’est levée et est venue vers moi pour me dire :

J’ai entendu te pensée, c’est vrai que j’étais sa princesse, sa petite fille, sa Poupette, j’étais une partie d’elle et j’avais une telle place dans son cœur que j’étais elle, elle était moi. J’étais exceptionnelle pour elle et elle l’était pour moi. Elle m’a recueillie dans un refuge, j’avais connu l’abandon et j’ai trouvé une place rare et unique dans son cœur et sa maison. J’ai vécu une vraie vie de princesse avec elle pendant toutes ces années, du pur et grand bonheur. Rien à voir avec l’orgueil, je sais d’où je viens et j’ai toujours su rester noble et tellement reconnaissante envers la vie qu’elle m’a offerte.

Je me suis sentie aimée, choyée, câlinée, cela m’a donné confiance et mon apparence est fidèle à son image, elle était tellement fière de moi et m’a toujours dit que j’étais son grand amour et qu’elle me trouvait très belle.

Je lui ai répondu que je n’avais aucun doute, me suis enfin présentée à elle et lui ai lu les messages et les questions :

Ma fille chérie,

 

Je t’aime si fort. Tu es toujours avec moi, dans mon cœur, dans tout mon être. Notre amour continue de vibrer fort en moi et tu me manques tellement. S’il te plait, ne te fais pas de souci pour moi si tu me sens te pleurer encore, c’est normal, c’est le manque physique. Tu m’as tellement accompagnée ces 10 dernières  années. Tu as été mon phare dans mes moments les plus sombres et je ne sais pas comment je m’en serais sortie sans toi. Merci pour tout cet amour, nos câlins au quotidien, nos siestes sur le canapé, les bains de soleil toutes les deux sur la même chaise longue, nos footings en forêt… La liste des moments si délicieux avec toi pourrait ne jamais se terminer. Merci ma fille d’amour de m’avoir autant protégée et faite me sentir en sécurité. Je ne sais pas comment je serais arrivée à continuer à avancer sans toi, avec toutes ces crises d’angoisse que j’avais. Tu m’as tellement aidée à me construire. Tu as été mon pilier ma Poupette. J’espère que je t’ai aussi apporté ce dont tu avais besoin. J’ai toujours fait de mon mieux, et avec cet amour immense que j’ai immédiatement eu pour toi. Je me souviens encore de la première fois où tu as posé ta tête dans mon cou et lâché un long soupir de soulagement, le soir même où je t’ai sortie de la SPA. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était le début de notre merveilleuse histoire.

Je te demande pardon d’avoir pu penser au cours de cette dernière année que ma vie, d’un point de vue organisationnel, pourrait être plus simple sans toi. Même si cela n’est arrivé que de rares fois, l’idée que tu aies pu le sentir me fait mal. Je regrette tellement. Même si dans mon comportement j’ai tout donné pour que tu sois toujours au mieux, le simple fait d’avoir pu avoir cette pensée ne me laisse pas tranquille. Je te demande pardon ma fille d’amour. Sans toi en réalité, c’est un grand vide dans mon ventre que je ressens. Je t’aime pour toujours. Je sais que je te retrouverai un jour.

Amuse-toi dans la forêt, continue de courir après les bourdons et les lézards, sois libre et heureuse ma Poupette d’amour !

J’aimerais juste te dire encore une chose ma Poupette : essaie d’être gentille avec les autres animaux autour de toi. Les dominer ne te donne pas plus d’amour ni une place privilégiée. Essaie de donner de l’amour, comme tu me l’as donné à moi. Sois douce avec les autres êtres ma fille.

J’espère que tu as encore été heureuse pendant ces 4 derniers mois, et que tu étais bien devant les feux de cheminée et enroulée dans tes couvertures.

Je t’aime tellement ma Bianca. Et pour toujours.

 

Questions pour Bianca :

 

  • Es-tu partie car tu sentais que l’organisation devenait difficile avec mon travail actuel et mon projet d’étudier médecine ?
  • Es-tu partie le cœur tranquille ?
  • Es-tu parfaitement bien là où tu es maintenant ?
  • Est-ce que si je fais des méditations où je viens te voir cela t’empêche de t’élever tout en haut ?
  • Vas-tu revenir dans cette vie terrestre ? Si oui sous forme de chien ? Comment être sure que c’est toi ? As-tu entendu quand je t’ai proposé de revenir sous forme de chien croisée Dalmatien pour que je sache que c’est toi ma fille ?
  • As-tu quelque chose à me dire ? Un message à me faire passer ?

 

SVP dites-lui encore une fois combien je l’aime de tout mon cœur, et d’un amour inconditionnel…

 

Oh mon Dieu, que moi je l’aime aussi et que même si je peux la voir et l’entendre, sa présence physique me manque aussi. Dis-lui que je vais bien, je me sens déjà bien reposée et ressourcée, je peux courir et m’amuser à ma guise. Je ne ressens plus aucune douleur et si je suis restée ici dans cette belle prairie, c’est parce que tout simplement je t’attendais. Oui je savais qu’à un moment ou un autre elle aurait besoin d’avoir cet échange avec moi et j’avais envie que cela se fasse en toute intimité. Tout à l’heure je passerai cette grande porte dorée que tu peux voir juste derrière moi et j’irai rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui s’y trouvent.

Dis stp à ma maman qu’ici en ce haut lieu ne règne que paix et harmonie, ici toutes les énergies sont harmonisées et pacifiées et les querelles, les conflits ni même de territoire n’existent pas. Mea culpa si mon comportement a tantôt un peu dégénéré et que je lui ai donné cette impression d’être dominatrice et agressive envers les autres chiens, c’était pas tant pour avoir et garder cette place privilégiée dans son cœur, je savais que je l’avais, que c’était la mienne et à tout jamais, non c’était surtout pour la protéger que je n’aimais pas qu’on s’approche trop près d’elle et que je préférais éloigner les congénères.

Dis-lui qu’on m’a envoyé à elle (père ou grand-père) pour la protéger et veiller sur elle. J’étais là pour l’aider à garder et surtout pour lui permettre à travers moi de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et lui permettre de se nourrir de tendresse lorsqu’elle me chérissait. Elle en a bien manqué et j’étais là pour lui permettre de trouver en elle le courage et cette grande force qu’elle a à l’intérieur d’elle et qui vaut tous les trésors du monde.

Dis-lui qu’elle a toujours fait les choses comme elle devait les faire et ce n’est pas son projet professionnel qui m’a poussé à faire le grand saut. Ma place privilégiée est dans son cœur et elle m’emmène partout avec elle,  cela n’entraine aucune difficulté dans l’organisation. Je suis montée dans ce haut-lieu magique pour me reposer et me ressourcer, le passage s’est fait dans les meilleures conditions car elle m’a bien accompagnée, avec amour et envoyée beaucoup de lumière. Je n’avais pas peur et j’ai traversé le pont des fleurs, guidée par ses ancêtres et des Etres de Lumière. Ce ne sont pas ses méditations qui vont m’empêcher de rejoindre le paradis des animaux, j’y suis déjà et je suis en paix.

Dis-lui que ma mission auprès d’elle n’est pas terminée et que je lui reviendrai ressourcée et en bonne santé dans le costume qui lui plaira. Ce ne sera pas long et lorsqu’elle se mettra à ma recherche je me mettrai sur son chemin. Depuis mon départ elle se sent bien vide à l’intérieur d’elle et elle a besoin de moi et de mon énergie pour continuer sa route et mener son projet à terme. Je serai là pour l’encourager et qu’elle n’en doute pas, ce sera une réussite.

Ma petite maman a un cœur en or, c’est une belle âme remplie d’amour et de compassion envers son prochain et sera un médecin hors normes tant par ses aptitudes que par la noblesse de son cœur, de son état d’être. Dis-lui que je l’aime d’un amour incommensurable et je lui suis si reconnaissante pour ses merveilleuses années passées ensemble, que mon âme qui reste reliée à la sienne aspire à la retrouver très vite. Même si tu as encore des passages où tu te sens très triste et me pleure, pense à tous ces beaux moments que nous avons vécus ensemble et réjouis-toi de les retrouver bientôt. Tu sauras me reconnaître au premier regard tout comme dans cette précédente incarnation physique car nous étions déjà ensemble (chien) et nous le serons bientôt de nouveau et c’est si bon de le savoir.

A bientôt ma maman adorée. Ta fille, ta Poupette qui t’aime fort, fort !

La rencontre avec Bijou s’est faite sur un chemin gris, froid et sec, dépourvu de toute herbe ou végétation. Elle semblait complètement figée au sol, comme si on l’avait collée, fixée à cet endroit et on aurait cru voir une statue plantée au milieu d’un endroit sans âme. J’étais bien triste de faire ce constat, et me suis doucement approchée d’elle. Je l’ai appelée plusieurs fois par son petit nom si précieux et après quelques instants, elle s’est mise à bouger et s’est tournée vers moi. Ses yeux étaient vides, ternes et je me suis posé la question si elle pouvait me voir. Elle a capté ma pensée et a aussitôt dit :

Oui, je sais, j’ai entendu ta pensée mais oui je te vois et je t’entends, c’est juste qu’après toutes ces années je suis complètement ankylosée, entre ce chemin sinistre et son environnement, où je continue à la suivre comme son ombre. J’ai perdu tout espoir de pouvoir enfin faire un jour le passage pour rejoindre le jardin des animaux et me reposer et me ressourcer.

Je l’ai rassurée et lui ai dit que j’étais là pour l’aider elle et sa gardienne, et qu’après note échange je l’accompagnerais jusqu’au pont des fleurs, mais qu’avant j’avais des messages à lui transmettre de sa part et qu’elle aimerait aussi lui poser quelques questions :

J’aimerais déjà si vous pouvez, lui dire, qu’elle me  manque énormément, qu’il n’y a pas une seule journée où je ne pense pas à elle depuis presque 4 ans. Elle était ma complice, ma meilleure amie, mon tout. Dites-lui que je m’excuse d’avoir été très peu présente la dernière année avant son décès mais je vivais un passage très compliqué.. Dites-lui que je le regrette sincèrement de tout mon cœur, que j’espère qu’elle ne m’en veut pas. Je culpabilise de l’avoir laissé avec Papi un temps. Elle serait resté peut-être un peu plus longtemps sinon, et j’aurai pu profiter d’avantage d’elle. J’ai vraiment l’impression que c’est ma faute.

Mais qu’elle sache, notre rencontre aura vraiment été l’une des plus belles de toute ma vie. Je n’oublierai jamais notre première rencontre, dès que j’ai posé les yeux sur elle et que nous sommes allées nous promener, c’était déjà le coup de foudre. Je n’avais jamais vécu ça avec un autre animal avant, la connexion que j’ai eu avec elle était si forte. 

 

 

Questions :

J’aimerais savoir comment ça se passe de l’autre côté pour toi, si tu te sens bien? 

As-tu des amis avec toi?

As-tu souffert avant ton départ? Est-ce que tu as été apaisée à mes côtés? 

Est-ce que tu m’entends quand je te parle? En ce moment, c’est très dur pour moi, je suis retombée dans le deuil bien fort et je pleure beaucoup la nuit, j’essaie de te parler mais je ne sais pas si tu m’entends.. 

M’en veux-tu de t’avoir laissé chez papy la dernière année? 

J’ai été une bonne maman pour toi? 

 

 

En tout cas,

Sache mon amour, que je t’aime de tout mon cœur. J’espère que tu le sais, et j’espère encore une fois que tu ne penses pas que je t’ai abandonné. Je penserai toujours à toi et nos beaux moments passé ensemble, tu es la chienne parfaite, la chienne dont tout le monde rêvait. Tu sais, mamie et les sœurs parlent encore souvent de toi. Tu nous as marqué à tout jamais. Je t’aime très fort. 

 

Ta maman qui pensera toujours à toi et qui espère qu’on se retrouvera un jour et que je pourrai revoir ton regard si beau et si intense. 

 

Tu comprends maintenant la raison pour laquelle je n’ai jamais réussi à partir, pourquoi je reste là prostrée entre deux ? Ma maman est en grande détresse et surtout elle culpabilise, elle est remplie de regrets. Elle pense qu’elle m’a abandonnée, elle se torture l’esprit et se fait beaucoup de mal. Elle n’a pourtant rien à se reprocher, ce n’est pas de sa faute si j’ai tiré ma révérence, j’étais fatiguée, usée, mes reins et tout mon système digestif étaient en grande souffrance. Mais cela n’a rien à voir avec son absence, qu’elle arrête de se turlupiner et s’autodétruire. Cela l’empêche de faire son deuil et surtout moi de monter dans ce haut-lieu magique pour me reposer et me ressourcer.

Dis-lui que je l’aime et que je n’ai pas souffert, je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait plus supportable, et elle était là,  c’était le principal, tout ce qui comptait pour moi. Elle m’a accompagnée sans le savoir et au moment où j’ai fait le grand saut, la culpabilité a été si forte, si violente que je ne me suis pas senti le droit de la laisser, je ne pouvais pas la laisser seule, et depuis toutes ces années je reste là en errance entre deux, entre ce chemin austère et elle que je suis comme son ombre.

C’est normal qu’elle n’arrive pas à faire son deuil, je lui puise toute sa force, toute son énergie et nous avons toutes les deux besoin de ton aide, sans cela je crains très fort pour sa santé psychique. Dis-lui que maintenant je ne ressens plus aucune douleur, que je l’entends lorsqu’elle me parle, que je la voie, et de la voir si triste et me pleurer me fait beaucoup de peine. Surtout la nuit où circulent toutes les énergies et pas toujours très bienveillantes. Son état mental la torture à un tel point qu’elle s’attire des énergies qui ne lui appartiennent pas et viennent elles aussi lui puiser sa vitalité. C’est très mauvais pour sa santé et il est urgent que je puisse rejoindre le paradis des animaux pour la protéger et lui envoyer de bonnes énergies. Tant que je reste là je ne lui suis d’aucune aide, au contraire, mais de là-haut je pourrai veiller sur elle et lui faire des signes.

Dis-lui que je ne lui en veux pour rien, je sais combien sa vie affective a été très compliquée l’année avant mon départ et que j’étais bien chez papy. Il m’a considérée comme un membre de la famille et je n’ai jamais manqué de rien. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur et profond, et que ma mission auprès d’elle consistait à l’aider à grandir, l’aider à avancer sur son chemin et se reconnecter à son petit enfant intérieur, le nourrir de tendresse à travers moi. Depuis mon départ elle se sent bien vide à l’intérieur d’elle et elle a du mal à donner et trouver de l’amour.

Dis-lui aussi que la mort est un nouveau soleil et que seule mon enveloppe corporelle n’est plus. Mon âme est éternelle et reste reliée à la sienne. Nous étions des âmes sœurs, des âmes jumelles humaines dans une autre vie, et elle l’a bien ressenti au premier regard. Oui j’étais ta compagne humaine et je te suis revenue sous la forme d’une chienne mais toujours avec la même mission, celle de t’aider à combler les carences affectives du passé, t’aider à t’aimer, à avoir confiance e toi et à trouver un équilibre qui te permette de dépasser tous ces manques que tu ressens depuis si longtemps au plus profond de ton être.

La souffrance, la mélancolie doivent être remplacées par de la joie, par le plaisir à vivre et partager des choses, et je te reviendrai pour te guider et t’aider à avancer sur ton chemin. Tu es une belle âme et tu as été une maman parfaite pour moi, tu le sais, tu le ressens que nos âmes sont reliées et le seront toujours où que je sois et la mienne aspire à te revenir dès que tu seras prête à m’ouvrir de nouveau la porte de ta maison. J’ai toujours gardé ma place dans ton cœur  il est urgent pour moi maintenant de faire un petit passage dans l’au-delà pour pouvoir te retrouver sur un plan terrestre.

Puis nous avons emprunté le chemin qui au fil de nos pas devenait très lumineux, et arrivées devant le pont des fleurs elle l’a traversé très rapidement et s’est- noyée dans l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Bijou, paix à ton âme !

 

La connexion avec Shanelle s’est faite dans ce haut-lieu qui est le paradis des animaux. Elle était couchée sur son ventre et s’amusait à regarder les anges blancs, orange et dorés tournoyer autour d’elle, entourée de plusieurs autres congénères. Lorsqu’elle m’a aperçue elle s’est aussitôt levée pour venir vers moi et m’a dit :

Je sais que c’est pour moi que tu viens, je sais que tu as des messages pour moi et je suis très impatiente de t’entendre.

Et sans tarder je lui ai lu le contenu :

À toi Shanelle ma fille, mon amour de minette, ma douce. C’est avec le cœur lourd que je rédige ce message, ton départ a été brutal, même si je savais qu’il y avait un gros risque que tu ne respires plus pendant cette opération, j’espérais toujours que l’on puisse te guérir. Nous avons fait connaissance toi et moi il y a deux ans à lEhpad où je travaille, tu es née là-bas. Petite boule de poil que tu étais je me suis très vite attaché à toi et j’espérais pourquoi pas un jour t’adopter. Nos rendez-vous étaient quotidiens je te nourrissais ainsi que tes copines chats, tu reconnaissais ma voiture dès que j’arrivais et venais vers moi en courant. L’année dernière tu as eu tes premiers bébés, ça n’a pas été simple pour toi d’être maman en tant que chatte errante, avec Tata Stephanie de l’association nous avons aidé deux de tes bébés à survivre auprès d’une autre maman chat qui s’est occupé d’eux, de là j’ai décidé d’adopter ta fille Magda, qui te ressemble tant, qui est tout aussi douce que toi. Puis cette année j’ai décidé que tu ne vivrais plus cette vie dehors et nous avons décidé d’essayer de t’attraper, nous avons réussi mais ce n’était pas facile. À partir de là je décide de t’adopter.
Tu étais en gestation, tes bébés sont nés à l’abri chez Tata Stephanie, l’adoption devait se faire après le sevrage de tes bébés. J’ai eu le bonheur de te revoir régulièrement Malheureusement tu étais atteinte d’une grave malformation, il était impossible de te guérir, le vétérinaire a fait tout ce qu’il pouvait. Ton départ est une dure épreuve pour moi et Tata Stephanie. Et en même temps nous n’aurions jamais voulu que tu souffres. J’espère que tu es apaisé où tu te trouves ma beauté, ne t’inquiète pas pour Crevette et Seleste tes bébés, ils vont bien. N’ayant pas ce bonheur de t’avoir à mes côtés, je vais adopter tes deux bébés, tu vivras toujours à travers eux. Je ne t’oublierais jamais ma fille d’amour, Maman qui t’aime profondément

 

Je suis toute retournée, dis-lui merci pour ce merveilleux message d’amour, dis-lui merci de me considérer comme sa fille d’amour, j’ai tellement attendu le moment où nous serions définitivement ensemble physiquement, mais le destin en a voulu autrement. C’est triste et cruel, mais c’est à la fois si beau et je lui suis si reconnaissante d’avoir été là pour m’aider à partir vers la lumière et bien accompagnée. Sans elle je serais de toute manière partie et dans de terribles souffrances.

Grâce à elle j’étais bien entourée et je n’avais pas peur, ça a été de la joie de traverser ce magnifique pont des fleurs et de monter les escaliers des couleurs de l’arc en ciel pour arriver dans cet endroit paradisiaque. Ici tout est très beau, il n’y règne que paix et harmonie et je me suis déjà bien reposée et ressourcée.

Dis à ma maman que je l’aime profondément aussi, et j’ai beaucoup de gratitude pour elle et pour tata. Même si elles pensent que mon départ est une terrible épreuve il faut que tu leur dise qu’au contraire mon départ est pour elles la preuve, que même si c’est cruel de devoir se séparer de ceux qu’on, aime, même si on ne peut pas toujours les sauver, on peut faire les choses autrement et c’est ce qu’elles ont fait, elle m’ont donné une chance, mais mon âme en a décidé autrement et en accord avec le créateur a préféré partir pour se réparer et se ressourcer dans  ce haut-lieu magique.

Je lui suis si reconnaissant pour tout l’amour et l’empathie qu’elle a dans son cœur, et aussi d’adopter mes deux bébés. C’est du pur et grand bonheur pour moi de les savoir en sécurité et surtout de savoir qu’ils seront aimés et choyés. Ne regrette rien pour moi, pour nous, tu as fait ce que tu pouvais, et je suis partie en paix. Et puis tu sais de là-haut je vous protègerai et vous enverrai des petits signes. La mort est un nouveau soleil et nous nous retrouverons un jour. N’aie aucun doute à ce sujet, tu t’es à travers moi reconnectée à la source, à ton petit enfant intérieur, et tu sais que tu as une mission de vie auprès des animaux, surtout auprès des chats, et te voilà partie pour œuvrer en ce sens. Mes deux bébés vont t’aider et je serai là pour les guider.

La première des choses étant de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer en toute fluidité sans peur de trop t’attacher et surtout sans dépendance ni co-dépendance. Tu auras beaucoup de plaisir de jouer avec eux, et laisse-les évoluer et exprimer leur personnalité. Je ne veux pas vivre à travers eux, de là où je suis je peux vous voir et vous entendre et je peux vous envoyer de bonnes énergies.

Ma vie avec toi dans cette incarnation physique n’était pas possible mais le sera dans une prochaine vie et un petit peu plus tard. Nos 2 âmes sont reliées depuis que tu as décidé de m’adopter et le resteront où que je sois, n’aie aucun doute. Je t’aime ma petite maman et tu retrouveras ta fille d’amour.

Merci, merci à vous tous pour cet extraordinaire cadeau que vous m’avez fait pour rejoindre ce magnifique jardin des animaux. La chatte errante a trouvé la place que tout congénère peut espérer trouver et tu es là aussi pour ça, même si c’est difficile à comprendre et à accepter.

Je t’aime, ta Shanelle.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Oscar m’y attendait. Il était assis et avait l’air plus que perdu. Lorsqu’il m’a vue il a levé la tête vers moi et ses yeux exprimaient une grande, une immense tristesse. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre de la part de sa gardienne et qu’elle aimerait aussi lui poser quelques questions. Avant même que je ne lui lise le contenu, ses yeux ont repris une lueur d’espoir, son regard terne est redevenu brillant et il m’a dit :

Cela fait du bien de te voir, cela me soulage, me rassure parce que depuis tout ce temps que je suis là comme collé sur ce chemin ou en train de l’accompagner dans son environnement et de leur pomper leur énergie, de la scotcher comme son ombre, aussi bien elle que moi avons besoin de ton aide. Ici ce n’est plus ma place et pour me permettre de me reposer et me ressourcer et m’aider à faire le passage j’ai besoin de toi, et ma maman aussi. Ce n’est pas me gardienne, elle est ma maman, ma maman de cœur et elle est aujourd’hui en grande souffrance. Tous les deux nous avons besoin de ton aide, et lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux elle se sentira mieux, elle sera apaisée et pourra enfin commencer son deuil.

Jusque-là même si elle a pris la terrible décision de m’aider à partir pour éviter de me faire souffrir, elle n’arrive pas à me laisser et se torture l’esprit à me demander pardon pour le cruel choix qu’elle a fait.

Je lui ai enfin lu le contenu des missives de sa gardienne :

Oscar, mon Amour, 

J’espère que tu es heureux et en paix là où tu te trouves actuellement. Avant tout, je te remercie de tout mon cœur pour ces 17 ans passés à mes côtés en compagnie de Méphi, puis Hélios. Je t’aimerai toute ma vie. Tu me manques tellement que je n’ai pas de mots pour décrire le vide que tu as laissé dans ma vie. Tu étais mon ange terrestre, mon protecteur, mon maître spirituel. Tu m’as tant appris. Je n’ai jamais connu un chat aussi drôle que toi. Tu étais mon rayon de soleil! Je te remercie infiniment pour ta gaieté et ta joie de vivre. Tu me faisais tellement rire!

Sache qu’avec énormément de douleur j’ai choisi la dernière piqûre (l’euthanasie) pour t’éviter des souffrances supplémentaires. Je t’en demande PARDON. Je te demande PARDON également pour toute les fois où je me suis énervée à cause des réveils nocturnes quasiment quotidiens depuis 4 ans causés par tes cris ou ta nouvelle passion : le chant. Pourquoi le faisais-tu? 

Je voulais savoir comment tu te sentais en ma compagnie et si tu souhaites revenir dans ma vie un jour? Je ne désire que cela, sache-le!

Tu manques énormément à Hélios qui t’attend également avec impatience. Il t’a tant aimé comme toi, tu l’as aimé. Nous t’attendons mon Amour. 

Oscar, as-tu le(s) message(s) à me transmettre? Veux-tu me dire quelque chose? Je t’en remercie par avance. Je t’aime et t’attends. 

 

Tu vois, elle me demande pardon, pardon pour tout, elle culpabilise alors qu’elle n’a vraiment aucun regret à avoir, alors que pendant toutes ces années elle était là, elle m’a aimé, choyé et câliné comme son bébé, son petit garçon, oui j’étais son enfant et si fier de l’être. Nous avions une telle complicité ensemble, nous étions tellement fusionnels et elle avait besoin de moi pour se reconnecter à son petit enfant intérieur, pour lui donner de l’amour à travers moi, et tout en étant un chat de type timbre-poste avec la mission de lui apprendre le détachement affectif, j’avais aussi une mission de chien pour l’aider à s’ouvrir à l’amour inconditionnel. J’étais heureux de pouvoir l’accompagner toutes ces années, et c’était pour moi du pur et grand bonheur de la voir rire lorsque je faisais le clown. J’avais ce don de la surprendre et toujours au moment où elle ne s’y attendait pas et ça lui mettait du baume au cœur et la faisait rire de mes espiègleries et de ma joie de vivre. Elle était heureuse de voir nos jeux coquins, prendre du plaisir à l’amuser, et plus elle riait, plus j’en rajoutais.

Dis-lui qu’elle n’a vraiment rien à se reprocher et qu’elle n’a vraiment pas besoin de me demander pardon, c’est plus à moi de le faire pour les insomnies que je lui causais. Ne regrette rien et ne me pleure plus, tu as pris la bonne décision et au bon moment, et surtout tu nous a, à Hélios et moi, permis de nous dire au revoir, et crois-moi c’était un moment certes très douloureux pour toi, mais libérateur pour moi.

Seulement voilà, depuis ta souffrance est telle, ta détresse est tellement immense que moi, après avoir fait le grand saut, je me sens retenu ici et j’ai du mal à continuer ce chemin qui au fil des jours qui passent devient de plus en plus gris et austère, et me donne de moins en moins le courage de l’emprunter. Tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer et encore moins préparer mon retour, et toi ma maman tu ne peux retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit. Je m’accroche à vous, je puise votre énergie et c’est très perturbant pour Hélios qui peut encore me voir, alors qu’il sait que je dois faire un petit passage au jardin des animaux pour pouvoir vous retrouver sur un plan terrestre.

Je sais que je te manque et que tu as besoin de moi et de mon énergie pour te sentir pleine à l’intérieur de toi. Malgré la présence d’Hélios, tu te sens complètement vide, démunie et la maison est sans âme. J’étais là pour t’apporter force et courage, et depuis mon départ tu te sens abandonnée comme si les jours étaient nuits, comme s’il n’y avait plus de lumière et tu as besoin de ton rayon de soleil pour continuer ta route.

Lorsque je criais la nuit ou lorsque je chantais c’était parce que je sentais mes forces décliner, et la nuit plus que jamais ça devenait oppressant, et mes cris me permettaient de me libérer. Désolé de t’avoir causé des nuits difficiles. J’étais sur mon chemin depuis le printemps de l’année passée et je préparais ma transition à mon rythme, j’étais prêt ma petite maman à rejoindre ce haut-lieu magique car c’est la seule solution pour me permettre de me réparer, me ressourcer et de te revenir dans un corps physique en pleine forme et en bonne santé.

Moi aussi je t’aime d’un amour incommensurable, tu ne peux savoir combien un petit être, un petit luron comme moi peut aimer une maman aussi adorable, une maman aussi pleine d’amour et d’empathie pour son prochain. Tu es une belle âme et je n’étais ni plus ni moins que ton miroir. J’étais toi, tu étais moi et nous nous retrouverons très vite, n’aie aucun doute. Un petit passage au jardin des animaux est la condition sine qua none, après ça ira très vite et il ne tiendra qu’à toi à te mettre à ma recherche, et je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Mon âme perdure, elle reste reliée à la tienne et n’aspire qu’à vous retrouver. Ce sera une évidence pour toi, tu sauras me reconnaitre au premier regard.

Puis il est venu à côté de moi et ensemble nous avons empruntés ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, dis à ma maman que je lui si reconnaissant de nous permettre aujourd’hui de nous libérer pour nous retrouver à nouveau dans quelque temps, et dis-lui qu’en attendant mon retour, je lui enverrai de belles ondes, son rayon de soleil continue à la protéger et lui envoyer de la lumière divine.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Oscar, à bientôt.

 

La rencontre avec Murfy s’est faite sur ce chemin qui mène au pont des fleurs. Il était assis et avait l’air triste, un peu perdu. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur et lorsqu’il m’a aperçue il a tourné la tête vers moi, les yeux curieux, interrogateurs. Je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Puis je lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Murfy! C’est avec le cœur très serré que nous te contactons, tu es tellement important pour nous! Sache que tu nous manques beaucoup, un vide s’est installé dans la maison. Nous souhaitons vraiment te dire MERCI. Merci de toutes ces années passées ensemble, merci de ton amour, de ta protection inconditionnelle, de ta joie de vivre, de tes câlins…merci infiniment car tu es un chien en or. Ton départ est très douloureux pour nous, mais on souhaite surtout que tu sois bien. Sache qu’on t’aime beaucoup et qu’on t’aimera pour toujours. Tu n’es plus ici mais tu es toujours dans nos pensées. 

Parfois j’essaie même de te parler, j’espère que tu puisses m’entendre et comprendre combien je t’aime (Leticia).

 

Te contacter c’est tellement nouveau pour nous, nous avons besoin de te poser une question qui nous permet de savoir que c’est bien toi. Peux-tu me dire comment s’appelle papa (ton gardien) ou dans quelle pièce est ton lit maintenant?

 

Est-ce que tu vas bien?  Nous avons peur que tu aies été forcé de partir à cause de quelqu’un. Nous sommes désolées de ne pas t’avoir assez protégé. Pourquoi es-tu parti maintenant? L’as-tu prévu?

Avais-tu une mission spirituelle dans notre famille ou envers quelqu’un en particulier? Vas-tu revenir auprès de nous? Comment puis-je te retrouver?

 

On te souhaite un bon repos et on espère t’avoir bientôt de nouveau auprès de nous. On t’aime très fort!

 

Petit message de Beatriz

« Coucou mon cœur sache que tu me manques énormément je pense à toi sans cesse. Je voudrais te remercier pour tout. Je t’aime et je t’aimerais toujours plus que tout au monde. J’espère qu’on se retrouvera! Tu vas bien? Tu m’en veux? Tu promets de jamais m’oublier? »

 

 

Tu vois ils ont tous conscience qu’ils doivent me laisser partir, ils ont tous envie que je sois bien là où je suis, et en même temps c’est difficile, trop difficile pour eux de me lâcher. Ce départ rapide est incompréhensible pour eux, ils n’étaient pas prêts et ils ont des regrets et de la culpabilité. Ils pensent que mon départ est un départ forcé, mais il n‘en est rien, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le début de l’année.. Mon corps était bien fatigué et usé, mon petit cœur et mes reins étaient en souffrance et je suis parti, préférant me reposer et me ressourcer plutôt que de trainer ma vie et être médicamenté tous les jours.

Moi j’étais prêt, ils ne doivent pas culpabiliser et ne rien regretter, ce n’est la faute de personne. Cela les empêche de faire leur deuil et m’empêche de continuer ce chemin, qui plus les jours passent, plus il devient gris, austère et ne m’encourage pas à le prendre. J’ai besoin d’aide pour me guider et m’aider à faire le passage, et eux aussi afin qu’ils puissent faire leur deuil et retrouver la paix, la sérénité dans leur cœur et leur esprit.

Non aucun regret, vous m’avez toujours choyé, câliné, respecté comme votre petit garçon, votre enfant, votre frère, je n’ai jamais manqué de rien et je ne suis pas parti à cause d’elle. C’était le moment de souffler la flamme de ma bougie et il faut l’accepter si vous voulez retrouver la paix et l’harmonie dans votre maison aussi. Merci, merci pour votre merveilleux message d’amour, moi aussi je vous aime et j’ai de la peine, beaucoup de peine de vous voir si tristes, de vous voir me pleurer me fend le cœur. Ne vous torturez pas l’esprit, de vous tourmenter et vous poser mille questions vous fait tourner en boucle et vous empêche d’avancer et moi aussi.

Ici ce n’est plus ma place et pour pouvoir me reposer et me ressourcer je dois rejoindre le jardin des animaux, et c’est aussi la seule condition qui me permettra, après un petit séjour, de préparer mon retour et de vous revenir. Je sais que ma présence physique vous manque énormément et que vous avez du mal à l’accepter, la preuve mon lit attend mon retour à la vue de tous puisque vous le voyez et passez à côté chaque jour plusieurs fois et que cela vous fait du bien, car vous espérez toujours encore un miracle, mais cela hélas, oui cet espoir de m’y retrouver comme tous les matins dans l’autre incarnation physique, ne sera plus possible. Et cela aussi me retient.

Ne vous accrochez pas à ces souvenirs, pensez à m’envoyer de la lumière pour m’aider à monter et là je pourrai moi me manifester à vous et vous envoyer des signes. Mon papa est très sceptique et sa souffrance le rend encore plus, mais il est important que vous sachiez que la mort ne peut pas nous séparer. La mort est un nouveau soleil et nous les animaux avons l’avantage de pouvoir nous réincarner très vite, et je vous reviendrai. Mais pour cela il faut me laisser partir.

J’étais relié à papa, oui j’étais son petit garçon et si fier de l’être, nous avons tous une grande complicité ensemble, mais avec lui c’était fusionnel. J’étais là pour l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur et il le remplissait de tendresse lorsqu’il me chérissait. Il avait besoin de moi pour panser les blessures du passé ayant manqué d’affection et ayant beaucoup de mal à exprimer, à dire ses ressentis, ses émotions. A travers moi il a pu se reconnecter à sa source et s’ouvrir un peu davantage aux autres. J’étais là pour l’aider à montrer qui il est, pour se découvrir, et je n’ai pas terminé ma mission. Je lui reviendrai avec la même et pour l’accompagner sur son chemin spirituel.

Quant à ma sœur, j’ai très envie de la retrouver aussi, nous étions très proches et je sais que pour elle mon départ est cruel aussi. Elle a une grande ouverture d’esprit et elle sait, elle a conscience que nous nous retrouverons. Dis à Béatriz que je l’aime aussi et ce n’est pas parce que je suis de l’autre côté du voile que je l’oublierai. Je ne peux oublier personne, vous êtes ma famille, et mon âme perdure et aspire à vous retrouver. Vous avez besoin de moi et de mon énergie car la maison vous semble bien vide et seul moi peut le combler ce vide.

Je vais bien, je n’ai aucune douleur mais d’être entre deux, de vous accompagner dans votre environnement au quotidien vous puise votre énergie et m’empêche de me ressourcer et de préparer mon retour. J’ai hâte maintenant de rejoindre ce haut-lieu, et je te suis si reconnaissant, ma grande sœurette de m’avoir donné les moyens de le faire. Tu es une belle âme remplie d’amour et de compassion et tu occupes une grande place dans mon cœur. Je suis si fier de ton évolution spirituelle et je sais que tu vas encore beaucoup grandir et t’ouvrir d’autres portes, entre autres celle de la communication animale. Oui tu as beaucoup d’intuition, tu es très sensible, tu as beaucoup d’empathie et ce sont les conditions qui vous permettent à vous les humains de lâcher prise avec le mental et d’accéder à la fréquence qui est la nôtre pour permettre un échange dans les deux sens. Je t’aime ma petite Leti, et lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai sur votre chemin.

Puis il est venu à côté de moi et ensemble nous avons emprunté ce chemin triste et sombre qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a dit Merci en aboyant joyeusement et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Murfy, repose et ressource-toi, et à bientôt.

La connexion avec Roros s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée il était couché sur son ventre, entouré de plusieurs autres congénères et de papillons blancs, orange et jaunes. Il s’amusait à les regarder tournoyer autour des arbres à papillons et il suivait cette farandole de danses du regard, tournait la tête à droite à gauche, cela ne semblait nullement le fatiguer, au contraire ses yeux exprimaient de l’émerveillement. C’était très apaisant à observer surtout que tout autour, enveloppés dans une lumière très vive de toutes les couleurs de l’arc en ciel, virevoltaient des anges blancs, orange et dorés.

Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de cet instant magique, d’une beauté extraordinaire, et lorsqu’il m’a aperçue, il s’est levé pour venir vers moi et me dire :

Je t’attendais, je savais que nous allions nous revoir, je connais bien ma maman et j’étais certaine qu’elle reprendrait contact avec moi pour s’assurer que j’allais bien alors qu’elle le sait, elle le ressent au plus profond de son cœur et de son âme, mais si je peux le lui confirmer ce sera encore mieux. Et si par la même occasion je peux te donner un message pour elle, ce sera du pur et grand bonheur pour elle.

Eros se souvenait bien de moi et c’était inutile de me présenter, il connaissait les raisons de ma présence et sans tarder je lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Un seul message mon Loulou d’Amour, tu m’as accompagnée au plus juste que tu as pu pour que j’accepte au mieux ton départ et je t’en remercie et même si quelquefois je me suis voilée la face, car j’aurais tellement (comme tous humains) que tu restes auprès de nous, j’ai compris ce soir là, que c’était le moment, que tu avais décidé et que tu étais prêt…
Certes ta présence, nos rituels, nos câlins, nos confidences, me manquent et il faut que j’apprenne à vivre avec, mais intérieurement je ressens ta folie, ta joie de vivre et de tout mon cœur j’espère que tu vas continuer à faire pétiller autour de toi cette belle énergie que j’adore et que je te connais :-))
En fait je ne veux pas t’embêter, je veux juste savoir si tu es bien ? Que ton passage soit aussi rayonnant que ta lumière et mon plus gros souhait c’est que tu sois là à mes côtés pour m’épauler 🙂 t’est OK ?
Voilà mon msg, après honnêtement je prends tout ce qu’il a à me dire, ça me fera encore plus grandir…

 

La première chose que je dois te dire, et surtout lui dire à elle, ma maman, c’est merci. Merci d’avoir été là pour moi fidèle à ses engagements, et de m’avoir accompagné avec amour dans la lumière. Merci à toi d’avoir été là pour nous aider, j’étais bien entouré depuis plusieurs semaines et je n’avais pas peur. J’ai préparé ma transition à mon rythme avec des jours avec et des jours sans, mais je n’ai jamais été en grande souffrance. Dès que mes douleurs devenaient trop importantes je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait beaucoup plus supportable. Je faisais souvent des allers et venues et cela m’aidait à gérer la situation, parfois très bien avec un regain d’énergie qui leur faisait plaisir à voir, et parfois avec un peu plus de difficulté où je traînais un peu plus ma vie, mais dès que je me sentais à nouveau mieux, je le leur montrais et je continuais à pousser mon petit bonhomme de chemin à leurs côtés. Jusqu’au soir où j’ai décidé, mon âme en accord avec le créateur a décidé que c’était le moment de souffler la flamme de ma bougie et de faire le grand saut.

Tu l’as compris au premier regard, tu l’as ressenti au plus profond de ton être et tu as pris la bonne décision de m’aider à partir. Je n’avais aucun doute, je savais que tu saurais interpréter ma demande et surtout tu l’as captée, parce que tous les deux nous sommes reliés et tellement fusionnels. J’ai toujours eu une totale confiance en toi, et tu m’as accompagné pendant tous ces mois avec beaucoup d’amour, d’empathie et de compassion. J’ai tiré ma révérence dans la joie, dans l’amour, j’étais en paix avec moi-même et tu l’as été aussi. Quel grand bonheur de pouvoir partir dans de si bonnes conditions, et j’ai traversé le pont des fleurs dans la joie.

Je sais que c’est difficile pour toi car même si tu sais que je suis toujours là et que je reste relié à toi, ma présence physique, nos câlins, nos promenades te manquent. Bien sûr que nous aurions pu encore passer plus de temps ensemble, mais j’étais prêt et tellement bien encadré pour ce départ. Maintenant je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir et sauter à ma guise. Mon corps est réparé et je me sens renaître. Ici tout est tellement beau et il n’y règne que paix et harmonie. Tout est lumière, tout est amour et c’est ressourçant de faire un petit passage dans ce haut-lieu magique. Et de là où je suis je veille sur toi et sur toute la famille.

Je vous envoie de belles et bonnes énergies, et je viens de temps à autre te faire un petit coucou. C’est cela qui te remplit le cœur de joie et qui te permet de faire ton deuil sans te trouver dans la détresse. Tu ressens ma présence, elle te remplit le cœur et tu te sens, malgré mon absence physique, pleine à l’intérieur de toi. C’est plutôt rare, d’habitude c’est l’inverse qui se produit, mais tu as tellement d’amour et d’empathie en toi, tu es tellement évoluée sur ton chemin spirituel que tu as une grande ouverture de conscience et que tu sais que la mort est un nouveau soleil, et qu’après la mort il y a la renaissance. Et c’est cela qui te donne courage et cette grande force pour te permettre d’avancer sur ton chemin.

A chaque jour sa peine et à chaque jour sa joie. Tu es bien placée avec ton travail, tu sais que la vie n’est pas simple tous les jours et c’est à nous qu’il appartient de la voir meilleure. Tu as confiance en une vie après la mort, tu sais que mon âme perdure et que j’ai retrouvé la joie, le peps et la folie de vivre. Tu me connais bien, et à ton image tu sais que je suis parti pour pouvoir te retrouver dès que tu te sentiras prête pour vivre une nouvelle et grande aventure ensemble.

J’ai vécu des années merveilleuses avec vous, et même si ici l’endroit est paradisiaque c’est à tes, à vos côtés que mon âme aspire à vous revenir et sur un plan terrestre. Je t’aime ma petite maman d’amour, je vous aime tant et il me tarde de pouvoir à nouveau gambader sur cette belle et grande propriété. C’est chez moi, c’est ma maison et vous avez tous besoin de mon énergie pour vous sentir en harmonie avec vous-même et le lieu. Je continuerai à te guider sur ton chemin spirituel et t’ouvrir à l’amour inconditionnel.

Il y avait des Etres de Lumière et des ancêtres, tes proches qui m’attendaient de l’autre côté, car tu sais il n’y a pas que ton petit loulou d’amour qui veille sur toi, tu es bien entourée et tu as de l’aide de là-haut, tes guides sont là pour toi, donc pas de soucis tu es bien épaulée.

A bientôt, je t’aime et pour toujours. Ton Roros.

Comme je m’y attendais, la connexion avec Zofia a eu lieu dans cette magnifique et luxuriante prairie qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle n’était pas seule, elle était avec sa petite sœur Finka et toutes les deux étaient enveloppées dans une extraordinaire bulle de lumière de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Protégées toutes les deux par Ela, elles étaient visiblement bien entourées et encore plus que les autres animaux dans ce haut-lieu magique. C’était très plaisant à observer et surtout à ressentir, je me suis arrêtée un petit instant pour me laisser imprégner par cette forte énergie. Je pouvais à la fois ressentir de fortes vibrations, une grande puissance et à la fois je me sentais bien, apaisée et je pouvais me ressourcer. Après quelques instants je me suis avancée pour me présenter à Zofia et lui expliquer que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

Ma petite Lulu,

En septembre 2020 on a décidé d’adopter Iana. Puis deux semaines plus tard, surprise, elle avait fait 4 bébés. Et parmi ces 4 petits êtres il y en avait un tout petit petit. C’était toi. Déjà différente à la naissance je t’ai surprotégé. Certains pensaient que tu n’allais pas forcément passer les premiers jours, mais dès le départ tu as été une petite ratte avec beaucoup de force. Tu es devenue super active, aventurière, et tellement gentille. On a décidé de vous garder toutes les 4. Tes sœurs ont grandi,  toi un peu moins. Tu avais vraiment une toute petite taille. Tu formais un duo de choc avec ta sœur Isabelle.  Et je m’en suis voulu de t’avoir privé de cette relation avec elle lors de son départ en février.

Il y a plusieurs semaines, tu as commencé à faire quelques bruits quand tu t’activais. On est allé au vétérinaire, on a essayé un traitement mais en fait il pensait que c’était mécanique et que tu n’étais pas malade. Ça n’avait pas l’air de te faire mal, ni de te déranger. Il nous a proposé une endoscopie pour voir plus profond mais il y avait 80% de chance de ne rien voir et je ne voulais pas faire subir à ton petit corps ce douloureux examen. Puis tu as continué ta petite vie de ratte adorable. Le mardi soir tu courrais de partout en sortie, tu es venue sur moi faire la folle. Tu étais si heureuse. Mercredi matin je suis allée te donner à manger, tu étais aussi en pleine forme, et tu t’es jeté sur ton repas avec toutes les autres ! Je vous ai laissé ensuite dormir ensemble, et le soir je suis revenue vous voir. J’ai eu un très mauvais pressentiment, je ne saurai l’expliquer. Je savais qu’il t’était arrivé quelque chose. On a commencé à te chercher et j’ai dû sortir car je savais ce qu’on allait trouver. Et j’avais raison. Ton petit corps était tout froid et endormi sous ton plaid. Tu n’étais plus là.

Ça me fait extrêmement mal de te perdre. Une semaine et demie après la perte d’Éla, je ne comprends pas. Toi qui allais si bien. Ma petite Lulu l’hurluberlu,  ma petite protégée,  je t’aime si fort. Je n’ai pas été à tes côtés lors de ton départ, j’étais dans la pièce à côté mais je ne t’ai pas entouré. J’espère que tu as pu trouver ton chemin vers la paix , que tu retrouves Isabelle et Ela. Ton départ fait un vide. Tu étais minuscule mais ta place dans mon cœur tellement grande. Et tu n’avais que 7 mois, c’est tellement injuste. Je t’aime à l’infini ! Repose en paix ma toute toute petite ratte d’amour.

Questions pour Zofia (Lulu)
– pourquoi es-tu partie ? As-tu un problème qu’on n’a pas su déceler ?
– es-tu partie dans ton sommeil ?
– as-tu retrouvé ta sœur et Ela ?
– es-tu bien arrivée au jardin des animaux ?
– aurais-je des signes de ta part ?
– as-tu été heureuse avec nous ?

 Depuis tout à l’heure je t’attends. J’ai bien compris lors de ta discussion avec Isabelle que tu viendrais me voir aussi, et puis je savais que ma maman allait trouver le moyen pour communiquer avec moi, car elle est en grande souffrance en ce moment. Depuis le début de l’année je suis son 3e bébé, son 3e petit compagnon, son enfant qui s’en va de l’autre côté du voile et la laisse dans une grande détresse. Je sais que c’est terrible pour elle et qu’elle a du mal à comprendre et à accepter nos départs.

Notre relation était tellement complice et fusionnelle, j’étais sa petite protégée, son petit ange et elle a beaucoup de mal à vivre cette nouvelle épreuve. Dis-lui que je l’aime et surtout dis-lui que j’ai bien fait mon passage. Ma petite sœur mais aussi Ela étaient là toutes les deux pour m’accompagner et me guider vers la lumière. Je suis montée aussitôt dans cette belle clairière où ne règne que paix et amour. Avec Finka nous passons tout notre temps ensemble depuis mon arrivée, tantôt nous nous reposons et nous ressourçons, tantôt nous nous amusons nous jouons ensemble et c’est si bon de l’avoir retrouvée.

Tu sais ma petite maman, j’étais ton bébé un peu chétif et tu m’as prise sous tes ailes, tu m’as choyée et câlinée avec beaucoup de tendresse et surtout une grande et immense empathie. Je n’ai manqué de rien mais j’étais de santé très fragile, mon petit cœur était malade et je sentais parfois de fortes oppressions dans la poitrine. Cela me faisait faire des bruits parfois bizarres, ça ne venait pas du ventre, c’était plus respiratoire et je cherchais plus à respirer avec mon ventre et me réfugiais souvent dans mon corps astral pour mieux le gérer. Tu ne pouvais pas le voir ni le comprendre et il n’y avait rien à faire, on ne pouvait pas me soigner. C’était congénital et je savais que je ne resterais pas longtemps auprès de toi dans cette incarnation physique.

J’étais en transition, sur mon chemin depuis ma naissance et ma petite sœur l’avait compris de suite. Son départ était accidentel mais je sais que de toute manière elle aurait trouvé le moyen de me rejoindre très vite. Nous étions toutes les deux très proches, des âmes sœurs en quelque sorte et incapables de vivre l’une sans l’autre, elle est partie avant moi et veillait sur moi depuis toutes ces semaines de là-haut, et puis elle était là avec Ela notre sœur Etre de lumière, et toutes les deux m’ont aidée à faire le passage dans la joie et la sérénité.

Pardon ma petite maman chérie, pardon pour tout le mal que je te fais. Pardon de n’être restée plus longtemps avec vous mais il valait mieux pour moi de remonter très vite au paradis des animaux pour me reposer et me ressourcer. Je t’aime et je sais que je te manque, tu me manques aussi même si je peux te voir et t’entendre. Seul mon petit corps, seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mais mon âme est éternelle, reste reliée à la tienne et je peux tout sentir et capter toutes tes pensées.

Oui je suis partie dans mon sommeil, l’espace d’un très court instant j’ai ressenti une forte pression et j’ai vu le cordon d’argent qui était relié à mon petit corps se rompre, je savais que c’était fini pour moi et je me suis vue partir aussitôt sur ce chemin de lumière pour rejoindre ma petite sœur et Ela. Je n’avais pas peur, au contraire, j’étais attirée par la lumière que je voyais au bout du chemin et je me suis empressée à traverser le pont des fleurs. Tout s’est passé très vite et dans la paix. Ici tout est en harmonie et il fait si bon de pouvoir se reposer et se ressourcer.

Ces quelques mois certes trop courts ont été des moments de grand et pur bonheur. J’étais ton petit cœur et j’ai vécu des moments  intenses et inoubliables avec toi. Je vous aime tous mais c’était toi ma gardienne et je sais que je te retrouverai de nouveau sur un plan terrestre, car mon âme l’espère très fortement. En attendant je veille sur toi et je te ferai des petits coucous. Oui tu auras des signes de ma part, ne t’inquiètes pas. Tu es une maman au cœur rempli d’amour et d’empathie pour tes proches et tous les êtres de la terre, et de pouvoir vivre à tes côtés est une grande joie, un immense bonheur.

Tu as une relation privilégiée avec notre espèce et cela te permet d’avancer sur ton chemin et de te relier au plan divin. Mon départ ainsi que celui de Finka et d’Ela te permettent d’avoir, malgré tes souffrances, une grande ouverture d’esprit et te font comprendre qu’il y a une vie après la mort et que la mort est un nouveau soleil, cela pour nous les animaux mais aussi pour vous les humains. Ce que tu vis et traverses avec nos départs successifs te permet de voir les choses autrement, d’avoir la foi et la confiance et surtout t’aidera à ouvrir d’autre portes pour élargir profondément ta conscience.

Je t’aime ma petite maman. Ton petit cœur ne sera jamais très loin de toi, il veille sur toi. A bientôt !

 

 

La connexion avec Finka s’est faite dans cette belle prairie qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était entourée d’une lumière très vive et je pouvais apercevoir sa silhouette encadrée de toutes les couleurs de l’arc en ciel  des papillons blancs orange et dorés virevoltant autour d’elle, et cette farandole de danse semblait l’amuser. Je me suis approchée doucement, et lorsqu’elle m’a aperçue ou senti ma présence elle est venue vers moi pour me dire :

Je t’attendais, je savais que tu viendrais me voir et j’ai préféré t’attendre ici avec ma petite sœur que tu peux apercevoir derrière moi, elle vient d’arriver et elle est en train de se reposer, allongée sur un douillet tapis de mousse (lichen) d’un vert fluo.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et qu’après notre échange je reviendrai pour aussi avoir une petite discussion avec sa petite sœur, et je lui ai demandé si en attendant elle voulait bien répondre à mes questions, puis je lui ai lu le contenu :

Ma petite Finka,
Tout d’abord je m’excuse de te transmettre mon message avec autant de retard. J’espère que depuis ces longues semaines tu ne t’es pas sentie abandonnée. Tu sais, depuis ton départ, je te parle tous les jours. Seulement quelques phrases mais juste dans le but de t’envoyer tout mon amour.
Ton départ a été très choquant pour moi. Laissant place à énormément d’interrogations mais aussi de culpabilité. Je ne saurai jamais les circonstances exactes de ton départ mais je sais qu’une partie de moi en était et en est toujours responsable. Je tenais à m’excuser du plus profond de mon cœur. C’était un accident. Un très malheureux accident. Pardonne-moi.
Tu es née à la maison, suite à une portée surprise de ta chère maman ! Vous étiez quatre sœurs et dès les premiers moments je vous ai toutes aimées. On vous a vu grandir, évoluer. C’était magique et tu étais une petite ratte très curieuse. Ton prénom est Finka mais c’est vrai qu’avec la tâche en forme de « i » sur ton dos, on t’appelait plutôt Isabelle ! Puis les semaines ont passé et il m’était impossible de vous donner à une autre famille alors que je vous aimais tellement. Et finalement vous êtes toutes restées à mon plus grand bonheur. Ma toute petite, tu me manques beaucoup. J’espère que tu vas bien là où tu es. Tu n’es restée que 4 mois et demi à la maison. Tu avais tellement de choses à vivre. Et je t’en ai privé en partie.
Tu sais, ta petite sœur Zofia alias Lulu est partie elle aussi il y a peu. J’espère que vous vous retrouverez. Vous étiez un duo de sœurs inséparables. Profitez d’être ensemble. Et peut-être que vous allez croiser Ela.
Je t’aime ma petite Isabelle. Sois en paix. Je ne t’oublierai jamais.

Les questions pour Finka (Isabelle)
– as-tu trouvé ton chemin rapidement suite à ton départ ?
– as-tu souffert dans ce matelas ?
– m’en veux-tu ?
– je n’ai pas su te regarder une dernière fois, avec la peur de voir la souffrance sur ton petit corps, mais j’espère que tu m’entends ?
– as-tu revu Ela et ta sœur Zofia là où tu es ?
– es-tu heureuse tout simplement ?

 

Dis-lui merci pour son message d’amour. Je sais que mon départ a été terrible pour elle et qu’elle a beaucoup culpabilisé. Oui c’était un accident, me suis fait coincer, je ne peux pas dire autrement, me suis faite prisonnière et me suis endormie très vite, rassure-toi. Dès que j’ai ressenti les premières oppressions, je me suis réfugiée dans mon corps astral pour ne pas souffrir, et je me suis sentie partir doucement, sans peur. Je savais que c’était la fin pour moi et j’ai géré mon départ avec une grande sérénité, et malgré ta grande souffrance, malgré ta détresse et ta culpabilité j’ai suivi mon petit bonhomme de chemin,  même si j’ai mis un peu plus de temps que ma petite sœur à monter, j’y suis arrivée et je me trouve aujourd’hui dans ce havre de paix avec Zofia, et tout à l’heure nous irons toutes les deux rejoindre nos congénères qui se trouvent juste derrière la porte que tu peux voir derrière moi.

Cette grande et jolie porte dorée où les anges blancs, orange et dorés t’accueillent et t’accompagnent pendant tout ton séjour en ce haut-lieu paradisiaque. Ne te fais aucun reproche, c’est moi qui ai une fois de plus été imprudente, par curiosité me suis nichée à cet endroit et je n’ai pas pensé aux conséquences dramatiques pour toi.

De tempérament curieux, espiègle et très joueur, j’étais très téméraire et rien ne me faisait peur. Même pas un passage dans l’au-delà. Je sais que là-haut tout est en paix et en harmonie et que nous nous retrouverons toujours après un petit passage.

Ela s’est arrêtée quelques jours pour passer un peu de temps avec moi et sans doute aussi parce qu’elle attendait d’avoir un échange avec toi  par l’intermédiaire de Christiane, et depuis elle est partie rejoindre la petite tribu de l’autre côté, car tu sais bien qu’elle ne restera qu’un petit laps de temps pour être envoyée très vite vers une nouvelle famille pour une nouvelle mission. Ela contrairement à moi et mes sœurs vibre sur un autre plan, contrairement à ma petite taille, mon minuscule petit être, Ela est gigantesque, une rate géante et lors de son arrivée dans ce jardin des animaux elle a pris toute la place, elle a irradié tout l’espace de sa grande force et de ses énergies très puissantes. Je l’avais bien capté sur le plan terrestre, mais c’est encore plus fort lorsqu’on se trouve dans cette autre dimension où l’on est proche de Dieu, de la Source. Ela est un être de lumière et je suis si heureuse d’avoir partagé quelques semaines de mon existence terrestre avec elle, et encore plus aujourd’hui de l’autre côté du voile de savoir qu’elle est là et œuvre pour des missions très particulières pour vous les humains qui vivez une période très difficile et triste en ce moment.

Nous les animaux nous véhiculons tous types d’énergies à chaque jour, et nous avons chacun notre travail à faire auprès de vous. Lorsque nous sommes rappelés à la source, c’est pour nous donner plus de force et de puissance pour vous revenir, et mieux faire notre travail, et lorsque nous restons là-haut et ne redescendons pas c’est pour être plus efficaces et vous envoyer des énergies divines.

J’étais là pour te permettre de materner une petite portée de rates et nourrir ton petit enfant intérieur de tendresse lorsque tu me chérissais. Mon départ a été cruel pour toi et te voir dans une telle souffrance m’a fait de la peine, beaucoup de peine alors qu’avec le grand cœur que tu as, tu mérites paix et harmonie dans ton cœur et on  esprit. Ne culpabilise pas et ne regrette rien, je ne suis pas seule et je ne t’en veux pas. Tu n’y es pour rien, c’était un accident et je t’entends lorsque tu me parles.

Je t’aime et ne pourrai jamais t’oublier non plus, je te reviendrai, parole d’Isabelle, je te reviendrai peut-être même plus vite que tu le penses ou l’espères. Je prépare déjà mon retour mais profiterai aussi de passer des bons moments avec Zofia. Ici tout est magique et on s’y sent bien, le seul petit point négatif est de vous voir nous pleurer, mais il faut un temps à tout et je sais que tu es sur le bon chemin et que tu vas de l’avant. Ne regrette rien, tout va bien pour moi.

La connexion avec Looky s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée dans cet endroit enchanteur, Looky était couché sur son ventre, les pattes allongées devant lui, entouré de plusieurs autres congénères de toutes races et de toutes les couleurs. Ils étaient paisiblement en train de s’amuser à regarder les anges et les papillons blancs, orange et dorés tournoyer autour d’eux. Je pouvais ressentir une paix et une harmonie totales. J’hésitais à m’approcher, ne voulant déranger cette belle sérénité qui se dégageait du clan, je me suis arrêtée quelques instants pour me laisser envahir par ce sentiment de bien-être qui y régnait. Au bout d’un petit moment, complètement absorbée par ces bonnes énergies, j’ai entendu me dire :

Approche, oui c’est moi Looky qui te parle, je t’attendais, je savais depuis quelques jours que tu viendrais me voir et j’étais impatient d’avoir le privilège de pouvoir te donner des messages pour ma maman et mon papa ,et je suis si content de ta présence. Merci, merci d’être venue jusqu’à moi et merci à mon papa et  ma maman de me donner enfin l’occasion de répondre à leurs questions et surtout de pouvoir, même s’ils le savent, te le dire.

Et il s’est mis à aboyer comme un fou, tout joyeux, content d’avoir cet échange, et les compagnons et autres animaux que je pouvais apercevoir n’étaient nullement dérangés, cela ne brisait en rien le silence et la paix du lieu, au contraire. Ils se sont tous mis à tourner, à danser de joie autour de lui, ils étaient heureux pour lui et le lui manifestaient par des petits jappements. J’en ai eu des frissons tellement ça faisait chaud au cœur de voir une telle solidarité et autant d’amour pour son prochain. Eh oui, les animaux sont près de Dieu, proche de la Source et ils peuvent encore et toujours nous donner de belles leçons d’amour et de compassion. Puis il s’est détaché du clan et il est venu à mes côtés pour me dire :

Tu es émue ? Je le sens, je le vois et encore une fois je te remercie d’être là, je suis si content de pouvoir répondre à leurs questions.

Puis après ce moment magique, je lui ai enfin lu le contenu :

« Bibiche, tu me manques beaucoup, mais j’arrive à supporter ma tristesse car j’espère que tu es bien là-haut et qu’on se retrouvera.

Comment a été ta vie avec nous, as-tu été heureux ? 

Comment as-tu vécu tes derniers mois, est-ce que tu n’as pas trop souffert ? Et pour ton euthanasie, maman disait qu’on t’a laissé souffrir trop longtemps, moi j’avais toujours un espoir que ça s’arrange avec tes médicaments. Du coup je ne sais pas si on a pris la bonne décision, ni si on l’a prise trop tôt ou trop tard.

 Et là où tu es maintenant, est-ce que c’est beau, es-tu heureux ? Ta transition s’est-elle bien passée ?

 Deux jours après ton départ, maman a eu comme une voix dans sa tête et elle a fait un très beau dessin de toi. Et puis récemment elle a rêvé de toi, tu lui as parlé mais dans son rêve tu étais un chien d’une autre couleur. Son rêve lui a fait un bien immense.

Et puis moi aussi, une nuit j’ai pu te sentir longtemps contre moi, c’était un rêve mais tellement réel ! Maman et moi on voudrait savoir si c’est bien toi qui nous a fait ces signes.

Maman te demande aussi si tu as vu Milou, le chien qu’on avait avant toi.

 Ma grosse biche, tu nous as donné presque 14 ans de pur amour, tu es la gentillesse en personne. Tu nous as aussi tellement fait rire ! Je ne te dirai jamais assez merci pour tout ce que nous as apporté. 

Sache que jamais on ne t’oubliera, et que je serai le plus heureux du monde le jour où l’on se retrouvera. Maman et moi nous t’aimons très très fort, et pour toujours. »

 Oui, oui, dis-leur que je suis bien là-haut. Dis-leur que mon passage s’est fait tout de suite, je ne suis pas resté à errer dans leur entourage, on était là depuis quelques jours, j’étais déjà bien entouré par des Etres de la nature et des êtres de lumière, et on m’attendait de l’autre côté du pont, 2 femmes, des mamans, des ancêtres. Elles étaient là toutes les deux pour me tendre les bras et me guider jusque dans l’escalier de l’arc en ciel. Tout s’est fait très vite, dans la joie et la gaité. Je n’avais pas peur, j’étais prêt, j’étais sur mon chemin et rassure-toi mon papounet, tu as pris la bonne décision au bon moment. J’étais prêt à faire le grand saut et j’ai tiré ma révérence accompagné avec amour.

Surtout ne culpabilisez pas, lorsque les douleurs étaient plus intenses, je me réfugiais dans mon corps astral et je pouvais les gérer et les supporter sans trop de souffrances. J’avais encore bon appétit et cela doit vous rassurer que je n’étais pas encore prêt, jusqu’au moment où dans ton cœur tu as su que maintenant le moment de me laisser souffler la flamme de ma bougie était arrivé. Ne regrettez rien et ne culpabilisez pas, je suis parti dans de bonnes conditions et au moment où il fallait prendre la décision de me laisser partir. La preuve, la transition s’est passée d’une manière merveilleuse et j’ai presque honte de vous le dire que j’ai traversé le pont des fleurs entouré de toutes les couleurs de l’arc en ciel avec des êtres qui vibrent sur un autre plan et ne sont qu’amour, alors que tous les deux vous étiez dans une souffrance terrible et que mon départ vous a déchiré le cœur.

Cela me fait de la peine de vous voir souffrir de mon absence, je sais que je vous manque, que ma présence physique vous manque et c’est la raison pour laquelle je viens vous voir dans vos rêves mais aussi dans la maison. Bien sûr que c’était moi que tu as senti contre toi dans ton rêve, c’était du réel et cela ne peut se faire que lorsqu’on est bien monté. Lorsque notre âme est en errance et reste accrochée à vous elle ne peut pas se manifester de telle manière à vous, au contraire, vous êtes mal, en grande détresse et on vous pompe votre énergie, on s’accroche à vous et les rêves que vous pouvez avoir ne vous font pas du bien, ils sont plutôt tristes, remplis d’angoisses et de souffrances et parfois ce sont de vrais cauchemars.

Non, moi je suis bien parti et je suis bien ici, tout est beau et en totale harmonie, je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je prépare déjà mon retour. Car même si ici l’endroit est paradisiaque, que je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser, pour moi le paradis, le vrai paradis c’est chez vous et avec vous. J’étais déjà avec toi, ne l’avez-vous pas compris ? Et mon âme aspire bien entendu à vous revenir de nouveau. Je suis relié à toi mon cher papa, et je le resterai où que je sois, mais c’est à vos côtés qu’est ma vraie place et sur un plan terrestre.

Je t’ai permis de te reconnecter à ton petit enfant intérieur pour le nourrir de tendresse à travers moi. L’absence le manque d’affection, l’autorité du papa a été un peu difficile à gérer pour toi, j’étais là pour panser les blessures du passé et je vous reviendrai avec la mission de vous aider à avancer sur votre chemin et vous ouvrir à l’amour inconditionnel.

J’ai vécu  une vie de prince avec vous. J’étais votre petit garçon et ces années ont été des années de pur et grand bonheur pour moi. Aimé, choyé, câliné et respecté comme votre enfant, la place que je tenais dans votre cœur et votre maison est encore bien plus belle que celle que j’ai en ce haut-lieu magique. Pour moi le paradis c’est d’être avec vous et de pouvoir jouer avec vous, vous faire rire et vous entourer de mes espiègleries. Depuis mon départ la maison vous semble vide, seul moi  peux le combler ce vide, et il me tarde de vous retrouver. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas,  je suis déjà prêt et me mettrai sur votre chemin lorsque vous vous mettrez à ma recherche.

Je vous aime d’un amour incommensurable, ce serait dommage de vous priver de continuer cette belle aventure ensemble, et cet amour pur et profond qui a la vertu de vous guider dans la lumière et vous donner des ailes pour continuer votre chemin. N’ayez aucun doute vous saurez me reconnaître.

A très vite, votre petite Bibiche qui vous aime.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Ela m’y attendait. J’ai été extrêmement surprise par son regard, puissant, perçant alors que c’était une toute petite rate. Il se dégageait d’elle une immense puissance et je pouvais ressentir la force qu’elle avait en elle. Je me suis approchée et me suis présentée très timidement.

J’espère que tu ne vas pas trop te laisser impressionner, je sais que je dégage beaucoup d’énergie, même si je ne suis plus sur le même plan que toi, tu as la possibilité, et tu ressens bien ces choses. Je t’attendais pour avoir cet échange avec toi avant de suivre ce beau et merveilleux chemin qui m’emmènera au pont des fleurs.

Tu l’as bien capté, je vibre sur un autre plan, et il m’était sans aucun problème, possible de rejoindre le jardin des animaux sans ton aide. Mais je suis bien contente que tu sois là car c’est ma maman qui a besoin d’aide, c’est elle qui est en grande souffrance, elle culpabilise, elle a des regrets et tout cela l’empêche de faire le deuil. Partagée entre « Ai-je bien fait d’écouter le vétérinaire pour la faire partir ou bien me suis-je trompée, pouvait-elle rester encore ? Pouvait-on l’aider ? Aurais-je pu attendre ? La sauver ? » Toutes ces questions je vais y répondre et je sais qu’elle va enfin pouvoir retrouver un peu de paix et de sérénité dans son cœur et son esprit, et qu’elle pourra enfin commencer son travail de deuil.

Je te remercie bien entendu du fond du cœur d’être là et de nous permettre cette communication. Tu en as vu d’autres des êtres qui vibrent sur un autre plan alors sais-tu, peux-tu m’expliquer pourquoi je t’impressionne à ce point ?

Je lui ai aussitôt répondu que c’était à cause de la force qui se dégageait d’elle alors qu’elle était si petite, si minuscule et que d’habitude les animaux qui vibrent sur un autre plan, lorsque je les rencontre, ils sont impressionnants de par leur taille en premier. D’habitude je les vois gigantesques, hors norme.

Eh bien tu vois, tu en apprends encore et toujours. N’oublie pas que je n’ai pas traversé le pont des fleurs, je n’ai pas fait le passage et de l’autre côté, lorsque mon corps physique sera réparé, je ressemblerai peut-être ou même probablement à une rate géante. Mais en attendant je suis là et je t’attendais.

Puis je lui ai lu le contenu des messages et des questions :

Ma fille, ma petite Ela.
Tu avais un an et tu étais rentrée dans ma vie le 20 juin 2020. Dans l’animalerie,  ton regard m’avait capté et je te voulais. Nous avons tout de suite eu une bonne relation. Tu as mis un peu de temps à prendre tes marques mais tu as été très vite épanouie. J’ai aimé chaque moment passés ensemble, tes câlins me réchauffaient le cœur. J’espère que tu gardes en toi tous ces moments passés ensemble. Que tu n’oublies pas les endroits où tu te sentais si bien. Tu sais, j’ai fait de mon mieux pour que tu aies une vie heureuse, une vie d’amour et d’épanouissement.
Tes petits bisous sur le coin des lèvres,  tes petits excès de folie et ta grande gourmandise, resteront dans mon cœur à jamais.
Je suis désolée d’avoir dû prendre la décision de l’euthanasie. Ton état s’est dégradé extrêmement vite. Je n’arrive pas à comprendre qu’en même pas une semaine tu as manifesté tes premiers symptômes et devoir faire face à ton départ. Le vétérinaire nous avait dit que tu avais une tumeur logée entre tes poumons et ta trachée. Quand je t’ai vu en détresse respiratoire j’ai paniqué,  tu semblais tellement souffrir, ton regard dans le vide je voulais te soulager. J’espère que tu as vu et compris que tout ce que j’ai fait c’était seulement pour ton bien. Je t’ai longuement parlé.  LE vétérinaire nous a aussi confié le vendredi soir que ton état ne pouvait pas s’arranger,  que tu pouvais peut-être tenir un peu mais que ton état ne ferait que s’empirer. Et c’est lorsqu’il t’a regardé et qu’il a dit que tu souffrais, qu’on a pris la décision de te faire partir. Égoïstement j’aurais voulu te ramener à la maison,  mais j’avais tellement peur que tu meures en agonisant pendant plusieurs minutes ou heures. Si on a décidé de te faire partir c’était pour t’offrir une fin digne et surtout que tu ne ressentes aucune douleur. J’espère que tu nous comprends.
Aujourd’hui cette culpabilité me ronge. Je me dis que peut-être le vétérinaire s’était trompé de diagnostic et que tu aurais pu t’en sortir. J’ai peur d’avoir pris cette décision trop tôt. Mais je ne voulais pas la prendre trop tard et empêcher la souffrance. Tu étais tellement jeune et il te restait tellement de temps. C’est injuste.
Il faut que tu saches que tu resteras toujours dans mon cœur.  Cette relation qu’on a eue, personne ne pourra l’égaler. Tu étais unique, et mon amour pour toi si profond et sincère. Je t’aime, je t’aime, je t’aime ! Maintenant j’espère que tu es apaisée et heureuse. Je pense à toi chaque minute, je te parle, je t’imagine heureuse, je me remémore tout ce qu’on a vécu. L’amour vivra toujours.

Les questions que j’aimerais lui poser :


– est ce que tu m’en veux d’avoir pris la décision de te faire partir ?

– est ce que tu souffrais ou ai-je mal interprété tes signes ? Voulais-tu partir ?
– serait-il possible, quand tu seras prête,  de m’envoyer quelques signes , de là où tu es désormais ?
– as-tu envie de me dire quelque chose ?
– quels sont tes meilleurs souvenirs ? Avec moi ou avec tes copines ?
– as-tu été heureuse pendant ces 9 mois et demi passés ensemble ?

– es-tu bien aujourd’hui ? 

– est ce que tu m’entends et me vois ?

Sois en paix et reçois mes excuses. Reçois mon amour et garde le à jamais car moi je garderai tout l’amour que tu m’as offert avec tellement de générosité.
Bon voyage ma Ela, mais ne m’oublie pas, s’il te plaît. Je t’aime infiniment. Sois heureuse ma fille.

 

Dis-lui que moi je l’aime fort, très fort et je suis si triste de lui faire autant de peine. Elle ne mérite pas les maux qui la font souffrir à cause de ma maladie et de mon départ, ma maman est une personne au cœur tendre rempli d’amour et d’empathie pour tous les êtres de la terre. Je suis restée à ses côtés depuis que je suis de l’autre côté du voile pour encore l’entourer de mes énergies et pas pour lui puiser les siennes. On m’attend de l’autre côté, on me rappelle à la source, à Dieu parce que l’on a besoin de moi pour une autre mission, et je suis désolée que mon départ la fasse tant souffrir.

Explique-lui que nous les êtres de lumière qui vous sommes envoyés, le sommes souvent pour une très courte période et j’espérais moi aussi rester plus longtemps à ses côtés. Mais le monde va mal en ce moment, et lorsque l’on vibre sur un autre plan, on est bien plus efficace lorsque nous vous envoyons de bonnes ondes et énergies de là-haut que de rester à vos côtés sur un plan terrestre où nous sommes beaucoup trop socialisés et vivons les situations émotionnellement avec beaucoup de sensibilité et de douleurs parfois, comme vous parce que nous sommes votre miroir.

Tu n’as rien à te reprocher, tu as fait les choses comme il fallait les faire, tu as fait le bon choix, rassure-toi, et au bon moment. Oui ce mal me rongeait de l’intérieur et il est venu aussi vite que l’a été mon départ. J’ai dû me préparer très vite et j’étais sur mon chemin, n’aie aucun doute, tu n’as rien précipité, au contraire. Cela m’a fortement soulagé car les douleurs physiques étaient très oppressantes, j’avais mal dans la poitrine et je ressentais de vives brûlures lorsque je respirais. J’avais parfois la sensation d’étouffer et cela fait peur, c’est stressant et les derniers jours j’étais déjà dans mon corps astral.

Maintenant je me sens de nouveau très bien, plus aucune douleur, juste beaucoup de peine à te voir en détresse. Je t’entends et je te vois, mais ici ce n’est plus ma place et je me dois maintenant de rejoindre cet endroit qui m’est destiné et qui se trouve dans une autre dimension. Au-delà et bien après le paradis des animaux. Je ferai une petite halte bien sûr pour me ressourcer un peu avant de vaquer à mes prochaines missions.

Il faut que je te dise que j’ai vécu une vie de princesse avec toi et auprès de vous tous. J’avais l’impression de porter la couronne jour et nuit et je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur. Cela fait du bien de savoir que ça existe pour un certain nombre d’animaux et qu’il y a des humains qui nous aiment et honorent le cadeau que nous sommes sur terre. Je me suis sentie être ton bébé, ta petite fille, et j’ai bien profité de l’amour et la tendresse que tu m’as donnés.

Les meilleurs souvenirs ? Mais il y en a pleins, et surtout les grands moments de câlins et les bisous que je te faisais, qui me rappellent le plus une image de mère/enfant. Mais je me suis aussi bien épanouie dans la fratrie et j’aimais passer du temps à m’amuser et jouer.
Ce que j’ai envie de te dire, c’est qu’on m’a envoyée à toi pour te permettre encore plus de t’ouvrir à l’amour inconditionnel et t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur pour lui faire sentir que toi aussi tu as à l’intérieur de toi une grande force qui te guidera sur ton chemin et t’ouvrira toutes les portes dont tu auras besoin pour suivre ta route et ton chemin de vie, et remplir ta mission avec courage et confiance. Laisse faire le temps et ça se présentera lorsque ce sera le moment.

En attendant, de là-haut je vais bien entendu continuer à veiller sur toi et te protéger, je te ferai des petits coucous et t’enverrai de petits signes. Sois attentive et tu comprendras parfois le sens des choses, des images ou des rêves. Ce ne sera pas un hasard, ce sera un juste retour des choses, car je ne t’oublie pas et l’univers nous renvoie toujours ce qui est juste pour nous. Je t’aime et je ne t’oublierai jamais. Tu seras toujours présente avec moi où que je sois et je te le montrerai, n’aie aucun doute.

Puis elle s’est rapprochée de moi et je l’ai accompagnée jusqu’au pont des fleurs. Lorsque je me suis arrêtée elle m’a remerciée au nom de tout le peuple animal, et elle a tiré avec beaucoup de grâce sa révérence avant de traverser le pont tout en sautillant légèrement et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Ela, Amour, paix et gratitude à toi !

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Irko m’y attendait. Il était assis le regard très triste, je me suis approchée doucement de lui, et lorsqu’il m’a vue il a dressé les oreilles et ses yeux ont repris vie. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions. Avant même que je ne lui lise le contenu, il est venu vers moi et je pouvais à présent lire de la joie, une lueur d’espoir dans ses yeux.

Que je suis content que tu sois là, tu ne peux savoir depuis mon départ combien j’espérais avoir de l’aide pour moi, mais aussi pour elle, car tant que je reste ici sur ce chemin ou tant que je rode dans son environnement, que je l’accompagne partout comme son ombre, moi je ne peux me reposer ni me ressourcer, et elle ne peut trouver la paix et faire son deuil. Je sais que mon départ est très difficile à accepter pour elle. Elle m’a emmené chez le vétérinaire pour me soigner et ce départ a été violent, brutal pour elle, pour mon papy aussi, et tous les deux ont beaucoup de mal à surmonter cette cruelle réalité.

Elle culpabilise, elle a des regrets, elle s’en veut et cela la plonge dans une terrible tourmente. Elle se torture l’esprit, a des doutes et tout cela m’empêche maintenant de continuer mon chemin et de faire le passage. Je sais que je lui manque, et nous avons tous les deux besoin de ton aide pour m’aider à rejoindre le jardin des animaux, car tant que je reste là je m’accroche à leurs énergies à tous, à mes compagnons aussi, et ce n’est bon pour personne.

Puis je lui ai lu les missives :

Que mon père (son papy) et moi nous l’aimons très fort. Que la vie sans lui est vraiment très dure. Qu’il était notre rayon de soleil chaque jour et la plus belle et merveilleuse chose de notre vie.
Que l’on regrette d’avoir pris la décision de le faire opérer que l’on voulait simplement qu’il reste encore longtemps avec nous on pensait faire les choses bien.. Qu’il nous manque énormément.
Qu’on le remercie pour le bien qu’il a fait dans nos vies le bonheur qu’il nous a apporté chaque jour et d’avoir été un petit chien si merveilleux et de nous avoir donné tant d’amour.
J’aurais tellement aimé qu’il vive avec nous dans notre nouvelle maison je suis sûr qu’il aimait déjà cet endroit..
Que je le remercie énormément de m’avoir aidé à faire ma vie comme je devais et de m’avoir sorti des plus mauvaises choses. Et d’avoir toujours été là avec moi.
Aujourd’hui sa présence me manque tellement que jamais je n’oublierai ce qu’il était. C’est dure aujourd’hui de savoir qu’il n’est plus là parfois j’ai l’impression qu’il est là près de moi en voiture à l’écurie dans la salle de bain le canapé ou dans la chambre.
Qu’il était mon grand amour mon meilleur ami et le petit compagnon de route le plus merveilleux de toute ma vie.
Que je l’aime au-delà de tout et pour toujours et que si je pouvais avoir des pouvoirs magiques ce serait pour le faire revenir avec nous.
Son papy et moi nous l’aimons à l’infini il nous manque terriblement.

Les questions :
Est-ce qu’il a un message pour nous ?
Est-ce qu’il nous en veut ?
Est-ce qu’il savait déjà comment aller se dérouler sa vie après l’opération ? Et donc savoir qu’il allait mourir le jour où je les emmené chez le vétérinaire ?
Est-ce que si j’aurais su l’écouter sa vie se serait passé autrement ?
Est-ce qu’il a été heureux avec nous ?
Est-ce qu’il sait dire s’il aura une réincarnation ? Et si sa sera avec nous ?
Si une réponse à ces 2 questions n’est pas possible pouvez-vous lui transmettre que si jamais il revient peut-il nous faire signe pour que l’on comprenne que c’est lui.
Est-ce qu’il y avait une raison particulière à son départ ? Si oui quoi et pourquoi ?  Quelque chose à comprendre ? Une étape à passer ?
J’ai besoin de comprendre pourquoi il est partie j’avais tellement besoin de lui chaque jour.

 

Tu comprends maintenant la raison pour laquelle je ne me sens pas le droit de la laisser, elle est en grande souffrance, elle se torture l’esprit, et cela m’empêche de partir. De la voir dans une telle détresse me fait beaucoup de peine et je ne me sens pas le droit de la laisser. Mais ici ce n’est plus ma place et tant que je reste, elle ne pourra retrouver la paix et la sérénité.

Dis-lui que je l’aime et dis-lui que j’aime beaucoup mon papy. Je les aime tous les deux d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui aussi que je ne peux lui en vouloir, cette opération c’était pour me soigner, pour mon plus grand bien, et elle ne pouvait prévoir cet accident post-opératoire. Ce n’était pas prévu, c’est à pas de chance, une faiblesse rénale, le cœur un peu fatigué et je n’avais pas préparé mon départ. Il n’y a aucune raison, rien à comprendre, sauf que si cette rupture a eu lieu, si ce choc s’est produit, c’est que c’est sans doute mieux pour moi de remonter me reposer et me ressourcer.

De monter au jardin des animaux afin de pouvoir me réparer,  car la seule opération ne suffisait pas, il y aurait eu récidive et très rapidement. C’est sans doute la seule explication à ce départ si rapide. Mais tu ne dois pas t’en vouloir, tu ne dois pas ressentir de culpabilité, ce n’est pas de ta faute ni celle du vétérinaire.

Dis-lui que je l’aime, et la voir en si grande souffrance, de la voir me pleurer me fait beaucoup de peine. Elle est ma maman, elle n’est pas ma gardienne, je me suis toujours considéré d’abord comme son petit bébé, puis son garçon, son frère et de plus en plus son compagnon. Nous étions très complices, très fusionnels et sans doute un peu trop. Il y avait une forte dépendance dans notre relation, j’étais elle, elle était moi et cela ne laissait guère la place à un tiers, qui devait se sentir un peu relayé au second plan.

J’ai vécu une vie de rêve à ses côtés, une vie heureuse et remplie de pur et grand bonheur, de grands moments de joies. Elle a beaucoup souffert du départ de sa maman, et j’étais là pour l’aider à avancer sur son chemin et l’aider à grandir, à mûrir. Elle s’est beaucoup trop attachée à moi, elle était trop dépendante de moi et vice versa. Fier d’être son meilleur ami, son grand amour, j’ai vécu comme un pacha, me suis senti son prince, le prince de la famille et mon absence, même si elle lui déchire le cœur, doit lui permettre de prendre du recul et de remettre les choses dans leur contexte. Ce n’est bon pour personne d’être tellement dépendant d’une personne, d’un animal, et mon départ si difficile pour elle doit lui faire comprendre qu’on peut aimer très fort mais tout en vivant les choses autrement.

Elle a besoin aujourd’hui d’avancer sur son chemin et de construire sa vie affective, et moi je prenais beaucoup trop de place dans son cœur. Depuis que je suis passé de l’autre côté et que je la vois en si grande souffrance, je me rends compte combien notre histoire d’amour était importante et prenait le dessus de toute sa vie. Et cela me fait beaucoup de peine, cela me fait mal, car je sais que lorsqu’on est dans l’amour on ne veut que le plus grand bien pour l’autre, on ne veut que son bonheur.

Je sais que je manque aussi à Papy, que pour lui aussi ma présence était un rayon de soleil et que j’ai adoré être gâté par lui. Ce qui est important aujourd’hui c’est de vous dire que vous avez fait le bon choix et que ce choix il faut aussi l’accepter maintenant et me laisser rejoindre le paradis des animaux.

Bien sûr que je veux revenir avec toi ma petite maman, tu as encore beaucoup besoin de moi pour continuer ta route, mais l’amour qu’on se donnera, même s’il sera aussi fort, sera différent, il te permettra de comprendre que tu as en toi une grande force et te donnera la confiance. Tu arriveras à panser les blessures du passé, et ce renouveau sera un nouveau soleil pour tous les deux. Mon âme est éternelle, seule mon enveloppe corporelle n’est plus. Mon âme est reliée à la tienne où que je sois et elle aspire à te revenir. Ma place est avec toi, à tes côtés et sur un plan terrestre. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque tu seras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Mais pour que ce soit possible un petit passage dans ce haut-lieu magique est nécessaire.

Puis il a commencé à tourner autour de moi en poussant des petits jappements, l’air de me dire « on y va ? » Je lui ai demandé la permission de le caresser, et au bout de quelques instants il m’a précédée sur le chemin, pressé de rejoindre le pont des fleurs. Lorsque je me suis arrêtée il m’a dit :

Merci, merci à toi à ma merveilleuse et tendre maman, merci à mon papy pour la belle vie qu’ils m’ont offert, cela m’encourage maintenant et je suis pressé de rejoindre le paradis des animaux afin de pouvoir leur revenir le plus vite possible.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Irko, repose-toi et ressource-toi. A très vite !

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La connexion avec Tabatha s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était entourée d’autres congénères et ils s’amusaient à regarder les papillons virevolter d’un arbre à papillons à l’autre, des blancs, des violets et tout autour d’eux il y avait des anges blancs, orange et dorés. Il y régnait une paix absolue et lorsque Tabatha m’a vue, elle s’est levée et elle est venue vers moi. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne.

Bonjour Tabatha, je suis heureuse que tu ailles bien. Je t’aime toujours
beaucoup et je ne t’oublie pas. Tu m’as beaucoup accompagnée et je te
remercie de tout ce que tu as fait pour moi. Tu me manques toujours.
As-tu un message à me donner en particulier?

Si tu le souhaites, pourrais-tu nous dire quel était le lien qui nous
unissait parce que je n’ai jamais rencontré un chien comme toi ? Et si
jamais tu le sais, pourrais-tu me dire quel est ce lien aussi avec la
Pologne ?

Penses-tu que tu pourrais me donner des signes de ta présence ? Ou que
nous nous reverrons ?

Je t’accompagne de tout mon cœur.

Je sais pourquoi tu es là, je t’attendais. Cela fait bien longtemps maintenant que je suis venue rejoindre mes congénères dans ce magnifique jardin des animaux. Certains sont redescendus depuis et d’autres sont arrivés. Tous les jours ça bouge, il y a des départs et de nouvelles venues, mais tout se passe dans un calme, une paix et une sérénité extraordinaires. Je te dis que ça fait longtemps que je suis là, mais en fait je ne peux pas vraiment le quantifier, sauf à pouvoir observer que depuis que je suis montée dans ce paradis des animaux et que je veille de là-haut et envoie de l’énergie divine à ma petite maman, je l’ai vu traverser plusieurs saisons et je sais que je suis ici depuis un bout de temps.

Le passage ne s’est pas fait du jour au lendemain, elle était trop dans la souffrance, dans l’attachement et elle a eu beaucoup de mal à accepter mon départ. Le temps a œuvré et j’ai aussi eu de l’aide de là-haut, ses ancêtres (femme) étaient là et m’attendaient patiemment de l’autre côté du pont et m’ont accompagnée jusque dans l’escalier lorsque les arbres ont pris de jolies couleurs chatoyantes, rouges, jaunes, oranges (début de l’automne suivant son départ ?).

Je sais que c’était douloureux de me laisser partir, et j’étais bien triste de lui faire autant de peine. Encore aujourd’hui elle a du mal et pense toujours autant à moi, et je suis bien contente de pouvoir te donner un message pour elle.

Tout d’abord dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que je sais qu’elle ne m’oublie pas. Je sais que je lui manque, qu’il lui manque une partie d’elle malgré la présence de Woxane à ses côtés. Dis-lui que mon âme est reliée à la sienne depuis fort longtemps, depuis une autre vie, toutes les deux nous avons traversé ensemble de belles existences et nous étions très liées. J’étais déjà dans une autre vie avec elle mais en tant qu’humain et j’étais sa petite fille, son petit bébé, son petit bébé d’amour. Ce lien si fort est indestructible et existera toujours où que je sois. Elle a bien ressenti que quelque chose de fort nous liait, et ce lien en plus la ramène vers ses ancêtres qui sont nés dans une vie précédente et ont vécu dans ce pays d’Est, la Pologne. D’où cette forte attirance.

Dis-lui que je l’aime et que j’ai été si heureuse de la retrouver dans cette incarnation sous la forme d’une chienne qui avait la mission de l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source. Elle a, grâce à moi, nourrit et chéri son petit enfant, son soi profond d’amour et de tendresse. Et toutes ces années ensemble ont été des années de pur et grand bonheur. Je me suis sentie aimée, choyée, câlinée et respectée comme un être humain, comme son enfant, sa petite fille, et toutes les deux nous avons avancé ensemble sur le même chemin, celui de l’amour inconditionnel.

C’est beau, c’est pur, c’est merveilleux, je suis si fière d’elle et lui suis si reconnaissante d’avoir fait la paix avec elle-même, avec son passé et d’avoir, à travers moi, fait table rase de toutes les blessures du passé. C’était encore très ancré et très douloureux, parce que la séparation à l’époque s’est faite tragiquement alors que j’étais toute jeune (accident), et de nous être retrouvées après toutes ces années et d’avoir pu vivre aussi longtemps dans la joie et la tendresse ensemble, lui aura permis de retrouver la paix dans son cœur et son esprit, et de trouver en elle la confiance et la grande force qu’elle a en elle.

Cela ne change en rien l’absence physique qu’elle ressent, cela vous le ressentez tous que vous soyez humain ou animal lorsque vous êtes incarnés dans un corps terrestre, et il ne tient qu’à vous de reconnaître et d’accepter que seul le corps physique n’est plus mais que notre âme elle, elle perdure car elle est éternelle et aspire toujours à vous revenir.

La mienne est reliée à la sienne et souhaite bien entendu lui revenir. Dis-lui que je lui envoie des signes, je lui fais des petits coucous et c’est bien la raison pour laquelle elle avait absolument besoin d’avoir cet échange avec moi. Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas fait son deuil qu’elle voulait communiquer avec moi, non, c’est parce qu’elle ressent que ce lien si fort qui nous unit est toujours là et qu’il ne sera jamais coupé, et que c’est le moment d’avoir la réponse à ses questions pour pouvoir lui permette d’avancer sur son chemin.

Je suis bien, je peux de nouveau en toute liberté jouer, m’amuser et courir avec mes compagnons. Ici tout est en harmonie, mais il me tarde de redescendre et de continuer cette belle histoire d’amour avec ma petite maman. Et puis Woxane sera elle aussi heureuse de trouver un compagnon de jeux.

Dis-lui que je l’aime et lorsqu’elle sera prête à me retrouver, je me mettrai sur son chemin. Qu’elle prenne son temps, je peux comprendre la surprise et les émotions fortes qu’elle va ressentir lorsque tu lui feras part de mes messages. Je l’aime très, très fort, merci à toi.

La connexion avec Boby s’est faite dans ce magnifique paradis des animaux. Il était entouré de plusieurs autres congénères, et tout autour d’eux il y avait des anges et des papillons blancs, orange et dorés ; Il y régnait une harmonie totale, Boby était allongé de tout son long sur son ventre et s’amusait à regarder les papillons virevolter d’une fleur à l’autre. Il y avait beaucoup de lumière, des lumières très vives, fluo, je me suis approchée doucement de la petite tribu. Lorsqu’il m’a vue ou qu’il a ressenti ma présence, il a dressé ses oreilles et s’est aussitôt mis debout. Il s’est détaché du petit clan pour venir vers moi les yeux vifs et interrogateurs, et avant même que je ne me présente m’a dit :

Ah te revoilà ! Et bien ce n’est pas trop tôt, cela fait quelque temps que je t’attends, ma maman a beaucoup de mal à faire son deuil, elle se torture encore l’esprit et vit dans les regrets et je suis bien content aujourd’hui de pouvoir te donner des messages pour elle et pour l’aider à aller de l’avant.

Je lui ai confirmé que sa gardienne m’avait en effet chargée de lui transmettre des messages et lui poser des questions :

Mon Boby

Voilà 4 mois que tu es parti, au paradis  des animaux, je l’espère…et que tu y es bien, soulagé de tes peines  entouré d’amour. Toi qui a   manqué terriblement  d’amour et d’attention ta vie durant. Tu étais si triste et si mal en point  physiquement et psychiquement lorsque tu es arrivé chez nous !

 Je t’aime de cet amour inconditionnel, te  chérir chaque jour, te soigner, t’accompagner  au-delà de ton dernier souffle, était mon devoir et tu le sais.

En si peu de temps, je me suis tellement attachée à toi, comment le contraire serait possible?

 T’apporter amour et bien-être était que cela  dure des années et non 14 mois !

 J’ai été coupée dans mon élan  aussi net et horrible  que cette tumeur t’a achevé. Toi, tu n’étais pas mourant, cancéreux  certes,  mais sans cette fichue maladie, tu aurais continué  encore un bout de chemin avec nous, pour profiter de notre amour..

Je sais avec des si et des mais…seulement tu es gravé dans mon cœur et je me suis attaché à toi, en si peu de temps, autant que toi certainement à mon égard…

 Cela a été très violent et brutal que de prendre cette décision, que j’ai tardé à prendre.

 Accepter l’inacceptable ! Et me pardonner …

Je n’arrive pas à accepter !  L’injustice, bref «  la piqure »,  trop tôt !

J’ai l’impression de m’être débarrassé de toi, ce jour du 5 décembre 2020, à 11h11, tu es parti si vite.

Tu le savais…

Nous le savions et pourtant, j’aurais dû dire NON ! Attendre encore  2 ou 3 jours de plus pour que nous puissions prendre le temps de nous dire au revoir.

J’ai l’impression de t’avoir trahi, abandonné et je m’en veux ! Tu me manques tant.

Pardonne-moi, mon Boby !  

Est-ce que toi tu aurais voulu attendre ?

Tu viens me visiter dans mes rêves,  et cela me fait beaucoup de bien. Tu es là et c’est si bon quand bien même je ne comprenne pas  les messages, te toucher te sentir  te câliner, te chérir…

…Tes petits coups de museau sur mon tibia, tes aboiements aux tonalités de Barry White…

J’ai très peu de temps après ton départ,  adopté un autre petit toutou ( Snoopy ?!!?), il m’aide à avancer et tu sais toi comme les autres, que   je ne peux vivre sans soleil que vous êtes chacun de vous, je ne t’ ai pas remplacé. Tu as été une très, très belle « parenthèse » dans ma vie qui restera pour toujours dans mon cœur.

Je ne t’oublierai jamais et j’espère  te retrouver un jour, ici ou ailleurs.


Es-tu avec mes autres toutous ?  ou d’un proche ?

As-tu un message pour moi ?

 Je te remercie de tout mon être …

 Je t aime

 

Tu comprends maintenant la raison pour laquelle j’espérais que tu viennes me voir, car elle est toujours encore en grande souffrance et se torture l’esprit avec ses questions. Elle vit aussi dans le passé, dans les regrets et c’est difficile dans ces conditions de trouver la paix intérieure en elle.

Dis-lui tout d’abord que moi aussi je l’aime et que je suis si triste pour elle, que si je me manifeste régulièrement dans ses rêves c’est pour qu’elle comprenne que je suis toujours là, que mon âme perdure et que je veille sur elle. Je viens lui faire des coucous pour qu’elle comprenne que ça ne s’arrête pas après la mort, que l’âme continue d’exister parce qu’elle est éternelle et la mienne, depuis le jour où elle m’a ouvert la porte de son cœur et de sa maison, est reliée à la sienne et le restera toujours où que je sois.

Je sais que nous ne sommes pas restés longtemps ensemble, pour vous les humains c’est court, trop court, pour nous les animaux nous vivons les choses différemment, l’espace-temps n’est pas le même que le vôtre, ni sur terre et encore moins dans l’au-delà. Dis-lui que j’étais prêt à partir, je préparais ma transition depuis quelques mois et elle a fait tout ce qu’elle devait faire pour m’accompagner dans les meilleures conditions. Je suis parti, j’étais bien entouré depuis quelques mois déjà, et les jours qui ont précédé mon grand saut il y avait non seulement le Deva des animaux et les Etres de la nature, il y avait d’autres êtres de lumière, et ton papa était là aussi pour t’aider toi à mieux me laisser partir. N’aie aucun regret, aucune culpabilité, c’était le moment pour moi et 2 ou 3 jours de plus n’auraient rien changé. Il valait mieux m’aider à partir car je sais que tu l’as fait par amour pour moi et je te suis si reconnaissant d’avoir trouvé la force et le courage à l’intérieur de toi pour le faire.

Pour toi, ce moment-là tu l’as ressenti comme une déchirure, un coup de poignard à l’intérieur de toi, mais rassure-toi moi je n’avais pas peur, je n’étais pas seul et j’ai traversé le pont des fleurs dans la lumière, tu étais là, tu m’as accompagné jusque dans l’escalier de l’arc en ciel. Tu es monté un petit bout avec moi et j’ai senti ta présence si fort, jamais jusque-là ça n’a été aussi fort qu’à ces instants et cela m’a réconforté, je savais que nous ne serons jamais séparés longtemps et que nous nous retrouverons.

Tu m’as si bien soigné, tu m’as donné tellement d’amour, tu m’as réconcilié avec l’être humain qui m’avait tant fait souffrir et de qui j’avais peur, et surtout, surtout tu m’as permis de faire la transition à mon rythme, et je suis parti en paix avec moi-même. Tu m’as chéri, câliné, choyé et jamais je ne me suis senti abandonné, au contraire tu as été là pour m’aider à tirer ma révérence, avec joie et dans la lumière. Quel merveilleux cadeau que tu m’as fait, ils étaient nombreux de l’autre côté du pont à m’attendre, car plus d’un de mes congénères aurait aimé partir dans de si bonnes conditions. Alors stp ma petite princesse, car oui tu es la petite princesse des animaux, la petite princesse des causes perdues et tu es là pour nous, pour nous aider car tu es une personne généreuse, dotée d’empathie et de compassion et tu as à l’intérieur de toi une grande force dont tu ne soupçonne même pas l’existence.

Happy va t’aider à te reconnecter à ton âme, il t’aidera à t’ouvrir cette porte afin de te donner force et confiance pour avancer sur ton chemin de vie qui n’est pas simple non plus. Au lieu de te fermer les portes, sort de ta zone de confort et ouvre-toi. Tu as bien compris qu’il est le retour de Snoopy et il va t’accompagner pour reprendre ton chemin, le tien, le chemin de vie à toi.

De là où je suis je veille sur toi et je viens te faire des petits coucous. Il y d’autres compagnons et je me sens bien dans ce havre de paix. Je peux de nouveau courir, jouer, m’amuser. Mon corps physique est réparé, je me suis déjà bien ressourcé et je prépare bien entendu mon retour. Tu n‘es pas encore prête mais lorsque tu le seras, je me mettrai à nouveau sur ton chemin. N’aie aucun doute sur ce point-là, nous nous retrouverons et sur un plan terrestre. Je n’ai pas été qu’une très belle parenthèse dans ta vie, non je suis celui qui t’a permis avec tout l’amour et la tendresse que tu m’as donnés, de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source pour reprendre ta vie en mains et retrouver ta voie. Pour te donner et te nourrir de tendresse, car tu as aussi besoin d’amour et tu le mérites car tu es une grande dame.

Je t’aime et ne serai jamais loin, juste de l’autre côté du voile en attendant mon retour, car tu as besoin de moi et de mon énergie pour te sentir pleine à l’intérieur de toi et te permettre et oser faire de grandes choses. Happy est là pour t’initier et retrouver la joie et le sourire.

A bientôt, ton ange, ton Boby d’amour.

La connexion avec Frimousse a eu lieu dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, il était couché de tout son long sur son flanc droit parmi ses congénères et s’amusait à regarder les papillons blancs, orange et dorés tournoyer devant eux. Ils étaient entourés d’anges blancs, orange et dorés. C’était très joli à observer et j’hésitais à m’avancer, ne voulant déranger cette belle sérénité que je pouvais ressentir dans le petit groupe.

A un moment, comme s’il avait eu un flash, Frimousse s’est levé et s’est détaché du clan pour venir à moi. Je me suis présentée pour lui expliquer que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens.

Pas la peine de me dire qui tu es, je te connais bien et je sais que c’est grâce à toi et à ma maman et mon papa que j’étais si bien entouré pour faire ma sortie et le grand saut, et je n’avais pas peur. Je me suis senti rassuré, le Deva et les Etres de la nature sont restés plusieurs jours avec moi pour m’aider, me guider et traverser le pont des fleurs. Je sais que vous étiez tous les deux en grande souffrance, mais pour moi, de partir avec autant d’amour dans la lumière, de traverser ce magnifique pont avec des fleurs de toutes les couleurs, de passer dans cette lumineuse et belle clairière, et surtout j’oublie, d’avoir emprunté l’escalier des couleurs de l’arc en ciel, est un cadeau unique et magnifique que vous m’avez fait et je vous en suis si reconnaissant.

Je lui ai répondu que c’étaient encore ses gardiens qui m’envoyaient à lui pour lui transmettre des messages et lui poser quelques questions :

Comment vas-tu Frimousse
Les derniers jours et dernières semaines ont été très dures pour toi,  j’ai fait au mieux, est ce que j’ai bien agi envers toi ?

Es-tu parti doucement sans douleur
Est-ce que tu as compris qu’on allait t’aider à partir.
Ton papa est très triste, va très mal. Est-ce que tu peux lui manifester ta présence chez lui, d’une manière ou d’une autre.
Que pensent ici Nala Noisette et Duck.As-tu retrouvé le chien Maturin et les chats Harry et Pompon
Est-ce que tu peux m’envoyer des signes de ta présence.
As-tu un message pour ton papa
As-tu un message pour moi.
Nous t’aimons très fort, merci d’avoir partagé notre vie.

Surtout pas de regrets ni de culpabilité, dis-leur que je vais bien, dis leur que je me sens de nouveau très léger, mon corps est presque réparé, je me repose et me ressource. Plus aucune douleur, plus aucune pression ou tension, je vais bien et je me sens si heureux ici avec Maturin, mais aucune trace de Harry ni de Pompon. Ils sont tous les deux déjà redescendus et Pompon depuis bien longtemps, mais tu le sais.

Ne t’inquiète pas ma petite maman parce que moi, oui je te considère comme ma petite maman tellement tu es aux soins de chacun d’entre nous comme si nous étions tes enfants, alors ne te pose pas de questions, tu as fait les choses comme tu devais les faire, tu as pris la bonne décision au bon moment. J’étais prêt, bien entouré, je n’avais pas peur, et mon papa même s’il était avec moi depuis quelques jours, ce jour-là il était présent physiquement, et de pouvoir partir accompagné par tous les deux a été un grand moment de bonheur et de joie pour moi malgré votre souffrance.

Ne te torture pas l’esprit, je suis parti dans les meilleures conditions et je n’étais pas seul. Les Etres de lumière étaient là, et il y avait aussi de l’autre côté du pont ta mamie et ton papi qui sont toujours là, l’œil ouvert et te protègent et veillent sur toi et sur tous les êtres que tu aimes. Eux aussi m’ont aidé à partir en paix, ils sont toujours là pour toi et t’envoient des énergies divines pour t’aider à avancer sur ton chemin.

Maturin te reviendra aussi, mais un peu plus tard. En attendant Duck remplit bien son rôle même s’il prend de l’âge, il a un amour inconditionnel pour toi et tu le sais bien. Nola et Noisette ont chacune leur rôle timbre-poste et sentinelle, elles ne se marchent pas sur les pattes. Moi je vous aime aussi tous les deux et je sais que je vous manque.

Je sais que mon papa est triste et j’ai de la peine pour lui. Mon départ l’oblige une fois de plus à couper les liens avec  ici et c’est difficile pour lui. Dis-lui que je veillerai sur lui et je lui ferai des petits coucous pour lui montrer que mon âme est éternelle, qu’elle perdure même après la mort. Dis-lui aussi que c’est auprès de lui qu’elle aspire à revenir, car où que je sois, je suis et je reste relié à la sienne, et mon plus grand souhait c’est de le retrouver sur le plan terrestre. Il a besoin de moi et je lui reviendrai en chat timbre-poste pour lui apprendre le détachement affectif, lui apprendre à aimer d’une manière fluide, juste et entière sans dépendance ni co-dépendance. Je l’aime et nous nous reverrons.

Dis à ma maman que je l’aime aussi et que je lui ferai aussi des petits coucous et veillerai sur elle. Elle fait de grands pas en avant, même si parfois c’est très difficile pour elle et qu’elle a l’impression de ne pas avancer assez vite. Il n’en est rien, elle a ses guides spirituels, et ses grands-parents la guident plus qu’elle ne peut le penser. Les énergies sont un peu particulières en cette période et tout est plus compliqué pour tout- le monde. Il y a des freins, il y a des obstacles, mais c’est normal et ça a sa juste raison d’être. Un peu de patience et le ciel s’éclaircira après ces longs mois de tourmente. Elle a un cœur rempli d’amour pour tous les êtes de la terre et cela la valorise et la gratifie, l’univers lui apportera un juste retour aussi bien pour sa mission de vie que pour sa vie personnelle, sa vie affective.

Mon départ dans de si bonnes conditions, c’est grâce à elle avant tout, et les personnes qui font du bien autour d’elles ne sont jamais oubliées. Avec Maturin nous lui envoyons beaucoup d’amour et la protection divine. Elle est aimée et jamais seule, elle est bien entourée et dans la lumière.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Gouzi était assise entourée de lumière devant le pont des fleurs. Elle m’a regardée m’approcher d’elle, et lorsque je me suis arrêtée pour me présenter à elle, elle m’a tout de suite dit :

Je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi, je sais que tu es là pour m’aider à faire le passage, depuis hier je suis assise ici dans cette belle lumière et pourtant j’hésite encore à traverser le pont.

Pourquoi ?

A la fois parce que je n’ai pas eu le temps de préparer mon départ, je n’étais pas prête, c’était un accident et aussi parce que ma maman et ma petite sœur sont toutes les deux dans la souffrance. Je sais qu’elles m’aiment et je sais que ma petite maman m’envoie beaucoup d’amour pour m’aider à m’élever, mais en même temps elle est dans la culpabilité, dans les regrets et elle se morfond dans la tristesse.

Tout d’abord, Claire espère que notre Gouzi a été heureuse avec nous, qu’elle nous aime aussi, et qu’elle est sans trop de tristesse dans l’autre monde.

 

Pour ma part, j’espère que le passage se fera en douceur car quand même ce fut soudain et violent, et d’ailleurs que s’est-il passé ???

Et. J’espère  surtout qu’elle ressent notre amour plus que notre tristesse et qu’on est une aide plus qu’un gros boulet…

J’espère qu’on se reverra sur terre ou ailleurs… Je sens qu’elle est encore là. Vrai ou fantasme????  Tendresse infinie.

 Qui est ce personnage que j’ai vu en rêve à côté de Gouzi ? J’espère que c’est un guide bienveillant. Il avait l’air un peu dur, austère,  et froid..

 Quel est le sens de ces visions?

 Vas-tu te réincarner en cheval comme le dit Eglantine ou est-ce sa projection ???

 Qu’y a- t -il de l’autre côté??? 

Es- tu en paix???

 Que puis-je faire pour être agréable à ma minette chérie?

J’espère qu’elle ne m’en veut pas d’avoir laissé la chatière ouverte. C’est de ma faute et cela est un crève-cœur de voir que ma sœur chatte paye ma négligence de sa vie . 

As t elle des  conseils à nous donner  ?

 Ce serait bien d’apprendre nous aussi la communication animale, pour  pouvoir imprimer « ne vas JAMAIS sur la route » en lettre de feu dans la pensée de nos compagnons.. en expliquant pourquoi… Sinon, grande laisse, et harnais , même si c’est moins fun. ( Je comprends la curiosité mais le jardin est quand même très très grand, non ??? Je pensais que tu ne sortais guère de son enceinte.  ) Penses-tu que sortir avec une grande grande laisse est un supplice horrible ???? C’est ce que je pense faire à l’avenir si d’autres chatons partagent notre vie… Suis-je une tortionnaire épouvantable pour cela, n’y a t il  pas des chats d’intèrieur  heureux, et la maison n’est elle pas assez spacieuse pour limiter les sorties et qu’elles soient en liberté  TRES TRES surveillée???

 PLUS JAMAIS CELA !!!!! 

 (Le genre humain, une plaie )

 Principale message de nous deux:

Je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime

Tu es dans mon coeur et mes larmes se transforment  peu à peu en larmes de gratitude pour le bonheur de t’avoir connue, pour les jeux, pour les câlins… Chaque moment a été un cadeau, un honneur, un embellissement de la vie. Sans toi c’est tout vide ici. On va se réconforter peu à peu, et retrouver le goût des choses.  

Sois bénie , ma soeur féline. MERCI MERCI MERCI MERCI

Je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime………..

Dis-lui de ne pas s’en vouloir, c’était un accident, cette voiture m’a heurtée, le choc a été violent et je suis aussitôt sortie de mon corps. Je n’ai pas souffert, c’était beaucoup trop rapide, je suis partie aussitôt dans mon corps astral, le cordon d’argent qui reliait mon corps physique à mon âme s’est rompu et je savais que c’était fini  pour moi, que ce serait terrible pour toi et pour Claire, et je suis si triste pour vous.

Pardon mes deux amours pour le mal que je vous fais. J’ai été très imprudente, me suis aventurée sur la route par curiosité, oui envie de découvrir un territoire plus grand, autre chose. Nous les chats sommes des êtres très curieux, nous nous attachons à un territoire et c’est chez nous, il nous appartient et c’est parfois compliqué de le partager avec des congénères. Et par besoin, lorsque nous le pouvons, lorsque nous avons accès à l’extérieur, nous essayons toujours d’aller plus loin afin d’agrandir notre champ d’expérience et de mouvements. C’est vrai que le jardin est immense, mais de par les énergies j’étais aussi attirée du côté de la route.

J’étais un chat de type timbre-poste et j’étais chargée de t’apprendre le détachement affectif. J’étais là pour t’apprendre à aimer en toute fluidité sans dépendance, ni co-dépendance. Je me devais de t’apprendre à élever ta fille sans la couver comme une maman poule, de t’aider à construire ta vie de maman et ta vie affective. De te reconstruire et de te donner force et courage.

Mais j’étais aussi un chat maître Feng shui et je m’occupais des énergies du lieu, des vôtres et un peu de celles du quartier, et cela m’a bien évidemment poussée à explorer l’environnement. Ce matin-là je n’ai pas eu de chance, cette voiture est arrivée comme un bolide et le choc a été inévitable. Je vous demande pardon, j’ai de la peine de vous voir en détresse et de vous faire souffrir.

J’ai erré jusqu’à hier, lorsque tu m’as écris ce message dans ta maison, dans votre environnement au quotidien, tu as ressenti ma présence. Tu as senti que je n’étais pas passé de l’autre côté et tu as aussi eu cette grande conscience de m’envoyer de l’amour et de me dire « pars, va rejoindre l’autre côté », et cela m’a permis, à la tombée du jour hier soir, d’emprunter le chemin qui malgré la nuit était très illuminé, et des milliers d’étoiles brillaient dans le ciel. Et depuis je suis assise là devant ce pont et j’hésite encore à le traverser parce que je sais que tu as mal et que je ne me sens pas le droit de te laisser ;

De pouvoir te donner mes messages m’aidera à faire le saut et je te suis si reconnaissante de me permettre de le faire. N’aie aucun regret, c’est un accident de la vie et tu ne pouvais pas l’empêcher. Tu ne dois pas t’en vouloir de ne pas avoir fermé la chatière, au contraire, j’étais libre de sortir et si heureuse de pouvoir le faire. Et de me promener avec un harnais et une grande laisse ? Mais n’y songe même pas, ce serait beaucoup trop frustrant de ne pouvoir découvrir les environs. La solution de ne pas me laisser sortir ? Oui c’est ce qui se passe pour les chats d’appartements, mais lorsqu’on est en maison c’est presque impossible, et c’est tellement plus confortable pour nous qui sommes aussi des chats nettoyeurs et absorbons vos énergies négatives pour vous protéger, de pouvoir s’en débarrasser et s’auto-nettoyer avec les énergies de la terre.

Encore une fois, n’aie aucun regret et ne te torture pas l’esprit. Je sais que je vous manque et je sais que la maison est bien vide depuis mon départ. Ton cœur aussi et tu as besoin de moi et de mes câlins pour continuer à avancer sur ton chemin. Seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme de Gouzi d’amour, de Gouzi velours est éternelle et reste reliée à la tienne ma petite maman d’amour. J’étais ton autre bébé et tu as besoin de moi sur un plan terrestre et je te reviendrai, ce ne sera pas long. Tant que je reste là je ne peux me ressourcer, même si je me sens de nouveau toute légère et que je ne ressens aucune douleur, un petit passage au jardin des animaux est nécessaire pour me réparer et préparer mon retour.

Tant que je reste ici, tu ne peux faire ton deuil, et tout à l’heure lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique tu te sentiras apaisée, en paix. Et lorsque tu te sentiras prête à me retrouver, je me mettrai sur ton chemin, n’aie aucun doute à ce sujet et ce sera de nouveau sous la forme d’un chat, car je n’ai pas terminé ma mission.

Rassure-toi je ne te reviendrai pas en tant que cheval, par contre lors de ce petit passage au paradis des animaux où je serai à la source, on me fera une petite initiation et on me renverra vers toi, vers vous avec une petite pointe de sagesse supplémentaire. Espiègle et intrépide je vous reviendrai avec la sagesse et je vibrerai sur un autre plan. Voilà ce dont ce guide que tu as vu dans tes rêves m’enseignera avant de me renvoyer sur terre. Beaucoup d’amour et de gratitude à toi, c’est grâce à toi que cette initiation pourra se faire et c’est du pur et grand  bonheur.

Je t’aime et je te dis à très vite ma petite maman d’amour, ce ne sera pas long, n’oublie pas l’espace-temps là-haut n’est pas le même qu’ici-bas, et ce sera lorsque tu seras prête.

Puis elle a traversé le pont et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Gouzy d’amour, Gouzy velours !

La connexion avec Satine s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le jardin des animaux. Elle était assise et semblait émerveillée par la farandole de papillons et d’abeilles autour des fleurs. Elle tournait très rapidement la tête à droite, à gauche et ses yeux exprimaient de la douceur, un regard profond mais aussi très curieux. Je me suis approchée, et lorsqu’elle m’a vue ses yeux ont encore pris une toute autre expression, elle m’interrogeait du regard et je lui ai dit bonjour, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages pour elle de la part de ses gardiens et qu’ils aimeraient aussi lui poser quelques questions. Puis je lui ai lu le contenu :

 

Ce n’est pas ta présence qui m’étonne, j’attendais, je savais que tu viendrais me voir, non c’est la belle lumière qui se dégage de toi qui m’émerveille, tu es entourée de lumière des sept couleurs de l’arc en ciel, et c’est très agréable à voir.

J’ai traversé le pont des fleurs et je suis montée dans l’escalier de l’arc en ciel il y a 2 jours et cela a été si réconfortant et rassurant de savoir qu’à partir de là il m’était possible de me reposer et me ressourcer, car bien entendu je n’envisage pas un instant de rester au paradis des animaux, même si ce haut-lieu est magique et vibre sur un autre plan, sur un plan divin.

Mais tout d’abord merci, merci à toi d’être notre intermédiaire, merci à ma maman et mon papa pour leur message d’amour qui me fait si chaud au cœur. Je me suis sentie toutes ces années comme une petite reine à leur côté, et je me suis considérée comme leur enfant. J’étais reliée à  ma maman, j’étais son bébé, sa petite fille, sa petite princesse. Je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur. Câlinée, choyée, respectée, j’ai vécu des instants magiques et je sais que mon départ est un drame horrible pour elle et pour tous les deux.

Je suis désolée ma petite maman de te causer autant de souffrances. Je me suis sentie tellement aimée pendant cette incarnation que je m’en suis voulu de vous faire autant souffrir, surtout toi qui me considère comme ton enfant, et cela m’a retenue quelques jours auprès de vous et m’a empêchée de faire le passage. Je te demande pardon pour cette grande peine, cette grande détresse  dans laquelle tu te trouves depuis que j’ai soufflé la flamme de ma bougie, et je te remercie, je vous remercie tous les deux, c’est votre grand amour, votre grande empathie qui vous a ouvert la conscience, et vous avez bien compris qu’il fallait me laisser partir et aller vers le lumière.

D’avoir pensé à me contacter pour pouvoir communiquer ensemble a été un déclic pour toi ma petite maman, et je suis si heureuse d’avoir eu la force de venir vous voir dans votre sommeil pour vous dire au revoir. Vous avez ressenti ma présence cette nuit-là et je sais combien je vous manque, même si je peux encore vous voir, vous entendre, vous me manquez aussi.

Merci pour votre message d’amour empreint de tendresse et de grande nostalgie. Moi aussi je vous aime, je vous aime d’un amour incommensurable et je suis si triste de vous faire de la peine. Mon cœur pleure lorsque je te vois pleurer, et depuis 2 jours que j’ai fait le passage je peux enfin t’envoyer de bonnes ondes pour que tu puisses te sentir en paix et commencer à faire ton deuil.

N’ayez aucun regret pour ma maladie, vous ne pouviez guère m’aider plus. Au contraire, j’essayais le moins possible de vous faire voir mon état, je ne voulais pas vous inquiéter. Mon cœur était usé, fatigué et je ressentais souvent une forte oppression dans ma poitrine. Cela m’empêchait de respirer correctement, et lorsque ça devenait trop difficile, que c’était douloureux, je me réfugiais dans mon corps astral et je pouvais gérer mon état sans trop de souffrances. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, ma transition à mon rythme depuis l’été dernier et j’étais prête.

Je n’avais pas peur, je savais que pour moi il valait mieux remonter me reposer et me ressourcer plutôt que de s’acharner avec des traitements qui au final n’auraient servi à rien. C’était trop rapide et brutal pour vous, je sais vous n’avez pas eu le temps de vous préparer et je vous demande pardon. C’est cruel de ma part, alors que je vous aime tant, de vous faire autant souffrir, mais maintenant que je suis là où je dois être, je peux vous envoyer de la force pour vous aider à avancer sur votre chemin.

Soyez rassurés, je n’ai pas souffert, je suis partie tout doucement, et maintenant je me sens de nouveau très légère, je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser. Je suis entourée de cette belle lumière qui irradie dans tout mon être et il y a des milliers de papillons blancs, orange et dorés et tout à l’heure après de départ de Christiane je pousserai la porte du paradis des animaux pour rejoindre mes congénères. J’avais besoin d’être seule avec elle dans cette belle prairie, en toute intimité pour recevoir et vous donner des messages.

Et ne regrettez pas d’avoir recueilli Mavros au contraire, vous avez fait ce que votre cœur vous poussait à faire et je suis bien contente qu’il soit là pour vous accompagner et s’occuper des énergies du lieu et des vôtres.

Oui vous avez été de bons gardiens, au contraire vous étiez plus que de bons gardiens, ma maman, mon papa, et les plus beaux souvenirs ce sont les moments passés tous les 3 ensembles, à la maison, au salon, dans le lit où nous étions vraiment une vraie famille. J’étais un chat de type timbre-poste et j’étais là maman pour toi, pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans souffrir de dépendance ou co-dépendance, sans souffrir de ce manque de ne pouvoir materner. T’aider avant tout à aimer et à t’aimer toi malgré ce manque que tu pouvais ressentir au plus profond de toi.

Depuis mon départ il te manque une partie de toi, tu te sens vide à l’intérieur de toi et tu as besoin de moi pour continuer ta route, et moi j’ai très envie de vous revenir. Mon âme est éternelle et elle aspire à te revenir lorsque tu te sentiras prête. Ce ne sera pas long, dès que j’aurais rejoint mes compagnons, je commencerai à préparer mon retour, et lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute à ce sujet, fais-moi confiance et nous nous retrouverons très vite.

Je vous aime et je vous dis à bientôt et sur un plan terrestre. Ta petite Nini d’amour.

 width=La connexion avec Rimbaud s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était couché sur son flanc droit et regardait dans ma direction. Je me suis arrêtée quelques instants, puis au même moment où je commençais à m’avancer doucement vers lui, il s’est levé et il est venu vers moi. Je me suis arrêtée quelques pas avant d’arriver à sa hauteur pour me présenter et lui dire que c’était sa gardienne qui m’envoyait vers lui pour lui transmettre un message et pour savoir comment il allait :

J’aimerais déjà lui dire que je l’aime très fort, et qu’il a été un compagnon extraordinaire durant toutes ces années, que je le remercie pour ça. 

J’aimerais savoir s’il est bien là où il est, s’il est en paix, et si je peux faire quelque chose pour lui. 

 Rimbaud avait un regard tendre et profond et j’ai eu l’impression que ses yeux me scrutaient de la tête aux pieds. On aurait dit qu’il était en train de me scanner, et avant que je ne lui dise quelque chose, il m’a dit :

Je t’attendais. Depuis l’instant où j’ai fait le grand saut, je savais qu’elle allait te contacter pour avoir cet échange avec moi. C’est la raison pour laquelle depuis 3 jours je suis dans cet endroit magique et que je t’attends pour profiter de ce moment privilégié d’être tous les deux.

Tout à l’heure j’irai rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent juste derrière la porte que tu peux apercevoir dans mon dos, cette jolie porte dorée derrière laquelle se trouvent des anges blancs orange et dorés et des papillons de toutes les couleurs. Tu penses bien que ce n’est pas le premier retour que je fais au jardin des animaux, mon âme a déjà fait plusieurs fois le passage et je le referai encore.

Dis à ma maman, parce que tu penses bien que c’était ma maman et que j’étais son garçon, j’étais son bébé et son petit et fidèle garçon, que j’étais prêt pour faire le grand saut. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le début du printemps dernier. Mon corps commençait sérieusement à être usé, fatigué et j’avais des bobos un peu partout vu mon âge. Mes reins et mon cœur ont peiné aussi et j’ai eu la chance de partir dans de bonnes conditions.

Malgré ta souffrance, ta douleur et ta grande détresse, tu as su m’accompagner et j’ai emprunté dès le lendemain de mon départ, ce très beau chemin de lumière qui s’est ouvert à moi et j’ai traversé le pont sans peur ni appréhension. J’étais bien entouré, il y avait des Etres de la Nature et on m’attendait de l’autre côté du pont (ancêtres 2 femmes) et j’ai tranquillement escaladé l’escalier de lumière de l’arc en ciel, et depuis que je suis ici dans cette belle prairie, je me repose et j’ai déjà commencé à me ressourcer. Je me sens de nouveau très léger et je peux de nouveau courir, sauter et faire des cabrioles, le clown. J’adore tous ces papillons, les oiseaux et les abeilles qui se posent d’une fleur et d’une branche à l’autre sans aucune inquiétude, juste dans la paix et la lumière. Rien que d’admirer cette farandole de couleurs virevolter dans les airs me donnerait envie de rester ici pour l’éternité mais je sais que ma place est avec toi et sur un plan terrestre.

Nous étions déjà ensemble (chien) et je te reviendrai encore, car tu as besoin de moi pour t’aider à avancer sur ton chemin. J’étais là pour t’aider à te reconnecter à la source à ton petit enfant intérieur et lui donner toute la force dont tu as besoin pour te permettre d’avoir confiance en toi et en la vie. Et j’ai bien rempli mon rôle et  ouverte à l’amour inconditionnel. Tu as beaucoup évolué sur d’autres plans et ta vie spirituelle. Je sais que tu m’aimes très fort et moi je t’aime également très, très fort et d’un amour inconditionnel. Je te reviendrai car tu as besoin de moi et de mon énergie pour te sentir pleine à l’intérieur de toi, pour sentir cette vibration que nos deux âmes partagent, car elles sont reliées l’une à l’autre.

J’ai vécu une vie de chien merveilleuse pendant toutes ces années, du pur et grand bonheur, et mon âme qui perdure, qui est éternelle, malgré la paix et la beauté qui règnent en ce haut lieu magique, aspire à te revenir très vite. Tu dois sentir que je vais bien, tu as eu beaucoup d’amour et de compassion et tu m’as laissé tirer ma révérence malgré la grande peine que ton cœur éprouvait, et le plus beau cadeau que tu peux me faire, que tu peux nous faire à tous les deux, c’est de te mettre très rapidement à ma recherche.

Je me suis déjà bien reposé et ressourcé et ce ne sera pas long. Lorsque tu seras prête, je me mettrai sur ton chemin et tu sauras que c’est moi au premier regard. Tu n’auras aucun doute, nos âmes sont beaucoup trop complices et fusionnelles et ce sera une évidence pour toi. Alors ma petite maman adorée sache que nous nous retrouverons lorsque tu l’auras décidé. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et ça peut aller très vite.

Je t’aime, tu es mon soleil, mon étoile sur terre,  guette les signes que je t’envoie et les petits coucous que je te fais. A bientôt pour continuer notre si belle route ensemble. Avec tout mon amour et ma gratitude pour la belle personne que tu es. Je t’aime.

 width=J’ai rencontré Rito allongé de tout son long sur un chemin de terre sur lequel poussait par ci, par là quelques touffes d’herbes. Lorsqu’il m’a vue arriver, il ma fixée, mais son regard était triste, terne, absent. J’en ai eu mal  au cœur. Je me suis approchée de lui doucement. Il ne bougeait pas, je me suis accroupie à côté de lui et je lui ai dit : Bonjour Rito, je suis Christiane et c’est ta maman, ton papa, ta famille qui ont fait appel à moi pour te délivrer des messages, et ils aimeraient aussi te poser quelques questions.

Avant même que je ne commence à lire le contenu, ses yeux ont changé d’expression, ils ont repris vie, je pouvais y lire une lueur d’espoir. Il a secoué la tête et les oreilles, il s’est mis debout et sa queue frétillait. Sans tarder je lui ai lu la missive :

D’abord, nous souhaiterions, moi sa Maman, Papa et Maxime lui envoyer tout notre amour. J’espère qu’il n’a pas peur de se retrouver seul, privé de nous car nous étions fusionnels! Mon Rito  tu n’étais pas un chien mais un membre intégrant de notre famille. Ton âme est pure, belle, ton amour inconditionnel.

Papa t’a cherché et t’a trouvé. Il savait que c’était toi et personne d’autre. Rien qu’une photo et un regard que tu as gardé toute ta vie jusqu’à la dernière seconde. Moi à l’époque j’avais perdu ma chienne et j’avais le sentiment de la trahir mais il n’a pas fallu trente secondes pour que tu atterrisses dans mes bras et que j’ai su aussi que c’était toi. Mes bras que tu n’as plus quittés. 

Maxime te demande pardon de ne pas t’avoir pu dire au-revoir et parfois de ne pas t’avoir donné assez d’attentions.

Je te demande pardon d’avoir dû prendre cette décision fatale ce maudit 17 février si abruptement. Papa et moi ne supportions plus te voir souffrir mais était-ce le bon moment? Moi en tous cas, je redoutais cette visite chez le vétérinaire. Au fonds de moi je savais que nous allions être séparés.

Je me sens coupable car je voulais encore tant passer du temps avec toi. J’ai le sentiment d’avoir pas pu profiter de ces 11 années. Dieu que le temps a filé. Nous étions tous inséparables. C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes dévastés. Dites-lui surtout que nous partageons avec lui cet amour inconditionnel et que nous pensons chaque seconde à lui. Tu nous manques ma moumouche! Sans toi, la vie n’est plus la vie. La maison est vide, silencieuse, triste car au fonds on formait un groupe si uni, tu participais à tout et on partageait tout.

 

Nous aimerions savoir s’il savait aussi que c’était « nous » quand nous sommes allés le chercher chez l’éleveur il y a 11 ans.

S’il aimait tous les surnoms que je lui donnais et lequel il préférait. 

Maxime mon fils n’a pas su lui dire au-revoir, il se sent coupable et très triste pourtant il lui parle, l’entend-t-il?

Je lui ai écrit une lettre que j’ai glissée sous mon oreiller. J’espère qu’il l’a bien reçue.

Reviendra-t-il bientôt ou sa mission sur terre était la dernière? Il nous a tant donné. Une belle leçon d’humanité à tous.

Je sais que rien ne s’arrête, que l’amour est plus fort que tout. Viendra-t-il nous chercher, le reverrons-nous ou bien devra-t-il partir vers d’autres sphères?

Se réincarnera-t-il? Si oui, allons-nous le reconnaître? Ou devons-nous aider un autre être? (quoique pour moi je n’y arriverai pas. Il est unique et nous a tellement apporté)

Nous a-t-il déjà envoyé des signes? Je le pense mais je désirerais sa confirmation.

Que je suis content qu’ils aient fait appel à toi, que je suis content que tu sois là pour m’aider, pour nous aider, quelle joie de savoir que tu vas peut-être m’accompagner et que je pourrai enfin faire le passage, et quel bonheur de recevoir leur merveilleux message d’amour, et de pouvoir t’en donner pour eux.

Puis il s’est assis, comme si après cette belle surprise il avait besoin de récupérer et de calmer ses émotions. Il a bien entendu capté ma pensée car il m’a dit :

Je me sens de nouveau en pleine forme, je ne ressens plus aucune douleur, je me sens flotter dans leur entourage, mais la surprise qu’ils viennent de me faire et leur beau message m’a complètement ému, et je dois me calmer un peu avant de leur répondre.

Je l’ai rassuré, je lui ai dit que j’avais tout mon temps et qu’après notre échange je le guiderai jusqu’au pont des fleurs.

Merci, je te suis, je leur suis tellement reconnaissant, car depuis tous ces jours où j’ai quitté le monde terrestre, je suis toujours encore là, je reste dans leur entourage, je les accompagne au quotidien et je leur puise leur énergie. Ce n’est pas bon ni pour moi car ici ce n’est plus ma place, ni pour eux car tant que je reste accroché à eux ils ne peuvent faire leur deuil.

Dis-leur que je les aime et qu’ils ont fait le bon choix de m’aider à partir. J’étais sur mon chemin depuis le début de l’automne, je préparais ma transition et j’essayais de ne pas trop vous le faire voir pour ne pas vous inquiéter, car on ne pouvait plus rien pour moi, le mal me rongeait de l’intérieur et mon cœur et mes reins étaient bien usés. Je me réfugiais de plus en plus souvent dans mon corps astral pour mieux supporter les douleurs, et je sais que de devoir prendre cette décision a été terrible pour vous, mais je sais aussi que vous l’avez fait par amour pour moi, et c’est le plus beau dernier cadeau que vous pouviez me faire dans cette incarnation physique.

Moi aussi je vous aime et je sais combien mon départ est cruel pour vous. Je sais que vous êtes en grande souffrance et j’ai de la peine pour vous. Je suis si triste de vous faire autant souffrir alors que je t’étais revenu si vite pour ne pas te faire souffrir. Oui vous l’avez bien compris qui j’étais, et papa m’a reconnu au premier regard, et toi alors que tu n’étais pas prête à me retrouver tu as su que mon âme t’était revenue dans le corps physique de Rito, et Dieu que c’était bon de me retrouver dans tes bras et de pouvoir continuer notre belle aventure ensemble.

Ma première mission consistait à t’aider à te reconnecter à la source, ton petit enfant intérieur et de t’aider à t’ouvrir à l’amour inconditionnel. J’étais revenu avec la même mission et toute la famille, y compris mon frère vous avez beaucoup évolué sur votre chemin spirituel, et vous êtes ouverts à l’amour inconditionnel. Et je vous reviendrai encore avec le même rôle auprès de toi et de vous 3.

Mais pour cela un passage au jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer est nécessaire. Je sais que je vous manque et vous me manquez aussi, je sais aussi que vous avez besoin de ma présence physique pour pouvoir continuer à avancer. Depuis mon départ vous êtes en grande détresse, votre cœur est vide, votre maison est vide, sans âme, et seul mon retour peut à nouveau le combler ce vide. J’ai la chance de vous voir et de vous entendre et j’entends Maxime lorsqu’il me parle, il est si triste et son chagrin me fait de la peine, mais dis-lui de ne pas culpabiliser, ce n’est que mon enveloppe corporelle qui n’est plus, mon âme perdure et aspire à vous revenir. Dis-lui de ne pas s’en faire, il pourra bientôt à nouveau me parler et me caresser.

Dis-leur merci aussi pour toutes ces belles années vécues à leur côté, du pur et grand bonheur. J’étais considéré comme leur fils, oui j’étais leur garçon et fier de l’être, aimé, choyé et câliné comme un humain. Nous étions très fusionnels, surtout avec ma maman à qui je suis relié, mais la complicité était identique avec tous les 3. J’apportais un équilibre dans le couple et le foyer et j’adorais lorsqu’elle me donnait des surnoms, il y en avait tellement que parfois je me demandais s’ils étaient bien pour moi, ou si c’était tout simplement un trop plein parce que son cœur débordait d’amour pour moi. J’aimais et je m’identifiais à un chat lorsque j’entendais ronron.

La lettre que tu as glissée sous ton oreiller, j’étais à côté de toi lorsqu’en pleurs, en grand désarroi tu l’as écrite. Moi aussi je t’aime ma petite maman et nous ne serons pas séparés très longtemps. Tu as bien senti que je n’étais pas monté au paradis des animaux. Tu as senti ma présence et mon odeur, et tant que je reste là, mon retour n’est pas possible. Un passage dans ce haut-lieu magique est la condition pour pouvoir redescendre dans le corps physique d’un chien en bonne santé et en pleine forme.

Alors laisse faire les choses, ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque vous vous mettrez à ma recherche, je me mettrai sur votre chemin. Mon âme est et restera toujours reliée à la tienne où que je sois, et c’est bien entendu sur un plan terrestre que tu as besoin de moi. Alors faites-vous confiance comme pour ma précédente incarnation, je me mettrai de nouveau sur votre chemin et vous saurez de nouveau me reconnaitre au premier regard.

Puis il est venu à côté de moi et ensemble nous avons emprunté un beau chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l’a traversé, pressé de se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel pour pouvoir se ressourcer et revenir très vite. A bientôt Rito !

 width=La connexion avec Rubis s’est faite dans cette belle et lumineuse clairière qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était assis dans les herbes et s’amusait à regarder les papillons et les abeilles, voler d’une fleur à l’autre. Il y avait des petites fleurs de toutes les couleurs et des arbres à papillons blancs et roses. Je me suis approchée doucement, et lorsqu’il a senti ma présence il s’est retourné vers moi et son regard exprimait une grande paix intérieure. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens. Il s’est mis à sautiller comme un cabri, c’était très amusant à observer, il exprimait sa  joie en faisant des petites farandoles de danses, et au bout de quelques instants il est venu vers moi et m’a dit :

Je savais que tu viendrais me voir, je t’attendais. Mon départ a été brutal et violent pour ma maman. Elle se trouve dans une grande détresse, elle se pose plein de questions et elle se torture l’esprit. Qu’est-ce qu’elle n’a pas vu ? A côté de quoi est-elle passée ? Elle s’en veut, elle culpabilise et j’ai eu beaucoup de chance que le Deva des animaux et les Etres de la Nature étaient là pour moi, ils m’ont bien entouré et guidé vers la lumière. Sans eux je n’aurais jamais pu faire le passage, et d’avoir pu monter directement dans ce haut-lieu magique me permet déjà de me reposer et me ressourcer.

Puis je lui ai lu les missives de sa gardienne :

Dis-lui qu’on l’aime très fort et qu il nous a apporté beaucoup de joie et de bonheur et qu il nous manque beaucoup, et aussi à Léo.

Pourquoi est il parti si vite ?

A t’il un message à nous transmettre ?

A t’il souffert ce lundi matin chez le vétérinaire et sait il que je suis restée avec lui ?

A t il fait la connaissance des autres chats qui ont partagés notre vie ?

Va t-il revenir et comment le reconnaître ?

Avons nous eu des manquements, ou sommes nous passé à côté de quelque chose que nous n’ayons su déceler à temps (au delà de la maladie) ? 

Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Dis-leur à tous les trois que je les aime et que je sais que je leur manque. Ma présence physique leur manque, plus de câlins, plus de miaulements et la maison leur semble bien vide depuis mon départ. Moi j’ai de la chance, je peux les voir, et avec Léo nous communiquons ensemble, même si mon départ soudain a été difficile à encaisser pour lui aussi. Nous pouvons continuer à nous parler, le contact n’est pas rompu. Tout comme moi la tristesse et le grand chagrin de notre gardienne l’a beaucoup affecté. C’est difficile pour moi et pour lui de la voir se morfondre et se torturer l’esprit. Lorsqu’elle est en pleurs, je le suis aussi. Et c’est pareil pour Léo. Lorsqu’elle ne va pas bien, il ne va pas bien.

Dis-lui que je suis désolé de la voir autant en souffrance. Mon système immunitaire était très fragilisé, mo cœur était usé comme celui d’un vieux chat, et je ressentais des oppressions dans la poitrine, j’avais du mal à respirer. C’était, je pense, une malformation lorsque je suis né, tout petit déjà j’étais fragile et toujours des problèmes de larmoiements et respiratoires. Je ressentais une grosse fatigue malgré que je fusse jeune et que j’aurais dû être plein de vie, et je traînais un peu ma vie. Cela s’est compliqué avec les montées d’hormones et vous n’aviez pas le choix. Je ressentais un réel mal-être et il fallait me castrer. Ce n’était pas vivable autrement, ni pour moi qui me sentait très perturbé, ni pour vous que les miaulements agaçaient fortement. Seulement mon petit cœur n’a pas résisté, il a lâché, et croyez-moi c’était mieux pour moi de remonter pour me réparer et tout à l’heure, après notre échange je pousserai la porte du paradis pour rejoindre mes congénères, me ressourcer et préparer mon retour. Il valait mieux partir maintenant, je suis parti dans les meilleures conditions possibles et cela me donne la chance de vous revenir très vite.

Je n’ai pas souffert, rassure-toi, je me suis réfugié dans le corps astral, j’y étais déjà depuis le week-end et cela m’a aidé à supporter mon état, et puis tu étais là, tu étais avec moi, tu m’as malgré ton immense douleur entouré d’amour et de lumière. J’ai pu faire le grand saut, j’ai pu tirer ma révérence sans peur, et tout s’est merveilleusement passé pendant cette rapide transition.

Le soleil brillait lorsque j’ai traversé le pont des fleurs, il y avait beaucoup de monde qui m’accompagnait, cela ressemblait presque à une petite fête et maintenant je suis bien. Je me sens tout léger et en paix. Ici l’endroit est si beau qu’on a juste envie de temps à autre d’y faire un petit séjour pour nous ressourcer et vous revenir avec beaucoup de force et d’énergie. Je sais que de l’autre côté de la porte se trouve certains des chats qui ont partagé votre vie et ce sera la surprise.

Ce que j’aimerais vous dire c’est de ne pas avoir de regrets ni de culpabilité, parfois on nous envoie vers vous juste pour une courte durée, ce n’est pas pour vous faire souffrir, bien sûr que non, mais parfois c’est parce que nous avons une mission de courte durée et que nous sommes ensuite rappelés pour nous ressourcer et vous revenir avec une autre mission. Cette mission courte auprès de toi c’était pour t’ouvrir à un autre univers, pour te permettre de faire le point et de constater que ton existence n’est pas si difficile que ça. Pour te faire comprendre que tu as toutes les cartes pour avancer sur ton chemin entre tes mains et que parfois il faut juste les distribuer autrement pour  vivre différemment. Mais tu auras toujours le même jeu dans les mains et tu pourras composer selon tes envies et tes besoins. Tu aurais pu, à un moment, changer radicalement ta vie, tu ne l’as pas fait, maintenant il s’agit de vivre et de bien vivre avec ce que tu as et de le vivre de la manière la plus juste et heureuse pour toi.

J’étais là pour te permettre de passer ce cap et te poser. Pour te permettre de ne pas aller dans ce qui serait trop difficile et compliqué pour toi. Je t’aime et je ne suis pas très loin, juste de l’autre côté du voile, et même si tu ne peux pas me voir, je suis toujours là et je veille sur toi. Nos âmes sont reliées et le resteront où que je sois  et la mienne aspire évidemment à te revenir pour une nouvelle mission. Pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans dépendance, ni co-dépendance. Aimer pour le plaisir d’être aimée et d’aimer. Et tu verras la relation avec ton compagnon deviendra beaucoup plus fluide et légère. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et ce ne sera pas long.

Lorsque tu te sentiras prête à me retrouver et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Tu sauras me reconnaître n’aie aucun doute, fais –toi confiance et apprendre à te faire confiance fera également partie de ma prochaine mission et nous serons bientôt de nouveau ensemble tous les 4.

Je vous aime fort, si fort ma maman, mon papa et mon grand frère. A très vite !

Kenzo chienne 14 ans 1/2

 width=La connexion avec Skip s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était couché dans cette magnifique prairie qui se trouve après le pont des fleurs, et il était entouré de papillons blancs, orange et dorés. Il s’amusait à les regarder se poser d’une fleur à l’autre et virevolter autour de lui. Il tournait la tête à droite, à gauche et suivait avec beaucoup d’intérêt cette farandole de danses. C’était très agréable à observer et j’hésitais à m’avancer, je ne voulais pas le déranger, mais comme s’il avait capté mes pensées, il a tourné la tête vers moi, ses oreilles se sont dressées et son regard s’est illuminé. Avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, il m’a dit :

Depuis que j’ai traversé le pont des fleurs je me trouve dans la lumière, dans cette belle lumière de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Il y a des papillons de couleurs très vives, presque fluo et ici tout est  extrêmement luminescent, c’est très beau, pas agressif du tout, au contraire, très agréable à observer, et de te voir auréolée de ce halo si fluorescent me fait chaud au cœur.

Je sais que nous les animaux avons la chance, si notre passage se fait dans de bonnes conditions, d’accéder à une dimension supérieure à celle des humains parce que nous sommes plus proches de la source, de Dieu et je suis très content de pouvoir aujourd’hui te donner des messages pour ma petite maman.

C’était le moment de lui dire que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de sa part :

Je voudrais lui dire que l’euthanasie était la seule solution. Son insuffisance rénale était due à une tumeur sur le rein. La perfusion au bout de 6 jours ne faisait plus d’effet. Je suis heureuse de lui avoir permis de partir en douceur. Il avait conquis les deux dames vétérinaires qui le trouvaient adorable.

Je suis triste qu’il ait dû me quitter si tôt. Je l’aime. Il m’a donné beaucoup d’amour. Il est mon rayon de soleil. Je le remercie d’avoir embelli ma vie.

Il me faisait rire quand il mettait sa tête par terre sur le côté et son arrière train en l’air pour avoir des caresses.

Je voudrais savoir comment il se sent de l’autre côté du voile. Est-ce qu’il peut me décrire comment c’est ?

Est-ce que les 2 séances de nettoyage énergétique (implants, entités… il était très chargé) que lui avait fait mon amie Isabelle le 19/07 et 16/08/2020 à l’aide des  anges, archanges, êtres de lumière l’aident maintenant ?

Est-ce qu’il a un message à me communiquer ?

J’ai l’impression qu’il lisait dans mon esprit.

Est-ce qu’il ne m’en voudra pas si j’adopte un autre chat pour avoir un compagnon félin auprès de moi ? Il y a beaucoup de chats dans les refuges qui attendent de nouveaux gardiens aimants et je me sens seule sans lui à mes côtés.

Je lui fais plein de bisous et espère le revoir si j’ai la chance de passer dans la 5ème dimension, même s’il se présente sous une autre forme ou dans mes rêves.

Dis-lui merci pour son message d’amour, moi aussi je l’aime et je suis triste, si triste pour elle. Mon départ, même si elle a bien compris que c’était la seule solution de m’aider à partir et qu’elle a pris cette décision par amour pour moi, est une épreuve difficile à vivre pour elle. Elle est en souffrance, il lui manque sa moitié, son rayon de soleil. Nous étions très complices, très fusionnels et j’avais la mission de l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur pour le nourrir de tendresse à travers les câlins et les caresses qu’elle me faisait.

J’avais aussi la mission de lui apprendre le détachement affectif. De type timbre-poste, mon rôle consistait à s’aimer et à aimer en toute fluidité, sans dépendance ni co-dépendance, de trouver en elle force et courage pour avancer sereinement sur son chemin. Avec moi à ses côtés, elle a su s’affirmer et trouver un bel équilibre qui lui apporte paix et harmonie dans son cœur et son esprit. Depuis que j’ai fait le grand saut elle se sent bien seule, comme s’il lui manquait une partie d’elle et elle ressent un grand vide à l’intérieur d’elle.

Dis-lui qu’elle a fait les choses comme elle devait les faire et que je suis partie bien accompagné et dans la lumière. Depuis fin de l’été dernier j’étais entouré d’êtres de la nature et de lumière. Dis-lui merci ainsi qu’à son amie pour les bons soins qu’elle m’a apportés. Depuis tous ces mois ils étaient avec moi, avec nous, à nos côtés et je n’avais pas peur, je me sentais protégé et surtout je savais que je monterais tout de suite au paradis des animaux.

Cela t’a aidé aussi et je peux te dire que de l’autre côté du voile, si on la chance d’être monté dans ce haut-lieu magique, c’est merveilleux. Tout est en paix et en harmonie, et après notre discussion avec Christiane, je pousserai la porte qui se trouve juste derrière moi pour rejoindre mes congénères et tous les animaux. Ils sont tantôt isolés, tantôt par groupes d’âmes, peu importe, ici tout le monde se sent bien et avec tout le monde.  Ne serait-ce pas merveilleux de connaître ça sur le plan terrestre ?

Je sais que te concernant il est important de respecter les règles sociales, que tu as des valeurs morales très profondes et c’est ce qui m’a toujours profondément fait du bien avec toi. Par le passé, avant d’arriver dans la famille d’accueil, j’ai subi des violences, des maltraitances physiques et j’ai eu beaucoup de stress et d’angoisses. J’ai eu peur pour ma vie et pour celle de ma gardienne lorsqu’il avait trop bu, il ne maîtrisait plus ses pulsions et ces mémoires sont restées très longtemps ancrées au plus profond de moi. Ce sont probablement ces peurs qui se sont cristallisées dans mon corps éthériques au début de ma vie, qui sont apparues dans mon corps physique maintenant. Cela m’a beaucoup affaibli et j’avais du mal à m’auto-nettoyer. J’étais souvent, tu le sais bien, chargé d’énergies qui ne m’appartenaient pas. Maintenant je vais bien, je ne me sens plus usé, fatigué comme un vieux chat, au contraire, je me sens de nouveau très léger dans mon corps et je peux jouer, courir et m’amuser.

 width=La rencontre avec Titi s’est faite sur un chemin triste et austère. Il était assis, l’air très triste et regardait tantôt vers l’horizon, où l’on pouvait voir une belle et éclatante lumière, et tantôt vers l’arrière, un lieu où tout semblait triste, sombre et sans lumière. Je me suis approchée doucement de lui, et avant même que je ne me présente, il s’est levé et il est venu vers moi pour me dire :

Tu vois là-bas, lorsque tu suis ce chemin, tu peux apercevoir le soleil, là-bas tout semble plongé dans la lumière, et ici lorsque tu regardes d’où je viens c’est triste, c’est morose, c’est froid, et c’est terriblement angoissant de se trouver sur ce chemin, d’être attiré par cet endroit magnifique, et en même temps retenu ici parce que je ne me sens pas le droit de la laisser, je ne me sens pas le droit de l’abandonner dans sa grande détresse, dans sa grande souffrance. Alors que faire, Peux-tu m’aider ?

Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui transmettre des messages et de lui poser quelques questions, et qu’après notre échange, il peut être rassuré, car je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs pour l’aider à faire le passage et rejoindre cette belle lumière :

Voici les questions et messages que je souhaiterais lui faire passer :

– Mon Titi, as-tu été heureux auprès de moi durant toutes ces années ? As-tu ressenti mon amour pour toi, tout au long de ta vie ?

– Je m’interroge sur ces 3 dernières années. Pourquoi as-tu changé de comportement lorsque Jonathan est arrivé dans notre vie ? Que s’est-il passé ? Que ressentais-tu ? Quel message voulais-tu me faire passer ?

– M’en veux-tu de ne pas avoir fait suffisamment confiance à ton intuition et d’avoir hésité, puis tardé à prendre la décision de quitter Jonathan ?

– Est-ce à cause de cette situation que tu es tombé malade ? Aurais-je dû faire autrement pour te garder plus longtemps auprès de moi ? Je suis perdue sans toi aujourd’hui, que dois-je faire ?

– D’autre part, as-tu mal vécu l’arrivée du petit chat noir Fripouille dans le jardin il y a 1 an ?

– Comment as-tu vécu ton dernier souffle et ton passage vers l’Autre Monde ? As-tu souffert ? Aurais-je pu faire davantage pour te soigner ? Moi qui m’étais toujours promis de t’accompagner jusqu’au dernier instant, m’en veux-tu de t’avoir laissé chez la vétérinaire ce samedi soir pour tenter notre dernière chance pour te sauver ?

– Enfin, reviendras-tu me voir dans ce bas monde ? Si oui, comment le saurai-je ?

 

Voici le message que je souhaite lui adresser

« Mon Titi d’amour, j’aimerai que tu saches que ta compagnie durant ces 13 années est la plus belle chose qui me soit arrivée dans cette vie. Tu as été mon plus fidèle ami, tu resteras toujours mon premier enfant, peut-être l’unique qui sait…

Tu sais, ici-bas, ton absence est très difficile à vivre. Tu manques à tout le monde, aux voisins et en particulier à Danielle, tu manques à maman qui venait souvent te voir, à Emilie, même les vétérinaires et leurs assistantes ont été touchés, ils m’ont envoyé une carte de soutien. Mais par-dessus tout tu me manques, tes léchouilles me manquent, tes petites pattes, ta grosse voix et ta bouille rousse…

Je n’oublie pas la promesse que je t’ai faite, je te promets de prendre soin de moi et de me battre dans la vie pour toi, même si aujourd’hui l’espoir me fait défaut. J’aimerais tant te retrouver.

Je retiendrai tout ce bonheur que tu m’as apporté et j’espère de tout cœur qu’il était partagé. Je m’excuse pour certaines questions que je te pose car ta mission auprès de moi s’est achevée et que tu mérites un bon repos au Paradis des Animaux. 

Je t’envoie mille pensées d’amour mon trésor de chat, je t’aime tant, et je continuerai à te parler infiniment….

A toi mon Comédien.

Tu comprends maintenant pourquoi j’ai du mal à partir ? Ma maman est très malheureuse depuis que je suis parti, et sa douleur me fait beaucoup de peine. Elle a du mal à accepter mon départ, elle a tout fait pour me soigner et elle se torture l’esprit à se demander ce qu’elle a mal fait. Dis-lui que je l’aime et dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour. Je sais que je lui manque et elle me manque aussi, même si je suis encore avec elle dans son entourage au quotidien, que je peux la voir et l’entendre, nos câlins me manquent aussi. Nous avons tous les deux besoin de ton aide, moi pour pouvoir me reposer et me ressourcer, et elle pour pouvoir faire son deuil. Tant que je reste entre deux, je ne suis pas bien et elle encore moins. Dis-lui de ne pas culpabiliser et de ne rien regretter. Elle a fait tout ce qu’elle pouvait faire mais on ne pouvait plus rien pour moi, et si je suis parti chez la vétérinaire c’est pour lui éviter le choc, pour la ménager car c’eut été trop cruel pour elle.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis quelques mois, depuis le début du printemps, j’étais en transition et ne voulais pas trop te le faire voir, pour ne pas te faire trop de peine . J’étais prêt et je n’ai pas eu peur, rassure-toi. Je n’ai pas souffert, dès que ça n’allait plus je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait beaucoup plus supportable. Tu n’as rien à te reprocher, absolument rien et encore moins cette histoire que tu as vécue avec J……..

Ma maladie n’a rien à voir avec lui, et la situation, ma maladie, même si cela peut te sembler impossible à comprendre et cruel à vivre, ma maladie lorsque j’aurai fait le passage me permettra de me reposer et me ressourcer afin de te revenir pour continuer ma mission auprès de toi. Tu te trompes, elle est loin d’être terminée, tu as encore besoin de moi pour te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et y trouver la force que tu as à l’intérieur de toi pour avancer sur ton chemin avec confiance.

Si j’ai changé de comportement lorsqu’il est arrivé, c’est parce que j’ai bien compris que ce n’était pas l’homme de ta vie, que ce n’était pas la bonne personne pour toi, j’essayais de te faire comprendre que si je ne l’aimais pas c’est parce qu’l ne le méritait pas. Tu t’es attachée à lui et tu es devenue trop dépendante, tu as mis longtemps à comprendre la situation et tu as pris la bonne décision lorsque tu as compris que c’est ce qu’il fallait faire, et c’est ce qui est le plus important et qu’il faut retenir de cette leçon de vie aujourd’hui. Mais tu ne dois en aucun cas regretter cet épisode de ta vie, cela t’a permis d’évoluer sur un autre plan et j’en suis bien content.

De type timbre-poste, j’étais chargé de t’apprendre le détachement affectif, de t’apprendre à aimer en toute fluidité et sans dépendance, ni co-dépendance, et je te reviendrai très vite pour continuer ce travail. Je t’aime, tu es ma maman, je suis ton bébé, ton petit garçon et tu le retrouveras ton enfant, ais confiance en toi, en moi, en la vie et en l’univers. Tu me manques aussi et je te remercie pour ce beau message d’amour que tu me donnes aujourd’hui. Nous étions très complices, très fusionnels et j’ai vécu une vie de pacha à tes côtés. Aimé, respecté comme ton enfant, comme un être humain, et mon âme aspire bien entendu à te revenir.

Tu sais, seul mon corps physique n’est plus. Mon âme est éternelle, elle est et restera toujours reliée à la tienne où que je sois, et il ne tient qu’à toi que nous nous retrouvions très vite. Tu es bien entourée et cela me rassure pour toi, tu es aimée et on te le dit et fait voir, mais c’est de moi que tu as avant tout besoin pour continuer ta route. Depuis que j’ai fait le grand saut, tu te sens bien inutile et vide à l’intérieur de toi, et seul moi peut le remplir ce vide.

Ce ne sera pas long, tu as bien fait de faire appel à Christiane et je t’en suis si reconnaissant, car un passage au jardin des animaux est la condition pour me permettre de te revenir dans un corps physique d’un chat roux en bonne santé. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Le doute ne te sera pas permis, fais toi confiance, lorsque tu me verras tu sauras que c’est moi, ce sera une évidence pour toi, tu me reconnaîtras au 1er regard. Tu as besoin de moi et de mon énergie, et ton petit prince n’attend que de monter se reposer et se ressourcer pour redescendre très vite chez sa princesse, et ce sera à nouveau du pur et grand bonheur.

Puis il est venu à côté de moi, et ensemble nous avons emprunté ce chemin triste et austère, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, avec des petites fleurs de toutes les couleurs qui émergeaient à notre passage. Lorsque nous nous sommes arrêtés devant le pont des fleurs, il m’a dit merci, merci à toi, à ma maman et il l‘a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Titi, à bientôt, repose-toi et ressource-toi.

 width=La rencontre avec Yoyo s’est faite au bord d’une route, il était assis et regardait les voitures défiler les unes derrière les autres le regard vide, absent. Je me suis approchée doucement de lui et je l’ai appelé par son nom, et ce n’est qu’au troisième appel qu’il s’est mis à bouger. Il avait l’air tétanisé, complètement ankylosé, comme scellé au sol, et après quelques instants il a enfin tourné la tête vers moi. Je me suis présentée et je lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et avant que je ne lui lise le contenu il m’a répondu :

Ma gardienne ! Mais ce n’est pas ma gardienne, si tu utilises ce mot elle va encore plus culpabiliser, elle va encore plus dire qu’elle n’a pas su me garder et me protéger. Non elle n‘est pas ma gardienne, c’était moi son ange gardien et je n’ai pas su remplir mon rôle, je n’ai pas fait mon travail, j’avais à peine commencé ma mission, et parce que ce soir-là je ressentais le vif besoin d’aller faire un tour, de sortir alors qu’il faisait très mauvais temps, qu’il pleuvait et qu’il faisait froid, que j’aurais mieux fait de rester au chaud, que ce drame s’est produit. Elle était ma maman et je suis si triste de lui infliger cette douleur, j’ai tellement de peine pour elle, elle méritait que son bébé, son petit bébé reste plus longtemps et veille sur elle et la protège.

C’était mon rôle, c’était ma mission de lui apprendre le détachement affectif, de lui apprendre à aimer en toute fluidité avec confiance et sans dépendance ni co-dépendance. Je n’ai pas terminé cette mission, je l’avais à peine commencée et nous voilà déjà séparés par la douleur de mon abandon, la douleur de mon triste départ, et nous avons tous les deux besoin de ton aide pour me permettre de faire le passage. Tant que je reste là entre-deux, tant que je reste dans les environs, tant que je l’accompagne dans son quotidien, elle ne peut faire son deuil et moi je ne peux me ressourcer. Je lui pompe son énergie, et de rester là dans ce bas-astral n’est bon ni pour moi ni pour elle.

Je l’ai rassurée et lui ai dit que je l’accompagnerais jusqu’au pont des fleurs après notre échange et lui ai enfin lu les messages et les questions :

Je regrette tellement d’avoir négligé certains dangers et de ne pas avoir pu te dire au revoir !
J’ai réalisé lorsque tu es parti pour toujours à quel point je t’aimais et je m’en veux de ne pas te l’avoir suffisamment montré. Je pensais que tu passerais de nombreuses années parmi nous et je voulais d’abord parfaire ton éducation.
As-tu souffert quand tu es parti ?
As-tu essayé de communiquer avec moi par télépathie juste après ton départ ?
Pourquoi es-tu resté si peu de temps auprès de nous ?
Te reverrai-je un jour ?
Que penses-tu de mon idée d’adopter un chat abandonné ?
As-tu rencontré un membre de notre famille de l’autre côté du voile ?
Puisque nous n’avons pas pu t’enterrer à la maison, il y a-t-il quelque chose à faire pour toi ?
Je t’aime mon petit Yoyo et ta présence affectueuse et enjouée me manque chaque jour.
Ta maman. 

Dis-lui que moi je l’aime aussi. Dis-lui qu’elle me manque, même si je suis toujours encore dans son environnement et que je la vois et que je l’entends. Dis-lui merci pour son message d’amour et demande-lui pardon de lui avoir, à cause de mon imprudence, créé autant de peine et cette grande souffrance. Dis-lui aussi de ne pas culpabiliser et de ne pas avoir de regrets, ce n’est pas de sa faute, c’est moi qui ce soir-là pour une raison inexpliquée avait envie de faire un tour.

J’ai été ébloui par les lumières d’un véhicule et me suis fait percuter violemment. Ce n’était pas douloureux, je n’ai pas eu le temps de réaliser ce qui m’arrivait, je suis tout de suite sorti de mon corps pour entrer dans mon corps astral. Puis je me suis vu, et je savais que c’était fini, qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique. J’ai eu peur, peur pour toi car je savais que ce serait terrible pour toi, et j’ai essayé par télépathie de te dire « ne t’inquiète pas, ne soit pas triste, ne me pleure pas, je n’ai pas souffert et je te reviendrai, nous nous reverrons ».

Tu sais ma présence sur terre a été très courte et je ne peux te dire la raison de mon départ si rapide et brutal. Il n’y a aucune raison, c’était un accident, parce que j’ai été imprudent et que je n’ai pas mesuré que la nuit les dangers sont décuplés. C’est peut être une petite leçon de vie pour moi, et maintenant je me rends compte que c’est difficile, lorsqu’on n’a pas préparé son départ, de pouvoir faire le passage et d’accéder au jardin des animaux. Parfois nous les animaux ne sommes pas centrés non plus dans le ici et maintenant, et dans ce cas c’est compliqué de rester canalisé aux énergies de la terre.

Et c’est pareil pour toi ma petite maman, veille à vivre dans le ici et maintenant, au moment présent et profite de chaque instant de ta vie de ceux que tu aimes, sans toujours courir après le temps, pose-toi de temps à autre et médite, rentre à l’intérieur de toi pour comprendre les vraies valeurs de la vie et te reconnecter à ton petit enfant intérieur. Tu t’es à travers moi nourrie de tendresse, et depuis mon départ tu te sens bien seule et tu ressens que tu as besoin de moi et de ma présence pour continuer à avancer sur ton chemin.

Tu as beaucoup d’intuition et je crois que le moment de la développer est venu. Fais-toi confiance et écoute ton cœur, il est rempli d’amour et de compassion, tu as la possibilité de communiquer avec moi et tous les animaux.

Ce dont j’ai besoin aujourd’hui, c’est qu’on me libère, qu’on m’aide à faire le passage. Que vous n’ayez pas pu enterrer mon corps physique n’est pas important pour moi. Ce n’était que mon enveloppe corporelle, mon âme est éternelle et perdure où que je sois. Et elle a bien entendu très envie de te retrouver. C’est un besoin impérieux, je dois reprendre ma mission auprès de toi et la mener à bien dans la prochaine incarnation physique.

Si pour toi reprendre un petit chaton est trop difficile pour des questions d’éducation et aussi de peur quant à la sécurité, si ton cœur rempli d’empathie choisit d’adopter un chat abandonné, hé bien sois certain, je te reviendrai dans le costume qui te plait, peu importe la forme. J’ai la possibilité de te revenir dans le corps physique d’un chat qui a déjà un certain âge puisqu’il y a des transferts d’âmes qui se font selon vos envies, selon vos désirs, Christiane te l’expliquera.

Je t’aime ma petite maman et je suis pressé de rejoindre le paradis des animaux maintenant, pour pouvoir te retrouver très vite. Ce ne sera pas long, je n’ai pas besoin de me reposer et tu sais l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et ça peut être ultra rapide. Je sais que de l’autre côté du pont on m’attend, il y a des humains, des ancêtres à toi, et il y a un homme (père) qui est venu souvent me tendre la main, mais je n’ai pas su l’attraper, maintenant je suis prêt.

Puis il est venu à côté de moi, et ensemble nous avons emprunté un chemin qui s’est ouvert à nous, un chemin de lumière très beau avec des petites étoiles et paillettes qui brillaient autour de nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont, il l’a traversé en sautillant pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Yoyo, à bientôt !

 width=Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Kitty était assise le regard triste, terne, sans vie. J’avais l’impression qu’elle était collée au sol, du bitume gris foncé. Je ressentais l’endroit froid et austère. Je me suis approchée doucement, et arrivée à sa hauteur, je l’ai appelée 1 fois, 2 fois, 3 fois par son nom avant qu’elle ne réagisse et ne tourne la tête vers moi. Et là j’ai eu l’impression que ses yeux prenaient une autre expression. Puis je pouvais à présent y lire de l’espoir, une petite lueur d’espoir.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que c’était sa gardienne qui m’envoyait à elle pour lui transmettre un message, et qu’elle aimerait aussi lui poser quelques questions. Elle m’a regardée sans broncher, puis je lui ai lu le contenu :

Ma Kitty, je regrette tellement  de ne pas avoir pu te dire au revoir ..je pleure tous les jours ton départ si brutal.
J’aurais aimé passer de nombreuses années avec toi, tu as été une minette extraordinaire et je n’ai jamais aimé aussi fort !  Tu nous manques beaucoup, nos parties de jeux, tes câlins et tes bêtises me manque beaucoup
As-tu souffert quand tu es parti ?
Est-ce un signe ton départ..?
Est tu heureuse là où tu es maintenant ?
M’entends-tu quand je te parle ?
Te reverrai-je un jour ?
Pourras-tu un jour m’envoyer un signe que tu es près de moi ?
As-tu été heureuse avec nous ?

Je t’aime très fort ma Kitty
Ta maman.

Mais ce n’est pas ma gardienne, c’était moi sa gardienne, c’était moi qui était chargée de veiller sur elle, elle était ma maman et j’étais son bébé, sa petite fille, sa petite princesse. Oui Kitty était sa petite princesse et j’ai eu quelques mois de ma courte existence une vie très heureuse, remplie d’amour et de tendresse. Ma maman à travers moi, lorsqu’elle me câlinait, se remplissait d’amour et chérissait son petit enfant intérieur. Elle avait besoin de moi et de ma présence pour comprendre à quel point elle avait besoin qu’on l’aime, à quel point c’est important de se sentir aimé.

C’était un peu le miroir d’une enfance un peu chahutée, où on l’a fait grandir trop vite, sans lui apporter cette grande sécurité que tout enfant a besoin de connaître pour lui donner de la force et de la confiance. J’étais là pour l’aider à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur afin de lui faire comprendre pourquoi ce manque qu’elle ressent à l’intérieur d’elle, pourquoi ces peurs et ce grand besoin de donner et de recevoir de l’amour.

Dis-lui que moi je l’aime très fort aussi et qu’elle me manque, nos câlins, nos jeux me manquent aussi. Même si moi je peux encore la voir, même si moi je suis toujours encore dans son entourage et que je l’accompagne au quotidien, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elle et de me faire caresser me manque beaucoup. Je sais que mon départ rapide la plonge dans une grande détresse, dans une grande souffrance et je suis si désolée de lui faire autant de peine. La voir pleurer, la voir se torturer l’esprit parce qu’elle n’a pas pu me dire au revoir me fait mal.

C’était un accident stupide violent et brutal et je n’ai pas souffert, rassure-toi. Je suis aussitôt sortie de mon corps et me suis réfugiée dans mon corps astral pour ne pas souffrir, la seule douleur que j’ai ressentie, c’était l’espace de quelques secondes et puis je me suis sentie flotter, je me suis vue, je savais que le cordon d’argent qui retient mon corps physique à mon âme était rompu, et qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique. La peur et la douleur que j’ai ressenti à ce moment-là c’était pour toi, je savais que ce serait terrible pour toi et difficile à accepter.

Ce n’était pas prévu, je n’avais pas préparé mon départ, et cela rajouté à ton immense et incommensurable chagrin m’empêchent aujourd’hui de faire le passage. Je ne me sens pas le droit de te laisser et je suis avec toi tous les jours et partout où tu vas. Je m’accroche à toi et je te pompe ton énergie. Tant que je suis là tu ne peux trouver la paix dans ton cœur et ton esprit et je te puise toute ta force. Ici ce n’est plus ma place et il faut maintenant me laisser partir au jardin des animaux pour pouvoir m’y ressourcer. Tant que je reste entre deux tu ne peux faire ton deuil et moi je ne suis pas bien.

Je l’ai rassurée et lui ai dit qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs et elle m’a regardée avec un regard profond et reconnaissant.

Merci, toutes les deux nous avons besoin de ton aide et je suis si contente qu’elle ait fait appel à toi. Dis-lui que mon départ n’est pas un signe, c’est tout simplement pas de chance. Vous savez bien vous les humains qu’en cette période difficile il faut vivre le moment présent, dans le ici et maintenant. Lorsque l’on n’est pas aligné correctement il nous arrive des tuiles et on se laisse emporter plus facilement. On n’a pas la force de résister à des puissances qui se manifestent dans l’invisible et qui peuvent nous rendre malade ou nous mener vers d’autres plans. Le tout est de maintenant me laisser aller sur cet autre plan, dans cette autre dimension même si cela t’arrache le cœur.

Bien sûr que je t’entends lorsque tu me parles et que je te vois triste et en pleurs, et cela me rend très triste aussi. Puise dans nos merveilleux moments et sourit à la vie. La mort est un nouveau soleil et je te reviendrai très vite ma petite maman. Mais pour cela un petit passage au paradis des animaux est nécessaire. Ne t’inquiète pas, ce ne sera pas très long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. De là-haut je pourrai te faire des petits signes, sois attentive aux nuages, mais ne t’abstiens pas à abuser de tout ce qui se passe autour de toi, concentre plus ton énergie et mets-toi très vite à ma recherche. Tu as besoin de ma présence physique sur un plan terrestre.

Je t’aime et mon âme aspire à te retrouver très vite. Merci pour ce beau cadeau que tu nous fais aujourd’hui et qui va me permettre dès mon arrivée au jardin des animaux de préparer mon retour. Et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble car je t’aime et j’ai envie de te rendre à nouveau gaie et heureuse.

Puis elle est venue à côté de moi et ensemble nous avons emprunté ce chemin gris et austère qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque nous nous sommes arrêtées devant le pont des fleurs, elle l’a traversé en sautillant, entourée de petits papillons blancs et dorés et elle s’est noyée dans la lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Kitty, petite princesse, à bientôt !

 

 width=J’ai rencontré Lily, le regard très triste, assise sur ce chemin de lumière qui mène au pont des fleurs. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur et lorsqu’elle m’a aperçue, elle m’a dit :

Approche, je sais qui tu es et je sais que c’est ma petite maman qui t’envoie à moi. J’étais à ses côtés lorsqu’elle t’a envoyé le message, et j’étais très triste pour elle. Elle était en pleurs et en grande détresse, et même si elle m’a rassurée, même si elle m’a dit de belles choses, des mots d’amour, de réconfort, et qu’elle m’a dit qu’elle me laissait partir en paix avec beaucoup d’amour et d’empathie, sa grande souffrance me fait hésiter. Je suis sur le chemin mais je n’ai pas encore trouvé le courage d’aller jusqu’au bout et de traverser le pont des fleurs. Je suis très heureuse aujourd’hui que tu sois là pour m’accompagner.

Je lui ai répondu qu’après notre échange je la guiderai, et lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Je veux juste savoir si elle a été heureuse avec moi ? Si Elle va bien ? Si J’ai bien fait de la laisser partir ? Si Elle a quelque chose à me dire ?

 De mon côté, je lui ai dit tout ce que j’avais besoin de lui dire pendant qu’elle s’endormait dans mes bras.. J’espère qu’elle a bien tout entendu. 

 Je veux m’excuser auprès d’elle lorsque je râlais tellement elle me suivait à la trace, et qu’elle était bruyante. Mais jamais je n’ai cessé de l’aimer.  Elle a été ma priorité durant ces 14ans et me suis privé de vacances et sorties pour ne pas la laisser seule, je ne regrette absolument rien.

 Qu’elle me donne la force de vivre sans elle, ça me semble tellement impossible.. Notre fils de 3ans y était très attaché aussi.

 Plus rien ne sera jamais plus pareil. 

 Lui dire que je l’aime

Elle connaît toutes les réponses, elle sait que j’ai vécu une vie de rêve avec elle, j’étais son bébé, sa petite fille, une petite princesse, et l’arrivée de mon petit frère ne m’a nullement privée de cette place que j’occupais en priorité dans son cœur. Même si elle était un peu plus occupée, ce n’était pas pareil pour lui et pour moi, et chacun de nous avions notre place et nos priorités.

Ces années ont été du pur et grand bonheur pour moi rassure-là, et dis-lui que je vais bien, je me sens de nouveau très légère et ne ressens plus aucune douleur. C’était le moment pour moi de partir, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis quelques mois, elle a fait le bon choix. Elle n’a pas à s’excuser, elle a fait ce qu’elle pouvait pour moi et je sais que mon hyper attachement à elle pouvait parfois être difficile et agaçant à vivre. Je sais aussi, j’ai toujours eu conscience des sacrifices qu’elle a fait pour ne pas me laisser seule et je lui en suis si reconnaissante .

Depuis toute petite je souffrais du syndrome de l’abandon, ma maman n’a pas pu me sevrer correctement et je n’ai pas eu ou ressenti cette sécurité que l’on ressent au plus profond de soi-même et qui nous donne la force d’avancer sur son chemin en toute confiance. Cela doit te parler, j’étais là aussi pour t’aider à te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur et lui permettre de trouver la confiance et la force qu’on a à l’intérieur de soi pour avancer sur sa route en toute quiétude, et oser s’affirmer, dire ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas.

Tu as beaucoup grandi et ma présence t’a aidé à oser t’affirmer et construire ta vie affective. Je t’aime ma petite maman chérie et je sais que je te manque. Tu me manques aussi et vous me manquez tous, mais tant que je reste là, entre deux, je pompe votre énergie, je m’accroche à vous et tu ne peux faire ton deuil. Et moi je ne peux me reposer et me ressourcer, car bien entendu mon âme aspire à te revenir. Seul mon corps physique n’est plus, mon âme est éternelle et reste reliée à la tienne où que je sois. Tu as besoin de moi pour continuer à te sentir pleine à l’intérieur de toi et te donner la force d’aller de l’avant. Je te reviendrai lorsque tu te sentiras prête, pour t’accompagner dans ton quotidien et le remplir de joie et de lumière.

Tu as beaucoup souffert, tu as manqué d’amour et mon amour inconditionnel t’a permis de retrouver la foi et t’ouvrir à l’amour, et je suis si heureuse que mon petit frère t’aide, qu’il soit à tes côtés, que tu dois t’occuper de lui et le chérir alors que tu es en grande souffrance et que ton cœur me pleure. Je sais que je lui manque, ma présence lui manque beaucoup et il sera ravi de me retrouver sous une autre forme, dans un autre corps physique et ce sera lui le grand, le frère ainé. Pour lui ce sera plus naturel que pour toi, car tant que vous n‘avez pas atteint l’âge de raison, les croyances ne sont pas les mêmes, elles n’existent pas et n’ont pas de raison d’être. Pour lui mon retour sera plus que normal et nous pourrons grandir ensemble.

Lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux, tu pourras commencer ton travail de deuil. Tu ressentiras de nouveau la paix et l’harmonie dans ton cœur et ton esprit, et ce qui te semble impossible aujourd’hui, deviendra à nouveau possible demain. Fais-moi confiance et ne tarde pas à te mettre à ma recherche. Je n’ai pas besoin de beaucoup de temps, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et cela peut être très rapide. A toi de décider lorsque tu te sentiras prête et je me mettrai sur ton chemin. Tu as besoin de moi et de mon énergie pour continuer ta voie.

Je t’aime et j’ai envie de retrouver ma petite vie de princesse ou prince si tu le souhaites.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce beau chemin de lumière, et lorsque nous sommes arrivées devant le pont des fleurs, elle l’a traversé en sautillant et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Lily, paix à ton âme !

 width=Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Lord était assis, le regard triste, éteint, et il semblait être complètement figé au sol. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et lorsqu’il m’a aperçue ou senti ma présence, il a tourné la tête vers moi pour me dire :

Tu peux venir, je n’ai pas peur de toi, bien au contraire, tu es entourée de lumière, une lumière jaune tout autour de ton enveloppe corporelle, et après elle devient blanche très vive avec des rayons violets. J’en ai mal aux yeux, moi qui me trouve dans la noirceur depuis tout ce temps, elle m’éblouie complètement, je vois des étoiles, des petites étoiles qui brillent partout. Que ça fait du bien, tu ne peux savoir combien je suis rassuré, car de rester dans le bas-astral pendant tous ces mois, de m’accrocher à elle, de lui pomper son énergie ainsi qu’à mes compagnons, est très mauvais et malsain pour tous.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

J’aimerais qu’il sache à quel point je m’en veux de ne pas m’être rendu compte de son état et de ne pas avoir été ses côtés pendant son hospitalisation. J’ai le sentiment de l’avoir négligé et abandonné et je ne me pardonne pas. J’étais hystérique lorsqu’il a dû être endormi et je m’en veux terriblement de lui avoir fait subir mon désarroi. Il hurlait quand le vétérinaire l’a transporté dans la salle où il serait endormi. Ça a été un crève-cœur pour moi. C’est comme s’il me suppliait de ne pas laisser faire.
J’aimerais savoir d’où il venait car il est apparu de nulle part et pourquoi il a choisi de rester auprès de moi alors que ma tribu était plutôt  hostile à son égard. Je veux lui dire pardon car il a dû contracter la leucose au sein de mon foyer. J’aurais aimé lui prodiguer plus d’amour.
J’aimerais savoir s’il est en paix et savoir qui s’occupe de lui là-haut. J’espère le retrouver quand mon heure viendra

Dis-lui merci pour son message d’amour, dis-lui merci d’avoir eu le courage et la force de m’aider à partir, j’étais sur mon chemin, on ne pouvait rien pour moi et elle a pris la bonne décision. Je lui suis tellement reconnaissant pour tout ce qu’elle a fait pour moi et elle ne doit pas culpabiliser, je ne me suis jamais senti négligé ou abandonné. Elle et bien occupée avec nous tous et malgré mes problèmes de santé je me suis senti aimé et respecté.

Tout comme toi elle est entourée d’une lumière jaune, son aura dégage beaucoup d’amour et de compassion. Toute son empathie va vers les animaux en priorité et nous y trouvons chacun notre place, même si parfois comme dans toutes les fratries c’est un peu plus conflictuel. J’étais un chat un peu particulier et j’étais déjà avec elle.

Etais-tu Maestro ?

Oui et je suis parti, revenu et reparti à cause de la même maladie. Impossible de me soigner, la leucose est mortelle, surtout lorsqu’on est jeune. Elle n’a rien à se pardonner, ce n’est pas chez elle que j’ai attrapé ce virus, il était déjà en moi, je lui suis revenu trop vite, mon âme s’est réincarné dans le corps physique d’un chat qui avait déjà cette maladie.

Pourquoi ?

Pour sans doute l’aider à comprendre certaines choses qui demain lui permettront d’avancer sur son chemin. Si j’ai hurlé lorsqu’on m’a aidé à partir, ce n’est pas parce que je n’étais pas prêt, c’est parce que j’exprimais le grand désarroi et désespoir que toi tu avais à l’intérieur de toi, et que tu as toujours encore.

Tu es une âme généreuse au cœur rempli d’empathie, toujours au service, à notre service, mais tu te négliges et ne fais rien pour toi. Tu penses à nous, à notre confort et tu t’oublies. Mon départ te renvoie à la mort, à un deuil que tu n’as toujours pas fait et qu’il est plus que nécessaire de faire maintenant, afin de pouvoir continuer à avancer sur ton chemin.

J’ai été envoyé, guidé vers toi par ton compagnon humain qui me chargeait de te donner un message, et ce message à cause de mon si rapide départ n’a pas pu t’être délivré. Il voulait que je t’apprenne le détachement affectif, il voulait que je me charge de t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur pour lui pardonner de l’avoir tant fait souffrir à cause de son départ. Tu sais son âme, comme la mienne, comme celles de tous ceux que tu as aimés, sont éternelles et perdurent après la mort. Nous restons toujours reliés les uns aux autres par des fils, comme une espèce de toile d’araignée, et c’est si bon de continuer à veiller sur vous et vous protéger.

Seulement ta grande souffrance, ta grande détresse m’ont retenu auprès de toi et cela m’a empêché de faire le passage. Depuis tous ces mois je reste là dans ton environnement au quotidien et je m’accroche à toi, à mes compagnons et vous pompe votre énergie. Luciole aussi est toujours là, comme ton ombre et il est temps maintenant de nous laisser partir tous les deux. Ici ce n’est plus notre place et tant que nous n’avons pas fait le passage, nous ne pouvons nous ressourcer et œuvrer de l’autre côté du voile pour ton bien-être, et toi tu ne peux trouver la paix dans ton cœur et ton esprit, et tu ne peux faire ton deuil.

Ce que j’aimerais te dire c’est qu’il est urgent aujourd’hui de nous laisser partir tous les deux, mais aussi ton cher et tendre compagnon. La mort est un nouveau soleil, et de là-haut nous te protègerons et veillerons sur toi. Et si le cœur t’en dit, si tu es prête un jour à me retrouver, je me mettrai de nouveau sur ton chemin, mais dans un corps sain et en bonne forme. Tu es à la croisée d’un nouveau chemin qui s’ouvre à toi et tu dois l’emprunter en toute conscience, le cœur léger et gai. Tu as encore de belles choses à vivre et tu dois les vivre pour toi, mais aussi pour ton compagnon humain et les animaux.

Je t’aime et je suis si heureux de pouvoir aujourd’hui te dire combien je t’aime et combien tu comptes pour moi. Où que je sois je reste relié à toi et je suis pressé maintenant de rejoindre ce magnifique jardin des animaux avec Luciole qui est à côté de moi depuis quelques instants sur ce chemin.

Luciole semble en effet avoir été là pour tout notre échange même si elle ne s’est pas manifestée, et tous les 3 nous avons empruntés ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, avec des petites fleurs jaunes et rouges qui émergeaient à notre passage. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, Lord m’a dit merci, merci à toi, à ma maman, merci pour Luciole et tous les deux ils ont traversé le pont et se sont noyés dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

 width=La connexion avec Luciole s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le jardin des animaux. Elle était allongée de tout son long à côté de Lordie, et tous les deux semblaient m’attendre. Lorsqu’ils m’ont vue, ils se sont levés pour venir à ma rencontre, et avant que je ne dise quoique ce soit, Lord m’a dit :

Tu peux dire à notre maman que nous sommes bien montés et que nous lui sommes si reconnaissants de t’avoir envoyée à nous pour nous libérer et nous permettre de rejoindre ce haut-lieu magique. Nous sommes heureux tous les deux et pouvons à présent nous reposer et nous ressourcer. Je vais te laisser avec Lulu, je sais que tu as des choses à lui dire, et lorsque tu seras repartie nous pousserons tous les deux la porte de l’entrée du paradis des animaux que tu peux voir derrière nous, cette grande porte dorée à l’apparence si lourde, mais tellement légère pour rejoindre nos congénères et tous les autres animaux.

Puis il est parti s’allonger un peu plus loin dans les herbes d’un vert fluo. Quant à Luciole, elle m’a regardée, un regard profond et terriblement reconnaissant. Je lui ai proposé de lui lire le contenu des messages et des questions de sa gardienne :

J’aimerais qu’elle sache qu’elle me manque terriblement, que je l’aimais très fort, que gagner sa confiance a été un très beau cadeau. Je l’ai laissée auprès de la vétérinaire qui l’a sédatée pour faire des tests sanguins qui se sont avérés sans appel. Pardon puce de ne pas avoir été près de toi au moment du départ, je crois que ma présence aurait été très lourde tant je n’étais pas prête à te laisser partir. C’était trop dur.
J’aimerais savoir si c’est chez moi qu’elle a contracté la leucose : au contact de Maestro ou si c’est en fourrière ou autre. Son histoire? J’ai le sentiment qu’elle avait subi des violences.
J’aimerais vraiment être sûre qu’elle est en paix auprès de mes autres doudous. Qui prend soin d’elle là-haut? A-t-elle retrouvé ses bébés?  Anais (ma voisine) l’embrasse. 

Je sais que mon départ a été terrible pour elle, je sais que ça a été un vrai crève-cœur d’accepter de me laisser partir, et je sais qu’elle l’a fait par amour pour moi, même si c’était terrible pour elle. Dis-lui de ne pas culpabiliser, de ne pas regretter de ne pas avoir été là au moment où j’ai fait le grand sauf, je sais que le mort, la séparation avec les êtres chers qu’elle aime, pose problème pour elle car elle est encore et toujours en grande souffrance, et son âme n’a toujours pas fait le deuil de son compagnon humain et aussi de ses animaux partis.

Je ne peux lui en vouloir et elle ne doit pas être dans les regrets. Elle a su m’apprivoiser avec le temps grâce à son amour et son empathie, et c’est ce qu’elle doit retenir aujourd’hui. Lorsqu’elle m’a adoptée ce n’était pas gagné, j’ai d’ailleurs pris la poudre d’escampette car j’avais peur, j’avais très peur des humains qui n’ont pas toujours été très gentils avec moi.

J’ai par le passé subi des maltraitances, des coups de pieds, mais aussi des coups de balai et c’était toujours de la mère de ma jeune gardienne qui était une personne méchante, violente et de très mauvaise foi. Lorsque je m’approchais trop près de la table de la cuisine elle me chassait, me criait dessus et me donnait des coups. La mémoire était omniprésente à mon arrivée chez toi et pardon ce n’était pas de l’ingratitude vis-à-vis de toi, c’était de la peur, de vieux souvenirs qui émergeaient et beaucoup de stress et des angoisses.

Je te remercie pour la patience et l’empathie que tu as eue envers moi et cela a été bien plus important que tout le reste. Tu m’as aidé à reprendre confiance en l’humain et j’ai eu une existence courte mais très heureuse avec toi et tous mes congénères. Moi aussi je t’aime et tu me manques. Outre les violences, j’ai connu l’abandon et jamais je ne pouvais espérer trouver une âme aussi douce et remplie d’amour pour moi. Merci, merci ma petite maman pour ce grand cadeau que tu m’as fait, j’ai repris espoir et confiance en la vie et en l’humain.

Je sais que je te manque, c’est pareil pour moi, et d’être restée tout ce temps auprès de toi, entre deux, m’a empêché de me reposer et me ressourcer. Et toi à qui je m’accrochais, tu n’as pas pu faire ton deuil et je t’ai puisé toute ton énergie. Pour mes compagnons en vie c’était très perturbant aussi et tu pourras constater un changement dans leur comportement depuis mon passage. Et toi tu dois te sentir plus légère aussi, tu vas pouvoir enfin faire ton deuil.

Je suis bien maintenant, je me sens de nouveau en pleine forme et je peux courir, jouer et m’amuser. Avec Lord nous avons fait tous les 2 le passage ensemble et cela nous a beaucoup rapprochés.

Ne t’inquiète pas, je n’étais pas vaccinée et j’ai attrapé cette maladie bien avant de venir chez toi. On m’a abandonnée en pleine nature et pour me nourrir j’ai été obligée de me trouver une maison où les chats errants étaient tolérés et nourris, mais s’en sont suivies plusieurs bagarres avec d’autres chats qui refusaient de partager leur territoire. Probablement que j’ai chopé ce virus à ce moment-là, je ne saurais te le dire.

Ce qui a été merveilleux pour moi, c’est cet amour que tu m’as donné et toute la compassion que tu as mis en œuvre pour me rassurer et oser venir chez toi. Tu as en l’espace de très peu de temps su me redonner confiance et la joie de vivre, entourée d’amour et de tendresse. Je me suis sentie être une petite princesse et je suis triste de t’avoir fait de la peine en te renvoyant vers ce qui te touche de près et de lui et qui t’oblige à laisser partir ceux que tu aimes. Mais tu sais nous ne sommes jamais très loin de toi, juste de l’autre côté du voile et nous veillons sur toi et te protégeons.

Les bébés je ne sais pas, je vais pousser la porte et j’aurai peut-être la surprise, peut-être pas, ça n’a pas d’importance, ce qui l’a c’est de rester reliée à toi et pour toujours.  Remercie Anaïs, moi aussi je l’embrasse et surtout toi ma petite maman d’amour. Je t’aime et si tu veux me retrouver sur un plan terrestre, je serai prête le moment venu. Sinon ce sera de l’autre côté, beaucoup plus tard. Je t’aime.

La rencontre avec Luttin s’est faite sur un chemin gris et austère. A mon arrivée, il a levé la tête vers moi et m’a dit :

He bien ce n’est pas trop tôt, depuis tout ce temps que j’attends qu’on vienne me libérer, j’ai passé les fêtes et tout ce temps dans leur entourage, les accompagnant dans leur quotidien. Je les ai entendu rire, pleurer, me parler et je ne pouvais pas me manifester à eux, car tant que je suis entre deux, dans ce bas-astral, il m’est impossible de lui faire des signes et des coucous.

J’ai tout de suite compris que Luttin, ce beau Luttin à la fourrure rousse si douce et si soyeuse avait une forte personnalité, un fort caractère. Il a bien entendu capté ma pensée et m’a dit :

Oui je suis un chat malgré mon apparence noble, gentil et doux, très câlin, mais je sais aussi ce que je veux et ce que je ne veux pas, et de rester ici entre deux, de puiser dans leur énergie, de m’accrocher à elle et lui pomper toutes ses ressources, ça je ne le veux pas, car tous les deux nous méritons autre chose, et nous avons besoin de toi pour m’aider à faire le passage. Tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit. Lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux, elle pourra enfin faire son deuil.

Jusque-là c’était lui qui me parlait, pas moyen de placer un mot, et lorsque j’ai enfin pu m’exprimer, je lui ai expliqué qui j’étais et que c’était sa gardienne qui m’envoyait vers lui, car son départ est trop difficile pour elle, qu’elle a besoin de comprendre la raison, qu’elle a essayé de le rendre heureux et qu’il le lui rendait bien. Elle aimerait savoir s’il a souffert, s’il avait mal les jours précédant son départ (crise cardiaque), qu’il mangeait bien, qu’il jouait et qu’elle culpabilise parce qu’elle ne s’était rendu compte de rien. Est-ce qu’il vient la voir à la maison et où se pose-t’il précisément ? Il lui manque tellement.

Dès que j’eus fini de lire le contenu des messages et questions de sa gardienne il m’a dit :

Tu vois ? Tu vois combien elle culpabilise ? Tout cela rajouté à mon départ si brutal m’empêche de continuer ma route, et je reste là et la suis partout comme son ombre. Dis-lui de ne pas culpabiliser, elle ne pouvait pas le voir, elle ne pouvait pas savoir que j’étais si malade, moi-même je ne le savais pas et je n’ai pas pu préparer mon départ. Je sentais de temps à autre une forte pression dans mon cœur et dans mon corps mais ça passait très vite et je n’ai à aucun moment eu des douleurs, rassure-là. Je n’ai pas souffert, ce n’est qu’à l’instant de mon arrêt du cœur que j’ai ressenti une douleur si vive et si forte que j’en ai moi-même été très surpris, et je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral. Je me suis vu, j’ai vu mon corps physique, je flottais, mon esprit était au-dessus et de savais que c’était fini pour moi et que je ne pourrais plus le réintégrer. Mais je n’ai pas eu peur et la douleur a duré quelques secondes, j’ai poussé un grand râle et c’était fini, le cordon d’argent qui reliait mon âme à mon corps physique était rompu.

Ne t’inquiète pas et ne te tourmente plus, tu ne pouvais pas m’aider et même un traitement médical ne pouvait m’aider, c’était probablement génétique et cela n’a rien à voir avec mon âge ni le fait d’avoir été abandonné. Je n’ai moi-même pas eu le temps de préparer mon départ et je comprends oh combien cela peut te sembler injuste et cruel. Le choc a été violent pour toi et je sais que tu as du mal à accepter mon départ, mais il le faut afin que tu puisses faire ton deuil et ouvrir à nouveau ton cœur, car mon âme tant qu’elle reste dans ce bas-astral ne peut se reposer et se ressourcer et ne peut préparer son retour. Mon âme est éternelle et aspire à te retrouver.

Tu es ma maman, je t’aime et tu as besoin de moi sur un plan terrestre pour te reconnecter à ton petit enfant intérieur et le nourrir de tendresse lorsque tu me câlines. Ton petit Luttin avait la mission en tant que chat timbre-poste, de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer en toute fluidité, en toute confiance, sans dépendance, ci co-dépendance. Je n’ai pas terminé ma mission, tu as encore besoin de moi pour cultiver et distribuer des états émotionnels positifs en toi afin de trouver en toi cette force qui te permet d’être en paix et en harmonie avec toi-même.

J’étais ton garçon, ton petit garçon et nous avons passé des moments merveilleux ensemble. Nous étions très complices et j’ai adoré jouer et surtout être câliné. Ma place préférée est sur tes genoux et sur le lit. Mais j’aime aussi la cuisine et tout le reste, cela ne se limite pas à un seul endroit. J’adore regarder par la fenêtre et admirer le paysage, guetter les oiseaux… J’ai vécu une vie de prince depuis mon arrivée chez vous et j’ai bien sûr envie de retrouver cette place très vite.

Fais-moi confiance ce ne sera pas long, j’étais jeune et je n’ai besoin que de très peu de temps pour me ressourcer, et lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Tu as besoin de moi et de ma présence pour continuer ton chemin, et moi c’est mon rôle de t’accompagner et de te guider encore fort longtemps.

Ton Luttin, ton garçon, ton prince est aussi pressé de te retrouver, c’est si bon d’être aimé, choyé et respecté comme un membre de la famille, je t’aime.

Puis il est venu à mes côtés et ensemble nous avons emprunté ce chemin, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il m’a dit :

Merci, dis-lui merci pour son empathie, pour sa compassion, je l’aime pour la belle âme qu’elle est et je lui ferai des signes en attendant nos retrouvailles.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Luttin, repose-toi et ressource-toi, à bientôt !

 width=Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Lynka était assise et semblait m’attendre. Son regard était triste et changea d’expression à ma vue, je pouvais y lire une lueur d’espoir. Je me suis approchée doucement, et arrivée à quelques pas, je me suis arrêtée pour me présenter et lui expliquer que j’avais des messages pour elle de la part de sa gardienne et qu’elle aimerait aussi lui poser quelques questions :

Mon titou (son surnom) pour commencer je voulais te dire que j’étais tellement désolé de ne pas avoir pu te sauver. Je te l’avais promis et je n’ai pas réussi. Pardonne-moi. 

 Depuis que tu es partie nous sommes anéantis. Je pleure ton départ, ta perte, ton manques. Papy et mamie pleure également. Tata elle, te cherche, te pleure aussi. 

Nous sommes allez chez mamie et Jayden te cherchais il disait « toutou ». Esya (mon autre chien) était très bizarre, je pense qu’elle se demandais où tu été également… pour être honnête on se demande tous où tu es. Où es-tu ma fille ? 

 J’espère que tu vas bien. Que tu es bien. Que tu as pu retrouver pépé et mémé et qu’ils vont bien également. 

 Mes câlins d’amour me manquent vraiment. Je suis anéanti mon chien …. 

 Pourquoi avais-tu si peur te sortir dehors ? Pourquoi avais-tu si peur de l’inconnu ?

Y’avait-il un moyen ou une solution pour te sauver ? Es qu’un jour tu reviendras parmi nous? Si oui, comment pourrais-je savoir que c’est toi ? Te reconnaître ? Es que tu m’en veux de ne pas avoir pu t’amener avec moi et de t’avoir laissée chez papy et mamie avec tata ? 

 J’espère que tu as aimé ta vie parmi nous mon bébé. 

 Ma fille s’il te plaît, ne l’oublie jamais. Moi jamais je ne t’oublierais. Tu me manques atrocement. Je t’aime tellement ma fille.

 Mon départ lui semble si cruel et incompréhensible. Sa souffrance est grande et aujourd’hui plus que jamais les regrets et la culpabilité de ne pas avoir pu me sauver, mais aussi et surtout de ne pas m’avoir emmenée lorsqu’elle est partie pour créer sa famille, sont très forts et représentent un grand obstacle pour elle dans son deuil, et pour moi qui ne peux continuer mon chemin et rejoindre le jardin des animaux.

Depuis mon départ, je suis toujours là dans leur environnement et je leur puise leur énergie au quotidien, c’est très perturbant pour Esya, qui elle me voit et sait qu’ici ce n’est plus ma place et que j’ai besoin de monter au paradis des animaux pour me reposer et me ressourcer.

Je l’ai rassurée et lui ai dit qu’après notre échange je l’accompagnerai et l’aiderai pour faire le passage.

C’est nécessaire, tant que je reste là elle ne peut trouver la paix et faire son deuil, et moi je ne suis pas bien. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, elle ne doit pas être désolée, elle ne peut pas s’en vouloir, ce mal me rongeait de l’intérieur, je ressentais de fortes douleurs dans la vessie et dans tout le bas du ventre, on ne pouvait plus rien pour moi. C’était un mal sournois et souvent c’est trop tard pour le guérir lorsqu’il est diagnostiqué. Maintenant je ne ressens plus aucune douleur, je me sens très légère dans mon corps mais tant que je reste là, il ne peut être réparé et tant que mon âme est en errance dans ce bas astral je ne suis pas bien et ni elle, ni papy et mamie, ni tata,  ni mon petit frère ne peuvent retrouver la paix et la sérénité.

Je sais que je vous manque, surtout à toi ma maman à qui j’étais reliée et que tu pouvais revenir me voir quand tu voulais. Même si tu ne m’as pas emmenée dans ta nouvelle vie, tu savais où me trouver et que j’étais toujours là pour toi. Maintenant c’est le vide, le grand vide dans ton cœur et ce vide que tu ressens à l’intérieur de toi te met en grande souffrance.

J’étais là pour t’aider à avancer sur ton chemin et nous avons été séparées sur ce chemin lorsque tu as construit ta vie ailleurs. Mais malgré cela mon âme qui est éternelle et perdure après la mort est et restera toujours reliée à la tienne. Ne sois pas triste, ne me pleure plus cela nous empêche d’évoluer sur d’autres plans tous les deux. Le plan de la sagesse et de la spiritualité pour toi, et l’au-delà pour moi.

J’étais ton bébé, ta fille, ta petite fille et nous étions très complices et fusionnelles. Je savais que ça te poserait un problème lorsque tu es partie et que tu m’as laissée chez tes parents, et en même temps ils étaient tous les trois très attachés à moi aussi, ils m’aiment et moi je les aime aussi. Je n’étais pas malheureuse, rassure-toi, mais ma mission est auprès de toi et c’était mieux pour moi et avec ma maladie de monter au paradis des animaux. Ne regrette rien, c’est comme ça, tu as encore toute la vie devant toi pour me retrouver un jour sur le plan terrestre.

Car laisse-moi enfin te dire que je t’aime, je t’aime d’un amour fort et inconditionnel et mon âme aspire à te revenir lorsque toi tu seras prête à me retrouver et te mettras à ma recherche. J’ai vécu une belle vie de chien auprès de vous, j’étais considérée comme un membre de la famille, choyée et câlinée, et mon existence même courte, a été heureuse malgré les circonstances.

Ma maman ne m’avait pas socialisée correctement et j’ai toujours eu en moi des peurs, de fortes angoisses, et ce stress a cristallisé des énergies négatives qui se sont densifiées dans mon corps éthérique et se sont manifestées dans mon corps physique. C’est parce que la mort existe en tant que potentiel de transformation que la vie peut émerger, et moi je te reviendrai lorsque tu seras prête à me reprendre.

Lorsque nous avons peur d’abandonner ou de changer nos croyances, nos habitudes, nos schémas ou modes de pensées, des tensions apparaissent et nous cristallisent au risque d’en souffrir. Vis la vie sans crainte aucune, à chaque jour sa peine suffit et avance, n’aie aucune peur d’avancer dans la vie (miroir) et n’oublie pas, ma petite maman je te reviendrai pour t’accompagner sur ton chemin, garde confiance, travaille-là et n’aie aucun doute, tu sauras me reconnaître au premier regard. Ce sera une évidence pour toi, la certitude de la vérité.

Oui j’ai aimé la vie avec toi et vous tous et je souhaite continuer cette belle aventure lorsque ce sera à nouveau possible pour toi.

Puis elle s’est levé et elle est venue à mes côtés, elle avait visiblement envie d’un câlin et je lui ai demandé l’autorisation de la caresser. Elle s’est mise à aboyer de joie et je l’ai longuement câlinée. Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle m’a dit :

Merci, dis merci à ma maman, dis-lui que je l’aime profondément et dis-lui que je n’ai plus peur. Je sais qu’on m’attend de l’autre côté et que je vais monter dans ce haut-lieu magique où je pourrai enfin me reposer et me ressourcer et préparer doucement mon retour.

Puis elle a traversé le pont et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Lynka, paix à ton âme !

La connexion avec Mimi s’est faite dans cette belle et magnifique prairie qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Mimi était assise dans l’herbe couleur vert fluo et entourée de lumière. Il y avait des papillons blancs, oranges et jaunes qui virevoltaient autour d’elle, et cette farandole de danses était magique à voir. Elle sautillait à droite, à gauche, émerveillée par ce si beau paysage, et lorsqu’elle m’a aperçue elle est venue vers moi pour me dire :

Je savais que tu viendrais me voir, je t’attendais. Je suis tellement connectée à ma maman que dès l’instant où elle a songé à m’envoyer un message, je suis montée dans cette belle clairière pour échanger en toute intimité avec toi. Derrière la porte que tu peux voir derrière moi, il y a tous mes congénères et bien d’autres animaux que je suis heureuse de rejoindre après, mais d’avoir cette petite discussion avec toi et que nous deux est un réel privilège pour moi et surtout un immense cadeau que ma maman me fait. Je sais que mon départ rapide et brutal l’a beaucoup choquée, et je suis si contente aujourd’hui de lui dire que je vais bien et surtout la rassurer parce que j’ai bien fait le passage.

Je me suis présentée et lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :

J’aimerais lui dire que je suis tellement désolée pour ce qui lui est arrivé, elle ne méritait pas ça. La manière dont elle est partie est horrible et je m’en sens responsable. Je m’en veux terriblement de ne pas avoir mieux sécurisé son environnement et de ne pas avoir appelé le vétérinaire pour l’aider à nouveau avec ses pertes d’équilibre.

C’était une lapine extraordinaire, chaque personne qui la voyait tombait sous son charme. Elle était si douce et si forte à la fois, elle a survécu à tellement de maladies pour partir aussi injustement et aussi tôt. Je l’aime énormément, c’était mon bébé, elle m’a apporté tellement de paix et de réconfort. Je pense très fort à elle et espère qu’elle est bien là où elle est malgré son départ brutal et qu’elle peut gambader à nouveau comme quand elle était jeune. Mes parents et Francisco l’aiment aussi très fort, je serai toujours là pour elle et espère qu’un jour l’on se retrouvera.

 

Est-ce-qu’elle a beaucoup souffert lors de son accident? Est-ce-que la vétérinaire lui a donné des produits trop forts, de quoi est-elle morte exactement? Est-ce qu’elle souffrait avant son accident à cause de son parasite et ses dents ou avait-elle autre chose? Elle est partie le jour de la naissance de ma grand-mère décédée dont j’étais très proche, y a-t-il un lien quelconque?

Dis-lui merci pour son beau message d’amour. Je sais que je lui manque énormément et que mon départ tragique la plonge dans une grande souffrance et aussi dans une grande culpabilité. Sa grande tristesse, sa grande détresse auraient pu m’empêcher de rejoindre ce haut-lieu magique, mais j’ai bien fait mon passage, j’ai eu de l’aide et je n’ai pas eu peur. Dis-lui que j’étais sur mon chemin, je préparais mon départ depuis le début de l’automne. Qu’elle ne regrette rien, elle ne pouvait rien changer et ne pouvait pas m’aider d’avantage. J’avais souvent de fortes pressions dans ma tête et il m’arrivait déjà de faire des petits accidents, et le jour de mon départ la pression a été beaucoup plus forte (avc), beaucoup plus violente et je me suis réfugiée dans mon corps astral pour ne pas avoir mal,  je n’ai même pas conscience d’être tombée. Lorsque je me suis vue allongée sur le sol je flottais au-dessus de mon corps et je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique, malgré les efforts du vétérinaire.

Tu n’as rien à te reprocher, hormis ma chute cela n’aurait rien changé, j’étais prête et je n’avais pas peur de faire le grand saut. Et puis je n’étais pas seule. Depuis quelques jours, elle était là, dans notre environnement et elle nous accompagnait, entourée de sa belle lumière, et le jour de mon départ elle m’a guidée jusqu’au pont des fleurs et nous sommes restées ensemble jusqu’au jour où tu t’es enfin décidée à m’écrire ce message. Depuis ce jour nous avons décidé toutes les deux que je devais continuer ma route et rejoindre le jardin des animaux.

Tu sais bien sûr de qui je parle et je tiens à te dire que ta grand’mère est un être merveilleux, qu’elle est là pour toi, et pour toujours elle sera un guide pour toi. Elle est venue me chercher, elle m’a aidée à faire le passage parce qu’elle t’aime, qu’elle te protège et veille sur toi. Elle m’a chargée de te dire que tu n’as toujours pas fait le deuil de son départ et que tu peux maintenant, à travers moi faire ce double deuil. Tu as aussi compris que d’être partie le jour de sa naissance était un signe et un grand signe porteur d’espoir justement.

Après la mort il y a la renaissance, et d’être partie le jour de sa naissance signifie que je te reviendrai très vite, car la mort est un nouveau soleil et l’âme n’est pas morte, l’âme est éternelle, elle perdure où que l’on soit. Depuis son départ ta grand’mère veille sur toi et sur vous tous, et lorsque je me serai reposée et ressourcée, elle m’enverra à nouveau à toi pour continuer notre belle histoire ensemble. Tu ne dois plus la pleurer et moi non plus, même si depuis quelques jours nous ne sommes plus toutes les deux dans la même dimension, sur le même plan, nous sommes toujours avec toi, à tes côtés et t’enveloppons de notre amour et notre bienveillance. Et moi, où que je sois je reste de toute manière reliée à toi, à ton âme et je te reviendrai avec un peu de ta grand’mère en moi puisqu’elle me guide spirituellement vers toi.

Nous étions très fusionnelles, très proches et tu as besoin de moi sur un plan terrestre pour continuer ton chemin. J’étais ton bébé, ta petite fille avec la mission de t’aider et soulager les périodes difficiles, et surtout te permettre de te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur. Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, je vous aime bien entendu tous très fort et j’ai envie de vous revoir tous. Ne te torture pas l’esprit, je n’ai pas souffert et ma mort n’a rien à voir avec le traitement. J’étais prête à tirer ma révérence, j’étais depuis quelques mois en transition et je préparais ce départ.

L’accident n’était pas programmé, mais manque de bol, lorsque j’ai perdu l’équilibre et que j’ai fait mon accident vasculaire j’étais en hauteur et la chute s’en est suivie. Cela me peine pour toi, le choc a été terrible et ça me fait mal pour toi. Pour moi cela n’a rien changé, elle était là, elle m’a prise dans ses bras et elle m’a aidé à faire le passage dans la lumière et avec amour. J’avais des bobos dus à l’âge et je ne peux pas vraiment dire que mes maladies m’ont fait souffrir, j’ai toujours réussi à gérer, et lorsque ça n’allait pas je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait beaucoup plus léger et supportable.

Ne t’inquiète pas ma petite maman, tu as pris soin de moi, tu m’as choyée et câlinée, et tu as donné des beaux moments de bonheur à ton bébé. Je me suis sentie respectée comme un membre de la famille et c’était du pur et grand bonheur. J’étais ton bébé, un peu comme si j’étais une partie de toi et tu te sens bien triste à l’intérieur de toi depuis quelques jours. Moi aussi tu me manques et mon âme aspire à te retrouver très vite.

Lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin, alors ne tarde pas trop et nous serons à nouveau très vite ensemble. Ce sera une évidence et tu sauras me reconnaître tout de suite, n’aie aucun doute.

A bientôt, ton bébé qui t’aime.

 width=La connexion avec Pandi s’est faite dans cette belle et lumineuse clairière qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Pandi, le regard émerveillé, s’amusait à regarder les papillons virevolter d’une fleur à l’autre. Il y en avait des blancs, des jaunes, des oranges, ils se mélangeaient entre eux et cette farandole de danses sous une lumière éblouissante était tout simplement extraordinaire et magique à observer. C’était très beau, très lumineux et je me suis arrêtée quelques instants pour observer et admirer le paysage. Lorsque Pandi m’a aperçue, elle s’est levée et m’a dit :

Approche, je sais qui tu es et je sais que c’est ma maman qui t’envoie vers moi, je t’attendais.

Je l’ai saluée, me suis présentée et lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

« Ma Pandi, j’espère que tu es bien là où tu es et que tu as trouvé la sérénité. Depuis ton départ « physique » je pense à toi chaque jour. Tu me manques terriblement, je te cherche encore… tu étais ma joie de vivre au quotidien. Nos câlins matinaux, le soir quand je passais le pas de la porte, tes ronrons, nos chamailleries et surtout ta fidélité sans faille. Chaque moment à la maison, tu as toujours été là, que je sois heureuse ou triste. Tu m’as rendu la vie douce et remplie d’amour pendant 11 ans. Merci pour tout, merci pour ton amour inconditionnel. J’étais tout pour toi et inversement. Je ne t’oublie pas et même si tu me vois triste de là où tu es, sache que ce n’est pas contre toi. Je ne t’en veux pas d’être partie, je comprends qu’il le fallait et que ta mission auprès de moi était terminée. J’aurais aimé te sauver bien entendu, j’aurais aimé mieux cerner ta souffrance et ce mal qui te rongeait mais je n’ai rien vu venir jusqu’à ce mardi… j’ai pris la bonne décision car en étant chez le vétérinaire je sais que tu souffrais moins et que tu es partie entourée. Je ne regrette pas d’être venue te voir même si tu étais déjà partie. Tu étais si belle comme toujours et surtout si douce… je t’ai parlé, câliné et embrassé, j’espère que cela t’as apaisé.
Une chose est sûre: tu es et restera mon bébé, ma fille d’amour. On veillera toujours l’une sur l’autre et un jour on se retrouvera, je l’espère.
Je t’aime plus que tout ma Pandi, ma fille.

Ta maman. »

Questions pour Pandi:
Comment vas-tu ?
Es-tu arrivée à destination ou es-tu encore en transition ?
As-tu tu un guide et/ou des amis qui veillent sur toi ?
M’entends-tu quand je te parle à l’aide de la bougie et de ta photo ?
As-tu été heureuse avec moi ?
Ai-je été une bonne maîtresse à tes yeux ?
M’enverras-tu des signes ou me rendras-tu visite pour me montrer que nous sommes toujours liées l’une à l’autre ?
Est-ce que l’on se retrouvera un jour dans cette vie terrestre ?
As-tu souffert par rapport à ta maladie ?

Dis-lui merci pour son message d’amour, dis-lui merci de m’avoir laissée partir, dis-lui que je sais qu’elle est triste et que je lui manque beaucoup, que je sais qu’elle ne pouvait pas me sauver. Elle aurait tant aimé avoir une baguette magique pour pouvoir encore me garder longtemps auprès d’elle, mais j’étais sur mon chemin et  je préparais mon départ depuis la fin de l’été. J’étais en transition et j’essayais de ne pas trop le lui faire voir pour ne pas la faire souffrir. On ne pouvait plus rien pour moi, ce mal me rongeait de l’intérieur et il valait bien mieux préparer mon départ en douceur et monter me reposer et me ressourcer dans cette magnifique prairie qui est le jardin des animaux.

Dis-lui qu’ici l’endroit est tellement beau qu’on a l’impression d’être « Alice au pays des merveilles » et je m’y sens très bien. C’est cruel de lui dire ça alors qu’elle est en souffrance, qu’elle a beaucoup de peine et que mon absence lui pèse terriblement. Notre relation était fusionnelle, nous étions très complices et nous savions à un simple regard ce que l’autre pensait. Nous étions très liées, j’étais elle, elle était moi. Nous avions les mêmes pensées et les mêmes valeurs. J’étais là pour elle, elle était là pour moi, et depuis que j’ai tiré ma révérence elle se sent bien seule, ma présence physique lui manque, nos moments de câlins, de grands partages de tendresse lui manquent et tout cela d’un coup et aussi brutalement est difficile à vivre pour elle. Alors que moi je me trouve dans ce haut-lieu magique, ma petite maman est dans une grande détresse, elle a beaucoup de peine et doit s’habituer à mon absence et faire son travail de deuil.

Ce qui est important,  et elle le sait, c’est que je sois bien partie, qu’elle m’ait laissé partir grâce à son amour et son empathie, et que le passage s’est fait dans les meilleures conditions. Elle a fait abstraction de sa douleur, de sa grande souffrance lorsqu’elle est venue me dire au revoir, qu’elle m’a parlé, câlinée et embrassée. Le cordon d’argent qui reliait mon corps physique à mon âme était rompu et il ne m’était plus possible de réintégrer mon corps. Son amour et sa grande force l’ont aidé à se détacher de cette enveloppe corporelle, et permis à mon âme de s’envoler vers la lumière.

Dis-lui merci, dis-lui que je lui suis tellement reconnaissante de ce cadeau qu’elle a su me faire malgré sa grande tristesse. Je sais que je suis son bébé, sa fille d’amour, et mon âme reliée à la sienne perdure, se repose et se ressource pour bientôt la retrouver. Je n’ai pas eu peur, on m’a guidée vers la lumière, il y avait une dame qui m’attendait de l’autre côté, mais aussi d’autres animaux, un chien, deux chats qui m’ont tendu les pattes, j’ai traversé le pont des fleurs dans la joie car je savais que ce passage rapide me permettrait aussi de te retrouver très rapidement. C’est si réconfortant et rassurant d’être bien accompagné et de ne pas rester en errance, de ne pas rester entre deux et de vous pomper votre énergie, de nous accrocher à vous et de vous empêcher de faire votre deuil.

Lorsque vous avez la foi d’une vie après la mort, vous savez que dans le monde parallèle dans lequel nous évoluons nous sommes toujours avec vous et à côté de vous. Ici je me sens bien et je ne ressens plus aucune douleur. Je me sens de nouveau très légère et je peux me promener et allègrement courir et jouer. Lorsque ma maladie me faisait trop souffrir je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait très vite plus supportable, j’arrivais à gérer mon état. Lorsque tu me sentais moins présente, un peu dans un autre monde, j’étais dans mon corps astral et tout était beaucoup plus supportable.

Il faut que tu saches ma petite maman d’amour, que moi aussi je t’aime et que je t’aimerai toujours où que je sois. Mon existence terrestre à tes côtés a été merveilleuse, j’ai vécu des années de pur et grand bonheur dans la joie tantôt, dans la tristesse parfois, mais toujours dans l’amour, cet amour inconditionnel qui nous lie depuis tout le temps.

Bien sûr que je t’entends lorsque tu me parles, et je peux t’entendre ou tout simplement capter tes pensées, et cela sans bougie et sans photo. Nos âmes sont reliées et je peux à chaque instant entendre ou ressentir ce que tu dis ou tu penses. La bougie et la photo sont juste un support pour t’aider et te faire croire que tu es en connexion à ce moment-là avec moi. Mais crois-moi ma petite maman, nous le sommes tout le temps et où que tu sois.

J’étais un chat de type timbre-poste et j’étais chargé de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans dépendance ni co-dépendance. Je n’ai pas terminé ma mission et je te reviendrai encore, tu as besoin de moi à tes côtés sur le plan terrestre pour construire et vivre ta vie affective en toute confiance sans avoir peur de perdre l’autre, et de permettre que la relation soit fluide et équilibrée. Et moi, mon âme aspire bien entendu à te retrouver très vie.

Ce ne sera pas long, je suis déjà en train de me ressourcer, et après notre échange je pousserai la porte du paradis des animaux qui se trouve juste derrière moi et me mettrai très vite à préparer mon retour. Lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute à ce sujet, tu sais et tu as la grande intuition que nous ne serons pas séparées très longtemps. Je t’aime ma petite maman d’amour, sois attentive aux signes que je t’envoie et à très vite. Je t’aime. Ton bébé.

 width=J’ai rencontré Plume assis sur un chemin enneigé, le regard triste et sans vie. Il faisait extrêmement froid et il semblait figé au sol comme une statue, une belle statue. C’était un très beau chien, il avait une belle tête et une allure très noble. Je me suis approchée doucement et lorsqu’il m’a aperçue, il a tourné la tête vers moi et son regard changea immédiatement d’expression, ses yeux reprenaient vie, et lorsque je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne, je pouvais lire de l’espoir, de vives lueurs d’espoir dans ses yeux. Ils pétillaient presque de joie et sans hésiter il est venu très vite à mes côtés et tournait autour de moi. Lorsqu’il s’est calmé, je lui ai lu le contenu des missives :

Messages à lui transmettre : je le remercie du fond du cœur d’avoir partagé ces 14 ans en ma compagnie, pour cette relation merveilleuse, remplie d’amour, de confiance et de m’avoir apporté autant de bonheur et joie. Mon poussin sache tu as illuminé ma vie et réchauffé mon cœur tout au long de ces années passées ensemble et je t’AIME du plus profond de mon cœur. Ton départ si rapide laisse un énorme vide dans ma vie et dans mon cœur. C’est tellement difficile de ne plus t’avoir à mes côtés.

Questions à lui poser : comment il va? Quelle a été sa mission auprès de moi? A-t-il aimé sa vie à mes côtés, est-ce qu’il était heureux? A-t-il retrouvé sa copine Câline? Pourquoi avait-il des angoisses et de l’anxiété le soir à la tombée de la nuit? Est-ce qu’il était comme une éponge et  »pompait » mes propres souffrances pour me protéger? Les 6 dernières semaines ont été difficiles, souffrait-il dans son corps physique, que ressentait-il (douleur ou autre)? Est-ce qu’il sait ce qui a déclenché cette tumeur au cœur? Pourquoi son état s’est dégradé d’un coup alors qu’il était en pleine santé? Pourquoi son foie était en si mauvais état d’un coup (alors qu’il a toujours eu de la nourriture naturelle)? A-t-il souffert lors de son départ ? C’est arrivé soudainement, d’un jour à l’autre, l’a-t-il ressentit? Il allait mieux, pourquoi tout à coup, son état s’est dégradé à cause de son foie? Reviendra-t-il vers moi dans un autre corps pour continuer notre grande histoire? Je l’espère de tout mon cœur, car mon compagnon de toujours me manque terriblement.

Dès que j’avais terminé il s’est de nouveau assis, et son regard de nouveau très triste me regardait, un regard empreint d’une telle détresse à vous fendre le cœur. C’est pour elle que je suis triste, c’est pour ma compagne, ma moitié que j’éprouve tellement de chagrin. Elle est triste, malheureuse, elle est en grande souffrance et cela me fait beaucoup de peine pour elle. Cela m’empêche de continuer sur ce chemin pour retrouver Câline de l’autre côté, je sais que sans moi elle se sent vide, complètement désorientée, démunie et je ne me sens pas le droit de la laisser.

Depuis que j’ai fait le grand saut, je reste toujours encore dans son entourage au quotidien, je l’accompagne dans tout ce qu’elle fait et ce n’est pas bien, ni pour elle, ni pour moi. Je lui pompe son énergie et elle ne peut faire son deuil, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour, dis-lui que moi je l’aime aussi d’un amour profond et inconditionnel. Dis-lui aussi que je lui suis si reconnaissant d’avoir tout partagé avec moi, de m’avoir aimé, choyé et respecté comme un compagnon humain, et que pour moi ça a représenté la meilleure des incarnations que j’ai connu jusqu’à présent, car même si nous avons aussi partagé des moments de souffrance, choses normales de la vie, je me suis toujours senti aimé et c’étaient des années de pur et grand bonheur pour moi.

Dis-lui aussi que nous étions déjà ensemble dans une autre vie et que je lui reviendrai encore car je n’ai pas terminé ma mission. Mon départ a été trop rapide pour elle, elle a beaucoup de mal à l’accepter, mais il faut qu’elle sache que j’étais sur mon chemin et que je préparais mon départ depuis le début du printemps. Sa grande détresse me retient encore ici et nous avons tous les deux besoin de ton aide pour me permettre de retrouver le jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer, et elle pour enfin commencer son travail de deuil et retrouver la paix et l’harmonie dans son cœur et son esprit.

Dis-lui que je ne ressens plus aucune douleur, je me sens de nouveau très léger dans mon corps, mais ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là le temps s’est arrêté pour elle et pour moi. Aucun des deux ne peut avancer et retrouver la sérénité. Dis-lui que je souffrais d’un mal qui me rongeait de l’intérieur, cela s’est propagé dans mon foie et il n’y avait plus rien à faire pour moi. Je me réfugiais constamment dans mon corps astral pour supporter les douleurs et cela m’a beaucoup aidé à gérer mon état. Et si mon état s’est dégradé si brusquement ces dernières semaines c’est parce que j’étais prêt, mon âme était prête à remonter et on ne pouvait plus rien pour moi.

Cela n’a rien à voir avec la nourriture, mon foie était métastasé et ne pouvait plus fonctionner, et sans foie on ne peut vivre, c’est la fin du voyage aussi injuste que cela peut te paraître. Les maux du cœur nous parlent de nos difficultés à vivre l’amour, à accepter et gérer nos émotions négatives, nous laissons trop de place au ressentiment, à la frustration et les refoulons au plus profond de nous (miroir). J’étais là pour t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source, pour te permettre de prendre conscience que pour pouvoir avancer sur ton chemin tu as besoin de faire un grand travail intérieur qui te permettra de faire table rase du passé, et surtout de laisser toutes ces croyances qui te font douter de toi et te font du mal, et oser t’exprimer et t’affirmer en toute confiance.

Et c’est là que le bât blesse, tu as encore du travail pour arriver à trouver cette grande force que tu as à l’intérieur de toi et qui te permettra de trouver et avancer sur ta voie en toute confiance. Je te reviendrai pour t’accompagner, te guider et t’ouvrir à l’amour inconditionnel. Mon âme est éternelle et reste reliée à la tienne où que je sois, mais c’est sur un plan terrestre que tu as besoin de moi. Depuis mon départ tu te sens seule et abandonnée, tu ressens un grand vide à l’intérieur de toi et seul moi peut le combler ce vide. Tu as besoin de ma présence physique, et lorsque tu me câline c’est ton petit enfant intérieur que tu nourris de tendresse, et il en a bien besoin.

Tu as besoin d’amour, tu as besoin qu’on te le montre et tu le mérite. Lorsque je te reviendrai ce sera plus facile pour toi de continuer ta voie, et faire un travail sur toi qui t’ouvrira d’autres portes et une autre dimension spirituelle. Je t’aime, ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et lorsque tu seras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin.

Puis il s’est mis à aboyer et me tournait autour pour me réclamer quelques caresses, et au bout de quelques instants il m’a dit « Je suis prêt, allons ’y. Tous les deux nous avons emprunté ce chemin très enneigé qui au fil de nos pas devenait de plus e plus lumineux. Lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il m’a dit :

Merci, dis à ma tendre compagne que je l’aime et que dès que je serai arrivé là-haut je me ressource et je prépare mon retour. J’ai hâte de la retrouver.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Plume, à bientôt !

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