La connexion avec Pablo s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Pablo était allongé de tout son long dans les herbes d’un vert fluo. Il était entouré de plusieurs autres congénères et il y avait des papillons blancs, orange et dorés qui virevoltaient d’une fleur à l’autre et des anges blancs, orange et dorés. Ils étaient tous là à suivre ces farandoles de danses entre eux, les arbres à papillons et les fleurs de toutes les couleurs et très luminescentes. Il y régnait une paix absolument totale. A l’arrière des chiens il y avait d’autre animaux, des chats, des lapins, un écureuil et tant d’autres, mais la tribu des chiens entourait Pablo comme s’ils le protégeaient, et ils avaient bien entendu tous capté ma pensée et m’ont tous dit au même instant :
Ici tout est amour, paix et harmonie. Ici pas besoin de protection, de se protéger ou de protéger ses compagnons, ici tout est harmonie et pacifié et nous sommes heureux ensemble. Si nous sommes si proches de Pablo ce n’est ni pour le protéger, ni pour le rassurer, nous ne connaissons plus les peurs et les angoisses, ici c’est le paradis et nous profitons de cette grande quiétude qui nous enveloppe. Si nous sommes assis autour de Pablo c’est parce que nous savons tous pour qui tu es venue, et nous tenons à lui montrer combien nous sommes heureux pour lui. Mais nous allons maintenant te laisser de la place pour te rapprocher de lui, nous sommes si contents pour lui et nous te remercions d’être là et pour ce que tu fais pour nous le règne animal.
Puis très discrètement, sur la pointe de leurs pattes ils se sont tous éclipsé et j’ai enfin pu voir Pablo qui s’est redressé et assis sur son arrière train. Je l’ai salué, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens, et avant que je ne lui lise le contenu il m’a dit :
Mais je sais qui tu es, je sais que c’est à toi qu’ils ont fait appel pour m’aider à partir avec joie et amour dans la lumière, et je t’en suis, je leur en suis si reconnaissant. On m’a accompagné, guidé vers le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel. Je n’avais pas peur, j’étais si bien entouré et je suis monté directement dans ce haut-lieu magique. Merci, merci, beaucoup de gratitude, c’est le plus beau cadeau qu’ils pouvaient- me faire et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Maintenant dis-moi quels sont leurs messages.
Comment a-t-il vécu son départ ?
est-il-satisfait de l’endroit où nous l’avons enterré ?
Est-il bien et rassuré de savoir qu’on l’aime et qu’on l’aimera toujours ?
Que penserait-il si nous adoptions un mâle ? (Nako par exemple ? )
Est-ce qu’il est bien là où il est ?
a-t-il quelque chose à nous dire ?
Ils ont déjà la réponse à certaines de leurs questions. Dis-leur que moi je les aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur que je sais qu’ils m’aiment, ils n’ont pas besoin de me rassurer, explique leur que mon âme est éternelle et reste reliée à la sienne, à celle de ma maman, c’était elle ma gardienne.
L’endroit qu’ils ont choisi pour mon enveloppe corporelle est très bien et c’est à eux qu’il importait de choisir ce lieu, pour moi cela n’a pas beaucoup d’importance puisque ce ne sont que les restes physiques de mon pauvre corps, vieux et usé, douloureux et au bout du rouleau. Les douleurs étaient intenses et ils ont pris la bonne décision de m’aider à partir et je leur en suis si reconnaissant. Mes compagnons souffraient pour moi et ont tous, malgré que je leur manque physiquement, été si contents de me voir partir si bien accompagné. Cela les a aidés et vous aussi. La transition s’est faite dans la lumière, beaucoup de lumière et ici c’est le nirvana.
Je sais que ça peut être difficile à vivre pour vous, je sais que je vous manque et ça fait mal de vous voir mal, mais ici je suis bien. Je me sens de nouveau pousser des ailes, je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser. Rendez-vous compte, je peux de nouveau sauter comme un petit cabri et avec mes compagnons on ne se prive pas de jouer ensemble même si l’on sait que l’on ne restera pas longtemps ensemble. Pour certains oui, pour d’autres non et moi je me suis déjà bien réparé, et tiens évidemment à vous revenir.
Votre Doudou vous manque à tous les deux mais aussi à tous mes compagnons et vous avez besoin de ma présence physique sur un plan terrestre. De là où je suis-je peux veiller sur vous et vous protéger, mais surtout toi ma maman tu as besoin de moi en tant que protecteur, ton doudou pour t’accompagner sur ton chemin. Et mon papa qui m’adore aussi sera heureux et fier de me retrouver. Tu le sais bien nous étions déjà ensemble et nous le serons encore.
Vous êtes ma famille et ma place est avec vous et à côté de vous, et si vous avez décidé d’adopter Nako, faites-moi confiance je ne manquerai pas au rendez-vous. Il y a des transferts d’âmes qui se font continuellement, et lorsque vous serez prêts, j’endosserai le costume qu’il vous plaira. Et si c’est Nako, hé bien ce sera Nako. Son âme mériterait de remonter au jardin des animaux pour se reposer et se ressourcer et son corps physique aura le privilège de se faire soigner, choyer et câliner lorsque mon âme l’aura intégré.
Moi je vous aime et je suis déjà prêt à redescendre, c’est vous qui décidez quand et sous quelle forme. Je vous aime et suis et je serai toujours ton Doudou et depuis mon départ il te manque cruellement alors à très vite. Après la mort il y a la renaissance, il ne faut pas en douter. Faites confiance en l’univers, il vous le montrera et le doute ne vous sera pas permis.
Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Mamina m’y attendait. Elle était assise et regardait tristement la belle et vive lumière qu’on pouvait apercevoir au bout. Son air était nostalgique et je sentais qu’elle avait envie de rejoindre cette lumière, mais quelque chose l’en empêchait. Je me suis approchée très doucement, et lorsqu’elle a senti ma présence elle s’est retournée et son regard changea d’expression, je pouvais y lire de l’espoir, et sans plus tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens :
Lui dire qu’on l’aime, qu’elle nous manque mais qu’on se réjouit qu’elle ne souffre plus. Que nous la remercions d’être toujours restée avec nous tout ce temps malgré sûrement des erreurs de notre part, qu’elle nous a apporté le réconfort, la joie et l’amour, d’une façon dont seule elle avait le secret. Que c’est un diamant dont nous n’avons pas suffisamment apprécié la beauté.
Enfin, nous regrettons de ne pas avoir été là avec elle pour ses derniers souffles.
Pour les questions
-A-t-elle bien récupérée et trouve-t-elle un chemin agréable et paisible dans son nouvel environnement?
-A-t-elle été heureuse avec nous toutes ces trop courtes années?
-S est-elle sentie trahie et perdue les derniers jours ? Je ne voulais pas l’abandonner notamment le dernier jour chez le veto mais nous tentions une dernière possibilité, nous étions perdue face à cette maladie qui la rongeait et la foudroyait.
Oh que je sais qu’ils m’aiment et que je leur manque, même si je rode encore quotidiennement dans leur entourage, même si je fais des allers/retours entre ici et la maison et que je les accompagne, je sais qu’ils ne peuvent plus me voir et que mon absence est difficile pour eux. Ils sont encore tous les deux dans les regrets et la culpabilité, et cela rajouté à mon départ si rapide m’empêche aujourd’hui de suivre ce chemin pour rejoindre cette belle lumière.
Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur de ne pas culpabiliser. Je sais qu’ils ont tout fait pour me soigner, pour nous permettre de rester encore longtemps ensemble et je ne peux leur en vouloir d’avoir tenté le tout pour le tout. Je ne me suis jamais sentie trahie ou abandonnée, je savais qu’ils voulaient me sauver et ils avaient tous les deux l’espoir de pouvoir encore me garder un peu. J’aurais bien aimé aussi, surtout que cette maladie a été fulgurante et que je n’ai pas eu le temps de préparer mon départ. Cela a été beaucoup trop rapide, je me suis sentie comme paralysée avec des pressions violentes dans la tête et je n’arrivais plus à contrôler et à maîtriser mes mouvements et mes réactions. Je ne peux pas dire que j’ai souffert physiquement, c’était beaucoup plus une souffrance psychique parce que je ne pouvais plus contrôler mon corps ni mon cerveau et mes réactions.
Je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et je savais que ce serait difficile de réintégrer mon corps physique car il s’était produit comme un court-circuit qui a tout détruit, toutes les fonctions étaient annihilées et je n’étais plus maître de rien. J’étais déjà entre deux et on ne pouvait plus m’aider.
Ne soyez pas tristes et ne me pleurez pas, c’était sans doute dans mon corps et rongeait mes cellules depuis bien longtemps. De quoi je souffrais ? Je ne saurais le dire, dans le temps avant d’arriver chez vous j’ai eu quelques tiques et j’ai toujours eu conscience que les parasites s’étaient logés dans mes cellules (borréliose ?) et de temps à autre je souffrais de douleurs dans les articulations mais c’était tout à fait supportable et ne durait que quelques jours. Ne culpabilisez pas, vous ne pouviez pas le voir et il n’y avait pas grand-chose à faire. C’était mieux pour moi de tirer ma révérence et j’ai besoin d’aide aujourd’hui pour m’aider à faire le passage, car tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer et vous ne pourrez faire votre deuil. Je puise dans votre énergie et j’en suis désolée.
Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner jusqu’au pont des fleurs après notre échange.
Merci, merci à toi, à mon papa et ma maman. Je savais qu’ils trouveraient le moyen de m’aider à rejoindre le jardin des animaux, que ce n’était qu’une histoire de quelques jours et je leur en suis si reconnaissante. Dis-leur que je ne ressens aucune douleur, je me sens au contraire très légère, un peu en lévitation, mais de rester dans ce bas-astral ne me permet pas de me réparer, condition sine qua none de faire un petit passage au paradis des animaux pour me le permettre.
J’étais un chat de type timbre-poste et j’étais reliée à mon papa. J’avais la mission de lui apprendre le détachement affectif et à s’aimer lui, de s’accepter tel qu’il est et d’aimer l’autre en toute fluidité, sans peur de le perdre et sans dépendance ni co-dépendance. Son enfance n’a pas été toujours très facile et la confiance en lui n’était pas toujours présente. Avec moi à ses côtés et la tendresse dont il me nourrissait lui a permis de se reconnecter à son âme, à sa source et d’y trouver une grande force et surtout un équilibre et la confiance.
Dis-lui que je l’aime et ma maman aussi, elle a un cœur rempli d’amour et d’empathie et j’ai vécu des années merveilleuses auprès d’eux. Je leur ai été envoyée par sa grand-mère paternelle (gardien) pour l’aider à avancer sur son chemin et ils m’ont tous les deux tout de suite adoptée, conscients que j’étais un cadeau du ciel. Je n’étais pas longtemps dans la rue et je cherchais une maison, un foyer, et on m’a tout naturellement guidée vers eux. Nous étions déjà ensemble dans ta petite enfance et je te reviendrai encore.
De vous voir me pleurer me fait de la peine, beaucoup de peine, j’ai vécu des moments de pur et grand bonheur, c’est injuste de ma part de vous faire souffrir, et mon âme aspire bien entendu à vous revenir pour continuer à vous apporter de la joie et de la tendresse et vous accompagner sur votre chemin. Ma place est auprès de vous sur un plan terrestre et mon âme qui est éternelle souhaite vous retrouver. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici –bas et dès que tu seras prêt et te mettras à me recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.
Ayez tous les deux la foi et faites confiance à l’univers. La mort est un nouveau soleil et elle me permet de me ressourcer et de pouvoir endosser un nouveau costume, celui qui vous plaira et qui sera en bonne santé, Ma présence vous fera vite oublier ces grands moments de souffrance et de détresse que vous connaissez depuis que j’ai fait le grand sauf, et encore une fois j’en suis désolée, c’est ce qui me fait le plus de mal car vous m’avez toujours aimée, respectée et considérée comme votre fille, votre enfant et c’est si cruel de perdre un enfant, vous le savez et de là-haut lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux je veillerai sur vous et vous enverrai des signes jusqu’à mon retour.
Puis elle est venue à mes côtés et m’a dit :
Je suis prête maintenant et pressée de rejoindre ce haut-lieu magique
Et toutes les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit
Merci, dis-leur que je les aime et qu’il me tarde de les retrouver.
Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Mamina, repose et ressource toi.
Praline m’attendait sur un chemin gris et austère. Elle était assise, le regard vide, sans expression. Je me suis approchée lentement, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a levé la tête vers moi et ses yeux si tristes quelques instants auparavant reprirent une lueur d’espoir. Elle me regardait curieusement, un regard profond et intense. J’en ai eu la chair de poule, c’était si émouvant de sentir qu’elle était rassurée que quelqu’un vienne à elle, et elle confirma ma pensée avant même que je ne me présente à elle et lui explique la raison de ma présence :
Depuis déjà un petit bout de temps que je reste là sur ce chemin que je ne me sens pas le droit de suivre, en même temps il y fait si froid, c’est si sombre que j’ai du mal à m’y engager, ou alors dans son environnement, dans son quotidien, à la suivre comme son ombre, à me coller à elle pour puiser son énergie. Oui je navigue entre ici et la maison, elle m’envoie des pensées d’amour et de lumière, cela m’encourage à prendre ce chemin pour aller vers le jardin des animaux, et dès que je veux le suivre quelque chose m’en empêche.
Je me sens retenue par sa grande souffrance, sa grande détresse, mais aussi les regrets et la culpabilité et j’ai besoin d’aide, nous avons besoin d’aide, et je suis contente que tu sois là, car tant que je reste ici je ne peux me reposer et me ressourcer et elle, elle ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit et ne peut commencer son travail de deuil.
Je l’ai rassurée et lui ai promis qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs et les présentations faites, je lui ai enfin lu les messages et les questions de sa gardienne :
Ma Praline, ma poupette d’amour,
Je t’aime, tu me manques terriblement. Ton départ a été un déchirement pour moi. Tu étais ma fifille d’amour. Tu étais tellement attachante, nous avions ce lien, tu me faisais confiance malgré ton tempérament craintive avec les autres.
Je m’en veux de ne pas avoir réussi à te guérir, de ne pas avoir changé de vétérinaire avant que ta maladie s’aggrave mais j’avais confiance en lui. Peut-être aurait-on pu te guérir je me pose la question. Je m’en excuse je te demande pardon.
Pourquoi cette maladie ? Pourquoi si jeune ? Les traitements ne fonctionnaient pas, ne voulais-tu pas guérir ? As-tu souffert ?
Les derniers jours, tu ne te levais plus, je devais t’aider pour tes besoins, tu étais devenue si maigre toi qui était toujours bien portante et tu avais le regard si triste, te voir dans cet état me faisait mal au cœur et je n’ai plus vu d’autre solution que de t’aider à partir chez la vétérinaire. Mais cette décision a été très douloureuse pour moi et je culpabilise car je ne sais pas ce que tu voulais. Voulais-tu partir ? Comment as-tu ressenti tout ça