Messages d’animaux décédés 2022

La rencontre avec Vega s’est faite au bord d’une route. Il était assis le regard triste, perdu, comme si on l’avait scotché, fixé à cet endroit. Je me suis approchée doucement de lui, me suis arrêtée à une distance respectable et l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne lève la tête vers moi, le regard avait changé d’expression et je pouvais y lire de l’espoir et de la curiosité. Je me suis présentée et lui ai dit que son gardien me chargeait de lui dire qu’il l’aime très fort, que son départ laisse un vide et une douleur énormes dans son cœur et son appartement et qui restera certainement jusqu’à la fin de ses jours, et que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser :

– J’aimerais savoir ce qui lui est arrivé de quoi il est mort sur la photo il y une grosse plaie sur le thorax lui a ton fait du mal 

– était il tombé dans une bouche d’égouts et il reste coincé sous terres les premiers jours ? car le son collier gps indiqué des positions qui n’étaient jamais cohérentes 

– pourquoi n’est-il pas rentrer ? Comme la pour sa 1 er fugue il avait la possibilité et la connaissance des lieux (porte d entré, garage a voiture jardin des voisins) on se promenait tout les soirs autour du bâtiment 

– c’était son choix de partir pour ne plus revenir ?

– pourquoi pleurait il tous les soirs ( toute les nuits jusqu’au petit matin)  était-il malade (psychologiquement) ou malheureux avec moi?

– comment peut-on tourner le dos (à son gardien) avec tout l’amour que je lui ai donné les meilleurs soins , meilleures alimentations)

– on dit que les chats partent quand ils ont accomplis leurs missions auprès de leurs gardiens Vega a t’il accompli sa mission ? Si oui quels était sa mission?

– y t’il des chances que nos chemins se croisent à nouveau dans cette vie.

 

Vega, jusque là le regard curieux, s’est empressé de venir à côté de moi pendant que je lisais les missives de son gardien, et lorsque j’avais terminé, il  m’a dit :

Pardon, pardon, mea culpa je me sens si triste, j’ai tellement de honte et de chagrin de t’avoir infligé toutes ces souffrances. Ne le prend pas pour de l’ingratitude, si je me suis sauvé, que je ne me suis jamais laissé attraper, si je ne suis pas revenu, ce n’était pas possible pour moi, du moins pas pour tout de suite. J’étais un chat de type sentinelle et ma mission consistait avant tout à protéger le lieu, les extérieurs et tout le quartier. J’avais besoin de sortir et de faire le travail, et de rester dans cet appartement malgré tout l’amour que j’ai pour toi, a été pour moi mission impossible. Il me fallait sortir coûte que coûte au détriment de ma vie et tu l’as bien compris. Les énergies ici ne sont pas top et il y avait du travail, impossible  de remplir ce rôle avec mes petites promenades du soir, et lorsque j’ai eu peur à cause de cette voiture, lorsque je me suis échappé, c’était pour faire mon travail, pour remplir mon rôle et ma mission dans cette incarnation physique.

Si je suis arrivé chez toi avec cette tâche à accomplir, c’est parce que toi aussi tu œuvres pour cette cause, que tu es très sensible aux énergies et que tu as par-dessus tout compris que j’avais besoin de sortir, déjà pour me nettoyer énergétiquement avec la terre, mais aussi pour transmuter un tas d’énergies qui te sont propres. L’appartement pour commencer et tout l’immeuble mériteraient un sérieux nettoyage. Lorsque le soir arrivait j’avais besoin de sortir pour faire mon travail, c’était viscéral pour moi, rien à voir avec toi, je n’étais pas malheureux, au contraire, choyé, câliné et respecté, j’aurais aimé et j’ai essayé de remplir et faire un autre travail auprès de toi, j’ai essayé de t’apprendre le détachement affectif en devenant timbre-poste et te suivant partout comme un petit chien, mais ma mission était prioritaire et j’avais du mal à rester cantonné entre les murs. Ce n’était pas vraiment mon choix, c’était une obligation pour moi de faire ce que j’étais sensé faire et tu sais on ne peut pas échapper à sa mission.

Je ne t’ai pas tourné le dos, j’ai vécu des moments extraordinaires avec toi et j’ai connu des moments de bonheur merveilleux. Je t’aime et je suis si triste pour le mal que je te fais, pardonne-moi, tu m’as tant donné et je comprends ta grande souffrance, mais il faut que tu saches que je suis relié à Dieu,, à la source et que lorsqu’on nous envoie pour une cause, nous nous devons d’accomplir ce travail au sacrifice de notre bien-être et de notre vie. Et  si l’on m’a envoyé chez toi c’est parce que l’on savait que tu me donnerais les moyens de le faire en me sortant et m’accompagnant tous les soirs.

Le soir de ma fugue il y a eu ce fâcheux incident, et je suis parti parce que j’ai eu peur et ne suis pas revenu parce que j’avais à faire, et on peut dire que je n’ai pas eu de chance. J’œuvrais souvent dans la rue et tous les quartiers autour, j’avais trouvé dans la journée surtout des refuges pour me reposer et me ressourcer, des caves, des garages, mais aussi des endroits assez particuliers où l’on peut se cacher et être tranquille, se sentir en sécurité. Quelques jours avant mon grand saut j’ai eu le malheur de rentrer dans un endroit, qui je l’avoue, ne m’inspirait pas confiance, et je me suis empalé sur un objet et me suis blessé au niveau du thorax. Ce n’est pas un humain qui m’a fait du mal, c’est moi en sautant d’un toit dans un endroit désaffecté, qui me suis fait très mal.

Je suis resté longtemps entre deux, allongé sur le côté et j’avais faim et j’avais mal. Ce collier autour de mon cou me gênait, j’avais maigri et il tombait et me frottat la peau, j’ai mis beaucoup de temps à essayer de l’enlever en le tirant par-dessus ma plaie, mais impossible de m’en défaire complètement. Il est resté coincé au niveau de mes pattes arrières. C’était un accident, un stupide et violent accident qui m’a retenu longtemps dans cet endroit, j’avais soif, très soif, la soif me tenaillait encore plus que la faim, et je savais que pour moi c’était fini, j’étais depuis tout ce temps dans mon corps astral et je savais que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique.

Oui j’ai fréquenté des bouches d’égouts aussi, ce qui explique que tu ne pouvais pas me trouver, mais sache que ce collier, ce système n’est pas fiable et que parfois je me trouvais juste à quelques mètres, mais je ne pouvais pas rentrer avant d’avoir terminé de nettoyer le lieu.

Mon départ si tragique t’a beaucoup choqué et tu ressens un désarroi profond face à l’affection, à tout l’amour que tu m’as donnés, et je te suis encore une fois  très reconnaissant de ce que tu fais pour moi, car je n’avais pas préparé mon retour dans l’au-delà, ce n’était pas prévu, et cela rajouté à ta grande détresse, à ta souffrance, ta culpabilité de ne m’avoir trouvé plus tôt, m’empêchent de suivre le chemin qui me mènera à la lumière. J’ai mis mes dernières forces dans la volonté de me traîner jusqu’à toi, devant ton immeuble, mais je n’y suis plus arrivé. J’espérais, je voulais que tu me trouves pour m’aider à faire le passage, mais aussi pour que tu ne t’acharnes plus et arrêtes tes recherches.

Je suis si désolé pour toi et je m’en veux de t’avoir fait tant de mal. Sache que je suis relié à toi, tu es mon papa et j’étais ton bébé, ton petit garçon et le resterai où que je sois. Sache aussi que même si mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme est éternelle, elle perdure et ce départ précipité, ce départ tragique me permettra de te revenir lorsque tu auras fait ton travail de deuil, dans le corps d’un petit chat qui aura cette fois-ci la mission de chat timbre-poste pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer d’une manière fluide sans dépendance ni codépendance, ni peur de perdre ceux qu’on aime.

Je n’avais pas prévu de ne plus te revenir et cette séparation nous donnera la chance de nous retrouver et de pouvoir rester auprès de toi et revivre tous les bons moments passés ensemble, avec la joie d’être liés par une mission que je remplirai auprès de toi. Tu as besoin de moi et de ma présence à tes côtés, et lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique, je pourrai me reposer, me ressourcer et me réparer, et toi tu te sentiras apaisé et tu pourras faire ton travail de deuil.

Et lorsque tu te sentiras prêt à me reprendre et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Je t’aime très fort, ne doute pas de mon amour et pardonne-moi mes écarts, cela n’a rien à voir avec toi, tu l’as bien compris maintenant ; Garde la foi en toi, en moi, en Dieu et en l’univers et nous aurons la chance de nous retrouver et de reprendre notre belle aventure ensemble.

Je t’aime et je suis maintenant pressé de faire le passage pour rejoindre le jardin des animaux et te remercie de m’avoir envoyé cette gentille personne pour m’accompagner. Je t’en suis si reconnaissant, beaucoup de gratitude à tous les deux.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous au fil de nos pas, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l’a traversé très rapidement et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Vega, paix à ton âme. Repose-toi et ressource-toi et à bientôt.

 

La rencontre avec Canelle s’est faite sur un chemin de terre gris et triste. Lorsque je suis arrivée, Canelle était assise, le regard vide et sans expression. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et arrivée à quelques mètres, je me suis arrêtée pour l’appeler plusieurs fois par son nom avant qu’elle ne réagisse et lève la tête vers moi. Ses yeux changèrent d’expression, je pouvais à la fois y lire de la curiosité mais aussi une lueur d’espoir, et sans tarder me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui délivrer et des questions à lui poser de la part de sa gardienne :

D’abord je voudrais lui dire qu’ elle me manque énormément, son départ laisse un énorme vide et je ne cesserais jamais de penser a elle chaque jour et de l’aimer.

Je regrette terriblement de ne pas avoir été a ses côtés quand elle nous a quittée et j espère qu elle ne m’en veut pas… j’ai essayé de faire au mieux et j espère qu’ elle le sait…

 

Il y a une chose aussi qui me travail. J’ai récupéré un chaton il y a deux mois et j’espère que ce n’est pas ca qui a précipité son décès avec du stress ou je ne sais quoi…je voulais lui dire que je ne veux pas qu elle pense que c’était dans l’intention de la remplacer car ce n’est vraiment pas le cas, elle restera toujours la première dans mon coeur même si ce petit chaton lui ressemble beaucoup.

 

Voilà je crois que je vous ai tout dit, j espere qu elle est bien ou elle est, qu elle a trouvé la paix et qu elle peut encore veiller sur nous de la haut et qu’ elle entends quand je lui parle c’est vraiment une épreuve difficile a surmonter pour moi.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, j’ai pu observer quelques larmes embuer ses beaux yeux bleus, et n’arrivant pas à les retenir, elle les attrapait au passage avec sa patte. Elle s’est frottée plusieurs fois les yeux avant de se mettre debout et venir à mes côtés pour me dire :

Merci, merci infiniment, merci à toi d’être là pour nous, de nous venir en aide à toutes les deux. Moi pour me permettre de rejoindre le jardin des animaux et elle ma gardienne comme tu dis pour lui permettre de retrouver la paix dans son cœur et son esprit et commencer son travail de deuil.

Depuis mon départ elle se trouve en grande souffrance. Elle ressent un désarroi profond et elle culpabilise. Elle a des peurs et des regrets, et cela rajouté à sa douleur, m’empêche de continuer ce chemin, qui je sais, mène à la lumière, même s’il est très sombre et triste, je peux apercevoir à l’horizon de la lumière et j’ai besoin de toi pour m’y amener. Tant que je reste là entre deux, figée comme une statue à cet endroit ou alors à la suivre, à m’attacher à elle pour lui puiser son énergie, je ne peux pas me reposer ni me ressourcer et elle, elle ne va pas bien et va finir par tomber malade.

Le petit compagnon aussi est très affecté et perturbé par ma présence, car même si je ne peux plus me manifester physiquement à elle, que mon enveloppe corporelle n’existe plus, lui il me voit et c’est très mauvais pour lui, car je lui pompe aussi ses énergies et il est encore petit, fragile et vulnérable, il sait que ce n’est plus ma place et que je dois partir vers la lumière.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui de ne pas culpabiliser. Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et ce n’est pas la présence de ce petit bébé qui a accéléré mon départ. Au contraire même s’il est un peu turbulent et qu’il voulait jouer avec moi, je n’en avais plus l’envie et surtout plus la force de le faire, mais cela n’a rien à voir avec le fait que sa présence me créait du stress ou des angoisses. Au contraire, j’étais contente lorsque tu l’as adopté parce que je savais que j’allais bientôt tirer ma révérence et souffler la flamme de ma bougie parce que c’est la loi, et de ne pas te savoir seule m’a rassurée.

Seulement voilà, sa grande douleur et culpabilité me retiennent ici alors que j’étais sur mon chemin et que je préparais mon départ depuis l’hiver dernier. J’étais prête et je suis heureuse d’avoir pu faire le grand saut avec dignité, et si tu n’étais pas là tu ne dois pas le regretter, c’est parce que je ne le voulais pas. Je sais combien ce départ est affligeant pour toi et je voulais t’éviter ce moment cruel. Je sais que je te manque et je sais que où que je sois nous serons toujours reliées l’une à l’autre, jamais nous nous perdrons de vue.

J’entends lorsque tu me parles mais ne me pleure plus et ne te torture plus l’esprit, je sais que tu ne voulais pas me remplacer et je sais aussi que la place que j’occupe dans ton cœur restera intacte et que je retrouverai ma place lorsque nous nous reverrons, car tu sais mon âme est éternelle, elle perdure et aspire à te revenir. Lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique, je pourrai me reposer et me ressourcer, et lorsque toi tu seras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. N’aie aucune crainte, aucun doute, nos chemins se croiseront à nouveau, tu auras le coup de foudre et m’ouvrira à nouveau la porte de ta maison. Je serai patiente et attendrai dans ce magnifique paradis des animaux que tu le sois aussi.

Depuis mon départ ton cœur te semble vide et seule moi peut le combler ce vide même si tu es bien entourée. De type timbre-poste, j’étais chargée de t’apprendre le détachement sous toutes ses formes, mais surtout affectif, et je n’ai pas terminé ma mission. Je te reviendrai avec le même rôle et t’aiderai à travers moi à panser toutes les blessures du passé. Nous étions très proches, très fusionnelles et tu étais ma petite maman, gardienne oui sans doute, mais c’était surtout moi la gardienne qui veillais sur toi et te nettoyais énergétiquement. De là-haut je pourrai, en attendant mon retour, continuer à veiller sur toi et te protéger, et je te ferai des petits coucous.

Pour moi tu as été ma princesse et tu le resteras toujours, je t’enverrai des énergies divines en attendant de pouvoir continuer notre belle aventure ensemble. Je t’aime et je suis si rassurée de pouvoir maintenant monter au paradis de animaux, car après tu te sentiras aussi plus apaisée et plus sereine. Je n’ai pas peur et j’ai hâte, maintenant que tu auras mes messages et mes réponses, de faire le passage.

La mort est un nouveau soleil et elle ne peut que nous séparer physiquement en attendant que tu sois prête et ai la volonté de me retrouver. Je me mettrai de nouveau sur ton chemin, alors n’attend pas trop longtemps, ce serait nous priver de tout ce bonheur que nous pouvons partager ensemble

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin qui devenait de plus en plus lumineux, et arrivées devant le pont des fleurs, elle s’est mise à miauler plusieurs fois très fort pour me dire merci, et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Canelle, repose et ressource-toi.

La connexion avec Pitchounette s’est faite dans cette belle et magnifique clairière qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était allongée de tout son long sur son flanc droit et s’amusait à regarder les abeilles et les oiseaux se poser d’une fleur à l’autre et d’un arbrisseau à un autre. Il y avait aussi des papillons blancs, orange et dorés et les couleurs étaient très fluos. Du vert, du rouge, du jaune, de l’orange, tout était extrêmement flashy, et j’ai cligné des yeux tellement c’était éblouissant. Je me suis arrêtée quelques instants pour admirer ces farandoles de danses, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle s’est levée aussitôt pour venir à moi et me dire :

Je suis très contente que tu sois là, j’ai des messages à te donner pour ma gardienne car je sais qu’elle a besoin de comprendre ce qui m’est arrivé, alors qu’elle venait à peine de m’adopter, qu’elle se torture l’esprit et se pose beaucoup de questions et j’aimerais que tu la rassures.

Dis-lui de ne surtout pas culpabiliser, j’étais déjà bien malade lorsque je suis arrivée chez elle mais elle ne pouvait pas le voir. Je souffrais d’un mal qui me rongeait de l’intérieur et mes reins étaient bien fatigués et usés.

Elle s’est tu quelques secondes et j’en ai profité pour me présenter et lui dire que sa gardienne l’aimait beaucoup et qu’elle aimerait, oui elle aimerait savoir pourquoi elle est partie si vite alors qu’elle l’a adoptée le 12 juin 2022 quelques mois avant son départ. Était-ce son heure ? Elle a aussi besoin d’être rassurée, savoir qu’elle est montée dans la lumière ? Où elle était avant d’arriver au refuge ? Si elle était seule ou avec Minette ?

Tu vois ses questions, ses peurs, ses doutes, tout cela aurait pu m’empêcher de faire le passage, mais il n’en est rien, et je vais lui en expliquer la raison. C’est grâce à elle, à sa compassion, sa grande empathie que la chance de pouvoir tirer ma révérence avec dignité, accompagnée avec amour, m’a été donnée. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis un bon moment et ma seule crainte c’est de partir seule au refuge. Et elle est venue, elle m’a prise sous ses ailes, elle ma adoptée et j’ai eu, même si ce fut court, j’ai eu des moments merveilleux de purs et grands bonheurs avec elle.

J’étais là pour qu’elle m’accompagne, elle ne m’a pas choisie par hasard, elle a ce don de pouvoir nous aider nous les animaux ou vous les humains à partir vers la lumière, bien entourés et avec amour. Je n’avais pas peur, c’était le moment de souffler la flamme de ma bougie et Dieu sait combien je lui suis reconnaissante de m’avoir permis de le faire dans la lumière. Je n’avais pas peur, et puis on m’attendait de l’autre côté du pont, Boubinou et bien d’autres compagnons, des humains, des ancêtres à elle aussi, ils étaient tous là pour me tendre les pattes et les bras. J’ai fait le passage dans les règles de l’art, et si je n’ai pas encore poussé la porte dorée qui se trouve derrière moi pour rejoindre mes congénères et les autres animaux, c’est parce que j’avais besoin de faire un petit arrêt. Je savais qu’elle aurait besoin de communiquer, qu’elle aurait besoin d’avoir des réponses à ses questions, et je te le répète, je suis bien contente de pouvoir le faire pour la rassurer mais surtout pour lui exprimer toute ma gratitude, encore et encore.

Dis-lui que je l’aime aussi, dis-lui qu’elle m’a choisie, mais l’inverse est vrai aussi. Lorsque je l’ai vue la première fois, je savais que c’était elle et nul autre et je me suis tout de suite sentie en confiance. Il émane d’elle de bonnes énergies, elle est entourée de belles couleurs, le jaune prédominant et il n’y avait qu’elle pour m’aider dans cette transition.

Ma mission, même si elle fut courte, c’était encore une fois de lui montrer qu’elle est une belle âme au cœur rempli d’amour et de compassion, et qu’elle a ce don de pouvoir nous aider à partir en paix vers ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux.

Avant d’arriver au refuge, j’ai connu des abandons, 2 pour être précise, et le deuxième avec Minette. Oui nous étions ensemble et avons toutes les deux souffert de la cruauté des humains qui un beau jour partent et nous laissent derrière eux, dans la rue.  Un peu vouées à nous-mêmes, le refuge était finalement un point de chute qui nous a permis de ne pas souffrir du manque de nourriture.

Et tu es arrivée et cela a été le plus beau jour de ma vie, car je savais que maintenant je serais choyée, respectée et soignée et que je pourrais partir tranquille. Désolée pour la peine que mon départ t’inflige, je n’ai pas souffert. Lorsque c’était trop difficile je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait beaucoup plus facile à supporter et à gérer. Ce qui me fait mal aujourd’hui c’est de te faire de la peine, mea culpa, je te suis si obligée pour tout ce que tu as fait pour moi que de là-haut je t’envoie plein de bonnes énergies, je veille sur toi et te protège.

Et si le cœur t’en dit, que tu as envie de nous revoir avec Boubinou, seule ou ensemble, nous nous mettrons à nouveau sur ton chemin et endosserons le costume qu’il te plaira. Je t’aime et je renouvelle encore mes remerciements, tu es mon ange gardien sur terre. La décision de nous retrouver un jour t’appartient. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je vais maintenant rejoindre mes compagnons pour jouer et m’amuser avec eux.

 

La rencontre avec Biche s’est faite au bord d’une route très fréquentée. Il était assis sur le bitume et suivait du regard les voitures circulant rapidement les unes derrière les autres. Je me suis approchée, l’ai appelé doucement par son nom si gracieux « Biche », et dès le 1er appel il a tourné la tête vers moi, le regard quelques instants auparavant si vide, absent, rempli à présent d’une lueur d’espoir surtout de curiosité. Je me suis présentée et lui ai expliqué que ses gardiennes m’avaient chargée de lui donner des messages et de lui poser quelques questions, et avant même que je ne lui lise le contenu, il s’est levé, est venu à mes côté pour me dire :

Me voilà rassuré, il fait froid, un froid glacial et même si mon corps physique n’existe plus, ma pauvre âme qui est en errance ressent ce profond mal-être qu’on peut ressentir lorsqu’on se retrouve seul et abandonné. Je sais que ce n’est pas le cas pour mes mamans, je sais qu’elles pensent toujours encore à moi, elles parlent de moi et sont en souffrance, et en même temps je me sens dans une telle détresse de rester ici dans ce bas-astral, à rester sur cette route si dangereuse à certains moments, ou alors à vaquer dans leur environnement, à les suivre dans leur quotidien et à les suivre comme leur ombre. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là entre deux, je ne peux me reposer et me ressourcer et elles, elles ne peuvent faire leur deuil et ressentir la paix dans leur corps et leur esprit. Nous avons tous les 3 besoin de ton aide, tant que je reste là je m’accroche à elles et à Muffin et ce n’est bon ni pour elles ni pour moi. Je leur puise leur énergie, je vis à travers eux et c’est mauvais pour leur santé.

Puis profitant de quelques secondes de silence, je l’ai rassuré et lui ai dit que j’étais aussi là pour l’aider à faire le passage, et sans tarder lui ai lu le contenu de leurs missives :

Ma petite Biche,

 

Je te fais parvenir ce message, avec Maman Ma, pour te dire a qu’elle point nous t’aimons.

J’espère que tu es en paix et que tu te sens bien là où tu es.

Tu auras eu une trop courte vie à mon goût mais tu as vécu pas mal d’aventures. Entre les déménagements et les vacances en Bretagne. Je ne pense pas me tromper mais je crois qu’ici, ou tu pouvais enfin aller dehors et profiter de la nature tu te plaisait énormément.

Tu seras toujours dans notre cœur, tu auras été le meilleur chat, le plus drôle, le plus câlins, le plus patient et le meilleur chasseur du quartier. Tu nous manques terriblement. J’espère que tu nous accueillera quand ça sera notre tour de te retrouver. J’espère que tu as trouvé du réconfort auprès de Mamy et des autres animaux de la famille. Tu laisses un vide énorme. 

Nous t’aimons pour l’éternité.

 

Que s’est t’il passé ? As-tu souffert ?

Es-tu en paix ?

As-tu été heureux dans ta vie ? 

Ta mission auprès de nous devais s’arrêter ? Quelle était ta mission auprès de nous ? 

Restes tu mon gardien même si tu n’es plus là physiquement ? Es-tu toujours là ? 

Allons-nous nous revoir ?

Nous avons l’impression que tu nous envoie des messages à travers Muffin, c’est le cas ? 

As-tu un message à nous transmettre ? 

 

Dès que j’eus terminé, il m’a regardé intensément dans les yeux pour me dire :

Dis-leur merci pour leur message d’amour, dis-leur merci pour ce merveilleux message empreint de tant d’amour et de nostalgie. Je sais que je leur manque et elles me manquent aussi, même si moi je peux encore les voir et les entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elles me manque terriblement aussi. Dis-leur que moi aussi je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Elles étaient mes deux mamans et je me sentais toujours considéré comme leur bébé, leur petit garçon, leur enfant. J’étais petit « Biche » et tellement fier de l’être.

Bibiche dans l’âme j’étais relié à maman Charlotte, mais cela n’avait aucune incidence sur ma relation avec maman Mathilde. Je les aime toutes les deux très fort et je les accompagnais toutes les deux sur leur chemin au quotidien et les nettoyaient énergétiquement.  Mais ma mission était avant tout une mission de chat timbre-poste et j’étais là pour lui apprendre le détachement affectif, lui apprendre à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et lui permettre d’aimer sans être dans la dépendance ou codépendance. J’étais là pour leur permettre de créer ce lien si fort qui unit deux compagnons, surtout lorsqu’ils ont un enfant, le fruit de leur amour. J’étais si fier et si heureux de prendre cette place dans leur cœur et leur foyer.

Oui j’ai vécu, même si ce fut court, une existence de rêves à leurs côtés, c’est vrai que ça a été rempli, bien rempli, que j’ai eu de belles aventures, et que depuis que nous étions ici je me plaisais beaucoup à me promener, à découvrir les alentours et surtout à chasser. On en pouvait pas me résister et petite Biche était devenu petit traqueur. Et petit chasseur a été très imprudent ce jour et sans prendre de précautions  a malencontreusement traversé la route sans se soucier de faire attention aux voitures.

Je n’ai pas terminé ma mission auprès de toi, c’était un accident un malheureux et tragique accident dû à mon manque d’attention. J’étais à la poursuite d’un oiseau et me suis élancé sur la route sans faire attention à ce bolide qui m’a violemment percuté. Je n’ai pas souffert rassurez-vous, cela a été beaucoup trop rapide. Le choc brutal m’a fait aussitôt sortir de mon corps et je savais que c’était fini pour moi, que je venais de faire le grand saut, et que ce serait terrible pour vous de me découvrir, et cela me faisait mal, mal pour vous. Mea culpa pour la souffrance que mon départ vous inflige mais nous nous reverrons bien sûr.

Muffin essaye de vous faire comprendre que je suis toujours là, que mon âme n’est pas montée et cela le perturbe beaucoup il sait qu’ici ce n’est plus ma place et je vous suis si reconnaissant de m’aider à faire le passage. Nous étions déjà ensemble et nous nous retrouverons encore car mon âme reste bien sur reliée à la tienne où que je sois, et vous avez toutes les deux besoin de ma présence terrestre pour vous sentir pleines à l’intérieur de vous. Et j’adore être câliné, plein d’attentions mais aussi de faire  le petit clown. Cela vous amuse et vous distraie et me fait tellement plaisir.

Je n’ai pas peur de rejoindre l’autre côté du pont, on m’attend pour faire le passage, il y a du monde, Mamy et plein d’animaux. Lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux je pourrai me resourcer et me réparer et préparer mon retour. Ce ne sera pas long, dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a dit merci, mille merci et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Biche, ressource-toi et à bientôt.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Chinook m’y attendait. Il était assis le regard vide, terne, sans aucune expression comme s’il était voué à rester pour l’éternité à cet endroit. Mais à peine présumé, qu’il avait déjà capté ma pensée, il s’est levé pour venir à mes côtés et me dire :

Non, tu te trompes, je ne suis pas et ne resterai pas toujours ici. D’ailleurs j’y suis pour t’accueillir, mais la plupart du temps je suis dans leur environnement, je les accompagne dans leur quotidien et j’en ai grand besoin, même si c’est très malsain pour eux, j’ai besoin de m’accrocher à leur énergie, car tant que je reste là, dans ce bas-astral, à errer comme une âme en peine, je ne peux me reposer ni me ressourcer. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là, ils ne pourront retrouver la paix dans leur cœur et leur esprit et faire leur deuil, et Shadow est très perturbé. Lui me voit, je lui puise ses forces aussi, et il sait que pour pouvoir me réparer et préparer mon retour, je dois monter au jardin des animaux.

Tous les deux nous étions très proches, 2 frères et nous avons passé de belles années de jeux, des balades et partagé tant de choses ensemble. Je leur manque à tous, et pour lui c’est encore plus compliqué, car il sait que je ne suis plus à ma place ici et que le moyen de pouvoir me retrouver c’est de faire très vite un petit passage au jardin des animaux.

Puis il s’est tu quelques instants et j’en ai profité pour me présenter et lui expliquer que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs.

Je voudrais savoir s’il va bien et s’il ne souffre plus et s’il peut nous dire ce qui s’est passé au moment de la piqûre, pourquoi il a hurlé.

Je voudrais lui dire combien nous sommes désolés et regrettons ce qui s’est passé. Nous voulions qu’il ne souffre plus, et qu’il soit en paix. Mais peut-être n’était-il pas prêt à partir. J’espère qu’il nous pardonne.

Je voudrais lui redire tout notre amour pour lui, qu’il sera pour toujours avec nous dans notre coeur et dans nos pensées et qu’il nous manque aussi bien sûr. Qu’il nous fasse savoir si on peut faire quelque chose pour lui de là où nous sommes. Nous l’aimons très fort et le remercions pour toutes ces années passées ensemble et tout le bonheur et l’amour qu’il nous a apportés

 

Je le sais, et désolé si je ne t’ai pas laissé parler, mais tes pensées étaient tellement fortes que ça m’a fait réagir tout de suite. De tempérament plutôt câlin, mais d’une autorité naturelle j’ai toujours su ce que je voulais et ce que je ne voulais pas, d’ailleurs tout comme elle ma gardienne à qui je suis relié. Et il était important pour moi que je te dise que je n’étais pas tout le temps collé sur ce chemin, j’erre et je vaque dans leur quotidien. Je la suis comme son ombre et je m’accroche à eux tous et surtout à Shadow.

Je suis très content que tu sois là, je suis si rassuré qu’elle ait fait appel à toi. Tu es entourée de cette belle lumière des couleurs de l’arc en ciel et on a envie de te suivre les yeux fermés. Tu dégages beaucoup de chaleur et d’humanité et tu nous mets tous en confiance. Pour moi le respect et la confiance sont les éléments clefs qui doivent prédominer dans tout échange, dans toute relation, et avec eux je n’ai connu que ça.

Dis-leur merci pour leur message d’amour, et dis-leur merci pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. Dis-leur que moi aussi je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je me suis toujours considéré comme un membre de la famille à part entière, comme leur fils, comme leur garçon et si je leur suis revenu c’est parce que je voulais continuer notre belle histoire ensemble, et que je leur reviendrai encore. Mais pour cela un petit passage au paradis des animaux est nécessaire pour pouvoir le faire. Oui j’étais déjà avec elle et mon âme aspire à lui revenir de nouveau. Shadow attend aussi mon retour. Bien sûr qu’il a envie d’avoir un compagnon mais pas n’importe lequel, c’est moi et moi seul qu’il attend.

Dis-leur de ne plus culpabiliser et de ne pas se poser trop de questions. Qu’ils ne se torturent pas l’esprit, j’étais sur mon chemin et je préparais ma transition depuis un bon bout de temps et j’étais prêt. Ils ont pris la bonne décision, au bon moment, et je leur en suis si reconnaissant d’avoir eu la force et le courage de le faire. J’ai beaucoup de gratitude pour eux car je sais que c’était un choix difficile, et si j’ai hurlé à la première piqûre ce n’est pas parce que je n’étais pas prêt, c’est la réaction au produit qu’on m’a injecté qui était extrêmement froid et m’a complètement déstabilisé. J’ai poussé un cri sous la brutalité du choc, du froid que j’ai ressenti. Cela m’a fait mal mais le temps d’une, 2 secondes et puis je me suis vu faire le grand saut, je savais que c’était fini pour moi, que j’avais rejoint l’autre côté du voile.

Ce qui m’a fait mal, ce qui m’a fait beaucoup de peine c’est de vous infliger avec brutalité ce choc terrible, mais soyez rassurés cela na rien à voir avec votre décision, j’étais prêt, vous n’avez pas à vous excuser ou à me demander pardon, c’est moi qui suis si désolé de vous avoir fait de la peine alors que mon départ est déjà une grande souffrance pour vous. Maintenant je ne ressens plus aucune douleur et je me sens de nouveau tout léger dans mon corps, mais tant que je n’aurai pas fait un petit passage dans ce haut-lieu magique pour me réparer, je ne peux leur revenir.

Leur culpabilité, leurs regrets m’ont retenu ici et de m’aider à faire le passage maintenant me remplit de joie car je sais que là-haut c’est paradisiaque, et c’est ce qu’ils pouvaient faire de mieux pour moi, car mon âme qui perdure, qui est éternelle et reste reliée à la sienne pourra se ressourcer très vite et préparer son retour. Je les aime très fort, et toutes ces années auprès d’eux ont été des années merveilleuses qu’il me tarde de retrouver très vite. Je leur manque, ils me manquent, il ne tient qu’à eux pour nous retrouver.

J’étais là pour aider ma maman à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et je lui reviendrai encore avec la même mission, celle de l’aider à s’ouvrir à l’amour inconditionnel. Shadow est là, il l’accompagne aussi mais ce n’est pas pareil, il est relié à mon papa, et ma maman a besoin de moi et de mon énergie pou se sentir pleine à l’intérieur d’elle et continuer son chemin. Nous étions une famille unie et soudée et il manque l’un de nous, cela crée un grand vide dans vos cœurs et votre maison. Je suis maintenant prêt à monter et vous remercie encore pour tout ce que vous avez fait pour moi. Votre loulou vous aime.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des leurs il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Chinook repose et ressource-toi et à bientôt !

La communication avec Izy s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, elle était couchée de tout son long sur son ventre, entourée de plusieurs autres congénères, et ils s’amusaient à observer les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons rose, blanc et violet à un autre. Ils tournaient la tête dans tous les sens et c’était drôle à voir. Il y avait aussi des anges blancs, orange et dorés qui virevoltaient autour d’eux et l’on pouvait ressentir une grande plénitude. Je me suis comme d’habitude arrêtée quelques instants pour m’habituer à la lumière si vive de toutes les couleurs de l’arc en ciel, mais aussi pour profiter de cette grande paix qui y régnait. Je me suis laissée envahir par cette beauté fulgurante du lieu où les herbes, les fleurs, tout était extrêmement fluo, et après quelques secondes j’ai appelé Izy par son nom.

Dès le premier appel tous les compagnons autour d’elle se sont écartés pour lui laisser la place de venir à moi. Elle s’est sans aucune hésitation levée pour venir à mes côtés tout en frétillant de la queue, signe de joie, de plaisir à me voir, et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, elle s’est mise à tourner autour de moi en poussant quelques jappements et poussait et frottait sa tête contre mes jambes pour me quémander quelques caresses. Après lui avoir demandé l’autorisation de la caresser, elle m’a dit :

Oh oui, je n’attends que cela, habituée à tant de moments de tendresse, je suis bien contente que tu sois là car même si je peux la voir et l’entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elle, ne plus pouvoir me faire câliner me manque beaucoup.

Après l’avoir cajolée un long moment je me suis enfin présentée et lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Messages pour Izy.

 

Ma Izy, je t’aime toujours aussi fort même si tu n’est plus là physiquement, près de moi. Je t’embrasse et te sers contre moi dans mes pensées.

Je pleure toujours, mais je ne veux pas que cela te retienne et t’empêche d’aller vers la lumière, tu mérites d’être heureuse, autant que tu m’a rendu heureuse. Tu as été une compagne d’une intelligence rare. Merci pour tout.

Mon plus grand souhait et de te retrouver sur cette vie terrestre. Tu as été mon plus grand bonheur pendant ces cinq ans1/2 partagés. Mon soleil.

Je te ressens aujourd’hui comme un guide auprès de moi, mais je ne peux m’empêcher de culpabiliser. Je mettais promis de t’apporter que du bonheur et je n’aurais pas supporté que tu souffres, je sais que les derniers jours ont été difficiles pour toi même si tu ne le montrais pas . Tu as toujours été forte. Ta douleur m’aurait été insupportable, même si ton départ m’a dévasté.

Je veux que tu sois apaisée, heureuse et que comme moi, tu gardes au fond de toi , notre amour.

Je t’aime. Je t’aime si fort. Tu me manque tellement.

 

Questions pour Izy .

 

Comment vas tu ?

 

As tu compris que je n’ai pas eu le choix, que j’ai refusé de te voir souffrir et que je n’ai pas trouvé la force de t’expliquer et de te regarder dans les yeux une dernière fois ?

 

As tu senti comme je te serrais contre moi ?

 

Qui as tu retrouvé derrière ce voile qui nous sépare ?

 

Quels sont tes meilleurs souvenir avec moi ?

 

Est ce que tu aimes lorsque j’essaie de me connecter à toi ?

 

Est ce que tu aimes les fleurs que je cueille pour toi et que je mets prés ton urne ?

 

Est ce que je peux avoir l’espoir de te retrouver dans cette vie terrestre ?

 

Quels sont les messages que tu veux me dire ?

 

 

Pendant que je lui lisais le contenu, elle s’est assise, les yeux pétillants et surtout l’air très attentive. Lorsque je me suis arrêtée, elle m’a dit :

Il y a beaucoup de choses à dire, à lui dire, mais je vais d’abord, ayant été éduquée convenablement, lui dire merci. La remercier pour ce message d’amour empreint de tant d’affection mais aussi de regret et de culpabilité. Je sais que mon départ, malgré qu’elle a pris la décision de m’aider à partir par amour pour moi, pour m’aider à tirer ma révérence dignement et ne plus souffrir, lui inflige une grande souffrance. Elle se sent bien triste, vide et dévastée à l’intérieur d’elle et elle me pleure beaucoup. Cela me fait de la peine, beaucoup de peine pour elle. Elle ne mérite pas cette détresse, elle a fait ce qu’elle pouvait faire de mieux, de plus beau pour moi, elle m’a permis de partir vers la lumière, elle ne m’a pas, malgré son énorme chagrin, retenue dans ce bas-astral et je lui en suis si reconnaissante.

Dis-lui que moi je l’aime tout comme elle, très fort, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je suis si heureuse de pouvoir aujourd’hui te donner des messages pour elle et répondre à ses questions.

J’étais sur mon chemin et de préparais mon départ depuis fin de l’année, et les bobos dus à l’âge devenaient de plus en plus importants et m’obligeaient à me réfugier dans mon corps astral pour mieux les gérer et les supporter. Tout mon corps était en souffrance, mon cœur et mes reins fatigués, usés, au bout du rouleau et mon système digestif, n’en parlons pas. Je souffrais d’un mal qui me rongeait de l’intérieur, et de m’aider à partir dans les meilleures conditions a été une vraie délivrance pour moi. Tu n’as pas su me dire les mots et tu n’as pas pu me regarder dans les yeux, mais ne culpabilise pas, c’était inutile, tu avais senti ce qu’il y avait de mieux à faire pour moi et j’ai bien compris que cela t’était trop difficile et trop cruel.

Ce qui était bien plus important pour moi, c’est la forte étreinte que tu m’as faite en me serrant contre toi, je l’ai pris comme un aurevoir pas comme un adieu, car tu sais que même si tu as besoin de cueillir et de fleurir l’endroit où se trouve mon urne, seuls les restes de mon enveloppe corporelle s’y trouvent, alors que mon âme perdure, est éternelle et reste reliée à la tienne. Cela te fait plaisir d’y mettre des fleurs, alors ça me fait plaisir pour toi, mais moi ce qui m’importe le plus est de pouvoir te retrouver très vite et de continuer notre belle aventure ensemble.

J’aime lorsque tu te connectes à moi, bien sûr que cela fonctionne, c’est juste dommage tu ne reçoives pas, tu ne  comprends pas ce que je te dis. Mets-toi à la communication animale, cela te permettra de t’ouvrir d’autres portes, car tu as en toi beaucoup d’amour, d’empathie et de compassion et ce sont des qualités premières pour vous aider à communiquer avec nous.

J’étais là pour te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ton âme et tu as su à travers moi trouver cette grande force et confiance que tu as à l’intérieur de toi. On m’a guidée vers toi et ce guide était aussi là de l’autre côté du voile pour m’aider à faire le passage dans la lumière et te permettre de me laisser partir. C’était ton papa, il veille sur  toi et te protège et sera toujours là pour toi, même si pendant ton enfance tu ressentais cruellement un certain manque de tendresse. Il est là maintenant et veille.

Pendant toutes ces années, même si courtes, je n’ai écu que des années de pur et grand bonheur, et des souvenirs il y en a sans doute plein, mais nous les animaux vivons dans le moment présent, dans le ici et maintenant, et les derniers souvenirs que j’ai c’est ton amour, ta tendresse et la loyauté et le respect que tu as eu jusqu’à la fin pour m’être fidèle et ne pas me faire souffrir, et encore une fois je te dis merci.

Mon âme aspire à te retrouver. Je suis déjà prête, reposée, ressourcée et réparée. Dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin.

La connexion avec Jade s’est faite dans cette magnifique et luxuriante prairie qui se trouve juste après le pont des fleurs et avant l’entrée du paradis des animaux. Il y avait des fleurs de toutes les couleurs extrêmement flashy, et les herbes étaient d’un vert fluo qui m’éblouissaient, tellement  la lumière était vive. J’avais fermé les yeux pour m’habituer aux rayons aveuglants et après quelques instants je les ai ouvert délicatement, et Jade assise devant moi m’est apparue énorme, gigantesque. La surprise fut si grande que j’en ai eu des frissons dans tout mon corps. Jade ayant capté mes pensées m’a dit :

Merci, c’est si gentil, si bienveillant de ta part de venir me voir pour me donner des messages de ma chère et tendre petite maman, et je sais que tu es étonnée de me rencontrer sous cette forme. Tu t’attendais à retrouver un petit être, une petite puce et te voilà devant un être doué d’une conscience supérieure. Ne sois pas surprise, ce n’est ni la première ni la dernière fois que tu viens voir un être de lumière, j’en suis reconnaissante à mon âme sœur de t’avoir envoyée à moi, et te dis merci aussi d’être là pour elle et pour nous le règne animal.

Je lui ai confirmé qu’en effet ce n’était pas la première fois que je rencontrais un animal, un sage, mais que la taille qu’ils ont lorsqu’ils sont dans l’au-delà est toujours tellement surprenante, même si de par les messages de sa gardienne j’avais bien compris qu’elle n’était pas une chatte comme une autre. Je me suis présentée et lui ai aussitôt lu les missives de sa gardienne :

* Je voulais à nouveau m’excuser auprès de ma douce de ne pas avoir écouté cette petite voix intérieure qui me disait que la vétérinaire n’était pas à la hauteur dans son diagnostic. Ce n’était pas juste qu’elle parte si vite et si douloureusement, et j’espère qu’elle est heureuse dans la lumière !!

 

* Je voulais savoir, car j’ai cette impression qu’elle était là pour quelque chose et en connaître la raison si il y en a une et pourquoi est-elle partie si vite, si tôt,  alors que je lui disais 6 mois avant oh combien je l’aimais et surtout qu’elle reste près de moi.

 

* Deux jours avant de mourir, dans la nuit, car elle dormait avec moi, pourquoi ma puce m’a regardée avec cette insistance si étrange et surtout pendant si longtemps…

 

* Je voulais savoir si elle était heureuse, enfin si elle était bien avec nous tous, mon mari, ma fille Marie, mon fils Théo et son petit frère Lili (même papa) d’un an de moins.

 

* Je veux surtout lui laisser la parole et écouter ce que ce petit être si merveilleux qu’elle est, a à me dire, à nous dire elle me manque tellement ma petite chérie.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, ses yeux si expressifs devenaient encore plus animés, et malgré tout le charisme qui se dégageait d’elle j’ai pu capter ses émotions, elle était émue et profondément touchée, mon ressenti était si fort que j’en ai encore eu la chair de poule. Lorsque j’eus terminé, Jade d’une voix très chaude, très vibrante s’est adressée à moi pour me dire :

Je sais que mon départ si brutal, si rapide lui est insupportable, incompréhensible, injuste, et la plonge dans une si grande souffrance. Elle est terriblement confuse de n’avoir pu m’aider, elle culpabilise, elle s’excuse et je suis très contente que tu sois là, que tu existe pour l’aider, car elle a besoin de comprendre, elle a besoin de ne plus se sentir coupable pour lui permettre à aller de l’avant et de commencer à faire son travail de deuil. Tant qu’elle a des doutes, tant qu’elle pense que dans cette clinique on aurait pu me sauver si elle m’y avait emmenée tout de suite, elle se torture l’esprit et ne peut retrouver la paix.

Dis-lui merci pour son message d’amour empreint de tant de sentiments, mais aussi de tant de détresse et de nostalgie. Dis-lui que moi aussi je l’aime très fort, d’un amour divin, pur, profond et inconditionnel. Dis-lui aussi que j’ai vécu une existence de rêve avec elle et à leurs côtés. Toutes ces années ont été des années de pur et grand bonheur.

J’étais là pour veiller sur elle, pour la protéger elle et toute sa famille : mon papa, ma sœur, mon frère et puis mon petit frère. Dis-leur merci à tous de m’avoir aimée, choyée et respectée comme un être humain, comme un membre à part entière de la famille et que je suis si contente, d’où que je sois, de pouvoir toujours les protéger et leur envoyer de la lumière divine.

Dis à ma maman que j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis un bout de temps, je savais qu’on allait me rappeler là-haut, à la source et je savais aussi que ce serait terrible à vivre pour elle. Lorsque je l’ai regardée si intensément la nuit c’était pour lui faire comprendre que je l’aime si fort, qu’il m’est moi aussi difficile de rejoindre le jardin des animaux et que je sais que je vais lui faire du mal, beaucoup de peine, alors que je ne veux que son plus grand bien, son bonheur et celui des siens.

Explique-lui-même si c’est difficile à accepter que lorsque nous vibrons sur un autre plan, nous vous sommes envoyés pour une mission bien précise, et que nous ne pouvons rester que peu de temps avec vous. On aurait pu me rappeler plus tôt mais nous avons eu la chance d’être ensemble de longues années, même si c’est trop court. C’est toujours trop court lorsqu’on aime, on ne veut pas se séparer de l’être aimé. Dis-lui  qu’on ne pouvait plus rien pour moi, même si le diagnostic a été mal fait et qu’on ne m’a pas tout de suite soignée comme il se devait, ça n’aurait rien changé et ce n’était sans doute pas un hasard, c’était le moment pour moi de tirer ma révérence parce que c’est la loi.

C’était sa maman qui m’avait guidé vers elle pour l’aider à construire sa vie de femme, de couple et de mère. J’étais là pour surtout veiller sur leur santé, la sienne en particulier, et lui montrer qu’elle a en elle une grande force qui vaut tous les trésors du monde, de lui donner confiance surtout et de garder la foi en toute circonstance pour traverser toutes les agitations que l’on peut connaître lorsqu’on se trouve en couple. La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille mais lorsqu’on a pu communiquer avec son âme, chose qu’elle a pu faire à travers moi, on se sent plein à l’intérieur de soi et surtout on se sent bien. Il y a cette plénitude qui vous accompagne partout et pour tout. Elle s’est reconnectée à son petit enfant intérieur, à son moi et elle a su le chérir de tendresse.

Elle m’a aimée et chérie comme son petit bébé, son enfant et je suis si désolée pour la grande peine qu’elle ressent depuis mon départ. Ca va aller mieux maintenant pour elle, elle a besoin, pour pouvoir accepter la situation, de comprendre, qu’on mette des mots sur les évènements. Elle a une grande intuition, elle ressent, elle pressent, elle est douée et elle a bien compris beaucoup de choses.

Dis-lui que où que je sois et la prochaine mission qui me sera confiée, je serai toujours là pour elle et ses proches, et je continuerai à veiller sur eux. Je lui enverrai aussi des petits signes et lui ferai des coucous. Et lorsqu’elle sera prête à reprendre un compagnon à Lili, je le guiderai vers elle. Je suis et je resterai son guide spirituel tout au long de sa vie. Je l’aime, bébé Jade, ta puce t’aime pour toujours.

La rencontre avec Mimine s’est faite au bord d’une route très fréquentée. Elle était assise sur le bitume et regardait tristement les voitures se suivre, se croiser les unes derrières les autres. L’endroit était froid, triste et sans aucune lumière. Je me suis approchée doucement et je l’ai appelée par son nom, dès mon premier appel elle a tourné la tête vers moi les yeux remplis d’une lueur d’espoir. Avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, elle m’a dit :

C’est moi que tu viens voir ? C’est pour moi que tu es là ? C’est ma maman qui t’envoie à moi ? Je sais qu’elle est en grande souffrance, je la  vois, je l’entends et mon départ lui est insupportable. Sa grande détresse, rajoutée à l’injustice de ce départ si brutal et pas prévu, m’empêche de rejoindre la lumière. Je ne m’en sens pas le droit, elle me pleure tellement, ils me pleurent tous, toute la famille est en deuil et mes compagnons aussi. Et je reste là à attendre, attendre qu’on vienne vers moi et qu’on m’aide à faire le passage.

Je me suis aussitôt présentée, je lui ai précisé que c’est sa gardienne qui m’envoyait pour lui donner des messages et lui poser des questions et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Elle s’est levée, elle est venue vers moi pour me dire en poussant un petit soupir de soulagement :

Me voilà rassurée. J’ai eu peur depuis que j’ai fait le grand saut de devoir encore rester longtemps ici, tantôt au bord de cette route si dangereuse, ou tantôt à vaquer dans leur environnement, dans leur quotidien, à m’accrocher à eux et leur puiser toute leur énergie. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là ce n’est bon ni pour moi, je ne peux me reposer et me ressourcer, ni pour eux qui ne peuvent trouver la paix dans leur cœur et leur esprit, ni faire leur deuil. Cela perturbe aussi mes compagnons qui eux peuvent me voir et de me savoir entre deux dans ce bas-astral est très dérangeant alors que je  ne peux plus me manifester physiquement à eux.

Puis profitant de quelques secondes de silence, je lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Mimine,

Si tu savais à quel point je souffre de ta perte, de ton absence. Cela faisait 10 ans que nous partagions la vie de l’une et de l’autre….

Tu es le premier membre de mon cocon familial.

Est arrivé ensuite N……., mon mari, ton « papa » et ses 2 garçons.  Chatte privilégiée de la maison, nous avons agrandit la famille avec l’arrivée de ta copine Flocon en 2016 (un vrai pot de colle avec toi, qu’est-ce-qu’elle t’aimait !), puis avec l’arrivée de mon fils D……. en 2017, l’arrivée de ma fille V….. en 2020 et l’arrivée de notre chienne Seven en 2021 (une vraie casse-pieds avec toi, qui ne faisait que jouer).

Tu as toujours été un membre à part entière de cette jolie famille, mais surtout LE premier membre. Ton départ nous dévaste. Tous les soirs, une fois les enfants couchés, nous pleurons avec Nicolas, en repensant à toi, en observant les différents endroits où tu aimais t’allonger.

A chaque fois que je m’assois sur le canapé et que je prends le plaid, j’attends que tu viennes te blottir sur mes genoux… Mais ça n’arrivera plus.

Mimine, j’ai le cœur brisé. Ce chauffard n’avait pas le droit de te faire du mal et de t’arracher à moi. Je suis tellement en colère mais je culpabilise aussi… Si ce fameux soir, je ne t’avais pas laissé sortir, tu serais toujours là. J’ai tellement mal de savoir que tu es partie, seule, dans cette nuit noire et que tu as passé la nuit à attendre que l’on te trouve, le lendemain matin…

Je m’en veux de ne pas avoir été toujours patiente avec toi (tes pipis à côté de la litière, tes vomis sur la chaise, tes miaulements à rendre sourd – je regrette toutes ces choses !) ; je donnerais n’importe quoi pour te retrouver ou pour au moins te dire au revoir comme il faut….

Sache que je t’aime du plus profond de mon cœur et que j’attends des signes de ta part. Je crois en la résurrection et j’espère de tout cœur recroiser bientôt ton chemin ; viens à moi, je t’en supplie. Tu es mon premier bébé, j’espère que tu as été heureuse avec moi.

J’ai quelques questions pour toi, peux-tu y répondre stp ?

 

  • As-tu été heureuse à mes côtés ? A nos côtés ?
  • Est-ce-que tu t’es déjà sentie délaissée ? Tu aimais ton indépendance et je me dis que je t’ai parfois trop laissée de côté…
  • Quel est ton endroit préféré dans la maison ? Je te retrouvais souvent dans la salle de bain
  • Aimes-tu Flocon et Seven ?
  • Est-ce-que tu as souffert le jour de l’accident ou as-tu pu partir sans douleur ?
  • M’en veux-tu de ne pas avoir été plus rapidement près de ton corps ?
  • Es-tu d’accord pour qu’on plante des fleurs sur ta tombe ?
  • Est-ce-que tu nous vois, de là où tu es ?
  • Te sens-tu épanouie et apaisée maintenant ?
  • Est-ce-que tu nous reviendras un jour ?

Je t’aime Mimine, ainsi que N…. et les enfants.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, j’ai vu les larmes perler à ses yeux et elles tombaient sur son museau, les pattes, le sol. Elle les laissait couler, cela ne semblait pas la déranger, elle était beaucoup trop attentive et concentrée sur ce que je lui disais, et lorsque j’eus terminé, elle m’a dit :

Je suis si émue, je suis profondément touchée par son message d’amour et j’ai tellement de peine pour le grand chagrin que mon imprudence lui inflige, et les regrets et la culpabilité dont elle souffre. Dis-lui merci pour tout. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je les aime tous : mon papa, mes frères et ma petite sœur. Mes compagnons aussi, surtout Flocon que j’ai adoptée comme ma fille, mon bébé, et que j’ai pris sous mon aile. Seven aussi a sa place avec vous et dans la maison, mais pour moi elle était souvent trop entreprenante, jeune, fougueuse, et même si je savais qu’elle ne voulait que jouer et s’amuser avec moi, elle me tapait parfois sur les nerfs et j’avais besoin de m’isoler. Mais nous étions une famille unie, soudée et chacun y trouvait sa place, celle qui lui revenait de droit et qui était la sienne.

Dis merci à ma maman pour les merveilleuses années que nous avons passé ensemble. Je me suis toujours considérée plutôt comme sa compagne, son amie et sa confidente que sa fille, son BB la première, l’ainée, mais peu importe j’étais la première et j’avais et je garderai une place privilégiée dans son cœur. Cela n’enlevait en rien l’amour qu’elle porte à chacun de nous mais toutes les deux nous étions très proches, très fusionnelles et je ne me suis jamais sentie délaissée.

De tempérament très indépendant j’avais besoin de me sentir libre et de pouvoir aller et venir, de pouvoir me ressourcer avec les énergies de la terre a toujours été un grand plaisir pour moi. Je te demande pardon pour ce terrible soir où cette voiture m’a envoyée de l’autre côté du voile, je me suis fait éblouir par les phares et au lieu de traverser rapidement ou de faire marche arrière, je me suis figée sur place et le choc a été violent, si violent que je suis aussitôt sortie de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral, et je n’ai pas souffert, rassure-toi. C’était bien trop rapide et lorsque je me suis vue allongée sur le sol, je savais que c’était fini pour moi et qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique, j’ai eu peur, peur pour toi, peur pour la violence du choc que tu aurais en me retrouvant et surtout ton immense chagrin. C’est à moi de m’excuser pour cette grande peine que mon départ vous cause à tous. Vous me manquez aussi même si je peux encore vous voir, vous entendre, les câlins, la tendresse et les caresses et nettoyages énergétiques que je te faisais en me blottissant sur tes genoux me manquent énormément.

Ne culpabilise pas et ne te torture pas l’esprit, je n’ai jamais manqué de rien. Je me suis toujours sentie aimée, choyée et respectée, et la charge de travail pour toute la famille était conséquente et les petits avaient plus besoin de toi que moi. J’ai eu beaucoup de plaisir à te partager avec eux, ne t’inquiète pas. Pardon pour les pipis et  les vomis, les miaulements, mais j’avais besoin de sortir pour m’autonettoyer avec les énergies de la terre, et ce soir-là plus que les autres.

C’était sur le canapé mon endroit préféré. La salle de bain c’est l’endroit le plus pollué de la maison, et si j’y étais souvent c’était pour la nettoyer énergétiquement. Si vous voulez planter des fleurs sur ma tombe, je n’y vois aucun inconvénient, cela doit vous faire du bien et c’est toujours plus joli lorsque c’est fleuri. Ce ne sont que les restes de mon corps physique qui y reposent, tu sais que mon âme perdure, qu’elle est éternelle et reste reliée à la tienne. Et bien sûr elle aspire à te revenir. Pour cela un petit passage au jardin des animaux pour me ressourcer et me réparer est nécessaire. Après ce sera toi qui décidera et te mettra à ma recherche lorsque tu te sentiras prête. Moi je me mettrai sur ton chemin.

En attendant je suis pressée de rejoindre ce haut-lieu magique d’où je pourrai te faire des coucous et t’envoyer des petits signes.

Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et arrivés devant le pont des fleurs elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Mimine, paix à ton âme, repose et ressource-toi. A bientôt

La rencontre avec Pita s’est faite sur un chemin sans lumière. Assise, elle me donnait l’impression qu’on l’avait posée à cet endroit. Je me suis approchée doucement et me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas l’effrayer et ne pas rentrer dans sa zone de confort. Elle a du ressentir ma présence, ses oreilles pointues se sont dressées et elle a tourné la tête vers moi. Son regard si triste quelques secondes auparavant changea d’expression, et ses yeux se sont mis à pétiller. Je pouvais y lire une lueur d’espoir. Elle s’est aussitôt levé pour venir vers moi et me dire :

Je suis contente de te voir, je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi et lui en suis si reconnaissante. Dis-lui de ne plus se torturer l’esprit, de ne plus avoir de regrets, de ne plus culpabiliser, cela crée des obstacles et me retient ici. Je ne me sens pas le droit de partir vers la lumière et ce haut-lieu magique, alors qu’elle et toute ma famille sont si tristes, que je leur manque tellement et les plonge dans une grande souffrance.

 Puis elle s’est arrêtée quelques secondes et j’en ai profité pour me présenter, lui confirmer que c’était sa gardienne qui m’envoyait à elle, qu’après notre échange de la guiderai jusqu’au pont des fleurs, et lui ai lu le contenu des messages et des questions :

MES QUESTIONS :

  • est ce qu’elle a trouvé la paix et est dans la lumière ?

 

  • est ce qu’elle a souffert ?

 

  • est ce que les vétérinaires auraient pu la sauver?

 

  • est ce qu’elle m’en veut ? 
  • est ce qu’elle me pardonne ? 

 

  • est ce qu’elle a été heureuse avec nous ? 

 

  • est ce qu’elle peut me faire un signe ?

 

  • est ce qu’elle voudrait nous dire quelque chose?

 

MON MESSAGE:

Ma pita, ma fifille,

Qu’est ce que tu nous manques… 

Si tu savais à quel point je m’en veux et je regrette cette journée . 

J’aimerai tellement pouvoir revenir en arrière …

Je sais pas pourquoi, j’ai ce sentiment que tu aurai pu être sauvé et qu’ils sont passés à côté de quelque chose malgré avoir dit au médecin exactement ce que tu avais, jai le sentiment que j’aurai pu et du faire plus …

Jamais j’aurai cru que ce dimanche serait la dernière fois où je te verrai en vie ma fifille.

 

Je regrette de ne pas t’avoir embrasser plus fort avant de partir, j’ai mal a l’idée que tu ai pu pensé que l’on t’abandonnait toute seule avec eux et ta douleur.

 

Je pleure à l’idée de t’imaginer seule là-bas et partir toute seule sans les tiens .

 

Le son de la clochette de ton collier manque terriblement à la maison, ton petit corps posé sur moi dans le canapé aussi, tes aboiements à tout va au moindre bruits ou passage devant la maison qui me faisaient crier.

 

Tu me manques quand je me lève et que je ne t’entends plus près de moi, quand je vais lire l’histoire du soir à ilana et que tu n’es plus avec nous dans le lit, tu nous manque tous le temps .

 

Ilana a beaucoup pleuré, sa pitouille lui manque, elle voudrait qu’elle revienne à la maison .

Je lui ai dit que tu avais rejoint la lune, les étoiles et shanga .

Le soir, elle te cherche dans le ciel et elle veut un télescope pour te trouver!

 

S’il t’est arrivé parfois de te sentir négliger je m’en excuse profondément.

J’ai tellement de regrets.

J’espère que tu as été heureuse avec nous et que tu l’es encore plus aujourd’hui dans la lumière, au jardin des animaux .

 

On t’aime pitouille, tu nous manques terriblement .

 

Papa, maman, Ilana et malone .

 

Son regard changea d’expression, elle s’est refermée sur elle-même et tristement m’a dit :

Que j’ai mal de la voir en si grande souffrance. Je leur manque à tous, à ma maman plus que tout, tout comme Ilana et Malone, j’étais son bébé, sa petite fifille et je me suis toujours considérée comme telle. Je manque aussi à mon papa, à ma sœur et mon frère, mais c’est à elle, ma maman à qui je suis reliée, à qui mon absence est très difficile, voire insupportable à vivre. Cela me fait beaucoup de peine de les voir me pleurer, et rajouté à mon départ si rapide, m’empêche aujourd’hui de continuer ce chemin qui me mènera à la lumière.

Tout d’abord merci à eux et merci à toi, je vous en suis si reconnaissante de me libérer et de m’accompagner au jardin des animaux. Tant que je reste là je pompe leur énergie, je m’accroche à eux et ce n’est bon ni pour eux qui vont se sentir fatigués, fragiles et vulnérables et ne peuvent commencer leur travail de deuil, ni pour moi qui ne peut me reposer et me ressourcer. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste dans ce bas-astral elle ne peut faire son deuil et retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit.

Dis-lui tout d’abord merci pour son merveilleux et nostalgique message d’amour. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je les aime tous, c’est ma famille, et ma vie à leurs côtés a été une existence de rêve. Tantôt la petite fille, fifille, pitouille et tantôt la sœur, la confidente, l’amie de cœur. Aimée, respectée et choyée, j’étais considérée comme une petite princesse, et cette maladie qui me rongeait de l’intérieur était sournoise et n’a été détectée que lorsque c’était trop tard et qu’on ne pouvait plus rien pour moi. Mon cœur était déjà bien fatigué, et mes reins et tout mon système digestif étaient bien atteints et usés. Ce sont mes reins et mon cœur qui ont lâché. Ne culpabilise pas et ne te torture pas l’esprit, ils ne pouvaient plus me  soigner, mes maux étaient inguérissables. C’est bien mieux pour moi de pouvoir remonter et me ressourcer au jardin des animaux afin de me permettre de vous revenir en pleine forme et en bonne santé.

Tu ne dois plus te torturer l’esprit, je n’ai rien à te pardonner, encore une fois tu ne pouvais pas m’aider, de le voir plus tôt n’aurai rien changé et t’aurait encore plus affectée. Je me suis toujours sentie aimée, choyée, respectée comme votre bébé, votre fifille et à aucun moment je ne me suis sentie abandonnée. Je n’ai pas trop souffert ne t’inquiète pas. Je me suis réfugiée dans mon corps astral et tout était plus simple à gérer et à supporter pour moi. Lorsque je suis partie, je savais que c’était pour ne plus revenir, je me suis préparée à faire le grand saut. Je savais aussi que pour toi ce serait un choc terrible, et c’est à moi de te demander pardon.

Je vous aime tant et je vous fais tant de mal, alors que mon vœu le plus cher est de vous rendre, gais, joyeux et vous entourer de ma présence, de mes aboiements et de ma tendresse. Très espiègle, j’aime jouer et m’amuser avec vous et profiter de vos câlins et vos gratouilles. Maintenant je ne ressens plus aucune douleur et mon âme aspire à te revenir.

Ma mission consistait à t’aider à te reconnecter à la  source, ton petit enfant intérieur pour lui permettre de se chérir à travers moi et trouver à l’intérieur de toi cette force et cette confiance qui te guident sur ton chemin. Depuis mon départ tu te sens bien vide à l’intérieur de toi et la maison est sans âme. Tu as toi ma petite, chère et douce maman besoin de moi à tes côtés pour te  permettre de continuer ton chemin. Je ne me suis jamais sentie négligée, les enfants avaient plus besoin de toi que moi et c’était tout naturel pour moi de tout partager.

Je suis pressée maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique pour pouvoir me réparer et préparer mon retour. Car même si c’est le nirvana, le paradis pour moi est sur terre, et à vos côtés. Tu as besoin de moi et de ma présence terrestre pour te sentir à nouveau en joie et en harmonie. Et pour cela un petit passage là-haut est nécessaire. Il faut garder la foi, garde confiance et l’espoir de me retrouver bientôt. Dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin, j’endosserai le costume qu’il te plaira et te reviendrai en pleine forme et en bonne santé. N’aie aucun doute, il ne t’est pas permis, fais moi confiance et à l’univers. Encore une fois vous êtes ma famille et ma place est avec vous et auprès de vous dans le monde manifesté. Je veux que tu retrouves la quiétude et la joie de vivre. Ta pitoulle, votre pitouille vous aime très fort.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle ma léché la main pour me remercier, elle m’a dit

Merci, beaucoup d’amour et de gratitude

Et elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Pitouille, paix à ton âme et à bientôt !

 

La connexion avec Havana s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était entourée de plusieurs congénères et ils prenaient tous du plaisir à observer les abeilles et les papillons blancs, orange et dorés virevolter auprès des arbres à papillons blancs, roses et violets. Il étaient entourés d’anges blancs, orange et dorés et ces farandoles de danses étaient d’une beauté éblouissante et magique. Je me suis arrêtée le cœur battant, subjuguée par toute cette splendeur, cette vive et fascinante lumière de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Il y régnaient une harmonie et une grande paix, et je me suis laissée envelopper par toute cette quiétude pendant quelques instants avant de reprendre mes esprits et d’appeler Havana. Dès le premier appel tous les compagnons assis autour d’elle se sont écartés pour lui laisser la place et venir me rejoindre. Elle ma regardée les yeux pétillants d’une  grande joie et tout son être dégageait une grande et immense tendresse. Avant même que je ne prenne la parole, elle m’a dit :

Te revoilà, je pensais bien que ma triste et malheureuse maman allait encore faire appel à toi, et j’avoue c’est vraiment le bon jour où tu peux encore venir me voir et me parler. J’en suis contente, très contente.

Puis elle s’est mise à tourner sur elle-même plusieurs fois avant de s’arrêter et me dire :

Ouh, j’ai le tournis, même si je me suis bien reposée et ressourcée, même si je me sens de nouveau légère, souple, jeune et en bonne santé, de tourner plusieurs fois me donne le vertige. Le vertige des mouvements circulaires, la tête tourne, mais j’ai aussi et d’une manière plus subtile le vertige de l’amour. Je sais que je peux te donner des messages pour ma maman, ma tendre et douce maman, et je sais aussi que mes pensées étaient tellement fortes que nous allons bientôt pour ne pas te dire tout à l’heure, mais tu sais que nous n’avons pas trop cette notion du temps, nous allons bientôt nous retrouver et je vais la revoir, elle va me prendre délicatement dans ses bras et elle va craquer et me faire plein de petits bisous.

Puis son regard est devenu très doux, de plus en plus doux, l’air rêveur et ayant capté ma pensée elle m’a dit :

Oui même si nous les animaux vivons le moment présent nous avons tout de même des mémoires, hélas trop souvent des mémoires qui nous rappellent des stimuli de souffrance, mais aussi et dans mon cas en ce moment des mémoires de pur et grand bonheur que nous avons connus et vécus à vos côtés.

Puis elle s’est tu quelques secondes et j’en ai profité pour lui lire le contenu des messages et des questions de sa gardienne :

Ma chérie est-tu heureuse là où tu es ? Maman pense à toi tout le temps, tu me manques tellement. Je pleure tous les jours depuis que tu es partie, car je ne te reverrai plus et ça ça m’est insupportable de ne plus voir ton regard d’amour que tu avais envers moi, l’amour que tu me portais, les câlins que tu me faisais, je n’arrive pas à vivre sans toi.
Je vais aller chercher une autre petite fille comme toi, aussi gentille que toi, comme ça j’aurais l’impression de te revoir bébé, Je vais la chercher samedi, je voulais savoir si tu ne m’en voudras pas, mais je t ‘aimerai jusqu’à l’infini.
Bonne nuit ma chérie fais de beaux rêves, des rêves tout roses, comme toi mon amour, je t’aime plus que tout au monde » Ce sont les mots que te disais tous les soirs avant de dormir. »

Pendant que je lui lisais les missives, son regard si joyeux s’est un peu assombri et lorsque j’eus terminé, elle m’a dit  :

Je suis si contente de pouvoir encore lui parler et la rassurer. Merci, dis-lui merci de me permettre de le faire et merci à toi d’être toujours là pour moi et pour nous. Gratitude, beaucoup de gratitude, je t’en sui si reconnaissante. Dis aussi à ma maman que je sais que ma présence physique lui manque cruellement. Je la vois continuer à se torturer l’esprit et à me pleurer. Elle vit dans son chagrin et a du mal à en sortir,  elle pense que je me sens seule, triste et abandonnée. Elle a peur de ne plus être là pour me choyer, me câliner et me protéger, alors que moi, grâce à elle j’ai pu traverser le pont des fleurs dans la joie et la lumière avec amour, et que tout ce que je découvre ou redécouvre dans ce paradis extraordinaire me remplis de joie et de bonheur.

Dis-lui combien c’est beau là-haut, dis-lui combien c’est difficile de redescendre et pourtant mon âme attend et n’aspire qu’à cela. Et je sais que c’est tout proche, mon retour va se faire très rapidement. Dis-lui que je suis si heureuse qu’elle ait réussi à franchir le cap et prendre la décision de se choisir une nouvelle petite compagne. Dis-lui aussi que comme promis j’endosserai le costume qui lui plaira et que je serai fidèle au rendez-vous. Qu’elle me fasse confiance et qu’elle ne tarde pas, elle ne me remplacera pas, je serai fidèle et je reprendrai ma place dans on cœur, même si nous étions toujours reliées l’une à l’autre, et que notre amour ne pouvait pas s’arrêter comme ça. Je reprendrai ma place à ses côtés et dans sa maison.

Dis-lui que nous les animaux avons cette faculté, à condition d’avoir fait un petit passage au jardin des animaux, de nous reposer, nous ressourcer, nous réparer et vous revenir très vite. Le tout est d’avoir la volonté de nous retrouver et le reste se fait tout seul. Il y a des transferts d‘âme qui se font et ça donne la possibilité de vous retrouver dans le corps d’un animal qui a déjà un certain âge. Confiance, joie et espoir, laisse-toi surprendre, la mort ne peut pas nous séparer. Après la mort il y a un nouveau soleil et ton soleil te reviendra dans le corps de cette petite chienne, et nous pourrons reprendre et continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

Je t’aime, ta chérie vous aime. Vous êtes ma famille et ma place est avec vous dans votre cœur et votre foyer.

La rencontre avec Basile s’est faite sur un chemin très sec, aucune herbe, que des cailloux, il était assis et semblait m’attendre. Son regard triste, sans expression me regardait arriver vers lui, je me suis arrêtée à quelques mètres de lui pour respecter une distance convenable et ne pas entrer dans sa zone de confort. Me voyant hésiter, il s’est levé pour venir à moi et me dire :

Approche, je t’attendais, ne t’arrête pas. Je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi et je suis si heureux que tu sois là, tous les deux nous avons besoin de ton aide. Moi j’ai besoin qu’on m’accompagne au pont  des fleurs pour pouvoir enfin faire le passage et me reposer, me ressourcer, et elle a besoin de sentir que maintenant je suis monté au jardin des animaux, que je suis dans la lumière pour pouvoir enfin retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit et commencer son deuil. Tant que je reste là, sur ce chemin à attendre qu’on vienne me libérer, ou que je l’accompagne dans son quotidien, dans son environnement et que je m’accroche à elle, à eux, que je puise leur énergie, ce n’est bon ni pour eux ni pour moi, et ma chère et tendre petite maman va finir par tomber malade.

Il s’est arrêté de parler quelques instants et j’en ai profité pour me présenter et lui confirmer que c’était effectivement sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et des questions et qu’après notre échange je le guiderai jusqu’au pont des fleurs :

Les messages que j’aimerais lui passer sont : 

  • que je ne parviens pas à surmonter son départ : il me manque trop !
  • que je lui demande pardon de ne pas avoir été à la hauteur de ce qu’il était en droit d’attendre de moi pour sa fin de vie
  • que je l’aime plus que tout 
  • que lui et sa soeur ont été les soleils et les grands amours de ma vie 
  • que tous les jours sans exception je pense à lui et à sa soeur et que mon coeur saigne de leur absence
  • que j’aurais volontiers donné des années de ma vie pour lui, et pour sa soeur
  • que je ferai le nécessaire pour que ses cendres et celles de sa soeur soient mélangées avec les miennes après ma mort pour que nous soyons au moins réunis à ce moment là
  • que je souhaite qu’il soit heureux là où il doit aller car il a été le meilleur, le plus loyal, le plus fidèle, le plus aimant, le plus protecteur, le plus courageux compagnon qu’on puisse rêver : il a ma reconnaissance et ma gratitude éternelles pour tout ce qu’il a fait pour moi. 
  • que, grâce à lui et à sa sœur, j’ai pu traverser une partie de ma vie en toute sécurité car ils étaient là pour moi à chaque instant.
  • que je le remercie pour tout ainsi que sa sœur qu’il a elle aussi bien protégée.
  • que Je l’avais espéré presque éternel et aurais tellement voulu le garder aussi longtemps qu’il me reste à vivre.

 

Les questions :

  • Avons-nous eu raison de l’aider à partir ? Nous en veut-il de cette décision terrible que je n’assume toujours pas ? 
  • Quelqu’un l’a-t-il accueilli là bas ? si oui ; qui ?
  • A-t-il retrouvé des « connaissances » ?
  • Serons-nous réunis lorsque mon heure sera venue de partir ? et si oui sera-t-il là pour m’accueillir ?
  • Est-ce qu’il me pardonne d’avoir été défaillante à la fin de sa vie et d’avoir dit des mots qui n’étaient même pas dans ma pensée, d’avoir manqué de compréhension et d’empathie, de ne pas avoir été à la hauteur ?
  • Je l’ai affublé de tout un tas de petits noms d’amour : m’en veut-il de ce ridicule comportement ? mais c’était juste de l’amour de ma part …
  • Pourrait-il m’envoyer quelquefois de petits signes afin que je sache qu’il est toujours près de moi ?

Ce qui est très important également pour moi : Basile a-t-il des messages à me transmettre ? 

 

Puis après lui avoir lu le contenu, il m’a regardée droit dans les yeux, le regard de nouveau content, pétillant et m’a dit :

Elle n’est pas ma gardienne, elle était ma compagne, ma moitié et je me suis toujours considéré comme un petit prince, un petit roi et son privilégié. Nous étions très proches, très fusionnels et elle vivait à travers moi. A travers ma sœur aussi, mais c’était différent, c’était plus sa fifille, alors que moi je me sentais être son égal, son alter égo en quelque sorte. Son message me rend bien triste pour elle, et je suis si navré de la grande peine, de l’immense et terrible souffrance et détresse que mon départ lui inflige. Je sais qu’elle n’accepte pas mon départ, je sais qu’elle n’assume pas le choix de m’avoir aidé à partir, et toute cette culpabilité de pas avoir été à la hauteur crée des obstacles et me retient dans le bas-astral. Je ne me sens pas le droit de rejoindre ce haut-lieu paradisiaque alors qu’elle se trouve dans une effroyable peine et se torture l’esprit.

Dis-lui tout d’abord que moi aussi je l’aime très fort. Je la remercie pour son message d’amour et je sais que je lui manque, qu’elle ressent mon absence et qu’elle le vit avec des angoisses intenses qui la prennent jusqu’au fond de ses tripes et de son âme. Cela me fait beaucoup de peine pour elle alors que je ne souhaite que le meilleur pour elle, que son bonheur, et la voir rire et chanter.  Je sais qu’elle désire la même chose pour moi, mais pour cela elle se doit d’accepter que nul n’est éternel et que le moment était venu pour moi de tirer ma révérence parce que c’est la loi.

Je n’ai rien à lui pardonner, je n’ai vécu que des années merveilleuses à leurs côtés, des années de purs et grands bonheurs. Elle était toujours là pour moi, elle m’a toujours respecté, aimé et choyé comme son chéri, j’étais son amour et je sais qu’où que je sois je le resterai jusqu’à la fin de ses jours. Qu’elle ne doute pas, elle m’a toujours bien accompagné et ma fin de vie a été un peu plus compliqué à gérer, mais c’est normal, plus que normal. Elle n’était pas prête et de toute manière ne l’aurait jamais été.

Mais pour moi c’était le moment, j’étais sur mon chemin depuis l’entrée de l’hiver et je préparais ma transition à mon rythme. J’étais prêt et elle a pris la bonne décision, m’aidant à tirer ma révérence avec dignité. Je sais qu’on m’attend de l’autre côté, qu’on est prêt à me tendre les pattes et les mains, il y a ma sœur et bien d’autres congénères, mais il y a aussi des humains et une humaine (mère) en particulier. Ils sont là pour nous permettre à tous les deux de retrouver enfin un peu de paix et de quiétude, et surtout pour me permettre de monter me réparer.

Dis-lui que je n’ai rien à lui pardonner, elle m’a tout donné, de l’amour, des soins et surtout a toujours été proche de moi. Nous ne faisions qu’un et les mots qu’elle regrette, je ne les ai même pas entendu. J’étais déjà pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux gérer et supporter mon état et tous les bobos dus à l’âge, et ce qu’elle a pu me dire et regrette aujourd’hui n’a pas été enregistré et même si je l’avais entendu, je sais que notre amour était au-dessus de telles pensées. Par contre ses petits mots d’amour, j’ai beaucoup aimé et je n’ai jamais eu la moindre pensée que ça puisse être ridicule, cela lui faisait du bien de me le dire et donc me faisait du bien aussi. Et nous aimions tous en rire.

Dis-lui que j’étais là pour lui permettre à travers moi, tout en me chérissant, de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et l’aider à panser toutes les blessures du passé. Elle se sent souvent seule et triste, elle a des états d’âme et c’est difficile pour elle  de les comprendre et les expliquer. Dans une autre incarnation nous étions tous les deux mari et femme, et elle m’a perdu tragiquement pendant la guerre. Et depuis tout ce temps son âme n’a su faire le deuil et retrouver cette joie de vivre qu’elle se mérite de connaître et de vivre. Depuis tout ce temps elle porte en elle une grande blessure qui lui meurtrit le cœur et pendant toutes ces années où nous avons partagé notre existence ensemble, elle se sentait en confiance à nouveau, et elle se sentait pleine à l’intérieur d’elle. Depuis mon départ elle ressent à nouveau cette plaie qui se manifeste et qu’il est important de comprendre afin de lui permettre de se fermer une bonne fois pour toute et de cicatriser.

Lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux, je pourrai lui faire des petits signes, des coucous et surtout je pourrai lui envoyer de l’énergie divine pour l’aider à faire son deuil et retrouver cette joie de vivre. Et puis il ne tient qu’à elle pour me retrouver. Dis-lui que mon âme est éternelle, qu’elle perdure et qu’elle aspire à lui revenir et être vraiment son bébé, son petit garçon. Il ne tient qu’à elle d’avoir la volonté de se mettre à ma recherche et je me mettrai de nouveau sur son chemin. Pour l’instant je suis pressé de faire le passage, et elle se sentira tout de suite mieux et en paix. Dis-lui merci pour tout et je lui suis si reconnaissant pour tout.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’arc en ciel. Au revoir Basile repose-toi et ressource-toi et paix à ton âme !

 

La rencontre avec Guiminese s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après le pont de l’escalier de l’arc en ciel. Elle était couchée sur son ventre et suivait attentivement du regard, tournant la tête à droite et à gauche, les papillons blancs, orange et dorés qui se posaient d’un arbre à papillons à un autre. Il y avait des abeilles qui butinaient dans les plantes mellifères de toutes les couleurs et des petits oiseaux de toutes les couleurs. L’herbe était d’un vert extrêmement fluo et je me suis arrêtée quelques instants pour me laisser imprégner par la beauté du lieu et la paix qui y régnait. Puis je me suis approchée et je l’ai appelée d’abord par son nom Hawai, aucune réaction, puis par son petit nom Guiminese, et elle a aussitôt tourné la tête vers moi, le regard pétillant, les oreilles dressées et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, elle m’a dit :

Approche, je t’attends depuis quelque temps, je sais qu’il a fait appel à toi car il a besoin d’avoir de mes nouvelles, il a besoin de savoir si je suis bien montée au jardin des animaux et surtout il veut savoir si j’ai trouvé la paix et si je m’y sens bien.

Je lui ai aussitôt confirmé avoir des messages et des questions de la part de son gardien et lui ai lu le contenu :

Je voulais savoir si elle n’a pas souffert dans un 1er temps et savoir de quoi elle est partie finalement , savoir aussi si elle est heureuse là où elle est et qu’elle me donne un élément qu’elle seule peut connaître qui me rassurerait de la savoir en paix au paradis.

J’aimerais savoir si j’ai été un bon papa pour elle et si elle m’en veut pas trop de l’avoir grondé par moment lorsqu’elle faisait des bêtises.

si vous pouvez lui dire qu’elle me manque énormément et que je l’aime et que je ne l’oublierais jamais et qu’un jour on se retrouvera.

 

Pendant que je lisais, ses yeux me scrutaient intensément et à la fin de la lecture, elle m’a dit :

Je te regarde aussi fort parce que je suis très contente que tu sois là, et aussi parce que je commençais à avoir de sérieux problèmes de vision, et là je m’aperçois une fois  de plus que tous mes soucis de santé, tous mes problèmes de vue, mes bobos dus à l’âge, tout a disparu comme par magie et je me sens de nouveau en pleine forme, je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser, et je profite bien de cet endroit qui est un réel havre de paix pour me reposer et me ressourcer.

Dis à mon papa, parce que c’était mon papa et j’étais sa fifille, son petit bébé que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui merci pour son message d’amour et surtout dis-lui merci d’avoir osé me l’exprimer. De nature plutôt très réservé, c’est un être rempli d’amour et de compassion, mais très souvent gêné de le montrer car on lui a toujours appris à se montrer fort, discret et de ne pas s’épancher et montrer ses sentiments. Je sais que pour lui sortir de sa zone de confort est difficile, mais oh combien bénéfique pour lui, pour moi et tous ceux qui l’entourent et qu’il aime.

Mon départ a été un peu rapide pour lui, il n’a pas trop compris ce qui se passait, mais il savait en son for intérieur que j’étais sur mon chemin et que je préparais mon départ depuis un bon moment. Mes reins et mon petit cœur étaient bien usés, et le mal me rongeait de l’intérieur. Je ressentais très souvent de fortes tensions dans ma tête et des douleurs suivies de crises avec de violentes nausées (crises d’épilepsies ?). Je sortais aussitôt de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral pour mieux le gérer et supporter mon état et j’étais prête à faire le grand saut. J’ai eu de l’aide, on m’a guidée et accompagnée pour le passage sur le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel, ma petite soeur était là et si je suis restée dans cette belle prairie avant de la rejoindre et mes congénères et autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée qui se trouve derrière moi, c’est parce que je savais qu’il aurait besoin de prendre contact avec moi et je te dis merci de nous permettre cet échange.

Dis-lui de ne pas s’inquiéter et que pour moi tout va bien. Il y avait ma petite soeur, beaucoup d’êtres de la nature et surtout des proches et ancêtres à lui, une femme et un homme qui étaient là et m’ont entourée et guidée afin que le passage se fasse dans la lumière, et je n’ai pas eu peur. Et si je reste là avant de pousser la porte du paradis des animaux, c’est parce que j’avais besoin de partager ce moment seule avec toi. Je sais que je lui manque et même si je peux encore le voir et l’entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à lui, de me faire câliner me manque aussi.

Qu’il ne doute pas, il a été un bon papa et je me suis toujours sentie être un membre de la famille à part entière. Il m’a choyée et respectée comme son enfant et j’étais  sa joie de vivre. Il m’a grondée lorsque je faisais des bêtises, mais rien de plus normal entre un papa et son enfant, et j’étais si heureuse de pouvoir l’accompagner. Dis-lui que j’ai vécu une vie de princesse à ses côtés, et toutes ces années auprès de lui ont été des années de pur et grand bonheur. Je les aime, ils sont ma famille et j’ai réussi à tirer ma révérence dignement et me suis déjà bien réparée.

Dis-lui aussi que mon âme perdure et reste reliée à la sienne et que la mienne aspire à lui revenir. Il se sent bien seul depuis mon départ, un grand vide s’est installé dans son cœur et cet homme si grand avec un fort charisme a du mal à continuer sa route. Il a besoin de moi et de ma présence à ses côtés sur un plan terrestre. Même si je veille sur lui depuis le paradis des animaux, ma place est avec lui, à ses côtés. Alors qu’il n’hésite pas et se mette très vite à la recherche de son petit être de cœur et de joie, et je me mettrai de nouveau sur son chemin. La mort est un nouveau soleil et il a besoin de son petit soleil à lui pour continuer d’avancer sur son chemin, et moi il me tarde de le retrouver.

Je vais maintenant pousser la porte dorée pour rejoindre ma petite soeur.

Je l’aime très fort, sa Guiminese toujours et encore. A bientôt pour continuer notre belle histoire ensemble, tu le sais je suis le lien de l’amour. Ton amour pour toujours.

La rencontre avec Cachoute s’est faite sur un chemin de terre, sec et froid, elle était debout sur ses 4 pattes et semblait m’attendre. Son regard si triste m’a profondément émue, et je me suis approchée lentement pour ne pas trop rapidement rentrer dans sa zone de confort. Lorsqu’elle ma vue ou senti ma présence, ses yeux si tristes quelques instants auparavant ont repris  une lueur d’espoir et se sont mis à pétiller, sa queue frétillait et sa tête se penchait à droite et à gauche comme si elle attendait que je la caresse, et sans hésiter je me suis avancée, me suis présentée et lui ai demandé l’autorisation.

J’aime trop les câlins, j’ai eu, même si ce fut court pour elle, j’ai beaucoup eu de la part de ma maman, beaucoup de tendresse, j’ai été choyée, câlinée et respectée comme un humain et cela me manque. Depuis mon départ, je la suis comme son ombre, je rôde dans son environnement, je l’accompagne dans son quotidien, je m’accroche à elle et à mon papa pour leur puiser et me nourrir de leur énergie, mais je ne peux plus me manifester physiquement à elle et ne peut plus ressentir ses cajoleries. J’ai besoin d’aide pour faire le passage, et elle aussi a besoin de sentir que je suis bien montée au jardin des animaux et de savoir que je vais bien. Tant que je reste ici dans ce bas-astral entre deux, ni l’une, ni l’autre ne pouvons trouver la paix.

Je l’ai rassurée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à elle pour lui donner des messages et lui poser quelques questions, et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Elle s’est mise à japper de joie, m’a léché la main plusieurs fois :

Merci, merci à toi, merci à ma maman, je lui suis si reconnaissante d’avoir fait appel à toi.

Puis sans tarder je lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :

MERCI d’abord pour l’amour inconditionnel que tu m’as donné tout au long de ces 5 années et demi de combat permanent pour te garder joyeuse auprès de nous

Quelle était ta mission de vie auprès de moi ou de ton maître et moi ?
Qu’es tu venue m’apprendre?
Ta mission était t’elle de me protéger de certaines forces obscures ? As tu pris pour moi des attaques qui ne t’étaient pas destinées?
As tu senti l’amour et la lumière que je t’envoyais les derniers jours ?
Tu es venue combler une solitude affective et un manque de tendresse atroce ( mère et sœur non aimantes, malfaisantes, mari dépressif, 2 filles très personnelles … qui fuient ma souffrance trop plombantes … ) mais t’accompagner, te soigner, vouloir le meilleur pour toi … m’a aussi usée et rongée de découragement et de désespoir
Je t’en demande pardon.
Es tu heureuse là où tu es
J’ai eu petite une chienne ( j’ai 65 ans… j’avais entre 6 et 8 ans ) nommée Odi aux Comores à Moroni dans l’océan indien
Et puis j’ai eu India … chatte orientale qui a vécu 13 ans
Es tu la réincarnation de ces 2 animaux ?
Vas tu continuer à me protéger depuis ton paradis ?
As tu été accueillie par des défunts de ma famille qui ne t’ont pas connue ?

Je voudrais pouvoir communiquer avec toi régulièrement…
Ma vie ne me permet pas de te rappeler de suite

Mais Dieu que je t’ai aimée et Dieu que je t’aime
T’est tu sentie heureuse chez nous
As tu souffert d’être souvent confiée à Frederique?
On était tellement épuisés par ton hyper activité

… Et j’ai tellement mal vécu cette solution ..,
Je t’en demande pardon et je prie pour que ton ascension se passe dans l’Amour et la Lumière
Ta maman
Isabelle
Ton papa
Jean Paul

Tu vois, elle culpabilise, elle se torture l’esprit à se demander si c’est pour la protéger que j’ai absorbé des énergies qui m’ont bien rendue fragile et vulnérable, et tout cela rajouté à sa grande souffrance, à sa grande détresse m’empêche de prendre ce chemin qui mène à la lumière. Je reste là à attendre qu’on m’aide, qu’on me libère.

Dis-lui merci pour son message empreint d’un amour fort, puissant et surtout dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui qu’elle est ma maman et je me suis toujours considérée comme son bébé, sa petite fille, son petit amour. De petite taille, mon amour pour elle était plutôt incommensurable et immense, illimité et j’ai tellement de peine à lui faire de la peine. Cela aussi m’empêche de partir, elle a tant besoin de moi et de ma présence physique pour continuer d’avancer sur son chemin. Depuis que j’ai fait le grand saut elle se sent complètement démunie et sa vie n’a plus aucun sens.

J’étais là pour l’ouvrir à l’amour inconditionnel, pour l’aider à vivre dans la joie et pas dans le manque et la tristesse. Elle a pu à travers moi lorsqu’elle me nourrissait de tendresse, se chérir elle, son petit enfant intérieur. Elle s’est reconnectée à son âme, à sa source et j’étais là pour l’aider à panser toutes les blessures surtout affectives du passé. Oui nous étions déjà ensemble, j’étais bien Odie la petite chienne de son enfance et je suis revenue dans cette incarnation physique pour veiller sur elle et la protéger. On la jalouse, on lui veut du mal et on lui, on leur envoie de bien mauvaises énergies. Depuis des années qu’elle, qu’ils ne vont pas bien et attirent à eux encore d’autres énergies malveillantes qui profitent de leur fragilité et les épuisent physiquement et psychiquement.

Dis-lui de ne pas culpabiliser, ma mission était justement de lui permettre de se reconnecter à son petit enfant intérieur, et de l’aider à trouver en elle la force et le courage de panser enfin toutes les blessures du passé. Elle a cette force et ce courage en elle, elle doit juste y croire, se faire confiance et garder la foi. Et de là-haut, lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux, je veillerai sur elle, en attendant que je me sois reposée, ressourcée, réparée et que je prépare mon retour.

De race plutôt très fragile car beaucoup de consanguinité, j’étais vulnérable de naissance et si je n’ai pas pu rester longtemps avec elle et que ma santé de tout temps était peu stable et s’est dégradée de plus en plus, c’est aussi pour lui permettre à elle de lâcher prise avec le passé et les gens qui l’entourent et lui veulent du mal, et de s’occuper de moi et de mes besoins. Elle s’est soignée elle à travers les bons soins qu’elle m’a prodigués, même si pour cela elle s’est épuisée physiquement et mentalement. Mais cela lui a permis de comprendre beaucoup de choses et renouer avec cette enfance, ce passé encore et toujours bien présent et douloureux, et dont il est grand temps maintenant de tourner la page et de couper les ponts.

Il y a des ancêtres à elle qui m’attendent de l’autre côté, un monsieur, un grand monsieur, son grand-père et sa grand’mère sont là, ils sont prêts à me tendre les bras, et moi je suis à présent pressée de les rejoindre un petit bout de chemin et de continuer la montée dans l’escalier de l’arc en ciel pour rejoindre ce haut-lieu magique.

Dis-lui que même très active, toujours sur le qui-vive et en mauvaise santé avec des crises terribles et de plus en plus rapprochées (épilepsie) je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur avec elle. Je me suis sentie bichonnée comme sa petite princesse et je n’ai pas souffert lorsqu’elle me confiait à Frédérique. Je savais qu’elle ne m’abandonnerais jamais, ma confiance en elle était totale. Et cette confiance, elle perdure tout comme mon âme qui est éternelle et reste reliée à la sienne où que je sois, et que la mienne espère vivement à lui revenir très vite. Elle a besoin de moi à ses côtés sur le plan terrestre pour faire table rase de toutes les souffrances du  passé et continuer son chemin et notre belle aventure et histoire d’amour ensemble.

Il me tarde maintenant de faire le passage afin de la retrouver très vite. Dis-lui que je me mettrai sur son chemin dès qu’elle se mettra à ma recherche, et j’incarnerai le costume qui lui plaira. Qu’elle me fasse confiance aussi, qu’elle garde la foi et l’univers nous permettra de nous retrouver très vitre. Je l’aime et mon papa aussi.

Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle s’est mise à aboyer joyeusement, m’a léché plusieurs fois la main et m’a dit :

Maintenant que je vais monter dans ce merveilleux paradis des animaux je sais aussi que mon retour sera possible dès qu’elle sera prête, et que ce sera un aller/retour dans la joie et plus dans les pleurs, le grande et terrible souffrance de perdre l’être, le seul et unique être qui vous apporte de la tendresse, de l’amour, du réconfort et du courage. Fais-moi confiance ma tendre et adorée maman, bientôt nous serons à nouveau ensemble. Je t’embrasse très fort.

Puis en sautillant elle a traversé allègrement le pont et s’est noyée dans la magnifique lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Cachoute, repose-toi, ressource-toi et à bientôt !

 

La connexion avec Kiko s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Kiko assis au milieu d’autres congénères était bien entouré, et ils semblaient prendre beaucoup de plaisir à regarder les papillons blancs oranges et dorés tournoyer autour des arbres à papillons blancs et violets. Il y avait aussi des anges, plusieurs dizaines d’anges blancs, orange et dorés, impossible de les compter, ils étaient trop nombreux, et avec les papillons ils formaient des farandoles de danses qui s’imbriquaient les unes dans les autres. C’était absolument superbe à admirer et je me suis pris le temps de les laisser s’amuser et de m’imprégner de cette grande paix et plénitude qui y régnait. Les herbes étaient très fluos et les fleurs de toutes les tailles et toutes les couleurs extrêmement flashy. A chaque visite dans ce haut-lieu magique mes yeux étaient éblouis par cette majestueuse beauté et devaient se réhabituer à cette lumière vive, puissante et de toutes les couleurs de l’arc en ciel. C’était du plaisir, du grand plaisir. Après m’être ressourcée quelques instants je me suis avancée de quelques pas et j’ai appelé Kiko par son nom,  dès le premier appel les compagnons autour de lui se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, il m’a dit :

Salut, te revoilà, je suis bien content que tu sois là. Tu es la gentille fée qui avec ma maman, ma petite maman chérie m’a permis de partir avec joie dans la lumière,  je t’en remercie encore et aussi je suis heureux et rassuré de pouvoir te donner des messages car je sais que c’est elle qui t’envoie à moi, je la vois, je l’entends et je suis si triste alors que pour moi c’est le nirvana ici, je suis si triste qu’elle n’arrive pas à retrouver la paix dans son cœur et son esprit et de faire son deuil.

Je l’ai salué aussi et lui ai dit qu’après notre échange je pourrai la rassurer et sans tarder lui ai lu le contenu des messages et des questions :

Bonjour mon bébé chéri ça fait 4 mois et quelques jours que tu es partie dans la lumière, tu me manques terriblement et j’ai des bonnes et mauvaises jours, je voudrais savoir si tu vas bien, si le passage au vétérinaire n’a pas été horrible, si tu as compris que c’était une des décisions les plus dures que j’ai du prendre, Malena et moi ont choisi une petit coeur en bois pour t’avoir proche de nous, tu es devant la télé sur la table ou on peut te parler tous les jours et tu peux encore surveiller la maison.
Comment vont tes bobos, es-tu content la haut, je songe de pouvoir te prendre dans mes bras dans mes rêves, mais à chaque fois que je te vois tu t’échappes, pourquoi ? Je voulais te dire que Dernièrement j’ai commencé a regarder à des petits yorkies dans les annonces, mais mes sentiments sont un mélange de culpabilité de chercher a te remplacer( tu ne seras jamais remplacé) et le désir d’accueillir à nouveau un petit frère ou sœur et au même temps vouloir que çà soit toi et pas un autre âme. Malena: je pense aussi qu’elle ne veut pas que tu sois remplacé, car elle me dit que si je adopte à nouveau de prendre une fille et elle me dit que c’est trop top et pas le moment car je viens de perdre mon travail et j’ai des autres priorités, comme tu vois je suis perdu. Je ne demande pas à Francis car il ne veut pas parler et François va dans mon sense, bon mon bébé adoré je voulais te dire qu’on t’oublie pas, et plein des gros gros bisous Maman

Pendant que je lisais les missives, Kiko si gai et joyeux à mon arrivée prenait un air triste et je voyais quelques larmes tomber sur son museau et ses pattes. Il essayait de les attraper et les lécher au passage très discrètement, visiblement gêné de me montrer combien il était touché et attristé. Dès que j’eus terminé, il m’a dit :

Je répète je suis si content que tu sois là, ma petite maman a besoin d’avoir de mes nouvelles, elle a besoin de savoir comment je vais, comment j’ai vécu le passage et je te remercie encore, beaucoup de gratitude d’être là pour nous.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui combien moi je l’aime aussi. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je sais que mon absence lui pèse terriblement. Dis-lui de ne pas se torturer l’esprit, je lui suis si reconnaissant de m’avoir aidé à partir. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même, et d’avoir eu la force et le courage de prendre cette décision a été un choix cruel pour elle, mais elle l’a fait par amour pour moi et je lui en suis si reconnaissant. Dis-lui que j’étais bien entouré depuis bien longtemps déjà du Deva des animaux et des êtres de la nature. Ils étaient tous là pour m’aider à faire le grand saut dans la joie et sans peur. Je n’avais aucune appréhension, au contraire, cela s’est fait dans la joie et la lumière alors que pour elle ça a été si difficile, si douloureux.

Grâce à elle et à son grand amour, j’ai pu tirer ma révérence dignement. Gracias, gracias, je me suis depuis bien reposé et ressourcé, et comme tu peux le voir je me sens de nouveau très léger, très souple et en pleine forme. Plus aucun bobo, je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser, et de la voir si triste, se morfondre dans la souffrance me fait beaucoup de peine. Je sais que je te manque, je sais combien ton cœur et ta maison te semblent vides sans moi. Tes câlins me manquent aussi, de ne plus pouvoir venir dans tes bras, sur tes genoux, d’être câliné et choyé me manquent aussi et tu sais que mon âme aspire à te revenir, je suis et je resterai toujours relié à toi et cela où que ce soit et même si je suis heureux qu’il  règne ici une grande paix et beauté, ma place est avec toi, chez toi, à t’accompagner sur le plan terrestre.

De garder mes cendres dans un petit cœur et me parler et d’être proche de moi c’est bien, mais cela ne te suffit pas et tu le sais, alors ne te pose pas mille questions et fonce, mets-toi à ma recherche et ce sera moi et aucun autre qui se mettra sur ton chemin. La culpabilité est un obstacle et tu n’as rien à culpabiliser, et si tu as envie de reprendre un petit gars, ne t’en prive pas. J’endosserai le costume qu’il te plaira, n’écoute pas les autres, écoute-toi et mets-toi à me recherche. Me prendre dans tes bras dans tes rêves, c’est ce que tu as envie et surtout besoin, mais pas dans les rêves, dans ton quotidien et que ce soit réel. Si je m’échappe c’est pour te faire comprendre que ce n’est pas dans tes rêves que ta volonté doit se manifester, c’est dans la vie, dans le réel. Tu as perdu ton travail et tu as besoin de moi pour t’aider à avancer sur ton chemin, ce sera plus facile et encourageant pour toi de te sentir à nouveau accompagnée, de te sentir à nouveau pleine à l’intérieur de toi. Lorsque tu te sentiras de nouveau bien ce sera plus facile de retrouver un job, crois-moi.

En attentant je veille sur toi mais même si ici c’est le paradis, moi aussi il me tarde de te retrouver et pas que dans tes bras et dans tes rêves la nuit. Mon âme perdure et c’est auprès de toi et de vous tous que je désire revenir. Je suis prêt et dis à Malena que je l’aime et que ce sera mon âme, qu’elle n’ait aucune crainte, aucun doute. Faits moi confiance comme je vous ai toujours fait confiance et croyez en Dieu, en moi et en l’univers.

A bientôt pour plein de câlins et de léchouilles ; Ton petit prince te reviendra.

La rencontre avec Minette s’est faite dans un jardin, elle était couchée dans l’herbe sur son ventre et me regardait tristement avancer vers elle. Arrivée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et l’ai appelée par non nom pour lui dire qu’elle ne devait pas avoir peur, que c’est sa gardienne qui m’envoyait à elle, et pour la rassurer, qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Puis je me suis présentée et lui ai lu le message de sa gardienne :

Je souhaite seulement savoir si Minette va bien et si elle me pardonne car je n’ai pas été suffisamment aimante et attentive.

Pendant que je lui lisais le contenu de cette courte missive, Minette visiblement très touchée, me regardait les yeux voilés par quelques larmes qui coulaient sur son nez et tombaient sur ses pattes avant. Elle les attrapait et les léchait au passage, et je pouvais ressentir qu’elle était très émue. Touchée moi-même par ses émotions, j’ai attendu quelques instants avant de lui demander si elle acceptait de lui répondre, si elle avait quelque chose à lui dire ? La réaction fut immédiate, elle s’est levée, s’est assise et ma regardée intensément dans les yeux pour me dire :

Bien sur que je vais lui répondre, bien sûr que je tiens à lui donner des messages, et je suis très contente que tu sois là. Même si elle dit qu’elle na pas suffisamment été aimante et attentive, même si elle pense qu’elle ne sait pas aimer, qu’elle na pas pris soin de moi et qu’elle ne m’a pas accompagnée avec amour et comme il se doit, je n’ai rien à lui pardonner. Elle se trompe, elle doute d’elle et de ses capacités à aimer et d’être là pour quelqu’un, pour moi, mais cela commence par elle.

Je suis tellement soulagée et lui suis tellement reconnaissante d’avoir fait appel à toi. Elle ne peut pas prendre soin de moi, et pourtant elle me permet, grâce à toi aujourd’hui d’enfin pouvoir faire le passage, et rien que pour cela je lui dis merci et merci à toi. Beaucoup de gratitude. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là entre deux mon âme ne peut se reposer et se ressourcer et elle, ma  petite maman, oui je la considère comme telle, et me suis toujours sentie  être son bébé, sa petite fille, son enfant, elle ne  peut trouver la paix dans son cœur et son esprit et ne peut faire son deuil.

Mon départ rapide, même si le préparais depuis un moment, rajouté à sa grande culpabilité, à ses regrets m’ont empêché de suivre ce chemin qui mène vers la lumière, et je suis là dans ce bas-astral à la suivre comme son ombre, à m’accrocher à elle et lui pomper son énergie, la plomber encore plus. Elle est déjà bien chargée et une chape grise l’entoure depuis un bon moment, elle a besoin d’aide aussi pour s’en débarrasser. Dis-lui de faire appel à quelqu’un de spécialisé, elle porte beaucoup d’énergies qui ne lui appartiennent pas, et mon rôle en réalité était de la nettoyer énergétiquement et de transmuter toutes ces énergies négatives. Cela lui nuit et l’empêche d’avancer sereinement sur son chemin.

Dis-lui aussi de ne pas se torturer l’esprit avec des choses qu’elle ne savait pas faire, à commencer par me dire qu’elle m’aime. Elle est très réservée, très prudente ayant beaucoup souffert par le passé et a beaucoup de mal à s’exprimer et surtout à reconnaître et accepter ses sentiments, elle pense ne pas savoir aimer mais cela commence par elle. Elle a une piètre opinion de sa personne et se sent tout simplement incapable d’aimer et de tendresse.

J’étais là aussi pour lui apprendre le détachement affectif et impossible de remplir ce rôle, elle est complètement hermétique, fermée sur elle-même et a du mal à s’aimer et cela commence par elle-même. Pour aimer les autres il faut commencer par s’aimer soi-même et je devais à travers ma présence lui permettre de se reconnecter à son petit enfant intérieur à sa source, de le chérir et l’aider à panser toutes les blessures affectives du passé, et notamment celle de l’enfance. Je n’ai pas pu remplir ce rôle et j’en suis désolée, c’est à moi de lui demander pardon et de lui dire que si je suis partie aussi brutalement (arrêt du cœur) c’est parce que j’avais un âge où je me sentais bien fatiguée, usée et que j’avais besoin de tirer ma révérence pour pouvoir me réparer mais aussi pour lui donner la possibilité de se faire soigner sans être inquiète de mon devenir pendant son hospitalisation.

De monter au jardin des animaux me permet de me reposer dans ce haut-lieu magique et aussi de lui envoyer des énergies divines pour la protéger et veiller sur elle et sa santé. Je ne suis pas partie parce qu’elle le voulait ou l’arrangeait, j’ai fait le grande saut parce que c’était le moment pour moi et qu’à mon âge je méritais de souffler la flamme de ma bougie.

Dis-lui que je l’aime et que je ne me suis jamais sentie mal aimée pendant toutes les années que nous avons partagées ensemble. Il y a eu des moments très difficiles pour elle et j’étais là à ses côtés pour lui permettre de trouver en elle la force et la confiance de continuer sa route. Aujourd’hui elle a besoin d’une aide extérieure et encore bien plus depuis mon départ. Dis-lui qu’elle a à l’intérieur d’elle une grande force et qu’elle doit se faire confiance, elle va retrouver la santé, et si elle le souhaite elle pourra aussi me retrouver lorsqu’elle sera prête et se mettra à ma recherche. Nos âmes sont reliées et le resteront où que je sois et je serai toujours là pour elle et prête à lui revenir et continuer mon travail auprès d’elle.

Je suis maintenant pressée de rejoindre le paradis des animaux, et elle se sentira en paix et plus apaisée après mon passage. Tant que je reste là à la suivre comme son ombre, son mal-être est amplifié et elle se sent très fatiguée.

Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle m’a dit :

Merci et surtout dis-lui merci qu’elle ne doute pas d’elle et de ses compétences à aimer, moi je me suis toujours sentie très proche d’elle et de son cœur, et je l’aime.

Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Minette, paix à ton âme, repose et ressource-toi.

La connexion avec Mango s’est faite dans cette belle et magnifique clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Mango était allongé de tout son long sur le ventre et s’amusait à regarder les abeilles et les papillons blancs, orange et dorés se poser d’une fleur à l’autre. Des fleurs rouges, jaunes, orange, bleues, violettes, toutes les couleurs extrêmement fluos. L’herbe très flashy contrastait énormément avec la belle fourrure et les yeux bleus de Mango. Il y régnait une grande paix et je me suis arrêtée quelques instants pour me laisser envahir par cette grande harmonie et plénitude que je pouvais ressentir. Puis je me suis avancée de quelques pas et j’ai appelé Mango, 1,2 fois et avant la 3e tentative il s’est mis debout, m’a regardée intensément et s’est aussitôt décidé de venir vers moi. Avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, il m’a dit :

Je suis très content de te voir. Je sais que tu viens me parler et que c’est ma maman qui t’envoie à moi. Tu sais mon âme perdure, elle est toujours encore reliée à elle et je sais ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit depuis mon départ,  je savais que tôt ou tard elle allait trouver le moyen de me joindre, et c’est la raison pour laquelle je suis resté dans cette lumineuse prairie avant de rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi. Ce moment, cet échange grâce à toi est un moment privilégié pour moi, rien que pour moi et j’ai préféré attendre qu’on vienne me voir, et comme tu peux l’observer, en attendant je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je me sens de nouveau en pleine forme et je peux de nouveau courir, sauter et m’amuser. Plus aucune douleur, je me sens de nouveau tout léger et heureux dans cet endroit magique.

Puis profitant de quelques instants de silence, je lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Mon bébé, j’espère que tu seras disponible pour que je puisse te parler. Tu es parti si vite et je ne comprends toujours pas pourquoi, pourquoi toi si tu avais encore quelques années devant. Tu m’as toujours accompagné dans mes pires moments de la vie, et la, tu as du partir précisément quand on traverse la maladie. Je veux que tu saches que je t’aime infiniment, que tu resteras mon bébé, que j’ai limpression de te voir partout, tu manques aussi beaucoup à eva et à Benjamin. Tu sais qu’il est malade, en même temps que toi et j’ai l’impression que tu as pris et tu t’es sacrifié pour lui. Je te remercierais jamais assez d avoir traversé un bout de chemin avec nous, je te garde dans mon cœur et dans ma tête. 

 

Ta mission avec nous c’était pour nous accompagner à nous relever ?

J’espère que tu n’as pas bcp souffert, j’espère qu on a pu te rendre heureux le temps passé avec nous.

Je voudrais savoir si aujourd’hui tu vas bien, si tu as rejoint papa Olivier. Je lui ai bcp demandé pour toi.

Je voudrais savoir depuis quand tu étais malade, ça nous a tellement pris par surprise et pourquoi ? Pourquoi un cancer ? Je voudrais aussi m’excuser de n’avoir rien vu.. Quand j’y pense, j’ai l’impression que tu essayais de me dire quelque chose ‘, et je n’ai pas su capter.
Quand je prends papa Benjamin dans mes bras, je pense à toi et en le voyant  j’imagine tout ce que tu as du souffrir en silence.. Ça me déchire le cœur.

As tu souffert pendant tes derniers jours ? Je pensais que le mieux pour toi c’était de passer tes derniers jours chez nous, sans trop t’embêter avec le vétérinaire.  Ai je bien fait ? J’ai eu l’impression que tu nous disais au revoir.

Tu penses qu’on se reverra un jour ?

Nous avons adopté un petit chien, car le vide que tu nous a laissé était trop grand, mais je n’ai pas voulu te remplacer.. Pour moi tu seras mon seul et unique chat d’amour.

 

Ps: Tokyo ne l’aime pas du tout ! J’espère que ça ira mieux après

 

Je t’aime mon bébé, merci pour tout 

 

Pendant que je lui lisais le contenu j’ai vu quelques larmes perler et tomber sur son museau, il essayait de les attraper avec sa patte et les léchait, et lorsque j’eus terminé, il m’a dit :

Je suis si heureux de pouvoir lui donner des messages aussi et répondre à ses questions. Tu vois combien elle est en souffrance, elle est en profonde détresse depuis mon départ si rapide et cela me fait beaucoup de mal de lui faire autant de peine, alors que la vie n’est de nouveau pas facile pour elle en ce moment.

Merci d’être là et de me permettre de le faire et pour commencer, dis-lui tout d’abord merci pour son merveilleux message d’amour empreint de nombreuses questions, de doutes, d’incompréhension, et surtout de nostalgie. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je l’aime très fort et Eva et Benjamin mon papa aussi. Dis-lui aussi que je suis désolé de la grande souffrance que je lui inflige et qu’elle ne doit surtout pas culpabiliser.

Je souffrais d’un mal qui me rongeait de l’intérieur et elle ne pouvait pas le voir. Lorsqu’on le voit c’et déjà souvent trop tard et plus moyen de le soigner, surtout pour nous le règne animal. Dis-lui aussi que je n’ai pas trop souffert, lorsque la douleur était un peu plus vive, je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait plus facile à gérer et à supporter. Nous les animaux avons cette grande faculté de pouvoir nous détacher de nos maux en sortant de notre corps physique pour que l’insupportable reste supportable, alors que pour vous les humains c’est un peu plus compliqué de le faire. Ce n’est pas donné à tout le monde.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis un bon moment. Depuis l’entrée de la saison froide, l’an passé je préparais ma transition. Tu n’as pas à t’excuser, tu ne pouvais pas le voir car surtout je ne le voulais pas ; parfois lorsque je te regardais, j’essayais de te montrer que tout allait bien et que tu n’avais aucune inquiétude à avoir, que je n’avais pas de douleurs, et je t’envoyais des pensées d’amour et de la force, parce que tu en as besoin avec toutes les épreuves que le destin te charge.

Tu es ma maman et je me suis toujours considéré comme ton bébé, ton petit mec, et grandissant et avançant dans l’âge je suis resté ton bébé d’amour. Mon existence à vos côtés, malgré les moments durs et difficiles à vivre, a été une vie de rêve. Aimé, choyé, respecté et traité comme votre garçon et frère, je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur, même si la réalité quotidienne de vos soucis et notamment dus aux problèmes de santé m’ont impactés tout comme vous.

Mais comme tu le dis si bien, j’étais là pour t’aider, pour vous aider dans ces épreuves, et si je suis parti aussi rapidement c’est parce qu’on ne pouvait plus rien pour moi et que de l’autre côté du voile je vous suis bien plus utile, je peux veiller sur vous et vous protéger et vous envoyer de la lumière et de l’énergie divine. Ne regrette rien et ne culpabilise pas, mon souhait était de partir à la maison accompagné avec amour dans la lumière, cela t’a permis de te détacher un peu et de me laisser partir, et je n’avais pas peur.

Papa Olivier était là avec moi, avec nous tous les jours et il m’a guidé pour traverser le pont des fleurs. Il était là et nous sommes restés ensemble quelques jours. Il me charge de te dire qu’il t’aime et qu’il sera toujours là pour veiller sur toi et les tiens. Ne te laisse pas envahir par les peurs et les doutes, va de l’avant et continue ton chemin quoiqu’il arrive.

Puis j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel et depuis je reste là et profite de ce havre de paix pour me réparer. Je ne suis pas surpris que Tokyo ait du mal à accepter le petit chien, il attend mon retour. Il sait que je suis bien monté et que mon retour peut être très rapide. Mais pour cela il ne tient qu’à toi ma chère et tendre maman d’avoir la volonté de nous retrouver, et sur un plan terrestre bien-sûr.

Ton cœur te semble vide depuis que j’ai fait le grand saut, j’avais avant tout la mission de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans dépendance ni codépendance et cette mission je suis loin de l’avoir terminée, et mon âme aspire à te revenir pour continuer ce travail Tu ne me remplaceras pas, ce sera mon âme qui s’incarnera dans un costume qui te plaira.

En attendant je vous envoie de bonnes ondes, mais toi ma tendre et douce maman, c’est sur un plan terrestre que tu as besoin de moi. Alors ne tarde pas et mets-toi à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin et nous continuerons notre belle histoire d’amour ensemble. Je t’aime.

La connexion avec Sam s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur le ventre, entouré d’anges blancs, orange et dorés, il s’amusait à regarder virevolter les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons roses, violets et blancs. Eblouie par la vive lumière qui y régnait, je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de la quiétude, de la paix et de l’harmonie qui se dégageaient. Puis après quelques instants, je me suis avancée et j’ai appelé Sam, 1,2 puis une troisième fois et il s’est levé pour venir à moi et me dire :

Je sais qui tu es, je te reconnais et je te dis merci, merci à ma maman d’avoir fait appel à toi et merci, beaucoup de gratitude à toi pour m’avoir aidé à partir dans les meilleures conditions. J’étais bien entouré et je n’avais pas peur. Le Deva et les Êtres de la nature, ma maman, ma chère, tendre et douce maman, ils étaient tous là pour me guider jusqu’au pont des fleurs, pour m’accompagner dans la traversée et la montée de l’escalier de l’arc en ciel.

Alors que ma chère et tendre moitié était en si grande souffrance, moi je suis parti dans la joie et dans la lumière. Même si j’étais très malade, qu’on ne pouvait plus me guérir, on a tout fait et on m’a aidé à tirer dignement ma révérence ; Merci, merci, amour et gratitude à vous tous. Maintenant  je vais bien et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Ma petite maman, ton petit Samy est déjà réparé ; Je ne sens plus aucune douleur, je me sens en pleine forme, jeune et très vif. Je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser et je ne m’en prive pas. Je ne suis pas seulement entouré d’anges et de papillons, d’abeilles et d’oiseaux, il y a aussi beaucoup, des centaines de congénères et tous les types d’animaux ici. Je reste avec ma tribu, mais nous vivons tous les uns avec les autres et en toute quiétude.

Ne t’inquiète pas, je vais bien et le seul hic, là où le bât blesse, c’est que je te vois toujours encore en grande détresse et me pleurer. Je sais que je te manque et tu me manques aussi, mais ce petit passage au paradis des animaux est nécessaire. Il est la condition sine qua none qui nous permettra de nous retrouver bientôt de nouveau sur le plan terrestre. Tu te sens seule sans moi, ton cœur te semble vide, ta maison aussi. J’étais là pour t’aider à te reconnecter à ton âme, à ton petit enfant intérieur, à ta source. J’étais là, et à travers moi tu as pu, tout en me chérissant, panser toutes les blessures du passé, et depuis mon départ tu te sens cruellement seule et abandonnée. Tu as besoin de moi et de ma présence physique pour continuer ta voie, et comme je te l’ai promis je te reviendrai et j’endosserai le costume qu’il te plaira.

Tu as choisi ce petit chiot ! Il s’appelle Marley ? Très bien, je suis si content et si heureux et si je n’ai pas encore incarné le corps physique de ce petit loulou, c’est parce que je savais que tu avais besoin de me parler et j’attendais ce moment. Tu y crois sans y croire ; Tu as tellement besoin de moi, tu es tellement en manque de moi que tu espères du fond du cœur me retrouver. Mais le doute subsiste dans ton esprit, les croyances sont difficiles surtout que tu as eu une certaine éducation religieuse, mais crois-moi ma petite maman, l’âme est éternelle, qu’elle soit humaine ou animale. Et nous les animaux sommes des êtres sensibles et avons une âme comme vous, et si nous ne vivons que peu de temps à vos côtés c’est justement pour vous permettre à vous les humains de nous retrouver plusieurs fois dans votre vie et sous différentes incarnations physiques. Jeunes, plus âgés peu importe, c’est vous qui choisissez notre costume et quand le moment vous agrée.

Nous étions très fusionnels tous les deux, j’étais toi, tu étais moi et nous avons partagé de belles années de pur et grand bonheur. Lorsque j’incarnerai le corps de ce petit chiot nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble. N’aie aucun doute, nous les animaux sommes reliés à la source, à Dieu et nous vous sommes toujours envoyés pour une mission bien précise. Tu te sens seule à l’intérieur de toi et moi je viendrai à nouveau combler ce vide. Fais-moi confiance même si au début ce sera un peu moins évident parce que je serai jeune, espiègle, foufou, et que toute mon éducation est à refaire, plus le temps passera et mieux tu sauras me retrouver et me reconnaître. Aucune inquiétude, tu ne me remplaceras pas, je te serai comme d’habitude très fidèle et je serai au rendez-vous, peut-être déjà samedi ou du moins lorsqu’il aura rejoint la maison notre maison.

Je t’aime, ne me pleure plus, souris à la vie et sois heureuse pour ces retrouvailles, moi, même si l’espace-temps n’est pas du tout le même que pour vous, je suis pressé aussi d’être pris dans tes bras, de sentir ton odeur, ta chaleur et ta tendresse. Je t’aime, ton petit Lou, à bientôt !

 

La rencontre avec kawa s’est faite dans un pré, elle était debout à regarder tantôt vers moi et tantôt vers l’horizon, le regard triste, sombre. Je me suis approchée doucement, me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas entrer dans sa zone de confort et j’ai attendu quelques instants avant de l’appeler par son nom et me présenter ; Au bout de quelques secondes j’ai appelé 1 fois, 2 fois et au troisième appel elle a secoué sa queue, s’est mise à hennir et s’est avancée de quelques pas vers moi. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne :

« Bonjour Kawa, ma magnifique et merveilleuse Kawa….

J’espère que tu es ou que tu seras heureuse là où tu es désormais, en toute sérénité et surtout, j’espère de tout mon cœur que tu trouveras cette liberté que tu aimais tant, libre pour l’éternité…

Tu as été une jument formidable, d’une douceur et d’une intelligente qui m’émerveillait tous les jours. Tu étais si impressionnante, si forte et si calme à la fois, si expressive et si tendre. Ma petite jument de feu comme j’aimais à t’appeler. Tu étais mon rêve et je ne te remercierais jamais assez de m’avoir permis de le vivre à tes côtés pendant ces 11 années. 11 ans c’est si peu… Je suis extrêmement reconnaissante à la vie de t’avoir mis sur mon chemin et de m’avoir permis de rencontrer un être aussi exceptionnel que le tiens.

Ma Kawa, je voulais te remercier pour tout, tout ce que tu étais et pour tout ce que tu m’as donné. Pour ta confiance, ta douceur, tes câlins si tendre et tes petits bisous quand que je te grattais. Pour tes accueils chaleureux et tes petits hennissements quand j’arrivais dans le pré, rien qu’en les entendants mon cœur s’emplissait de bonheur. Merci pour tes souffles dans le cou quand je m’asseyais dans le pré, pour m’avoir appris ce qu’était d’aimer et pour m’avoir redonné un peu confiance en moi. A tes côtés, le monde n’existait plus, plus rien n’avait d’importance à part toi, plus d’angoisse, plus de stress, que de la douceur et de la chaleur dans mon cœur, juste toi et rien d’autre…Tu étais tout mon univers et j’espère avoir pu être à la hauteur de tes attentes…

Mon amour de jument, je voulais m’excuser pour toutes les erreurs que j’ai pu faire, pour mon absence et mes incompréhensions. Je n’ai pas été la meilleure gardienne pour toi, toi qui m’avais tellement donné. J’avais tellement de projet pour nous deux, j’ai acheté une maison pour me rapprocher de toi et je comptais reprendre les balades toutes les deux. Ces merveilleuses balades, si rares mais si précieuses où le temps était suspendu… Nous avions même prévu de partir en bivouac avec toi, mon père et Aurabelle, toi qui étais si curieuse, je pense que tu aurais aimé. Surtout, je voulais m’excuser pour les derniers instants de ta vie, je suis tellement désolée de t’avoir mis dans ce pré, de ne pas avoir su te protéger, de t’avoir braqué et stressé pour rentrer dans ce van, mais nous avions tellement d’espoir en essayant de t’amener à cette clinique, finalement, tu n’y es jamais allée. Désolée de m’être acharnée à essayer de te sauver, les transfusions, les perfusions…si seulement j’avais compris ta souffrance, j’aurais demandé au vétérinaire de te libérer plus tôt de toutes ces douleurs. Mais tu sais, j’avais tellement d’espoir, nous avions tellement envie que tu survives… Et surtout je m’en veux, de ne pas avoir été plus présente, j’aurais du être là jour et nuit à tes côtés, pour que tu te sentes rassurée, j’aurais dû être là quand ton cœur à lâché, il en avait déjà tellement supporté… mais je devais retourner au travail. Ce qui me rassure c’est que mon père était là, et les juments aussi, je ne sais pas si tu les as vu mais tu étais entourée. Je suis tellement désolée Kawa.

On continue à s’occuper des juments, à garder ton troupeau que tu dirigeais d’une main de fer, mais c’est dur sans toi… A chaque fois, on espère te voir dans le pré. J’aimerais tellement pouvoir te sentir et te toucher une dernière fois. Tu me manques énormément et tu manques beaucoup à mon père aussi.

J’ai quelques questions à te poser si tu le veux bien :

  • Ai-je su te rendre heureuse ?
  • Que s’est-il passé réellement, comment t’es tu retrouvé dans cette plaine avec cette blessure ? Et par la suite, tu cicatrisais tellement bien, puis tu as commencé à être mal, les vétérinaires parlais d’hémorragie interne et de manque de plaquettes sanguines ?
  • Puis-je faire quelque chose pour toi ?
  • As-tu un message à me faire passer ?
  • Es tu parti en ayant pu finir ta mission ?
  • Reviendras-tu me voir ? Si tu le souhaites bien sûre, mais j’adorerais pouvoir te sentir auprès de moi.

Au revoir Kawa, je t’envoie toutes les grattouilles du monde, soit libre et en paix.

Je t’aime et t’aimerais pour toujours

 

Et avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Me voilà soulagée, j’avais si peur de rester encore longtemps dans ce bas-astral, de devoir vaquer dans son environnement, de les accompagner tous chaque jour et de m’accrocher à eux pour leur puiser leur énergie. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer et elle ne peut faire son deuil. Les juments sont perturbées, elles me voient et savent que ma pauvre âme est en errance et que tant que je reste là, je leur puise à tous leur énergie. J’ai besoin d’aide et elle aussi. Tant que je ne suis pas montée au jardin des animaux, elle ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

Je l’ai rassurée et lui ai expliqué que c’était aussi les raisons de ma présence et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Elle a poussé des petits hennissements et m’a dit :

Merci, merci, tu ne peux savoir combien je suis contente que tu sois là. Lorsque je te regarde je te vois entourée de lumière, et lorsque je regarde là-bas  (elle m’a montré la direction de l’horizon) je vois beaucoup de lumière et toutes les couleurs de l’arc en ciel, alors qu’en moi je sens de la tristesse, beaucoup de gris, de noirceur, une vraie chappe de plomb. Je reste là scotchée dans ce pré à attendre qu’on me libère, ou alors je m’accroche à son énergie et je la suis comme son ombre. Elle ne peut me voir, elle ne peut m’entendre, elle ne peut plus me gratouiller et moi je ne peux plus me manifester physiquement à elle.

Mon départ n’était pas prévu, c’était un accident, un bête et stupide accident, parce que j’ai pris peur, j’ai paniqué, il y avait du vent, beaucoup de vent, des éclairs, des tonnerres et j’ai pris ça comme des coups de fusil. Je me suis emballée et suis partie au galop, je voulais sauter par-dessus la barrière, il y avait quelque chose de pointu qui ma blessée et sans doute plus profondément que cela n’en avait l’air. Je ne sais pas, je ne peux pas l’expliquer, mais au fil des jours, je me sentais de plus en plus faible, plus aucune force et des douleurs dans tout mon corps. Je me suis réfugiée dans mon corps astral et cela m’a permis de gérer et supporter les douleurs, ne t’inquiète pas. Et si je me suis tellement braquée pour monter dans le van c’est parce que je savais que ça ne servirait plus à rien, que c’était fini pour moi, et que seul le passage au paradis des animaux me permettrait de me réparer.

Je suis si désolée ma chère et tendre mie, tu es comme ma moitié, tu représentes une partie de moi dans ce monde manifesté et je suis si triste de te faire autant de peine. Toutes ces années passées auprès de toi ont été des années de pur et grand bonheur et j’ai vécu une existence de rêve. Ne culpabilise pas, n’aie aucun regret, tu as tant fait pour moi et je me sentais être ta princesse. Aimée et respectée comme ton égal, tu mas considérée et traitée comme ta compagne, et les moments que nous avons passés ensemble, les choses que nous avons partagées ensemble ont tout simplement été merveilleux.

Je t’aime et je t’aimerai toujours où que je sois. Je te remercie pour ton message empreint d’amour, de joie, de reconnaissance, mais aussi de tant de souffrances. Ne te torture pas l’esprit et dis-toi que notre relation était si fusionnelle, si exceptionnelle qu’elle ne peut pas s’arrêter comme ça. La mort ne peut pas nous séparer pour le restant de ton existence. Je sais que je te manque énormément et tu me manques aussi.

J’étais là pour t’aider à avancer sur ton chemin, pour te construire et te permettre de trouver en toi cette belle harmonie qui crée de la force et de la confiance ; Ma mission consistait à t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source, et te guider pour t’ouvrir à l’amour inconditionnel. Tu as bien grandi et évolué, mais ma mission auprès de toi n’est pas terminée. Mon départ, et encore une fois mea culpa pour la profonde détresse qu’il t’inflige, n’est pas du au fait d’avoir terminé ma mission, c’était un malheureux et terrible accident et je sais que tu as encore besoin de moi à tes côtés, tu as besoin de moi sur le plan terrestre pour continuer ta voie. Sans moi tout te semble vide et sans intérêt, je suis la prunelle de tes yeux et pour voir la vie avec joie et te sentir en harmonie avec ton corps et ton esprit, tu as besoin de moi, tout ton être le crie et l’exprime.

Je vous manque à tous, au troupeau aussi, mais tu sais mon âme est éternelle, elle perdure, seule mon enveloppe corporelle n’est plus. Alors à condition de pouvoir rejoindre le haut-lieu magique pour me reposer et me ressourcer, ait la confiance et la certitude que nous nous retrouverons lorsque tu seras prête. J’endosserai le costume qu’il te plaira et me mettrai sur ton chemin dès que tu te mettras à ma recherche. Alors ne te pose pas mille questions et nous pourrons très vite continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Je t’aime et il me tarde de te retrouver. Il est temps maintenant d’emprunter ce chemin qui me mènera vers la lumière, l’espace-temps n’est pas du tout le même là-haut qu’ici-bas et ce sera possible dès que tu seras prête.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées jusqu’au pont des fleurs, et lorsque je me suis arrêtée, elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Aurevoir Kawa, paix à ton âme.

La rencontre avec Sisko s’est faite sur un chemin triste, austère et sans lumière. Il était assis et regardait vers moi, mais ses yeux étaient vides, ternes, sans aucune expression. J’avais l’impression qu’on l’avait scotché à cet endroit, et ayant lu dans mes pensées il m’a dit :

Longtemps, depuis trop longtemps que je reste là à attendre qu’on me vienne en aide, qu’on me libère. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer, et lui mon papa ne peut toujours pas trouver la paix dans son cœur et son esprit. Il a beaucoup de mal à me laisser partir, il se pose beaucoup de questions et souvent se torture l’esprit. Il pense ne pas avoir été là jusqu’au bout, il culpabilise, il a des regrets et tout cela m’a empêché d’emprunter ce chemin si triste, mais que plus on avance, plus on se rapproche de la lumière.

Il s’est tu quelques instants et j’en ai profité pour me présenter, lui expliquer que son gardien l’aime très fort et qu’il lui manque énormément, qu’il aimerait lui poser quelques questions :

-comment a t’il vécu ces 14 années à mes côtés?
-A t’il été heureux ?
-aurait-il des reproches à formuler ?
cette dernière question est importante car elle me permettra de réviser mon comportement avec un Golden retriever que je compte adopter dans les prochains mois?

Et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs, et il pourra enfin rejoindre la lumière et le jardin des animaux. Il a poussé quelques soupirs et m’a dit :

Me voilà rassuré, depuis trop longtemps que mon âme est en errance dans ce bas-astral, et tant que je reste là je lui puise son énergie et il a toujours autant de mal à faire son deuil. Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Comment peut-il se poser de telles questions ? Même si parfois il n’était pas présent, j’ai toujours su qu’il reviendrait et ne m’abandonnerait jamais. J’ai eu une existence bien remplie, toujours aimé, choyé et respecté. Je me suis senti être un membre de la famille, son fils, son garçon, et je n’ai rien à lui reprocher. Comment le pourrais-je ? Je n’ai manqué ni d’attentions,  ni de sorties, ni de nourriture, on ma promené à chaque fois que c’était possible, et je n’ai vécu que des années de pur et grand bonheur à ses côtés.

Nous les animaux ne sommes pas compliqués et pas exigeants comme vous les humains. De la présence, de l’attention, de l’affection et nous vous le rendons au centuple. De par vos obligations vous vous absentez, vous ne pouvez pas toujours nous emmener et je reconnais que je n’aimais pas rester seul, mais je savais aussi qu’il reviendrait quoiqu’il arrive. Nous étions très proches, très fusionnels et n’avions pas besoin de paroles pour nous comprendre. Lorsqu’il me promenait, c’était un moment privilégié pour tous les deux, et avec l’âge j’avais de plus en plus de mal à avancer à côté de lui.

Mon corps, toute ma carapace était usée et j’avais des bobos partout dus à l’âge. Ma colonne, mon train arrière me faisaient souffrir et je me réfugiais souvent dans mon corps astral pour mieux le gérer. Mes reins et mon cœur étaient bien fatigués aussi, et c’était plus que juste de m’aider à partir. Seulement voilà, c’était difficile à assumer pour lui et je ne me suis pas senti le droit de partir vers ce haut-lieu magique. Depuis je vaque dans son environnement et je m’accroche à lui, à son énergie et ce n’est pas bon pour sa santé.

Dis-lui que j’étais là pour le guider et l’accompagner sur son chemin, et qu’il a besoin de moi pour continuer sa route. Ma mission consistait de l’aider, de lui permettre de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source, et à travers moi le guérir de toutes les blessures du passé lorsqu’il me chérissait de tendresse. Cela l’a beaucoup rassuré de sentir que j’étais relié à son âme, et que ma présence à ses côtés le remplissait d’amour, qu’il se sentait plein à l’intérieur de lui.

Depuis mon départ la vie lui semble triste et son cœur et sa maison lui semblent bien vides. Il a besoin de moi et de mon énergie pour reprendre sa voie, mais pour cela un petit passage au jardin des animaux est nécessaire ; C’est la condition sine qua none pour me permettre de me réparer et préparer mon retour. Tant que je reste là ce n’est pas possible, mon âme perdure, elle est éternelle et reste toujours reliée à la sienne où que je sois.

Dis-lui que je souhaite lui revenir, et que ce sera possible dès qu’il sera prêt. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, le tout est d’y faire un petit aller/retour. J’endosserai le costume qu’il lui plaira et serait présent au rendez-vous lorsqu’il sera prêt à m’ouvrir à nouveau la porte de son cœur et son foyer. Il y a des transferts d’âme qui se font, explique lui que pour moi tout est possible. Depuis trop longtemps que nous sommes séparés, que je ne peux plus me manifester physiquement à lui, même si je peux le voir et l’entendre, il me manque à moi aussi. Sa pauvre âme est aussi en souffrance et il est temps maintenant de reprendre notre belle aventure ensemble.

Dis-lui merci de nous avoir permis  et échange aujourd’hui, je lui en suis si reconnaissant. Grâce à toi je vais enfin pouvoir rejoindre le paradis des animaux et pouvoir préparer mon retour. Dis-lui que je l’aime et que je suis pressé maintenant de faire le passage.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin si gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. A notre passage des petites fleurs rouges et roses émergeaient comme des petits cœur, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a léché la main pour me remercier et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Sisko, repose-toi et ressource-toi et à bientôt.

La connexion avec Melchior s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel. Il était assis à côté de Sunshine et tous les deux profitaient de ce havre de paix pour regarder les papillons blancs, orange et dorés voler d’un arbre à papillons à un autre. Ils étaient assis dans les herbes d’un vert fluo, et toutes les fleurs petites, moyennes, plus grandes et presque gigantesques étaient très flashy, du jaune, du rouge, de l’orange mais aussi du bleu et du violet. J’étais éblouie par ces lumières si vives et je me suis arrêtée quelques instants pour m’y habituer. Puis je me suis approchée et j’ai expliqué à Melchior que cette fois -ci  c’était pour lui plus précisément que j’étais venue dans ce haut-lieu magique, pour lui porter des messages et des questions de la part de sa gardienne, mais aussi de Thomas, et avant même que je ne lui lise le contenu il m’a dit :

Je le savais et je t’attendais Je suis si heureux que notre échange ait lieu dans cet endroit si sublime. Merci, merci à ma maman, merci à toi, nous vous sommes si reconnaissants tous les deux de nous avoir aidé à faire le passage. J’étais parti très vite, même si cela faisait un petit moment que j’étais sur mon chemin et que je préparais ma transition, ce départ brutal de Sunshine m’a beaucoup affecté physiquement et émotionnellement, et cela a un peu accéléré le processus. Mais j’étais prêt, rassurez-vous, je n’ai pas hésité à aller la rejoindre et tous les deux maintenant sommes ensemble et nous amusons à voir virevolter les papillons, les abeilles et les oiseaux autour des fleurs et des arbres. Tout à l’heure après notre échange nous pousserons la porte dorée qui se trouve derrière nous pour rejoindre nos compagnons et tous les autres animaux afin de nous reposer et nous ressourcer.

Puis il s’est tu quelques instants et j’en ai profité pour lui lire le contenu des missives :

Mon message (Emeline)

 J’aimerais qu’il sache que même si sa vie auprès de nous a été de courte durée, à nos yeux il faisait partie de la famille et on l’aimait. J’espère qu’il a pu ressentir cet amour. On savait qu’il était malade et que l’on ne pouvait rien faire pour l’aider hors mis lui offrir une belle fin de vie. C’est ce que l’on souhaitait pour lui et j’espère que l’on a été à la hauteur de ses attentes. Je voudrais m’excuser car malheureusement je n’ai pas pu l’accompagner jusqu’à la fin. J’aurais aimé être là avec lui pour ses derniers instants, lui transmettre une dernière fois mon amour. Son absence crée un vide dans la maison et dans nos cœurs. Aussi, je voudrais qu’il sache que même si au niveau de son incinération il a eu un traitement différent des autres, cela n’est pas dû au fait qu’on l’aimait moins mais plus parce que cela était trop difficile émotionnellement parlant. Je veux qu’il sache qu’il a mis son emprunte dans nos vies et qu’on gardera son souvenir avec nous pour toujours. Enfin, le dimanche matin de sa mort je lui ai dit « à ce soir ». Mais je ne l’ai jamais revu. Alors cette fois, je ne lui dis pas adieu, mais plutôt, à bientôt car j’espère qu’on se retrouvera un jour.

Le message de Thomas

Salut petite boule de poil en pleine forme, j’espère que pendant ce temps passé avec nous tu as pu être comblé et remplie d’amours, que tu ne m’as pas trouvé trop dur ou ronchon quand je m’y mets. Je m’excuse si j’ai pu me montrer violent dans mes paroles ou si je t’ai blessé ce n’était pas le but, j’ai des fois du mal à m’exprimer dans le calme mais sache que je n’avais aucune agression ou colère envers toi. J’espère que Émeline a pu soulager ta douleur un petit temps, car je sais que je n’ai rien fais personnellement pour m’occuper de toi à part te donner a mangé, te faire des caresses et nettoyer tes besoins… j’espère que c’était suffisant pour toi. Je m’excuse également de ne pas m’être réveillé plus tôt ce jour-là, peut être que j’aurai pu faire plus et plus rapidement pour te sauver. Je m’excuse si je t’ai fait mal lors des massages cardiaque je ne savais pas réellement ce que je fessais sur le moment. Je tentais de te faire rester parmi nous même si je pense que la maladie était plus forte, tu n’étais plus avec nous depuis longtemps. Tu étais mon chat aussi même si j’avais dit à la base que tu étais le chat d’Émeline. Je n’ai jamais été très démonstratif dans ma vie j’avais peur de perdre justement assez rapidement les gens que j’aimais…, je sais que je suis resté jusqu’au bout et que c’était la meilleure chose à faire, mais j’ai aujourd’hui énormément de regret. Je sais que j’aurai pu faire plus, j’aurai dû faire plus, je m’excuse de ne pas avoir été à la hauteur et j’espère que tu m’en veux pas Mes questions J’aimerais savoir s’il était heureux d’être avec nous, s’il se sentait bien, s’il était épanoui ? J’aimerais aussi savoir s’il est en paix là où il est ? S’il n’a plus mal nul part ?

Dis-lui merci pour son message d’amour et surtout dis-lui que moi aussi je l’aime, je les aime tous d’un amour pur, profond et inconditionnel. Ils sont ma famille, je me suis toujours considéré comme un membre de la famille à part entière. J’ai été aimé, choyé et respecté comme un humain, comme leur enfant, leur garçon et leur frère, je n’ai jamais manqué de rien et j’ai vécu des années merveilleuses avec eux. Des années de pur et grand bonheur et c’est moi qui suis désolé pour la grande peine que mon départ leur inflige. Dis-leur que j’ai vécu une vie de chat riche et pleine.

J’étais malade et mon pauvre petit cœur était bien usé, malgré que je n’étais pas si âgé que ça, et toute ma carapace et surtout mes reins eux aussi étaient en grande souffrance. C’est à moi de  leur dire que je suis triste de leur faire de la peine. Dis à ma maman de ne pas culpabiliser de ne pas avoir été là lorsque j’ai fait le grand saut, c’est tout simplement parce que je ne le voulais pas. Par amour pour elle j’ai voulu lui éviter cette terrible épreuve et j’ai préféré tirer ma révérence pendant son absence. Pour l’incinération et tout ce qui s’en suit qu’elle ne se torture pas l’esprit pour moi, cela n’a pas plus d’importance que cela. Ce qui compte pour moi c’est que grâce à sa demande et ton intervention, nous avons pu tous les deux Sunshine et moi faire notre passage et nous retrouver maintenant dans cette belle prairie où nous venons d’arriver, et tous les deux profitons pour faire un petit arrêt car l’endroit est absolument paradisiaque.

Merci, merci, j’ai beaucoup de gratitude pour vous. Dis aussi à Thomas de ne pas culpabiliser, il a toujours été là pour moi même s’il a un peu plus de mal à montrer ses sentiments et peut se montrer très dur, derrière tout ça se trouve un homme sensible qui a peur de faire voir ce qu’il ressent. Il m’a bien aidé, même si ma carapace était usée, au bout du rouleau et très sensible aux bobos lorsqu’il me faisait des massages, cela m’aidait et m’enlevait un peu cette oppression que je ressentais dans la poitrine. Il était avec moi et il est resté jusqu’au bout. Je n’avais pas peur, j’avais envie de retrouver Sunshine même si je pouvais la voir, ne plus pouvoir la toucher et savoir qu’elle était là entre deux était difficile à vivre pour moi.

J’étais très perturbé et rajouté à la grande fatigue lorsque j’ai voulu l’aider en la tirant sur un endroit confortable m’a complètement exténué. Maintenant je vais bien et je ne ressens plus aucune douleur nulle part. Tout à l’heure j’irai rejoindre mes congénères et je pourrai me reposer et surtout me réparer.

C’est à ton âme ma petite maman que je suis relié, et ma mission consistait à t’apprendre le détachement affectif. De type timbre-poste j’étais chargé de t’apprendre à aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance. Je n’ai pas terminé ce travail et je te reviendrai pour continuer ce rôle. Vous avez d’ailleurs tous les deux besoin de ma présence pour vous sentir en harmonie à l’intérieur de vous. Depuis que j’ai fait le grand saut, votre cœur et votre maison vous semblent bien vides et seul moi peut le combler ce vide. Alors comme tu le dis si bien, pas adieu, mais à bientôt. Mon âme qui est éternelle perdure et restera reliée à la tienne où que je sois, et la mienne aspire évidemment tout comme Sunshine à vous revenir. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Ne tarde pas et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble.

Je vous aime, votre petit prince vous adore !

 

J’ai rencontré Max tapi sur un chemin gris et sec. Il était assis sur des cailloux et sa position semblait plus qu’inconfortable. Lorsqu’il m’a vue arriver vers lui, ses yeux si tristes ont changé d’expression et j’ai eu la nette impression qu’il reprenait de l’espoir. Je me suis arrêtée à quelques pas de lui pour ne pas rentrer dans sa zone de confort et me suis présentée, lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne. Avant même que je ne lui lise le contenu, il a frétillé des moustaches puis s’est levé pour tourner plusieurs fois autour de moi. C’était amusant à observer, il y avait comme un rituel et je me suis baissée pour le caresser. Il m’a léché la main tout en tapant sa patte sur le sol aride et m’a dit :

Je suis très content de te voir. Depuis tout ce temps que je reste là ou scotché, collé sur ces rocailles ou à vaquer dans leur environnement, à les suivre dans leur quotidien, à m’accrocher à eux, à leur énergie surtout la nuit, et ce n’est bon ni pour eux, ni pour moi. Le choc violent de mon départ pendant qu’ils n’étaient pas là, qu’ils n’ont pas pu me dire au revoir, que je sois parti si vite et si jeune les torture et ils n’arrivent pas à l’accepter et encore moins à le comprendre.

Ma maman, car ce n’est pas ma gardienne, j’étais son bébé, son petit mec, culpabilise, elle pense que cette castration est à l’origine de mon décès, elle a des regrets et s’en veut terriblement. Dis-lui de ne pas culpabiliser, elle a fait ce qu’il convenait de faire, avec Rouky, nous étions trop dominants même s’il était plus petit, les hormones agissant, la cohabitation devenait difficile entre nous, et cette opération était vraiment la solution pour nous permettre de nous épanouir et de retrouver un confort dans notre vie, dans notre état d’être. Mais je parle, je parle et je ne te laisse même pas la parole pour me lire leurs messages, alors que je sais que c’est important pour eux de trouver les réponses à leurs questions.

Puis sans hésiter je lui ai lu le contenu :

MAX, tu es né un soir de Noël, il y a 3 ans. Ce fut le coup de foudre pour toute la famille avec tes oreilles tombantes, ton poil gris très doux, une tête à bisous. Tu savais exprimer ton amour en nous léchant souvent, nous tournant autour de nous chaque matin exprimant ton mécontentement en tapant de la patte, bref tu nous as fait craquer. Tu n’aimais pas trop être seul alors on a pris un nouveau compagnon, ROUKY, plus petit. Depuis 1 an, vous jouiez, dormiez ensemble. Tout se passait bien jusqu’à son âge adulte où la cohabitation a été plus dure. J’ai pris des décisions vous concernant tous les deux pour une petite opération. Était-ce le bon choix pour vous réunir à nouveau ? Ai-je bien fait de te prendre un compagnon ? 3 semaines après, tu nous quittais brusquement alors que nous étions absents pour te prendre dans nos bras, te toucher une dernière fois. Notre fille pleure chaque jour son petit compagnon maxou comme elle aimait t’appeler. Tu lui manques terriblement, tu nous manques mon loulou chaque jour, on te cherche. Rouky, ton compagnon te cherche, il est triste sans toi. J’espère que tu n’es pas seul, que notre lapine chérie est avec toi, fais lui pleins de bisous. Tu nous a donné plein d’amour,, nous t’aimons très fort mon maxou

Et lorsque j’eus terminé, j’ai vu Max pleurer, ses larmes coulaient sur ses bajoues, sur son museau et il essayait de les attraper avec sa patte. Ma gorge s’est serrée, c’était très émouvant à observer, j’avais très envie de le prendre dans mes bras pour le consoler, et il s’est remis à tourner autour de moi très rapidement, de plus en plus vite, et lorsqu’il s’est arrêté, il m’a dit :

J’avais besoin d’évacuer toutes ces émotions qui sont montées, et je vais enfin pouvoir te répondre. Dis-leur tout d’abord merci pour leur message d’amour. Dis-leur que moi aussi je les aime très fort. Elle est ma maman, il est mon papa, ma petite sœur, et me suis toujours considéré comme un membre de la famille, leur bébé, leur petit garçon. Même si ce fut court, j’ai vécu des moments merveilleux à leurs côtés et je n’ai jamais manqué de rien. Aimé, choyé et câliné, on m’a respecté comme un humain. Que du bonheur, du pur et grand bonheur.

Je me sentais en effet seul, j’avais très envie d’avoir de la compagnie et lorsque vous avez adopté Rouky j’étais aux anges. Nous avons tous les 2 aimé jouer, nous amuser, faire les 400 coups et dormir ensemble. C’est vrai que c’est devenu un peu plus compliqué lorsque nous étions adultes et surtout ne t’inquiète pas, ne culpabilise pas, tu as fait le bon choix, c’était la bonne décision à prendre. Même si Rouky est plus petit il a caractère fort et surtout il est dominant parce qu’il se sent chez lui, et oui votre lapine chérie vous est déjà revenue et ne peut pas m’attendre de l’autre côté du pont. Elle a bel et bien repris sa place depuis un moment.

Ne vous inquiétez pas, je compte moi aussi le plus vite possible la reprendre, mais pour cela un petit passage au jardin des animaux pour me ressourcer et me réparer est nécessaire. C’est la condition sine qua none pour pouvoir vous retrouver sur le plan terrestre. Là où je me trouve aujourd’hui entre 2 n’est plus ma place, je peux vous voir, vous entendre mais je ne peux plus me manifester physiquement à vous et Rouky qui lui me voit, est lui très perturbé. Il est triste parce que je lui puise, je vous pompe votre énergie, et il sait qu’ici ce n’est plus ma place, et tant que je reste là, je ne peux vous revenir. J’ai besoin d’aide pour faire le passage et vous avez-vous aussi besoin d’aide pour retrouver la paix et la sécurité dans votre cœur et esprit.

Tu sais ma petite maman, cette opération a peut-être accéléré une insuffisance cardiaque mais je n’avais que peu de chance de vivre longtemps. J’avais une malformation dès la naissance et cela ne pouvait pas se voir. Il y a eu une rupture d’anévrisme et on n’y est pour rien dans ce départ si brutal. Cela me serait arrivé dans peu de temps et moi je le savais, je le pressentais. Et c’est tant mieux de remonter maintenant et de vous revenir alors que Rouky est encore petit et ma petite sœur toute jeune aussi. Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et que je suis si fier de la voir grandir. Elle est ma petite princesse et elle retrouvera bientôt son petit maxou.

Je sais que je vous manque à tous et que vous avez besoin de moi pour continuer votre chemin. Je suis relié à toi ma chère et tendre moitié, et oui nous étions nous aussi déjà ensemble, j’étais ton compagnon dans une autre vie à tous les deux. On finit toujours par se retrouver et tôt ou tard on arrive à trouver le compagnon animal qui vous guide et vous permet de vous reconnecter à la source afin de vous permettre de panser toutes les blessures du passé. Il y a encore du travail et je te reviendrai pour continuer ce rôle. Le tout c’est de maintenant m’accompagner pour rejoindre ce haut-lieu magique où on se restaure très vite, l’espace-temps n’étant pas le même qu’ici-bas.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin triste et sec qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, beaucoup de gratitude à toi, à ma maman de me laisser faire un petit aller/retour au paradis des animaux, et à bientôt pour continuer notre belle aventure ensemble. Dès qu’elle se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son, chemin.

Puis il a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Max, ressource-toi et à bientôt !

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Bruce m’y attendait. Un chemin gris, triste, la terre aride, aucune herbe ni fleur n’y poussaient. Il était assis et me regardait avec des yeux tristes, éteints. Je me suis avancée doucement vers lui et lorsqu’il m’a vue, ses yeux se sont mis à pétiller, je voyais qu’il était content de me voir et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens. Il s’est aussitôt levé, le regard rempli d’espoir pour me dire :

Je suis très heureux et soulagé que tu sois là, j’ai besoin, nous avons besoin tous les deux de ton aide pour rejoindre le jardin des animaux, et tant que nous restons ici à errer dans leur quotidien, dans leur environnement, ni Nalah, ni moi ne pouvons-nous reposer et nous ressourcer, et eux ne peuvent faire leur deuil et retrouver la paix et la sérénité. Oui regarde-moi bien, je ne suis pas seul, Nalah depuis son départ, depuis tout ce temps, est accrochée à moi, et depuis que j’ai fait le grand saut, nous sommes tous les deux dans une grande peine à errer dans ce bas-astral. Je suis très content que tu sois là et je remercie ma maman et mon papa d’avoir fait appel à toi. Nalah depuis tout ce temps n’a pas réussi à faire le passage et cela m’a beaucoup perturbé, elle nous pompait notre énergie et ce n’était bon ni pour eux, ni pour moi.

Je sais qu’ils sont tous les deux dans une grande souffrance, et que d’avoir été obligé de faire le choix pour m’aider à partir est cruel pour eux, et j’en suis désolé. Cela me fait de la peine, beaucoup de peine pour eux, et je tiens à les remercier d’avoir eu le courage de prendre cette décision, car on ne pouvait plus m’aider et les crises de plus en plus régulières m’exténuaient. J’étais arrivé au bout de mes forces et surtout, surtout je devais faire quelque chose pour ma compagne, pour lui permettre à elle aussi de monter au paradis des animaux.

Depuis son départ je me sentais bien seul, même si je pouvais encore la voir, de la voir léviter autour de nous était traumatisant pour moi. Cela m’a rendu malade, et c’est grâce à ma maladie qu’aujourd’hui nous aurons tous les deux la chance de rejoindre ce haut-lieu magique. Les derniers jours au réveil je pleurais pour dire à Nalah que c’était bientôt terminé de ces souffrances, et que tous les deux nous trouverions un moyen pour monter nous reposer et nous ressourcer. Merci, beaucoup de gratitude d’être là pour nous accompagner.

Puis profitant d’un instant de silence j’ai enfin pu lui lire le contenu des missives :

Alors Bruce qu’as tu ressenti cette nuit de samedi à dimanche ? Qu’as tu voulu nous dire ? Et tout est reparti, les crises se sont enchaînées, j’étais si démunie, je ne pouvais pas te câliner car le veto nous disait de ne pas trop t’approcher pendant les crises et après de se méfier car ton Malheureux cerveau était déconnecté.. je n’ai pu que te parler, te donner à boire et à manger quand tu pouvais te lever …puis je t’ai perdu, tu n’es plus revenu mais que ressentais-tu ? Qu’attendais-tu de moi ?Je culpabilise, je ne sais pas ce que j’aurais du faire, j’ai fini par chercher un Veterinaire pour venir te soulager à la maison, tu étais bien trop mal pour que je puisse t’emmener en voiture et trop lourd car oui tu étais mon gros bébé de 74 kg ! Le veto disait que tu devais maigrir mais nous savions que tu étais malade et nous t’avons fait plaisir comme on a pu avec les plaisirs de la bouche puisque ce n’était plus que ta seul réjouissance.. oh mon Bruce, depuis quand es-tu parti ? Je voyais bien que depuis un mois tu n’étais plus le même, j’ai bcp bcp angoissée à l’idée de te perdre, c était impossible pour moi ! Alors est-ce que tu voulais rejoindre Nalah ? Tu n’étais plus bien seul chez nous même si tu avais aussi 3 chats autour de toi ?
Et puis, pourquoi depuis 2 semaines, au levé du jour tu commençais à pleurer? Tu as jamais fait ça avant ? Que ressentais-tu ? Je voudrais tant comprendre, en tout cas je me levais de suite pour t’ouvrir la maison’ je ne supportais pas de te savoir triste mon bébé..tu vois bcp de questions sur ta fin de vie..
je voulais te dire oh combien tu as été un bon chien, ton papa aussi est très triste, tu nous a rempli de joie et de bonheur, ta présence était indispensable au quotidien, tu t’es toujours adapté ànosdéménagements, tes nouveaux territoires, dodos, jamais méchant avec nous, LE BON CHIEN J’espère que nous t’avons rendu heureux ? Dis moi ? Je n’arrive pas à ranger tes affaires, je te parle comme je te parlais tous les jours, je sais que je dois te laisser partir mais c’est si dur..mes enfants, ma famille, les amis et Lulu sont très tristes aussi d’avoir appris ton décès … tu étais notre rayon de soleil, notre bébé et nous ne t’oublierons jamais, une boule d’amour, j’espère que nous te l’avons rendu ?
Maintenant, j’espère que tu es soulagé ? As-tu rejoins Nalah, Éden ? Marcel ? Et tous mes anciens compagnons ? Que puis-je faire pour toi ? Stp, de tout cœur, si tu peux me montrer des signes de ta présence près de moi, fais le
Tu sais j’ai vu un très bel arc en ciel 1h environ après ton départ, j’ai pensé que c’était toi mon gros bébé …le vétérinaire était si gentil, il parlait de toi en disant « le petit chien « quand il t’a endormi, es-tu que tu savais qu’on était près de toi avec ton papa ?

Reviendras-tu ? Tu sais que j’ai toujours eu des chiens autour de moi depuis mon enfance, j’ai besoin de vous, de toi ? Est toi qui reviens à chaque fois dans ma vie ? Je voudrais tant, tu où vous faites partie de moi…
Je te veux heureux, j’espère que le passage se passe bien, tu le mérites mon bon chien, et surtout si tu reviens, montre-moi que c’est toi, je te rendrai le plus heureux possible car toi et moi c’est à jamais au-delà de la mort.
Je te serre aussi fort que je peux et que j’aurais tant aimé pourvoir faire, ressens mon amour Bruce, tu m’en as tant donné…j’ai hâte d’avoir de tes nouvelles, je sais qu’il faut un peu de temps, je patienterai bien sûr, l’essentiel c’est que tu sois bien.
Reviens vite ! Ton papa va j’espère avoir un autre travail et il n’aura plus besoin d’aller à l’hôtel, donc tu ne seras plus seul, et puis nous t’emmènerons partout !
Je t’aime Bruce tout plein et te fais de gros câlins et des gros bisous ; Repose en paix et reviens vite

Dis-lui merci pour son message d’amour et surtout dis-lui de ne pas culpabiliser et ne pas se torturer l’esprit. Elle ne pouvait pas voir et comprendre ce qui se  passait, et elle a fait ce qu’il fallait faire pour me soigner. Pendant toutes ces années j’ai vécu une vie de prince, de roi, et cela a été tout simplement merveilleux de pouvoir la retrouver. Si ce petit chiot qu’elle avait choisi était parti ce n’est pas un hasard, c’est tout simplement parce qu’il n’était pas pour elle. C’est moi qui lui étais destiné et elle l’a compris tout de suite. Je me suis avancé vers elle et cela a été un coup de foudre, une évidence, car nous étions déjà ensemble (chat) et j’étais en effet resté très attaché au lieu et au territoire.

Ma mission consistait bien évidemment à l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source, pour lui permettre à travers tout l’amour dont elle nous nourrissait, de se chérir elle et de panser toutes les blessures du passé. Cette mission je ne l’ai pas terminé et mon âme à condition qu’elle puisse monter se réparer, aspire bien entendu à lui revenir pour reprendre mon rôle auprès d’’elle.

Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je les aime très fort tous les deux, et je sais qu’ils sont en grande souffrance, cela me crée tellement de peine. Ces crises répétées me plongeaient de plus en plus dans mon corps astral et cela me permettait de gérer mon état et de ne pas trop en souffrir. Ne t’inquiète pas, je ne ressens plus aucune douleur maintenant et  je suis pressé de rejoindre avec Nalah à mes côtés, elle le mérite depuis tout ce temps, les compagnons de route et bien d’autres qui nous attendent de l’autre côté du pont. Ils ne sont pas seuls,  il y a aussi des humains, des ancêtres à toi et je sais que nous serons bien guidés pour monter au jardin des animaux, malgré que ce soit le nirvana là-haut, moi et tous les deux nous souhaitons vous retrouver sur le plan terrestre.

Ma petite maman, nous étions très complices, très fusionnels et depuis mon départ il te manque une partie de toi.. La maison te semble vide, ton cœur est vide, à l’intérieur de toi c’est le grand vide et seul moi, ma présence physique pourra le combler ce vide. Mon âme est éternelle, elle perdure et lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Nalah était plus reliée à papa et lorsqu’il aura un travail moins contraignant où il sera plus présent, il aura j’espère également envie de la retrouver, et tous les deux nous pourrons  continuer notre aventure avec vous.

Je t’aime et je reste relié où que je sois ne l’oublie pas, bientôt nous serons de nouveau  ensemble.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris et triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

On m’a toujours aimé, respecté et choyé comme leur bébé, leur petit garçon. Je me suis senti être un membre de la famille et j’ai eu une bonne éducation. En tant que bon garçon je la remercie du fond de mon cœur pour Nalah et moi, amour et gratitude à toi, à eux. Dis-leur que je les aime.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la magnifique lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Bruce, repose et ressource-toi.

La rencontre avec Simba s’est faite au bord d’une grande route. Il était assis, figé, ankylosé et regardait les voitures défiler les unes derrière les autres. Son regard était triste et sans expression, vide, terne. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur, et je l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne tourne la tête vers moi. Et lorsqu’il m’a vu’, ses yeux si tristes quelques secondes auparavant ont repris une lueur d’espoir et il a poussé un gros soupir pour me dire :

Me voilà soulagé. J’attendais qu’il se passe quelque chose, qu’on vienne me libérer, j’avais trop peur de devoir rester encore longtemps ici au bord de cette route si dangereuse, ou tantôt à errer dans leur environnement, dans leur quotidien, à m’accrocher à eux, à leur énergie et ce n’est pas sain ni pour moi ni pour eux. Cela perturbe énormément mes sœurs, surtout Nala de qui je suis très proche et à qui je pompe le plus d’énergie, et aussi mon compagnon frère. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là dans ce bas-astral, tant que je n’aurai pas fait le passage et rejoint le jardin des animaux, je ne peux me réparer et eux ils ne pourront faire leur deuil. Nous avons tous besoin de ton aide pour nous permettre à moi de me reposer et me ressourcer, et à eux mes mamans et mes compagnons de retrouver paix et sérénité.

Je l’ai rassuré et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de ses gardiennes, et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs,  il a poussé un second soupir de soulagement. Puis après lui avoir lu le contenu des missives :

Nos questions : 


à t-il souffert pendant de sa mort (blessures) ? Ou était-il cette nuit avant le drame ? Comment cela sait il passer ? Est-ce à cause de nous qu’il ait peut-être traverser cette foutue grande route en entendant nos appels à l’aide ? Nous montre t’il sa présence en sa petite sœur nala? (car on le ressent énormément) et pour finir… a t-il quelque chose de particulier à nous dire ? Un message d’amour ? À vrai dire je ne sais pas combien de question je peux vous poser… mais c’est ce qu’on a le plus besoin de savoir. 


Nos messages :


Léa : mon trésor, depuis une semaine ma vie est si vide, si incomplète. Tu es partis avec mon coeur entier…  Merci pour ces 2 belles années où tu as été mon soleil dans mes périodes sombres, tu me comprenais tellement, me réconfortais tellement avec tes petites roulades de tête et tes ronronnement tels un tracteur tellement c’était fort… je veux que tu parte en paix mon bébé, soit bien, court vers le jardin des animaux si coloré et si beau (comme toi d’ailleurs) il faudra du temps pour me guérir entièrement de ton départ si brutale mais je te ferais vivre à travers moi. Il n’y a plus que toi dans mon coeur à présent, sois en paix mon trésor. 

Quand le jour sera venu on se retrouvera, et cette fois-ci il n’y aura plus personne pour nous séparer. Je te sens prêt de moi…

Je t’aime bien plus que tout mon fils ️ Ta maman qui t’aime

 

 

Marie : Mon bilou, mon enfant, mon ange, merci. Merci pour toutes ces fois, ou tu m’a câliné tendrement, ou tu m’a aimé, de tout ton coeur. Tu nous a choisi, et nous t’avons choisi, notre coeur ne fait plus qu’un. Tu me manques, et me manquera jusqu’au jours, où, nous serons enfin réunis. Sache quoi qu’il arrive, que tu peux partir en paix, tu peux rejoindre se beau jardin rempli de couleur, et de joie. On se retrouvera, et personne ne pourras ne séparer cette fois. N’oublie jamais à quel point je t’aime, tu es unique, comme l’amour que je ressent pour toi. Je t’aime mon enfants, fais un bon voyage, en nous attendant, vis à travers moi, je t’aime mon plus beau cadeau. 

Ce n’est qu’un au revoir, notre plus belle étoile 

 

Il s’est levé pour venir tourner autour de moi avant de me dire :

Je suis si triste, j’ai tant de peine à leur faire de la peine. Mon départ leur inflige à toutes les deux une grande et terrible souffrance. Cela rajouté à la brutalité de mon départ, m’empêche de continuer mon chemin et de monter au jardin des animaux. Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que moi aussi je les aime toutes les deux d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur merci aussi pour ces merveilleux moments de grands et purs bonheurs que j’ai pu vivre avec elles, dis-leur que je suis désolé, je suis profondément peiné pour le mal que je leur fais et je leur demande pardon.

De nature enjoué, mais aussi très curieux de découvrir de nouvelles choses, j’avais un peu tendance à m’aventurer dans le quartier et de plus en plus loin. Et ce soir-là, la nuit tombée, j’ai imprudemment traversé cette route si fréquentée et je me suis fait éblouir par les phares. Je suis resté comme scotché à cet endroit et le choc a été violent, brutal et sans aucune chance d’y survivre. Je n’ai pas souffert, soyez rassurées, je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral, ça n’a duré que l’espace de quelques secondes, et après je me suis vu allongé sur le bitume de tout mon long et impossible de bouger, impossible de réintégrer mon corps physique, je savais que c’était fini pour moi. Je savais que j’avais fait le grand saut et mon inquiétude allait vers vous.

Je savais que le choc de me retrouver serait terrible, injuste et inacceptable pour vous, et je réitère encore une fois le pardon. C’était un accident, rien à voir avec vous, un bête et méchant accident parce que ma grande curiosité, ma grande envie de découvrir de nouvelles choses m’a attiré et poussé à rejoindre l’autre côté de cette route terrible. Lorsque vous m’avez appelé, j’étais déjà passé de l’autre côté du voile, on ne pouvait plus me ramener dans le corps terrestre, et je vous remercie pour la belle cérémonie que vous m’avez faite, digne de vous et de l’amour que vous me portez.

Je suis relié à maman Léa mais j’ai aussi un rôle à remplir auprès de toi maman Marie. Vous êtes toutes les deux des anges. Même si la vie est parfois un peu plus difficile pour vous, vous avez toujours gardé en vous la foi, la force et la confiance. La vie n’est un long fleuve tranquille que pour peu de monde et vous avez traversé, surtout toi ma mie à laquelle je suis relié, des moments douloureux, mais cela ne vous a pas empêché ni l’une, ni l’autre d’avoir toujours cette grande générosité de cœur, cette grande compassion, amour et empathie pour votre prochain, humain ou animal. Et cela ce sont des qualités de cœur qui représentent une force, votre grande force.

Je sais que je vous manque, que nos câlins vous manquent et à moi aussi même si je peux vous voir et vous entendre. Ne plus pouvoir me manifester à vous est frustrant pour moi aussi. J’ai vécu une vie de prince, de roi auprès de vous, aimé, choyé et respecté comme votre bébé, votre bibou, votre petit ange.
J’avais la mission de t’apprendre le détachement affectif, de t’apprendre à aimer d’une manière fluide et sans dépendance ni co-dépendance et surtout-de t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source, pour lui permettre à travers moi de panser toutes les blessures du passé. J’ai bien fait mon travail mais je n’ai pas terminé cette mission et je te reviendrai pour la reprendre. Quant à toi ma deuxième maman de cœur, le rôle que j’avais auprès de toi ressemblait comme un copié/collé à mon travail.

J’étais votre garçon, votre fils et j’étais l’enfant, le lien qui vous unissait. Je sais que votre cœur à toutes les deux est bien vide depuis mon départ, que la maison vous semble sans âme alors que mes compagnons veillent fortement à l’énergie qui vous entoure et vous protègent. Malgré cela votre cœur est triste et vous avez besoin de ma présence sur le plan terrestre pour vous sentir à nouveau pleines à l’intérieur de vous.

Un petit passage au jardin des animaux est nécessaire pour pouvoir me ressourcer et me réparer, mais mon âme qui est éternelle, qui perdure, aspire à vous revenir. Ce ne sera pas long, lorsque tu seras prête et te mettra à me recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin. J’attendrai le temps qu’il faudra et j’endosserai le costume qui vous plaira. Je vous aime et vous suis si reconnaissant de me permettre de rejoindre ce haut-lieu magique et il me tarde de le faire maintenant.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a dit merci, puis s’est empressé de le traverser pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Simba, repose et ressource toi.

La connexion avec Cerise s’est faite dans ce haut lieu magique qui est le paradis des animaux. Cerise, toujours d’une taille extrêmement impressionnante, m’attendait assise à côté d’un arbre à papillons violet, et tout autour virevoltaient des papillons blancs, orange et dorés ; Il y avait aussi de nombreux anges blancs, orange et dorés et ces farandoles de danses autour de Cerise, de taille gigantesque, formaient une image surprenante. C’était magique, une vue, une impression d’être, de se sentir «  Alice au pays des merveilles ». Je me suis arrêtée pour goûter pleinement cette grande beauté et quiétude qui y régnaient, et c’est Cerise qui s’est avancée de quelques pas pour me dire :

Très heureuse de te revoir. Très contente de pouvoir te donner des messages pour ma maman, ma moitié, mon âme sœur. Depuis tout ce temps que je suis montée au paradis des animaux, depuis si longtemps que j’espérais qu’elle mettrait de la volonté pour me retrouver à ses côtés, pour l’accompagner sur le plan terrestre et il ne se passe pas un jour sans que mon âme le désire fortement.

Je suis un chat qui vibre sur un autre plan, cela tu l’as bien compris à notre premier échange, et en principe lorsque nous ne sommes pas sur le même plan que nos autres congénères, nous ne restons souvent que peu de temps auprès de vous et sommes rappelés pour nous reposer et nous ressourcer, avant d’être renvoyés vers un autre humain qui a besoin de notre aide. Cela n’est pas le cas me concernant. Nous avons toutes les deux la chance, l’opportunité de pouvoir nous retrouver sur le plan terrestre et depuis tout ce temps elle hésite, elle n’arrive pas à se décider et c’est bien dommage, car elle a besoin de moi et de mon énergie pour continuer à avancer sur son chemin.

C’est assez exceptionnel qu’un être de lumière revienne vers la même âme et pourtant ça l’est possible pour nous. Alors pourquoi ces hésitations ? Pourquoi attendre ? Pourquoi renier l’évidence ? Elle pense que ce n’est pas possible à cause de son âge, elle se dit aussi que ça ne pourra plus jamais être comme avant, elle n’a pas la confiance, ni en elle, ni en moi ni en l’univers. C’est bien dommage. Elle a besoin de se sentir pleine à l’intérieur d’elle et elle a besoin de sentir vibrer mon âme dans son univers. Tout lui semble si vide, son cœur, sa maison et elle n’a toujours pas fait son deuil, elle a encore des regrets et de la culpabilité.

Puis quelques instants de silence et j’en ai profité pour lui livrer le contenu des messages et des questions :

Ma merveilleuse Cerise, Déjà deux ans que tu es partie ! Et mon chagrin n’a pas cessé car à l’évocation de ton nom et des moments passés ensemble les larmes reviennent. Je mesure quel chat exceptionnel tu étais. Et j’en ai connus plus d’un et en côtoie parfois d’autres aujourd’hui. Rien de comparable. Je suis objective, ayant un amour indéfectible pour les chats. Et il me semble qu’aucun autre ne pourra m’apporter autant que ce que tu m’as apporté. Bien sûr, je culpabilise toujours concernant ton état de santé et la décision finale que j’ai prise… Voyager sans toi est une épreuve… Aujourd’hui je souhaite savoir certaines choses te concernant, en autant qu’il soit possible que tu y répondes : – es-tu heureuse ? – quel regard poses-tu sur ma vie sans toi ? – as-tu choisi d’apporter toute ta douceur, ton intelligence à un ou une autre gardien(ienne) ? – si tu fais le bonheur d’un autre humain, t’est-il toujours possible de me « côtoyer » ? Par moments j’ai une sensation de grand vide… – il m’arrive de penser au moment où je quitterai le monde des « vivants » lorsque ce sera mon tour : sera-t-il alors possible que je te retrouve ? Comme certains des êtres que j’aurai croisés tout au long de mon existence… Les larmes coulent en t’écrivant ce message, je n’y peux rien, alors même que lors de ta première communication avec Christiane tu m’as fait savoir que tes souffrances étaient terminées par ton départ qui avait été une bonne chose. Je n’aurais pas voulu te retenir égoïstement pour ne pas te perdre. Ton regard est omniprésent. J’espère du plus profond de mon être que tu pourras et accepteras de communiquer. Si tel n’est pas le cas, je penserai alors que tu fais désormais le bonheur d’un autre humain. Je t’aime Cerise, de façon inconditionnelle, et pour moi tu vis et vivras toujours dans mon cœur. Merci pour ces années passées à tes côtés. Cela a passé beaucoup trop vite ! J’espérais tellement davantage. Je confie ce message à Christiane en la remerciant de tout ce qu’elle apporte aux humains qui ont perdu leur animal, véritable compagnon de vie

Tu vois c’est exactement ce que je viens de te dire, elle n’a pas la foi, la croyance de pouvoir nous retrouver toutes les deux. Et pourtant je suis prête à endosser le costume qui lui plaira, elle a besoin de ma présence pour les soins physiques mais aussi psychiques. Elle me pleure, elle continue de se torturer l’esprit alors que moi je suis au nirvana, heureuse et très bien, extrêmement bien entourée, mais j’ai aussi des moments tristes car je la vois, je lui fais des petits coucous et j’ai beaucoup de peine pour elle.

Dis-lui merci pour ce nouveau message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je respecte son choix de ne pas se mettre à ma recherche, mais c’est bien triste pour elle et pour moi. Mon âme est reliée à la sienne et le restera où que je sois, et si on ne m’a pas renvoyée en mission auprès d’un autre humain c’est pour la retrouver elle, et elle ne saisit pas cette chance. Comment faire le bonheur de quelqu’un d’autre alors que c’est à elle que je dois apporter mon amour, ma tendresse et ma présence. Bien sûr que je serai là le jour où elle fera le grand saut pour l’accompagner et la guider un bout de chemin, mais en attendant nous avons encore de si belles choses à vivre ensemble. Qu’elle n’arrive pas à l’entendre, à le comprendre.

De là où je suis je la protège, je veille sur elle, mais de pouvoir nous câliner serait mille fois plus bénéfique pour elle et lui redonnerait de la confiance, de la force et du courage. Je trouve sa vie bien triste, dénuée de joie, d’envies tout court. Elle continue de vivre, pas le choix, mais sans grandes convictions, c’est une routine qui devient un peu un long fleuve tranquille, et dans tout cela il manque l’amour, la tendresse et le partage, le plaisir d’être à deux, le plaisir de choyer et de faire du plaisir à l’autre. Elle se sent seule à l’intérieur d’elle et ce grand vide, seule moi peux le combler.

Dis-lui encore une fois que mon âme aspire à lui revenir et qu’elle doit se mettre à ma recherche. Peu importe l’âge ou le costume, l’essentiel c’est de pouvoir reprendre et continuer notre belle aventure ensemble. Elle a un cœur rempli d’amour et de compassion pour les animaux et tous les êtres de la terre, et elle a aussi besoin de recevoir de l’amour et de la tendresse pour l’accompagner sur son chemin spirituel.

Moi je n’attends que cela, mais je respecterai son choix et ne redescendrai que si elle se sent prête un jour. Et sinon je serai là au moment de son grand départ. Je l’aime et où que je sois je veille et je l’entoure d’énergies divines.

Dis-lui merci pour ses messages et merci à toi d’être toujours et encore notre intermédiaire. Beaucoup, beaucoup de gratitude à toi.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Cookie, le regard vide m’y attendait. Elle était assise comme collée à cet endroit, et ce n’est qu’après 2/3 appels qu’elle a tourné la tête vers moi et que ses yeux reprirent une lueur d’espoir. Elle a dressé ses oreilles, et ses moustaches se sont mises à frémir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre, et avant même que je ne lui lise le contenu elle m’a dit :

Dieu soit loué, je craignais devoir rester encore longtemps ici, sur ce chemin ou à les accompagner dans leur environnement, de m’accrocher à eux, à leur énergie, mais tant que je reste là je n’ai pas le choix, tant que je ne peux pas rejoindre le jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer, je suis obligée de puiser dans leur énergie, et ce n’est pas bon pour eux. Ils ne sont pas bien, ils se sentent fatigués et n’arrivent pas à faire leur deuil.

Je l’ai aussitôt rassurée et lui ai promis après notre échange de la guider vers le pont des fleurs, et sans tarder lui ai lu le contenu de leurs missives :

J’aimerai savoir ce qui lui est arrivée, quelles sont les causes de sa mort et est-ce qu’elle a souffert? Si il y a quelque chose que l’on a mal fait ou que l’on a pas vu?

 Je souhaiterais  savoir si elle a bien vécue, si elle était heureuse avec nous, si elle s’est sentie bien?

Je me sens coupable  car j’ai l’impression de l’avoir abandonné et laisser tomber le jour de son départ.

 J’aimerai aussi savoir si elle souhaite revenir plus tard, sous la forme d’un lapin ou autre?

 Je voudrais lui dire qu’elle nous manque beaucoup et qu’elle restera toujours pour nous notre Beyoncé la plus belle des lapines. Aussi qu’elle nous à énormément appris sur les lapins et apporter douceurs et câlins.

 Enfin, je voudrais m’assurer ou qu’elle soit, qu’elle se sente bien et qu’elle puisse continuer vers le bon chemin.

Nous l’avons tant aimé, nous l’aimons tant.

Souhaite-t- elle à son tour nous faire parvenir un message par votre intermédiaire ? elle nous manque terriblement 

 Pendant que je lui lisais les messages, Cookie tour à tour triste, très passive, puis très agitée, les moustaches vibrantes, avait du mal à attendre la fin de ma lecture, et dès que j’avais terminé m’a dit :

Merci, merci, dis-leur merci pour leur merveilleux message d’amour. Dis-leur combien je suis contente d’avoir ces messages et de pouvoir répondre à leurs questions. Merci à toi, merci d’être là pour nous. Nous avons tous besoin de ton aide et sans toi je serais peut-être encore longtemps restée entre deux, dans ce bas-astral. Ici ce n’est plus ma place et pour pouvoir me réparer et préparer mon retour je dois monter faire un petit passage au jardin des animaux.

Dis-leur tout d’abord que moi aussi je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur que même si ce fut court, j’ai vécu le peu de temps où nous étions ensemble une existence de rêve. Je me suis considérée comme son bébé, sa petite fille, son enfant, aimée, respectée et choyée, j’étais un membre de la famille à part entière. Dis-lui de ne pas culpabiliser, elle a des regrets, elle pense m’avoir abandonnée, mais moi je sais bien que c’est faux. Je connais la raison de mon départ et je sais que cela n’a rien à voir avec des négligences ou un manque d’attentions de leur part ;

Pour eux j’étais à peine adulte et j’avais encore une belle vie à partager avec eux, et mon départ est tout simplement incompréhensible et inacceptable. Ce n’est pas de leur faute, ils ne sont absolument pas coupables de ce départ violent et brutal, mon petit cœur a lâché, il était bien fatigué et usé le pauvre. Oui à mon âge il a déjà beaucoup souffert, et cela depuis ma naissance. Sans doute une malformation et ce n’était pas visible, vous ne pouviez pas voir, surtout ne culpabilisez pas, ce n’est pas de votre faute. C’est à moi de vous demander pardon pour la peine, la grande peine que mon départ vous inflige. Je sais que je vous manque et c’est réciproque, même si moi je vaque encore dans votre quotidien, ne plus pouvoir me manifester physiquement à vous, ne plus pouvoir jouer, sautiller et me faire câliner me manque aussi.

Soyez rassurés, je n’ai pas souffert longtemps, c’était une forte et violente oppression durant un petit laps de temps et je me suis aussitôt réfugiée dans le corps astral pour gérer la douleur et mieux la supporter. Et je me suis vue allongée sur le sol, je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de réintégrer le corps physique. J’avais fait le grand saut en l’espace de quelques secondes et j’ai tiré ma révérence sans avoir pu vous dire au revoir. Mais croyez-moi c’était bien mieux pour vous ainsi. Tu en aurais été terriblement choquée, c’est déjà si difficile pour toi comme ça.

Ne soyez pas tristes et ne me pleurez pas, de vous faire de la peine me fait beaucoup de peine. J’étais jeune, en, pleine forme mais en réalité je ne l’étais pas et je n’ai même pas eu le temps de commencer ma mission auprès de toi ma maman. Oui j’étais reliée à toi et je le reste où que je sois. J’avais la mission de t’aider à te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur et t’ouvrir à l’amour inconditionnel. A travers moi tu  nourrissais ton petit enfant intérieur de tendresse, et depuis mon départ tu te sens bien vide à l’intérieur de toi. Tu as besoin de moi et de ma présence pour avancer sur ton chemin, et moi j’ai très envie de te revenir.

Mon âme aspire à vous retrouver sur le plan terrestre. Nous avons encore de si belles choses à vivre ensemble et cela ne sera possible qu’à la condition que je puisse monter pour me réparer dans ce haut-lieu magique du paradis des animaux. Mon âme est éternelle, seule mon enveloppe corporelle n’est plus, et lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Peu importe le costume, c’est toi qui choisiras mais je sais déjà que tu aimerais que ce soit sous la même forme.

Je t’aime et je vous aime, de là-haut je pourrai vous faire des petits signes pour vous montrer que mon âme perdure et reste reliée à la tienne.

Puis elle est venue sautiller autour de moi et m’a dit :

Je suis prête maintenant et il me tarde de rejoindre cet oasis de lumière.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin si gris et triste, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit merci beaucoup de gratitude, et tout en sautillant allègrement a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Cookie, repose et ressource-toi et à bientôt !

La connexion avec Sacramento s’est faite dans cette belle et luxuriante pairie qui se trouve après l’escalier de  l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était debout dans les hautes herbes, entouré de papillons blancs, orange et dorés qui virevoltaient autour de lui, se posaient sur son dos, ses oreilles, sa croupe et cela ne semblait nullement le déranger, au contraire j’avais l’impression qu’il prenait du plaisir à les effleurer avec sa queue.

Je me suis approchée et avant même que je ne lui dise quoique ce soit c’est lui, ayant capté ma pensée, qui m’a dit :

Je suis heureux que ces papillons extraordinairement fluo se posent sur moi. Je me souviens des mouches, des taons et tous les insectes qui pouvaient m’embêter dans les prés, alors qu’ici dans cette belle clairière, d’être entouré par tous ces papillons qui sont reliés à la source et qui me sont envoyés par le créateur, est un vrai plaisir pour moi.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui donner des messages et de lui poser quelques questions, et que surtout elle aimerait que je l’embrasse pour elle et le serre dans mes bras et s’il m’en donnait l’autorisation.

Il s’est avancé de quelques pas vers moi et je n’ai pas hésité à le prendre dans mes bras, de l’embrasser et de lui caresser les endroits où se situent le chakra brachial(sur chaque côté du corps dans la région des épaules, et qui se relie directement à tous les autres chakras) et il s’est mis à hennir de plaisir.

Tout d’abord j’aimerai le remercier pour tout ce que il a fait pour moi pour tout ce que il m’as fait vivre en balade, en concours, en cours, pour tout cet amour qu’il m’a apporter qui m’a permis de me rendre heureuse, qui m’a donner confiance en moi, c étais mon meilleur ami qui me permettais de m’évader dès que j’étais en contact avec lui, merci pour ses 2 ans et demi. 

 

J’espère que tu es bien arrivé là haut, sache que tu me manques énormément, plusieurs larmes coulent le long de mon visage le soir seule, quand je repense à toi. J’espère que tu m’attendras la haut, mais aussi Étienne a qui tu manques aussi, ton propriétaire que tu as su rendre heureux également. Il avait bien vu en toi un cheval extrêmement expressif, et intelligent que tu as su me démontrer par la suite. 

 

A chaque arc en ciel venu je pense à toi c’est la chose en laquelle je me raccroche, je t’ai vu partir cela a été dur pour moi, j’entends le vétérinaire me dire ça y est il est en train de partir d’où cet arc en ciel qui s’est installer au-dessus de toi. 

 

Maintenant laisse-moi te poser deux questions qui me tiennent à cœur, que s’est il passer ? J ai été impuissante la seule chose que j’ai pu faire étais d’être là pour t accompagné a t endormir à jamais, Étienne a pris la décision à contre cœur en larme au bout du téléphone, toi même tu le sais que tu n’aurais pas pu rester dans un box avec une patte casser tu aurais été malheureux tu aimais tellement tes copains et copine tu étais le premier à courir dans les champs et à pas te laisser attraper. Tu étais le premier à toute les rando parce que tu aimais avancer et être le premier, pareil pour les concours.


J’espère que tu ne le lui en veux pas je sais que sa a été difficile pour lui car il n’était pas à tes côté lorsque cet accident s’est passé, et que tu étais le cheval de sa vie de son cœur combien de fois il me la répéter. 

 

Ma dernière question, est-ce que j’ai su te rendre heureux ? Je l’espère dit moi à quoi me raccrocher pour aller mieux, j’aimerai tant avoir d’autre signe de toi. 

Et encore une fois tu me manques c’est tellement difficile sans toi  

 

A bientôt Emma. 

 

Puis après lui avoir lu le contenu des missives, il m’a dit :

Dis-lui merci, merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je les aime tous d’un amour pur, profond et inconditionnel. Chacun à son tour m’a toujours aimé, respecté, appris et apporté beaucoup de choses. Beaucoup de gratitude à eux tous, j’ai eu la chance, vraiment d’avoir pu vivre des années de pur et grand bonheur. Vous avez tous les deux su m’apporter la confiance et m’entourer d’un grand respect. Cela m’a permis de m’éclater, d’avoir trouvé cette grande force et ce bel équilibre en moi. Et c’était partagé tour à tour par chacun d’entre vous, que du plaisir et du  bonheur.

Je sais que mon départ si violent, si brutal vous choque, et que tu as toi ma chère et tendre gardienne de cœur, du mal à comprendre et à accepter cette réalité. Pour toi c’était vivre l’horreur de ta vie que d’être obligée de me laisser partir, et pourtant il n’y avait pas d’autre choix. C’était la bonne décision à prendre, et hélas la seule. Même si c’et cruel à vivre pour toi, pour moi cela a été une délivrance et je l’ai vécu comme une libération, c’était un soulagement car ces douleurs m’ont fait sortir de mon corps physique et j’étais déjà dans mon corps astral lorsque le vétérinaire m’a fait la piqûre. Je vous en suis si reconnaissant d’avoir eu le courage de le faire, je sais combien cette épreuve a été difficile pour vous.

Je n’ai pas eu de chance, il y avait du vent, c’était agité, mouillé et j’ai glissé. Je suis tombé et me suis cassé cette foutue patte. Lorsque le vent s’est levé brutalement j’ai eu un moment de panique, j’entendais aussi au loin comme des coups de feu (tonnerre), ma réaction a été trop violente et l’accident s’en est suivi. Pas de chance, une torsion ou luxation on aurait pu soigner, mais la fracture impossible de la réparer. C’était bien mieux pour moi de remonter me ressourcer et me voilà déjà réparé et de nouveau en pleine forme. Oui je suis de nouveau debout sur mes 4 pattes et si fier de l’être.

L’arc en ciel était un signe pour toi. Ce sont tes guides, tes protecteurs à toi, tes ancêtres qui me l’ont envoyé et qui étaient là pour m’aider à faire le passage. Je suis parti dans la lumière, accompagné avec amour, et je n’avais pas peur. J’ai traversé le pont des fleurs avec joie et j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel allègrement. Si je suis resté dans cette si belle et reposante prairie c’est parce que je savais que tu aurais besoin d’avoir de mes nouvelles et je suis si content aujourd’hui de pouvoir répondre à tes questions.

Mon gardien a pris la décision la plus difficile pour lui dans sa vie, et j’ai tellement de peine à lui faire du mal, à vous mettre en détresse tous les deux, mais c’était mon destin de remonter ce jour-là et personne n’y peut rien. J’avais une double mission auprès de vous et j’ai toujours su gérer la situation car nous avions tous cette intelligence de rester chacun fidèle à ses valeurs, et la coopération  s’est faite instantanément. Je suis navré de la douleur que mon départ vous inflige et je suis triste de vous voir malheureux, de te voir me pleurer. Tu m’as permis de me donner à moi aussi cette belle et épanouissante confiance  en moi, et j’ai vécu, même si c’était trop court, une belle existence avec toi. J’étais comblé, heureux et surtout fier de t’accompagner.

Ne soit pas triste je sais combien tu te sens vide à l’intérieur de toi mais tu sais seul mon enveloppe corporelle n’est plus. Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire à te retrouver. Lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Et cette fois-ci nos âmes seront reliées à tous les deux et à jamais. J’endosserai le costume qu’il te plaira et je suis prêt à te revenir sous n’importe quelle forme. Je sais que tu as besoin de ma présence physique, tu as encore bien besoin de moi pour t’aider à te reconnecter à la source et en retirer toute la quintessence qui s’y trouve. Tu es une belle âme remplie d’amour et de compassion, et tu as besoin de moi pour te sentir en confiance et trouver en toi cette grande force qui vaut tous les trésors du monde.

En attendant je vais te faire des petits coucous, sois attentive et tu sauras les reconnaître. Je t’aime et encore une fois, dès que tu auras fait ton travail de deuil, mets-toi à ma recherche et nous pourrons vivre une belle aventure ensemble. A bientôt mon amie de cœur, mon âme sœur.

La connexion avec Graz  a eu lieu dans ce magnifique jardin des animaux où ne règnent que paix, amour et harmonie. Il était couché dans les hautes herbes d’un vert fluo, entouré d’autres congénères et ils prenaient tous du plaisir à observer les papillons blancs, orange et dorés virevolter autour des arbres à papillons. Il y avait aussi des anges blancs, orange et dorés, et ces farandoles de danses les amusaient beaucoup. Graz, les yeux pétillants, tournait la tête tantôt à droite puis très vite à gauche pour ne surtout rien rater, et il semblait déjà bien reposé et ressourcé. Je me suis approchée discrètement pour ne pas les déranger, et arrivée à une distance respectable, je l’ai appelé par son nom. Comme par magie les compagnons autour de lui se sont écartés pour me laisser la place de venir à côté de lui, et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Il a retroussé les babines pour me sourire et me dire :

Nous nous connaissons très bien depuis tout ce temps que tu as fait le nécessaire, que tu as communiqué avec moi et que tu m’a accompagné, que tu m’as aidé et entouré du Deva des animaux et des êtres de la nature, tu penses bien que je ne t’ai pas oubliée et je ne t’oublierai jamais, au contraire je profite de cette connexion pour te remercier, cela m’a permis de bien vaquer aux occupations que tout départ réclame, et j’ai préparé ma transition en douceur pendant tout ce temps. Merci, merci, beaucoup de gratitude, car sans cela avec le choc de la brutalité de mon départ, ma maman étant en grande détresse, je n’aurai pas eu le courage de suivre ce beau chemin de lumière et de la laisser. De lui faire de la peine, beaucoup de peine me crée du chagrin pour elle, mais grâce à la présence de tous ces êtres de du Deva, j’étais bien entouré et je suis parti dans la joie.

Je lui ai dit que sa gardienne avait justement des messages et des questions à lui poser :

Pourquoi es-tu parti si vite, pourtant la veille de ton départ tu étais en forme

Que s’est-il passé, tu as mangé quelque chose ….

Je t’ai laissé chez le vétérinaire car ils m’ont dit que c’était mieux pour te soigner donc je t’ai fait des petits câlins en pleurant en pensant te retrouver le lendemain

Tu m’as regardé d’une drôle de façon quand je t’ai quitté avec tes beaux yeux, voulais-tu me dire quelque chose

Je n’ai pas pu te dire au revoir mon petit ange je suis vraiment désolée et cela me peine beaucoup

Il y a un an j’ai diminué les cachets et après tu avais retrouvé la forme donc j’ai arrêté, aurais-je fait une erreur…..

Tu es mon petit ange sur quatre pattes, tu as toujours été là avec moi dans les bons moments comme dans les plus difficiles. Tu as toujours été d’une  grande douceur et d’une grande gentillesse. Je te remercie pour ces belles années que tu m’as offertes en ta compagnie. Je suis perdue sans toi et tu laisses un grand vide…À tout jamais dans mon cœur en espérant te retrouver sur mon chemin mon petit ange. Si tu retrouves Arthur et Vanille fait leur un gros bisou de ma part.

Je voulais savoir si Graz avait ressenti les soins que je lui faisais et s’il arrivait à me comprendre lors de mes communications avec lui.

Je sais qu’elle est en grande souffrance, qu’elle a des doutes et des regrets et je suis si navré pour elle. Vanille était là aussi de l’autre côté du pont, et de nous revoir de l’autre côté du voile nous a bien fait plaisir, même si nous continuons à échanger ensemble.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. C’est moi qui la remercie pour toutes ces années de pur et grand bonheur, pour tout l’amour qu’elle m’a apporté, la tendresse et les bons soins. Bien sûr que j’ai ressenti les soins, c’est aussi ce qui m’a permis d’aller mieux et de rester encore, j’étais sur mon chemin depuis un long moment. Et mon départ si rapide lui est incompréhensible, elle croit que j’ai mangé quelque chose mais cela n’a rien à voir, je n’ai rien ingurgité, ce sont mes reins qui ont lâché. Je savais ce soir-là que j’allais tirer ma révérence et je t’ai dit au revoir. Tu l’as vu, tu l’as lu dans mes yeux et tu sais me parler, je sais et je comprends tout, puisque mon âme est reliée à la tienne et capte tes pensées, mais c’est toi qui a parfois du mal à comprendre, la peur de mal comprendre, toujours encore difficile à te faire confiance, mais pour ce soir-là c’était mieux ainsi. Tu avais trop de difficultés à accepter l’inacceptable et même si tu penses et tu as le regret de n’avoir pu me dire au revoir tu m’as accompagné ave amour dans la lumière.

Ton âme était reliée à mon être divin, et c’est comme si tu avais été avec moi, et je n’avais pas peur. J’ai traversé le pont des fleurs dans la joie et la lumière et j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel pour rejoindre ce merveilleux paradis des animaux ; Ici tout est beau et je me suis déjà bien reposé et réparé. Je peux de nouveau, avec beaucoup de souplesse, sauter, courir et m’amuser. Ne te torture pas l’esprit si tu as bien fait de diminuer le traitement, l’essentiel était que j’aille mieux et que nous puissions encore bien profiter tous les deux de longs moments de promenades. Cela m’a vraiment aidé à retrouver la forme pendant tout ce temps et c’est ce qui compte le plus.

Je me suis toujours senti aimé et respecté et je te remercie pour tout l’amour et la tendresse que tu m’as donnés. Je sais que je te manque, ma présence physique te manque énormément et que ton cœur et ta maison te semblent bien vides depuis que j’ai fait le grand saut. Bien sûr que nous nous retrouverons, mon âme n’aspire qu’à cela et tu le sais bien. Ne culpabilise pas et n’aie pas de regrets, j’ai soufflé la flamme de ma bougie pare que c’est la loi et même si je te paraissais en forme, mes reins l’étaient moins. Mon cœur aussi était fatigué et mon système digestif aussi. Sans compter les bobos dus à l’âge, mais rien de plus normal non plus.

Ce que j’aimerais te dire ma petite maman, je me suis toujours considéré comme ton garçon, ton compagnon, ami et confident et je sais combien tu as besoin de moi pour continuer ton chemin. Alors ne réfléchis pas et ne tardes pas à te mettre à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Je t’aime et tu as besoin de ma présence terrestre pour te ressourcer pendant nos balades, depuis mon absence la maison te semble sans âme.

Ton petit ange veille sur toi et t’envoie de l’énergie divine, mais ne souhaite qu’à redescendre pour continuer notre belle aventure ensemble. Alors à bientôt, je sais que Vanille veut elle aussi te retrouver, alors encore ne fois garde la foi et la confiance et ouvre nous à nouveau la porte de ton foyer. Ton petit ange qui t’adore.

La rencontre avec Marley a eu lieu sur un chemin gris, triste et sans lumière. Il était assis, le regard vide et semblait comme figé, collé à cet endroit. Je me suis approchée, je l’ai appelé plusieurs fois par son nom et il n’y a eu aucune réaction de sa part. Un peu surprise, j’ai fait une tentative en l’appelant par son surnom « Boulette » et dès le premier appel il a vivement dressé ses oreilles et tourné la tête vers moi les yeux remplis d’une lueur d’espoir. Le regard pétillait à nouveau de curiosité, et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens, s’il voulait les entendre et accepterait d’y répondre.

Mais quelle question ! Je n’attends que ça. Depuis tout ce temps où je reste là à attendre qu’il se passe quelque chose, que j’attends qu’on vienne me libérer, qu’on m’aide à faire le passage, je craignais tellement devoir encore rester longtemps ici alors que ce n’est plus ma place et que pour pouvoir trouver la lumière et me reposer et me ressourcer je dois rejoindre le jardin des animaux, et je suis si content de te voir.

Je l’ai rassuré et lui ai promis après notre échange de l’accompagner pour faire le passage.

Merci, merci beaucoup, beaucoup de gratitude à toi, à ma maman et mon papa.

Puis je lui ai lu le contenu des missives :

« Salut ma boulette, depuis que tu es partie tu laisses un grand vide, je me sens comme abandonné, je pleure beaucoup tu me manques tellement ma boulette…

Je veux que tu saches que ce 27 juillet je ne t’ai pas abandonné, je n’ai pas pu venir te voir car j’étais en pédiatrie avec ton petit frère, je savais que papa lui prenait soin de toi et qu’il n’étais pas loin si besoin.

J’ai ce sentiment de culpabilité de ne pas avoir pu te dire aurevoir ma boulette, je t’avais pourtant promis de te tenir ta patte jusqu’à ce que tes yeux se ferment et je ne l’ai pas fais. Pardonne moi mon chien, pardonne moi aussi de ne pas avoir compris que ce jour là  ton dernier regard posé sur moi tu me disais aurevoir. Je n’avais pas compris, ou plutôt je ne voulais pas y croire..

Ta petite sœur te cherche aussi, elle aimait tellement te donner ton biscuit chaque matin, alors parfois elle pense à toi et elle t’envoie des bisous volants…

En tout cas merci pour ses 6 belles années, tu m’as tellement apporté si tu savais. Quand papa partait en mission tu restais la à t’occuper de moi à ta façon avec tes câlins et ta présence au quotidien.

Je ne pouvais pas rêver mieux comme chien vraiment.

Tu resteras pour toujours, ma boulette, mon Monsieur chien, mon confident, mon meilleur ami et mon premier fils. Je t’aime à tout jamais.

 

Question à lui poser:

 

Est ce que tu t’es fait percuter ?

 

As tu souffert ?

 

Est ce que tu nous en veux de ne pas t’avoir trouvé de suite au terrain de tennis ?

 

Comment as tu atteri au terrain de tennis ? Est ce que c’est toi qui a trouvé la force de t’y rendre pour qu’on puisse te trouver ?

 

Est ce que tu nous en veux de ne pas t’avoir assez surveillé et que tu te sois échappé de chez nous ?

 

Pendant que je lisais je voyais ses yeux tantôt très apaisés et tantôt remplis de peine, de tristesse.

Dis-leur merci pour leur message d’amour empreint de souffrance et de culpabilité. Je suis si triste, si désolé de leur faire autant de peine. Mon départ est injuste et cruel pour eux. C’est ma famille, mon papa, ma maman et je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Ils comptent tant pour moi, et je me suis toujours considéré comme leur enfant. J’étais son fils, son garçon et j’étais leur frère à mon petit frère et à ma sœur.

Aimé, respecté et choyé comme un membre de la famille, j’ai vécu des années merveilleuses avec eux, et encore plus avec ma maman à qui je suis relié lorsque papa partait pour son travail. J’étais là pour veiller sur elle et la protéger, pour l’accompagner dans son quotidien, et ma mission consistait à lui permettra de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et se nourrir de tendresse lorsqu’elle me chérissait. Pendant l’absence de papa, j’étais son meilleur ami et confident et compagnon à part entière. J’ai failli à ma mission, je n’ai pas terminé ce travail et elle a encore besoin de moi et de ma présence pour la guider sur son chemin.

Depuis mon départ son cœur, sa maison lui semblent bien vides et seul moi peut le combler ce vide, mais pour cela j’ai besoin avant tout qu’on m’aide à monter au paradis des animaux. Dis-leur de ne pas culpabiliser. Leur culpabilité rajoutée à ce départ brutal, pas programmé m’empêchent de continuer mon chemin et je suis si triste de la peine et de la grande souffrance que mon départ leur inflige.

De nature plutôt curieuse, en grande forme et surtout intrépide, j’étais hyper actif et j’avais besoin de bouger. Je n’ai pas résisté ce jour-là à courir après un chat, pas pour lui faire du mal, c’était plus un jeu, il était très rapide et cela m’a doublement stimulé, je l’ai suivi un petit bout de chemin. Il a traversé et retraversé la route et encore une fois sans hésiter j’ai pris le même itinéraire jusqu’à ce que cette voiture arrive très vite et me percute. Je me suis vu l’espace de quelques secondes, allongé sur l’asphalte, et pour ne pas souffrir me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral. Je me suis vu couché sur le sol et je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique. J’ai puisé dans toutes les forces qui me restaient, j’ai utilisé toute ma volonté pour rejoindre un endroit où je savais qu’on allait me retrouver. Je craignais trop,  en restant sur cette route qu’une autre voiture vienne m’écraser et que, de me trouver dans un état déplorable, serait terrifiant et au-dessus de tout pour vous.

C’est à moi de te demander pardon, c’est à moi de m’excuser pour ce départ si cruel et injuste pour toi. C’est vrai que j’avais tendance à aller découvrir le lieu, j’avais ce grand besoin d bouger et je ne me suis pas rendu compte du danger. Cela me fait de la peine de vous faire de la peine et tant que je reste là à errer dans ce bas-astral, je ne peux me réparer et vous, vous ne pouvez retrouver la paix et la sérénité dans votre cœur et votre esprit. Tant que je reste là au bord de cette route, ou à vous suivre dans votre quotidien, à m’accrocher à vous et vous pomper votre énergie, tu ne peux faire ton travail de deuil.

Je t’aime ma maman, je ne veux que ton bien-être et ton bonheur, et mon imprudence te plonge dans une immense tristesse. J’ai de la peine de te voir me pleurer et je suis si triste pour ma sœur et mon frère. Je sais que je vous manque à tous et mon âme qui est éternelle aspire bien entendu à vous revenir. Ce ne sera pas long, l’espace-temps n’est pas du tout le même là-haut qu’ici-bas, le tout est de me permettre maintenant d’y accéder, c’est la condition sine qua none pour me ressourcer, me réparer et préparer mon retour.

Ne pleure plus, garde confiance, dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N’en doute pas, j’ai envie de te revoir gaie et heureuse, d’être ensemble. Nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble et je te promets d’être un peu moins foufou.

Puis il m’a dit : Je suis prêt allons-y !

Et tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait d plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a léché la main pour me remercier et m’a dit :

Dis-lui que je l’aime et que nous nous reverrons très vite.

Puis il l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Marley repose et ressource-toi et à bientôt.

 

La rencontre avec Charbon s’est faite dans un jardin, il était assis le regard triste, vide et semblait comme figé, collé à cet endroit où le soleil tapait fort et l’herbe était complètement desséchée. Je me suis approchée doucement, et aussitôt qu’il m’a vue ou senti ma présence, il a tourné la tête vers moi, les yeux curieux, interrogateurs, et sans hésiter je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens, et lui ai lu le contenu :

Nous te remercions vraiment d’être venu chez nous en 2015 et d’être
resté 7 ans et demi avec nous. Evidemment nous trouvons toujours que
c’est trop court !

C’était vraiment un plaisir de te connaître et de t’avoir au quotidien.
Tes ronrons incessants nous manquent énormément. Tu étais un chasseur
hors pair : 3 minutes pour trouver une souris et 3 minutes pour la
manger !!!

Nous t’aimons très fort et ne t’oublierons jamais. Tu nous manques,
c’est très dur !

Acceptes-tu de répondre à nos questions ?

– Lorsque tu es arrivé, notre amie magnétiseuse (Brigitte) a estimé ta
naissance au 23 mai 2012, est-ce exact ?

– Nous souhaiterions savoir ce qui t’a conduit jusqu’à nous ? Pourquoi
nous avoir choisi nous et pas nos voisins ? Pourquoi cette grande
complicité avec Michaël ?

Thomas s’excuse de t’avoir chassé lorsque tu rodais autour de la maison
pour faire les poubelles quelques jours avant que l’on décide de
t’adopter. Il s’en veut beaucoup. Nous pensions que tu appartenais à un
voisin. Au bout de quelques jours, Michaël t’as dit « viens et tu es
rentré comme si tu connaissais le lieu et tu n’as plus quitté le canapé »
et il t’a aussitôt surnommé Charbon comme une évidence. C’était
incroyable. Nous avions demandé à l’univers un deuxième chat  mais un
chat »couverture » cette fois-ci car Pirate est très indépendant et tu es
arrivé. Par contre, tu as été très coquin avec Pirate car tu as tenté de
le chasser comme si tu étais chez toi !

– Qu’as tu vécu avant nous ? Ou étais-tu ? Comment es-tu venu ?
Venais-tu de loin?

– Comment te sentais-tu près de nous ?

– Que pensais-tu lorsque Martine sortait son sac et son pupitre pour
jouer de la flûte traversière ?

– Pourquoi cette maladie qui s’est révélée tout à coup en avril 2021
(diabète) ? Sache que nous avons tout fait pour t’aider. Nous avons
tenté l’insuline mais c’était très contraignant pour nous et nous
pensions que se faire piquer 2 fois par jour n’était pas une vie pour
toi, Martine a donc passé beaucoup d’énergie sur internet pour trouver
de la nourriture pauvre en glucides. Ca semblait te convenir pendant
presque un an et ensuite les symptômes sont revenus. Nous avions prévu
de te remettre sous insuline pour te sauver dès notre retour de vacances
car nous avions vu que ton état se dégradait mais nous n’en avons pas eu
le temps malheureusement.

– Nous avions très souvent l’impression de t’avoir connu auparavant.
Cette intuition est-elle juste ? Si oui, sous quelle forme et qui ?

– Comment as-tu vécu ta dernière semaine seul pendant nos vacances ? Tu
as beaucoup sali la maison, tu devais être très mal. Nous avons eu
beaucoup de peine de te voir terminer ta vie comme ça. Anne la voisine a
essayé de faire le maximum pour prendre soin de toi. Elle était triste
de te voir comme ça. Nous te remercions de nous avoir attendu pour partir.

-Quels étaient tes sentiments vis à vis de Pirate ? de Sunny ? Sunny
t’aimait beaucoup et il semble triste depuis ton départ. Sais-tu comment
nous pouvons l’aider ? Crois-tu également qu’on peut améliorer la
relation entre Pirate et Sunny car Pirate a très peur de lui.

– Nous aimerions tellement te revoir, crois-tu que cela serait possible ?

A bientôt peut-être notre Charbon…

Pendant que je lui lisais les messages, je pouvais voir ses yeux changer d’expression, tantôt il tournait la tête vers moi, tantôt vers l’horizon, le regard pensif et quelques larmes tombaient sur sa truffe, il les attrapait avec sa patte ou les léchait au passage. C’était très émouvant à observer, les missives de ses gardiens le touchaient beaucoup et il ne pouvait pas me le cacher. Dès que j’eu terminé, il m’a regardée dans les yeux, un regard profond, rempli de gratitude pour me dire :

Je suis très content que tu sois là, je suis soulagé de savoir que je vais pouvoir te donner des messages pour eux, de répondre à leurs questions, car mon départ si brutal a été un choc pour eux et ils ont eu beaucoup de culpabilité de m’avoir laissé seul cette semaine et aussi de ne pas avoir suivi le protocole pour me soigner. Ils ont vu avant leur départ en vacances que ma santé déclinait rapidement et avaient bien décidé à leur retour de me soigner à l’insuline, mais c’était bien ce que je ne voulais pas.

Dis-leur de ne rien regretter, ils avaient fait le bon choix, ils avaient pris la bonne décision et j’ai encore pu vivre de bons moments avec eux, entouré de leur amour et sans souffrir des effets secondaires de ces injections, et surtout des contraintes et des douleurs. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, j’étais vraiment bien malade durant cette semaine et pour la plupart du temps réfugié dans mon corps astral pour ne pas souffrir et mieux gérer mon état. Ne vous inquiétez pas et ne culpabilisez pas, c’est moi qui ai décidé pendant cette semaine de vaquer aux préparatifs que tout départ réclame, et j’ai attendu votre retour avant de souffler la flamme de ma bougie parce que de partir pendant vos vacances aurait été trop cruel et inacceptable pour vous. J’ai attendu votre retour mais je n’ai pas réussi à prendre le chemin pour rejoindre le jardin des animaux et j’ai besoin de votre aide et vous suis si reconnaissant d’avoir fait appel à Christiane. Je sais qu’elle me guidera vers le pont des fleurs, elle est dans la lumière, entourée de tous les rayons de l’arc en ciel et elle me fait si chaud au cœur.

Merci, merci pour vos messages d’amour et merci pour toutes ces belles années à vos côtés de pur et grand bonheur. Moi aussi je vous aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Si je suis venu chez vous c’est parce que j’avais très envie de venir, c’est chez moi, oui nous étions déjà ensemble et j’étais relié à mon papa et ce depuis fort longtemps déjà. Dans sa petite enfance, je l’ai vu grandir (chien) et depuis déjà 2 autres incarnations et ne me demandez pas les noms, aucune espèce d’importance pour moi, même mon âge aucune idée, ce sont des notions surtout ce qui concerne le temps que nous ne connaissons pas, nous les animaux.

Avant de vous retrouver j’étais dans 2 autres familles. Je ne peux pas dire que je n’étais pas bien, mais je n’étais pas à ma place et j’ai cherché à retrouver mon papa car j’étais moi aussi un chat de type guérisseur et que ma mission consistait de le nettoyer énergétiquement après un soin et de l’accompagner, de l’assister dans le travail qu’il faisait. J’étais là pour le protéger et je lui reviendrai encore car il a besoin de ma présence pour faire son travail. Ma mission auprès de lui n’est pas terminée, cette maladie m’en a empêché et il a encore et toujours besoin de mon énergie pour continuer à avancer.

Pirate est un chat plutôt sentinelle, il s’occupe plus de nettoyer l’extérieur et les alentours comme vous le dites, il est très indépendant et cela me convenait bien. Dès mon arrivée je lui ai fait comprendre que j’étais chez moi, que j’étais là avant lui et qu’il devait me laisser ma place. C’est vrai que je n’étais pas toujours très tendre avec lui mais il s’y est fait et la relation s’est relativement vite harmonisée et pacifiée. Nous n’avions pas le même rôle et ne nous sommes pas marché sur les pattes.

Quant à Suny, beaucoup de jeu, de complicité entre nous et je sais que je lui manque aussi. Ce qui le rend surtout si triste c’est parce qu’il me voit, il sait que mon âme est encore dans le bas-astral et cela le perturbe profondément. Il sait qu’ici ce n’est plus ma place et que tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer, et surtout pas préparer mon retour, alors qu’il n’attend que cela. Tant que je n’ai pas rejoint ce haut-lieu magique vous ne pouvez retrouver la paix dans votre cœur et votre esprit et faire votre deuil.

Pirate a peur de Suny, mais c‘est bien dommage, il a bien vu que nous étions très proches et cela aurait dû le mettre en confiance, alors que c’était tout juste l’inverse. Laissez le gérer la situation, vous ne pouvez rien forcer.

Quant à maman et sa flûte ? Un moment un peu plus difficile à passer, ça me cassait bien les oreilles, mais je sais qu’elle aime jouer, que ça lui permet de s’évader et en même temps de se ressourcer. Et le grand Thomas qui lui voulait me chasser ? Peine perdue, je suis revenu reprendre ma place et je reviendrai encore.

Pour cela il me faut juste un peu d’aide pour faire le passage, et aussitôt que je serai réparé, et ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, mon âme aspire à vous revenir. Je vous aime, vous êtes ma famille et ma place est avec vous et auprès de vous. Mon papa a besoin de moi pour le protéger dans sa mission et je suis si heureux avec vous tous, aimé, choyé, et respecté comme votre fils, votre frère. Mon âme perdure et dès que tu te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin, n’en doute pas. Je suis maintenant pressé de partir au paradis des animaux et vous suis si reconnaissant de m’aider à le faire.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Charbon, repose et ressource-toi. A bientôt.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Martin m’y attendait. Il était- assis, le regard triste, figé comme collé à cet endoit.je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et arrivée à quelques pas je l’ai appelé doucement par son nom, une fois, deux fois et à la troisième fois il a tourné  la tête vers moi, les yeux remplis d’une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de ses gardiens, et il s’est aussitôt mis debout pour venir à mes côtés et me dire :

Que je suis soulagé que tu sois là, j’avais très peur de devoir rester longtemps ici sur ce chemin gris, triste et sans lumière.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner pour faire le passage après notre échange et lui ai lu le contenu des missives :

Je voudrais savoir s’il a pu rejoindre le paradis des animaux, s’il n’a pas trop souffert et surtout avoir quelques indices sur ce qu’il s’est passé ce soir-là car Martin avait 6 ans et demi et était plein de vie ; le 19 juillet à 23h30, il a subitement fait des hémorragies, le diagnostic du vétérinaire est très flou et je m’en veux de ne pas avoir détecter une anomalie plus tôt, ou de l’avoir conduit plus rapidement chez le vétérinaire. Nous pensons à plusieurs causes.

Les traitements n’ont pas été efficaces et Martin à été euthanasié le 22 juillet en ma présence. Ensuite il a été incinéré avec une cérémonie privée en présence de mon fils et moi.

Il nous manque tellement. Dites lui qu’il nous manque et que nous l’aimons pour toujours, qu’il était un chien tellement exceptionnel. Nos autres animaux Léon et Zoé se sentent bien seuls. Nous espérons qu’il trouve la lumière et soit en paix pour sa nouvelle vie.

 

Je sais que mon départ brutal les plonge dans une immense et incompréhensible souffrance. Ils ont du mal à l’accepter et surtout à le comprendre. C’est normal, je me mets à leur place, moi-même je n’étais pas prêt, je n’avais pas prévu ce départ, c’était un accident, un terrible et injuste accident et qui ne m’a laissé aucune chance de survivre. Ce n’était pas programmé, et cela rajouté à leur terrible détresse me retient ici et ne me donne pas le droit d’emprunter ce chemin qui j’espère mène vers la lumière. Ici ce n’est pas bien, tant que je reste là ils ne pourront retrouver la paix et l’harmonie dans leur cœur et leur esprit, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer et surtout me réparer.

Je ne peux trop leur dire la cause de cette hémorragie, ce que je sais c’est que j’ai mangé un truc assez pointu, contondant qui ne passait pas. En est-ce la cause ? Impossible de le savoir et si c’est ça, j’en suis si désolé pour vous. Je sais que vous avez beaucoup de peine, et de vous voir si malheureux me fait de la peine, beaucoup de peine pour vous. Pardonnez-moi si depuis mon départ vous êtes choqués et en voulez au vétérinaire, mais sans examens complémentaires il ne pouvait rien de plus pour moi, et ce n’était plus la peine, c’était déjà trop tard pour moi. Ne soyez pas inquiets, je n’ai pas trop souffert, je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral et je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique.

La douleur que j’ai ressentie était plus la douleur de vous faire du mal à vous mon papa et ma maman et mon petit frère. Je sais que Léon et Zoé ont eux aussi beaucoup de mal à retrouver la sérénité. Ils sont perturbés de me voir encore dans ce bas astral, eux aussi savent qu’ici ce n’est plus ma place et ils retrouveront la paix lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux.

J’ai besoin d’aide, j’ai besoin qu’on me libère, et pour cela je vous remercie d’avoir fait appel à Christiane. Je vous en suis si reconnaissant et je vous dis merci pour votre merveilleux message d’amour. Même si moi je suis encore dans votre environnement, même si je rode encore autour de vous, dans votre quotidien, que je peux vous voir et vous entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à vous me manque beaucoup.

Moi aussi je vous aime d’un, amour pur, profond et inconditionnel. Je me suis toujours considéré comme un membre de la famille, comme votre bébé, votre petit garçon. Et pour moi vous étiez ma maman et mon papa et Emile mon grand frère et nous avons passé de si bons moments de jeu ensemble à s’amuser, courir et jouer à la balle.  Je me suis senti aimé, respecté, choyé et câliné et j’ai passé des années merveilleuses à vos côtés. Merci pour cette belle cérémonie, j’étais là avec vous à vos côtés et j’ai eu beaucoup de chagrin de vous voir pleurer. Je suis navré, tant que je reste là je puise dans votre énergie, je m’accroche à vous et ce n’est pas bon pour vous. Vous vous sentez fatigués et avez des états d’âme.

J’étais relié à toi ma chère et tendre maman, et j’étais chargé de t’accompagner sur ton chemin, de te guider et t’apprendre à éduquer mon frère sans l’étouffer, tout en lui permettant si petit qu’il soit de trouver l’indépendance, certes un grand mot à son âge, disons plutôt l’autonomie de se débrouiller dans toute circonstance. Je n’ai pas terminé cette mission et mon âme qui est éternelle aspire bien entendu à te revenir. Très maman poule, tu as besoin de ma présence pour te sentir pleine à l’intérieur de toi et y ressentir de la force et la confiance.

Mes compagnons vous entourent mais ma présence physique vous manque et la maison vous semble bien vide. Mon âme perdure et espère vous retrouver sur un plan terrestre. Ce ne sera pas long, dès que je serai monté au jardin des animaux je pourrai préparer mon retour. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et lorsque tu seras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Ce sera toi qui décideras du moment, moi j’attendrai le temps qu’il faudra, mais je sais que nous nous reverrons pour continuer notre belle aventure ensemble.

Je suis pressé maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique et vous réitère mes remerciements de m’aider à le faire. Merci, merci, beaucoup de gratitude à vous tous. Je vous aime.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin si maussade qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a longuement léché la main pour me remercier et quémander quelques caresses. Je n’ai pas hésité à le câliner quelques instants, puis il a traversé rapidement le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Martin, repose-toi, ressource-toi et paix à ton âme. A bientôt.

 

La rencontre avec Gaîa a eu lieu dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était assise dans les herbes d’un vert  extraordinairement fluo, et tout autour d’elle virevoltaient des abeilles, des milliers d’abeilles et des papillons blancs, orange et dorés. Ils se posaient d’une fleur à l’autre, des fleurs mellifères de toutes les couleurs, et d’un arbre à papillons blanc et violet à un autre. C’était très captivant à observer pour Gaîa. Les yeux grands ouverts elle observait leurs petites farandoles de danses, elle tournait la tête à droite, puis à gauche et son regard pétillait. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer pendant ce moment de plaisir, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle s’est levée, a hésité quelques secondes, puis elle est venue vers moi pour me dire :

Tu viens à un instant merveilleux et tu as pu voir que je m’amuse beaucoup ici. Je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi et je suis si contente de pouvoir lui donner des messages, et surtout que tu puisses lui faire part de l’endroit où je suis, de le lui décrire et lui rapporter ce que je vis à chaque instant depuis mon arrivée dans ce haut-lieu magique. Je sais qu’elle, qu’ils ont beaucoup de mal à accepter mon départ et à faire leur deuil, et je savais qu’elle aurait besoin d’avoir de mes nouvelles.

Je t’attendais et après notre échange, lorsque tu sauras la rassurer pleinement, j’irai rejoindre mes compagnons et tous les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir derrière moi. J’aurais pu y accéder de suite, j’étais suffisamment bien entourée par les êtres de la nature et tous les animaux qui étaient là pour m’aider à faire le passage, il y avait des chiens, des chats, des lapins mais aussi des rongeurs et des cochons d’inde. Même des écureuils, des chevreuils, ils étaient tous là pour me tendre les pattes et me guider vers le pont des fleurs. Certains m’ont accompagnée depuis déjà quelque temps avant que je ne fasse le grand saut, et d’autres étaient  de l’autre côté du pont pour m’accompagner dans l’escalier de l’arc en ciel. Il y avait aussi des humains, ils étaient aussi assez nombreux, beaucoup d’ancêtres, une amie de cœur et surtout  sa maman. Ils étaient tous là pour me permettre de monter dans la lumière afin qu’elle aussi puisse mieux vivre et faire son deuil. Ils l’aiment tous et la protègent coûte que coûte, elle a ses protecteurs, et elle peut bien entendu compter sur eux tous.

Puis elle s’est tu quelques secondes et j’en ai enfin profité pour me présenter et lui expliquer que j’avais en effet des messages et des questions de la part de ses gardiens. Elle m’a aussitôt répondu :

Je peux connaître le sens de leurs message et questions, je sais qu’ils sont tous les deux en grande souffrance, surtout elle, ma maman à qui j’étais reliée et je le resterai  toujours où que je sois, et je suis bien heureuse de pouvoir lui répondre.

Puis après lui avoir lu le contenu des missives :

J’aimerais savoir si elle est bien ou elle est. Si elle ne souffre plus. Si elle a retrouvé de gens que j’ai perdus ou des animaux qu’elle connaissait.
Si vous pouvez lui dire que je l’aime énormément et son papa aussi. Qu’elle nous manque énormément. Sa joie de vivre. On a tout fait pour qu elle soit le plus heureuse possible. Pense t elle revenir nous revoir sur terre ???? C’est tellement compliqué sans elle. On lui fait des tas de bisous et on lui envoie plein d’amour. On lui allume des bougies tous les jours.

Dis-lui, dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que moi aussi je les aime très fort, ils n’étaient pas mes gardiens, ils étaient bel et bien mon papa et ma maman. J’étais leur bébé, leur petite fifille, et avec ma maman nous avions une très forte et immense complicité. Nous étions très fusionnelles, si fusionnelles que nous savions à chaque instant ce que l’autre vivait ou pouvait penser, j’étais  elle, elle était moi et depuis que j’ai tiré ma révérence, elle se sent bien seule, complétement désarmée, vide à l’intérieur d’elle. Depuis mon départ, c’est l’ombre d’elle-même et elle a des doutes, elle a perdu cette grande force et la confiance qu’elle a trouvé en elle grâce à ma présence.

Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et que ma mission consistait à l’aider à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et à l’ouvrir à l’amour inconditionnel. Elle se sent vide à l’intérieur d’elle et seule moi peut le combler ce vide. Elle a besoin de ma présence, de mon énergie sur le plan terrestre pour continuer son chemin.

Dis-lui que je me suis déjà bien reposée et ressourcée et qu’après notre échange j’irai rejoindre mes congénères pour me réparer et préparer mon retour.  Je me sens de nouveau très légère, en pleine forme et je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser. Ici c’est le nirvana, mais mon âme aspire bien entendu à la, à les retrouver. Lorsqu’elle se sentira prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin. Qu’elle n’en doute pas, dis-lui de me faire confiance, de se faire confiance à elle et à l’univers.

Elle a un cœur rempli d’amour et de compassion, et ma compagnie l’aide à le gérer d’une manière juste et équilibrée. Mon corps était usé, mes reins, mon cœur, j’avais des bobos dus à l’âge et mon pancréas était très capricieux, c’était mieux de remonter quelque temps pour pouvoir les retrouver en bonne santé. Ce ne sera pas long, moi je me sens déjà prête, et lorsqu’elle le sera aussi nous nous retrouverons.

Ton bébé, ton petit être de la terre t’aime, vous aime et a tellement envie de retrouver les années merveilleuses que nous avons vécues ensemble. Des années de pur et grand bonheur. Gros câlins à tous les deux et merci, merci pour les bougies et les pensées d’amour et de lumière. Ton petit bébé frisé qui aime te faire rire et surtout pas pleurer.

 

La connexion avec Bohdi s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. A mon arrivée il était assis et dégageait beaucoup de puissance. Son aura entourait tous les congénères assis autour de lui, et cette belle, éblouissante et vive lumière irradiait sur tout cet oasis de paix. Je me suis timidement approchée de Bohdi, je savais que j’avais affaire à un chat pas comme les autres, et c’est lui qui a pris la parole pour me dire :

Approche, je t’attends depuis belle lurette, il était vraiment temps que je puisse te donner des messages pour elle et répondre à ses questions. Tu l’as bien compris, je suis un être qui vibre sur un autre plan et si je suis encore resté ici avec mes congénères et tous les autres animaux c’est bien parce que j’attends cet échange et ce n’est pas un hasard non plus. Elle a mis beaucoup, beaucoup trop de temps à commencer son travail de deuil, et elle est maintenant prête à entendre ce que je vais lui dire. Un peu plus tôt l’aurait- encore empêché de continuer son chemin, trop de culpabilité et c’est le bon moment pour elle de comprendre que j’étais là pour une mission bien précise, envoyé par ses guides, son papa, et que j’étais un sage.

De type guérisseur, j’étais là pour l’accompagner dans ses maladies, dans ses problèmes de santé et j’ai toujours veillé du mieux que j’ai pu à la soulager de ses douleurs. Comme nous étions très liés, très complices et fusionnels, elle a aussi veillé sur mon bien-être en m’apportant les meilleurs soins pour soulager mes douleurs. C’était top, c’était réussi, ça atténuait ms douleurs dus à l’âge et je me sentais après chaque séance, même si l’eau n’était pas ma tasse de thé, je me sentais de nouveau tout léger, et plus de souffrance. Dis-lui merci pour tout ce qu’elle a fait pour moi, je  lui en suis si reconnaissant. Merci aussi d’avoir abrégé mes souffrances  en m’aidant à partir, c’était le bon choix et le bon moment, qu’elle n’en doute pas, j’étais prêt depuis fort longtemps.

Elle dit que je suis un chat spécial, tu vois mon âme qui est éternelle, qui perdure est toujours relié à la sienne et je sais tout ce que tu vas me dire, mais je vais maintenant te laisser la parole et je te répondrai après.

Ayant déjà eu affaire à des animaux vibrant sur un autre plan je n’étais pas surprise du discours de Bohdi, je savais que c’est lui qui prendrait l’initiative de la parole et de quand je pouvais la prendre, et sans hésiter je me suis présentée et lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :

1) Est-ce qu’il a ressenti ma peine et a compris ce dernier jour avec moi ?

 

J’ai eu 15 chats, Bodhi est un chat spécial.

2) Est-ce qu’il est le même, pouvez-vous me décrire qui il était ?

 

Il y a 3 chats qui sont passés dans ma vie avec Bodhi : Dalaï, Guépard et Hasard. 

3) Est-ce qu’il peut me donner une anecdote avec l’un d’eux ?

 

Un jour, il est rentré au bout de 4 jours, l’arrière train avait du mal à le porter : il était plombé de 67 minuscules plombs.

4) Que s’est-il passé ?

 

Je l’ai perdu 2 ans, puis retrouvé grâce à la puce électronique, et bien sur le coup de pouce du destin. Je le remercierai jamais assez.

5) Qu’est-ce qu’il a fait partir si longtemps ?

 

6) J’ai perdu d’autres chats, jamais retrouvés, pourquoi me l’a-t-on remis sur mon chemin ?

 

7) Qu’a-t-il vécu ?

 

8) Est-ce qu’il m’a reconnu au bout de 2 ans lorsque je l’ai appelé par son prénom ?

 

9) Si oui, qu’a-t-il ressenti ?

 

Il avait bien souvent les mêmes symptômes que moi,  je vomissais il vomissait, j’avais un pb à l’œil, lui aussi… et puis j’ai eu de l’arthrose, lui aussi. J’avais expérimenté la balnéo qui me faisait le plus grand bien. J’ai donc pas hésité pour Bodhi : 5 séances de balnéo pour animaux. Il pouvait poser sa patte et remarcher. 

Avec recul, je ne ferai plus cela à un autre chat. Comme le raser aux plus fortes chaleurs.

10) ai-je bien fait de le soigner à ce point ? Je ne savais pas s’il préférait que je le laisse tranquille…

 

J’ai déménagé 7 fois pendant sa courte vie, il a beaucoup stressé au début. 

11) a-t-il un mauvais souvenir ou ressenti de toutes ces maisons ?

 

12) La plus importante question et l’avant dernière, est-ce qu’il a été heureux en ma compagnie ?

 

13) Est-ce qu’il peut me donner une anecdote avec moi ?

 

Voilà les questions, je ne dévoile pas grand-chose, toutes les images, ressentis, phrases et autres sensations, seront les bienvenus. 

 

Ce n’était pas la peine de te présenter, tu l’as fait avec beaucoup de respect et j’ai de la gratitude pour toi.  Les années passent et on se retrouve. Oui tu as déjà communiqué avec moi, j’étais un chat aussi, de type supérieur et j’avais la même mission auprès d’une autre dame. Et voilà qu’aujourd’hui on fait de nouveau appel à toi, et je suis ravi de te retrouver et surtout de constater que tu es restée la même, fidèle à toi-même, humble et généreuse. Et cela me va droit au cœur et aussi pour ma compagne terrestre qui a besoin de toi pour reprendre son chemin avec joie, force et courage.

Elle se pose beaucoup trop de questions, elle attend des réponses et je vais te les donner. Bien sûr que j’ai ressenti son immense détresse, et cela m’a fait beaucoup de peine pour elle, mais cette fois-ci on ne pouvait plus rien pour moi, je devais définitivement tirer ma révérence, ça faisait trop longtemps qu’on essayait de me rappeler là-haut pour me ressourcer et prendre une nouvelle mission auprès d’un autre humain, et elle peut être contente car nous avons eu beaucoup, beaucoup de chance. Nous sommes restés longtemps ensemble, nous nous sommes perdus de vue  puis retrouvés, et pendant ces 2 années j’étais tout simplement chargé d’une mission exceptionnelle auprès d’une vieille dame en grande détresse. J’ai fait mon travail et nous nous sommes retrouvés. J’ai aidé cette dame jusqu’à son départ vers l’au-delà et ma présence l’a aidé à partir dans les meilleures conditions vers la lumière.

Et si je suis revenu c’est tout simplement parce que j’avais  encore du taf avec elle et qu’il n’était pas question que nous soyons séparés plus longtemps. J’avais terminé mon travail et je savais qui elle était, je ne l’ai jamais oubliée et je ne l‘oublierai jamais où que je sois. Même si je  serai dans peu de temps appelé pour un nouveau rôle auprès de quelqu’un d’autre, nous les êtres de lumière restons toujours connectés à votre âme et  continuons à vous protéger où que nous soyons. C’est une aide divine et éternelle.

Tu penses bien qu’avec mon taux vibratoire élevé ce ne sont pas ces minuscules petits plombs qui auraient pu m’envoyer dans l’au-delà, c’était des gamins qui s’amusaient à me tirer dessus, pas par méchanceté, plutôt par bêtise pour jouer, pour s’amuser et ils étaient plutôt surpris de la résistance que je leur montrais. C’était un moment de stress tout de même car plus je leur résistais et plus ils avaient envie de me tirer dessus. Cela m’a laissé quelques séquelles avec des bobos dus à l’âge bien avant l’âge.

J’étais un chat guérisseur mais aussi un chat de type timbre-poste, très câlin à ses moments, et chargé de lui apprendre le détachement affectif. Lui apprendre à vivre sans dépendance ni co-dépendance et avec Dalaï, Guépard et Hasard nous avions tous le même rôle. Ce n’est pas sans dire que l’on se marchait parfois sur les pattes, mais ils m’ont toujours tous les 3 considéré comme leur supérieur, leur chef et m’ont respecté par-dessus-tout, même lorsque Guépard me crachait dessus.

Dis à ma mie que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Même si je n’aimais pas changer de lieu, aucun chat n’aime changer de territoire, certains endroits il fallait les fuir, néfastes avec beaucoup d’énergies négatives qui y circulaient. Des souvenirs j’en ai plein, un endroit était tout particulièrement chargé avec des manifestations paranormales. Je ne peux pas parler de mauvais souvenirs, nous les animaux vivons le moment présent, et d’avoir quitté cette maison a mis fin à toute manifestations.

J’ai vécu des années extraordinaires avec toi. Des années de pur et grand bonheur, et s’il m’était possible de revenir, je te reviendrais dès ce moment, mais mon rôle c’est d’aider d’autres humains comme je l’ai fait avec beaucoup de chance très longtemps pour toi, et nos merveilleux moments de câlins, enroulé autour de ta tête, sont des moments à nous, rien qu’à nous et le resteront pour l’éternité.

Ne sois pas triste, ne me pleure pas, tu as connu et vécu et tu es toujours guidée et protégée par un être de lumière.

La connexion avec Cléo a eu lieu dans cette magnifique et luxuriante clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Il était assis dans les hautes herbes d’un vert extraordinairement fluo et s’amusait à regarder les abeilles butiner d’une fleur à l’autre. Il y avait aussi des papillons blancs, orange et dorés, et ils formaient des farandoles de danses autour des arbres à papillons blancs et violets. Le regard très intéressé, presque subjugué, il tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater, et je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer. Arrivée à sa hauteur il m’a regardée sans surprise aucune pour me dire :

Je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi et je t’attendais.

Je me suis présentée et lui ai confirmé que j’avais des messages et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et avant même que je ne lui lise le contenu il m’a dit :

Je suis content de pouvoir échanger avec toi et de pouvoir lui donner des messages, et bien sûr répondre à ses questions. Comme tu peux le voir je n’ai eu aucun souci pour faire le passage. Je n’avais aucune peur ni appréhension et j’étais bien entouré. Il y avait des êtres de la nature, mais aussi mon Cali et ses ancêtres. Ils étaient nombreux et ils étaient tous là pour m’aider à faire le passage le mieux possible et cela m’a aidé ; Je me suis senti en paix et je savais que je monterai dans ce haut-lieu magique pour me reposer et me ressourcer. Je le méritais bien, et sa souffrance, sa grande peine ne m’ont pas retenu, car je sais que nous ne serons pas séparés pour l’éternité. Au contraire, de m’avoir aidé à faire le grand saut, de m’avoir aidé à partir avec dignité  dans les meilleures conditions, m’a permis de monter au jardin des animaux où je me suis déjà bien réparé.

Il s’est tu quelques instants et j’en ai profité pour lui lire les missives de sa gardienne :

Mon bouchon, ma caille, ma crevette, mon bb Cléo, j’espère que tu es bien dans le monde qui t’a accueilli et que tu as retrouvé ton Cali minus. 

Je souhaitais te dire que j’ai eu beaucoup de chance de faire ta connaissance et que tu m’aies choisie pour être ta maman. On a partagé tellement de moments de bonheur durant ces 19 années que c’est difficile de m’imaginer sans toi. Tu me manques énormément mais je sais que c’était la seule solution et que tu étais prêt pour le départ. Souffrir n’est pas quelque chose que l’on souhaite quand on aime quelqu’un aussi fort. Je souhaite aussi te remercier car je suis heureuse que tu aies connu et accepté Mathieu et Jules, même si cela n’a pas toujours été facile. Tu as toujours été mon pilier dans la vie et maintenant tu seras mon étoile. Je t’aime d’un amour infini.

Mes questions :

Est ce que tu vas bien? 

Est-ce que tu es heureux maintenant ? Et t’ai-je rendu heureux de ton vivant ?

Ai-je pris la bonne décision pour toi?

Est-ce que ma tristesse ne t’empêche pas de partir?

Est-ce que l’on sera amené à se retrouver dans cette vie? Je l’espère tellement. Et est-ce que l’on s’était déjà rencontré auparavant ?

Pourquoi m’as-tu choisie comme maman? 

Aurais-tu un message pour moi?

Je t’embrasse et te fais des gros câlins mon bouchon .

 

Tu vois combien c’est difficile pour elle. Tu vois combien je lui manque, et d’avoir eu le courage de prendre cette terrible décision est encore et toujours une belle preuve d’amour pour moi, et je lui dis merci. Je lui suis si reconnaissant d’avoir eu la force de le faire, beaucoup de gratitude et surtout merci, merci pour ce merveilleux message d’amour empreint de nostalgie, merci pour toutes ces belles années de pur et grand bonheur. Elle était ma maman et je me suis toujours considéré comme son bébé, son petit garçon, j’étais aussi son pilier, celui qui lui donnait force et courage pour avancer dans la vie, et j’étais si fier de pouvoir le faire.

De type timbre-poste j’étais chargé de lui apprendre le détachement affectif, de lui apprendre à aimer en toute fluidité, sans peur de perdre l’autre, sans dépendance ni co-dépendance. A travers les câlins qu’elle me faisait, elle nourrissait et chérissait son petit enfant intérieur de tendresse, et ça lui permettait de panser toutes les blessures du passé. Elle s’est reconnectée à sa source et a trouvé en elle la force et surtout la confiance et le courage de repartir d’un nouveau pied et construire sa vie affective solidement.

Dis-lui merci, merci pour tout le respect et l’amour qu’elle m’a donnés. Dis-lui merci pour les bons soins et de m’avoir toujours traité et considéré comme son enfant et son compagnon. Dis-lui aussi que j’étais sur mon chemin, je préparais mon départ depuis cet hiver et j’étais prêt à faire le grand saut. J’étais déjà pour la plupart du temps réfugié dans mon corps astral pour mieux gérer mon état et supporter mes douleurs et surtout tous les bobos dus à l’âge. Qu’elle ne se pose même pas la question, c’était la décision qu’il fallait prendre et c’était le bon moment.

Maintenant je vais de nouveau bien, je me sens de nouveau tout léger, et si j’ai fait un arrêt dans cette magnifique prairie c’est parce que je savais qu’elle aurait besoin de me parler, et je suis soulagé de pouvoir lui répondre et surtout lui dire que la mort est un nouveau soleil. Après la mort il y a la renaissance et j’irai tout à l’heure rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée qui se trouve derrière moi pour continuer à me reposer, me ressourcer et surtout préparer mon retour. Je suis heureux et je me sens de nouveau prêt à jouer, courir et m’amuser, mais même si ici c’est le nirvana, c’est toi ma petite maman que j’ai envie de retrouver, et ce sur un plan terrestre.

Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et depuis mon départ, même si tu es bien entourée, tu te sens bien seule et vide à l’intérieur de toi. Seul moi peut le combler ce vide et lorsque tu auras fait le deuil et te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Oui nous étions déjà ensemble et nous nous retrouverons encore, j’étais déjà ton compagnon, mais aussi ton petit garçon et cela remonte à d’autres vies à toi, et depuis ton enfance je te suis et je t’accompagne. Fais-moi confiance, n’aie aucun doute, lorsque tu te sentiras prête j’endosserai le costume qu’il te plaira et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

Pourquoi je t’ai choisie ? Parce que nos âmes sont reliées depuis fort longtemps et le resterons où que je sois, et encore une fois la mienne aspire à te retrouver très vite.

Ton bouchon qui t’aime très fort. A bientôt ma tendre et douce fée remplie d’amour et de compassion pour tous les animaux, mais aussi pour tous les êtres de la terre. Je suis si heureux et fier de toi.

 

La rencontre avec Aygo s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Il était allongé de tout son long sur son ventre, les pattes avant allongées devant lui et les pattes arrière derrière lui. On aurait dit une grenouille, c’était très amusant à observer, car la tête levée il regardait à droite, à gauche pour suivre cette belle farandole de danses des abeilles et papillons blancs, orange et dorés qui tournaient autour des arbres à papillons, et toutes les plantes mellifères de toutes les couleurs très flashy. Il y avait des herbes d’un vert extraordinairement fluo, et la paix qui régnait dans ce lieu magique, l’harmonie et la quiétude qui se dégageaient me donnaient envie de m’arrêter quelques instants pour me laisser imprégner par cette grande beauté et plénitude.

Après quelques instants pendant lesquels je me suis grandement ressourcée, je me suis approchée d’Aygo et je l’ai appelé doucement par son nom. Au premier appel il s’est tout de suite redressé et assis, les oreilles dressées et le regard curieux. Arrivée près de lui, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens :

Les messages que nous souhaitons lui faire parvenir sont les suivants :
– que nous l’aimons et l’aimerons toujours. Il est à jamais dans nos cœurs
– que la décision a été difficile, douloureuse et nous lui demandons pardon mais espérons l’avoir délivré de ses souffrances et douleurs
– qu’il a été un compagnon admirable et qu’il sera pour toujours notre fidèle compagnon, on aurai pas pu rêver mieux (fidèle, aimant, câlin et ronfleur
)
– qu’il nous manque énormément mais il doit continuer son chemin dans l’au delà malgré notre chagrin
– que nous avons fait au mieux pour l’accompagner dans sa vie et espérons l’avoir chéri autant que ce que lui l’a fait
– qu’il n’a jamais été une contrainte même les derniers temps qui ont été difficile pour lui comme pour nous

QUE NOUS L’AIMONS À JAMAIS

Nous souhaiterions lui poser les questions suivantes :
– Comment vas-tu mon gogo ?
– Es-tu heureux ? Et en paix ?
– Comprends-tu notre décision ? Nous avons voulu soulager tes souffrances.
– Est-ce beau l’endroit où tu te trouves ?

Après lui avoir lu le contenu il m’a regardée les yeux embués de larmes pour me dire :

Que je suis content que tu sois là, j’ai tellement besoin de pouvoir te transmettre des messages pour eux, ils sont ma maman, mon papa, ils sont ma famille et je me suis toujours considéré comme leur bébé, leur enfant, leur fils, leur compagnon. Ils m’ont câliné, choyé et soigné toute ma vie terrestre. Ils ont toujours été là, attentifs à mes besoins et surtout extrêmement bienveillants. Ils m’ont toujours aidé à soulager mes crises qui parfois me rendaient très nauséeux, et les pressions que je pouvais ressentir dans ma tête étaient parfois très vives et m’obligeaient à me réfugier dans mon corps astral, et ces dernières semaines je me sentais tellement faible, fatigué, usé et au bout du rouleau. J’avais besoin d’aide, j’avais besoin qu’on m’aide à faire le passage encore avec une certaine dignité, et ils ont pris la bonne décision.

J’étais sur mon chemin depuis la fin de l’été dernier et je préparais ma transition à mon rythme, et ces dernières semaines ont été difficiles, ils ont su m’aider à abréger mes souffrances. Je sais combien cette décision a été difficile à prendre pour eux, et je leur en suis si reconnaissant d’avoir eu le courage de le faire. Cela a été pour moi une ultime preuve d’amour, je l’ai reçu comme un cadeau du ciel, et cela m’a permis de faire le passage sans peur, sans appréhension, on m’a guidé vers le pont des fleurs et de l’autre côté une dame m’attendait. Elle était là pour me tendre les bras et m’accompagner jusque dans l’escalier de l’arc en ciel.

C’est ta grand mamie et elle me charge de te dire qu’elle t’aime, qu’elle veille sur toi et te protège ainsi que tous ceux qui t’entourent humains ou animaux, et j’ai gravi en sautillant les marches de l’escalier de toutes les couleurs de l’arc en ciel pour arriver dans cette belle prairie où j’avais besoin de me reposer et me ressourcer avant de pousser la porte dorée que tu peux voir derrière moi et rejoindre mes congénères et tous les autres animaux.

Je savais que vous auriez besoin de prendre contact avec moi, je savais que mon départ trop rapide, malgré que vous vous y fussiez préparés, a été difficile pour vous et je suis désolé de la peine, de la souffrance, de la détresse dans lesquelles vous vous trouvez depuis que j’ai fait le grand saut.

Tout d’abord je tiens à vous dire merci pour ce merveilleux message d’amour empreint de tendresse, mais aussi de nostalgie et de beaucoup de reconnaissance, et j’aimerais vous dire idem, moi aussi je vous aime d’un amour pur, profond et  inconditionnel. Ma vie avec vous a été une vie de rêve. Je n’ai connu, malgré mes problèmes de santé, malgré mes crises parfois plus violentes que les autres, je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur. Vous m’avez toujours aimé et respecté malgré les tracas liés à ma maladie, et je n’ai jamais manqué de rien. Parfois très gai, je  pouvais aussi dans mes moments de folies vous amuser et vous faire rire. Vous preniez un réel plaisir à m’entendre ronfler, cela remplissait votre cœur de joie et vous comblait. Je le savais et je ne m’en privais pas. Sans oublier les grands moments de câlins dont je savourais à fond chaque instant.

J’étais là pour vous ouvrir à l’amour inconditionnel et j’ai réussi ma mission. J’étais et je suis toujours encore relié à ma maman et cela où que je sois. Grâce à moi tu t’es reconnectée à ta source, à ton petit enfant intérieur pour le nourrir de tendresse et lui permettre de panser toutes les blessures du passé. Ce rôle est accompli, et le prochain que j’aimerais remplir est de t’aider à avancer sur ton chemin et ta voie spirituelle.

Ici c’est un réel havre de paix, tout est beau et en pleine harmonie. Je me sens de nouveau léger, en pleine forme. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je suis en paix et je suis heureux même si votre présence physique me manque aussi, et même si ici c’est le paradis, moi ma place est avec vous et à côté de vous. Je peux vous voir et vous entendre, mais vous avez besoin de moi sur le plan terrestre pour continuer votre route. Mon âme qui perdure, qui est éternelle, aspire évidemment à vous revenir. Nous pouvons encore vivre de belles années ensemble et notre belle aventure et histoire d’amour peut recommencer.

Lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur votre chemin. Soyez en certains. N’ayez aucun doute, la fidélité et la loyauté, l’amour et la tendresse sont les maîtres mots de notre relation, et nous les retrouverons. J’endosserai le costume qu’il vous plaira et je vous reviendrai jeune et en bonne santé. Ce ne sera pas long, ici l’espace-temps n’est pas du tout le même qu’ici-bas et je peux me réparer et redescendre dans un nouveau corps d’un chien très vite. Ne me fermez pas la porte de votre maison, je vous aime et vous dis à très vite. Votre Aygo pour toujours.

 

La connexion avec Loulou s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur son ventre, entouré de plusieurs autres congénères et ils s’amusaient à regarder les papillons blancs, orange et dorés virevolter d’un arbre à papillons à un autre, et il y avait beaucoup d’anges blancs, orange et dorés qui accompagnaient ces farandoles de danses.

Je me suis arrêtée quelques instants pour admirer l’éblouissante beauté qui se dégageait et me laisser imprégner par la grande paix qui y régnait. Il y avait des herbes fluo, des fleurs de toutes les couleurs, et Loulou était tranquillement allongé pour profiter avec beaucoup de plénitude de ces instants hors du temps. Après un petit moment de grand ressourcement pour moi je me suis avancée un peu et j’ai appelé Loulou par son nom. Dès le premier appel les compagnons installés autour de lui se sont écartés pour me laisser la place pour m’approcher de lui, et Loulou, le regard curieux, s’est levé pour venir vers moi et me dire :

Je suis si content de te revoir. Cela me donne enfin l’occasion de te remercier de m’avoir si bien accompagné, de m’avoir soigné, soulagé mes douleurs et nous avoir permis à ma maman et moi de tirer dignement ma révérence. Merci, merci, beaucoup de gratitude à toi et merci à ma maman, je lui suis si reconnaissant d’avoir fait appel à toi.

Les présentations étaient inutiles, j’avais ouvert un coning de transition pour aider Loulou à partir dans les meilleures conditions vers la lumière, et je lui ai aussitôt fait part des messages et des questions de sa gardienne :

Depuis ton départ, je sens un énorme grand vide sans toi, j’ai même peur chez moi toute seule le soir quand je rentre après le travail. D’ailleurs j’ai dû mal à rentrer certains soirs. Parfois, je regarde dans le couloir au loin ou dans le salon ou la cuisine et je crois que tu n’es pas loin, que tu vas venir me voir ou me demander à manger ou t’asseoir à côté de moi et de mon lit…D’ailleurs ça me manque de ne plus te caresser et te faire un câlin. La vie sans toi est difficile. 

Moi qui n’avait ni famille et plus d’amoureux, ta présence me faisait beaucoup de bien et m’évitait de tomber en dépression mais maintenant tu n’es pas là. 

 

J’ai beaucoup de culpabilité car je n’avais pas compris tous les messages que tu souhaitais me transmettre, que tu avais mal. J’ai honte et je regrette énormément de t’avoir grondé parce que tu faisais pipi partout, je n’avais pas compris alors que vivions ensemble, j’aurais dû comprendre…J’espère que tu ne m’en veux pas, tu étais tout ce que j’avais de plus cher dans mon coeur. J’en veux à la femme vétérinaire de ne pas m’avoir transmis les bonnes informations sur ta maladie car j’ai perdu beaucoup de temps et d’argent pour rien malgré mes nombreuses visites. 

 

  • Dis-moi, est-ce que j’ai bien fait de te faire partir de ce monde terrestre à ce moment ? 
  • Est-ce que tu m’en veux ? 
  • Est-ce que tu m’en veux de ne pas avoir compris ce qui était en train de se passer pour toi dans ton corps ?
  • Est-ce que l’on se reverra après ma mort ? car je le souhaite de tout mon coeur…
  • Dis-moi si tu es bien entouré ? si on s’occupe bien de toi là-haut ? est-ce que tu es heureux ?
  • Est-ce que tu es parti parce que ta mission avec moi était finie ? 
  • Est-ce que j’ai mal agi avec toi ? 

Je n’ai pas eu d’enfants mais toi tu étais comme mon enfant. 

J’espère que l’on se reverra loulou. 

Je t’aime très très très fort.

 

Après lui avoir lu le contenu, il m’a regardé l’air triste pour me dire :

Je suis à la fois si heureux d’avoir pu rejoindre le paradis des animaux, ici c’est le nirvana, tout n’est que paix et amour, et à la fois si triste, triste pour elle, triste de la savoir seule avec du chagrin, de la souffrance que mon départ lui inflige.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour empreint de nostalgie, de regrets et de culpabilité, et dis-lui surtout que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que j’ai passé des années de pur et grand bonheur à ses côtés, même dans les moments difficiles de sa vie, et je n’ai jamais manqué de rien. Aimé, choyé et respecté comme un être humain je me suis toujours considéré comme son bébé, son petit garçon, son enfant. Dis-lui de ne pas culpabiliser, la culpabilité est un obstacle qui l’empêche de faire son deuil.

J’ai eu beaucoup de chance d’avoir pu faire le passage sans peur dans la lumière, entouré par le Deva et les êtres de la nature, et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. A elle maintenant de commencer son travail de deuil, à commencer par savoir qu’elle a fait le bon choix et au bon moment. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ à mon rythme depuis belle lurette, et je ne peux lui en vouloir de m’avoir aidé à partir. Au contraire, cela m’a permis de faire le grand sauf dignement. Je m’étais déjà, pour la plupart du temps, réfugié dans mon corps astral pour ne pas souffrir, pour m’aider à supporter et gérer mon état, et j’étais prêt. Elle a pris la bonne décision et ne doit pas s’en vouloir de n’avoir pas compris plus tôt ce qui se passait pour moi, que j’étais en train de vaquer à mon départ, parce que c’est la loi et elle doit maintenant l’accepter afin de retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit.

Dis-lui de ne pas en vouloir à la vétérinaire, cela n’aurait rien changé pour moi, je souffrais de beaucoup de choses, de bobos dus à l’âge, toutes mes articulations me faisaient mal et mon cœur et surtout mes reins étaient très fatigués et usés. On ne pouvait plus rien pour moi, et à mon âge je mérite de souffler la flamme de ma bougie pour monter au jardin des animaux. Ici je suis bien, je me sens si bien entouré, je me suis déjà bien reposé, ressourcé et réparé. Je peux de nouveau courir, jouer, m’amuser et je suis heureux même si tu me manques aussi, que nos grands câlins et nos nombreux moments de tendresse me manquent. Encore une fois tu n’as pas mal agi, tu as fait ce que tu devais faire et je le considère comme un ultime cadeau pour moi, je sais combien cela t’a été cruel et difficile.

Ma mission n’est pas terminée, j’étais là pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer d’une manière fluide, sans peur et sans dépendance ni co-dépendance. Je suis monté pour recharger mes batteries car il y a encore du taf, et mon âme qui est éternelle, qui perdure, aspire à te revenir pour continuer mon travail. Ne me ferme pas la porte de ta maison, tu as besoin de moi et de mon énergie sur un plan terrestre et moi je suis déjà prêt à redescendre, et lorsque tu le seras et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Tu me manques aussi même si moi je peux te voir, même si je peux te faire des coucous, des petits signes, ne plus pouvoir me manifester à toi et me faire câliner me manque. Tu as beaucoup de bienveillance et même si parfois tu me grondais tu as un cœur rempli d’amour et de compassion, il fait si bon de vivre à tes côtés. Tu te sens bien seule et seul moi peut le combler ce vide. J’endosserai le costume qu’il te plaira et j’espère très vite de retrouver sur le plan terrestre. Pas dans l’au-delà, nous avons  encore de si belles choses à partager et à vivre ensemble, notre histoire ne s’arrête pas là. Elle se perpétuera encore et encore, fais-moi confiance, n’aie aucun doute.

Je t’aime et il me tarde de te revenir dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche. Ton Loulou pour toujours.

 

La rencontre avec Biche du don s’est faite dans un pré triste, sombre, elle était debout et se tournait tantôt vers moi qu’elle voyait avancer vers elle, et tantôt vers l’horizon, le regard attiré par cette vive et éblouissante lumière qui s’en dégageait. Je me suis approchée à pas de loup, et arrivée à quelques mètres, je l’ai appelée plusieurs fois par son nom pour la mettre en confiance et lui faire comprendre que c’est bien elle que je venais voir. Les oreilles pointues elle m’a regardée quelques instants avant de se décider à venir vers moi pour me dire :

Je sais que c’est ma moitié qui t’a envoyée à moi, c’est ma gardienne, mais aussi ma compagne, ma sœur, ma confidente, mon âme sœur. Nous étions très proches, très fusionnelles et pour cause, et j’ai éprouvé un réel soulagement lorsqu’elle t’a écrit. Tantôt ici dans ce pré à attendre qu’on me guide jusqu’à cette belle lumière qu’on aperçoit à l’horizon, et tantôt à vaquer dans son environnement et à la suivre comme son ombre, à m’accrocher à elle et lui pomper toute son énergie.

J’étais à ses côtés lorsqu’en pleurs elle t’a envoyé ce message et je suis si triste pour elle. Elle se pose beaucoup de questions, elle culpabilise et se torture l’esprit et cela m’empêche bien entendu de continuer mon chemin. J’ai besoin de toi et de ton aide pour faire le passage, ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là, elle ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit, et ne peut faire son deuil. J’ai envie de rejoindre le jardin des animaux, je veux monter dans cette belle lumière pour me reposer et me ressourcer.

Je l’ai rassurée, et lui ai promis de l’accompagner après notre échange et sans tarder je lui ai lu le contenu des messages et des questions que je devais lui donner :

Je voulais tout d’abord te dire que tu me manque énormément et que c’est un déchirement de ne plus t’avoir à mes côtés. 

Je suis terriblement mal depuis ton départ, j’ai perdu goût à la vie. Tu m’as aidé à aller mieux lorsque que tu es rentré dans ma vie, il y a 6 ans. Tu étais mon pilier. 

J’espère que tu es heureuse où tu es et que tu vas bien. 

Je m’en veux énormément pour l’euthanasie mais ta paroi abdominale était trop abîmée, tu aurais énormément souffert avec des infections, et serait resté enfermé au box de long mois sans marché… ce n’est pas la vie que je voulais pour toi, qui adorait gambader dans ton pré. 

Je ne te reconnaissais pas, je te trouvais souffrante. 

Je m’excuse de ne pas avoir tenu ma promesse et ne pas avoir été à tes côtés durant ton dernier souffle, je n’aurais pas pu arriver à temps. 

Je m’excuse également de ne pas être venu beaucoup te voir lorsque tu étais à la clinique, il y avait beaucoup de route

J’ai fait mon maximum pour te rendre heureuse et j’ai essayé de répondre au mieux à tes besoins 

On a passé de merveilleux moments ensemble. 

Je ferais mon maximum pour te rendre fière

Tu es à jamais dans mon cœur.

Toute la famille est triste et pense à toi. 

Je t’aime, on t’aime 

Soit heureuse au paradis des animaux, tu rencontreras peut être d’anciens animaux de la famille. 

 

J’ai plusieurs questions pour elle : 

  • m’en veux t’elle pour l’euthanasie ? Est-ce que j’ai pris la bonne décision ?
  • Savait elle qu’elle allait mourir ?
  • Avait elle des douleurs avant la première opération ? Et avant la deuxième ? 
  • Avait elle d’autres douleurs ou maladies que je ne savais pas ?
  • Sait elle ce qu’il lui a donné mal au ventre ? 
  • Est ce que je lui ai donné un aliment qu’il ne fallait pas et qu’il faudrait que j’arrête pour les autres chevaux ? 
  • As t’elle été heureuse avec moi durant ces années ? 
  • Est ce possible qu’elle me fasse des signes, pour me montrer qu’elle pense à moi ?
  • Vas t’elle se réincarner et me rejoindre de nouveau? Sait elle en quelle espèce voudras t’elle revenir ? Dans combien de temps ? Voudras elle le même nom ?
  • Est on des âmes liés ?
  • M’en veux t’elle si je reprends un autre cheval ?

 

Aussitôt que j’eus terminé, elle s’est encore avancée de quelques pas et je pouvais à présent humer son odeur, douce odeur de rose, et intuitivement je savais qu’elle n’était pas seule. Je savais qu’elle était déjà bien entourée et qu’elle serait bien accueillie de l’autre côté du pont. Elle frottait son museau contre mon épaule et je lui ai demandé l’autorisation de la caresser, et après quelques instants, elle m’a dit :

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que de la voir souffrir et me pleurer me fait beaucoup de peine. Dis-lui de ne pas culpabiliser, j’étais prête à faire le grand saut, je savais qu’on ne pouvait plus rien pour moi. Je souffrais d’un mal incurable qui me rongeait de l’intérieur et aucun traitement, aucune opération n’auraient pu me sauver. Qu’elle ne regrette rien, elle a fait le bon choix et au bon moment. Qu’elle n’a pas été à côté de moi pour mon dernier souffle ne doit pas la torturer non plus, ce n’est pas cela qui m’empêche de continuer mon chemin, c’est plus sa grande détresse, sa grande souffrance qui ne me donne pas le droit de rejoindre ce haut-lieu magique où tout est très beau et où ne règnent que paix, amour et harmonie.

Dis-lui que je savais et c’était ce qu’il fallait faire pour m’aider à partir dignement. J’avais de grosses coliques, j’étais la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux le gérer et mon état devenait supportable, mais pour pouvoir me ressourcer et me réparer c’était une véritable libération pour moi de m’aider à tirer ma révérence.

Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que même si je peux encore la voir, même si j’erre dans son environnement, que je peux l’entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elle, ne plus pouvoir sentir son odeur me manque aussi. Mon départ n’a rien à voir avec la nourriture, c’est un mal qui me rongeait de l’intérieur, et pour cela on ne pouvait rien.

Toutes ces années avec elle ont été des années de pur et grand bonheur. Nous étions si proches, si complices et lorsque nous étions ensemble on en faisait qu’un. J’étais elle, elle était moi et ce malgré les soucis affectifs qu’elle a pu connaître, lorsque nous étions ensemble elle se sentait forte et en confiance. Je lui ai appris la coopération et la fidélité à soi-même. Elle a su, grâce à ma présence, se connecter à son petit enfant intérieur et le nourrir de tendresse. Lorsqu’elle me chérissait, c’est son âme qu’elle remplissait d’amour, et cela lui a permis d’avancer sur son chemin en toute quiétude.

J’étais son pilier qui lui permettait de trouver un équilibre, et depuis que j’ai fait le grand saut, elle se trouve bien vide à l’intérieur d’elle. Elle a besoin de moi et de ma présence, et en attendant de se retrouver sur un plan terrestre, je lui ferai des petits signes, des petits coucous et je veillerai sur elle dès que j’aurai rejoint le paradis des animaux. Tant que je reste là je ne fais que lui puiser sa force et elle ne peut être bien. Dis-lui que seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme quant à elle perdure. Elle est éternelle et reste reliée à la sienne.

Oui nous étions des âmes sœurs, et la mienne aspire bien entendu à lui revenir très vite. Ce ne sera pas long, l’espace-temps  là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsqu’elle sera prête à me retrouver je me mettrai de nouveau sur son chemin. J’endosserai le costume qui lui plaira et j’aimerais bien lui revenir sous la même forme. Explique-lui que tout est possible et surtout dis-lui qu’il y a des transferts d’âmes qui se font et que mon retour, à condition d’être montée, peut être rapide. Peu importe le nom, cela n’a pas trop d’importance pour moi, c’est ce qui lui importe à elle.

De l’autre côté du pont on m’attend, il y a une femme (ancêtre) très pieuse qui fait des prières pour moi, pour toi et toute la famille, il y a aussi des animaux, 2 chiens et je suis pressée maintenant de les rejoindre.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, il y avait des petites fleurs de toutes les couleurs, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit

Merci, merci pour ta bienveillance, merci à ma mie, dis-lui que je l’aime, je les aime tous et nous nous reverrons bientôt.

Puis elle a traversé le pont au petit trot pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Biche du Don, repose et ressource-toi. A bientôt.

La rencontre avec Minette s’est faite devant le pont des fleurs. Elle était assise le regard triste et semblait hésiter à le traverser. Tantôt sa tête se tournait à droite, puis à gauche comme si elle cherchait ou attendait quelqu’un, et lorsqu’elle m’a aperçue, ses yeux reprirent une lueur d’espoir. Je me suis approchée doucement, me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence.

Ce n’est pas trop tôt, depuis tout ce temps que je reste là et que j’attends qu’il se passe quelque chose. J’ai emprunté ce chemin gris qui devenait de plus en plus lumineux au fil de mes pas, mais une fois arrivée devant cet extraordinaire et magnifique pont des fleurs, je n’ai pas pu le traverser. Dieu sait combien je rêve de rejoindre l’escalier de l’arc en ciel, mais quelque chose me retient ici. Je ne m’en sens pas le droit, je sais que ma maman est dans la souffrance et la culpabilité et cela m’empêche de continuer mon chemin. Pourtant vu mon âge il serait grand temps que je rejoigne le jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer car je l’ai bien mérité.

Je l’ai rassurée et lui ai promis qu’après notre échange elle pourra faire le passage, mais que j’avais d’abord des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne :

A-t-elle souffert ?

Que s’est-il passée au moment de sa mort ?

 Minette a-t-elle compris qu’elle est morte ou bien elle est entre deux mondes ?

 Que peut-elle dire de sa vie ?

 Est-elle avec d’autres animaux ?

 comment se sent elle à présent ?

 quels sont ses regrets ? ses questionnements ?

 a-t-elle des messages à me faire passer ? sur elle sur moi ?

 que vit elle à présent ?

 que pense-t-elle de notre vie ensemble de notre relation ?Les plus et les moins

 je voudrais m’excuser pour l’avoir sorti ce soir-là.

 Je lui demande pardon je suis dévastée par son départ.

 Lui dire qu’elle a été tout pour moi

 Qu’une partie de moi est partie avec elle.

 Que je l’aime et espère la retrouver un jour.

 

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui surtout que moi aussi je l’aime très, très fort. Je l’aime si fort que de la voir se torturer l’esprit, d’être dans la culpabilité me fait mal, très mal. Dis-lui que je n’ai rien à lui pardonner, c’est à moi de lui demander pardon pour la terrible détresse dans laquelle elle se trouve. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, ma transition, depuis belle lurette. Je voulais partir à mon rythme et j’étais déjà souvent dans mon corps astral. Cela me permettrait-de gérer mon état physique et les bobos dus à l’âge. J’avais aussi des problèmes d’oreilles et l’ouïe n’était plus au top, la vue non plus et lorsque j’ai senti le choc je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral pour gérer les douleurs et je n’ai pas souffert.

Rassure-là, c’était tellement rapide que ça n’a duré que l’espace de quelques secondes. Après je me suis vue en lévitation au-dessus de mon corps physique et je savais que c’était fini pour moi, je savais que je ne pourrais plus réintégrer mon  enveloppe corporelle, que je venais de faire le grand saut et que je me trouvais de l’autre côté du voile. Ne t’inquiète pas, c’est mon cœur qui était vieux et usé qui a lâché, et malgré la rapidité et la brutalité de mon départ, j’ai emprunté ce chemin, et le seul problème, c’est que arrivée devant ce pont j’hésite, je me dis elle culpabilise et tu n’as pas le droit, alors qu’elle est si mal, de partir dans ce haut-lieu magique.

Je te dis merci, je te suis si reconnaissante d’être là aujourd’hui, de m’avoir envoyé Christiane, car j’ai besoin qu’on me libère et toi aussi. Ici ce n’est plus ma place, et tant que je reste là tu ne peux trouver la paix dans ton cœur et ton esprit, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer. Je me sens de nouveau toute légère, plus aucune douleur et un passage au paradis des animaux est obligatoire pour me permettre de me réparer et aussi la condition sine qua none pour pouvoir préparer mon retour.

J’ai vécu des années merveilleuses à tes côtés, remplies de pur et grand bonheur. Même s’il y a eu des moments plus difficiles pour toi et pour moi, je ne me suis jamais sentie seule ou abandonnée. Tu m’as toujours, malgré tes occupations, malgré que tu as eu des moments où tu as été moins présente, où il a fallu te partager, tu as toujours été là pour moi, tu m’as toujours aimée, choyée et respectée comme ton enfant, comme ta petite fille, comme ta moitié. Je n’ai jamais manqué de rien et je n’ai jamais été triste lorsque tu avais un peu moins de temps à me consacrer à cause de ton travail et tes relations.

Nous les animaux ne sommes pas dans le jugement comme vous les humains, nous sommes là pour vous, pour vous accompagner, et nous prenons ce que vous nous donnez, et même si c’était parfois un peu plus compliqué, je suis fière de toi car tu as toujours su me garder une place privilégiée dans ton cœur et ta maison.

J’étais là pour t’apprendre le détachement et cela sous toutes ses formes, aussi bien affectives que professionnelles. J’étais là pour t’apprendre à vivre tes relations mais aussi ton travail, ta carrière sans dépendance ni co-dépendance. De type timbre-poste j’étais très câline et tu as su à travers moi te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur pour le nourrir de tendresse lorsque tu me chérissais. Tu as toi-même beaucoup manqué d’amour et cela te remplissait et te permettrait de te sentir en confiance et pleine à l’intérieur de toi.

Je t’aime et tu n’as pas à t’excuser, si je suis partie à cause ce malheureux accident, cela n’a fait qu’accélérer le processus et me donne la chance, aussitôt que je serai montée, de pouvoir préparer mon retour après un petit laps de temps. Cela peut être très rapide et ne dépend que de toi, car l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Nous étions déjà ensemble et nous nous retrouverons encore. Je n’ai pas terminé ma mission, il y a encore du taf et mon âme qui est éternelle et reste reliée à la tienne, aspire à te revenir.

Je t’aime, tu es amputée d’une partie de toi car nous étions très proches et très fusionnelles. Tu vivais un peu à travers moi et mon départ t’inflige une cruelle absence et perte. La mort est un nouveau soleil, alors ne tarde pas à m’ouvrir à nouveau la porte de ta maison. Je sais que de l’autre côté du pont, au jardin des animaux c’est le nirvana, mais ma place est avec toi et sur un plan terrestre.

Puis elle m’a dit

Allons-y, je suis pressée maintenant de faire le passage, dis-lui que je l’aime, dis-lui merci, amour et gratitude pour l’amour et la compassion qu’elle a en elle, c’est ma maman, ma moitié et nous nous retrouverons.

Puis elle a traversé le pont et s’est  noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Minette, repose et ressource-toi. A bientôt !

 

La rencontre avec Boubinou s’est faite au bord d’une route, elle était assisse, figée sur son arrière train et regardait les voitures passer les unes derrière des autres. Son regard était triste, terne, je me suis approchée à pas de loup pour ne pas lui faire peur. Lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence elle a tourné la tête vers moi et ses yeux reprenaient espoir. Je pouvais y lire de la curiosité et un certain apaisement. Je me suis présentée et lui ai expliqué la raison de ma présence, je lui ai dit que sa gardienne l’aimait très fort et qu’elle avait besoin de lui poser quelques questions :

Questions :

Pourquoi est-elle partie si vite ?

Est-elle bien arrivée dans la lumière ?

Sommes-nous nous déjà connu dans cette vie où d’autres vies sous la même forme animale ou autre ?

Ne m’en veut-elle pas que j’ai déjà reprise 2 autres minettes ?

 

Que je suis contente que tu sois là, merci, merci, j’ai tant besoin de ton aide, j’avais très peur de rester là encore très longtemps. Ici ce n’est plus ma place et j’ai besoin qu’on me libère et qu’on m’accompagne pour faire le passage. Tant que je reste là sur ce bitume et que je n’arrive pas à détacher mes yeux de toutes ces voiture qui se suivent et roulent les unes plus vite que les autres, tant que mon âme est en errance dans ce bas-astral, je ne peux me reposer, ni me ressourcer et encore moins me réparer.

Je n’étais pas fatiguée ni usée, je n’étais pas malade, j’ai juste besoin de monter pour me réparer car cet accident m’a rapidement projetée de l’autre côté du voile. Je n’ai pas eu de chance, j’ai été très imprudente en traversant cette route tantôt si dangereuse, et ce bolide m’a heurée violemment. Le choc a été brutal et je suis aussitôt sortie de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral,  je me suis vue allongée au sol et je savais que c’était fini pour moi, je savais que je ne pouvais plus réintégrer mon corps physique. J’étais triste, triste pour toi, pour la peine que mon départ si cruel allait t’infliger.

Je te demande pardon, j’étais un peu ailleurs ce jour-là, pas centrée dans l’ici et maintenant, excitée à courir après un oiseau et mon instinct primaire m’a précocement propulsée de l’autre côté du voile, et tant que je reste entre deux, je ne peux retrouver la paix et toi tu ne peux faire ton deuil. J’ai besoin d’aide pour partir dans la lumière et je te suis si reconnaissante de me permettre de le faire aujourd’hui.

Moi aussi je t’aime, je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et ne peux t’en vouloir d’avoir repris deux compagnes. Je sais que tu es une belle âme au cœur rempli d’amour et de compassion pour nous les animaux, mais aussi pour tous les êtres de la terre, et tu as besoin d’aider mes congénères et de t’aider aussi toi pour continuer à avancer. Nous les animaux ne fonctionnons pas comme vous les humains, nous ne sommes pas dans le jugement, bien au contraire, nous voulons vous aider à avancer, et nous vous sommes envoyés pour vous aider, nous sommes là pour vous. Tu as repris 2 minettes et je ne peux qu’être fière de toi, le peu de mission que j’ai pu accomplir auprès de toi, t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et t’ouvrir à l’amour inconditionnel aura déjà porté ses fruits puisque tu as donné la joie à ces 2 petites de trouver un foyer où l’on est aimé, choyé et câliné.

Même si ce fut très court, j’ai vécu des instants, des moments merveilleux avec toi. Tu m’as toujours respectée comme un être humain et je me suis toujours considérée comme ta compagne, ton double, ta moitié et cela a été du pur et grand bonheur. Oui nous étions déjà ensemble, j’étais déjà avec toi sous la forme d’un chat dans cette vie-là et dans une autre vie à tous les deux j’étais ton compagnon humain. Nous avons déjà été séparés à cause d’un accident de voiture et ce terrible drame se reproduit encore aujourd’hui.

C’est le moment pour toi de comprendre certaines choses, aussi pourquoi la gente masculine te fait peur, car tu n’as toujours pas fait le deuil de ce passé et ces mémoires encore fortement ancrées expliquent parfois cette tristesse, cette mélancolie que tu portes en toi, le mal-être que tu peux ressentir et ne peux t’expliquer. Tu connais à présent les raisons et tu peux à travers moi faire le deuil de ce passé très traumatisant, mais hélas encore bien présent dans ton inconscience et dans ton cœur. Lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux, tu pourras enfin faire ton deuil et retrouver petit à petit la paix dans ton cœur et ton esprit. Tu pourras demander pardon à ton petit enfant intérieur de l’avoir tant fait souffrir et tu sauras lui expliquer que tu n’y est en rien fautive, que c’est un malheureux concours de circonstances si cette perte se renouvelle et que cela te permet de lever le voile sur certains états d’âme.

Pour ma part, il me tarde de rejoindre le paradis des animaux et j’y resterai jusqu’au jour où tu auras décidé de me retrouver. Peu importe la forme, lorsque tu auras retrouvé la paix intérieure j’endosserai le costume qu’il te plaira, dès que tu te mettras à ma recherche. En attendant je profiterai de ce havre de paix et je saurai veiller sur toi et te protéger. Nos âmes sont reliées, la mienne perdure où que je sois, et je sais que nous nous retrouverons sur un plan terrestre. Profite de tes nouvelles compagnes, elles ont chacune leur rôle auprès de toi et j’en suis heureuse.

Puis elle est venue à mes côtés pour me dire

Allons-y, je suis prête.

Et toutes les deux nous nous sommes avancées sur un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle l’a traversé très joyeuse, pressée de se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Boubinou, repose-toi et ressource-toi. Paix à ton âme !

La rencontre avec Scott a eu lieu sur un chemin sans lumière, il était tristement couché sur une touffe d’herbe et son regard était vide, terne comme s’il s’attendait à rester à cet endroit pour le reste de sa vie. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et arrivée à quelques mètres, je l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne réagisse et ne tourne la tête vers moi. Je me suis avancée, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et avant tout je devais lui dire qu’elle l’aimait beaucoup et qu’il lui manquait énormément :

Questions pour Scott : avec qui es-tu là-haut ? Es-tu avec maman ? As-tu beaucoup souffert mon bébé à la fin ? Es-tu enfin heureux mon chat ? Es-tu avec mes autres bébés ?

Que je suis content que tu sois là, depuis tous ces jours que je reste là à attendre qu’on vienne me guider vers la lumière, j’ai besoin de ton aide et elle, ma maman, ce n’est pas ma gardienne, oui tu as bien entendu, elle est ma maman et j’étais si heureux, j’étais si fier d’être son garçon, elle a aussi besoin de ton aide pour retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit. Tant que je reste là figé comme une statue sur ce chemin, ou alors à errer dans son environnement, à la suivre comme son ombre et lui puiser toute son énergie, elle ne peut faire son deuil et moi je ne peux me reposer et me ressourcer. Ici ce n’est plus ma place et je sais qu’on m’attend de l’autre côté, je sais que sa maman est là pour m’accueillir et me guider vers l’escalier de l’arc en ciel, et qu’il y a bien d’autres congénères qui m’attendent aussi. Ta grande détresse, ton grand chagrin m’ont empêché de continuer la route, je ne me sentais pas le droit. Tu es en si grande souffrance et de te voir souffrir et te torturer l’esprit m’a retenu dans ce bas-astral, mais il me tarde de rejoindre le jardin des animaux pour me reposer.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner jusqu’au pont des fleurs après notre échange.

Merci, merci à toi pour ce que tu fais et merci, merci, mille gratitudes à ma maman d’être toujours là lorsque j’ai besoin d’elle. Je lui si reconnaissant pour tout ce qu’elle a fait pour moi et je sais qu’un jour viendra où nous nous retrouverons, et nous pourrons partager de merveilleux moments de bonheur et de jeu. Dans cette incarnation, lorsque je suis arrivée chez elle j’étais déjà bien malade et ce virus m’a bien handicapé. Chat de rue je n’ai pas eu de chance, obligé de me bagarrer pour survivre, les griffures et les morsures m’ont transmis ce virus qui s’attaque aux félins et ne pardonne pas. Maintenant je ne ressens plus aucune douleur, je me sens de nouveau tout léger dans mon corps mais pour me ressourcer et me réparer je dois faire le passage, c’est la condition sine qua none pour me permettre aussi de préparer mon retour.

Dis merci à ma maman pour son message d’amour et dis-lui que je l’aime très fort aussi. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je lui dis merci pour tout cet amour qu’elle m’a donné, les soins qu’elle m’a apporté et surtout les câlins, les grands moments de tendresse que nous avons échangés. Elle m’a toujours choyé et respecté comme un être humain et je me suis considéré comme son bébé, son petit garçon, son enfant. Malgré ma maladie elle a su m’entourer et me donner de la joie et du bonheur. Et nous étions très complices, très fusionnels.

Même si je peux encore la voir et l’entendre, même si je peux la suivre dans son quotidien, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elle pour recevoir plein de caresses me manque aussi.

J’étais un chat de type timbre-poste et chargé de lui apprendre le détachement affectif. J’étais là pour lui apprendre à aimer d’une manière fluide, sans peur de perdre l’autre, sans dépendance ni co-dépendance. Elle est très dépendante et surtout de nous ses compagnons, elle vit à travers nous et lorsqu’on souffle la flamme de sa bougie parce que c’est la loi, elle est cruellement désorientée et en profond désarroi. De la voir se torturer l’esprit si je vis bien, de la voir me pleurer me fait de la peine, beaucoup de peine.

Dis-lui que la mort est un nouveau soleil et qu’après la mort il y a la renaissance. Cette maladie était incurable pour moi, j’étais condamné et pour ne pas trop souffrir, je me réfugiais déjà pour la plupart du temps dans mon corps astral. Cela me permettait de gérer mes douleurs et de supporter mon état. Et la meilleure des choses qui me soit arrivée dans ma maladie est que je puisse faire le grand saut. Pour cela j’ai eu de l’aide de l’autre côté du voile, on m’a aidé à tirer ma révérence, ta maman a œuvré et que je sois parti son jour anniversaire n’est pas un hasard. Tu l’as bien compris, elle nous a aidé tous les deux pour nous éviter de souffrir encore plus, et surtout pour me permettre de te revenir lorsque tu te sentiras prête.

Tu sais je te manque cruellement et ton cœur, ta maison te semblent bien vides depuis mon départ. Tu sais que tu as besoin de moi pour le combler ce vide et seul moi peut le faire. Notre relation était très spéciale, nous étions déjà ensemble dans une autre vie et j’étais ton bébé, ton, enfant humain. Cela tu l’as ressenti au premier regard et tu m’as nourri et chéri de tendresse, et à la fois tu t’es reconnectée à ton petit enfant intérieur, à ta source pour l’aider à panser et guérir toutes les blessures du passé.

Je n’ai pas terminé ma mission, ma maladie m’en a empêché et mon âme qui perdure aspire à te revenir pour continuer ce travail. Tu as besoin de moi pour continuer ton chemin et pour te sentir pleine à l’intérieur de toi, pour sentir la force que tu as à l’intérieur de toi et y trouver la confiance. C’est là que le bât blesse, tu as des doutes, souvent tu doutes de toi et ne te fais pas confiance. Avec moi à tes côtés en pleine forme pour accomplir mon travail, tu retrouveras un équilibre.

Je t’aime et mon âme qui est éternelle reste reliée à la tienne où que je sois, et c’est sur un plan terrestre que tu as besoin de ma présence. Il me tarde maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique et dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur  ton chemin. Ce ne sera pas long pour me ressourcer, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et tu sauras à nouveau me reconnaître au premier regard, n’en doute pas.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a encore remerciée

Dit à ma maman que je l’aime et qu’il me tarde de la retrouver. En attendant je lui ferai des petits signes et je veillerai sur elle.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Scott, repose et ressource-toi.

La connexion avec Alto  a eu lieu dans cette magnifique et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Alto, allongé de tout son long sur son ventre, observait les abeilles butiner d’une fleur à l’autre, et les papillons blancs, orange et dorés virevolter d’un arbre à papillons blanc, violet et rose à un autre. Il était couché dans l’herbe d’un vert fluo et s’amusait à suivre du regard, tournant la tête à droite puis rapidement à gauche pour ne rien rater de ces danses éblouissantes de couleurs très flashy. Dans ce haut-lieu magique les couleurs sont intenses, hors normes, on se trouve dans cette dimension où ne règnent que paix, amour et beauté.

 Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de cette grande beauté et plénitude et me suis aussitôt sentie submergée par une grande paix intérieure. Après un petit moment où je me suis laissée imprégnée par ces bonnes énergies, je me suis avancée vers Alto et l’ai appelé par son nom. Dès le premier appel il s’est mis debout, les oreilles dressées, le regard pétillant et curieux. Je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence.

Je t’attendais depuis le jour où elle t’a écrit, j’ai su que c’était- bon pour elle, j’ai senti que je pouvais continuer mon chemin et partir vers la lumière,  je n’ai pas hésité à emprunter ce chemin bordé de jolies petites fleurs de toutes les couleurs, et j’ai traversé le pont des fleurs sans peur ni aucune appréhension, la montée dans l’escalier de l’arc en ciel fut tout simplement extraordinaire. Depuis quelques jours maintenant que je me trouve dans cette jolie clairière à t’attendre m’apporter ses messages et ses questions, et après notre échange, je pousserai la porte du paradis des animaux, cette porte dorée que tu peux voir derrière moi et j’irai rejoindre mes congénères et tous les autres animaux.

Puis sans tarder je lui ai lu le contenu des messages et des questions :

Voici les questions et les messages que je souhaiterai que vous lui transmettez :

– Comment va-t-il ?

– Que va-t-il faire maintenant ?

– Va-t-il revenir avec moi dans cette dimension ?

– Est ce lui qui a pris la décision de partir ce jour-là ?

– Et pourquoi ?

– Aurai-je pu l’aider si j’avais réagi plus vite ?

– A-t-il souffert ? 

– Est-il conscient que sa longévité face à son état de santé relève du miracle ? Qu’est-ce qui a fait qu’il ait tenu aussi longtemps ?

– Y suis-je pour quelque chose ? Ai-je réellement réussi à le soulager avec les massages et l’imposition de mes mains ? 

– Pourquoi était-il avec moi ? 

– Avais-t-il une mission ? Et laquelle ?

– A-t-il aimé sa vie ?

– A-t-il  un message ?

 

Message :

Je suis tellement désolée, je m’en veux de ne pas avoir vu que ton état était aussi grave jeudi matin. J’ai failli à mon rôle de gardienne et j’en suis désolée.

J’espère que tu n’es pas en colère contre moi ou déçu. Je suis tellement triste de ton départ. Tu me laisses un vide immense dans ma vie.

Je t’aime tellement fort. Tu étais tout pour moi. Nos moments de jeux, de câlins, de bisous vont énormément me manquer. 

Je te remercie pour tout ce que tu m’as apporté. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé dans ma vie. On vécu tellement de choses ensemble que je ne pourrais jamais t’oublier. Tu feras toujours partie de moi. 

Je t’aime mon petit cœur. Tu vas tous nous manquer L….., papi, mamie…

Nous t’aimons tous.

J’espère qu’un jour nos âmes se retrouveront. Je t’aime plus que tout. 

 

Dites lui aussi que j’accepte qu’il soit parti et qu’il peut partir en paix.

 

Pendant que je lisais ses yeux exprimaient beaucoup d’émotions et des larmes tombaient sur son museau et ses pattes, et il les attrapait avec sa langue au passage.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et surtout dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, mais elle le sait déjà. Nous étions si proches, si complices et fusionnels, et je comptais plus que la prunelle de ses yeux et vice-versa. Elle a des regrets et de la culpabilité, cela m’a empêché pendant quelques jours à continuer ma transition vers le pont des fleurs, mais elle a heureusement compris qu’elle ne devait pas me freiner et elle a accepté de me laisser partir. Dis-lui que je lui en suis si reconnaissant.

Elle n’a aucun reproche à se faire, elle ne pouvait plus rien pour moi, j’étais prêt à faire le grand saut et j’ai tiré ma révérence dans la dignité. J’étais sur mon chemin depuis un long moment et je préparais mon départ, j’étais prêt et c’était le moment pour moi de souffler la flamme de la bougie parce que c’est la loi. Ne t’inquiète pas, je n’ai pas souffert, je me réfugiais déjà souvent dans mon corps astral pour mieux gérer et supporter mon état et tu ne pouvais plus m’aider, je ne voulais pas d’un acharnement thérapeutique.

Tu m’as aimé, choyé, câliné et soigné pendant très longtemps, et si j’ai tenu aussi longtemps c’était grâce à toi et aux bons soins que tu m’as prodigués. Cela nous a permis de rester longtemps  ensemble et de pouvoir profiter pleinement de ces grands moments de bonheur. Ma vie avec toi, à tes côtés a été une vie remplie de purs et grands bonheurs. Même dans les moments difficiles j’étais là avec toi et c’était si magique de ne faire qu’un. J’étais toi, tu étais moi et on se comprenait au premier regard.

Ma mission consistait à t’aider à grandir, à mûrir. J’étais là pour t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et te permettre d’y puiser la force et le courage que tu as à l’intérieur de toi. Tu t’ouvrais à l’amour inconditionnel et ton âme est une belle âme. Tu as à l’intérieur de toi beaucoup d’amour et d’empathie, et ta compassion envers les animaux et tous les êtes de la terre te permettra d’accéder à d’autres plans. Je n’ai pas terminé ma mission et je compte te revenir pour continuer ce travail et t’aider à avancer sur ton chemin.

Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire à te revenir. Tu as besoin de moi et de mon énergie sur un plan terrestre. Depuis mon départ la maison et ton cœur te semblent bien vide et seul moi peut le combler ce vide. Nos âmes sont reliées où que je sois, et en attendant je t’enverrai des petits signes et te ferai des petits coucous. Il valait mieux pour moi de monter me reposer et me ressourcer, et je me sens de nouveau tout léger, plus aucune douleur et je peux de nouveau courir et m’amuser. Je sais que je te manque, que je vous manque à tous. Dis à Lilian, papa et mamie que je les aime aussi et que de là où je suis, en attendant mon retour, je veille sur vous et vous envoie de la protection divine. Même si je peux vous voir et  vous entendre, ne plus me faire câliner me manque aussi.

Aimé, respecté, choyé comme ton enfant, ton compagnon, ta moitié, j’aspire à te revenir très vite. J’endosserai le costume qu’il te plaira et ce ne sera pas long. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Ne tarde pas, tu as trop besoin de ma présence à tes côtés.

Je t’aime, ton doudou est pressé de te revoir et ensemble nous continuerons notre belle histoire d’amour. A deux tout est plus simple, à deux le soleil brille dans nos cœurs jour et nuit. A bientôt ma mie. Ton petit prince qui t’adore.

La rencontre avec Louna s’est faite dans un jardin, elle était allongée de tout son long sur le ventre et son regard triste, vide, absent ne semblait pas s’être aperçu de ma présence. Je me suis approchée doucement et je l’ai appelée plusieurs fois par son nom, et lorsqu’elle m’a enfin entendue ou vue, elle s’est levée, s’est assise, et tour à tour penchait la tête d’un côté, puis de l’autre, surprise, le regard rempli d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui dire qu’elle l’aimait très fort et qu’elle avait des questions à lui poser. Avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Je sais combien mon départ est cruel pour elle, je sais qu’elle a du mal à comprendre ce qui s’est passé et qu’elle se trouve dans une immense détresse et une grande souffrance. Je suis désolée, j’ai beaucoup de peine de la voir se morfondre et je suis si triste pour le mal que je lui fais. Cela rajouté à mon départ rapide, brutal et pas préparé me bloque ici. Je ne me sens pas le droit de la laisser et j’ai du mal à continuer mon chemin. Je reste là au bord de cet endroit sinistre, ou alors à la suivre dans son quotidien, dans son  environnement, je m’accroche à elle, à son énergie et elle va finir par tomber malade ou dépressive. Ici ce n’est plus ma place et je suis très contente qu’elle ait fait appel à toi. J’ai besoin de ton aide et  elle encore plus.

Elle s’est arrêtée de me parler pendant quelques secondes pour venir se rapprocher de moi, et j’en ai profité pour lui lire le contenu des missives de sa gardienne :

Si elle va bien.
Si elle était heureuse avec nous.
Quelle me manque terriblement
Si elle est avec nous encore à la maison.
Pourquoi est-elle allée sur le bord de la piscine.
Si s était le moment pour elle de partir pour son évolution.
Pourquoi elle m à abandonné.
Si elle a des messages pour moi.

Pendant que je lui lisais les questions, je pouvais observer une profonde tristesse dans ses yeux et lorsque j’eus fini,  elle a levé un regard embué de larmes pour me dire :

Je me sens si triste de lui faire autant de peine. Elle est ma maman et je me suis toujours considérée comme son bébé, sa petite fille. Nous étions si proches, si fusionnelles que mon absence lui crée un chagrin insurmontable. J’en suis profondément désolée, c’était un accident, un malheureux accident dû à un concours de circonstances tragiques. Je me suis amusée à chasser les lézards, je leur courrais après pour les attraper par la queue et je ne sais ce qui s’est réellement passé, j’ai été imprudente, je suis tombée et me suis fait piéger par la bâche. Rassure-la, dis-lui que je n’ai pas souffert. Le choc m’a immédiatement fait sortir de mon corps, je me suis réfugiée dans mon corps astral et de me voir dans l’eau, de voir la réverbération de mon corps flotter dans l’eau m’a de suite fait comprendre que c’était fini pour moi, qu’il ne me serait plus possible de revenir dans mon corps physique et j’ai pensé à toi et à la violence du choc que tu allais avoir en me découvrant.

Je regrette tellement ce moment de folie, et pour pouvoir maintenant faire le passage et monter me ressourcer et me réparer j’ai besoin d’aide. Toi aussi, tant que je reste à errer autour de toi, à te suivre comme ton ombre, tu ne peux trouver la paix dans ton cœur ton esprit. Tu ne peux faire ton deuil et ni toi, ni moi ne pouvons retrouver la sérénité. Je sais combien ma présence te manque et je sais aussi que sans moi il t’est difficile de continuer ton chemin.

Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange. Elle est venue me léchouiller les mains pour me remercier.

Dis-lui qu’elle me manque aussi, même si je peux encore la voir et l’entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elle, ne plus pouvoir profiter de ses câlins me manque énormément. J’ai vécu une existence de rêve à leur côté, une petite princesse, choyée, câlinée, respectée comme leur fille, je n’ai jamais manqué de rien. Dis-lui que je ne l’ai pas abandonnée. Explique-lui que c’était un terrible accident, bête et stupide comme souvent tous les accidents domestiques si je puis dire. Je n’ai pas eu de chance, cela m’a aussitôt propulsée de l’autre côté du voile et je dois maintenant remonter au jardin des animaux, condition sine qua none pour pouvoir me réparer et préparer mon retour.

Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et que je ne l’abandonnerai jamais. Seul mon corps physique n’est plus, mon âme, elle perdure. Elle est éternelle et reste reliée à la sienne où que je sois. La mienne aspire bien entendu à lui revenir, mais pour cela je dois faire un petit passage dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Depuis mon départ elle se sent bien vide à l’intérieur d’elle et seul moi peut le combler ce vide.

Ma mission consistait à l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et à l’aider à avancer sur son chemin. Elle a beaucoup d’amour et de compassion dans son cœur et elle se charge souvent d’énergies qui ne lui appartiennent pas. Elle porte pour les autres et ma présence, lorsqu’elle me câlinait, lui permettait de se chérir et de se nourrir de tendresse pour trouver à l’intérieur d’elle la force de faire son travail grâce à l’équilibre et l’amour que nous nous apportions.

Dis-lui que je n’ai pas terminé mon travail et que je souhaite très vite la retrouver sur un plan terrestre. Dis-lui que dès qu’elle se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin, qu’elle ne doute pas, qu’elle me fasse confiance et qu’elle s’écoute. Elle a beaucoup d’intuition et saura me reconnaître au premier regard.

Puis elle s’est mise à tourner autour de moi en jappant pour me dire :

Plus vite j’aurai rejoint le jardin des animaux, plus vite je pourrai lui revenir, je suis pressée maintenant, on y va ?

Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle ma léché à nouveau la main pour me dire :

Merci, merci à toi et merci à ma maman, dis-lui que je l’aime et que nous nous retrouverons très vite.

Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel ? Au revoir Louna, repose et ressource-toi. A bientôt !

La rencontre avec Phoebe s’est faite sur un chemin triste et sans lumière. Elle était assise et me regardait tristement arriver vers elle. Je me suis arrêtée pour respecter sa zone de confort et me suis présentée à elle en lui expliquant que j’avais des messages de la part de sa gardienne. Avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Ma gardienne ? Mais elle n’était pas ma gardienne, c’était moi son ange gardien et mon départ si rapide, si brutal, la plonge dans une terrible et effroyable détresse. Elle ne peut comprendre, elle ne peut l’accepter et le supportable lui est devenu insupportable. Dis-lui que je l’aime et je suis si triste de lui faire autant de peine. Je me sens profondément démunie face à sa souffrance, et tant que je reste dans ce bas-astral à vaquer dans son environnement, à errer comme une âme en peine dans son  environnement, je ne peux veiller sur elle et la protéger et je ne peux lui envoyer des énergies divines. J’ai besoin de ton aide et elle aussi, j’ai besoin de toi pour m’aider à faire le passage et elle, ma maman, ma compagne, ma moitié, elle a besoin de retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit pour arriver à faire son deuil.

Je l’ai rassurée et lui ai expliqué que c’était aussi une des raisons de ma présence, et sans tarder lui ai lu les missives

Je souhaiterais vraiment pouvoir lui dire au revoir, je n’ai pas eu cette  » chance  » étant donné que je l’ai trouvé à mon réveil déjà sans vie ..  

J’aimerais qu’elle sache à quel point elle compte pour moi, à quel point je l’aime éperdument et qu’elle sache qu’elle continuera à vivre pour toujours dans nos cœurs. 

Je n’arrive pas à l’accepter, son départ a été si soudain et brutal ! 

Je souhaite de tout cœur qu’elle n’ait pas souffert, qu’elle ait pu partir dans la paix ..

Je m’en veux beaucoup de ne pas avoir été présente pour son dernier jour de vie … Je venais d’apprendre que j’attendais un bébé et je savais déjà que je n’étais pas immunisé contre la toxoplasmose donc je ne savais réellement pas comment réagir, je n’ai pas été comme à mon habitude avec elle (et mes autres chats également) j’espère vraiment qu’elle ne m’en veut pas .. 

 

Pendant la lecture je voyais ses yeux s’embuer de larmes, elles tombaient sur son museau et elle les rattrapait avec sa patte qu’elle léchait. C’était très émouvant à voir,  j’ai attendu quelques instants avant de lui promettre qu’à l’issue de notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Elle m’a regardée pour me dire :

Merci, beaucoup de gratitude à toi et à ma maman, je lui en suis si reconnaissante d’avoir fait appel à toi. Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que je sais combien mon départ lui est incompréhensible et inacceptable. Dis-lui aussi de ne pas culpabiliser de n’avoir pas été dans son assiette la veille de mon départ, elle venait d’apprendre une grande nouvelle et elle était  terriblement inquiète pour elle, pour son futur bébé et pour moi et mes congénères. Ce n’est pas simple à assumer lorsqu’on n’est pas immunisé contre la toxoplasmose, mais dis-lui de ne pas s’inquiéter, elle trouvera comment faire, elle aura de l’aide pour être le mieux protégée possible. Il faut une grande hygiène et éviter le plus possible le contact, mais cela se passera  bien et je suis là pour veiller sur elle et la protéger.

Qu’elle ne culpabilise pas, encore une fois qu’elle ne regrette rien, si je suis partie aussi rapidement, aussi brutalement c’est pour pouvoir lui apporter de l’aide de l’autre côté, et pour lui envoyer des énergies divines et la mettre sous protection du grand tout, elle et son bébé. Je sais que cela a été rapide et brutal et que le choc est immense. Je sais combien tu regrettes cette dernière journée où tu étais à côté, pas centrée, pas reliée à ton âme dans le présent, dans le ici et maintenant et que du coup tu ne savais comment gérer la situation, et tu as évité le contact.

Cela te pèse et tu portes cette culpabilité en toi alors que tu ne le devrais pas. Tes réactions ont été naturelles et tu n’as rien à te reprocher. Je n’ai pas souffert, rassure toi. J’ai senti une forte oppression dans la poitrine, des douleurs vives, intenses pendant une fraction de seconde et je suis aussitôt sortie de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral et me suis endormie aussitôt. Mes yeux se sont fermés, mon âme a quitté cette enveloppe terrestre et je me suis vue allongée au sol,  je savais que de me trouver inerte, sans vie serait une souffrance incommensurable pour toi.

Je suis si triste pour toi alors que la nouvelle de l’arrivée de ce bébé devrait être un grand évènement, te voilà partagée entre deux et te torturer l’esprit à trouver des réponses qui te permettraient de comprendre et de te sentir un peu mieux. Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et ma mission consistait justement à t’apprendre le détachement affectif. J’étais là pour t’aider à vivre tes relations, tes amours dans la joie, la confiance et sans dépendance ni co-dépendance. J’étais à tes côtés pour t’aider à avancer sur ton chemin et pour t’apporter la force et la confiance. Je n’ai pas terminé mon travail et je te reviendrai après la naissance du bébé pour continuer et réellement reprendre ce rôle. En attendant, et à condition que je puisse rejoindre le jardin des animaux, je te suivrai et te protègerai comme ton ombre, comme ton ange.

Ne regrette rien et accepte le comme un don, un cadeau du ciel. De là-haut je pourrai veiller sur toi. Je te ferai des petits signes, des petits coucous, et lorsque le bébé sera là et que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Garde confiance, nous nous retrouverons et nous pourrons continuer notre belle histoire ensemble. Je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petite fille chérie et il est tout naturel que je sois partie pour pouvoir t’accompagner pendant cette grossesse. De là-haut je serai beaucoup plus efficace qu’ici-bas.

N’oublie pas nos âmes sont et resteront reliées où que je sois et la mienne aspire maintenant à faire le passage pour rejoindre ce haut-lieu magique pour me reposer, me ressourcer et me réparer. Ce ne sera pas long et je t’apporterai ma protection divine, mais aussi la force et le courage d’avancer sur ton chemin. Ne me pleure plus et accepte d’être séparée quelque temps pour ta et votre sécurité au bébé et toi et le bonheur de vous tous.

Puis elle est venue à côté de moi et ensemble nous nous sommes avancées sur un magnifique chemin de lumière qui s’est ouvert à nous. Il y avait des petites fleurs rouges en forme de cœur et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a encore une fois remerciée

Dis à ma maman que je l’aime et que je lui suis si reconnaissante de me laisser partir

Et elle l’a traversé très rapidement pour se noyer dans la belle et vive lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Phoebe, petit bébé d’amour, repose, ressource-toi et paix à ton âme. A bientôt de te retrover sur le plan terrestre.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Flafy m’y attendait. Un chemin triste sans lumière, et ses yeux exprimaient une grande tristesse. Il était assis, le regard vide, comme figé, scotché à cet endroit. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et lorsqu’il a senti ma présence il a tourné la tête vers moi, le regard rempli d’espoir pour me dire :

Depuis bien longtemps déjà que je suis sur ce chemin gris et que je ne me sens pas le droit de l’emprunter et d’aller vers la lumière, ou alors à errer, à vaquer comme une âme en peine dans leur environnement, je suis très content de te voir car j’ai besoin de ton aide et ma maman aussi. Tant que je reste là entre deux, que j’attends sur ce chemin sombre que l’on vienne me libérer et m’accompagner jusqu’au pont des fleurs ou que je rode dans son quotidien et que je m’accroche à elle, à tous les deux pour leur pomper leur énergie, je ne suis pas bien. Ici ce n’est plus ma place et pour pouvoir me reposer et me ressourcer j’ai besoin de partir au jardin des animaux. Et ma maman ne pourra retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

Je me suis enfin présentée à Flavy et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de ses gardiens, je l’ai rassuré, je lui ai promis de le guider vers le pont des fleurs après notre échange. Il s’est aussitôt levé pour venir à côté de moi, les yeux remplis d’espoir et sans tarder je lui ai lu les messages et les questions.

Après lui avoir lu le contenu, il m’a regardée fixement, intensément et son regard  plongea profondément dans le mien. Je pouvais y lire une profonde gratitude et un immense amour inconditionnel. Tout content, il s’est mis à tourner autour de moi en jappant, poussant sa tête, son museau contre mes jambes, contre ma main, quêtant quelques caresses, et je me suis empressée de le câliner longuement. Après un long moment d’effusion, il m’a dit :

Ils ne sont pas mes gardiens, ils sont mon papa et ma maman. Je suis et me suis toujours considéré comme leur bébé, leur petit garçon et si heureux, si fier de l’être. Dis-leur merci pour leur message d’amour empreint de souffrance et de mélancolie, et surtout dis-leur que moi aussi je les aime beaucoup. Dis-leur que je les aime tous les deux d’un amour pur, profond et inconditionnel.

J’étais relié à ma maman, c’était elle ma gardienne et c’est auprès d’elle que j’avais la mission de l’accompagner sur son chemin, de la guider afin de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et lui permettre de se guérir à travers moi de toutes les blessures du passé. Lorsqu’elle me chérissait de tendresse, c’est elle qu’elle nourrissait d’amour et d’affection et cela lui a permis de trouver en elle une grande force et surtout le courage et la confiance. A travers moi elle a su panser toutes les offenses qu’elle a subies et cela lui permet aujourd’hui de continuer sa route en toute quiétude.

Dis-lui de ne surtout pas culpabiliser, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis cet hiver. J’avais des bobos partout dans tout mon corps dus à l’âge,  toute ma carapace corporelle était bien plombée. Mes reins, mon cœur étaient bien usés, surtout mes reins, les fonctions et élimination et tout mon tube digestif était bien paresseux. Je me réfugiais déjà très souvent pour gérer mon état et mieux supporter la douleur dans mon corps astral. Dis-leur de  ne pas culpabiliser, de ne pas vivre avec des regrets, j’étais prêt, et de m’emmener plus tôt chez le vétérinaire n’aurait rien changé. C’était le moment pour moi de faire le grand saut, ils ont pris la bonne décision. J’avais ressenti et je ressentais depuis quelque temps des oppressions  dans la tête et pour mieux le vivre, je partais dans mon corps astral. On ne pouvait plus rien pour moi et j’étais prêt, ne vous torturez pas l’esprit. Je ne voulais pas être handicapé et vous m’avez permis de tirer ma révérence dignement.

Merci, merci pour tout ce que vous avez fait pour moi, et merci pour toutes ces années de pur et grand bonheur. Je te suis si reconnaissant ma chère maman, et de te voir me pleurer, de te voir en si profonde détresse me fait très mal. Lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux je pourrai me reposer et me réparer, et toi tu pourras enfin faire ton deuil et retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit. Encore une fois ne regrette rien, on ne pouvait plus rien pour moi.

Ce que tu dois savoir et ressentir, c’est que nous sommes toujours encore très liés. Mon âme est éternelle, elle perdure et elle reste reliée à la tienne où que je sois. Lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique, je pourrai te faire des coucous et des petits signes, et surtout je pourrai continuer à vous protéger et à vous envoyer des énergies divines. Depuis mon départ tu te sens bien vide à l’intérieur de toi, la maison te, vous semble bien triste et vide, et ce vide, seul moi je peux le combler.

Quel que soit ton âge tu as besoin de moi à tes côtés pour continuer d’avancer et je te reviendrai, oui mon âme aspire à te revenir pour continuer notre belle aventure ensemble. Nous sommes très complices, très fusionnels et c’est sur le plan terrestre que tu as besoin de ma présence. Je t’aime et je suis maintenant pressé de rejoindre le paradis des animaux, j’espère que tu arriveras très vite à faire ton deuil et que tu auras la volonté de me retrouver. Dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin, fais-moi confiance et ne me ferme pas la porte de ta maison.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a dit merci, jappant joyeusement et s’est empressé de traverser le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Flafy, paix à ton âme. Repose et ressource-toi.

La connexion avec Princesse s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Princesse m’est apparue dans une auréole de lumière de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Princesse elle s’appelait, altière était son allure. Il y avait autour d’elle d’autres compagnons et ils s’amusaient tous à regarder les anges blancs, orange et dorés virevolter autour d’eux et cela mélangé à ces vives lumières formaient des farandoles éblouissantes. Je me suis avancée vers elle et ils se sont tous écartés pour me laisser la place pour m’approcher d’elle. Sa taille m’impressionnait, elle semblait géante et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, elle m’a dit :

Oui ce ne sont pas des illusions, tu vois bien que je suis plus grande que la norme et que j’ai l’air différente, et tu ne te trompes pas. Je vibre sur un autre plan et j’ai cette sagesse que vous tous les humains vous vous devez d’acquérir

Et elle a enchaîné avant que je ne puisse me présenter

Je sais qui tu es et je sais ce que tu fais pour nous le règne animal et leurs humains. Gratitude, beaucoup de gratitude à toi et ta mission que tu respectes et accomplie avec amour et compassion. C’est ma tendre et chère compagne terrestre qui t’envoie à moi et même si je connais son message, je te laisse faire ton travail et me le lire.

Ma Princesse. Je voulais te dire que je suis vraiment désolée de ne pas t’avoir emmené chez le vétérinaire assez tôt. Quand je t’y ai emmené, c’était trop tard. Je me suis laissée déborder par les problèmes d’yeux que j’avais à l’époque, mes allées et venues à l’hôpital, la fin de vie du chat qui m’était très difficile, et je n’ai pas su gérer ton problème de santé. Je voyais bien que ça n’allait pas, et j’aurais dû courir vite t’emmener. Je pense que tu as dû souffrir et ça me désole.
Je te remercie infiniment pour ton accompagnement dans notre famille, ma Princesse. Je t’aime.
Est-ce que tu as réussi à bien passer le Pont des fleurs ?

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui aussi de ne pas culpabiliser, de m’emmener plus tôt chez le vétérinaire n’aurait rien changé pour moi, si ce n’est de l’acharnement thérapeutique. Non on ne pouvait rien pour moi, je souffrais d’un mal qui me rongeait de l’intérieur et c’était bien mieux pour moi de monter au jardin des animaux pour me ressourcer et me réparer. Si je suis restée avec mes compagnons dans ce beau havre de paix c’est tout simplement parce que mon amie n’a pas fait son deuil, et parce que je savais que tôt ou tard elle essayerait de me contacter. Je dis mon amie parce que j’avais un rôle bien particulier à accomplir auprès d’elle. Tu l’as bien compris, j’avais un rôle de guérisseur mais aussi de l’aider, de l’accompagner et de lui permettre de trouver la force en elle pour avancer sur son chemin et surtout de trouver un équilibre.

Dis-lui de ne pas se torturer l’esprit, l’âme d’un animal qui vibre sur un autre plan ne reste jamais très longtemps, ou très rarement longtemps auprès de vous. J’étais là pour cette mission ponctuelle dans sa vie et je suis fier de l’avoir aidée à canaliser son énergie pour sa guérison. Dis-lui de ne pas s’inquiéter, je me réfugiais, pour mieux supporter les souffrances, dans mon corps astral et tout devenait plus léger et gérable. J’avais terminé ma mission auprès d’elle et je préparais mon départ.

J’étais sur mon chemin et je savais que j’allais être rapidement rappelée dans ce haut-lieu pour me réparer, et après notre échange je rejoindrai cette sphère qui se trouve encore sur un autre plan supérieur avant d’être renvoyée sur le plan terrestre et accompagner une autre âme en détresse.

Dis-lui je suis désolée, le temps passé ensemble fut court, trop court, mais je n’avais pas le choix et je n’ai pas non plus le choix de pouvoir lui revenir. C’est triste pour elle mais elle ne doit pas le regretter. Elle a eu la présence d’un être de lumière auprès d’elle, et moi j’ai eu la chance de protéger, d’entourer et de soutenir une grande dame humaine. Elle a le cœur rempli d’amour et de compassion pour nous les animaux, pour tout le règne animal, mais aussi pour tous les êtes de la terre. C’est à moi de la remercier d’avoir pu la côtoyer et lui apporter mes services. Ce fut une grande joie de vivre dans leur famille, et je me suis sentie aimée, choyée et respectée. Du bonheur malgré que la vie lui était difficile, malgré les problèmes de santé et tous les soucis qui l’accompagnent, j’ai toujours eu ma place, et je me sentais un membre de la famille.

Mon départ s’est passé le mieux possible ; Rassure-là j’étais bien entourée par le Deva, les êtres de la nature et beaucoup d’être de lumière, et j’ai passé le pont des fleurs sans aucun souci, le passage s’est fait dans la joie et la lumière. Depuis que je suis de nouveau bien réparée et ressourcée je suis déjà prête pour une nouvelle mission. Ne sois pas triste si je ne peux te revenir sur le plan terrestre, tu es et tu resteras toujours parmi mes âmes privilégiées et je veillerai sur toi et t’enverrai des énergies divines où que je sois. Je t’aime et en cela rien ne changera, encore une fois où que je sois et auprès de qui j’ai une nouvelle mission. Tous mes protégés gardent cette place privilégiée pour toujours et à jamais. Ta Princesse pour l’éternité.

Puis c’est  elle qui m’a saluée et s’est empressée de retourner auprès de mes compagnons. Je suis restée quelques instants pour profiter de la sérénité et l’harmonie qui régnaient dans ce magnifique havre de paix avant de revenir dans notre dimension sur le plan terrestre.

 

La rencontre avec Mimi a eu lieu au bord d’une route, elle était assise sur le trottoir, le regard triste, terne et regardait les voitures défiler les unes derrière les autres. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle s’est tournée vers moi, et ses yeux si vides semblaient reprendre vie, je pouvais à présent y lire une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la pat de sa gardienne, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Je suis très contente que tu sois là, depuis si longtemps déjà que je suis scotchée, figée à cet endroit et que j’attends qu’il se passe quelque chose, que j’attends qu’on vienne à moi pour me libérer et m’aider à partir. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là dans ce bas-astral à errer et léviter autour de ce lieu si sinistre, je ne peux me reposer, ni me ressourcer, ni me réparer.

Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner pour faire le passage après notre échange et je lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :

-Que t’est-il arrivé Mimi?
– Es-tu heureuse au paradis des animaux ? As-tu retrouvé des congénères ou papa où mémé ?
Dites-lui bien que je l’ai adorée même si je ne la voyais que l’été.

Merci, merci je suis soulagée que tu ais fait à appel à Christiane, j’ai vraiment besoin d’aide pour rejoindre ce haut-lieu magique et je suis contente de pouvoir te donner des messages et répondre à tes questions.

Moi aussi je t’aime et j’étais toujours très heureuse de te revoir. Heureusement que l’espace-temps est une notion que nous ne connaissons pas car je te voyais trop peu et c’aurait été trop difficile à vivre, mais rassure-toi j’ai connu des années de grands bonheurs et je n’ai jamais manqué de rien, hormis de votre présence, mais comme je suis reliée à toi je te sentais malgré tout toujours très proche de moi. On m’a soignée, nourrit et respectée comme il se doit et puis j’étais attachée au lieu, à ce territoire. J’étais un peu le maitre du lieu et je n’aurais jamais survécu à un déménagement. Non c’était très juste, vous avez bien fait de me laisser ici mais maintenant que mon âme se trouve entre deux et que ma place n’est plus ici, j’ai besoin d’aide.

Le départ a été trop brutal, je n’ai pas eu le temps de le préparer, c’était un accident, un terrible et violent accident et qui ne m’a laissé aucune chance. Je vadrouillais souvent dans le quartier et j’avais pris l’habitude de sillonner les rues. De type sentinelle j’étais chargée de nettoyer les énergies du lieu et de tout le quartier. Et ce triste jour je me suis fait surprendre, j’ai traversé cette route sans trop faire attention et la voiture m’a heurée plein fouet. J’ai vu des étoiles et je suis aussitôt sortie dans mon corps astral  pour mieux supporter le choc et je n’ai pas souffert. C’était beaucoup trop rapide, j’ai tout de suite été propulsée de l’autre côté du voile, et je me suis vue étalée sur le bitume, je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique et que cela vous ferait beaucoup de peine lorsque vous l’apprendriez.

Je suis désolée, mea culpa je commençais doucement à prendre d l’âge, j’avais des bobos un peu partout dans tout mon corps dus à l’âge et puis surtout mon ouïe baissait et j’entendais moins bien. Vraiment ce véhicule m’a surprise, je ne l’ai pas entendu arriver et j’ai fait le grand saut  en l’espace de quelques secondes. Je vous suis si reconnaissante de m’aider maintenant à rejoindre le paradis des animaux. Je sais qu’on m’attend de l’autre côté, je sais que je vais retrouver des compagnons et aussi ton papa et ta mémé.  Oui je sais qu’ils sont là, ils sont tous là pour me tendre la main et les pattes et je suis pressée de les retrouver. Tant que je reste là je ne peux trouver la paix et toi non plus. Ne culpabilisez pas, vous n’y êtes pour rien, vous avez toujours fait ce qu’il fallait pour moi et vous avez bien entendu choisi le meilleur en me laissant vaquer à mes occupations, ne me privant pas de sorties, me laissant libre.

Maintenant il est temps que je retrouve cette liberté et que je monte me réparer afin de pouvoir de nouveau courir, sauter, jouer et m’amuser. Je sais qu’ils sont tous là pour me guider et je n’ai pas peur. J’ai très envie de rejoindre ce havre de paix et de là-haut je pourrai te faire des signes et des petits coucous.

Nous nous retrouverons un jour, mon âme perdure et lorsque ce sera le moment pour toi de te poser, nous pourrons nous retrouver. En attendant je veillerai sur vous et vous protègerai. Je vous enverrai des bonnes énergies, des énergies divines car vous le méritez bien. Ton âme est une belle âme, tu es remplie d’amour et de compassion et je t’adore aussi. Lorsque le jour viendra où tu seras prête à m’ouvrir la porte de ta maison, j’endosserai le costume qu’il te plaira. En attendant je profiterai de ce lieu paradisiaque tout  en gardant un œil sur vous. Je vous aime.

Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit :

Merci, beaucoup de gratitude à toi au travail que tu fais

Et elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Mimi repose-toi et ressource-toi. Paix à ton âme.

 

 

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Speedy m’y attendait. Il était tapi sur une touffe d’herbe et ses minuscules petits yeux noirs me regardaient m’approcher de lui. Arrivée à une hauteur respectable pour ne pas l’effrayer, je me suis arrêtée et je l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne bouge la queue, et tout en sautillant s’approche de moi pour me dire :

Je savais que tu viendrais, je savais qu’il se passerait quelque chose, elle, ils ont tous beaucoup  trop de mal à me laisser partir, que je ne m’en suis pas senti le droit d’emprunter ce chemin, certes tristounet ici, mais qui mène vers la lumière, et je suis très content que tu sois là.

Je me suis présentée, je l’ai rassuré et lui ai dit qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs, puis je lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Je voudrais lui dire, qu’il me manque énormément, que je ne passe pas un seul jour sans penser à lui
C’est mon petit bébé, je l’aime de tout mon cœur, que je l’oublierai jamais.
J’ai tout fait pour qu’il soit le plus heureux, pour qu’il soit couvert d’amour chaque jour.
Son départ est une grande souffrance, mais je suis quand même contente qu’il ne souffre plus.
Je le remercie infiniment d’avoir fait parti de ma vie, d’avoir été là dans les moments difficiles et dans les bons moments aussi.
Je repenserais tout le temps à nos câlins et à nos siestes faits ensemble.
J’aurais aimé avoir pu passer plus de temps à ses côtés.
Mais il s’est battu comme un chef face a la maladie, et je le félicite.
Il a étais une source de bonheur et de joie dans nos vie.
On t’aime de tout notre cœur mon amour, on t’oubliera jamais, et surtout on te remercie du fond du cœur, d’avoir été present pendant cette partie de notre vie. Merci infiniment
J’ai parfois l’impression qu’il est toujours là.
Je t’aime de tout mon cœur mon amour, tu es comme mon enfants, mon bébé.
Je t’aime.
Je souhaite qu’il puisse reposer en paix et en harmonie.

Puis j’aimerais lui demander

Est t’il heureux là où il est ?
Est -ce qu’il va bien ?

Elle a ressenti, elle ressent que je n’ai pas fait le passage, et même si elle ne peut me voir, elle sait que je suis toujours là à errer dans son environnement, dans son quotidien, et ici ce n’est plus ma place. Tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle ne peut faire son deuil et retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Je puise son énergie et à tous, et c’est éprouvant et perturbant pour eux.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur que je les aime tous, ils sont ma famille et je suis si fier, même si je n’ai pu les accompagner que peu de temps, j’ai vécu une existence merveilleuse à ses côtés, je me suis considéré comme son bébé, son gros bébé, son petit garçon, son enfant. Nous étions très complices et j’ai toujours été respecté, choyé, câliné comme un être humain. Je sais que je lui manque beaucoup et qu’elle pense tout le temps à moi, je sais aussi qu’elle ne m’oubliera jamais et je sais aussi que depuis mon départ son cœur lui semble bien vide.

J’ai de la peine à la voir souffrir, cela m’empêche aussi de partir. Je ne m’en sens pas le droit et je reste là entre deux à errer, alors qu’ici ce n’est plus ma place et que la condition sine qua none pour pouvoir me reposer et me ressourcer est de monter au jardin des animaux. Là-haut je pourrai me réparer et préparer mon retour. Là où je suis en ce moment, à léviter dans le bas-astral, je ne peux pas être heureux, pour l’être je dois monter au paradis des animaux, et pour l’être encore plus, malgré que là-haut ce soit le nirvana, je dois pouvoir lui revenir car ma place est avec elle, à ses côtés et sur un plan terrestre.

Qu’elle ne s’inquiète pas, je ne suis plus en souffrance, je ne ressens plus aucune douleur et me sens de nouveau très léger. Je me suis battu et j’aurais tant voulu pouvoir encore rester longtemps avec elle, mais la maladie ne m’a pas laissé de chance. Elle était plus forte que tout le reste et c’est sans doute mieux ainsi. Lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique je pourrai me ressourcer et me réparer. L’avantage de faire un petit passage au paradis des animaux est de pouvoir me reposer et de revenir dans un corps en bonne santé et en pleine forme.

Mon existence à tes côtés a été trop courte et tu as encore besoin de moi pour continuer ton chemin. Nous étions très fusionnels et tu as pu à travers moi te reconnecter à ta source, à ton petit enfant intérieur. En me nourrissant de tendresse, en me chérissant tu as su trouver en toi la force et le courage pour avancer sur ta route. Tu sais maintenant que tu as en toi une grande force qui vaut tous les trésors du monde, et pour pouvoir l’utiliser à bon escient et te permettre d’évoluer encore plus tu as besoin de ma présence physique sur un plan terrestre. Tant que je reste là entre deux, je peux te voir, je peux t’entendre mais je ne peux pas me manifester physiquement à toi. Or tu as besoin de ce bonheur et de cette joie pour te sentir comblée. Ton cœur te semble bien vide, il est triste et il me pleure. Cela me fait de la peine, beaucoup de peine pour toi. Ne me pleure plus, accepte mon départ comme une terrible et cruelle épreuve et dis-toi que c’est pour mieux nous retrouver. La mort est un nouveau soleil, après la mort il y a la renaissance et mon âme qui est éternelle, qui perdure aspire à te revenir.

Je t’aime ma petite maman, ma moitié et lorsque tu te sentiras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Pour cela un petit passage au jardin des animaux est nécessaire et après on pourra de nouveau se retrouver. J’endosserai le costume qu’il te plaira et je serai fidèle au rendez-vous. N’en  doute pas, tu sauras me reconnaître au premier regard. Ce sera une évidence pour toi, la certitude de la vérité, et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble. Tu es moi, je suis toi et séparés nous ne sommes plus en équilibre et en harmonie. C’est très particulier cette relation entre les rats et les humains et seuls ceux qui ont y ont goûté peuvent le comprendre.

Je t’aime et je suis maintenant pressé de faire le passage afin de te retrouver très vite. Ce ne sera pas long, l’espace-temps n’est pas du tout le même qu’ici-bas et ce sera toi qui décidera lorsque tu seras à nouveau prête à m’ouvrir la porte de ton foyer.

Puis il s’est mis à tourner très rapidement autour de moi, il retroussait ses moustaches tout en clignant des yeux, et ensemble nous nous sommes avancés sur ce chemin si triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, beaucoup, beaucoup de gratitude pour ton aide, merci à ma maman, dis-lui que je l’aime et que nous nous retrouverons très vite.

Puis il l’a traversé en remuant sa queue et en sautillant, et il s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Speedy, repose-toi et ressource-toi et à bientôt.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Kitkat m’y attendait. Un chemin triste et sans lumière. Elle était assise le regard vide, terne et semblait être scotchée à cet endroit. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a tourné la tête vers moi et je pouvais lire dans ses yeux beaucoup de mélancolie. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’avait chargé de lui transmettre qu’elle l’aimait très fort et qu’elle souhaiterait qu’elle réponde à ses questions :

– je voudrais savoir ce qui s’est passée cette nuit là

– est ce que je vais la revoir quand moi aussi je passerai de l’autre côté

– est ce qu’elle m’en veut?

 

Dès que je lui avais lu le contenu, elle s’est levée pour venir à moi et me dire :

Je suis si contente de pouvoir répondre à ses questions. Depuis mon départ elle se tourmente nuit et jour, elle se torture l’esprit, mon départ lui est incompréhensible, elle a peur d’être passé à côté de quelque chose, elle culpabilise et a besoin de comprendre. Elle est en profonde détresse et tout cela me rattache ici et m’empêche de rejoindre le jardin des animaux. Cela n’est bon ni pour moi, ni pour elle, ici ce n’est plus ma place, et tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer et elle ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit. Tant que je reste ici dans ce bas-astral, comme figée sur ce chemin, que je ne me sens pas le droit d’emprunter, ou à errer dans son environnement et lui pomper son énergie, elle ne peut pas aller bien et moi non plus. Dis-lui que je ne ressens plus aucune douleur, je me sens de nouveau toute légère, mais pour pouvoir me ressourcer et me réparer, je dois monter au paradis des animaux.

Je l’ai rassurée et lui ai dit que c’était aussi le but de ma présence, et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Elle s’est de nouveau assise et a poussé un grand soupir pour me dire :

Tout d’abord merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je sais que je lui manque et combien de devoir faire ce choix et m’aider à partir a été cruel et difficile pour elle. Mais elle a pris la bonne décision, il n’y avait guère d’autre possibilité, je ressentais de fortes oppressions dans la tête depuis un certain temps, j’avais une grande tension dans la tête, et cette nuit-là une douleur très vive, aigue est montée dans mon crane, dans mes méninges (AVC ?…) et je me suis retrouvée là tremblant de peur et plus moyen de garder mon équilibre, de rester debout, je ne pouvais plus bouger.

J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition à mon rythme depuis l’entrée de cette longue saison froide que nous connaissons ici, et j’étais prête. Même si tu n’as pas trop voulu le voir, je préparais mon départ depuis quelque temps, j’avais des bobos dus à l’âge,  rien de plus normal mais tout mon corps était fatigué, usé, je faisais bien plus que mon âge, mon cœur et mes reins étaient bien atteints aussi. Et puis je ressentais au début des petites et de plus en plus fortes tensions dans ma tête. Parfois j’avais comme des éclairs et je me réfugiais dans mon corps astral pour mieux le gérer.

Ne culpabilise pas, ne regrette rien, tu n’y es pour rien et le vétérinaire ne pouvait guère m’aider. Cette crise a été irrémédiable, et c’était bien de m’aider à faire le grand saut. Je n’avais pas peur, tu étais là à mes côtés et je te suis si reconnaissante d’avoir eu le courage de le faire. Je sais que ma présence te manque même si je suis encore dans ton environnement et cela n’est pas bon pour toi, car si je puise trop ton énergie tu vas finir par tomber malade ou dépressive.

Lorsque je serai dans ce haut-lieu magique je pourrai de nouveau veiller sur toi, te protéger et t’envoyer des petits signes avant mon retour. Car tu sais, seul mon corps, mon enveloppe physique n’est plus, mon âme elle, elle perdure. Elle est éternelle et aspire à rejoindre le paradis des animaux pour pouvoir me reposer, me réparer et préparer mon retour. Où que je sois je suis et je resterai reliée à toi, n’en doute pas et dès que tu te sentiras prête, dès que tu auras fait ton deuil et te mettra à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Ce n’est pas lorsque tu passeras de l’autre côté que nous nous retrouverons, c’est sur le plan terrestre car ma place est avec toi et à côté de toi et tu as encore besoin de moi pour continuer ton chemin.

De type timbre-poste, j’avais la mission de t’apprendre le détachement affectif et te permettre de vivre tes relations affectives sans dépendance ni co-dépendance. Je n’ai pas terminé mon rôle et je te reviendrai pour continuer ce travail. J’ai vécu des années merveilleuses de pur et grand bonheur à tes côtés, aimée, choyée et respectée comme ton bébé, ta petite fille. J’étais aussi ta compagne, ta confidente et depuis mon départ tu ressens un grand vide dans ton cœur et seule moi peut le combler ce vide. Je suis pressée maintenant de partir car c’est la condition sine qua none pour pouvoir te revenir et il me tarde de te retrouver.

Puis elle s’est mise à tourner et frotter sa tête contre mes jambes pour me dire « allons-y » et toutes les deux nous avons emprunté ce chemin si triste, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit :

Merci, dis merci à ma maman et dis-lui que je l’aime et que je suis pressée de la retrouver dès qu’elle se sentira à nouveau prête à m’ouvrir son cœur et la porte de sa maison.

Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel ? Au revoir Kitkat repose et ressource-toi. A bientôt !

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Bella assise tristement m’y attendait. Son regard sans expression était vide, terne et elle semblait figée, scotchée à ce sol aride et sec. Aucune herbe, aucune fleur, des cailloux blancs et ocres et ce n’était sans doute pas très confortable ; Elle avait capté ma pensée car avant que je ne m’approche d’elle et me présente et lui explique les raisons de ma présence, elle m’a dit :

Ce n’est pas trop tôt, je suis très contente de te voir car de rester ici sur ce chemin caillouteux où je ne peux même pas m’allonger tellement ces pierres sont pointues ou de l’accompagner dans son quotidien, d’errer dans son environnement et de le voir me pleurer et se torturer l’esprit, est terriblement inconfortable pour moi. J’ai très envie de rejoindre le paradis des animaux, je sais que là-haut c’est un réel et agréable havre de paix et je pourrai m’y reposer et me ressourcer. J’ai besoin de ton aide et mon papa aussi, car tant que je rester là rien n’est possible pour moi et encore moins pour lui. Tant que je reste ici ou sur ce sol rocailleux ou à m’accrocher à lui et lui puiser son énergie, je ne peux me réparer et lui ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

Je me suis enfin présentée, je l’ai rassurée et lui ai dit que son gardien m’envoyait à elle pour lui transmettre des messages et lui poser des questions et qu’après je la guiderai jusqu’au pont des fleurs :

Combien je t’ai aimé combien je t’aime vais je te retrouver un jour

As-tu été heureuse avec moi

Va ton se retrouver un jour

Aurais-je pu te sauver

Sais-tu combien tu me manques

Sais-tu combien la maison est vide

Sais-tu que tu étais l’amour de ma vie

Reviens ma fille reviens

N’as-tu pas trop souffert??

Es-tu heureuse à présent

Moi je ne dors plus, je mange peu je pleure tout le temps

Ton absence est insupportable 

Je t’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiime ma fille adorée 

 

Après lui avoir lu le contenu, elle m’a regardée les yeux beaucoup plus brillants, il y perlait quelques larmes qu’elle essayait d’attraper avec sa patte lorsqu’elles tombaient sur son museau.

Je suis si triste pour lui, je sais combien mon départ est cruel pour lui, il est en grande souffrance et cela me fait beaucoup de peine. Il se torture l’esprit, il se pose trop de questions, il a des doutes, des regrets et surtout une grande culpabilité. Il a peur d’entendre qu’il aurait pu m’aider, me soigner et me garder encore très longtemps avec lui, et c’est important, c’est primordial pour lui de savoir qu’il n’en est rien.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le début de l’automne, oui depuis cette belle saison où les feuilles des arbres commençaient à prendre toutes les couleurs, ces chatoyantes et belles couleurs, jaunes, orange et rouges, avant de tomber à l’entrée de cette saison plus froide et que la nature se repose.

Depuis tout ce temps je préparais ma transition et il ne doit surtout plus culpabiliser. Cela rajoute à son immense détresse et me retient ici, alors qu’ici ce n’est plus ma place et que je dois partir au jardin des animaux. Dis-lui que j’avais des bobos partout dus à l’âge, mon petit cœur était bien fatigué et surtout mes reins étaient usés, au bout du rouleau, et que c’est bien mieux pour moi de monter me réparer.

Je sais combien c’est difficile et cruel pour lui et combien je lui manque. Je lui demande pardon de lui infliger une telle souffrance, je sais que depuis mon départ il se sent seul et abandonné, et sa maison lui semble si vide et son cœur l’est encore plus.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Il était mon papa et je me suis considérée pendant toutes ces années comme sa fille, son bébé, son amie, sa moitié et sa confidente. J’étais là pour veiller sur lui et le protéger de toute énergie qui ne lui appartenait pas, mais surtout ma mission consistait à lui apprendre le détachement affectif.  J’étais là pour lui apprendre à aimer sans dépendance ni co-dépendance et je n’ai pas terminé mon travail, je lui reviendrai pour continuer à remplir ce rôle auprès de lui. Il a besoin de moi et de ma présence sur le plan terrestre pour continuer son chemin.

Depuis mon départ la vie s’est arrêtée pour lui, c’est comme si le monde avait cessé de tourner, il se morfond dans cette tristesse et il pleure, il me pleure sans arrêt et ne mange plus. Il va finir par tomber malade et encore une fois j’en suis tellement désolée. A travers moi il se nourrissait de tendresse, il avait accès à son petit enfant intérieur, à sa source et cela lui permettait de rompre sa solitude, et surtout à l’aider à panser toutes les blessures du passé. Il se sent seul et mal aimé, il a besoin de moi pour retrouver la foi, la force et le courage qu’il a à l’intérieur de lui.

J’ai vécu une existence de rêve à ses côtés, des années de pur et grand bonheur et j’ai bien entendu également envie, même si là-haut c’est le nirvana, mon âme aspire à lui revenir. Je ne ressens plus aucune douleur, je me sens de nouveau très légère, mais tant que je n’ai pas fait le passage je ne peux pas me ressourcer ni me réparer, et surtout je ne peux lui revenir dans le corps physique d’un chat en pleine forme et en bonne santé. C’est la condition sine qua none pour me permettre de redescendre et d’endosser un costume qui lui plaira.

Dis-lui que mon âme est éternelle, elle perdure et elle reste reliée à la sienne où que je sois et que la mienne aspire à lui revenir car il a tant besoin de sa moitié pour continuer d’avancer. Bien sûr qu’on va se retrouver, il ne tient qu’à lui pour que ce soit possible. Dès qu’il se mettra à ma recherche je me mettrai sur son chemin. Il ne peut rester longtemps sans moi, la solitude est trop cruelle. Il a besoin de son timbre-poste pour me câliner et me chérir de tendresse. Dis-lui que je l’aime très fort et il me tarde maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique, il se sentira plus apaisé en en paix, et pourra enfin faire son deuil. Et lorsqu’il sera prêt sa fille chérie redescendra, il saura me reconnaître sans aucun doute. Nous étions si proches, si fusionnels et nous nous comprenions au premier regard, et cet instant magique il le revivra de nouveau.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin difficile à emprunter tellement il était cabossé, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, Bella m’a dit

Merci, merci à toi, merci à mon papa, je vous suis si reconnaissante

Et elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Bella, repose et ressource-toi. A bientôt !

 

La rencontre avec Chipie s’est faite devant le pont des fleurs, elle était assise le regard vide, elle semblait m’attendre ou attendre quelque chose. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a levé la tête vers moi et ses yeux si tristes quelques instants auparavant devenaient brillants et remplis d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

J’aimerais lui dire que jamais je ne l’oublierais, son départ était très brutal pour moi. C’est très difficile sans elle, qu’elle nous manque beaucoup, qu’elle était très aimée et qu’elle le sera toujours. J’aimerais lui dire que je pense à elle chaque jours.. 

J’aimerais savoir si j’ai pris la bonne décision pour elle. Est-ce que j’aurais dû faire autrement.

Si elle est bien là où elle est. Si elle a eu une belle vie. 

 

Je suis bien contente de te voir, me voilà rassurée. Je savais qu’elle allait faire appel à toi, depuis mon départ elle se sent cruellement en doute, elle culpabilise, elle a des regrets et se demande si elle a pris la bonne décision.  Cela rajouté à mon départ si rapide, elle n’a pas eu le temps de s’y préparer, et a peur, et ses angoisses d’avoir fait le mauvais choix m’empêchent maintenant de traverser ce magnifique pont illuminé de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Je ne me sens pas le droit et pourtant j’en ai très envie et surtout j’ai besoin de ton aide pour le faire et elle aussi.

Merci, dis merci à ma tendre et douce maman, sœur, amie, confidente, dis-lui que je suis si contente qu’elle ait fait appel à toi, car tant que je reste là, même si je me suis rapprochée de la lumière, ici ce n’est plus ma place et j’ai besoin qu’on me libère, qu’on m’aide à faire le passage afin que je puisse enfin rejoindre le jardin des animaux. Tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer et elle, ma tendre moitié ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit, et ne peut faire son deuil. Elle a bien fait de t’envoyer à moi, je vais pouvoir répondre à ses questions et la déculpabiliser car elle se torture l’esprit alors qu’elle n’a fait que ce qu’il convenait de faire pour me permettre de tirer dignement ma révérence.

Dis-lui tout d’abord merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime aussi d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur que je les aime, ils sont ma famille et je me suis toujours considérée comme un membre à part égal. Respectée, aimée et choyée comme un humain j’ai eu une existence très heureuse à leurs côtés, et je me suis toujours sentie valorisée, admirée, une vraie vie de petite princesse. C’était si bon de se sentir tantôt être le bébé, la petite fille, et tantôt la compagne, la sœur, l’amie et la confidente. Je sais que je leur manque, surtout à elle A…… à qui j’étais reliée. J’étais un peu son double, son âme sœur et mon départ si brutal, si rapide pour elle, est difficile à accepter.

Qu’elle ne regrette rien, moi j’étais prête, je préparais mon départ depuis quelque temps. J’étais sur mon chemin depuis que les feuilles se sont mises à changer de couleur et sont tombées. Depuis tout ce temps je préparais ma transition à mon rythme et je me plongeais souvent dans mon corps astral pour mieux gérer et supporter mon état. Beaucoup de bobos dus à l’âge mais aussi tout mon corps était fatigué, mon petit cœur et mes reins usés, et mon système digestif bien capricieux. J’étais au bout du rouleau et d’avoir pris la décision de m’aider à partir fut le bon choix et le bon moment pour moi. Je n‘avais pas peur, je sais que la mort est un nouveau soleil et qu’un jour nous nous retrouverons, mais pour cela il est nécessaire que je monte faire un petit passage au paradis des animaux. Qu’elle ne regrette rien et qu’elle accepte mon départ maintenant avec la confiance et la certitude que ce n’est que pour un petit laps de temps, le temps de me reposer, me ressourcer et me réparer. Après la mort il y a la renaissance et mon âme qui est éternelle et reste reliée à la sienne aspire à lui revenir dans le corps physique d’un chat en bonne santé et en pleine forme.

J’avais la mission de l’aider à avancer sur son chemin, et surtout de type très câline, très timbre-poste je devais lui apprendre le détachement affectif. Lui apprendre à aimer en toute confiance, sans peur de perdre l’autre, sans l’étouffer non plus, d’une manière fluide et sans dépendance ni co-dépendance. Je n’ai pas terminé ma mission et je lui reviendrai pour continuer ce travail.

En attendant, lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique, je lui enverrai des signes, je lui ferai des petits coucous et je la protègerai et veillerai sur elle et sur eux tous. J’étais la chouchou pour eux, la petite reine et je n’ai jamais manqué de rien. J’ai connu une existence merveilleuse avec eux, des années de pur et grand bonheur. Encore une fois c’était le moment pour moi, elle se doit de l’accepter et de garder la foi et la confiance que je lui reviendrai dès qu’elle se sentira prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin.

Mais pour cela il est maintenant important que je traverse ce pont, c’est la condition sine qua none pour me le permettre. Je me sens à nouveau toute légère, plus aucune douleur et il me tarde de partir dans cette belle lumière que je vois devant moi. Dis-lui que seul mon corps physique n’est plus, mon âme perdure et elle veut bien entendu lui revenir. Depuis que j’ai fait le grand saut il lui manque une partie d’elle, elle se sent comme amputée d’une partie d’elle et son cœur est bien vide. Seule moi peut le combler ce vide et elle a besoin de moi pour continuer sa route. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et cela peut être très rapide. Ce sera lorsque elle sera prête et se mettra à ma recherche que je descendrai me mettre sur son chemin.

Je me sens à présent que tu vas lui donner mes messages, que tu vas la rassurer, libre de faire le passage et je te dis merci pour ce que tu fais pour nous et merci à ma tendre et douce mie d’avoir fait appel à toi. Dis-lui, dis-leur combien je les aime d’un amour fort, fort et que nous nous reverrons.

Puis très allègrement elle s’est décidé à traverser le pont et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Chipie, paix à ton âme, repose-toi et ressource-toi, et à bientôt !

La rencontre avec Bambi s’est faite sur un chemin de terre sec et triste. Aucune herbe, aucune fleur, il était assis et me regardait tristement arriver vers lui. A quelques pas de lui je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’avait envoyée vers lui pour lui dire :

Qu’elle l’aimait très fort et qu’elle s’en voulait de l’avoir emmené chez le vétérinaire. Serait-il encore en vie avec elle si elle ne l’avait pas fait ? Est-ce qu’il lui en veut ? A-t-il eu une vie heureuse ? Sera-t-il avec elle ce week-end au championnat de France handisport. La voit-il gagner ou doit-elle arrêter le sport ? Elle aimerait tellement le rejoindre, il lui manque.

Pendant que je lui lisais les messages de sa gardienne, Bambi penchait la tête d’un côté, puis de l’autre et ses yeux si tristes quelques instants auparavant reprirent vie. Je pouvais y lire une lueur d’espoir et sans tarder il m’a dit :

Que je suis heureux de pouvoir lui donner des messages. Elle est ma maman pas ma gardienne, elle est ma tendre, douce et petite maman et je l’aime très fort aussi. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et ne peut lui en vouloir pour rien du tout. Au contraire je dois plutôt la remercier pour toutes ces merveilleuses années de pur et grand bonheur que j’ai vécu avec elle.

Dis-lui merci, amour et gratitude pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Aimé, choyé, soigné et respecté comme son bébé, son petit garçon, j’ai eu une vie de rêve, une vie de petit prince à ses côtés. Oui j’étais le roi et si fier de l’être et de pouvoir l’accompagner dans son quotidien avec des jours parfois très gais et d’autres un peu plus tristes et compliqués. Beaucoup d’émotions aussi, du stress, des angoisses avant une compétition comme ce qu’elle est en train de vivre en ce moment, mais elle s’en est toujours bien sortie, nous étions deux et nous étions là l’un pour l’autre.

Depuis mon départ c’est très difficile pour elle et j’en suis si triste. Dis-lui de ne surtout pas culpabiliser, elle a fait ce qu’elle devait faire et elle l’a fait au bon moment, qu’elle n’en doute pas j’étais sur mon chemin depuis l’entrée de l’hiver et j’étais prêt à tirer dignement ma révérence. Mes reins, mon cœur et tout mon corps étaient bien fatigués. Beaucoup de bobos dus à l’âge et je me réfugiais pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux le gérer. Et je ne peux que la remercier d’avoir eu la force et le courage de me laisser partir dans les meilleures conditions possibles. Je sais combien ce choix a été cruel pour elle et je lui en suis si reconnaissant. Seulement sa grande culpabilité, sa grande souffrance et détresse ne me permettent pas d’emprunter ce chemin pour rejoindre la lumière. Je ne m’en sens pas le droit, j’ai besoin d’aide et elle aussi.

Tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer et elle ne peut faire son deuil et retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me manifester à elle, veiller sur elle et la protéger. Elle a besoin de mon aide ce week-end, elle a besoin que je lui envoie de la lumière pour l’aider à se battre et montrer qu’elle est capable. Dis-lui de mettre toutes les chances de son côté et de surtout continuer le sport, elle en a tant besoin pour avoir un équilibre, une motivation pour continuer son chemin. Je suis pressé de faire le passage  maintenant. De là-haut je pourrai lui envoyer des énergies divines et lui faire des petits signes.

Je l’ai rassuré et lui ai dit que j’étais aussi là pour ça et que je l’accompagnerai dans quelques instants pour faire le passage.

Merci, me voilà bien soulagé. Tu lui diras surtout de ne plus se torturer l’esprit et au contraire accepter, reconnaître qu’elle l’a fait pour mon plus grand bien. Je sais combien cette décision fut difficile pour elle.

J’étais là pour l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et lui permettre, lorsqu’elle me câlinait, de se chérir et se nourrir de tendresse. Sa vie n’est pas simple, c’est un combat de chaque jour et je suis si fier d’elle. Elle assume avec une grande force et mon départ l’a plongée dans une effroyable et grande détresse. Elle ne doit pas se laisser couler au fond, elle n’en a pas le droit, elle doit continuer sa route même si c’est presque impossible pour elle sans moi. Depuis que j’ai fait le grand saut, elle se sent bien vide à l’intérieur d’elle. Seul moi peut le remplir, peut le combler ce vide et elle a besoin de moi à ses côtés pour pouvoir continuer son chemin.

Dis-lui que j’ai un âge où je mérite de monter au jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer, et dis-lui aussi que ce ne sera pas long. Mon âme est éternelle, elle reste reliée à la sienne où que je sois et la mienne aspire bien entendu à lui revenir sur un plan terrestre pour continuer ma mission. Celle-ci n’est pas terminée et je lui reviendrai encore et tant qu’elle aura besoin de ma présence physique. Dis-lui que je l’aime et à condition de pouvoir rejoindre ce haut-lieu magique maintenant je serai à ses côtés ce weekend. Elle ne pourra pas me voir ni me caresser, mais elle sentira mon énergie et cela l’aidera beaucoup.

Et lorsqu’elle se sentira plus sereine, qu’elle se sentira apaisée et se mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin. Qu’elle n’en doute pas, notre belle aventure n’est pas terminée, nous nous retrouverons sur un plan terrestre et j’endosserai le costume qui lui plaira.

Puis il s’est mis à tourner autour de moi en aboyant pour me dire

Allez, on y va ?

Et tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin si triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il était tellement pressé qu’il l’a traversé en courant pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Bambi, à bientôt !

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Folie m’y attendait. Elle était assise et me regardait tristement. Ses yeux étaient si tristes que les larmes me montaient aux yeux. Je me suis approchée doucement, et arrivée à sa hauteur je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence, que sa gardienne m’avait envoyée vers elle pour lui transmettre des messages et lui poser quelques questions :

Je voudrais lui dire que je suis désolée, que j’aurais dû être là, que je m’en veux horriblement … Je l’aime de toute mon âme; qu’elle me manque atrocement. Qu’elle est une grosse partie de moi que je n’oublierais jamais. J’espère qu’elle n’a pas souffert.
Je voudrais lui demander pourquoi elle est partie me chercher ? Si elle a eu une vie heureuse avec moi? Si elle est en paix ? Si elle n’a pas souffert ?

Dites-lui bien que je pleure chaque jour d’être sans elle, que je l’aime de toutes mes forces.

Tu ne peux savoir combien je suis soulagée que tu sois là. Depuis mon départ je reste là sur ce chemin, ou alors au bord de cette route, ou à errer dans son environnement, à l’accompagner dans son quotidien et je m’accroche à elle pour lui puiser son énergie, et ce n’est bon ni pour elle ni pour moi. Tant que je reste là je ne peux me reposer, ni me ressourcer et elle ma tendre, petite et douce maman ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit et ne peut faire le deuil.

Je l’ai rassurée et lui ai dit que je l’accompagnerai pour faire le passage après notre échange.

Merci, merci, beaucoup de gratitude pour ce que tu fais et merci à ma maman d’avoir fait appel à toi. Il est vrai que j’ai besoin d’aide, et nous avons toutes les deux besoin de ton aide. Tant que je reste là dans ce bas-astral, je ne peux me réparer et elle ne peut retrouver la sérénité. Elle se torture l’esprit, elle se pose beaucoup de questions et elle culpabilise énormément. Cela m’empêche d’emprunter ce chemin, je ne m’en sens pas le droit et je suis bien contente que tu viennes me libérer.

Dis-lui merci pour son message d’amour, je sais combien elle m’aime et combien mon départ lui est cruel et injuste. Je sais que je lui manque, nous étions si proches, si complices, des âmes sœurs et inséparables. Nous avons vécu de belles choses ensemble, dans l’amour et la joie même pendant les moments de sa vie plus difficile. J’étais là pour lui permettre à travers moi, lorsqu’elle me nourrissait de tendresse, de se chérir elle, de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et l’aider à panser toutes les blessures du passé.

J’étais là aussi pour lui donner accès à sa quintessence, à la grande force, courage et confiance qu’elle a à l’intérieur d’elle. Avec moi à ses côtés elle se sentait pleine et depuis mon départ elle se sent bien vide. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour, pur, profond et inconditionnel et que j’ai de la peine de la voir en si grande souffrance. Dis-lui que je suis navrée, mais ce jour-là je n’étais pas centrée dans l’ici et maintenant je commençais à préparer ma transition et j’avais des bobos dus à l’âge. Normal j’étais sur mon chemin et je préparais doucement mon départ à mon rythme, mon cœur et mes reins commençaient à être fatigués et je me réfugiais déjà souvent dans le corps astral pour mieux le vivre et le gérer.

Ce jour-là je n’ai pas réfléchi, j’étais un peu ailleurs, comme lorsqu’on se trouve dans les nuages et je suis partie te chercher. Je n’ai pas vu arriver la voiture et je l’ai encore moins entendue arriver. Je commençais aussi à avoir des problèmes d’oreilles, je n’entendais plus très bien et je me suis laissé surprendre. Ne culpabilise pas, c’était un accident, un stupide accident comme ils le sont tous, et je n’ai pas eu de chance. Le choc a été violent, brutal et je n’ai pas eu le temps d’avoir mal. Ne t’inquiète pas, je n’ai pas souffert, je me suis vue allongée sur le bitume et je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique, et surtout je savais que ce serait terrible pour toi.

Je te demande pardon ma petite et tendre moitié pour tout le mal que je t’inflige. Tu te retrouves dans une grande détresse et cela me fait beaucoup de peine. Ne me pleure plus, tu sais ce départ si rapide, si brutal va nous permettre, après m’être reposée et réparée, de vous retrouver et de continuer notre belle histoire d’amour ensemble. J’ai vécu des années merveilleuses avec toi. Des années de pur et grand bonheur et la mort ne peut pas nous séparer. Physiquement un petit laps de temps, mais dès que j’aurai rejoint le jardin des animaux je pourrai très vite préparer mon retour. L’espace-temps n’est pas du tout le même là-haut qu’ici-bas, et à condition d’y faire un petit passage, mon retour peut être très rapide.

De toute mon existence je me suis sentie aimée, respectée comme ton égale. J’étais à la fois ton bébé, ta fille, ton enfant, mais aussi ta compagne, ta confidente, ta moitié, ton âme-sœur. Et c’est difficile pour toi aujourd’hui, c’est une perte incommensurable et tu as besoin de moi sur un plan terrestre pour continuer ton chemin. Seule moi peut le remplir ce vide que tu ressens à l’intérieur de toi, et lorsque tu te sentiras prête, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Tu as beaucoup d’amour et de compassion dans ton cœur et il fait si bon de t’accompagner dans la vie de tous les jours, de te voir sourire, chanter et rire. Ne regrette pas de n’avoir pas été là, c’est la providence, et ce triste malheur va me permettre, après un petit aller/retour, de te revenir dans le corps d’un chien en pleine forme et en bonne santé. J’endosserai le costume qui te plaira, la mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Mon âme est éternelle, elle perdure et elle reste reliée à la tienne où que je sois, et dès que je serai montée au paradis des animaux je pourrai me manifester à toi en te faisant des petits signes et des petits coucous. Je suis pressée de faire le passage maintenant et de là-haut en attendant mon retour, je veillerai sur toi et te protègerai, je t’aime.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin gris et triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Folie, paix à ton âme.

La connexion avec Cookies s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste devant l’entrée du paradis des animaux. Cookies était couché sur son flanc droit, les pattes allongées devant lui et prenait plaisir à regarder les abeilles butiner d’une fleur à l’autre et les papillons blancs, orange et dorés virevolter autour des arbres à papillons blancs et violets. Les couleurs étaient exceptionnellement flashy, les herbes d’un vert fluo extraordinaire. Il y régnait une grande paix et je me suis pris quelques instants pour profiter de cette quiétude. Puis je me suis avancée et lorsque j’ai appelé Cookies il m’a regardée, l’air surpris pour me dire :

Je ne suis pas étonné de ta présence, je savais que ma maman allait avoir besoin de me donner des messages et de recevoir des réponses à ses questions, je t’attendais. Lorsqu’elle t’a écrit, le cœur lourd, les larmes tombant sur son clavier, j’étais déjà là dans cette si belle prairie et j’ai préféré rester ici dans ce lieu magique pour pouvoir échanger avec toi en toute intimité avant de rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent juste derrière la porte dorée que tu peux voir derrière moi. Ici depuis mon arrivée il y a eu pas mal de passage, mais ils se sont tous empressés de pousser cette porte pour se reposer et se ressourcer au milieu des anges blancs, orange et dorés.

Je n’étais pas aussi pressé, je voulais te voir en tête à tête et je me suis déjà bien reposé et ressourcé ici. Non encore une fois, je savais que tu viendrais à moi, ce qui me surprend plus c’est que tu m’appelles par mon nom alors que eux la plupart du temps m’appelaient par mon petit nom, et il y en a plusieurs. Mais peu importe, ce que je suis curieux d’entendre maintenant, bien que je pense, étant toujours connecté à ma maman, en connaître le contenu, mais ne tarde pas, lis-moi le contenu stp.

Ma première pensée, après tout ce qu’il venait de me dire c’est que c’était un chat d’un tempérament plutôt bien affirmé, il savait ce qu’il voulait et il allait droit au but. Me suis tout de même pris le temps de me présenter, puis lui ai lu les missives de sa gardienne.

Tout d’abord merci pour tout l‘amour que tu nous a donné. Tu as été le meilleur compagnon pour les enfants  et moi et tu nous manques aujourd’hui terriblement. Je te cherche sans arrêt, je te vois partout et embrasser ta truffe, le sommet de ta tête me manque. J’ai beaucoup de mal et suis rongée par la culpabilité suite à ton départ, c’était surement trop tôt. Saches que c’était un choix de cœur car je n’aurai pas supporté de te voir partir en souffrant. Et la raison me fais penser que tu étais résiliant, toujours présent pour nous malgré la maladie et l’épuisement, la dernière photo de toi dimanche le prouve : sur les jambes de Benoît dans la posture qui te caractérise tant, celle qui dit « je suis là, je veille, je prends soin de toi ». C’est vraiment ce que je résume de toi, tout cet amour et toute cette protection….. la force tranquille. Tu occupais notre foyer avec discrétion mais une présence forte. Je te l’ai dit plus d’une fois, tu étais mon sage, mon protecteur, mon thérapeute. Je suis effondrée et orpheline. Les enfants te pleurent aussi beaucoup. Mais je souhaitais plus que tout être avec toi, que tu sois entouré de nous tous, tu es parti dans mes bras. Je m’excuse d’avoir beaucoup pleuré, je n’ai pas su prendre sur moi. Je ne suis pas aussi forte que toi.

 

Mon Cookies, mon bébé chat, comment te dire merci, mille mercis, des millions de merci pour ces presque 15 années avec toi. Toi qui a fait 500km pour arriver jusqu’à nous, nous a suivi dans nos déménagements, a du souffrir comme les enfants ou moi-même de mes errances sentimentales,…. ce monstre que j’ai laissé entrer dans notre foyer. Tu m’as fait comprendre que je me trompais mais j’étais sous emprise, fragile. Et puis tu m’as écouté pleurer, tu m’as consolé, tu as pris ma peine en posant tes pattes sur mon plexus solaire…..tellement de fois, tellement attentif, tellement bienveillant. Tu as contribué à ma renaissance, tu m’as apporté de la paix . Je te le dis, tu nous a donné beaucoup de bonheur et les enfants sont là aussi pour le dire. Mattéo et Amalia, puis Andrea. Chacun d’eux te pleure à leur façon. Tu es un membre de notre famille à part entière et nous sommes heureux d’avoir accueilli ce petit roux avec la truffe sale, orphelin, perdu mais qui a su prendre sa place et a été un très bon éducateur pour Mouss, puis Juliette. Nous te sommes reconnaissant pour tout l’amour que tu as distillé avec discrétion dans notre famille dans les moments de joie et dans les moments de peine. Je t’aime mon bébé chat et mon cœur est rempli de toi. Même si c’est le vide qui me peine aujourd’hui (je regarde ton vieux panier dans ma chambre), je sais que lorsque je serai apaisée, il sera rempli de tous nos beaux souvenirs avec toi. Sois heureux et apaisé dans le nouveau monde qui t’attend. Tu seras le meilleur chat du paradis à n’en pas douter, le plus beau, le plus intelligent. Je t’aime infiniment (je t’ai toujours dit que je préférais les animaux aux humains ) et espère te retrouver.

 

Mes questions

 

  • Nous sommes nous déjà rencontré avant ces 15 années ?
  • Quelle était ta mission avec nous ? avec moi ?
  • Amalia demande si tu as aimé ta vie, as-tu été heureux avec nous ?
  • Es-tu parti en paix ?
  • La veille de ton départ, tu m’as fixé longuement et je t’ai demandé ce que tu essayais de me dire ? As-tu une réponse aujourd’hui ?
  • Comment as-tu vécu l’arrivée de Mouss, puis Juliette ?
  • As-tu préparé ton départ auprès de Juliette ? Elle qui ne me faisait jamais de câlins spontanément a commencé à m’en faire environ 1 mois avant ton départ….
  • As-tu des choses à me reprocher ? dans ma relation avec toi ? mes choix de vie ?
  • Vais-je te retrouver ? Vas-tu m’envoyer des signes ?

 

Je suis très ému, j’étais si impatient d’entendre ses messages et ses questions et me voilà tout retourné. Mon cœur est profondément touché par ce message rempli d’amour, mais aussi de tristesse et de mélancolie. Des regrets aussi, des regrets de tout ce que nous avons partagé ensemble et aussi une peur, la crainte de m’avoir aidé à partir trop tôt, et je me sens si affecté que je ne sais par quoi commencer.

La première des choses est de lui dire merci, merci pour ce beau message d’amour empreint de nostalgie, de souvenirs heureux, joyeux et de beaucoup de gratitude. Elle est fidèle dans ses mots à elle-même, à son image. Dis-lui que moi je l’aime aussi d’un amour pur, profond et inconditionnel et que je les aime tous, ils sont ma famille, je suis son bébé, son, petit garçon mais aussi leur frère, le compagnon de vie et le compagnon de jeu.

Quelle question ? Bien entendu que j’ai aimé ma vie auprès d’eux, aimé, respecté et choyé, j’ai vécu une existence de chat merveilleuse que bien plus d’un de mes congénères aimerait connaître. Des années de bonheur intense même dans les moments plus difficiles de la vie de ma maman, j’étais là pour l’accompagner sur son chemin, pour lui apprendre le détachement affectif et lui permettre de vivre ses relations affectives d’une manière fluide sans dépendance ni co-dépendance. Ma tâche fut ardue et ma mission n’est pas terminée. Tu as encore besoin de moi pour continuer ton chemin et retrouver le bonheur, le vrai, le juste, celui dont tu as besoin et qui va t’épanouir.

En attendant j’ai demandé à Juliette de me remplacer le mieux qu’elle peut et je suis content, elle te fait maintenant plus de câlins, elle est plus proche mais ne sera jamais un timbre-poste comme j’ai pu l’être, seul moi peux remplir ce rôle et faire ce travail avec toi comme il se doit. J’ai très bien vécu l’arrivée de Mouss et de Juliette, nous étions 3 et chacun avait son propre rôle, on ne s’est pas marché sur les pattes.

Ne culpabilise pas par rapport à tes choix de vie, tu avais besoin de comprendre certaines choses, de les expérimenter et j’étais là à tes côtés pour veiller sur toi et te protéger. Tu as bien évolué et tu sais maintenant ce que tu veux et ce que tu ne veux plus. C’était le moment pour moi de tirer ma révérence. Ne regrette rien, tu as fait le bon choix, je préparais ma transition depuis la fin de l’automne et j’étais prêt. Tu as pris la bonne décision au bon moment pour me permettre de partir dignement. J’ai fait le passage sans peur et sans aucune entrave, j’ai passé le pont des fleurs bien entouré, et tous les compagnons de l’autre côté m’attendaient et m’ont tendu les pattes pour m’encourager à traverser le pont et gravir les marches de l’escalier de l’arc en ciel. Il y avait aussi un homme (grand-père) un monsieur d’une grande classe.

Je suis parti en paix et me suis déjà bien reposé et ressourcé, et mon âme qui est reliée à la tienne depuis fort longtemps a bien entendu envie de te revenir. Nous étions déjà ensemble dans une précédente incarnation, j’avais déjà le même rôle auprès de toi, et nous étions aussi ensemble dans une précédente vie à tous les deux où j’étais ton bébé, ton enfant humain. On s’est bien retrouvés et mon âme aspire à te revenir de nouveau dans un costume qui te plaira pour continuer ma mission auprès de toi. Il y a encore du taf et je suis heureux de pouvoir encore mieux t’accompagner afin de te permette de trouver la force, la confiance et le courage que tu as à l’intérieur de toi.

Tu n’as aucun reproche à te faire et moi encore moins. Vous êtes là les humains pour expérimenter et régler des choses sur ce plan terrestre et tu fais ce que tu peux. J’ai adoré être ton bébé, mais aussi ton compagnon, ton confident. Je t’aime et j’ai tant envie de retrouver ma petite famille dès que tu te sentiras prête. Bien sûr que je vais t’envoyer des signes et je te fais déjà des petits coucous. Je me suis déjà bien réparé et lorsque tu te sentiras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. N’en doute pas, ce sera une évidence pour toi. La maison et ton cœur malgré la présence Juliette te semblent bien vides et seul moi peut le combler ce vide. Même si ici c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre à côté de toi, avec toi et vous mon frère et mes sœurs. Le petit roux, le petit orphelin avait retrouvé sa maman et la retrouvera de nouveau.

A Bientôt, je t’aime et je vous aime tous. Juliette attend mon retour aussi. A très vite !

 

La connexion avec Vanille s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était couchée sur son ventre, les pattes avant allongées devant elle et elle tournait la tête à droite, à gauche pour suivre la farandole de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés. Il y avait aussi des anges, des dizaines d’anges et c’était d’une grand paix et d’une grande beauté à observer. Les couleurs étaient extraordinairement fluo, l’herbe d’un vert flashy et les petites, moyennes et grandes fleurs prenaient la couleur intense des rayons de l’arc en ciel. Les papillons se posaient d’un arbre à papillons à un autre, ils étaient blancs, roses et violets. J’en ai eu le souffle coupé tellement l’endroit me semblait hors du temps, j’avais l’impression d’être coupée du monde comme si hormis ce lieu rien d’autre ne pouvait exister.

Je me suis arrêtée quelques instants pour me ressourcer et profiter de la grande quiétude qui y régnait, et lorsque Vanille m’a vue, ou a senti ma présence, elle s’est levé souplement et tout en sautillant allègrement est venue vers moi pour me dire :

Je suis si contente que tu sois là, j’attendais car je savais qu’elle avait refait appel à toi, et avant de te donner des messages pour elle, j’aimerais te dire merci. Merci d’avoir toujours été là pour nous lorsque nous avions besoin de tes soins et de ton aide, et surtout, merci de m’avoir aidée à faire ma transition chez moi, à mon rythme, et de m’avoir grâce au Deva et aux Etres de la nature accompagnée avec amour dans la lumière. Je te suis à toi et à ma maman et tous les médecins du ciel si reconnaissante. Maintenant si tu le veux bien j’aimerais savoir ce que ma maman a sur le cœur, j’aimerais savoir ce qui la torture afin de pouvoir la rassurer et lui dire que je suis partie dans mon sommeil et el que je le désirais. Je n’avais pas peur, j’étais prête à tirer ma révérence, à souffler la flamme de ma bougie parce que c’est la loi.

Il y eut un petit silence et j’en ai profité pour lui lire le contenu des messages de sa gardienne :

Je voudrais lui demander pardon car quelques fois j’étais fatiguée  et quand elle salissait tout j’étais énervée
Je voudrais également lui demander pardon car je l’ai gardé avec moi avec des traitements palliatifs, peut-être aurais-je dû l’amener chez le vétérinaire pour la faire partir mais je n’ai pas eu le courage.
J’espère qu’elle n’a pas trop souffert
Hier soir tu as posé ta tête sur ma main et  j’ai pleuré car je sentais que tu allais partir et là tu m’as mordu car je pense que tu ne voulais me dire de te laisser tranquille
Je voudrais la remercier pour tout ce chemin parcouru ensemble, elle ne m’a jamais laissé tomber elle a toujours été à mes côtés. Elle aimait se mettre sur mon lit au soleil et le soir elle venait dormir avec moi. Je ressens un grand vide sans elle c’était ma guerrière ma force  elle sera toujours dans mon coeur.
Merci pour tout ma belle Vanille, tu vas pouvoir te reposer maintenant… envole toi vers la lumière

 

Heureusement que j’étais bien entourée car sa culpabilité aurait pu m’empêcher de faire le passage et il n’en était rien. Je suis partie dans la joie et on m’a guidée jusque dans l’escalier de l’arc en ciel. Dis-lui de ne pas se poser trop de questions, dis-lui de ne pas se torturer l’esprit. Je voulais partir à mon rythme et je préparais ma transition depuis un long moment. Les traitements qu’elle m’a donnés m’ont aidé à le faire dans les meilleures conditions possibles et je lui suis tellement reconnaissante pour tout. Dis-lui qu’elle n’a pas à me demander pardon, c’est à moi de le faire pour les malpropretés que je lui ai fait subir et j’en suis si navrée ;  Et si elle n’a pas eu le courage de m’emmener chez le vétérinaire c’est tout simplement parce que je ne le voulais pas. Ce n’était pas mon choix, je voulais partir à la maison mon âme en paix et en parfaite osmose avec le créateur. C’est à elle et à son courage que je le dois justement.  Merci, merci ma petite maman, ma moitié, mon amie, ma confidente d’avoir eu la force d’aller jusqu’au bout.

Lorsque mon état était trop douloureux, je me réfugiais aussitôt dans mon corps astral et cela me permettait de supporter les douleurs et ma grande faiblesse. Mon corps était usé, mon cœur, mes reins étaient au bout du rouleau et je méritais de rejoindre  le jardin des animaux pour enfin me reposer et me ressourcer. Et entourée des médecins du ciel j’ai pu le faire dignement et selon ma volonté.

Dis-lui merci pour les bons soins, et surtout dis-lui merci pour sa grande bienveillance. Nous étions si complices, si fusionnelles que j’étais elle et elle était moi. J’étais là pour lui apprendre le détachement affectif et j’avais terminé ma mission. C’était le moment pour moi de monter me ressourcer. Nous avons vécu des années merveilleuses ensemble même si cela n’a pas toujours été facile pour elle, et que les aléas de la vie lui ont rendu les choses plus compliquées et difficiles à vivre. Mais j’étais là pour elle, pour lui permettre d’aimer d’une manière plus fluide, sans trop de souffrance ni de dépendance ou co-dépendance. Et- depuis mon départ c’est le grand vide, à l’intérieur d’elle et dans son home.

Dis-lui que je l’ai mordu parce qu’elle pleurait, parce qu’elle était en grande détresse et souffrance alors que moi j’étais sur le point de faire le grand saut dans la joie et la lumière. C’est à moi de lui demander pardon, elle était si triste de devoir se séparer de moi qu’elle n’a pas compris que c’était justement le moment de me laisser glisser vers l’autre côté du voile. Tu étais là, reliée à moi depuis fort longtemps et j’étais en paix avec moi-même.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et mon âme qui perdure est et restera toujours reliée à elle où que je sois. Mon âme est éternelle et elle  souhaite lui revenir dans le corps physique d’un chat en pleine forme. J’endosserai le costume qui lui plaira dès qu’elle se sentira prête et se mettra de nouveau à ma recherche. Je me sens déjà bien réparée et peut de nouveau courir, jouer et m’amuser. Il ne tient qu’à toi pour que ce retour soit possible. Ne me ferme pas la porte de ton cœur et de ta maison ma place est avec toi et auprès de toi, et cela sur un plan terrestre.

Tu as besoin de moi et de ma présence pour continuer à avancer sur ton chemin, alors stp ne nous prive pas de ce plaisir. Même si dans ce haut-lieu magique c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre et avec toi. Je t’aime et je te suis si reconnaissante pour ce que tu fais et qui tu es. Merci, merci pour ta belle et profonde compassion et empathie que tu as dans ton cœur, pour nous les animaux et tous les êtes de la terre.

A bientôt ma mie et en attendant je veille sur vous et vous protège et vous envoie de belles énergies divines. Je t’aime.

 

La connexion avec Juna s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Entourée d’autres congénères, ils s’amusaient tous à regarder les papillons orange, blancs et dorés se poser d’un arbre à papillons à un autre. Il y avait des abeilles qui butinaient les plantes mellifères et des oiseaux qu’on entendait chanter et gazouiller dans les arbres. Parmi eux et tout autour d’eux virevoltaient des anges blancs, orange et dorés, et d’observer et se laisser imprégner par cette grande paix qui régnait dans ce lieu magique était à la fois apaisant et ressourçant. Je me suis arrêtée quelques instants avant d’appeler Juna, et dès le premier appel tous les compagnons assis autour d’elle se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher d’elle. Elle était assise et ses yeux bleus me regardaient intensément. Je l’ai saluée, lui ai expliqué les raisons de ma présence, et avant de lui lire les messages et les questions de ses gardiens, elle m’a dit :

Je te reconnais, je sais qui tu es et je sais que grâce à toi j’étais si bien entourée lorsque j’ai soufflé la flamme de ma bougie, et je te remercie pour ce départ si triste et cruel pour mon papa et ma maman et dans l’amour et la joie lorsque le Deva et les êtres de la nature m’ont accompagnée pour faire le passage. Merci, merci, beaucoup de gratitude à toi et à eux d’avoir fait appel à toi, je leur en suis si reconnaissante.

Puis après lui avoir lu le contenu des missives :

Nous souhaiterions lui dire ceci :
– Sa maman : Je t’aime très fort, tu me manques et ton départ me laisse un vide immense.
– Moi : Je m’en veux tellement d’avoir dû prendre cette décision, je suis désolé mais j’avais peur de te laisser seule dans ton état et que tu t’éteignes seule sans moi pour t’accompagner. Je t’aime plus que tout ma jonquille et je ne sais pas comment faire sans toi. Depuis le début tu as toujours été là pour moi dans les moments de bonheur et les moments plus difficiles. Nous affrontions tout ça à deux et tout allait bien puisque nous étions ensemble. Tu me manques terriblement, toi qui me suivait partout comme mon ombre. Je suis désolé de ne pas avoir pu t’emmener habiter à la mer comme je te l’avais promis, la vie nous a séparés bien trop vite. J’aurais tellement voulu pouvoir te soulager en prenant cette maladie pour prolonger notre vie ensemble. Je n’aurais pu avoir un meilleur chien que toi, tu as toujours été parfaite. Je t’aime ma boule d’ours.

Questions :
Nous voudrions savoir :
– si elle est heureuse où elle est ?
– si elle va bien ?
– comment elle a vécu cette dernière journée du mercredi 18 mai 2022 ?
– si elle m’en veut d’avoir pris cette décision ?

Elle s’est levée et s’est mise à tourner autour de moi, frottant sa tête contre mes jambes et ma main, et sans hésiter je lui ai demandé l’autorisation de la caresser et elle m’a léché la main pour me dire :

Je n’attends que ça. Ici je suis bien, c’est le paradis, le nirvana. Ici tout est si beau, ici tout est en paix et nous sommes tous ravis de vivre ensemble et de profiter de la beauté, de l’harmonie et la plénitude totale qui y règnent. Oui je suis heureuse, je ne ressens plus aucune douleur, je me sens de nouveau toute légère et en pleine forme. Je peux de nouveau courir, sauter et jouer à ma guise et ce sans aucune souffrance. Je me suis, grâce à vous tous, déjà bien reposée et ressourcée, et de savoir qu’ils sont en souffrance, que je leur manque, qu’ils ont tous les deux une grande et immense détresse, me fait de la peine.  Moi j’ai traversé le pont des fleurs dans la joie et la lumière et pour eux c’était juste l’horreur de m’aider et de devoir me laisser partir. Et cela me fait de la peine, j’ai beaucoup de peine pour eux et j’en suis si triste. Je suis à la fois si triste pour le grand désarroi qui règne dans leur cœur, pour la grande souffrance que mon départ leur inflige, et à la fois si heureuse d’avoir fait le grand saut accompagnée avec amour vers ce haut-lieu magique où tout est d’une extraordinaire quiétude et tellement beau.

Ici la lumière rayonne nuit et jour et tout est très fluo, très flashy, on ne se lasse pas de se prélasser et de voir tourbillonner les anges, les papillons, les oiseaux et les abeilles de fleur en fleur. Cela forme des danses en forme de cœurs et j’aimerais tellement pouvoir leur faire ressentir la grande paix qui nous enveloppe tous ici. Je suis avec d’autres chiens et tous types d’animaux et nous sommes tous différents mais égaux.

Dis-leur merci pour leur message d’amour empreint d’amour et de tristesse. Dis-leur que je les aime aussi tous les deux et toute la famille d’un amour pur, profond et inconditionnel. J’aurais encore aimé longtemps pouvoir continuer notre belle aventure ensemble, mais ce mal me rongeait de l’intérieur et depuis le début de l’automne je préparais ma transition à mon rythme et ne voulant pas trop les inquiéter. Dis à mon papa de ne surtout pas culpabiliser, il a fait le choix de m’aider à partir et j’étais prête. Il a pris la bonne décision au bon moment et je sais qu’il l’a fait par amour pour moi et me délivrer de toutes les souffrances. Je me réfugiais souvent dans le corps astral pour gérer mon état, et de monter me reposer et me ressourcer était la décision la plus sage, même si elle est cruelle pour eux.

Dis-lui que je sais combien c’est difficile, il l’a fait par amour pour moi et je lui en suis si reconnaissante. Je suis partie dans les meilleures conditions possibles et suis montée directement au jardin des animaux. Il y avait aussi une dame de l’autre côté du pont (grand-mère ?) et j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel en toute légèreté. Je me suis déjà bien reposée et réparée et crois-moi que c’est beaucoup plus simple et rapide pour nous les animaux à condition qu’on nous aide et laisse partir, de faire un petit aller/retour au paradis des animaux pour pouvoir vous revenir en pleine forme.

Je sais que tu aurais pris ma maladie pour me soulager et m’en délester, mais ce n’était pas une bonne idée. Pour nous les animaux il vaut mieux faire un petit passage dans ce lieu paradisiaque pour nous ressourcer avant d’endosser un nouveau costume et vous revenir. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et je suis déjà prête à préparer mon retour. Je sais que je vous manque à tous les deux, mais à toi mon papa encore plus. J’étais ta confidente, ton, âme sœur pendant toutes ces années nous avons tout partagées. J’étais la prunelle de tes yeux et nous étions si complices et fusionnels. Depuis mon départ, la maison vous semble bien vide, sans âme et ton cœur encore plus. Seule moi je peux le combler ce vide et t’aider à continuer à avancer sur ton chemin. Seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme est éternelle et reste reliée à toi où que je sois.

Malgré l’extraordinaire beauté et paix dans l’au-delà, mon âme aspire à te revenir. Vous êtes mes parents, je me suis toujours considérée comme votre fille et de perdre un enfant est injuste et cruel pour vous. Aimée, respectée et choyée comme un être humain, j’ai envie de vous retrouver car ma place est avec vous et à côté de vous. Toi mon papa tu retrouveras la paix dans ton cœur et ton esprit lorsque tu m’auras de nouveau sur tes talons et que je te suivrai et à la trace.

Tu n’as pas pu m’emmener à la mer ? Soit, ce sera pour la prochaine vie, rien n’est perdu garde la foi et l’espoir que nous nous retrouverons. Lorsque tu iras mieux et que tu te sentiras prêt et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute, fais-moi confiance, tu sais que je t’aime et je te reviendrai dans un corps physique en pleine forme et nous continuerons notre belle histoire d’amour ensemble. Ta boule d’ours est juste de l’autre côté du voile et continue en attendant mon retour à veiller sur toi et vous protéger. Je vous aime, à bientôt.

 

La rencontre avec Pilou s’est faite sur un chemin de terre sans herbe, de la terre sèche, aride et il était assis le regard triste et vide. Je me suis approchée doucement et je l’ai appelé par son nom et au bout de la 3e tentative Pilou a enfin tourné la tête vers moi. Ses yeux reprirent de l’espoir, je pouvais y lire de la curiosité et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

Dites lui que je l’aime trop trop trop c’était vraiment comme mon bébé, mon fils d’ailleurs c’est comme ça que je t’appeler car tu répondais toujours à ce surnom fils.. Sache que tu m’as apporté beaucoup d’amours d’ailleurs j’ai vraiment du mal à accepter ton départ.. Je m’en veux de ne pas t’avoir chercher toute suite quand je suis rentré du travail, des que tu m’entendais me garé tu te mettais à la fenêtre et ensuite à la porte pour m’accueillir et ce dimanche tu ne l’as pas fais je me suis dit que tu étais occupé à chasser les pigeons sur les toits comme à ton habitude.. Puis 4h sont passées et je ne t’ai toujours pas aperçu sur notre balcon alors je t’appelle et tu ne répond pas c’qui n’est pas non plus à ton habitude puis la ma tête s’est tourné vers toi et j’ai dis  » fils, fils, mon bibé qu’est ce tu fais » et même une pâte tu la pas bouger alors j’me suis empressée de venir vers toi et toujours pas de mouvements, j’ai touché ton petit corps déjà rigide et la j’ai compris.. Tu étais déjà partie rejoindre les autres chatchami.. Je ne comprends pas c’qui a pu t’arriver ? On t’as empoisonné? Tu as mangé quelque chose de mauvais qui t’as fais ça ? Est ce que tu as souffert ? Est ce que je t’ai donner tout c’qu’il te fallait pour que tu sois heureux ? Si tu peux me dire si tu étais déjà décédé qd je suis rentré du travail ou il y a avait encore une chance ? Je m’excuse Milles fois mon bébé, je m’en veux de pas t’avoir chercher toute suite pardon pardon pardon mais je ne pensé vraiment qu’il t’arriverais un truc pareil t’étais un jeune chat en pleine forme.. Je t’aime plus que tout mon bébé chat fils, je demande à Dieu qu’il te met avec moi au paradis si il m’y accepte.. 

Ne m’oublie pas comme moi je t’oublierai t’étais vraiment mon bébé, même ton père a du mal à digéré il est comme moi il est dévasté de ton départ 

Tu viens quand bon te semble à la maison autant que tu veux pour jouer avec tes sœurs Pétale et Sally, Sally d’ailleurs te cherche partout je pense que ton départ l’a peiné aussi.. T’étais un peu son exemple d’ailleurs elle faisait tout comme toi.. Je vais l’adopter elle va rester avec nous qu’est ce que t’en pense toi mon fils ? 

Tu m’as tellement apporté tout de toi vas me manquer tes petites acrobaties à la porte quand j’ouvrais pas la porte assez vite pour que tu rentre.. T’es grattage à la porte pour sortir 3 min après que je t’ai rentré, t’es petites chamailleries avec Sally et Pétale

Tes folies quand je te donnais de l’olive ou alors qd tu te frotter sur le seau où il y avait les carottes tu m’as tellement fais de bien dans mon cœur mon fils.. Tes petites pâtes qui se glisser sous la porte pour me dire de te laisser entré quand j’étais au toilette mon amour.. 

T’étais un très bon chatchami pour moi tu étais même parfait 

Je t’aime mon bébé plus que tout t’étais trop mon fils j’arrête pas de pleurer comme un bébé depuis ton départ j’arrive pas à accepter.. Tu le sais mon fils j’étais déjà bien attriste pour le départ de mamie et tonton en 10 jours l’un et l’autre ce sont suivis et la dimanche c’était toi.. Ça fait beaucoup pour mon petit cœur tu me connais.. 

Dans l’espoir de te lire fils, joue bien avec Mim’s ton premier compagnon et embrasse bien fort mamie et tonton de ma part.. 

Je t’aime plus que tout la haut le ciel, toujours avec moi mon petit bébé t’es câlins dans mon lit sous la couette et dans le canapé me manque déjà tant tu sais même pas à quel point.. Je t’aime fils on se revoit au paradis si Dieu veut 

Ta maman Anne, ton papa Alexis et ta sœur Loubna ainsi que tes sœurs chatchami Sally et Pétale. 

 

 

 

Dieu soit loué, elle a fait appel à toi, mon départ si rapide, brutal, ajouté à sa grande souffrance, à sa grand détresse m’empêchent de prendre ce chemin et de partir vers la lumière. Je me sens bloqué ici entre deux, dans ce bas-astral, assis comme figé à cet endroit ou tantôt à l’accompagner dans son quotidien et la suivre comme son ombre et lui puiser toute son énergie.

Je l’ai rassuré et lui ai dit que j’étais là aussi pour le guider vers le pont des fleurs.

Merci, j’ai besoin de ton aide et elle aussi. Tant que je reste là je ne peux me ressourcer et elle ne peut trouver la paix, elle est très malheureuse et je suis malheureux pour elle. Sa grande peine, de la voir me pleurer me fait de la peine, beaucoup de peine et je suis si triste de lui infliger cette douleur. Dis-lui merci pour son message d’amour empreint de beaucoup d’amour, de tendresse et de nostalgie. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je l’aime très fort, elle est ma maman et je me suis toujours considéré comme son bébé, son petit bébé, son fils.

Choyé, câliné et respecté comme leur enfant, j’étais le petit prince de la famille, et mon départ si violent les plonge tous dans une grande souffrance. J’en suis désolé, je leur demande pardon, ce jour-là je n’étais pas vraiment centré dans l’ici et maintenant, je me sentais comme ailleurs et j’ai été imprudent. Non je n’ai rien mangé, ce n’est pas d’un empoisonnement qu’il s’agit, je suis tombé et mal tombé, je n’ai pas réussi à me rattraper correctement et je suis tombé sur le nez, le coup de lapin en quelque sorte. Cela a été rapide, fulgurant et je n’ai pas souffert rassure-toi. J’ai vu des étoiles et je suis aussitôt sorti de mon corps physique, je me suis vu là allongé et je savais que c’était fini pour moi, que je venais de faire le grand saut, qu’il ne me serait plus possible de réintégrer mon corps physique et que pour toi de me trouver dans cet état allait être terrible.

Je ne sais ce qui a pu se produire, j’étais sur le toit comme à mon habitude en train de guetter et chasser les pigeons, et soudainement un envol de plusieurs oiseaux m’a surpris, j’ai eu un mauvais réflexe et je suis tombé en arrière. La chute a été hélas cruciale pour moi, c’était trop court, je n’ai pas réussi à retomber sur mes pattes. Je n’ai pas souffert, c’était beaucoup trop rapide, le choc m’a directement propulsé de l’autre côté du voile.

Je sais combien mon départ t’est difficile. Je sais combien je te manque et je suis si triste pour toi. J’ai besoin maintenant de rejoindre le jardin des animaux car tant que je reste ici je ne peux me réparer et toi tu ne peux faire ton deuil. Ne me pleure plus, accepte ce mauvais sort qui s’acharne encore contre toi, d’abord mamie, puis tonton et maintenant moi. Je sais que c’est trop à supporter pour toi et que tu avais justement besoin de ma présence pour pouvoir mieux vivre tes deuils humains. Ils sont là tous les deux à m’attendre de l’autre côté du pont et je n’ai pas peur. Je sais qu’au bout de ce chemin si maussade se trouve la lumière, et que lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique je pourrai t’envoyer des signes et te faire des petits coucous pour te montrer que seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mais mon âme elle est éternelle, elle perdure et reste toujours reliée à la tienne où que je sois.

J’étais un chat très câlin, un peu timbre-poste mais pas que. J’aimais aussi vadrouiller et découvrir des choses nouvelles pour me stimuler, j’étais jeune, en pleine forme et curieux de tout. C’est cette grande curiosité qui m’a perdu et m’a arraché à toi. Pardon ma petite maman, alors que tu avais si fortement besoin de ma présence pour te permettre à travers moi de te chérir de tendresse, me voilà de l’autre côté du voile mais toujours en connexion avec toi. Je t’aime et je te reviendrai.

Ma mission, t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans dépendance ni co-dépendance n’est pas terminée et je te reviendrai pour continuer ce travail. C’est une très bonne idée d’adopter Sally, elle fait déjà partie de la famille, et le jour où tu te sentiras prête à me retrouver, mets-toi à ma recherche et je me mettrai sur son chemin. Tu as besoin de moi sur le plan terrestre, on se retrouvera et nous pourras continuer notre belle aventure ensemble. Ta place n’est pas encore au paradis, et moi je suis trop pressé de te revenir. Vous me manquez tous les 3, je vous aime, vous êtes mon papa, ma maman et ma sœur et mon petit tempérament de clown qui vous faisait tant rire vous manque ;

Ne soyez pas tristes, la mort est un nouveau soleil, même si nous sommes séparés quelque temps physiquement je peux dès que je serai monté, vous protéger et veiller sur vous. Pétale et Sally iront mieux aussi, de me voir en errance les perturbe toutes les deux, elles savent qu’ici ce n’est plus ma place et que je dois partir maintenant au jardin des animaux et que nous pourrons de nouveau communiquer ensemble.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux avec des herbes et des fleurs de toutes les couleurs. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, dis merci à ma maman, dis-lui que je lui suis si reconnaissant qu’elle ait fait appel à toi pour m’aider à faire le passage et surtout dis-lui que je l’aime très fort. Je les aime tous très fort.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Pilou, repose et ressource-toi. Paix à ton âme.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Cirka m’y attendait, un chemin triste, sans lumière, de la terre, des cailloux. Elle était assise et regardait tristement vers l’horizon où on pouvait voir toutes les couleurs des rayons de l’arc en ciel. Il était évident qu’elle avait envie d’y aller, mais en même temps elle semblait comme collée, figée à cet endroit. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer et au bout de quelques instants elle a senti ma présence, sa tête s’est tournée vers moi et son regard si triste changea totalement d’expression, ses yeux reprenaient vie. Je pouvais à présent y lire de la curiosité mais aussi une lueur d’espoir.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui dire qu’elle l’aimait très fort et qu’elle avait besoin qu’elle réponde à ses questions. Et avant même que je ne lui lise le contenu elle m’a dit :

Ouf me voilà rassurée, depuis quelque temps que je suis assise là, sur ce chemin ou alors çà l’accompagner dans son environnement, dans son quotidien, à m’accrocher à elle pour lui puiser son énergie, je craignais de devoir encore rester longtemps ici. J’ai besoin d’aide, je ne me sens pas le droit de prendre ce chemin pour rejoindre la belle lumière qui irradie et inonde toute la terre et le ciel à l’horizon. Ma maman est en grande souffrance, elle ne va pas bien, je lui manque terriblement et surtout elle culpabilise. Elle culpabilise de ne pas m’avoir accompagnée pour faire le grand saut, de ne pas avoir été à mes côtés, elle a peur de m’avoir retenue par égoïsme et cela m’empêche de continuer mon chemin. J’ai besoin qu’on me libère, qu’on m’aide à faire le passage et cela va nous aider toutes les deux, moi pour me permettre de monter me reposer et me ressourcer, et elle pour pouvoir retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit et enfin pouvoir commencer son travail de deuil.

Je l’ai rassurée et lui ai promis de la guider vers le pont des fleurs après notre échange et après lui avoir lu le contenu, elle m’a dit :

Alors j’aimerai savoir si elle m’en veut de pas avoir été là pour la fin …

Pourquoi elle ne m’a pas attendu ?? 

Si je l es pas trop laisser souffrir par égoïsme ??

Si elle a était bien heureuse cette Mama d’amour

 ( son surnom )toute sa vie 

Si mon (bidsou )hyndi ( son frère un bouledogue français ) il lui manque ?? 

 

Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que je sais combien mon départ et les circonstances dans lesquelles il s’est fait est difficile et cruel à accepter pour elle. Elle culpabilise, elle a des regrets, elle n’était pas là pour être à mes côtés et c’est affreux pour elle l’idée que je sois partie sans avoir pu me faire des bisous et me tenir dans ses bras. Dis-lui que de la voir dans une telle détresse me fait mal, j’ai beaucoup de peine de la voir me pleurer et se torturer l’esprit. Je peux la voir, l’entendre, mais je ne peux plus me manifester physiquement à elle et tant que mon âme est en errance, je ne peux communiquer avec Hyndi, il ne va pas bien, de me voir entre deux le perturbe beaucoup.

Je lui demande pardon, je suis si désolée d’avoir choisi de partir alors qu’elle s’est absentée un tout petit moment, mais j’ai fait moi ce choix par amour pour elle. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis quelques mois, depuis l’hiver et je préparais ma transition à mon rythme. Fatigués, usés, mon petit cœur, mes reins et tout mon organisme en général avec des bobos dus à l’âge, je me réfugiais déjà souvent dans mon corps astral pour gérer mon état. Cela me permettait de ne pas trop souffrir, rassure-là. Je sais qu’elle n’était pas prête, qu’elle aurait tant voulu me garder encore fort longtemps auprès d’elle, mais comme tout être je préparais mon départ et j’ai soufflé la flamme de ma bougie parce que c’est la loi.

Par amour pour elle, pour ne pas l’obliger à prendre cette triste décision, j’ai décidé de partir alors qu’elle n’était pas là. Je suis si triste que cela te tourmente autant, c’était pour ne pas t’infliger cet acte violent pour toi. Cela me rassurait de te savoir loin physiquement, mais en même temps tu étais et tu seras toujours toute proche de moi car tu sais bien que nous sommes reliées et le resteront toujours où que je sois. Alors ne culpabilise plus et ne regrette rien, le tout est de me laisser monter dans ce magnifique jardin des animaux maintenant pour pouvoir me réparer.

De là-haut je pourrai t’envoyer des signes et vous faire des petits coucous. Tant que je reste là dans ce bas-astral, rien n’est possible ni pour toi ni pour moi. Alors tu dois me croire, la mort est un nouveau soleil. Après la mort il y a la renaissance et mon âme aspire évidemment à te retrouver sur un plan terrestre. J’ai vécu des années de pur et grand bonheur à tes côtés, des années merveilleuses et je vous aime tous.

Merci à ma mamie de m’avoir aidée à tirer ma révérence dignement. Je me suis toujours sentie aimée, respectée comme ta fille, comme ton enfant même si tu me surnommais « Mama d’amour. Je n’ai jamais manqué de rien, choyée, câlinée et considérée comme un membre de la famille.

J’étais là pour t’aider à avancer sur ton chemin, pour te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur afin de lui permettre de panser toutes les blessures affectives que tu as connues et j’ai bien rempli mon rôle. Lorsque je te reviendrai je reprendrai en partie ce travail, tu as encore besoin de moi pour ton évolution personnelle et spirituelle. Tu as le cœur bien vide depuis mon départ, tu te sens bien seule et seule moi peut le combler ce vide. Alors stp ne tarde pas, mets-toi dès que tu te sentiras prête à ma recherche, et je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Hyndi attend mon retour aussi et il me tarde maintenant de rejoindre le paradis des animaux pour pouvoir me reposer, me ressourcer et préparer mon retour. A bientôt ma petite et tendre moitié, ne regrette rien, accepte avec confiance la situation et prépare-toi, dès que tu te sentiras apaisée et en paix, à me retrouver.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin pour rejoindre la belle lumière qu’on pouvait apercevoir au loin, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit :

Merci, beaucoup de gratitude à toi ma maman, ma famille et l’univers

Et elle l’a traversé joyeusement pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Cirka, paix à ton âme.

 

La Connexion avec Isidor s’est faite dans cette vaste et magnifique clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Il était allongé de tout son long dans les hautes herbes d’un vert fluo et s’amusait à regarder les abeilles butiner d’une fleur à l’autre, et les papillons blancs, orange et dorés virevolter d’un arbre à papillons à un autre. Il y avait des fleurs de toutes les couleurs et des oiseaux de toutes les tailles et couleurs. Isidor les observait et prenait du plaisir à tourner la tête dans tous les sens pour suivre ces farandoles de danses. Je me suis arrêtée pour profiter de cette grande plénitude et beauté extraordinaire qui se dégageaient de cet havre de paix, et lorsqu’il m’a vu ou senti ma présence, ses yeux se sont grand ouverts et il s’est levé  pour venir à ma rencontre et me dire :

Je t’attendais. Je savais qu’après quelque temps elle se sentirait rassurée d’avoir de mes nouvelles, de savoir où je suis et comment je vais, et j’ai préféré t’attendre ici dans cette belle prairie pour profiter intimement de cet échange avec toi avant de rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux apercevoir derrière mon dos.

Je me suis présentée et lui ai confirmé que sa gardienne m’envoyait à lui pour lui transmettre des messages et lui poser quelques questions :

Je demande, PARDON , a Isidor de l’avoir contraint a prendre ses médicaments M et S . il se sauvait et c’était difficile pour moi de l’y obliger ….mais vital pour lui …..
Un très grand MERCI pour sa présence à mes côtés , et pour sa personnalité .Je tenais tellement a lui .
A t-il réussi son passage ? At-il rencontré les copains s de la maison ?

Ou veut il être mis en terre? Est-ce le moment ? Ou veut ‘il rester encore dans son urne a la maison ?

Ses derniers instants se sont-ils bien passés ?Pas trop douloureux ?

Veut ‘il une photo encadrée de lui et où ?

Sait ‘il qu’il fait partie de moi ?

Etions-nous en accord a ses derniers moments ??

Evidemment , mon ZOUZOU , je pense à lui tous les jours , a ses petits coins préférés , à sa tête d’étonné et surpris , a ses câlins particuliers , a sa voix rauque , et aussi , à sa façon de se mettre en retrait parfois ….

Un jour, j’espère que je le retrouverai, on n’a pas fini notre histoire complice tous les deux ….

GROS CÂLINS à mon ZOUZOU .

Je suis très content que tu sois là. Elle s’est beaucoup posé de questions et comme tu peux le constater, elle s’en pose  encore et c’est bien que je puisse la rassurer. Dis-lui que je l’aime très fort, elle était ma maman, je me suis toujours considéré comme son petit garçon, son doudou d’amour. J’ai vécu une vie de rêve à ses côtés, aimé, choyé et respecté comme un humain. De tempérament plutôt très indépendant, j’occupais la place dans la maison mais aussi dans son cœur. J’étais plutôt chat nettoyeur mais aussi guérisseur. Je vibrais sur un autre plan et cela elle l’a senti, ma personnalité, mon tempérament le lui ont fait comprendre.

J’étais là pour l’accompagner sur son chemin, dans sa vie de tous les jours et veiller sur elle et sa santé. La mienne était depuis fort longtemps très fragile, mon petit cœur était fatigué mais surtout mes reins, usés, au bout du rouleau. Je n’aimais pas prendre les médicaments, ils servaient juste à prolonger ma vie et me garder plus longtemps, mais on ne pouvait pas me guérir. J’ai bien essayé de le lui faire comprendre et je me sauvais dès qu’elle m’obligeait à les avaler. Je ne peux lui en vouloir, je sais qu’elle l’a fait pour mon plus grand bien et elle n’a pas à me demander pardon pour cela. Elle ne doit pas culpabiliser ni avoir de regret, elle ne pouvait pas savoir, elle espérait tant me garder encore fort longtemps à ses côtés.

Je sais qu’elle l’a fait par amour pour moi et je lui suis très reconnaissant pour les bons soins. Mais j’étais sur mon chemin depuis un long moment et je préparais ma transition à mon rythme. J’étais prêt à faire le grand saut et je la remercie de m’avoir permis de tirer ma révérence avec dignité. Je n’avais pas peur, j’étais déjà souvent dans mon corps astral pour mieux gérer mon état et je n’ai pas souffert. Qu’elle ne s’inquiète pas, j’ai pris le chemin et il y avait du monde, je n’étais pas seul, des ancêtres, des êtres de la nature et des compagnons m’ont accompagné et guidé de l’autre côté du pont des fleurs. J’ai fait le processus comme il se devait et je me suis déjà bien reposé et ressourcé.

Elle me pose la question concernant les restes de mon enveloppe physique, dis-lui que c’est ce qui lui importe à elle. Pour ma part elles doivent retourner à la terre mais lorsqu’elle sera prête. Si elle a encore besoin de les garder, que ça lui fait du bien pourquoi pas ? Pour moi ça n’a aucune espèce d’importance, mon âme est éternelle, elle perdure et elle reste reliée à la sienne et c’est cela qu’il est important de souligner et de retenir. Quant à une photo, encadrée ou pas ? Excuse-moi ma tendre et douce âme sœur, mais aucune espèce d’importance non plus. Si cela peut te faire du bien fais-le mais encore une fois mon âme est toujours reliée à la tienne et elle aspire bien entendu à te revenir.

Nous étions si complices, si fusionnels que tu te sens  bien seule depuis mon départ. Ta maison est sans âme et ton cœur est vide, il te manque une partie de toi. Tu m’as accompagné du mieux que tu pouvais, et avec amour laissé partir vers ce monde meilleur. Maintenant je me suis déjà bien reposé et ressourcé et tout à l’heure je pousserai la porte dorée pour rejoindre les autres animaux pour jouer  et m’amuser avec eux. Et puis surtout pour préparer mon retour.

Non, notre belle histoire d’amour n’est pas terminée. Je te reviendrai dans un corps physique peu importe la forme, je choisirai le costume qui te plaira, je serai de nouveau en bonne santé et en pleine forme, et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble. N’en doute pas, fais-moi confiance, tu as besoin de moi à tes côtés sur un plan terrestre pour veiller sur toi et te protéger. Aimé, choyé et câliné, mon âme aspire à redescendre très vite, elle est déjà prête, et lorsque toi tu le seras et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Nous étions déjà ensemble et tu as compris que ce lien ne date pas de cette incarnation physique. Dans une autre vie j’étais ton compagnon humain et si j’ai choisi d’endosser le costume d’un chat c’est pour pouvoir te revenir et t’aider à avancer sur ton chemin, te permettre à travers nos câlins de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et y panser toutes les blessures du passé. Tu as beaucoup d’amour et d’empathie dans ton cœur et je suis si fier de toi. Ton zouzou t’adore, tu es une grande et belle personne et je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. J’attendrai que tu sois prête pour redescendre te rejoindre et veiller sur toi, même lorsque je n’en ai pas l’air, comme la prunelle de mes yeux.

A bientôt ma douce. Ton zouzou.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Tomy assis sur son train arrière m’y attendait le regard triste, terne, sans vie. Je me suis approchée et l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne lève la tête vers moi et là ses yeux si gris quelques secondes auparavant ont repris de la vie, je pouvais y lire une lueur d’espoir et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

J’aimerais lui dire au revoir, qu’il me manque terriblement. Je culpabilise beaucoup pour ne pas avoir été présente ces derniers temps à cause de ma maladie.

A-t-il bien vécu à mes côtés ?

Est-il parti en paix ?

Ne m’en veux-t-il pas ?

J’aimerais lui dire que je l’aime, je n’ai jamais eu un chat aussi intelligent et qu’il était ma fierté.

 

Et après lui avoir lu le contenu il m’a dit :

Je suis si content de te voir, j’avais si peur de devoir rester encore très longtemps collé à cet endroit et ne me donnant le droit de suivre ce chemin qui mène vers la lumière ou alors à errer dans son environnement, la suivre dans son quotidien, m’accrocher à elle et lui pomper toute son énergie.

J’ai besoin d’aide pour faire le passage, tout comme elle en a besoin car tant qu’elle est dans la culpabilité, tant qu’elle s’en veut de ne pas avoir été présente, elle ne peut accepter mon départ et cela m’empêche aussi de partir.

Ici ce n’est plus ma place et ce n’est bon ni pour moi ni pour elle. Tant que je reste dans ce bas astral je ne peux me reposer et me ressourcer et elle, elle ne peut trouver la paix dans son coeur et son esprit et elle ne peut faire son deuil.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange et il m’a répondu

Je t’en suis si reconnaissant depuis bien longtemps que j’attends qu’on vienne me libérer, j’ai vraiment besoin de ton aide merci.

Dis à ma maman parce que oui c’était bien ma maman, j’étais son bébé, son petit garçon et je me suis toujours considéré comme tel. Nous étions très complices et j’étais là pour l’aider à avancer sur son chemin et la soutenir dans sa maladie.

Elle vit parfois des moments très difficiles et j’étais là pour l’entourer de ma tendresse et surtout lui permettre à travers moi, lorsqu’elle me câlinait, de chérir son petit enfant intérieur de tendresse et  lui permettre de trouver à l’intérieur d’elle, la force et le courage pour continuer à se battre et garder la confiance.

Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel.

Dis-lui que je sais que je lui manque terriblement, elle a besoin de moi et de ma présence pour pouvoir continuer son chemin.

Depuis mon départ elle se trouve dans une grande souffrance et détresse. Cela me fait de la peine, je suis si triste pour elle.

Je l’aime très très fort et je ne veux que son bonheur, veiller sur elle et la protéger mais tant que je ne suis pas monté au jardin des animaux je ne peux pas me manifester par des coucous ou des signes.

Dis-lui qu’elle ne doit pas s’en vouloir je sais combien son quotidien est difficile et c’est plus à moi de lui demander pardon de lui faire subir une telle souffrance.

Depuis mon départ elle a beaucoup de mal à s’ancrer dans le présent. Dans le ici et maintenant et elle se torture l’esprit et a du mal à accepter cette injustice.

Elle vit dans les peurs, dans les angoisses et se sent étouffer dans ce stress qui plombe son coeur et surtout son plexus solaire.

Dis-lui que le destin ne nous aura pas épargnés ni elle, ni moi, c’était un accident c’est à pas de chance mais le mal est là et il faut maintenant être dans l’acceptation et continuer à aller de l’avant.

La mort est un nouveau soleil. Après la mort il y a la renaissance et moi j’étais jeune et ne mettrai pas longtemps à me ressourcer et me réparer. L’espace temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici bas et à condition que je puisse maintenant rejoindre le paradis des animaux, condition sine qua none, je pourrai très vite lui revenir.

J’ai vécu mais si court, des années de pur et grand bonheur à ses côtés. Elle a une sensibilité exacerbée, elle est remplie d’amour et de compassion et même si elle vit un peu dans son monde, elle est très sensibles aux Etres et tout ce qui l’entoure.

Ce fut une vraie joie que de l’accompagner sur son chemin et moi, mon âme aspire à lui revenir pour continuer à la guider.

Elle veut me dire aurevoir, c’est juste ce qu’il faut faire aujourd’hui mais c’est bien au aurevoir et pas adieu. Car mon âme, elle est éternelle, elle perdure et elle reste reliée à la sienne où que je sois.

Et elle a besoin de moi sur le plan terrestre. Depuis que j’ai fait le grand saut, elle se sent bien vide à l’intérieur d’elle, il lui manque une partie d’elle. Seul moi peut le combler ce vide et dans son coeur et dans sa maison.

Dis-lui que je l’aime et que j’endosserai le costume qu’il lui plaira.

Lorsque j’aurai rejoint ce haut lieu magique elle se sentira plus apaisée et en paix à l’intérieur d’elle et lorsqu’elle aura fait son deuil et se mettra à ma recherche je me mettrai de nouveau sur son chemin.

Qu’elle n’en doute pas il me tarde maintenant de monter pour pouvoir me ressourcer et préparer mon retour.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus plus lumineux et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit merci,

Dis à ma maman que je l’aime et que je lui reviendrai, nous nous retrouverons et pourrons encore partager de belles choses ensemble.

Qu’elle lâche prise maintenant et me fasse confiance à moi, en elle et en l’Univers et bientôt nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble.

Puis il l’a traversé en sautillant pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Tomy, Paix à ton Ame, repose-toi et ressource-toi et à bientôt !!!

La connexion avec Dolly s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée dans les hautes herbes d’un vert fluo et s’amusait paisiblement à regarder les papillons et les abeilles virevolter d’une fleur à l’autre. Elle semblait être en pleine forme et avait capté ma pensée pour me dire :

Je me suis déjà bien reposée et ressourcée, je me sens de nouveau en pleine forme, plus aucune oppression dans la poitrine, plus  aucun bobo dû à l’âge, je peux à nouveau jouer, courir, sauter et m’amuser. Sa grande souffrance aurait pu m’empêcher de faire le passage, il n’en est rien, j’ai été bien entouré, il y avait les êtres de la nature, beaucoup de jolies petits fées et puis ses ancêtres proches et beaucoup plus anciens. Elle a ses protecteurs, ils veillent tous sur elle et moi aussi.

Je me suis arrêtée, j’ai voulu faire une petite halte dans cette si magnifique clairière parce que je savais qu’elle allait prendre contact avec moi et que grâce à toi je vais pouvoir lui donner des messages. J’ai préféré t’attendre ici voulant que ce soit un moment privilégié et où je suis seule et pas entourée d’autres compagnons.

De tempérament toujours un peu exclusive, je reconnais que j’ai été possessive et que j’ai toujours eu ce besoin de savoir que je suis la préférée dans son cœur. Je sais que ce n’est pas très bien, ce n’est pas digne de mon amour inconditionnel envers elle, mais nous étions si proches, si fusionnelles que j’étais une partie d’elle et elle une partie de moi. Difficile de t’expliquer, mais j’étais celle à qui elle a pu confier tous ses soucis, tous ses désespoirs, mais aussi toutes ses joies lorsqu’elle était heureuse.  Depuis mon départ je lui manque cruellement et je sais qu’elle a un grand manque, elle se sent vide à l’intérieur d’elle, il lui manque une partie d’elle.

Petit blanc… et j’en ai profité pour enfin lui lire les messages et questions de sa gardienne :

C’était une chienne formidable un manque terrible j’aimerais que tu lui fasses passer à quel point je l’aime et ne l’oublierai jamais

Je la remercie de toutes ces belle années à mes côtés que je l’aime très fort et que j’attendrais le jour où elle reviendra vers moi j’aimerais tellement la retrouver un jour si elle été heureuse et pourquoi elle est parti de vieillesse ou c’était le moment pour montrait un autre partie de ma vie..  

 

Tu vois  qu’elle ressent un manque terrible, qu’elle a besoin d’avoir de mes nouvelles, et je suis très contente de pouvoir lui dire que moi aussi je l’aime d’un amour pur et profond. Je l’aime très fort, je l’aime comme la prunelle de mes yeux, c’est pour moi ma maman, ma compagne, ma moitié, mon âme sœur. Tantôt son petit bébé, tantôt sa petite fifille, sa sœur, sa confidente, sa mie.

 

Dis-lui merci pour son message je sais qu’elle ne m’oubliera jamais, d’ailleurs comment le pourrai-elle ? J’étais aussi son petit clown, celle qui la distrayait et l’amusait lorsqu’elle se sentait tendue et mal dans sa peau. J’ai vécu des années merveilleuses à ses côtés même pendant les périodes de vie un peu plus compliquées et difficiles pour elle, je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur. Heureuse d’être avec elle et de pouvoir lui apporter un peu de quiétude, de lui montrer à travers ma présence que j’étais là, qu’elle n’était pas seule même si son cœur était parfois en grande détresse, j’ai toujours su à travers ma tendresse lui montrer qu’elle avait le soutien nécessaire pour continuer à avancer.

Ma mission première était de l’aider à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et lui permettre, lorsqu’elle me chérissait de tendresse, de se nourrir d’amour inconditionnel afin de lui permettre de trouver en elle la force et le courage pour continuer à avancer sur son chemin. Elle a bien ressenti ce besoin, a fait des choix et a sû les assumer. Je suis fière d’elle malgré tous les soucis, elle sait maintenant ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut plus, et de ne pas se sentir constamment partagée entre 2 est tout de même plus facile à gérer et à vivre. La vie n’est pas un long fleuve tranquille et elle peut en témoigner.

 

Ses compagnons humains et animaux ont joué à eux tous un rôle clé, et à chaque départ c’est un peu une partie d’elle qu’elle sent partir. Dis-lui qu’ils étaient tous là, les chats, ils étaient avec moi pour m’accueillir de l’autre côté du pont et m’ont accompagnée dans l’escalier de l’arc en ciel. Maintenant ils sont de nouveau au paradis des animaux, juste derrière la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi. Je pousserai cette porte pour les rejoindre après notre échange. Ils ont eux tous, comme moi, envie de lui revenir peu importe sous quelle forme, le jour où elle sera prête, ils redescendront.

 

Quant à moi, ma petite maman, même si cela a été brutal pour toi, je préparais mon départ depuis quelque temps. J’avais des bobos partout dus à l’âge, et mon cœur, mon petit cœur était bien fatigué et usé. On en a vécu des choses ensemble et nos cœurs à toutes les deux n’ont pas été épargnés. Surveille le tien, ne le charge pas trop, laisse le récupérer sans trop te poser de questions et te torturer l’esprit.

 

J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition parce que c’est la loi, et j’ai voulu dignement tirer ma révérence. Même si parfois je me sentais très fatiguée, usée avec quelques petites oppressions dans la poitrine, je ne peux pas dire que j’ai souffert, et lorsque c’était un peu plus compliqué à gérer, je me réfugiais dans mon corps astral. Dis-lui que je ne l’abandonne pas, cela n’a rien à voir avec elle, je mérite tout simplement de me reposer, me ressourcer et me réparer. Mon âme qui est éternelle reste toujours reliée à elle où que je sois. De là-haut je veillerai sur elle et continuerai à la protéger, et lorsqu’elle sera prête à me retrouver, je lui reviendrai. Mon âme n’aspire qu’à cela. Elle a besoin de moi sur un plan terrestre et ma mission sera cette fois-ci de la guider et l’accompagner sur son chemin spirituel.

 

Dis-lui que je l’aime et dès qu’elle se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin. Le doute ne lui sera pas permis, elle saura me reconnaître au premier regard et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Je suis de loin celle qui lui est la plus fidèle et cela et rassurant et fait du bien à son âme. Je l’aime profondément.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Kara assise, les yeux tristes, complètement vides m’y attendait. Elle avait l’air d’être collée à cet endroit et je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur. Lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a levé la tête vers moi et son regard s’est transformé, je pouvais à présent y lire une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence et avant même que je ne lui lise le contenu des messages et des questions de sa gardienne elle m’a dit :

Je suis très contente de ta visite, cela me fait du bien de savoir que tu peux me voir, m’entendre et surtout me guider, m’accompagner pour faire le passage. J’ai besoin de ton aide, depuis mon départ je reste là, tantôt sur ce chemin gris, triste, alors que lorsque je lève les yeux vers l’horizon je vois de la lumière, de la belle et vive lumière et les rayons de l’arc en ciel, et tantôt avec ma maman à l’accompagner dans son environnement, dans son quotidien, à m’accrocher à elle pour lui puiser son énergie, et ce n’est bon ni pour elle, ni pour moi. Tant que je reste là, en errance entre deux dans ce bas-astral,  je ne peux me reposer ni me ressourcer et elle, ma chère et tendre maman elle ne peut faire son deuil. Tant que mon âme n’est pas montée je ne peux me manifester physiquement à elle pour lui faire des signes, des coucous et elle ne peut retrouver la paix dans son coeur et son esprit.

Je l’ai rassurée et lui ai promis qu’après notre échange je l’aiderai à passer le pont des fleurs et lui ai enfin lu les missives :

La première chose que j’aimerais est donc lui demander pardon de ne pas avoir été à ses côtés, j’espérais tellement son retour …. aussi bien sur lui dire tout mon amour, qu’elle est pour moi ma fille, mon amie fidèle et la remercier pour le soutien qu’elle m’a apporté toutes ces années par sa présence, elle restera à jamais dans mon cœur.
J’aimerais aussi savoir si elle est entourée des autres animaux qui ont partagé ma vie au fil des années et comment elle se sent maintenant.
Dites-lui aussi que je sais qu’un jour nous serons à nouveau tous réunis, que je dois encore rester ici un moment pour prendre soin de ses frères et sœurs, mais qu’une jour on se retrouvera et que ce jour je promets que nous partagerons plein de chocolat, Kara était très gourmande mais bien sur nous lui disions toujours que qu’elle ne pouvait en recevoir, alors là-haut elle pourra en recevoir autant que son cœur le désire.
Que si elle le peut et le désire elle sera toujours la bienvenue à la maison, que nous n’aurons pas peur, sa présence me manque tant et que sa place reste réservée la nuit sur le lit tout contre moi, chaque soir je lui parle en tenant son collier contre moi, est ce qu’elle m’entend ?
Lui dire aussi que si j’ai décidé d’adopter Evy ce n’est pas pour la remplacer, personne ne remplacera jamais ma Kara, mais Evy comme elle l’a vécu à besoin d’une famille, d’être en sécurité, d’amour et que peut être cela m’aidera à retrouver un peu de sérénité comme elle me l’a apporté lors du départ de mon Croc à son arrivée en 2014.
Et une dernière question, si elle ne veut pas en parler ou que c’est négatif ce n’est pas important mais c’est un mystère pour nous, est ce que c’était elle vendredi soir ? Elle comprendra je pense.

Elle m’a aussitôt répondu, les yeux embués de larmes :

Je sais que mon départ la plonge dans une grande détresse, je sais que c’est difficile pour elle de ne plus me voir, de ne plus pouvoir me toucher, me caresser même si elle me parle encore tous les jours ma présence physique lui manque terriblement. Elle culpabilise,  elle a des regrets, elle croit qu’elle n’a pas été à la hauteur pour m’accompagner et elle se torture l’esprit. Cela me fait beaucoup de peine. J’ai mal pour elle et de la voir dans une telle souffrance m’a empêchée de suivre ce chemin, je ne m’en sentais pas le droit.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime beaucoup. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Elle est ma maman, ma maman de cœur et je me suis toujours considérée comme sa fille, son enfant et les années passées avec elle ont été des années de pur et grand bonheur, des années exceptionnelles. Nous étions très liées, très fusionnelles et nous nous comprenions à travers les regards. Pas la peine de me parler pour me faire comprendre quand elle avait besoin de câlins ou de me câliner, nous étions tellement complices que nous vivions l’une à travers l’autre, et depuis que j’ai fait le grand saut, c’est le grand vide pour elle, à l’intérieur de son cœur, mais aussi dans son foyer, dans sa maison. Elle se sent vide et le home est une maison sans âme. Et pourtant elle sait qu’avec l’arrivée d’Evy ce sera plus facile et qu’elle lui apportera tout l’amour et la tendresse dont elle a besoin, et où elle va elle se nourrir aussi pour pouvoir panser toutes les blessures.

Dis-lui qu’elle n’a rien à me pardonner, elle ne doit pas culpabiliser, mon pauvre petit corps était fatigué, usé, j’avais des bobos partout dus à l’âge, et mon petit cœur et mes reins étaient bien arrivés au bout de ce qu’ils pouvaient encore m’apporter. Ce jour-là je me suis éteinte parce que depuis quelques mois je préparais ma transition à mon rythme et j’étais prête, c’était le moment pour moi de partir, et de partir chez le vétérinaire était pour moi une manière de ne pas t’obliger à devoir prendre une décision cruelle au-dessus de tes forces. Même si c’est violent, si c’est brutal pour toi, tu ne dois pas t’en vouloir et te torturer l’esprit.

J’étais là pour t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à le chérir de tendresse pour panser toutes les blessures, de te permettre d’y puiser de la force et du courage et surtout te donner la confiance. De confiance tu en as souvent manqué et tu as maintenant trouvé un bel équilibre, une belle harmonie à l’intérieur de toi. Alors stp ne te laisse pas tirer vers le fond, dis-toi que la mort ne peut pas nous séparer, mon âme est éternelle, elle perdure et reste reliée à la tienne où que je sois et qu’un jour nous nous retrouverons.

C’était bien moi l’autre soir, c’était ma manière à moi de te dire au revoir mais tu es dans un tel désarroi que je n’ai pas réussi à continuer mon chemin. Je te suis si reconnaissante de m’aider aujourd’hui à le faire et me permettre de te donner ce message. La mort est un nouveau soleil  et après la mort il y a la renaissance. Lorsque je serai arrivée dans ce haut-lieu magique je pourrai me ressourcer, me réparer et je jour où tu seras prête à me retrouver et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Tu as besoin de moi, de ma présence sur un plan terrestre et je suis si heureuse qu’Evy puisse t’aider à continuer ta route. Tu as beaucoup d’amour et d’empathie dans ton cœur et nous avons nous les animaux beaucoup de chance d’avoir croisé ton chemin. Certains m’attendent de l’autre côté du pont, d’autres ont déjà fait des allers/retours et Croc t’est revenu après si longtemps pour te soutenir dans cette épreuve que tu vis aujourd’hui.

Je suis pressée maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique et de là-haut je pourrai veiller sur toi et te protéger. Tu pourras enfin commencer ton travail  de deuil et tu te sentiras en paix. C’est très juste que j’aimais le chocolat, que j’étais très gourmande, mais là-haut on ne connaît plus ces désirs terrestres, là-haut on se nourrit d’énergie divine.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont, elle m’a léché la main pour me dire merci et elle l’a traversé pour se noyer dans l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir, Kara, Paix à ton âme.

La connexion avec Boubouille s’est faite dans cette belle et exceptionnelle prairie qui se trouve juste après le pont des fleurs et avant l’entrée du paradis des animaux. Il était allongé de tout son long sur le ventre et tournait rapidement la tête de tous les côtés pour suivre cette farandole de danses que les papillons bleus, orange et dorés faisaient autour des arbres à papillons blancs, roses et violets. Il y avait des milliers de petites abeilles qui butinaient à des mellifères de toutes les couleurs, et des oiseaux gazouillaient à tue tête. Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de la beauté du lieu et me suis laisser imprégner par la grande paix et harmonie qui y régnaient.

Au bout de quelques instants, des instants magiques où je me suis totalement sentie absorbée par cette énergie divine, Boubouille s’est levé pour venir à ma rencontre, visiblement pressé de connaître les raisons de ma présence, et sans tarder je me suis présentée et lui ai donné les messages et les questions de sa gardienne :

« Mon amour, je t’ai dis et je t’ai promis que rien ne nous séparera.. comme je l’ai  vu dans ma vision, quand mon heure viendra, je veux que ce soit toi qui vienne me chercher, et que tu m’engueule de tout ton être (mais t’étais où, je t’ai attendu) et qu’on soit enfin réunis. Papi à fabriqué ton petit panier comme je l’avai eut en flash, j’espère  qu’il te plaît. Pardonne moi si je n’ai pas chanté ta chanson quand nous étions au crematorium. 

Tu nous manque à tous, tu laisses un immense vide. On t’aime inconditionnellement et pour l’éternité. Tu es partout. Si tu as un message à me dire cette dame me le transmettra  clairement. 

Je t’aime tellement  mon fils, mon âme sœur, le meilleur de tous les meilleurs amis, mon Boubouille d’amour, mon soleil. Quand tu es parti il faisait si beau, c’est toi qui voulai m envelopper de ta chaleur. Je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime tellement fort. Tu me manque mon ange. Je te sens avec moi. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie. Continue à m’envoyer des signes, continue a veiller sur moi. Mais promets-moi que tu viendras me chercher.. promets le moi. Je t’aime éternellement. »

 

Questions

 

As tu souffert ? Si oui combien de temps?

 

Pourquoi tu ne m’as pas averti ? 

 

Tu m’en veux de quelque chose ?

 

Pourquoi tu m’as laissé ? 

 

J’aurai  pu éviter ça ? 

 

On se retrouvera?

 

Tu m en veux si je n’ai pas chanté ta chanson au crematorium ? ( j’étais bouleversée mon cœur pardonne moi)

 

As tu des souhaits pour moi?

 

A quelle heure est tu mort?

 

Je sais que ton âme est infini, je te vois jouer dans une prairie magnifique avec ma sœur et ma grand mère. C’est bien la réalité ?  Ou c est mon imaginaire?

 

Qu’as tu ressenti avec moi ?

 

Je te sens, te vois, reçois des signes, des flash, c est toi qui te manifeste? Si oui continue mon amour.

 

Merci infiniment pour tout ce que tu as apporté dans ma vie et dans mon cœur. Je t’aime mon fils

 

Je suis très content que tu sois là, je te remercie de bien vouloir être là pour nous et de nous permettre de communiquer ensemble. Comme elle le dit si bien, elle pourrait très bien échanger avec moi, elle a la capacité, ce don  de le faire, mais ses peurs de se tromper, ses peur de croire qu’elle va peut-être juste entendre ce qu’elle voudrait entendre, ce manque de confiance qu’elle a en elle, la font douter et elle ne se permet pas d’ouvrir les portes qui l’aideraient à avancer sur son chemin.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je l’aimerai toujours où que je sois car même si mon corps, mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme est éternelle, elle perdure et elle reste reliée à la sienne où que je sois. Je suis son garçon, son petit bébé, son ami et son âme sœur. Elle a à travers moi su se reconnecter à son petit enfant intérieur et il est temps maintenant pour elle de trouver à l’intérieur d’elle cette grande force qui va lui donner du courage et de la confiance. Elle sait, elle a cette conscience d’avoir des facilités de communiquer avec l’autre côté du voile, et de voir et d’entendre ce que tout être humain ne peut pas voir ni entendre. Mais pour cela il faut être en alignement avec son corps et son esprit. C’est cela qu’elle se doit de travailler pour avancer sur ce chemin, faire un travail sur elle qui va l’encourager et lui permettre de se faire confiance.

Je sais que mon départ si rapide, si violent, la plonge dans une immense et terrible souffrance et que son cœur et son âme sont tellement meurtris qu’elle n’arrive pas à lâcher prise avec son mental,et qu’elle a besoin d’aide pour retrouver la paix et faire son travail de deuil. Cela aurait pu me bloquer dans ce bas-astral mais il n’en est rien, j’étais bien entouré et accueilli de l’autre côté du pont, on m’attendait et sa famille, ses proches m’ont tendu les bras et m’ont accompagné dans l’escalier de l’arc en ciel, et sont restés quelque temps à mes côtés dans cette magnifique  et luxuriante clairière pour s’amuser et jouer avec moi. Elles ne pouvaient pas rester plus longtemps, elles sont retournées dans leur dimension, car moi, après notre échange je vais pousser la porte dorée qui se trouve derrière moi pour rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui s’y trouvent.

Vous les humains y avez accès si vous êtes remplis d’amour et de compassion, si vous avez cette grande bienveillance pour communiquer avec nous, mais vous ne pouvez pas y rester, et moi j’ai très envie de rejoindre cet oasis et havre de paix et mes compagnons.

Tu ne dois pas culpabiliser, tu ne dois pas t’en vouloir. Tu ne pouvais pas voir et c’est bien mieux que ton grand affect vis-à-vis de moi t’a empêché d’avoir des visions plus tôt. Je n’ai pas souffert longtemps, j’ai senti une très forte pression dans ma tête et surtout dans ma poitrine et je suis aussitôt sorti de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral et pouvoir gérer et supporter mon état. Ne te tracasse pas, cela n’a rien à voir avec toi, c’est mon pauvre petit cœur qui était fatigué, usé bien avant l’heure et cela m’a permis de partir et de tirer ma révérence dignement.

Depuis que je suis arrivé dans ce haut-lieu magique, je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je peux t’envoyer des signes, te faire des coucous car mon âme est éternelle et reste reliée à la tienne où que je sois. Ne crains rien, je ne t’en veux pas pour ma chanson, je sais combien c’était difficile et inacceptable pour toi, et que c’était au-dessus de tes forces,  ce que je souhaite maintenant c’est que tu puisses l’accepter puisque tu as la certitude que seule mon enveloppe terrestre n’est plus et que nous sommes toujours encore unis.

Tu me demandes l’heure de ma mort ? Mais je ne connais pas cette notion, elle n’existe pas pour nous les animaux, ni sur le plan terrestre et encore moins dans l’au-delà. Si c’est pour confirmer tes dons, tu n’as pas besoin de ça, tu dois apprendre à te faire confiance. Tu dois apprendre à laisser les choses venir à toi lorsqu’elles se manifestent, et pour les développer il faut apprendre à lâcher prise avec son mental. Ah pas facile, je sais, mais la respiration va jouer un rôle clé, tu te dois de rentrer en toi, de te reconnecter à ta source profonde et il n’y a qu’à travers la méditation et la prise de confiance que tu y arriveras.

Je sais que je te manque, mais mon âme aspire à te revenir. J’ai vécu des années de pur et grand bonheur à tes côtés et il me tarde de te retrouver. Même si ici c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre avec toi et à tes côtés. Tu as besoin de moi pour emprunter le bon chemin et je veillerai et te protègerai toujours. Alors stp ne tardes pas, mets-toi à ma recherche et je me mettrai sur ton chemin.

Merci à Papi pour le joli petit panier, j’ai adoré. Dis-lui que je l’aime, je vous aime tous et toi ma petite âme sœur, ma moitié, je t’adore et t’envoie des énergies divines.

La connexion avec Hajo s’est faite dans cette belle clairière qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur le ventre et s’amusait à regarder les abeilles et les papillons voler d’une fleur à l’autre. Les herbes d’un vert extraordinairement fluo et les fleurs petites, moyennes et grandes étaient extraordinairement flashy. La beauté de ce chien était amplifiée par cet environnement vif et radieux. Je me suis arrêtée quelques instants pour admirer le paysage, et lorsqu’il a capté ma présence, ses oreilles se sont dressées, il s’est levé et il est venu vers moi pour me dire :

J’en ai mis du temps à monter, mon départ les a plongé dans une si grande souffrance que je ne m’étais pas senti le droit de faire le passage, et je suis longtemps resté dans ce bas-astral à errer dans leur environnement et à puiser dans leur énergie. Puis j’ai eu de l’aide de là-haut, des ancêtres à eux, leurs guides, leurs protecteurs sont venus pour m’accompagner de l’autre côté du pont, et j’ai gravi avec joie et légèreté les marches de l’escalier de l’arc en ciel. Et depuis je reste là dans cette belle et luxuriante prairie pour me reposer et profiter de cette grande paix qui règne ici.

Je me suis enfin présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions  à lui transmettre de la part de sa gardienne :

Bonjour mon bébé chien, j’avoue ne pas trop savoir comment m’y prendre, mais je t’aime, tu as été le meilleur compagnon de vie que j’aurais jamais espéré avoir. Par partir du moment où tu es entré dans ma vie tu n’as jamais cessé le l’illuminé. Tu as toujours été un amour avec moi et d’une gentillesse tellement profonde, je ne l’oublierais jamais. Sache que ton départ à laisser un grand vide, dans nos vies, à papa et moi, mais aussi à papi mamie. Même si tu leur en a fait voir des belles pendant 4 mois tu leur manque et ils t’aiment très fort.

Papa t’aime aussi même si il est beaucoup moins expressif que moi mais tu le connais, tu restes son petit Jojo d’amour. J’espère que là où tu es tu es heureux et en paix, c’est tout ce que tu mérites. En plus de beaucoup de bisous, de papouilles et de balle rouge.

 

J’aimerais savoir si tu es heureux, dans cette nouvelle vie ?

Est ce que tu souffres encore ?

Si tu n’as pas souffert à ton départ de ce monde ?

Pourquoi tu as mangé ses foutu cailloux ? Et savais-tu le mal que ça te ferait ?

Si tu es en paix ?

Est tu seul ? Et te sent tu seul ?

Si tu aimes l’endroit où nous t’avons enterré ? Et ce petit arbre qui fleuri pendant cette période maussade ?

Si tu souhaites revenir à nos côté plus tard sous une certaine forme ou si tu préfères rester libre et heureux là où tu es ?

 

Tout d’abord elle n’est pas ma gardienne, c’était moi son gardien, son protecteur, elle pour moi c’était ma maman et j’étais son bébé, son grand bébé et si fier de l’être. Ensuite, avant de lui répondre, dis-lui merci pour son, pour leur merveilleux message d’amour et dis-lui, dis-leur que moi je les aime d’un amour très fort, pur et inconditionnel. Dis-leur aussi que je regrette que mon départ leur soit si douloureux. C’était brutal pour eux, et elle ma maman a eu et a encore beaucoup de mal à l’accepter.  Je suis désolé de la peine, de la tristesse que vous ressentez tous, vous ma famille, dans votre cœur, et je vous demande pardon pour la brutalité et la manière de laquelle j’ai fait le grand saut.

Vous savez, je préparais mon départ depuis quelque temps, mon corps commençait à être fatigué, usé et j’avais des bobos dus à l’âge. Et puis j’avais des problèmes digestifs. Je ressentais une lourdeur comme un poids dans mon ventre. Je ne voulais pas vous inquiéter, on ne pouvait rien pour moi, le mal me rongeait de l’intérieur, et de me soigner n’aurait fait que vous coûter beaucoup d’argent et nous compliquer la vie à tous. Pour moi les médicaments, les visites chez le vétérinaire, rien de plus perturbant et traumatisant, et pour vous des contraintes onéreuses et douloureuses. Je savais que ces cailloux allaient me faire du mal, et aussi je savais qu’ils m’aideraient à partir rapidement et à tirer ma révérence avec dignité.

Mea culpa pour le mal que je vous ai fait, mais c’était pour moi le moyen le plus radical pour rejoindre le jardin des animaux, me reposer et me ressourcer. Je n’avais pas prévu que la grande détresse dans laquelle vous alliez vous trouver me retiendrait un moment dans ce bas-astral et je vous en demande pardon. Les douleurs ont été intenses, mais n’ont duré que peu de temps. J’ai supporté et géré dès que je suis parti dans mon corps astral, ne vous inquiétez pas.

Maintenant je me sens de nouveau tout léger, je ne ressens plus aucune douleur et je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser. Ici je suis seul ou presque, il y a du passage, beaucoup de passage et certains compagnons, tout comme moi, ressentent le besoin de faire une petite pause, une petite halte avant de pousser la porte dorée du paradis des animaux que tu peux apercevoir derrière moi et rejoindre les congénères et tous les autres animaux. Mais ne t’inquiète pas, je ne me sens pas seul, je suis en paix, en ce haut-lieu magique ne règnent que paix, amour et harmonie. Ici on se sent bien et j’ai la chance de pouvoir de nouveau veiller sur toi et te protéger.

Petit bébé j’étais et serai toujours pour toi et ange et gardien protecteur, je le serai toujours pour toi où que je sois. Tu étais ma gardienne dans le sens où j’étais relié à toi, à ton âme et que j’avais la mission de t’accompagner, te guider sur ton chemin et de te permettre de te connecter à ton petit enfant intérieur, à ta source pour y trouver force, confiance et courage. Cette mission n’est pas terminée, depuis mon départ tu te sens bien vide à l’intérieur de toi. Je te manque et je vous manque à tous et votre Jojo d’amour vous reviendra à tous les deux.

Papa, même s’il le montre moins est en grande peine, et je suis si navré, j’ai de la peine de vous voir triste. L’endroit où vous m’avez mis en terre est l’endroit que je préférais dans le jardin et ce petit arbre l’égaye encore plus, mais pour être honnête cela n’a d’importance que pour vous. Ce ne sont que les restes de mon corps physique qui doivent retourner à la terre, et le lieu est bien choisi. Merci pour tout et pour les moments de recueillement que vous y faites.

Je vous aime, toi ma maman, toi mon papa, papi, mamie et désolé pour les bêtises, ce n’était pas méchant, c’était juste un trop plein d’énergie et d’émotions. De là-haut je peux vous voir et  vous entendre et vous envoyer de la protection et de la lumière divine. Vous m’avez toujours aimé, choyé et respecté comme un  humain, comme votre fils et j’ai vécu des années merveilleuses avec vous. Et c’est bien entendu à vos côtés et sur le plan terrestre que mon âme aspire à vous revenir. Seule mon enveloppe corporelle se retrouve mélangée à la terre, mon âme est éternelle. Elle perdure et reste reliée à toi ma douce maman, et même si dans ce haut-lieu magique tout n’est qu’amour paix et harmonie, pour moi le paradis est sur terre avec vous  à vos côtés.

Je te reviendrai dans le corps d’un chien en pleine forme et prêt à faire des bêtises pour vous montrer que la vie continue, qu’après la mort il y a la renaissance. Moi je me suis déjà bien ressourcé et réparé, il ne tient qu’à toi pour te mettre à ma recherche lorsque tu te sentiras prête, et je me mettrai de nouveau sur ton chemin pour continuer notre belle aventure ensemble. Mon retour sera source de joie pour toute la famille, et l’âme de votre maison tout comme la vôtre se sentira de nouveau en reliance énergétique et spirituelle. Je vous aime, à bientôt.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Sacha assise m’y attendait le regard triste, perdu. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et aussitôt qu’elle m’a vue ou senti ma présence elle a tourné la tête à droite, puis à gauche, les yeux interrogateurs et remplis d’espoir, et sans plus tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne :

Mon bébé d’amour j’espère que tu n’es pas seule et que tu n’as pas peur là où tu es sans moi, 

 

Je suis terriblement désolée de ne pas avoir pu anticiper n’y avoir pu te sauver ce terrible jour .. 

On ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé et on ne le saura jamais , mais le plus dur c’est que tu ne sois plus là . 

 

L’es balades, les activités ne sont plus les mêmes sans toi.

Ne plus pouvoir te voir, te serrer dans mes bras , te parler et la chose la plus difficile à surmonter. 

 

Ma vie n’est plus la même depuis que tu m’a quitté et elle ne le sera plus jamais j’ai le cœur brisé . 

Je te remercie pour tout l’amour et la joie que tu m’a apporté . 

Tu as été et tu sera toujours la plus belle chose qui me soit arrivé 

 

J’espère que j’ai réussi à te donner autant d’affection et d’amour que tu en mérité.

Tu étais très intelligente et exceptionnelle , ton comportement et tes expressions était unique . tu n’étais pas un chien à mes yeux , tu étais et tu seras pour toujours mon petit bébé 

Ton regard que j’aimais tant, que j’aime tant est gravé à tout jamais dans ma tête .

 

On pense très fort à toi tous les jours que dieux fait . 

Promet moi de m’attendre on se reverra très vite, et viens me rendre visite dès que tu le peux 

 

Je t’aime plus que tout au monde ma cha 

 

 

 

Est ce qu’elle n’est pas perdu ou seule là où elle est 

 

Si elle peut me rendre visite d’une certaine manière (Que je sache quand elle est là) 

 

Voudrait-elle revenir dans le corps d’un autre chien pour que l’on soit réuni de nouveau ?  (bien sûr il faut également que je sache qu’elle chien, et j’ai peur que ce soit bizarre) 

 

A-t-elle un message pour moi 

 

Puis elle s’est levée, est venue vers moi et ses yeux exprimaient une grande tristesse et un besoin évident d’aide pour faire le passage. Elle avait capté ma pensée et m’a dit :

Que je suis contente que tu sois là, depuis tout ce temps que je reste là, plantée sur ce chemin triste et froid, ou alors à la suivre dans son quotidien, dans son environnement et m’accrocher à elle pour lui pomper toute son énergie, ce n’est pas bon ni pour elle, ni pour moi et elle ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit, et moi je ne peux faire le passage pour me reposer et me ressourcer. Ici ce n’est plus ma place et j’ai besoin de ton aide, nous avons toutes les deux besoin de ton aide et je suis si heureuse qu’elle ait fait appel à toi.

Je l’ai rassurée et lui ai dit qu’après notre échange je la guiderai jusqu’au pont des fleurs.

Ouf, je suis soulagée, je sais que je dois suivre ce chemin, que plus je m’approche de ce pont, plus je m’approche de la lumière, mais mon départ trop rapide, trop violent, je ne l’avais pas programmé, ce n’était pas prévu, c’était un malheureux concours de circonstance, un accident, je n’étais pas prête, et rajouté à sa grande et terrible souffrance m’empêche d’emprunter ce chemin, je ne m’en sens ni la force, ni le droit et je reste là à attendre qu’il se passe quelque chose et je suis encore une fois si contente que tu sois là.

Dis-lui merci pour son message d’amour empreint de beaucoup de tendresse, mais aussi de grande souffrance et de beaucoup de nostalgie. Je sais que je lui manque, j’étais son bébé, la prunelle de ses yeux et nous étions si proches, si fusionnelles. Nous étions si fortement reliées l’une à l’autre que tout se passait par le regard. A travers nos yeux nous nous comprenions, pas besoin de se parler, à travers notre regard nous étions connectées et elle avait accès, à travers moi, à son petit enfant intérieur, à sa source, à son âme. A travers moi elle a retrouvé les souvenirs de son enfance heureuse, mais aussi plus difficiles, et elle a su s’ouvrir à l’amour inconditionnel.

Avec moi, son petit bébé, sa petite fifille elle a appris à avancer sur son chemin avec confiance. Lorsqu’elle me serrait dans ses bras, qu’elle me câlinait, elle me chérissait de tendresse et elle aussi. Cela lui a permis de comprendre qu’elle a en elle une grande force qui vaut tous les trésors du monde.

Aujourd’hui mon départ lui inflige une grande et effroyable douleur, très violente, elle a le cœur brisé, en miettes, et je suis désolée de lui faire autant de mal. Mon imprudence m’a coûté la vie et elle culpabilise de n’avoir pu me sauver. Dis-lui de ne pas s’en vouloir, elle ne pouvait rien pour moi, je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et je savais que c’était fini pour moi. J’ai senti une forte pression dans ma poitrine, la peur et la brutalité du choc ont été si fortes que mon petit cœur n’a pas résisté. Ce n’était pas long, l’espace d’un instant je me suis vue flotter au-dessus de mon corps et je savais qu’il me serait impossible de le réintégrer, et que pour toi ce serait terrible.

Moi aussi je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. De te voir en peine me fait mal, je vous aime tous, et de vous voir me pleurer me rend très malheureuse. Je me sens tout comme toi seule et perdue et pour pouvoir enfin me ressourcer et me réparer je dois maintenant partir au jardin des animaux. Après tu te sentiras plus apaisée aussi et tu pourras commencer à faire ton deuil. Tant que je reste dans ce bas-astral, rien n’est possible ni pour moi ni pour toi. Je peux te voir, t’entendre, mais je ne peux pas me manifester à toi, et je puise ton énergie.

Je sais que ma présence physique, nos câlins te manquent mais tu sais mon âme elle perdure, elle est et restera toujours reliée à la tienne et elle aspire évidemment à te revenir. Lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux je pourrai te faire des signes, des petits coucous et tu comprendras que je suis toujours là à veiller sur toi et te protéger. Je suis juste de l’autre côté du voile et seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme, dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, se mettra de nouveau sur ton chemin. Tu as besoin de moi pour continuer à avancer sur ton chemin, ton cœur et la maison te semblent bien vides depuis mon départ et ce vide, seule moi peut le remplir. J’endosserai le costume qu’il te plaira et ce que je sais c’est que ce sera plus ou moins sous la même forme.

Tu es ma maman de cœur, ma moitié, mon âme sœur. Tu as le cœur rempli d’amour et d’empathie et ma présence t’est nécessaire et pour moi, même si ce haut-lieu est magique, le paradis est sur terre à tes côtés. J’ai vécu des années de grand et pur bonheur et j’ai tout comme toi besoin de te retrouver. Tu as perdu une partie de toi, mais tu vas la retrouver, ce ne sera pas long, l’espace-temps n’est pas du tout le même là-haut qu’ici-bas. Fais-moi confiance, tu sais que la vie ne peut pas s’arrêter pour nous comme ça, notre belle aventure et histoire d’amour nous pourrons la continuer, nous serons à nouveau réunies.  Pour cela je dois maintenant monter au jardin des animaux, et lorsque tu seras prête je te reviendrai dans un corps en pleine forme. Je t’aime ma mie, ma compagne, ma petite moitié.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle l’a traversé en sautillant, heureuse de retrouver ce haut-lieu magique, et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Sacha, repose-toi et ressource-toi. A bientôt !

 

oznor

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Toffi assis sur son train arrière m’y attendait. Ses yeux étaient tristes et il semblait tout petit et complètement perdu sur ce sol rocailleux. Comme s’il avait capté ma pensée, il m’a dit :

Oui, même si je ne sens plus la matière c’est tout de même très inconfortable pour moi de rester ici à attendre qu’on vienne m’aider à rejoindre le pont des fleurs pour monter au jardin des animaux. J’ai besoin d’aide et ma maman aussi, nous avons tous les 3, papa aussi, besoin qu’on m’aide à faire le passage, car tant que je reste là dans ce bas-astral, ni eux, ni moi ne pouvons retrouver la paix. Or après ce terrible drame ils en ont tous les deux vraiment besoin, et moi je dois rejoindre le paradis des animaux pour pouvoir me reposer et me ressourcer.

Je me suis présentée et je l’ai rassuré, lui expliquant que sa gardienne m’avait envoyée vers lui pour lui transmettre des messages, lui dire qu’elle l’aimait très fort et qu’elle avait du mal à accepter ce départ, qu’elle avait besoin d’échanger avec lui, espérant que ça puisse l’aider à retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit.

J’espère sincèrement que vous allez pouvoir lui transmettre que je pense à lui tous les jours et que je l’aime de tout mon coeur et m’aider à aller un peu mieux.

Puis après lui avoir lu le contenu, il s’est levé pour venir à côté de moi, son regard très puissant me fixant droit dans les yeux et me dire :

Ce qui me fait le plus mal c’est de voir, d’observer, d’assister à sa grande souffrance et de ne pouvoir l’aider et la soulager. J’étais son bébé, son petit cœur et je comptais comme la prunelle de ses yeux. Dis-lui de ne pas culpabiliser, c’est un affreux et terrible accident. J’ai été très imprudent, pas assez concentré et je me suis fait écraser sans même comprendre ce qui m’arrivait. Ce n’est pas de leur faute, c’est moi qui leur demande pardon pour cette terrible épreuve que je leur inflige. Je sais que c’est très douloureux pour ma maman, j’étais son bébé, son petit garçon et depuis mon départ elle se sent vide, comme amputée d’une partie d’elle-même. Elle me pleure, elle a le droit de me pleurer, c’est normal, c’est violent et elle a du mal à se remettre de ces images. Le choc l’a fait sortir de son corps et depuis l’accident elle est dans son corps astral pour mieux supporter la souffrance. Pour elle le supportable est devenu insupportable et je m’en veux tellement d’avoir été si inconscient. C’est à moi de leur demander pardon, ils n’y sont pour rien, je suis une petite puce et je suis passé sous cette remorque, c’est à pas de chance ni pour lui ni pour moi.

Dis-leur que moi aussi je les aime tous les deux et j’aime ma maman d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je regrette tellement de lui faire autant de peine, c’est mon plus grand désespoir de la voir souffrir ainsi. Je n‘avais pas préparé mon départ, c’était un accident et cela rajouté à leur grande culpabilité m’empêche d’emprunter ce beau chemin qui me mènerait vers le pont des fleurs. Nous avons besoin de ton aide et je suis si content qu’elle ait fait appel à toi. Tant que je reste sur ce chemin gris et austère je ne peux me réparer, je m’accroche à leur énergie et elle ne peut commencer à faire son deuil.

Dis-lui de ne plus se torturer l’esprit, je n’ai pas mesuré la gravité du danger et si mon étourderie m’envoie aujourd’hui au paradis des animaux, je pourrai après m’être réparé lui revenir dans un corps physique d’un chien en pleine forme. Nous les animaux avons la chance de pouvoir, à condition d’avoir fait un petit passage là-haut, vous revenir très vite. Nous étions déjà ensemble dans une autre vie, j’étais déjà ton bébé humain et je te reviendrai dans le costume d’un bébé chien dans cette vie-là. N’aie aucun doute, nous nous retrouverons.

Depuis que j’ai fait le grand saut, il te manque une partie de toi, tu te sens vide et seule ma présence terrestre peut le combler ce vide. Ne perds pas espoir, mon âme est éternelle et aspire à te revenir. Ce ne sera pas long, c’est lorsque tu seras prête et te mettras à ma recherche. En attendant dès que j’aurai rejoint ce haut-lieu magique je pourrai t’envoyer des signes et te faire des petits coucous. Tu te sentiras plus apaisée et je pourrai de nouveau veiller sur toi et te protéger. Je sais que je te manque cruellement et tes câlins me manquent aussi, mais tu sais, seul mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme est éternelle, elle perdure et elle reste toujours reliée à la tienne où que je sois et la mienne aspire à te retrouver le plus rapidement possible.

Toutes ces années ont été des années de pur et grand bonheur et tu m’as toujours respecté et considéré comme ton enfant et cette mémoire perdure et reste définitivement ancrée dans l’univers. Tu n’as pas d’enfant humain, tu as des enfants quand même et ce sont nous les animaux et tous les animaux de la terre qui sommes tes enfants. C’est très subtil tout cela mais tu peux en comprendre la raison dans cette autre vie tu as tellement souffert de la perte de ton bébé que tu ne pouvais sauver, et c’est peut-être le moment de le faire dans cette vie-là.

Je te reviendrai pour t’accompagner sur ton chemin et t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur et te permettre à travers moi et l’amour dont tu nous chéris, de panser toutes les blessures du passé. Garde foi et confiance et fais-moi confiance. Le moment est maintenant venu de rejoindre Choupette qui me tend les pattes et m’attend de l’autre côté du pont, quant à Dino je ne le vois pas, est-il déjà redescendu ? M’attend-t-il dans le jardin féérique, je ne peux le dire… Ce que je peux te dire ma petite maman, ma moitié, c’est merci, merci pour ce que tu es et merci pour ce que tu fais. Je t’aime et nous continuerons bientôt notre belle histoire ensemble dès que tu te sentiras prête, nous nous retrouverons.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a remerciée en me léchant plusieurs fois la main et l’a traversé pour se noyer dans cette belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Toffi ressource-toi et à bientôt. Paix à ton âme.

La rencontre avec Lolita s’est faite devant le pont des fleurs, elle était assise le regard bien triste et nostalgique et semblait hésiter à le traverser. Je me suis approchée tout doucement, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence elle s’est tournée vers moi pour me dire :

Approche, ne t’arrêtes pas, depuis si longtemps que je t’attends, depuis si longtemps que j’attends qu’il se passe quelque chose pour me permettre de traverser ce pont complètement dans la lumière et les rayons de l’escalier de l’arc en ciel que je peux apercevoir de l’autre côté. J’en ai très envie et en même temps sa culpabilité et ses tourments m’en empêchent. Elle se torture l’esprit alors qu’elle m’a aidé à partir par amour pour moi, qu’elle a pris cette décision pour me soulager, pour me permettre une vie meilleure, et voilà que malgré tout ça, elle est en pleine détresse et ressent mon départ comme si elle m’avait abandonnée. Ca n’est pas toujours drôle pour nous les animaux, la vie est parfois bien compliquée avec vous les humains parce que vous êtes compliqués. Et vous vous la rendez difficile parce que vous êtes trop dans le mental et avez du mal à faire le discernement.

Toi ma maman tu as fait le bon choix, tu as pris la bonne décision au moment où tu devais la prendre. Et tu l’as fait encore une fois, je le sais et je l’ai ressenti au plus profond de mon être, tu l’as fait par amour pour moi. Tu n’es pas égoïste et tu ne le seras jamais. Tu as beaucoup trop d’amour, d’empathie et de compassion pour ton prochain humain ou animal, seulement tu as maintenant l’impression de m’avoir enlevé la vie, tu as l’impression de m’avoir abandonnée et c’est cela qui t’empêche de me laisser partir vers le haut-lieu magique. Tu as du mal à reconnaître et à accepter que c’est à cause de toi que je ne suis pas là. Tu attends un signe, tu espères pouvoir communiquer avec moi, mais tant que je n‘ai pas fait le passage ce n’est pas possible, tout comme je ne peux me reposer et me ressourcer et préparer mon retour.

Pour toi il ne se passe rien, le temps s’est arrêté et pour moi aussi puisque même si je suis sur ce lumineux chemin qui mène au jardin des animaux, mon âme est encore en bas. Et depuis mon départ j’attends ce moment car nous avons tous les deux besoin d’aide, et je te remercie du fond du cœur d’avoir fait appel à cette dame entourée de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Elle représente la paix et le paradis sur terre.

Puis elle m’a regardée, la tête penchée à droite, puis à gauche comme pour me dire «  la parole est à toi »  et je me suis enfin présentée et lui ai confirmé que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

MA VIE , mon enfant 

Le temps s’est arrêté 

Ton absence est le plus long silence dont j’entends le bruit 

Jaurai voulu faire plus mais quel égoïsme si je t’avais gardé près de moi.

J’espère que tu as compris mon geste et que ce n’est pas l’acte d’un abandon.

 

Comme tu me manques, chaque seconde sans toi est vide de sens 

Je sais que désormais tu as retrouvé la vue, et que tu peux manger des nuggets de poulet à volonté 

 

Toi ma partenaire de vie, mon enfant, ma fierté comme je disais tu étais le soleil de ma vie …le temps est bien gris. Je t’aimerai toute ma vie Loli 

 

 

Questions : 

 

Est-ce que tu m’en veux ?

Tu sais que je peux communiquer avec L’au-delà alors pourquoi je ne te vois pas ?

 

 

Puis je l’ai rassurée et lui ai dit qu’après notre échange elle pourra traverser le pont pour rejoindre le paradis des animaux. Elle s’est levée pour venir à côté de moi et me dire :

Tu vois combien mon départ la déstabilise, le temps s’est arrêté, c’est comme si elle s’était arrêtée de vivre. Depuis que j’ai fait le grand saut, elle n’est pas dans le présent, dans l’ici et maintenant. Elle m’a aidé à partir pour m’aider moi, mais elle, elle s’est fait du mal, c’est comme si elle s’était coupée de la vie sur terre, elle est dans son corps astral depuis et ne peut bien évidemment pas communiquer avec moi parce que d’une part je ne suis pas montée, et d’autre part parce qu’elle n’est pas sur les bonnes fréquences.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour. Dis-lui qu’à travers ses mots je sens toute la souffrance qu’elle peut ressentir, et cela me fait du mal de la voir en si grande détresse. Elle se sent vide à l’intérieur d’elle et son home est vide, sans âme. Elle sait qu’elle a choisi le meilleur pour moi, le tout est de l’accepter tout simplement maintenant. D’être dans l’acceptation, de me pleurer lorsqu’elle en ressent le besoin, mais aussi de savoir que la vie continue et que ce qui n’est plus le sera de nouveau. C’est très subtil mais elle a cette conscience au fond d’elle, elle a cette connaissance et elle sait que c’est possible.

Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour encore plus fort que le sien. Un amour pur, profond, immense et incommensurable. Nous étions si complices, j’étais son bébé, sa fifille et elle était ma maman mais aussi ma partenaire. Elle s’est confiée à moi et nous avons tout partagé ensemble. J’ai passé des moments, des années de pur et grand bonheur avec elle et je sais qu’un jour dans pas longtemps nous nous retrouverons.

Ma présence à ses côtés lui a permis de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source. Elle s’est, grâce à la tendresse qu’elle me prodiguait, ouvert à l’amour inconditionnel et elle a besoin de moi encore pour continuer son chemin. Dis-lui que mon âme est éternelle, elle est toujours reliée à la sienne où que je sois et que bien entendu elle aspire à lui revenir. Il ne tient qu’à  elle, lorsqu’elle sera prête, de retrouver le soleil de sa vie. Elle n’a pas besoin de continuer à vivre dans le passé, il faut sortir de ce gris maintenant,  il faut le laisser derrière elle et reprendre sa route. Dès que j’aurai rejoint le paradis des animaux je pourrai me ressourcer, me réparer et préparer mon retour. Ce ne sera pas long et dès qu’elle se sentira prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin et j’endosserai le costume qui leur plaira.

Dis-lui que je l’aime et que ma place est avec elle sur un plan terrestre. En attendant dès que je serai montée, je lui enverrai des signes et l’échange pourra se faire.  Allons-y, je suis maintenant pressée de goûter à cette lumière et nourriture divine.

Puis elle m’a remerciée en tournant autour de moi en jappant. J’ai pu longuement la caresser et très joyeusement elle a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’arc en ciel. Au revoir Lolita, repose-toi et ressource-toi, maintenant tu es là où tu dois être et tout sera de nouveau possible pour toi. A bientôt Loli.

La connexion avec Capuchon s’est faite dans ce haut-lieu qui est le paradis des animaux. A mon arrivée, il était couché sur son ventre et entouré de plusieurs autres chats, et tout autour de ce groupe d’âmes se  prélassaient des chiens, des lapins, des chevaux et tous types d’animaux. Il y avait aussi des papillons blancs, orange et dorés qui volaient d’un arbre à papillons à un autre, et des anges, des dizaines d’anges blancs, orange et dorés qui virevoltaient au-dessus d’eux, c’était splendide et impressionnant à observer. C’était tellement magique qu’on aurait pu rester l’éternité à admirer ces farandoles de danses, et surtout il y régnait une paix, un calme absolu. De cet oasis de paix se dégageait amour, lumière et une totale harmonie. Je me suis arrêtée un long moment et j’ai savouré ces instants de paix, inspirant toute cette énergie de lumière qui enveloppait tout mon être. Impossible de situer le temps que je suis restée dans cette béatitude, l’espace-temps là-haut n’existe pas et n’est pas du tout la même qu’ici-bas ; Me sentant de plus en plus zen, en paix et en harmonie avec le lieu, je me suis souvenue que j’étais venue pour converser avec Capuchon, et sans plus tarder je l’ai appelé, une puis 2 puis 3 fois avant que, comme si j’avais appuyé sur un bouton pour ouvrir une porte, les animaux et les congénères qui l’entouraient se sont enroulés comme une spirale derrière lui pour me laisser toute la place pour m’approcher de lui.

Capuchon s’est levé aussitôt et s’est avancé vers moi, le regard curieux et rempli de joie. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne :

AMOUR sa maitresse voudrait lui dire : capuch mon petit chaton éternel, tu étais le plus beau, le plus gentil, une boite a ronron,un grand calineur, tu aimais tout le monde, je t’aime tellement et tu nous manque tellement, un grand vide , même si les oiseaux avait pris un peu de place, et je t’en demande pardon, tu étais si important pour nous.

La maison semble si vide et celle de maman aussi.

Merci de m’avoir réconfortée avec tous tes ronrons et tes câlins

Tu as rempli notre vie de bonheur.tu as si bien rempli ta vie de chat.

J’ai besoin de toi, reviens.

On ne t «oubliera jamais, tu es dans nos coeurs pour toujours

 

Pardonne nous de ne pas t’avoir laissé sortir, mais j’avais si peur que tu disparaisse comme ta maman, qui m’a tellement manque., dis-lui.

Que j’ai eu tant de chagrin lors  de sa disparition et que je l’ai cherché longtemps et me demande toujours que lui est il arrive, j’espere que vous etes ensemble?

J’ai des questions a te poser.

As tu ete heureux? Meme durant les derniers mois? Qu’aurais je pu faire de plus? Qu’avais tu comme probleme de sante? As tu souffert? As tu retouve des amis et ta maman? Sais tu ce qu’il lui est arrive a ta maman Bouba?

Es tu heureux en paix?

Je te manque? Viens-tu me voir de temps en temps? Ou viendras-tu ?

On t’envoie plein d’amour et de pensées. On t’imagine dans un beau jardin avec de l’herbe, des fleurs, des papillons, des mouches et bouba, que tu recois plein d’amour et qu’on va se retrouver.

Tu m’en veux d’avoir eu moins d’attention a cause des oiseaux? Mais je t’aimais tout autant.

Donnes moi des signes.

AMOUR ET Anita et aussi napoleon le chien qui se sens seul.

Voici nos messages.

 

Que je suis content, que je suis heureux de pouvoir lui répondre et te donner des messages pour elle. Mon départ a été difficile pour elle et cela aurait pu m’empêcher de monter, mais j’ai eu de l’aide, beaucoup d’aide et le passage s’est fait dans de bonnes conditions, et je n’ai pas eu peur.

Dis-leur tout d’abord que moi aussi je les aime toutes les deux et qu’elles me manquent aussi. Les câlins, les grands moments de tendresse me manquent même si moi j’ai la chance de pouvoir les voir, les entendre, leur présence physique me manque aussi. Dis-lui merci pour son message d’amour et surtout dis-lui que je n’ai rien à lui pardonner. Je me suis toujours senti aimé, respecté comme un être humain et surtout choyé et nourri de tendresse. Je n’ai pas senti de frustration par rapport aux oiseaux, au contraire ils sont là, ils sont heureux et ils ont toute leur place auprès d’elle.

Que j’aurais aimé pouvoir sortir c’est sûr, rien que pour pouvoir me nettoyer avec les énergies de la terre, mais j’ai bien compris ses craintes et ses angoisses de me voir disparaître dans la nature. Ma maman n’a pas eu de chance, elle a été percutée par une voiture et elle est restée longtemps entre deux dans le bas-astral. Et depuis qu’elle est montée, elle veille sur vous et vous protège. Elle était là depuis quelque temps pendant que je préparais ma transition, et avec les êtres de la nature ils m’ont guidé vers la lumière et m’ont aidé à faire le passage.

Et maintenant si tu regardes autour de toi tu peux la voir, elle est là, je suis avec elle et nous profitons de nous êtres retrouvés pour nous amuser et jouer ensemble. Ici tout est beau en paix et en harmonie  et je me sens bien. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis que les arbres ont commencé à perdre leurs feuilles et j’étais prêt. Mon corps était fatigué, surtout mes reins étaient usés et n’arrivaient plus à assurer leur rôle. De plus en plus de difficultés à éliminer les toxines ont pollué tout mon organisme et j’ai tiré ma révérence dignement. Je n’ai pas souffert, parfois je me sentais épuisé, j’avais des nausées, plus tellement d’appétit et je me réfugiais souvent dans mon corps astral pour mieux le gérer et j’ai supporté mon état sans souffrir.

Ne t’inquiète pas et ne culpabilise pas, tu ne pouvais rien pour moi, c’était le moment de venir rejoindre le jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer. Le passage s’est fait dans les règles de l’art et après la traversée sur ce magnifique pont des fleurs, l’escalier de l’arc en ciel et cette belle prairie de toutes les couleurs très vives, je suis avec ma maman et bien d’autres amis que j’ai rencontré sur le plan terrestre.

Vous avez raison, le lieu est sublime, impossible de pouvoir se l’imaginer si on n’est jamais monté. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai envie d’y rester. J’étais un chat de type timbre-poste et ma mission consistait à t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans dépendance ni co-dépendance, en toute fluidité. Je n’ai pas terminé mon travail et mon âme qui est éternelle aspire à te revenir pour continuer ce rôle. Tu as besoin de moi et de ma présence physique pour continuer à avancer sur ton chemin, et même si ici c’est le nirvana, ma place est avec toi et auprès de toi. Bouba aimerait bien elle aussi redescendre avec moi.

Je vous aime toutes les deux, et en attendant mon retour, je vais vous faire des petits coucous, vous envoyer des petits signes et surtout me reposer, me ressourcer et me réparer. Toutes ces années ont été des années de pur et grand bonheur et j’aimerais dès que tu te sentiras prête à m’accueillir, à nous accueillir, de revenir et aucun problème de te partager avec les oiseaux. Je ne suis pas jaloux et encore moins exclusif.

Je suis amour tout comme toi, je t’aime. J’aime aussi ma maman et je sais qu’elle aussi sera très heureuse de me retrouver, mon âme perdure et reste reliée à la tienne où que je sois et dès que tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute, tu sauras me reconnaître au premier regard et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Que du bonheur, ce ne sera pas long, à bientôt mes tendres et douces mies. Je vous aime.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Cookie le regard vide, sans expression m’y attendait. Il était assis, complètement figé à cet endroit triste et gris. Je me suis avancée doucement vers lui, et lorsqu’il m’a vue ou senti ma présence il a levé la tête, ses oreilles se sont dressées et j’ai aperçu un changement dans son regard, ses yeux exprimaient de la curiosité et sans doute de l’espoir. Chose qu’il confirma aussitôt en me disant :

Je t’attendais depuis quelque temps que je sais que tu vas venir, et j’attends cet instant avec beaucoup d’impatience. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là sur ce chemin à regarder tristement vers l’horizon, de voir la belle et vive lumière qui enveloppe tout l’espace, et moi qui ne me sens pas le droit d’y aller, qui ne me sens le droit de la laisser, alors qu’à cause de mon départ ils se trouvent et surtout elle, ma maman dans une terrible souffrance, me fait de la peine, beaucoup de peine et je reste là à attendre qu’on vienne m’aider, qu’on me libère car ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là, collé sur ce chemin ou que je la suis dans son environnement comme une ombre lui pompant son énergie, je ne peux me reposer et me ressourcer et elle, elle ne peut aller mieux. Elle ne peut faire le deuil et tant que je reste, elle sera dans une grande détresse et espère encore et toujours avoir fait un cauchemar.

Il s’est tu quelques instants et j’en ai profité pour me présenter et lui expliquer que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens et surtout je l’ai rassuré et lui ai dit que j’étais aussi là pour l’accompagner et qu’après notre échange je le guiderai pour faire le passage.

Ouf, je me sens soulagé et elle le sera aussi, dis-moi, dis-moi que veulent-ils me dire ?

Sans plus tarder je lui ai lu le contenu

  • Comment il se sent et où il est à présent ?
  • Est-il près de nous ?
  • A-t-il souffert de sa maladie? est-ce qu’il a tenté de nous prévenir ?
  • A-t-il eu peur ou souffert avant de mourir ?
  • Est-ce qu’il à mener une vie heureuse ?
  • Quel est son plus beau souvenir avec nous ?
  • A-t-il des regrets ?
  • Est-il près de moi ou s’est-il manifesté depuis sa mort ?
  • Quel message veut-il nous faire passer (à son père et à moi) ?

Notre message pour lui:

 

« Mon loup gris, mon bébé, mon amour, nous t’aimons d’un amour pur et inconditionnel. Ton départ nous brise et nos pensées ne sont que pour toi. Nous aurions aimé trouver la solution pour te soigner et avoir encore de belles et longues années ensemble. Nous regrettons de ne pas avoir vu les signes et pu te sauver. Notre plus grand regret est de ne pas t’avoir près de nous encore et encore, nous aurions aimé que tu sois près de nous lorsque nous aurons un petit bébé. Ton départ laisse un grand vide dans nos cœurs et dans notre vie et rien de saura le combler. Nous te remercions pour ton amour, ton soutien, ta joie et cette belle complicité! Tu es une belle âme et tu nous a tant appris! Tu as su développer en nous cet amour unique et nous te remercions de nous avoir permis de vivre toutes ces belles années et ces beaux moments avec toi. 

Nous t’aimons mon loulou, nous sommes à jamais près de toi. 

Je t’aime, je t’aime, je t’aime, repose en paix, tu le mérites »

 

Et pendant que je lui donnais le message, j’ai vu ses yeux s’embuer de larmes, son regard est devenu très brillant et les larmes tombaient sur son museau. Il les attrapait avec sa patte, les léchait, c’était un moment d’émotion intense, et j’ai moi-même ressenti un grand pincement à mon plexus solaire.

Que je suis content que tu sois là, que je suis heureux d’avoir ce message d’amour, ce beau message empreint d’amour mais aussi de regrets et de culpabilité. Dis-lui merci, merci pour toutes ces années de grand et pur bonheur que j’ai connu avec eux. Dis-leur merci de m’avoir soigné, d’avoir pris tellement de précautions pour que je me sente bien, d’avoir tant espéré me garder et surtout dis-leur merci pour tout cet amour qu’ils m’ont donné.

Je me suis toujours considéré comme leur bébé, leur fils, leur enfant et je me suis senti aimé, choyé, respecté. Du pur et grand bonheur et ils n’ont rien à culpabiliser, mes reins étaient malades, très malades et on ne pouvait rien pour moi. Cela aurait déjà pu m’arriver bien plus jeune et nous avons tout de même eu la chance de partager de longues années ensemble. N’ayez aucun regret, c’est sournois et vous ne pouviez pas le voir. Et puis je ne voulais pas non plus vous le faire voir.

Moi aussi je vous aime tous les deux d’un amour pur, profond et inconditionnel, et c’est à moi de vous demander pardon de vous faire autant souffrir. Je ne peux pas vraiment dire que j’ai souffert de cette maladie. Je me sentais souvent très fatigué, épuisé et je savais que ces toxines que je n’arrivais pas à éliminer empoisonnaient tous mes organes et toutes les cellules de mon corps, et j’étais sur mon chemin depuis quelques mois. Je préparais mon départ mais je ne voulais pas vous inquiéter, je n’avais pas peur, même pendant cette période où je préparais ma transition, ni avant de faire le grand saut. Lorsque c’était un peu plus difficile à gérer je me réfugiais dans mon corps astral et de plus en plus souvent, et tout devenait beaucoup plus supportable. Je n’ai pas de regrets, les choses se font comme elles doivent se faire et si je suis rappelé là-haut c’est aussi pour pouvoir vous revenir dans un nouveau costume en bonne santé et en pleine forme.

Mais pour cela il faut maintenant accepter mon départ et me laisser faire le passage. Tant que je navigue entre vous et votre quotidien et ce chemin qu’il me tarde d’emprunter, je ne peux me réparer et ne peux préparer mon retour.

Des souvenirs avec vous j’en ai de nombreux et ils sont tous plus beaux les uns que les autres. Peut-être le dernier qui m’a très marqué à Noël lorsque nous étions ensemble et formions une petite famille, ne manquait qu’un petit frère ou une petite sœur, peut-être aussi le jour de l’an où ton souhait était de me garder encore très longtemps et en bonne santé, aussi les grands moments de tendresse et de complicité que nous pouvions partager ensemble.

De type nettoyeur j’étais surtout là pour m’occuper de vous nettoyer énergétiquement et de m’occuper des énergies du lieu. Mais j’étais aussi là pour me faire câliner et vous permettre à travers moi de vous chérir et de nourrir votre petit enfant intérieur de tendresse. Cela vous a permis à tous les deux de ressentir que vous avez en vous une grande force qui vaut tous les trésors du monde. Et je suis heureux d’avoir éveillé cet amour que vous avez en vous et de vous permettre de vous reconnecter à votre source.

Le message est le même pour tous les deux, ne changez rien à votre manière de penser, de voir les choses et restez toujours fidèles à vos valeurs, celles qui vous aident à être en harmonie avec vous-même. Tous les deux vous êtes très fusionnels, très complices comme nous l’étions tous les 3, même si j’étais plus relié à toi ma petite maman. Depuis mon départ tu te sens bien vide à l’intérieur de toi et tu as besoin de mon énergie pour continuer ton chemin. Et moi j’aimerais être là lorsqu’arrivera ce bébé, mais pour cela il faut maintenant me laisser rejoindre le jardin des animaux. Seul un petit passage me permettra de vous revenir.

Je ne ressens plus aucune douleur, plus aucune fatigue mais pour pouvoir me ressourcer je dois faire un aller/retour dans ce haut-lieu magique. Mon âme est éternelle, elle perdure et reste reliée à la tienne, et la mienne aspire bien entendu à te revenir. Lorsque tu auras fait ton deuil, que tu te sentiras prête à me retrouver et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Le grand vide que vous ressentez, seul moi peux le combler et ma place est auprès de vous et sur un plan terrestre, et il me tarde maintenant de partir vers la lumière.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin gris et triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Il émergeait des petites fleurs de toutes les couleurs et lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il m’a dit :

Merci, merci pour ce que tu fais pour nous, et dis merci à ma maman, à mon papa, dis-leur que je les aime et que je suis pressé de les revoir très vite.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Cookie, repose et ressource-toi. A bientôt.

La rencontre avec Douttchy s’est faite dans cette magnifique clairière qui se situe juste après le pont des fleurs et avant l’entrée du paradis des animaux. Il était assis dans les herbes d’un vert fluo et s’amusait à regarder les abeilles butiner d’une fleur à l’autre. Il y avait des petites, moyennes et grandes fleurs de toutes les couleurs, d’une fluorescence intense, des papillons blancs, orange et dorés et des oiseaux de toutes tailles et tous coloris. Je me suis arrêtée quelques instants pour admirer ce beau paysage et me laisser imprégner par la paix qui y régnait. Puis lorsque Douttchy m’a aperçue ou senti ma présence il a levé la tête, dressé les oreilles et d’un regard curieux s’est mis debout pour venir vers moi et me dire :

Tu sais que je t’attendais. Je suis parti bien accompagné et sans peurs ni appréhensions. J’ai bien fait le passage comme il se doit, mais arrivé ici dans cette belle prairie de je me suis dit « Arrête-toi, fait une petite halte, tu verras qu’ils auront besoin de prendre contact avec toi «  et je voulais pouvoir profiter de cet instant seul, en aparté avec toi.

Je me suis présentée et lui ai confirmé que j’avais en effet des messages et des questions de la part de ses gardiens :

Mon nini d’amour,

  que la vie est triste sans toi qui occupait tout l’espace ,  le jour où tu es parti  c’est comme une partie de nous qui s’en allait avec toi ,tu as laissé un vide immense dans notre coeur , tu nous manque tellement avec ton papa on vivait à travers toi tu étais notre priorité, on voulait que ton bonheur et surtout que tu sois heureux avec nous. Pardon si parfois tu as dû absorber nos émotions  cela a du te prendre une énergie considérable. Sache que jamais on ne t’oubliera tu feras toujours parti de nous tu es parti si vite on sait quel soulagement cela a dû être pour toi juste le temps d’un dernier saut pour t’endormir définitivement dans ton fauteuil préféré vers la fenêtre tu voulais être là et pas ailleurs  merci pour ses 13 ans de bonheur on ne les oubliera JAMAIS comme toi d’ailleurs tu es et tu resteras l’amour de notre vie on avait pour toi un amour inconditionnel tu étais notre enfant chéri 

On t’envoie pleins d’amour et de lumière,

ta maman et ton papa, tes gardiens …

 

Voici les questions :

– comment vas-tu ?

– nous en veux-tu lors de ton départ 

– tu étais heureux avec nous ?

– fais nous savoir que tu es là avec nous 

Penses- tu revenir nous voir un jour?

– quelle était ta mission pour nous ?As-tu eu le temps de la finir?

 

Mille mercis, beaucoup de gratitude d’être là pour moi, pour nous, c’est si important pour eux de pouvoir échanger avec moi, de pouvoir me dire ce qu’ils ont sur leur cœur, et aussi pour moi de pouvoir leur répondre et leur donner des messages.

Dis-leur tout d’abord merci pour leur beau et merveilleux message, empreint d’amour et de souffrance. J’étais leur bébé, leur petit garçon, leur enfant, et de perdre son enfant est une épreuve injuste et cruelle.je sais combien mon départ leur est difficile, combien ils sont tristes et combien je leur manque. J’étais la prunelle de leurs yeux et ils vivaient, comme ils le reconnaissent si bien, pas pour moi, mais à travers moi. Mon départ est violent pour eux et difficile à vivre. Ils ont, elle ma maman comme lui mon papa, comme la sensation que la vie s’est arrêtée. La maison leur semble vide et leur cœur est affreusement creux et douloureux.

Dis-leur que je les aime, d’un amour pur, profond et inconditionnel, et que j’ai mal de les voir en peine, de les voir me pleurer. Cela aurait pu m’empêcher de faire le passage, mais leur immense amour envers moi, leur grande empathie et surtout le souhait et la priorité de ne vouloir que le meilleur pour moi, m’a  guidé et m’a accompagné avec beaucoup d’amour et de lumière vers le pont des fleurs, et de l’autre côté on m’y attendait, une dame, mais aussi un monsieur, et des ancêtres directs, et ils étaient là pour me tendre les bras et m’accueillir. Il y avait d’autres animaux, des congénères, un chien et des êtres, beaucoup d’êtres de la nature.

J’ai eu beaucoup de chance, j’ai rejoint l’escalier de l’arc en ciel dans la joie et dans l’amour, alors que vous étiez si mal. Comment pourrais-je vous en vouloir ? Vous m’avez aidé à partir et je sais combien cela a été difficile pour vous, mais quel soulagement pour moi de pouvoir partir dans mon endroit préféré, dans mon fauteuil et près de la fenêtre. J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition depuis l’automne. Mon corps était bien fatigué et surtout mon cœur et mes reins étaient usés. On ne pouvait plus me guérir et je passais déjà beaucoup de temps dans mon corps astral pour mieux gérer et supporter mon état. Je ne peux pas dire que j’étais en grande souffrance, plutôt épuisé, avec des nausées et des bobos dus à l’âge dans tout mon corps.

De partir à la maison, accompagné avec amour dans la lumière, est un magnifique cadeau pour moi et m’a permis de tirer ma révérence avec dignité. J’ai fait le grand saut et on m’a guidé vers ce haut-lieu magique où je profite pour me reposer et me ressourcer. Maintenant je vais de nouveau bien, je me sens de nouveau léger, plus aucune douleur et je peux de nouveau jouer et m’amuser. Je ne cours pas pour autant après les papillons et je ne chasse pas les oiseaux. Ici ne règne que paix, amour et harmonie. Ici tout le monde respecte tout le monde et comme avant avec vous je me sens en sécurité. Une plénitude totale, et tout à l’heure je pousserai la porte dorée qui se trouve juste derrière moi pour rejoindre mes congénères et tous les autres animaux.

Ce que j’aimerais vous dire c’est qu’ici c’est le nirvana, mais moi malgré que ce soit extraordinaire, mon âme aspire à vous revenir dès que je serai réparé. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche je me mettrai illico presto sur votre chemin. Je vous aime, vous êtes mes parents, ma famille et ma place est avec vous, à vos côtés. J’ai vécu des années merveilleuses de pur et grand bonheur et mon âme est éternelle, elle perdure et veut bien sûr vous retrouver.

J’avais la mission de t’apprendre le détachement affectif, j’étais relié à toi, ma douce et tendre maman et je devais t’aider à vivre sans dépendance ni co-dépendance. C’était difficile pour toi sans enfant humain, et cela l’est encore, et moi mon rôle était de t’aider à te connecter à ton petit enfant intérieur pour lui permettre de trouver la force et la confiance en toi et t’aider à panser les blessures du passé. Je n’ai pas terminé cette mission et je te reviendrai pour continuer ce travail. Ce n’est que mon enveloppe physique qui n’est plus, mon âme est toujours reliée à toi où que je sois et mon âme est appelée à te revoir sous le costume qu’il vous plaira.

En attendant je peux vous faire des coucous, des petits signes pour vous montrer qu’après la mort il y a la renaissance et que vous devez me faire confiance et surtout garder la foi et la confiance en vous. Ne vous privez pas de la joie de me revoir très vite, vous avez besoin de ma présence pour me câliner et chérir votre enfant intérieur de tendresse à travers moi.

Alors à bientôt et n’oubliez pas, pour moi ça peut être dès que vous serez prêts. Votre nini d’amour vous aime et vous dis à bientôt. Je suis et je serai toujours là pour vous.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Lucky m’y attendait. Il était assis, les yeux vides, tristes, sans aucune expression. Je me suis approchée doucement et je l’ai appelé plusieurs fois avant qu’il ne tourne la tête vers moi. Lorsqu’il m’a vue, il s’est rapidement mis debout, le regard plein d’espoir et pour me dire :

Je t’attendais. Depuis ce terrible jour, je t’attendais. Je savais que ma maman, allait te contacter, c’était un cauchemar pour elle de me perdre dans cet accident, cela a été si rapide, si brutal qu’elle a toujours encore du mal à l’accepter, alors de l’oublier n’en parlons pas.

Je suis si content que tu sois là, car nous avons tous les 3 besoin de ton aide, moi j’ai besoin qu’on me guide, qu’on m’accompagne pour faire le passage et ma maman elle a besoin qu’on l’aide à se déculpabiliser, elle se sent terriblement coupable et mon papa est si triste, bientôt arrivera un petit frère et moi je ne serai pas là avec eux pour l’accueillir avec joie. Ce sera un moment très difficile alors que tout le monde devrait être si joyeux et que la famille va bientôt s’agrandir. Ils viennent de perdre un enfant, j’étais considéré comme leur premier bébé, leur garçon, le frère ainé et c’est tout simplement atroce, ce départ si violent.

Je n’ai pas pu le préparer et je reste ici dans ce bas astral, tantôt à les suivre dans leur quotidien, dans leur environnement, et tantôt sur ce chemin gris et austère. Je sais que si je le suis-je trouverai la lumière au bout, mais pour l’instant il m’est impossible de le faire tout seul. Tout ici m’en empêche, et tant que je reste là ils ne pourront faire leur deuil, ils ne pourront retrouver la paix et la sérénité dans leur cœur et leur esprit, et moi je pompe leur énergie, je m’accroche à eux et ce n’est pas bon pour eux, surtout pas pour ma maman qui a besoin de retrouver un équilibre physique et psychique.

Je l’ai rassuré, me suis enfin présentée et lui ai expliqué que c’était en effet ses gardiens qui m’envoyaient à lui pour lui donner des messages, et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs :

J’ai peur que tu te sois senti seul pendant tes derniers instants. Je m’en veux de ne pas avoir été la pour te protéger et prendre une dernière fois soins de toi comme tu as toujours pris soin de nous. J’aurais voulu être pres de toi pour te rassurer, t’embrasser profondément, te serrer contre moi une derniere fois et te dire au revoir. Te dire a quel point tu vas me manquer et te remercier pour tout l’amour que tu nous as donnés. Je me sens chanceux de t’avoir eu à nos côtés et d’avoir vécu tous ces moments de bonheur et de joie ensemble. On aura vécu plein de moments ensemble, à voyager, à découvrir. Tu auras été la pour tous nos moments importants de début de vie, notre mariage, la naissance de Lou. Tu vas terriblement me manquer. Je t’aime très fort et je t’aimerais toujours. Je me suis toujours senti plein d’amour grâce à toi. Nos câlins vont me manquer, ta présence. Rien que le fait que tu sois dans la même pièce que moi, en balade avec nous, me rendait heureux et comblé. Tu faisais partie de mon équilibre. J’espère qu’on aura réussi à te rendre tout l’amour qu’on a reçu de toi. Je ne t’oublierais jamais et je continuerais de penser à toi. Tu es ancré dans ma vie et dans mon cœur pour toujours.

A mon tour :

Mon amour mon lucky ma chance,

Je voulais te demander pardon …

Des semaines que je ne dors plus, que je suis angoissée que tout ne tourne plus rond dans ma tête.. cette grossesse me retourne .. tu l’avais sûrement remarqué et tu étais là pour m’apaiser ..

Cet après-midi-là je voulais nous changer Les idées aller voir lutin à la campagne en ta compagnie comme toujours ..

Je n’aurai pas dû prendre la voiture j’étais si fatiguée .. et puis tu es monté dans ce coffre, on a roulé et j’ai lutté contre le sommeil j’aurai dû m’arrêter avant .. mon amour de lucky j’ai perdu le contrôle du véhicule à quelques minutes d’arriver .. pardonne moi le choc à été violent, aussi vite que j’ai réalisé que tu étais éjecté de la voiture je me suis détachée en vitesse pour te retrouver et être au près de toi .. les routiers m’ont en empêché, ils voulaient prendre soin de moi tout le monde avait peur de mon état mais moi je ne pensais qu’à toi j’ai vu ton corps réagir à ses derniers réflexes et puis tu t’es calmé tu es parti  .. ses images sont figées dans ma mémoire.. c’est si dur … mon beau lucky comment a tu vécu cette accident ? As tu souffert .. ? Je m’en veux terriblement … 

Lucky tu es notre chance, nous sommes indemnes bébé et moi aucune séquelle physique c’est un miracle nous ont dit les urgentistes. 

Tu ne sais pas à quel point tu vas nous manquer je t’aime tellement pour toujours.

Je voulais que tu saches que tu as été le chien de ma vie de notre vie..  6 ans ..beaucoup trop court à nos côtés mais nous avons vécu des choses merveilleuses ensembles.. 

Que de souvenirs, de voyages et de moment partagés. Nous te concèderions tellement comme notre 1 er enfant. Tu faisais notre bonheur au quotidien ta perte est soudaine et intense.. Nous espérons que nos âmes se recroiseront

Tu étais exceptionnel et tout le monde le disait .. Nous te souhaitons un magnifique renouveau dans le paradis des animaux 

J’ai beaucoup de mal à réaliser que je ne pourrai plus caresser ta douce fourrure et lire dans tes yeux doux ..

Merci mon compagnon de vie de m’avoir accompagnée pendant toute ces années tu as été merveilleux et tu resteras a jamais dans nos coeur tu feras toujours parti de nous .. 

As-tu un message pour David et moi ? Pour nous aider à avancer ? Nous aimerions tellement ton bonheur .. 

Bonne route mon amour. 

Puis pendant que je lui lisais les missives, je le voyais grandir, grandir comme si ces mots d’amour le gonflaient, le remplissait et son regard si vide, si triste, était à présent très profond, intense et je pouvais y lire de l’amour, beaucoup d’amour. Les larmes perlaient à ses yeux, tombaient sur sa truffe et il les léchait et essayait de les attraper avec sa patte. J’étais très émue et lorsque j’avais terminé de lui lire les messages et les questions, il s’est laissé tomber sur le sol avec un gros soupir pour me dire :

Je suis tellement heureux de pouvoir leur répondre et leurs messages m’ont tellement touché que j’ai besoin de récupérer un peu les esprits avant de pouvoir leur dire tout ce que j’ai envie de leur dire, et surtout à commencer par merci, merci pour ces merveilleux messages d’amour et merci pour toutes ces années de pur et grand bonheur à leurs côtés.

Puis petit silence pendant lequel il se léchait la patte comme s’il avait besoin de réfléchir à ce qu’il allait me dire, et ayant capté ma pensée il m’a dit :

Oui c’est un accident dramatique et je me dois de les rassurer, c’est urgent, surtout pour ma maman qui culpabilise tellement. Dis-leur que je les aime très, très fort d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur que j’étais là pour les aider à construire leur famille et surtout pour les ouvrir tous les deux à l’amour inconditionnel. J’étais relié à mon papa et il s’est, à travers moi, reconnecté à son petit enfant intérieur pour y trouver de la force, de la confiance et un grand équilibre. J’étais aussi là pour vous apporter de l’amour et de la tendresse et vous préparer à la naissance de vos bébés. J’étais là tel un gardien, un protecteur pour toute la famille et depuis ce terrible jour il vous manque le pilier, et votre cœur et votre maison vous semblent bien vides.

Tu n’as pas à me demander pardon ma petite maman, je sais combien ce moment d’inattention, ce moment d’étourdissement t’est difficile à vivre et à accepter. Je sais combien ces dernières semaines c’était devenu oppressant et compliqué pour toi et que tu étais extrêmement fatiguée. Tu ne peux pas t’en vouloir, tu avais besoin de te changer les idées et c’était une bonne initiative d’aller voir Lutin. Cet accident m’a enlevé la vie mais il aurait pu te coûter la tienne et celle du bébé, et je suis si heureux pour vous d’être parti moi, même si depuis tu te tortures l’esprit et n’arrive pas à retrouver la paix.

Je n’ai pas eu peur et je n’ai pas souffert, ce fut beaucoup trop rapide.je suis aussitôt sorti de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral, et la douleur de te voir dans cet état a été plus éprouvante pour moi que tout le reste. Je n’en ai pas souffert, je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique et ce qui m’importait c’est que toi et bébé alliez bien. Tu attends cet heureux évènement et tu dois absolument maintenant te ressaisir. Tu portes souvent des énergies qui ne t’appartiennent pas parce que tu es angoissée, fragile et vulnérable. Tu dois absolument te nettoyer, te ressourcer avec les énergies de la terre et vivre dans l’ici et maintenant, le moment présent.

Je suis là pour vous protéger et je le serai toujours. Mon âme est éternelle, elle perdure et pour pouvoir vous apporter cette protection il faut me laisser partir et rejoindre le jardin des animaux pour me réparer. De là-haut je veillerai sur vous jusqu’à mon retour, car bien entendu je souhaite vous retrouver. Ne me pleurez plus, vous êtes ma famille et ma place est avec vous et à vos côtés sur un plan terrestre. Nous les animaux nous avons la chance, après avoir fait un petit aller/retour au paradis des animaux, de pouvoir vous revenir très vite et nous nous retrouverons dès que vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche.

Je vous aime tous les deux et Lou comme la prunelle de mes yeux et le bébé qui arrive a besoin que tu te pardonnes toi ma maman et que tu retrouves la sérénité et de l’harmonie pour te préparer à cette naissance. Tu as besoin d’un soin pour te recentrer et réaligner tes chakras et accepte, accepte cette tragédie, dis-toi que c’était ma destinée et que si je remonte maintenant c’est pour pouvoir vous revenir dans un autre costume et de nouveau en pleine forme.

Inséparable nous l’étions, inséparables nous le serons à nouveau dans un avenir proche. Gardez la foi et la confiance, vous avez tous les deux cette grande force en vous et elle vous permettra de saisir la chance qui se présentera à vous. Je vous aime vous me manquez aussi.

Puis il est venu à côté de moi et j’ai enfin eu la joie et le plaisir de passer ma main dans sa fourrure, et tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il s’est mis à aboyer joyeusement et m’a dit :

Merci, merci à toi merci à papa, à maman, chaque instant à partir de maintenant, dès que j’aurai rejoint le haut-lieu magique, me rapprochera de nouveau d’eux, et en attendant mon retour, me permettra de leur faire des petits coucous. Dis-leur encore une fois combien je les aime et que je suis et je resterai à tout jamais relié à mon papa et à toute la famille.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Lucky, repose-toi et ressource-toi et à bientôt.

La connexion avec Mufasa a eu lieu dans ce beau et luxuriant jardin qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, il était assis au milieu d’autres congénères et ils étaient tous entourés d’anges blancs, orange et dorés. Il y avait aussi des milliers de papillons et des abeilles, des fleurs de toutes les couleurs. L’herbe d’un vert fluo te donnait envie de t’y allonger et de profiter de la splendeur et de la paix qui y régnaient. Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de ce moment magique avant d’appeler Mufasa et de m’approcher du clan. A mon second appel, ils se sont tous écartés pour me laisser le passage et Mufasa s’est levé, les yeux curieux, interrogateurs, et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que ses gardiens m’avaient chargée de lui transmettre des messages et de lui poser quelques questions :

 

Après lui avoir lu le contenu, il continua de me regarder intensément, profondément et je pouvais à présent lire beaucoup d’émotion dans son regard. Puis après un court instant il m’a dit :

Que je suis heureux et surpris d’avoir ce beau message d’amour. Cela m’émeut et me touche au fond de mon cœur. Dis-leur merci, merci pour tous ces mots qui me vont droit au cœur, et je suis si content de pouvoir, grâce à toi, leur donner des messages, et surtout leur dire que moi aussi je les aime, je les aime très fort et d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je sais que mon départ si rapide a été très cruel pour eux, incompréhensible, ils n’avaient rien vu venir et ils n’étaient pas prêts. Moi je l’étais, je souffrais d’un mal inguérissable et qui me rongeait de l’intérieur. Ils ont longtemps culpabilisé et cela m’a empêché un long moment de monter me reposer et me ressourcer au jardin des animaux.

Puis le temps aidant, ils ont adopté un nouveau compagnon et cela m’a libéré et permis de monter me reposer et me ressourcer. Dis-leur que maintenant je vais bien, je me suis bien reposé et ressourcé et je profite du bon temps que nous passons tous ensemble. Je peux jouer, courir, m’amuser et continuer de veiller sur eux d’un œil, je les protège du mieux que je peux, lui mon papa et elle ma maman et mes deux compères.

Si je me rappelle d’eux ? Mais quelle question, comment pourrais-je les oublier ? Je suis et je resterai toujours relié à mon papa, c’était lui mon gardien, et mon âme qui est éternelle aspire à les retrouver lorsque le moment sera venu pour eux. Je sais que je lui ai beaucoup manqué et j’étais si content lorsqu’ils ont repris des compagnons. Moi je n’étais pas prêt, j’avais encore besoin d’un peu de temps pour me réparer et maintenant que je le suis, je leur envoie de la protection divine et veille sur toute la famille.

Ici je suis heureux, je ne manque de rien, il ne règne qu’amour, paix et harmonie dans ce haut-lieu magique, c’est le nirvana. Tout est si beau, on se sent léger c’est la sérénité. Vous n’avez pas à me demander pardon, ce serait à moi de le faire, c’est moi qui vous ait fait du mal alors que vous m’aviez adopté et donné tant de bonheur. Vous êtes mes anges gardiens sur terre. Avant d’arriver chez vous j’ai connu l’abandon et le non-respect. Avec vous j’ai trouvé un papa et une maman, vous m’avez aimé, respecté, choyé comme votre petit enfant et c’était du pur et grand bonheur.

Vous ne pouviez pas voir ma maladie précocement, je ne voulais pas vous inquiéter, vous m’avez tellement aimé, tellement apporté que c’était mieux pour nous tous que je prépare ma transition, on ne pouvait plus m’aider, c’aurait été de l’acharnement. Je n’avais pas peur, c’est juste votre grande souffrance, votre grande détresse qui m’a empêché de continuer mon chemin et de faire le passage. Depuis que je suis monté tout va mieux pour vous, et vous avez retrouvé le sourire et la joie de donner beaucoup d’amour à Cannelle et à Cookie.

Chargé d’apprendre le détachement à mon papa, j’étais un chat très câlin, très affectueux et j’ai adoré nos grands moments de tendresse à tous les 3. Vous êtes tous les deux des êtres remplis d’amour et de compassion, et de vivre à vos côtés est le paradis sur terre. Ma plus grande chance est d’avoir croisé votre chemin, mais ce n’était pas un hasard, son grand papa m’avait guidé vers lui pour lui permettre de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et l’aider à panser toutes les blessures du passé, pour l’aider à avancer dans la vie avec force et confiance.

Tous ceux qui croisent votre vie ont de la chance d’être en présence de 2 êtres merveilleux et c’est un bonheur sur terre que de vous rencontrer. Ne changez rien à votre manière d’être, soyez toujours égal à vous-mêmes et l’univers vous rendra ce que vous méritez, à commencer à trouver à l’intérieur de vous une grande force qui vaut tous les trésors du monde.

Moi je vous vois, je vous entends et je viens parfois vous faire des petits coucous. Soyez attentifs et gardez la foi, et lorsque le moment sera venu nous nous retrouverons. Je vous aime tous les deux, et je suis si heureux d’être et de rester à tout jamais relié à ton être divin, mon papa adoré. Tu es un homme merveilleux, et maman et mes deux sœurs ont beaucoup de chance, tu es le pilier de leur vie. Et moi je veille, je veille, je vous protège et viens de temps à autre vous faire un gros coup de tête. Votre Mufasa encore et toujours, je vous aime.

La connexion avec Dinky s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Dinky était allongé de tout son long sur le ventre et s’amusait à suivre du regard la farandole de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés auprès des arbres à papillons. Il tournait la tête à droite, puis à gauche et son regard était vif, curieux et en paix. Il était couché dans les herbes d’un vert fluo et les fleurs de toutes les couleurs étaient très flashy. Il y régnait une paix absolue et je me suis avancée doucement pour ne pas le déranger dans ses jeux. Lorsqu’il m’a vue ou senti ma présence, ses oreilles se sont pointées et ses yeux exprimaient beaucoup de curiosité. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

J’aimerai savoir comment il va ? Est-ce qu’il est en paix ? Est-ce ce qu’il m’en veut ? A t’il souffert pendant l’euthanasie ? Est-ce qu’il voulait partir ? J’ai fait le bon choix ? Est-ce qu’il était heureux avec nous ?

 

Je lui demande pardon pour tout. Je m’excuse de ne pas avoir été à la hauteur de cet ange si exceptionnel… Je lui souhaite d’être au paradis des animaux, qu’il soit heureux et rempli de joie pour l’éternité. Je l’aime de tout mon cœur, nous l’aimons tous et il va nous manquer. Le meilleur Dinky, mon bébé d’amour tu resteras à jamais dans nos cœurs.

 

Dis-lui merci pour son beau message d’amour, dis-lui merci pour m’avoir accompagné et surtout dis-lui que je l’aime moi aussi d’un amour pur, profond et inconditionnel. Son message exprime beaucoup d’amour et de tendresse, mais aussi des regrets et de la culpabilité. Dis-lui que je n’ai rien à lui pardonner, au contraire, j’ai vécu des années merveilleuses à leurs côtés, même si nous étions un peu séparés physiquement, nous étions toujours reliés par les liens du cœur et c’est ce qui compte le plus. Elle m’a manqué tout comme je peux leur manquer à tous maintenant, mais dis-lui que j’ai toujours eu une belle existence et que je ne me suis jamais senti malheureux ou abandonné. Je n’ai rien à lui pardonner, c’est la vie et on le sait bien, ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille.

J’ai vécu de belles années de pur et grand bonheur et je me suis toujours considéré comme son fils, son frère, son compagnon, aimé, respecté et choyé comme un membre de la famille. Elle était ma maman, ma grande sœur et le plus beau des cadeaux qu’elle a pu me faire était de m’accompagner, d’être là au moment où j’ai fait le grand saut et je la remercie. Dis-lui merci, je lui suis si reconnaissant, je sais combien cette décision a été difficile pour elle, mais c’était le bon moment, j’étais prêt et j’avais préparé mon départ depuis l’entrée de l’hiver.

Je me réfugiais souvent dans mon corps astral pour supporter et gérer les douleurs, et elle m’a aidé à tirer ma révérence avec dignité. Comment pourrais-je lui en vouloir ? Je sais qu’elle l’a fait par amour pour moi et ne peux que la remercier d’en avoir eu la force et le courage. Tout mon corps était fatigué, usé, au bout du rouleau, mon cœur et mes reins en grande souffrance, sans compter tous les bobos dus à l’âge. Toute ma carapace me faisait mal et lorsque je partais dans mon corps astral, j’arrivais à le gérer mais de m’aider à partir pour rejoindre ce haut-lieu magique était un sacrifice pour elle et un grand cadeau pour moi.

Je n’ai pas eu peur, je savais que j’aurais de l’aide pour faire le passage, je me sentais plutôt déjà bien entouré depuis quelques jours, il y avait des ancêtres à  toi et des êtres de la nature. Ils étaient nombreux et m’ont tous aidé et guidé pour traverser le pont des fleurs et monter dans l’escalier de l’arc en ciel. Ils sont restés un petit moment avec moi et je ne me sentais pas seul. Et maintenant je vais bien, je me sens en pleine forme, me suis déjà bien reposé et ressourcé.

J’ai préféré faire un petit arrêt ici dans cette belle prairie avant de rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux apercevoir là-bas, car je sentais bien qu’elle n’était pas en paix et qu’elle aurait besoin de me contacter, et j’ai souhaité privilégier cet instant en toute intimité avec toi. Dis-lui que tout va bien pour moi et que c’était vraiment le moment et que j’avais de l’aide pour rejoindre le jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer. Je me suis déjà bien réparé et je me sens en totale harmonie. Ici ne règnent qu’amour et paix. Merci beaucoup, beaucoup de gratitude, lorsque la loi nous y oblige et qu’on nous aide à souffler la flamme de la bougie on sait qu’on le fait par amour pour nous et que ce choix cruel vous est injuste. Je n’ai pas souffert, la première piqûre était glacée et m’a un peu surpris, mais ce n’était pas de la douleur, et peu importe ce que vous avez fait de mon corps, ce n’était que mon enveloppe corporelle, et vous avez bien fait de me faire incinérer et de rendre mes cendres à la terre.

J’aime bien cet endroit et le plus important c’est que vous l’aimiez-vous, et que cela vous fait du bien et vous soulage. Quant à mon âme, elle est éternelle et ton petit bébé d’amour restera toujours relié à ton âme. Elle perdure où que je sois et elle aspire bien entendu un jour te retrouver. Tu as maintenant besoin de faire ton deuil, pour cela je t’envoie de la lumière et des protections divines, et le jour où tu seras prête à me retrouver, je me mettrai sur ton chemin lorsque tu te mettras à ma recherche. Après le mort il y a la renaissance alors ne ferme pas la porte de ton cœur et de ta maison et tu verras que tout est- possible. Il faut juste du temps, tu m’as aidé à traverser le pont des fleurs dans la joie et la lumière, accepte aussi maintenant l’idée qu’on puisse se retrouver lorsque tu seras prête.

Il faut du temps, parfois beaucoup de temps pour vous qui êtes sur le plan terrestre, alors qu’ici pour nous dans l’au-delà, l’espace-temps n’est pas du tout le même et n’existe pas et moi j’attendrai le temps qu’il faudra. Je t’aime et je vous aime tous, je veille sur vous et vous protège. La mission d’un chien est de vous aider à vous reconnecter à votre petit enfant intérieur, à votre source et j’ai rempli mon rôle, et mon prochain travail est de vous aider à avancer et évoluer sur votre chemin spirituel et j’y prends soin.

 

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Skipper m’y attendait. Il était assis sur une touffe d’herbe et son regard très triste se dirigeait vers l’horizon, vers la lumière. Je me suis approchée doucement de lui et lorsqu’il m’a aperçue ou senti ma présence il a tourné sa tête vers la droite, les oreilles dressées curieux de ma présence. Je lui ai expliqué que c’était sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui dire qu’elle l’aime, qu’elle est très triste depuis son départ et qu’elle avait besoin de lui poser quelques questions :

– Comment as-tu passé la transition lorsque tu as quitté ton corps physique?

– Comment te sens-tu actuellement?

– Où es-tu mon amour de maman Gaggo ? ( je l’appelais souvent de cette manière).

 

Tu nous manques  énormément à moi et à mon fils Giancarlo.

Tu t’es senti seul pendant ta maladie ?

Tu sens-tu seul à présent?

Es-tu fâché avec nous pour ce qui s’est passé? 

 

Puis je me suis présentée et lui ai demandé s’il voulait bien répondre à ses demandes. Il s’est aussitôt levé pour venir à côté de moi, il semblait avoir retrouvé de la joie dans ses yeux si tristes quelques instants auparavant.

Bien sûr que je vais lui répondre, bien sûr que je suis content de pouvoir le faire, je n’attendais que ça. Depuis mon départ je reste là, bloqué sur ce chemin gris et austère à l’accompagner dans son environnement, à me coller à elle surtout, mais à eux tous et leur pomper leur énergie. Je la suis comme son ombre et ce n’est bon ni pour elle, ni pour moi. Depuis qu’elle sait qu’on m’a perdu, elle est dans une souffrance terrible et c’est comme si elle m’avait perdu une seconde fois.

Dis-lui merci pour son message et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que je suis désolé de la grande détresse que mon départ lui inflige, et dis-lui que j’ai de la peine, beaucoup de peine de la voir me pleurer et de ne pas arriver à retrouver la paix dans son cœur et son esprit. C’est si brutal et difficile pour elle mais j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis belle lurette. Mes pauvres reins étaient fatigués, usés, au bout du rouleau. Ils ne pouvaient plus assurer leur fonction et tout mon organisme était intoxiqué. C’était le moment pour moi de tirer ma révérence et de partir.

Même si cela est difficile à accepter pour toi, sache ma chère, douce et tendre petite maman que c’est ce qui pouvait m’arriver de mieux pour pouvoir me ressourcer et me réparer. Et c’est là que réside la grande difficulté, me laisser partir si jeune alors que tu avais encore besoin de moi et de ma présence, compliqué pour toi et en plus tu n’as pas pu récupérer mes cendres et cela t’est encore plus difficile. Même si le supportable te parait insupportable, tu dois hélas l’accepter sinon tu vas te rendre malade et aussi pour me permettre à moi d’enfin suivre ce chemin qui me mène vers cette belle lumière et de faire le passage pour rejoindre le jardin des animaux pour me reposer et me ressourcer. Tant que je reste là ce n’est pas possible. Tant que je reste entre deux, à naviguer dans ce bas-astral, je ne peux pas me ressourcer et toi tu ne peux faire ton deuil. Accepte cette providence et prend conscience que ce ne sont que les restes, les poussières de mon enveloppe corporelle qui ne sont plus, mais que mon âme, elle est éternelle et elle perdure. Peu importe où se trouvent les cendres, elles ne sont pas perdues et l’univers fera qu’un jour ou l’autre elles retournent à la terre. Pour l’instant elles se trouvent dans une boîte qui a été précieusement mise de côté, ne t’inquiète pas tout n’est pas perdu.

Ne te torture plus l’esprit, je suis relié à toi et le resterai toujours où que je sois, mais pour pouvoir veiller sur toi et te protéger, et un jour lorsque tu seras prête de revenir, j’ai besoin d’aide, j’ai besoin qu’on me guide vers la lumière pour rejoindre ce haut-lieu magique. Tant que tu es dans un tel désarroi, une telle souffrance je n’arrive pas à te laisser et je te puise toute ton énergie.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner au pont des fleurs après notre échange, puis il s’est mis à tourner autour de moi en jappant, se frotter contre mes jambes :

Que je suis content que tu sois là pour nous aider tous les deux. Tu sais, elle n’est pas ma gardienne, elle est ma maman et je suis moi aussi son petit garçon. Dis-lui que je ne ressens plus aucune douleur et que pendant ma transition je n’étais plus dans mon corps physique. J’étais déjà, pour pouvoir supporter et gérer mon état, la plupart du temps dans mon corps astral et je n’avais pas peur. Je savais qu’on ne pouvait plus me guérir et que c’était bien mieux de remonter pour pouvoir, dès qu’elle se sentirait prête, lui revenir dans le corps d’un nouveau chien en bonne santé et en pleine forme. Elle a besoin de moi et de mon énergie pour continuer à avancer sur son chemin.

Dis-lui que je l’aime et que ma mission consiste à l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source, afin de lui permettre d’y puiser force, courage et confiance. C’est là que le bât blesse, elle a beaucoup de mal à trouver la confiance, à se faire confiance, je n’ai pas terminé mon travail et mon âme aspire à lui revenir pour continuer cette mission. Elle a encore beaucoup besoin de moi sur le plan terrestre, mais pour cela il faut maintenant me laisser partir, un petit passage au paradis des animaux est nécessaire pour pouvoir lui revenir dans un autre costume. Ce ne sera pas long, dès qu’elle se sentira prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin. Qu’elle ne doute pas, qu’elle me fasse confiance et confiance en elle et en l’univers et tout sera possible.

Encore une fois peu importe où se trouvent les restes de mon corps physique, ce qui compte c’est mon âme, et elle souhaite maintenant rejoindre cette belle lumière. De là-haut je pourrai lui faire des petits signes et des coucous.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a longuement regardée avant de me dire :

Merci, dis merci à ma petite maman, je l’aime très fort, son amour de maman gaggo sera toujours là pour elle et il me tarde de lui revenir.

Puis il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Skipper, repose-toi et ressource-toi.

Communication du 16/04/2022 :

La connexion avec Skipper s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était assis dans les herbes d’un vert fluo, entouré de plusieurs congénères et des anges blancs, orange et dorés. Ils s’amusaient à regarder les papillons virevolter d’un arbre à papillons à un autre. Lorsqu’il m’a aperçue, il s’est levé pour venir vers moi et me dire :

Depuis que tu m’as aidé à rejoindre ce magnifique jardin des animaux, je me suis déjà bien reposé et ressourcé, et je peux de nouveau veiller et protéger les miens, ma famille. Merci, beaucoup de gratitude, je me sens de nouveau léger et je peux de nouveau jouer et m’amuser.

Je lui ai expliqué que c’était Giancarlo son frère qui voulait que je lui donne un message :

Salut Skippi. Je suis Giancarlo, ton frère, excuse-moi pour ce que j’ai fait et la douleur que j’ai provoqué.

Ce n’était pas mon intention, sache que moi je veux le meilleur pour toi.

Tous les jeux que nous faisions ensemble me manquent, quand nous faisions la lutte dans la niche, quand tu venais me chercher au lit.

Je ne vois pas l’heure d’être près de ton âme qui a guérit et sauvé la mienne.

Je voulais te poser une question, une question que je t ai faite souvent et que je te ferai toujours:

 » Tu veux venir aussi toi? « 

 

Je sais que je lui manque. Je sais combien mon départ est difficile et insupportable pour lui et qu’il est pressé de me retrouver. Dis-lui de ne pas culpabiliser, il n’a provoqué aucune douleur, pour eux oui, mais pour moi aucune espèce d’importance. Ce n’était que les restes de mon corps physique qui tôt ou tard retourneront à la terre, alors que mon âme elle, elle est éternelle, elle perdure et elle reste reliée à ma maman, et cela où que je sois. Le meilleur pour moi était d’accepter de me laisser partir et de m’aider à faire le passage, et c’est ce que vous avez fait.

Depuis mon arrivée dans cet oasis de paix, je me sens bien, je me suis déjà bien réparé et je peux maintenant vous faire des petits coucous. Giancarlo mon frère, je peux de nouveau te protéger et veiller sur ta santé. Nos jeux, nos moments de tendresse me manquent aussi. Tu as, comme notre maman, besoin de ma présence physique et mon âme aspire à vous revenir très vite.

Je t’aime, je vous aime d’un amour pur, profond et ma place est avec vous et sur un plan terrestre. Alors n’attendez pas, mettez-vous très vite à ma recherche et je me mettrai sur votre chemin. Je veux revenir chez toi et t’accompagner, te guider sur ton chemin, et je suis déjà prêt. Accepte ces croyances et dis-toi que la mort est un nouveau soleil et que tout est possible. Il suffit d’avoir la foi et d’y croire, et toi tu as la foi. Tu sais que si l’on veut on peut et tu as une grande force à l’intérieur de toi pour y arriver.

Je suis fier de toi, tu es un frère empreint d’amour, et nous serons toujours très proches l’un de l’autre. Nous retrouverons notre belle complicité, notre belle histoire d’amour n’est pas terminée et nous pourrons reprendre notre aventure ensemble. Alors ne tardez pas, moi je suis déjà prêt, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et il me tarde de vous retrouver. Ici pas question d’heure, ici nous attendons juste que vous ayez le déclic et la volonté de nous retrouver et notre âme se presse de redescendre.

Alors à bientôt, ton Skippi qui t’aime, je t’envoie plein de bisous mon petit cœur et frère d’amour.

La connexion avec Luna a eu lieu dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle avait déjà poussé la porte d’entrée dorée pour retrouver ses congénères et bien d’autres animaux. Il y avait beaucoup de lumière, toutes les couleurs de l’arc en ciel et Luna était entourée de plusieurs autres chats. Assis, ils s’amusaient tous à regarder les papillons blancs, orange et dorés virevolter d’un arbre à papillons à un autre. Et parmi eux de nombreux anges blancs, orange et dorés, c’était absolument d’une grande beauté. Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de cette grande paix, de cette quiétude qui se dégageait, et j’étais encore et toujours époustouflée par cette splendeur. Après quelques instants d’admiration j’ai appelé doucement Luna par son nom, et comme si j’avais appuyé sur un bouton, tous les chats autour d’elle se sont écartés pour me laisser le passage. Arrivée près d’elle j’ai voulu me présenter et lui expliquer les raisons de ma présence, et elle m’a tout de suite précédée me disant :

Ce n’est pas la peine, je sais qui tu es, je te reconnais tu as toujours cette belle couleur qui enveloppe ton aura et- nous fait si chaud au cœur. Je te dis merci, merci de nous avoir aidés ma maman et moi et de me permettre de faire le passage dans la lumière avec joie et amour. Je remercie aussi ma maman chérie d’avoir fait appel à toi, cela l’a aidée aussi de me laisser partir sans que je ne sois trop en souffrance. Je sais qu’elle t‘envoie à moi pour me donner un message. Depuis quelques jours que je t’attends je suis montée aussitôt après avoir fait le grand saut.

J’étais si bien entourée et accompagnée et on m’a tendu les pattes, il y avait Socket qui était là et qui m’a guidée dans ce haut-lieu magique, qui s’est empressé de m’ouvrir cette belle et lumineuse porte dorée. Tu peux le voir, il est là à mes côtés et nous nous amusons beaucoup ensemble. Je suis heureuse de l’avoir retrouvé en si grande forme et je profite aussi de ces belles énergies pour me reposer et me ressourcer, et comme tu peux l’observer je me suis déjà bien réparée. Je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser. Mais …(petit blanc) je suis désolée je monopolise la parole alors que tu as des missives à me transmettre.

Avec un grand sourire de la voir en pleine forme après ces quelques mois de maladie difficiles pour elle, j’ai enfin pu lui lire le message de sa gardienne.

Ma Luna, ma petite Luna que j’aime tant. Cela faisait un moment que ta santé déclinait et je t’ai toujours dit que je n’attendrais pas que tu souffres pour prendre la décision de te faire partir. J’espère que tu n’as pas trop souffert avant.

Même si je sais que le paradis des animaux t’attend, j’ai demandé à Christiane de t’aider sur ce chemin pour que ce soit le plus doux pour toi.

 

Tu me manques beaucoup, je te vois partout dans la maison et ce matin j’étais déchirée de peine. Nous avons passé 14 années ensemble depuis que je t’ai adoptée à tes 2 ans et je te remercie de ton amour ma Luna, de tes gros câlins et tes ronrons. J’espère que tu as été heureuse avec moi et que tu n’as manqué de rien. 

 

Tu seras toujours dans mon cœur auprès de Socket, je t’aime très fort ma Luna. Sois heureuse au paradis des animaux. Je t’embrasse très fort, je t’aime

 

Luna et idem pour Socket à côté d’elle me semblaient être très émues. Très volubile quelques instants auparavant elle avait du mal à reprendre la parole et j’ai attendu après cette forte émotion que je pouvais ressentir et lorsqu’elle m’a répondu elle m’a dit :

En tout premier dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que je sais combien je lui manque, combien c’est difficile pour elle et combien la décision de m’aider à partir lui a déchiré le cœur, mais c’était le bon choix, elle l’a fait par amour pour moi et je lui suis si reconnaissante pour la force et le courage qu’elle a eu. Je me sentais physiquement épuisée, je ne tenais plus sur mes pattes, mon corps avait du mal à me porter, j’étais de plus en plus maigre et pour la plupart du temps réfugiée dans mon corps astral. Cela m’a permis de gérer et de supporter mon état sans souffrir. Qu’elle ne regrette rien et ne culpabilise pas, c’était le bon moment pour moi.

Dis-lu merci aussi pour toutes ces années de pur et grand bonheur. Aimée, choyée, câlinée et respectée comme sa fille, son enfant, j’ai vécu une existence formidable à ses côtés. De type timbre-poste, chargée de lui apprendre le détachement affectif, de lui apprendre à aimer sans dépendance ni co-dépendance, j’ai rempli mon rôle quoique… (Petit blanc) il y a encore du taf, et si elle est honnête envers elle-même elle reconnaîtra qu’elle a encore besoin de moi et de mon énergie sur un plan terrestre pour continuer son chemin. Et puis Socket aimerait bien la retrouver aussi. Elle est une grande dame au cœur rempli d’amour et de compassion pour son prochain : animaux et tous les êtres de la terre et elle mérite qu’on lui soit  envoyés pour la guider aussi sur son chemin spirituel.

Dis-lui que mon âme est éternelle, qu’elle perdure et qu’elle aspire à lui revenir. Ce n’est pas la mort qui va nous séparer, seule mon enveloppe corporelle n’est plus. Et lorsqu’elle se sentira prête à me retrouver, je me mettrai de nouveau sur son chemin. Idem pour Socket, tous les deux nous aimerions redescendre. La maison lui semble bien vide sans âme et il ne tient qu’à  elle pour la sentir de nouveau vibrer, pleine,  et se sentir pleine à l’intérieur d’elle. Je l’aime et même si ici c’est le nirvana, le paradis pour moi est sur terre et à ses côtés. Qu’elle ne ferme pas la porte de sa maison, ce serait se priver de grandes joies et de bonheurs.

A bientôt ma petite maman chérie, je t’aime.

La rencontre avec Lylou s’est faite devant le pont des fleurs, elle était assise et semblait vouloir le traverser, mais elle n’arrêtait pas de regarder en arrière comme si quelqu’un ou quelque chose la retenait. Je me suis avancée doucement et lorsqu’elle m’a vue ou perçu ma présence elle s’est levée et m’a regardée, les yeux grands ouverts et je pouvais y lire beaucoup de curiosité. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens :

Oui pouvez-vous lui dire qu’elle nous manque énormément😭, qu’on pense à elle sans arrêt et qu’on l’aimera toujours 😍et que l’on espère qu’elle est heureuse là où elle est et qu’elle ne nous oubliera jamais.

 

On a beaucoup de chagrin mais ça c’est peut-être mieux de ne pas lui dire, je ne sais pas.

 

Je sais que je leur manque énormément, d’où la raison pour laquelle je m’arrête ici devant ce pont enchanteur où il y a beaucoup de lumière et des fleurs de toutes les couleurs. De l’autre côté on m’attend, mon compagnon me tend les pattes et malgré cela j’hésite car je sais qu’ils sont en grande souffrance et cela me fait mal de les laisser. Depuis quelques jours que je suis installée à cet endroit je ne les accompagne plus dans leur environnement, dans leur quotidien, je ne puise plus leur énergie, mais en même temps, de rester ici, même si devant moi, à quelques pas je me trouve dans un endroit luxuriant, ce n’est plus ma place. Tant que je n’ai pas fait le passage je ne peux me reposer et me ressourcer et eux ils ne peuvent faire leur deuil.

Pour se sentir en paix et en harmonie il est important pour eux que je rejoigne ce haut-lieu magique, que je puisse me reposer et me ressourcer et leur envoyer des signes. Arsène est là, il m’attend de l’autre côté, si tu regardes bien tu peux le voir, il me tend les pattes et moi je reste là à réfléchir, je suis comme scotchée, collée à cet endroit.

Je l’ai rassurée et lui ai dit que j’étais aussi là pour cette raison et qu’après notre échange elle pourra tranquillement aller rejoindre son copain. Son regard si curieux quelques instants auparavant est devenu très brillant et je pouvais y lire de la joie et de l’espoir. Elle avait capté ma pensée et m’a dit :

Oui j’ai trouvé le chemin et je sais que je dois traverser ce pont, mais leur chagrin et leur culpabilité m’en ont empêchée. Je sais qu’ils ne me veulent que mon bien et que je sois heureuse mais de les voir me pleurer, se torturer l’esprit alors qu’ils ont pris la bonne décision de m’aider à partir me fait beaucoup de peine ; J’ai mal pour eux. Pendant toutes ces années partagées ensemble, j’ai vécu des moments de de pur et grand bonheur et voilà que je tire ma révérence les laissant dans la tristesse et le désespoir.

Dis-leur merci pour leur message d’amour. Dis-leur merci, je leur suis si reconnaissante d’avoir eu la force et la courage de m’aider à partir. Je sais combien cette décision a été difficile et cruelle pour eux, qu’ils étaient pas prêts, mais moi j’étais sur mon chemin, depuis l’automne dernier je préparais mon départ et j’étais prête. Pour la plupart du temps j’étais dans mon corps astral pour supporter mon état et j’étais déjà entre deux, cela me permettait de ne pas trop souffrir.

Dis-leur que je les aime aussi d’un, amour pur, profond et inconditionnel. Je sais que ma présence physique leur manque tout comme celle d’Arsène, mais tu dois leur expliquer que notre âme est éternelle et reste toujours reliée à la leur où que nous soyons. Seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme perdure et aspire bien entendu à leur revenir. Pour cela la condition sine qua none de faire un petit passage au jardin des animaux est nécessaire. Tant que je reste là sur ce chemin je ne peux me réparer et mon retour sur terre n’est pas possible. Arsène lui est prêt à vous revenir depuis longtemps, il attend et il est là pour moi pour me guider et m’accompagner dans l’escalier de l’arc en ciel, et nous profiterons ensemble de ce haut-lieu magique pour jouer, nous amuser et passer du bon temps ensemble.

Mais tous les deux nous espérons bien entendu à vous revenir sur le plan terrestre. Lui est déjà prêt, moi je peux l’être très vite. Lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche je me mettrai de nouveau sur votre chemin et j’endosserai le costume qu’l vous plaira.

De type timbre-poste, très câline, j’étais reliée à ma maman et me suis toujours considérée comme son bébé, sa petite fille. J’étais chargé de lui apprendre le détachement affectif, de l’aider à avancer sur son chemin sans dépendance ni co-dépendance et je n’ai pas terminé ma mission. Il y a encore du travail à faire et je continuerai mon rôle lorsque tu seras prête à m’ouvrir de nouveau la porte de votre maison. Je sais que j’aurai toujours ma place dans celle de ton, de votre cœur, mais je souhaite aussi vous revenir dans un corps physique jeune et en bonne santé. Le home vous semble bien vide depuis mon départ et ce serait bien de nous ouvrir de nouveau votre porte à tous les deux très bientôt. D’ici quelques instants nous serons de nouveau ensemble et avec Arsène nous aimerions vous retrouver ensemble.

Je vous aime, je t’aime ma petite maman adorée. Tu as tellement d’amour dans ton cœur à nous donner, ne te prive pas de cette joie et de ce plaisir. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance et moi ma place et avec toi, et à côté de toi. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi, pour le grand respect que vous m’avez toujours apporté et merci de me laisser maintenant, après cet échange, la joie de rejoindre le paradis des animaux.

Puis elle m’a remerciée aussi et s’est empressée de traverser le pont pour rejoindre son compagnon, et tous les deux se sont noyés dans cette belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Lylou, repose-toi et ressource-toi. A bientôt.

La connexion avec Pablo s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Pablo était allongé de tout son long dans les herbes d’un vert fluo. Il était entouré de plusieurs autres congénères et il y avait des papillons blancs, orange et dorés qui virevoltaient d’une fleur à l’autre et des anges blancs, orange et dorés. Ils étaient tous là à suivre ces farandoles de danses entre eux, les arbres à papillons et les fleurs de toutes les couleurs et très luminescentes. Il y régnait une paix absolument totale. A l’arrière des chiens il y avait d’autre animaux, des chats, des lapins, un écureuil et tant d’autres, mais la tribu des chiens entourait Pablo comme s’ils le protégeaient, et ils avaient bien entendu tous capté ma pensée et m’ont tous dit au même instant :

Ici tout est amour, paix et harmonie. Ici pas besoin de protection, de se protéger ou de protéger ses compagnons, ici tout est harmonie et pacifié et nous sommes heureux ensemble. Si nous sommes si proches de Pablo ce n’est ni pour le protéger, ni pour le rassurer, nous ne connaissons plus les peurs et les angoisses, ici c’est le paradis et nous profitons de cette grande quiétude qui nous enveloppe. Si nous sommes assis autour de Pablo c’est parce que nous savons tous pour qui tu es venue, et nous tenons à lui montrer combien nous sommes heureux pour lui. Mais nous allons maintenant te laisser de la place pour te rapprocher de lui, nous sommes si contents pour lui et nous te remercions d’être là et pour ce que tu fais pour nous le règne animal.

Puis très discrètement, sur la pointe de leurs pattes ils se sont tous éclipsé et j’ai enfin pu voir Pablo qui s’est redressé et assis  sur son arrière train. Je l’ai salué, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens, et avant que je ne lui lise le contenu il m’a dit :

Mais je sais qui tu es, je sais que c’est à toi qu’ils ont fait appel pour m’aider à partir avec joie et amour dans la lumière, et je t’en suis, je leur en suis si reconnaissant. On m’a accompagné, guidé vers le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel. Je n’avais pas peur, j’étais si bien entouré et je suis monté directement dans ce haut-lieu magique. Merci, merci, beaucoup de gratitude, c’est le plus beau cadeau qu’ils pouvaient- me faire et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Maintenant dis-moi quels sont leurs messages.

Comment a-t-il vécu son départ ?

est-il-satisfait de l’endroit où nous l’avons enterré ? 

Est-il bien  et rassuré de savoir qu’on l’aime et qu’on l’aimera toujours ? 

Que penserait-il si nous adoptions un mâle ? (Nako par exemple ? ) 

Est-ce qu’il est bien là où il est ? 

a-t-il quelque chose à nous dire ? 

 

 Ils ont déjà la réponse à certaines de leurs questions. Dis-leur que moi je les aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur que je sais qu’ils m’aiment, ils n’ont pas besoin de me rassurer, explique leur que mon âme est éternelle et reste reliée à la sienne, à celle de ma maman, c’était elle ma gardienne.

L’endroit qu’ils ont choisi pour mon enveloppe corporelle est très bien et c’est à eux qu’il importait de choisir ce lieu, pour moi cela n’a pas beaucoup d’importance puisque ce ne sont que les restes physiques de mon pauvre corps, vieux et usé, douloureux et au bout du rouleau. Les douleurs étaient intenses et ils ont pris la bonne décision de m’aider à partir et je leur en suis si reconnaissant. Mes compagnons souffraient pour moi et ont tous, malgré que je leur manque physiquement, été si contents de me voir partir si bien accompagné. Cela les a aidés et vous aussi. La transition s’est faite dans la lumière, beaucoup de lumière et ici c’est le nirvana.

Je sais que ça peut être difficile à vivre pour vous, je sais que je vous manque et ça fait mal de vous voir mal, mais ici je suis bien. Je me sens de nouveau pousser des ailes, je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser. Rendez-vous compte, je peux de nouveau sauter comme un petit cabri et avec mes compagnons on ne se prive pas de jouer ensemble même si l’on sait que l’on ne restera pas longtemps ensemble.  Pour certains oui, pour d’autres non et moi je me suis déjà bien réparé, et tiens évidemment à vous revenir.

Votre Doudou vous manque à tous les deux mais aussi à tous mes compagnons et vous avez besoin de ma présence physique sur un plan terrestre. De là où je suis-je peux veiller sur vous et vous protéger, mais surtout toi ma maman tu as besoin de moi en tant que protecteur, ton doudou pour t’accompagner sur ton chemin. Et mon papa qui m’adore aussi sera heureux et fier de me retrouver. Tu le sais bien nous étions déjà ensemble et nous le serons encore.

Vous êtes ma famille et ma place est avec vous et à côté de vous, et si vous avez décidé d’adopter Nako, faites-moi confiance je ne manquerai pas au rendez-vous. Il y a des transferts d’âmes qui se font continuellement, et lorsque vous serez prêts, j’endosserai le costume qu’il vous plaira. Et si c’est Nako, hé bien ce sera Nako. Son âme mériterait de remonter au jardin des animaux pour se reposer et se ressourcer et son corps physique aura le privilège de se faire soigner, choyer et câliner lorsque mon âme l’aura intégré.

Moi je vous aime et je suis déjà prêt à redescendre, c’est vous qui décidez quand et sous quelle forme. Je vous aime et suis et je serai toujours ton Doudou et depuis mon départ il te manque cruellement alors à très vite. Après la mort il y a la renaissance, il ne faut pas en douter. Faites confiance en l’univers, il vous le montrera et le doute ne vous sera pas permis.

 

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Choupette m’y attendait, un chemin gris et austère. Elle était assise et me regardait tristement avancer vers elle. Arrivée à quelques mètres, je me suis arrêtée et je l’ai appelée plusieurs fois par son nom, et à la quatrième tentative elle s’est levée et a remué sa queue et sa tête pour me dire :

Je suis si contente de voir qu’on ne m’a pas oubliée, je craignais devoir rester encore longtemps, alors qu’ici ce n’est plus ma place et que pour pouvoir me reposer et me ressourcer je dois monter au jardin des animaux. Et lui, mon papa et elle ma maman, ils ne trouveront la paix dans leur cœur et leur esprit que lorsque j’aurai enfin fait le passage.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que son gardien m’avait chargée de lui donner des messages et de lui poser quelques questions, et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs.

Sur le chemin j’y suis, je sais que c’est le bon, celui que je dois prendre, et qu’au bout il y a la lumière et l’escalier de l’arc en ciel. J’ai hâte de traverser le pont des fleurs, ça fait si longtemps maintenant que j’attends ce moment, à rester ici dans cet endroit froid et sombre ou alors à les suivre comme leur ombre, à me coller à eux, surtout à lui mon papa et lui puiser son énergie. Je navigue entre ici et la maison et tant que je reste dans ce bas-astral ce n’est bon ni pour moi ni pour eux.

Je sais bien qu’ils ne m’oublieront pas et que je suis irremplaçable dans leur cœur et leur foyer, mais il faut que tu lui expliques que seul mon corps, mon enveloppe n’est plus, mon âme elle perdure, elle est éternelle et reste toujours reliée à la sienne. Et tant qu’elle ne peut rejoindre ce haut-lieu magique elle ne peut se ressourcer. Je sais que pour eux c’est difficile, mon papa surtout. Il n’a pas pu se préparer, c’était beaucoup trop rapide et trop brutal et il a beaucoup de mal à l’accepter.

Mais moi j’étais sur mon chemin, j’avais des bobos dans tout mon corps dus à l’âge, et les rotules de mes pattes arrière me faisaient bien souffrir. Mon cœur était bien fatigué et usé et mes reins aussi. Je sentais souvent une forte oppression dans ma poitrine et je préparais mon départ depuis quelque temps déjà. Depuis le début de l’automne j’étais sur mon chemin et me réfugiais souvent dans mon corps astral pour mieux gérer mon état et ne pas vous inquiéter. Nous avions encore un peu de temps et j’aurais aimé pouvoir encore partager plus avec vous, mais là-haut on en a décidé autrement pour moi et j’ai soufflé la flamme de ma bougie parce que c’est la loi. Et c’est sans doute mieux pour moi et pour vous de pouvoir remonter me réparer que de vivre avec des douleurs et des handicaps. Seulement il faut maintenant me donner les moyens de le faire et je vous en suis si reconnaissante.

Elle s’est arrêtée quelques instants de me parler et j’en ai profité pour lui lire le contenu des missives :

Bonjour ma petite Choupette, je veux te dire combien je t’aime et que tu me manque ainsi qu’à ta maitresse.

Tu te rappelles quand tu mettais ton nez sur ses jambes et qu’elle disait que c’était froid!

Et que tu allais me chercher pour venir à table!

Quand tu me suivais dans la salle de bain pour frotter tes moustaches sur le tapis!

Les nombreuses marches que je te faisais faire pour entretenir tes pattes arrière qui avaient eu quelques soucis.

Et nos nombreuses sorties de vacances!

Tu m’as apporté que du bonheur et nous étions très fusionnels depuis le début.

Je ne t’oublierai jamais et tu ne seras pas remplacée auprès de nous .

Je n’ai pas vue arrivé ton départ, je le regrette car je n’ai pas pu te dire au revoir

Un jour nous nous retrouverons j’espère.

Je te serre de tout coeur contre moi. Au revoir Choupette

Questions:

Ton départ à été soudain et je n’ai pas voulu voir ton corps, je voulais garder une bonne image de toi, et je n’en avait pas la force

tu m’en veux?

Ton passage dans l’autre dimension s’est-il bien fait ?

Mon chagrin si tu le perçois te gène t-il pour cette transition?

Quand je me promène, je te promène aussi est ce que je peux continuer?

Est tu avec nous dans notre quotidien ?

Comment supportes-tu cette séparation ?

Qui t’as accueilli dans cette nouvelle dimension?

Dis-lui merci pour son message et dis-lui que je l’aime aussi. Il était mon papa et j’étais son bébé, sa petite fille, sa petite chérie. Qu’il dise à ma maman que je les aime tous les deux d’un amour pur, profond et inconditionnel. J’ai passé de si belles années avec eux et j’ai toujours été aimée, choyée et respectée comme leur enfant, c’était que du bonheur partagé. Merci pour ces moments de pur et grand bonheur et dis-lui de ne pas culpabiliser, il n’a rien vu venir parce que je ne voulais pas qu’il voit. C’était pour le ménager car je sais combien mon départ est difficile pour lui et pour tous les deux. Je savais aussi que c’était trop cruel de voir mon corps et de me dire au revoir, il ne doit surtout pas s’en vouloir pour ça, je n’ai rien à lui pardonner. C’était au-dessus de ses forces et je le comprends très bien.

Mon papa est un homme tendre au cœur rempli d’amour et de compassion. C’est un être très sensible et ma mission consistait à l’aider à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur afin d’y trouver la force et le courage pour se débarrasser et panser toutes les blessures du passé. Son âme a longtemps souffert d’un manque d’amour, non pas qu’on ne l’aimait pas, mais parce que ça ne répondait pas à ce dont il avait besoin pour grandir. Et mon arrivée dans sa vie lui a ouvert d’autres portes, il a enfin pu se relier à sa quintessence et y trouver force, courage et surtout confiance.

Depuis mon départ il est mal, il se torture l’esprit et s’il t’a demandé de me contacter c’est bien parce que sa conscience sait qu’il y a  autre chose après la mort et que c’est peut-être le moment où il a le droit et l’espoir d’écouter ces croyances. Dis-lui que je ne me suis pas sentie le droit de continuer mon chemin. Il se trouvait trop dans la détresse et avait besoin de comprendre que s’il ne pouvait faire son deuil c’est parce que justement j’étais encore trop souvent à errer autour d’eux, dans leur quotidien et que seul mon corps physique n’existe plus.

Je sais que c’est difficile de ne plus pouvoir me voir, me caresser, la séparation physique est cruelle, mais il ne tient qu’à lui pour que nous puissions nous retrouver sur le plan terrestre. Mon âme mérite maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique pour me reposer et me ressourcer. Tant que je reste là rien n’est- possible, mais dès que j’aurai fait le passage, je peux préparer mon retour et cela peut être très rapide, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et mon âme aspire à les retrouver.

C’est bien de me promener lorsqu’il se promène mais c’est me faire vivre à travers lui, or moi j’ai besoin de lui revenir dans un autre costume et dans un corps physique en pleine forme. Dis-lui qu’après la mort il y a la renaissance et qu’il ne doit pas me fermer la porte de son cœur et de sa maison. Depuis mon départ, il se sent bien vide à l’intérieur de lui, il lui manque une partie de lui et seule moi peut le combler ce vide.

Dès qu’il sera prêt et se mettra à ma recherche je me mettrai de nouveau sur son chemin, et il va comprendre, il aura le déclic tout de suite, ce sera un coup de cœur et il saura que c’est moi. Qu’il s’enlève ces idées de « je suis unique et irremplaçable », mon âme a la capacité de revenir dans plusieurs corps et elle te reviendra toujours parce qu’elle est relié à la tienne où que je sois et pour toujours. Je t’aime et- il me tarde de retrouver ces moments si complices, si fusionnels que nous avons vécus ensemble et c’était si excitant de venir te chercher pour passer à table, j’étais bien gourmande et c’était un moment de pure joie de partager le repas avec vous.

Ouvre ton cœur et fais-moi confiance, explique à maman que tu as besoin de moi et de mon énergie pour continuer ton chemin. Nous les animaux vous sont envoyés pour une mission, et lorsque celle-ci est terminée nous sommes rappelés à la source pour nous reposer et nous ressourcer, et après nous vous sommes renvoyés pour une nouvelle mission. Et la mienne consistera à t’accompagner sur ton chemin spirituel. Si tu te fermes à cette réalité je resterai au jardin des animaux. Mais c’est bien dommage de nous priver tous les deux, tous les trois de cet amour, de ces plaisirs. C’est bien mieux de sentir mon nez sur ses jambes, de me voir me frotter les moustaches sur le tapis et de me promener, plutôt que de vivre dans les souvenirs et de me faire vivre à travers toi.

De l’autre c ôté du pont on m’attend, il y a des ancêtres à toi, ta maman, et je sais qu’elle me guidera pour rejoindre le paradis des animaux et aussi qu’elle espère que son garçon acceptera l’idée de me revoir très vite, c’est elle qui m’avait déjà envoyée à toi.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle s’est mise à aboyer joyeusement pour me dire :

Merci, amour et gratitude, dis-lui que je l’aime et qu’il me tarde de lui revenir.

Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Choupette, repose-toi et ressource-toi.

La rencontre avec Rex s’est faite sur un chemin gris, triste, austère. Il était assis le regard triste, perdu, comme s’il se sentait abandonné à cet endroit.je me suis approchée doucement et lorsqu’il a senti ma présence il a tourné la tête vers moi et je pouvais lire une lueur d’espoir dans ses yeux. Il se sentait quelques instants comme oublié, et voilà qu’un humain venait vers lui et sans tarder il s’est levé pour venir à ma rencontre. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à lui pour lui transmettre des messages et lui poser quelques questions.

Je sais dans quelle détresse elle se trouve. Elle est noyée sous le chagrin, elle culpabilise et pense que ce ne serait pas arrivé si elle n’était pas partie, elle a mal, très mal et se torture l’esprit depuis mon accident. Rajouté à la violence et la brutalité de mon départ, ça m’empêche de suivre ce chemin qui j’espère me guidera vers la lumière et nous avons tous les deux besoin de ton aide.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange. Il m’a léché la main pour me remercier. Puis je lui ai lu les missives de sa gardienne,

Rex mon petit déjà grand, Rex mon adolescent, Rex mon gentil, Rex mon loup, Mais que s’est-il passé après mon départ ? Où étais-tu pendant tout ce temps ? Que t’est-il arrivé ? Nous t’avons tant cherché … au mauvais endroit ! Pourquoi n’as-tu pas aboyé pendant ces jours et ces nuits ? Et pourquoi cela s’est produit en mon absence ? Est-ce que tu étais parti me chercher ? Comment es-tu arrivé là ? Et dans cet état ? Rex chéri, Tu étais mon petit ! Magnifique et merveilleux ! Je t’ai tant aimé, je t’aime ! Depuis ton départ je suis envahie par le chagrin et tourmentée par toutes ces questions sans réponses, avec le sentiment que cela ne serait jamais arrivé si je n’étais pas partie. L’as-tu choisi ? Que devons-nous apprendre A……et moi de toi ? Pourquoi un temps si court avec nous ? Quelle était ta mission auprès de moi ? Avais-tu peur d’A……..

J’ai tellement aimé vivre avec toi, ta Présence et ton amour inconditionnel, ta beauté ton intelligence, ta gentillesse infinie. Tu es merveilleux Rex, comment accepter l’inacceptable ? Un passage si rapide ?! Initiatique pour moi ? J’ai senti que je n’avais pas d’autre choix que de mettre fin à ta courte vie, comment l’as-tu vécu ? Je ne voulais pas t’offrir, nous offrir une vie paralysée mon Rex, toi et moi qui aimons tant la liberté ! Pourquoi aboyais-tu le soir ? Avais-tu peur ? J’ai choisi de t’attacher la nuit dans ton endroit, tout en étant très partagée, pour te sécuriser, est ce que cela t’allait ? Pourquoi ne dormaistu pas dans ta niche ? Rex mon Rex tu as été un merveilleux et magnifique compagnon, puissant joueur tendre intelligent curieux …. Libre ! Je t’imaginais toute une vie auprès de moi ! Pourquoi es-tu parti si vite ? Que dois-je apprendre de ton départ si précipité ? Que devons-nous apprendre Alain et moi ? Tu étais mon loup, je hurle désormais mon chagrin à la lisière de la forêt où tu reposes, et pourtant je ne veux pas te faire de peine mais je suis bouleversée … par la violence de notre séparation si brutale et rapide. Par le manque à être avec toi. As-tu souffert mon Rex ? Qu’est-ce que tu retiens de ta vie avec nous ? Qu’est-ce que je t’ai donné ? Rex malgré ton absence physique je sens ta Présence, en moi. Je me sens agrandie de toi et de ce que nous avons partagé ensemble. Et aujourd’hui je le cultive, cela me fait du bien, cela m’apaise. J’ai malgré tout un sentiment d’inachevé…Comment continuer à te faire vivre autrement ici ? Vais-je te retrouver ? Est-ce que j’ai à te chercher ailleurs qu’en moi ? Rex chéri je t’envoie mon amour et ma lumière. Notre amour. Nous sommes tous bouleversés. Nos amis aussi. Tous ceux et celles que tu as rencontrés t’ont aimé, Rex mon petit, mon merveilleux ! As-tu un message pour J…… A…….. et U……. ? « Tu diras à Rex qu’on l’aime ! » Elles pleurent, elles aussi. Tout comme Alain. As-tu un message pour lui ? Il ne s’imagine plus sans chien ici ! Que dois-je en penser ? Me conseilles-tu d’accueillir un nouveau compagnon dans les mois prochains ? Et si oui qu’est-ce que j’ai à faire de différent avec lui ? Rex mon Rex chéri, pars en paix rejoindre la lumière, avec toute ma tendresse pour t’envelopper et te guider vers le jardin des animaux, pour rejoindre ta maman, et V……. ! Je t’aime Rex. C…….. Ta maman

Et pendant que je lui donnais les messages, je pouvais voir des larmes perler à ses yeux, elles tombaient sur le sol, s’accrochaient à son museau et d’un coup de langue il les léchait ou essayait de les attraper avec une patte. Je me suis arrêtée quelques instants, submergée par les émotions, la gorge nouée, et je sentais les larmes monter à mes yeux. Impossible de quantifier le temps de ce silence très douloureux que je pouvais, que nous ressentions tous les deux et c’est Rex qui l’a rompu pour me dire :

Pardon je suis confus, mais c’est tellement fort la douleur que je capte à travers ses mots que j’ai de la peine, beaucoup de peine pour elle. De la voir souffrir autant, de la voir se torturer l’esprit avec des si, peut-être ou j’aurais dû, pourquoi, pour quelle raison ? Me fait très mal et je pleure parce qu’elle me pleure, parce qu’ils me pleurent tous, c’est ma famille, je les aime, je les aime tant et je ne veux que leur bonheur, et voilà qu’à peine arrivé chez eux je leur apporte du chagrin et du désespoir. C’est à moi de lui, de leur demander pardon, de m’excuser de m’être échappé et d’avoir été victime de ce terrible accident. Mais (petit blanc) excuse-moi tu n’as pas terminé ton message, continue de me le lire et je répondrais à ses questions.

Il s’était un peu calmé et après lui avoir lu la suite il m’a dit :

Dis-lui que je suis si triste de lui faire autant de peine mais c’est vrai que je l’ai cherchée, j’essayais de partir à sa recherche et j’ai été violemment percuté par une énorme voiture, une espèce de fourgonnette, et j’ai eu très mal, une effroyable décharge électrique m’a traversé tout le corps, je me suis réfugié dans mon corps astral pour supporter la douleur et essayer de gérer mon état. Mon train arrière ne répondait plus, je ne sentais plus mes pattes et j’ai réuni toutes les forces que j’avais en moi pour me traîner et me rapprocher de la maison, mais impossible de ramper plus loin, je suis resté à cet endroit où vous m’avez trouvé. Je ne pouvais pas aboyer, j’étais dans mon corps astral pour gérer mon état et supporter la douleur, et dans le corps astral on se trouve entre deux et on ne peut pas aboyer, et de toute façon j’aurais manqué de force.

Je suis désolé, j’ai été imprudent, je voulais être avec toi et ça aurait pu m’arriver n’importe quel jour alors que tu serais partie pour faire des courses ou que tu aurais accompagné les filles, ou peu importe. J’étais trop attaché à toi, trop dépendant et cet accident nous a hélas séparés, mais ce n’était pas choisi. Malgré ma taille et ma personnalité j’étais au fond de moi assez anxieux et j’avais du mal à gérer les changements, les imprévus, je préférais de loin la routine qui me rassurait.

Et puis A…….. me faisait un peu peur, tu as toi aussi longtemps eu peur des hommes non ? Je t’ai un peu renvoyé ton image et peut-être la leçon à comprendre c’est avant tout de te faire confiance, de savoir que tu as un toi une grande force et que tu dois y croire pour aller de l’avant.

J’étais ton bébé, ton petit garçon (enfin après les filles, petit clin d’oeil) et je te considérais comme ma petite maman, et les filles comme mes sœurs. Dis-leur que je les aime très fort aussi.

J’avais la mission de t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ton âme et de t’aider à te débarrasser et panser toutes les blessures du passé. Je n’ai pas commencé mon travail que déjà je te fais souffrir et te renvoie des épreuves difficiles et douloureuses. Mea culpa je suis terriblement désolé et ne peut t’en vouloir d’avoir fait le choix de m’aider à partir. Tu as pris la bonne décision, c’était mon souhait et je te remercie d’avoir eu le courage de le faire. Maintenant il faut aussi me laisser monter au jardin des animaux pour me permettre de me ressourcer et surtout de me réparer. Je ne ressens plus aucune douleur, je me sens tout léger mais ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je puise dans votre énergie et tu ne peux faire ton deuil.

Tu as besoin de ma présence physique pour continuer à avancer sur ton chemin, et je te reviendrai avec la même mission. Depuis mon départ la maison est bien vide et je manque à A……… aussi qui ne doit surtout pas culpabiliser, ce n’est pas de sa faute, c’est moi qui avait une mauvaise appréhension et approche des hommes (miroir). Et toi ma maman adorée tu ne dois pas me faire vivre en toi et à travers toi, cela m’empêche de rejoindre le jardin des animaux. Accepte l’inacceptable et dis-toi que nous nous reverrons. Seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme, elle perdure, elle est éternelle et restera reliée à toi où que je sois.

Et mon âme aspire bien entendu à te revenir. J’ai vécu quelques mois de pur et grand bonheur à vos côtés et j’ai envie de continuer notre belle histoire d’amour ensemble. La mort est un nouveau soleil, mais pour te revenir j’ai besoin de faire un petit passage au paradis des animaux. Tu as besoin de moi et de mon énergie sur le plan terrestre et tu as besoin de moi pour t’aider à te reconnecter à la source, à la quintessence afin de trouver en toi la grande force qui t’habite et apprendre à te faire confiance et à faire confiance en l’autre.

Je t’aime et tu m’as tout donné, de l’amour, des câlins, des soins et surtout le respect de m’avoir aimé et considéré comme un membre de la famille, comme ton petit gars, ton petit chéri. C’est si beau de vivre ça, que le manque physique est cruel et terrible à accepter. Mais sois confiante, je te reviendrai et ce ne sera pas un autre compagnon, ce sera moi, n’aie aucun doute. Lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin et tu sauras me reconnaître au premier regard. Nous étions si proches, si fusionnels et je te promets de cette fois-ci remplir mon rôle et t’accompagner sur ta route.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin sombre qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il s’est mis à aboyer très fort pour me dire :

Merci, merci à toi, merci à ma maman, dis-lui que je l’aime et qu’elle doit laisser la porte de son cœur et sa maison ouverte, son loup lui reviendra dès qu’elle sera prête.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Rex, repose-toi et ressource-toi, et à bientôt !

 

La rencontre avec Neasty s’est faite au bord d’une route très fréquentée. Elle était assise sur le bitume comme figée, scotchée à cet endroit et regardait les voitures défiler les unes derrière les autres. Je l’ai appelée plusieurs fois par son nom jusqu’à ce qu’elle tourne enfin la tête vers moi, et j’ai pu lire une grande tristesse dans ses yeux. Je lui ai demandé de monter sur le trottoir et de venir me rejoindre car j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne :

Ma petite Neasty, ma petite perle, je voudrais déjà te dire à quel point je t’aime, à quel point ton départ si brutal me déchire le coeur, j’ai énormément de mal à réaliser que tu ne rentreras pas à la maison. Tu me manques atrocement, je remercierais jamais assez la vie de t’avoir mis sur ma route. 

 

J’espère que tu as été heureuse à mes cotés, que ta vie de chat libre ta rendue heureuse, je m’en veux terriblement, je culpabilise de ton accident. Peux-tu me dire qu’est qui c’est passer ? 

Tu avais vraiment peur des voitures.. Mais il faisait nuit ? Tu ne l’as pas entendu venir ? Elle ta percuter volontairement ?

 J’espère de tout mon coeur que tu n’a pas souffert.. J’ai ramassé ton corps, je n’ai pas réussi le soir même mais je t’ai récupéré le lendemain matin et je t’ai déposée à la clinique pour que ton corps soit incinérer et que tu es un en revoir digne de ce nom. Je souhaite relâcher les cendres de ton corps a tu un endroit en particulier ou tu souhaites que je libère tes cendres ? 

 

Je t’aime tellement, j’espère que tu ne m’en veux pas, avait -elle un objectif à atteindre comme Lucky? 

Je fais mon possible pour vous rendre heureux toi, Kiera, Maléfique, Nuance et Bubble et Lucky avant.

 

Je ne sais pas où tu es maintenant mais j’espère que tu es dans le jardin des animaux avec Lucky et Rialto. 

Peux-tu me dire si tu as souffert ? Si tu as manqué de quelque chose ? Si tu étais heureuse et épanouie ? 

A tu quelque chose à me dire ? 

A tu quelque chose à me dire concernant tes compagnons de vie ? 

Ton départ est-il difficile pour eux aussi ? 

Y a t’il quelque chose que je peux faire pour les aidez eux  ? 

Peux-tu me dire si tu vois Kenza ? Tu sais la grosse labrador noir qui n’était pas aimable avec vous ? 

 

 

Ecrire ses mots est si difficile et douloureux, tu me manque terriblement.. Ton si beau pelage et ton regard si doux..

Comment va tu maintenant ? Te sent tu mieux ? A tu trouver le jardin des animaux ? 

M’en veux-tu ? 

 

La vie ici est difficile, je sais que ma mauvaise passe a eu un impact sur vous tous et je m’en excuse sincèrement .. 

Le départ de Rialto puis de Lucky et ensuite toi me plonge encore plus dans la douleur.. 

 

Je te souhaite de te reposer, te ressourcer pour ensuite revenir ? 

 

J’espère de tout mon coeur aussi fort que c’est possible que tu me reviendras 

Peut tu dire a Lucky qu’il me manque s’il te plait embrasse le de ma part en attendant de ce retrouver

Peut tu dire a Rialto qu’il me manque tant, que j’espère de tout coeur le retrouver dans le futur bébé de sweety et on ce reconnaitras a ce moment. 

 

Je te laisse partir te reposer 

En revoir, mon amour de bébé chat 

n’oublie jamais a quel point mon amour pour toi est immense et que je t’aimerais au dela de la mort. 

En attendant de te retrouver. 

A bientôt ta deuxième maman qui t’aime fort. 

 

Après lui avoir lu le contenu, son regard si triste, si vide s’est illuminé et je pouvais y lire une lueur d’espoir.

Dieu soit loué qu’elle ait fait appel à toi, merci, merci d’être là pour m’aider à rejoindre le jardin des animaux, j’ai tant besoin de ton aide et je t’en suis, et surtout à ma maman d’avoir fait appel à toi, si reconnaissante. C’est grâce à Rialto, depuis son départ où elle a mis un bail à faire son deuil et que ce pauvre cheval était resté accroché entre deux, dans ce bas-astral, qu’elle a une grande ouverture de conscience et qu’elle sait que lorsque le départ est tragique, pas préparé, rajouté à votre grande souffrance, votre grande détresse, que nous n’arrivons pas à nous libérer, que nous avons beaucoup de mal à emprunter le chemin qui mène au pont des fleurs et que nous avons encore plus de mal à le traverser, même si de l’autre côté, comme pour moi, on nous attend. Oui de l’autre côté il y a Lucky et bien entendu Rialto.

Seulement voilà, ce départ pour moi n’était pas programmé, c’était un accident, une cruelle tragédie, je me suis fait percuter très violemment, je n’ai ressenti aucune douleur, rassure-toi c’était bien trop rapide, je suis aussitôt sortie de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral, le choc a été rapide et brutal et le cordon d’argent qui reliait mon âme à mon corps physique s’est rompu dans les secondes qui ont suivis. Je n’ai pas eu peur, tout a basculé en l’espace d’un laps de seconde et c’était fini pour moi. Je me suis vu allongée sur cette route et je savais que c’était fini pour moi, et de savoir que ce serait un terrible drame pour toi de me retrouver morte, était pour moi la chose la plus difficile à vivre. Il fallait que je reste là, même si Lucky et Rialto étaient déjà là à m’appeler et me tendre les pattes, je ne pouvais pas les suivre. Il fallait que je reste là à veiller sur toi lorsque tu me ramasserais et j’ai eu beaucoup de peine, beaucoup de mal à te voir si violemment touchée au plus profond de toi. Mais tu as au moins pu récupérer mon corps et cela t’a permis de me laisser partir dignement.

Ce que tu feras de mes cendres n’a aucune espèce d’importance pour moi. Ce qui m’importe c’est que je sois aidée à rejoindre le paradis des animaux afin que je puisse me ressourcer, me réparer, et que toi tu sois plus sereine, que tu puisses commencer ton travail de deuil et retrouver un peu de paix et de sérénité dans ton cœur et ton esprit. Choisis un endroit qui te plait particulièrement pour mes cendres. C’est un endroit que tu dois aimer, qui te fera du bien lorsque tu viendras t’y recueillir. Ne te torture pas l’esprit, c’était un accident, la voiture ne pouvait pas m’éviter, elle m’a vue ou peut –être pas au dernier moment. C’était une femme, elle s’est arrêtée mais n’a pu que constater que j’avais fait le grand saut et qu’on ne pouvait plus rien pour moi. Elle était effrayée, choquée et elle pleurait. Elle m’a précieusement posée sur le côté pour que mon corps ne soit pas plus abimé.

Je te demande pardon pour tant d’imprudence. Oui que j’avais peur des voitures, oui que je m’en méfiais, et ce soir-là je ne sais ce qui m’a pris de vouloir traverser à une heure où le passage était très abondant, et je me suis fait éblouir par les phares de ce bolide. Je dis bolide parce qu’ils sont tous pressés de rentrer chez eux, et depuis tout ce temps que je reste là en lévitation à les observer je me rends compte que c’est au lever du jour, au milieu du jour et surtout le soir à la tombée de la nuit où ça circule le plus et le plus vite.

Ne culpabilise pas et ne te torture pas l’esprit, tu n’y es pour rien, c’est à moi de te demander pardon pour tout le mal que je te fais. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste ici tu ne trouveras pas la paix, et je suis si contente que tu me  permettes aujourd’hui de faire enfin mon passage.

Merci pour ton message d’amour, moi aussi je t’aime si fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel, et nos câlins me manquent aussi. J’ai vécu de si belles années auprès de toi-même si la vie ne t’a pas épargnée et que tu es un peu écorchée vive, que tu as beaucoup souffert ces derniers temps, tu as toujours su faire les bons choix et prendre les décisions qui étaient le meilleur pour toi et pour nous tous.

Depuis le départ de Lucky je me devais de t’entourer encore plus afin de t’aider et t’apprendre le détachement affectif, et moi aussi je dois te revenir pour continuer mon travail. Tu es bien entourée et chacun de nous à son rôle auprès de toi. Les énergies entre nous, hormis des chamailleries comme il en existe dans toutes les fratries, étaient harmonisées et pacifiées. Nous étions heureux ensemble et tous là pour toi ,et mon départ les perturbe beaucoup. Ils me voient et savent qu’ici ce n’est plus ma place, ils seront rassurés lorsque j’aurai traversé le pont des fleurs. De l’autre côté nous serons 3 à te protéger et t’envoyer de bonnes ondes afin que cette souffrance prenne fin rapidement.

Tu sais ma petite maman je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petite fille et je dois te dire que tu es dans une grande période d’évolution. Tes chagrins, tes douleurs, tes souffrances purifient ton âme et te font évoluer spirituellement. N’aie pas peur, cela va bientôt prendre fin et tu pourras à nouveau prendre un nouveau départ. Et nous nous te protègerons et te reviendrons lorsque ce sera le moment et que tu te sentiras prête à nous retrouver. Chacun son tour et tu sauras nous reconnaître au premier regard, n’aie aucun doute. Nos âmes sont reliées à toi où que nous sommes et nous ne t’oublierons pas et te serons toujours fidèles.

Je transmets les messages à Lucky et Rialto que je suis maintenant pressée de retrouvée. Kenza est de l’autre côté avec eux et ils s’entendent parfaitement maintenant. Je t’aime ma petite et douce maman, tu es empreinte d’amour et d’empathie et tu mérites le bonheur. Aie confiance en toi, en la vie et l’univers.

Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée, elle s’est dépêchée de rejoindre ses compagnons et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Neasty, repose et ressource toi. A bientôt.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Mamina m’y attendait. Elle était assise et regardait tristement la belle et vive lumière qu’on pouvait apercevoir au bout. Son air était nostalgique et je sentais qu’elle avait envie de rejoindre cette lumière, mais quelque chose l’en empêchait. Je me suis approchée très doucement, et lorsqu’elle a senti ma présence elle s’est retournée et son regard changea d’expression, je pouvais y lire de l’espoir, et sans plus tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens :

Lui dire qu’on l’aime, qu’elle nous manque mais qu’on se réjouit qu’elle ne souffre plus. Que nous la remercions d’être toujours restée avec nous tout ce temps malgré sûrement des erreurs de notre part, qu’elle nous a apporté  le réconfort, la joie et l’amour, d’une façon dont seule elle avait le secret. Que c’est un diamant dont nous n’avons pas suffisamment apprécié la beauté.

Enfin, nous regrettons de ne pas avoir été là avec elle pour ses derniers souffles. 

 

Pour les questions

-A-t-elle bien récupérée et trouve-t-elle un  chemin agréable et paisible dans son nouvel environnement? 

 

-A-t-elle été heureuse avec nous toutes ces trop courtes années? 

 

-S est-elle sentie trahie et perdue les derniers jours ? Je ne voulais pas l’abandonner notamment le dernier jour chez le veto mais nous tentions une dernière possibilité, nous étions perdue face à cette maladie qui la rongeait et la foudroyait. 

 

 

Oh que je sais qu’ils m’aiment et que je leur manque, même si je rode encore quotidiennement dans leur entourage, même si je fais des allers/retours entre ici et la maison et que je les accompagne, je sais qu’ils ne peuvent plus me voir et que mon absence est difficile pour eux. Ils sont encore tous les deux dans les regrets et la culpabilité, et cela rajouté à mon départ si rapide m’empêche aujourd’hui de suivre ce chemin pour rejoindre cette belle lumière.

Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur de ne pas culpabiliser. Je sais qu’ils ont tout fait pour me soigner, pour nous permettre de rester encore longtemps ensemble et je ne peux leur en vouloir d’avoir tenté le tout pour le tout. Je ne me suis jamais sentie trahie ou abandonnée, je savais qu’ils voulaient me sauver et ils avaient tous les deux l’espoir de pouvoir encore me garder un peu. J’aurais bien aimé aussi, surtout que cette maladie a été fulgurante et que je n’ai pas eu le temps de préparer mon départ. Cela a été beaucoup trop rapide, je me suis sentie comme paralysée avec des pressions violentes dans la tête et je n’arrivais plus à contrôler et à maîtriser mes mouvements et mes réactions. Je ne peux pas dire que j’ai souffert physiquement, c’était beaucoup plus une souffrance psychique parce que je ne pouvais plus contrôler mon corps ni mon cerveau et mes réactions.

Je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et je savais que ce serait difficile de réintégrer mon corps physique car il s’était produit comme un court-circuit qui a tout détruit, toutes les fonctions étaient annihilées et je n’étais plus maître de rien. J’étais déjà entre deux et on ne pouvait plus m’aider.

Ne soyez pas tristes et ne me pleurez pas, c’était sans doute dans mon corps et rongeait mes cellules depuis bien longtemps. De quoi je souffrais ? Je ne saurais le dire, dans le temps avant d’arriver chez vous j’ai eu quelques tiques et j’ai toujours eu conscience que les parasites s’étaient logés dans mes cellules (borréliose ?) et de temps à autre je souffrais de douleurs dans les articulations mais c’était tout à fait supportable et ne durait que quelques jours. Ne culpabilisez pas, vous ne pouviez pas le voir et il n’y avait pas grand-chose à faire. C’était mieux pour moi de tirer ma révérence et j’ai besoin d’aide aujourd’hui pour m’aider à faire le passage, car tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer et vous ne pourrez faire votre deuil. Je puise dans votre énergie et j’en suis désolée.

Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner jusqu’au pont des fleurs après notre échange.

Merci, merci à toi, à mon papa et ma maman. Je savais qu’ils trouveraient le moyen de m’aider à rejoindre le jardin des animaux, que ce n’était qu’une histoire de quelques jours et je leur en suis si reconnaissante. Dis-leur que je ne ressens aucune douleur, je me sens au contraire très légère, un peu en lévitation, mais de rester dans ce bas-astral ne me permet pas de me réparer, condition sine qua none de faire un petit passage au paradis des animaux pour me le permettre.

J’étais un chat de type timbre-poste et j’étais reliée à mon papa. J’avais la mission de lui apprendre le détachement affectif et à s’aimer lui, de s’accepter tel qu’il est et d’aimer l’autre en toute fluidité, sans peur de le perdre et sans dépendance ni co-dépendance. Son enfance n’a pas été toujours très facile et la confiance en lui n’était pas toujours présente. Avec moi à ses côtés et la tendresse dont il me nourrissait lui a permis de se reconnecter à son âme, à sa source et d’y trouver une grande force et surtout un équilibre et la confiance.

Dis-lui que je l’aime et ma maman aussi, elle a un cœur rempli d’amour et d’empathie et j’ai vécu des années merveilleuses auprès d’eux. Je leur ai été envoyée par sa grand-mère paternelle (gardien) pour l’aider à avancer sur son chemin et ils m’ont tous les deux tout de suite adoptée, conscients que j’étais un cadeau du ciel. Je n’étais pas longtemps dans la rue et je cherchais une maison, un foyer, et on m’a tout naturellement guidée vers eux. Nous étions déjà ensemble dans ta petite enfance et je te reviendrai encore.

De vous voir me pleurer me fait de la peine, beaucoup de peine, j’ai vécu des moments de pur et grand bonheur, c’est injuste de ma part de vous faire souffrir, et mon âme aspire bien entendu à vous revenir pour continuer à vous apporter de la joie et de la tendresse et vous accompagner sur votre chemin. Ma place est auprès de vous sur un plan terrestre et mon âme qui est éternelle souhaite vous retrouver. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici –bas et dès que tu seras prêt et te mettras à me recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Ayez tous les deux la foi et faites confiance à l’univers. La mort est un nouveau soleil et elle me permet de me ressourcer et de pouvoir endosser un nouveau costume, celui qui vous plaira et qui sera en bonne santé, Ma présence vous fera vite oublier ces grands moments de souffrance et de détresse que vous connaissez depuis que j’ai fait le grand sauf, et encore une fois j’en suis désolée, c’est ce qui me fait le plus de mal car vous m’avez toujours aimée, respectée et considérée comme votre fille, votre enfant et c’est si cruel de perdre un enfant, vous le savez et de là-haut lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux je veillerai sur vous et vous enverrai des signes jusqu’à mon retour.

Puis elle est venue à mes côtés et m’a dit :

Je suis prête maintenant et pressée de rejoindre ce haut-lieu magique

Et toutes les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit

Merci, dis-leur que je les aime et qu’il me tarde de les retrouver.

Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Mamina, repose et ressource toi.

 

La connexion avec Diego s’est faite dans cette belle prairie qui se trouve après le pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Diego, allongé dans les hautes herbes d’un vert fluo s’amusait à regarder les papillons tournicoter autour des arbres à papillons, des blancs, des roses, des violets, et il tournait rapidement la tête dans tous les sens pour suivre ces farandoles de danses. Les papillons blancs, orange et dorés étaient eux aussi très fluorescents et cette lumière très vive et rayonnante m’éblouissait et me faisait plisser les yeux. Lorsqu’’il m’a vue il m’a dit :

Moi je n’ai pas besoin de fermer les yeux, moi cette éclatante lumière ne me fait pas mal, je me suis habitué très vite et c’est tellement plus agréable et chaleureux d’être enveloppé dans cette luminosité intense que de ce gris, cette noirceur, cette chape de plomb qu’on trouve dans le bas-astral. Parce que oui, dans le bas-astral je suis resté longtemps, et ce n’est que pendant les nuits saintes où il y a beaucoup d’énergie et de lumière qui descendent sur la terre que j’ai enfin trouvé la force et le courage de faire le passage. Je n’étais pas seul, plusieurs de mes congénères et autres animaux ont profité de ces nuits pour rejoindre le paradis des animaux. Il y avait beaucoup d’êtres de la nature qui nous attendaient de l’autre côté du pont, mais aussi des anges et des maîtres de lumière. Je n’ai pas hésité guidé par cette belle lumière et tous ces êtres à rejoindre ce haut-lieu magique.

Depuis mon départ j’attendais, j’espérais de l’aide et c’est dans les nuits saintes qu’elle est arrivée. Merci, merci beaucoup, beaucoup de gratitude car depuis je me suis déjà bien reposé et ressourcé, et elle ma grande sœur mais aussi ma petite maman a enfin retrouvé un peu de sérénité et de paix dans son cœur et son esprit. Tant que je restais dans son environnement, dans son quotidien à la suivre comme son ombre, à la coller et lui pomper toute son énergie, c’était très nocif pour elle, pour sa santé et son équilibre. Et puis ce n’était bon pour aucun d’entre eux, c’est plus que malsain parce que ça te vide, ça te puise tes forces sans même que tu ne puisses en comprendre la raison.

Ma petite maman, puisque je me sentais à la fois être son bébé, son garçon, mais aussi son frère, son ami, son compagnon et confident, a eu beaucoup de mal à accepter mon départ et surtout a eu beaucoup de mal à me laisser partir. Elle n’avait pas la force et le courage de m’accompagner jusqu’au bout et je le savais. Je l’avais bien compris et j’ai préféré pour elle, par amour pour elle qu’elle ne le fasse pas. Je savais combien cette décision était difficile pour elle et sa grande souffrance, sa grande détresse m’a fait beaucoup de mal. J’ai eu plus de peine, et ressenti plus de douleur pour elle que pour moi.

Dis-lui de ne pas culpabiliser, elle n’a rien à se reprocher, elle n’était pas prête à me garder dans ses bras jusqu’au bout, parce que son cœur ne pouvait supporter de me voir faire le grand saut. C’est humain, c’est tout à fait humain et vous le savez, vous n’êtes pas tous pareils et à chacun, chaque chose en son temps et lorsque c’est le moment. Ca ne l’était pas pour toi et tu n’as pas à t’en excuser, il faut juste le reconnaître et l’accepter, et c’est ce que tu fais aujourd’hui.

Jusque-là Diego s’était mis à me parler sans s’arrêter et à aucun moment je n’ai eu le temps de faire les présentations d’usage et de lui expliquer les raisons de ma présence. Aussitôt pensé, il m’a dit :

Si, si je connais la raison de ta venue dans ce haut-lieu paradisiaque, tu n’y viens pas seulement parce que ça te plait ici, que tu y ressens une grande harmonie et une grande paix, tu viens aussi pour nous donner des messages. Depuis quelque temps que je reste dans cette belle clairière avant de rejoindre mes congénères qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi, je t’ai aperçue, je t’ai vue donner des messages, tu es connue ici et tu es très attendue, et c’est toujours la fête après ton passage. Et je sais qu’aujourd’hui tu viens pour me donner des messages, et pardon si je suis très volubile mais je connais le contenu de ce que tu as à me dire, car bien entendu je reste relié à ma maman où que je sois et je sais ce qu’elle pense, j’entends ce qu’elle dit et je vois ce qu’elle fait. Depuis que je suis monté c’est devenu plus simple et un vrai jeu pour moi, j’essaye de le lui faire comprendre en lui envoyant des signes.

J’aimerais simplement lui dire que je l’aime énormément, qu’il manque beaucoup à tout le monde, j’aimerais savoir comment il va, si il était prêt à partir et surtout j’aimerais m’excuser de ne pas l’avoir accompagné jusqu’au bout.

Puis après lui avoir enfin lu le message de sa gardienne, il m’a répondu :

Tu vois que je savais parfaitement de quoi il était questions et je le réitère, dis-lui de ne pas s’excuser, je préparais mon départ et j’étais prêt. Je passais déjà la plupart du temps à me réfugier dans mon corps astral pour gérer et supporter mon état et je suis parti parce que c’était le moment pour moi. Seule sa grande souffrance et sa douleur m’ont empêché de suivre le chemin qui n’était pas si lumineux que ça,  je suis resté longtemps espérant qu’on vienne me libérer et le miracle s’est produit à Noël. Maintenant je vais bien, je peux de nouveau courir, jouer, m’amuser et je me suis déjà bien ressourcé. C’était important pour moi de pouvoir lui donner ce message aujourd’hui car elle doit comprendre que seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme elle, elle perdure et reste toujours reliée à la sienne, et la mienne aspire évidemment à lui revenir. Il est important qu’elle sache qu’après la mort il y a la renaissance et que la mort est un nouveau soleil.

J’avais la mission de lui apprendre le détachement affectif et je n’ai pas terminé mon travail, je lui reviendrai avec le même rôle. Ma place est avec elle sur un plan terrestre, et lorsqu’elle se sentira prête et  se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin. Dis-lui que ce ne sera pas long et je suis à vrai dire déjà prêt à redescendre, juste faire un petit tour chez mes compagnons de même type d ’âme de l’autre côté de la porte et je pourrai la retrouver.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et qu’il me tarde de la revoir pour profiter des moments extraordinaires tel un petit prince, que j’ai connus. Je t’aime, à très vite.

La rencontre avec Vroom s’est faite au fond d’un pré, il était debout et regardait le soleil se coucher à l’horizon. Il avait l’air nostalgique et me semblait très triste. Je me suis approchée à pas de loup et lorsqu’il m’a vue il m’a dit :

Avance, n’hésite pas je t’attends depuis quelques jours, depuis que ma maman t’a écrit, et je suis impatient de pouvoir parler avec toi, la patience n’est pas mon fort et ici ce n’est plus ma place, il me tarde de rejoindre ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Mon départ si rapide, si violent, oui je n’ai pas eu le temps de me préparer, c’était beaucoup trop subit, rajouté à sa souffrance, à sa grande détresse m’empêche aujourd’hui de prendre ce chemin de lumière que tu peux observer derrière moi. Il est là ce chemin, il suffit de le suivre pour arriver au pont des fleurs, mais je n’y arrive pas. Je reste là dans ce pré à roder autour de mes compagnons, à leur puiser leur énergie et c’est très perturbant pour eux. Ou alors comme l’autre jour, je viens dans son environnement, je reste à ses côtés, je me colle à eux et leur pompe leur énergie aussi. Tant que je reste là dans ce bas-astral, je ne peux me reposer, et toi ma petite maman tu ne peux faire ton deuil et retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, je me suis enfin présentée à lui et lui confirmer que j’avais en effet des messages et des questions pour lui. Il y a eu un petit blanc, l’espace de quelques seconde, un grand silence et il a secoué la tête pour me dire.

Je suis désolé, de caractère fort, dominant j’ai l’habitude de diriger la troupe et c’est vrai j’ai beaucoup de mal à laisser la place aux autres. J’ai toujours préféré me montrer fort, courageux mais pour être très honnête, si tu grattes un peu tu pourras t’apercevoir très vite qu’au fond de moi je suis un tendre, un gentil. Excuse-moi d’être si entreprenant je connais le contenu, je sais ce que tu vas me dire, j’étais à ses côtés lorsqu’elle t’a écrit et j’ai entendu ses pensées, mais je te laisse faire ton travail et je t’écoute.

Même si Vroom a eu la pleine conscience de son caractère presque autoritaire, le naturel est vite revenu au galop, visiblement c’était lui qui dirigeait notre échange et sans attendre je lui ai lu le contenu.

Message de ma maman :

Je t’aime très fort, je te remercie des très bons moments que l’on a passé ensemble, de ton formidable caractère. Tu resteras notre unique petit prince qui trotte au-dessus de nos têtes, à bientôt, bon voyage.

 

Mon message :

Mon petit Vroom, tu as été toujours été super, tu nous a vraiment fait passer de merveilleux moments, t’étais le petit foufou de la famille;je prends soin de Wachoo, ne t’inquiète pas, j’espère être à la hauteur. Je regrette Vroom, d’avoir trop privilégié Wachoo depuis que vous êtes arrivés dans ce pré, je regrette aussi d’avoir déménagé là-bas, depuis que le bébé est là j’ai toujours remis les choses au lendemain, pardonnes moi, et surtout je m’en veux de ne pas t’avoir dit bonne nuit ce soir là, en t’ayant vu t’éloigner de la porte d’entrée pour rejoindre les copains au fond du pré, je me suis dis que je te verrai le lendemain, que tant pis. Vroom je regrette tellement de chose mais surtout je veux que tu saches que je t’aime et que l’on ne t’oublierait jamais, je te rejoindrais.

 

Message de mon copain:

Tu étais pour moi comme petit tonnerre dans yakari, un électron libre qui ne se laisse dominer par personne j’avais un vrai respect pour ton courage et ta fierté.

 

Pour nos questions nous aimerions savoir :

  • Étant un poney très craintif dans ses débuts, nous n’avons jamais connu parfaitement son passé, nous aurions aimé apprendre sa vie d’avant ?
  • A-t-il été heureux à nos côtés à la maison et là où j’ai déménagé récemment ?
  • De quoi est-il partit ?

 

Nous aimerions surtout savoir ces trois questions et lui faire passer nos messages, mais si il accepte de vous en apprendre un peu plus sur lui, nous aimerions savoir s’il a souffert et à quel moment est t’il partit ?

 

Dis-leur merci à tous les 3 et dis-leur que je les aime fort, fort et encore, même si mon tempérament leur donnait l’impression d’être en face d’une tornade, j’étais avant tout le gardien et le protecteur de mes compagnons de pré et surtout celui de Wachoo. J’ai moi-même beaucoup souffert avant d’arriver chez ma maman, j’ai connu des maltraitances physiques et ayant un caractère trempé, j’ai puisé dans la grande force que j’avais à l’intérieur de moi pour oublier ces mésaventures et me montrer hors d’atteinte.

Oui j’étais craintif en arrivant chez toi et j’avais peur parce que les mémoires étaient encore très présentes. Je me suis vite aperçu que je n’avais rien à craindre avec toi, que tu es une bonne âme, que vous l’êtes tous, et je me suis approprié ce rôle de protecteur envers mes compagnons pour les protéger. Et je me suis éclaté, oui j’ai enfin pu avec toi profiter des bons moments que la vie m’offrait et me sentir bien dans ma tête et dans mon corps. Cela me donnait des ailes, tout juste si je ne me suis pas mis à voler et voilà que ce désir est devenu réel.

Je suis parti de l’autre côté du voile et mon âme aspire maintenant à s’envoler vers ce haut-lieu paradisiaque. Pour cela j’ai besoin d’aide, j’étais jeune en pleine forme et ce départ n’était pas prévu. Cette nuit-là il y a eu un moment de panique dans mon esprit, j’ai senti ma gorge se serrer, j’ai eu très chaud et j’ai ressenti une vive oppression dans ma poitrine. Cela m’a empêché de respirer, je haletais et pour pouvoir la supporter je suis aussitôt sorti de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral, et j’ai vu le cordon d’argent qui reliait mon corps physique à mon âme se rompre. Et je savais, je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus retourner dans mon corps physique et que ce serait cruel pour toi de me trouver le matin.

Je ne peux te dire la raison précise de mon décès, le cœur, les poumons (embolie) la seule chose c’est que la douleur s’est déclenchée violemment dans la poitrine, elle n’a duré que quelques instants et j’ai aussitôt fait le grand saut. Ne regrette rien, ne culpabilise pas, tu ne pouvais pas savoir ce soir-là que c’était la dernière fois que tu me voyais  vivant. Tu n’as rien à te reprocher, c’est la vie et elle est parfois ainsi faite. Ce que tu peux par contre en retenir, c’est qu’il faut vivre dans le présent, dans le ici et maintenant et qu’il faut profiter de chaque moment passé avec l’un de ses proches sans penser à hier ou au lendemain. Se donner parfois juste le temps l’espace d’un petit instant pour faire une pause et des câlins à ceux qu’on aime.

Je sais que tu ne m’oublieras jamais et que nos âmes resteront toujours reliées où que je sois et sache, qu’à condition que je puisse rejoindre le jardin des animaux, la mienne aspire à te revenir. Peu importe la forme, j’endosserai le costume qu’il te plaira et te reviendrai même en poisson rouge si cela peut te permettre de m’ouvrir à nouveau la porte de ta maison.

Mon caractère est aussi humble et je suis l’ami de tous les animaux, mais essaye de choisir un corps qui vit un peu plus longtemps (que le poisson rouge). J’ai vécu des années merveilleuses avec vous, j’ai connu des moments extraordinaires de pur et grand bonheur et j’aurais aimé que l’aventure continue encore et sur un plan terrestre bien entendu. Tu as été très occupée par l’arrivée du bébé, c’est normal, ne t’inquiète pas, et le lieu n’était pas si important du moment où tu nous a emmenés avec toi. Tu n’as rien à te reprocher et vous avez fait les choses dans règles de l’art pour permettre à mon enveloppe corporelle de partir dignement et dans la beauté. Le blanc est purificateur, le feu, les flammes ont rendu à la terre les restes de mon corps physique. Merci, cela vous a fait du bien de m’aider à partir dignement.

Mais rappelle-toi mon âme perdure et nous nous retrouverons dans une autre vie, la mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Vous m’avez aimé, respecté comme un membre de la famille et je me suis toujours considéré comme ton premier enfant, comme ton fils, et ma place est avec toi, à tes côtés. J’ai envie de voir grandir le petit et de m’amuser et jouer avec lui, alors ne ferme pas la porte de ton cœur, et lorsque tu te sentiras prête à me retrouver, mets-toi à ma recherche et je me mettrai sur ton chemin. Je t’aime, et toute la famille et surtout Wachoo seront contents et heureux de me revoir.

Je suis maintenant prêt à faire le passage et je te dis merci, merci à ma mamie, merci à Christiane de m’accompagner. Je vous suis si reconnaissant de tout l’amour et le bonheur que vous m’avez donné après un début de vie compliqué, et surtout maintenant de me redonner la possibilité de vous revenir lorsque je me serai reposé et ressourcé, et que tu te sentiras prête à me retrouver. Je t’aime, ton petit prince ne veut pas trotter au-dessus de vos têtes, il aspire à vous accompagner sur le plan terrestre, reste ouverte à cette réalité qu’il ne tient qu’à toi de rendre véritable.

Puis nous avons tous les deux emprunté ce beau chemin de lumière, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il s’est mis à hennir, il se cabrait, les pattes avant en l’air pour me dire merci, et il a traversé le pont au petit trot pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Vroom, paix à ton âme.

La rencontre avec Chou s’est faite au bord d’une route. Elle était assise et me regardait tristement venir vers elle. Son regard faisait peine à voir, je pouvais observer qu’elle avait beaucoup de mal à se détacher de cet endroit, et comme si elle avait déjà capté mes pensées, elle m’a dit :

Je suis contente et rassurée que quelqu’un vienne enfin me voir. Depuis tout ce temps que je reste là à cet endroit comme collée et impossible de suivre ce lumineux chemin que je peux apercevoir un peu plus loin. J’ai peur oui j’ai vraiment eu très peur de devoir rester ici pour l’éternité. De temps à autre j’arrive à faire un petit tour dans la maison et à les suivre dans leur environnement, mais j’évite comme je peux car je sais que je leur pompe leur énergie et que ce n’est bon pour personne et surtout pas pour ma petite maman qui souffre tellement de mon départ. De la voir dans une si grande souffrance, de la voir me pleurer me fait de la peine, beaucoup de peine et c’est mieux que je ne m’approche pas trop d’elle sinon ce serait encore plus compliqué pour elle.

Je lui ai répondu que c’étaient les raisons de ma présence, que sa gardienne m’a envoyé à elle pour lui délivrer des messages et lui poser quelques questions :

Ma petite Chou, je t’aime. Je te fais parvenir ce message pour te dire que j’ai rarement aimé comme je t’ai aimé toi, et je t’aimerais pour toujours. Tu étais ma meilleure amie et tu garderas toujours une place très particulière au fond de mon cœur.

Notre rencontre était le fruit du hasard et en même temps je pense que c’était écrit. Quand tu n’étais encore qu’un chaton et que tu étais encore sauvage, tu avais ce regard si particulier à notre égard (maman et moi), on voyait que tu avais très envie de venir vers nous mais que la peur t’en empêchait. Il a fallu du temps pour réussir à vous apprivoiser toi et tes frères, et tu as été la première à réussir à me faire confiance. À partir de ce moment je savais que nous serons liées pour toujours.

Nous avons vécu tant de choses ensembles, des moments inoubliables, très simple et en même temps tellement extraordinaire et précieux pour nous.

Tu avais une personnalité hors du commun, un tempérament incroyable. 

Je voulais te remercier pour tout ce que tu m’as apporté au cours de ces années passées à tes côtés. Merci pour ce que tu m’as appris, merci pour les moments de rires et de joies, merci d’avoir toujours été là pour moi dans les meilleurs moments comme dans les pires, merci de m’avoir aimé pour qui je suis.

J’ai énormément pleuré ton départ si brutal. Si je pleure autant depuis que tu n’es plus là c’est parce la douleur de ton départ est proportionnelle à l’importance que tu avais dans ma vie. C’est très dur de perdre sa meilleure amie… Mais je sais que tu feras à jamais partie de moi. 

Je pense à toi tous les jours, et tu apparais souvent dans mes rêves. 

Ton passage dans ma vie aura été de courte durée, mais il aura était l’une de mes plus belles histoires, et je ne l’oublierai jamais…

Enfin je voulais m’excuser de ne pas avoir su et pu te protéger. Je te pensais en sécurité et je n’aurais jamais imaginé que cela aurait pu t’arriver. J’espère que tu n’as pas souffert. J’avais confiance en toi car je savais que tu étais prudente mais malheureusement le danger vient souvent des autres…

 

J’aimerais également te poser quelques questions :

– que s’est-il passé ?

– as-tu essayé de communiquer avec moi après ton départ ? 

– as-tu étais heureuse avec nous ? 

– as-tu aimé ta vie à l’écurie et tes quelques mois avec nous à la maison ? Tu aimais ta liberté mais tu as eu l’air d’apprécier le confort d’une maison et j’espère que tu ne m’en veux pas de t’avoir enlevé cette liberté pour te garder auprès de moi. 

– pourquoi es-tu retourné plusieurs fois à l’écurie ? 

– quels ont été les moments que tu as préférés dans ton existence ? 

– nous étions nous déjà rencontré auparavant ? 

– nous retrouverons nous un jour, si oui comment te reconnaître ? 

– as-tu quelque chose à me dire ?

 

J’espère que tu es bien là où tu es, je t’aime et sache que tu as laissé une trace indélébile dans mon cœur.

 

Je sais combien je lui manque, je sais combien c’est injuste et cruel pour elle et je suis si désolée, je lui demande pardon pour mon imprudence, ce jour-là je n’ai pas eu de chance. Je voulais rentrer et me suis précipitée pour traverser la route et la voiture est arrivée rapidement, je me suis fait éblouir par les phares, il faisait déjà nuit et au lieu de continuer à courir je me suis arrêtée sur place et le choc a été brutal et violent.

Rassure-la, dis-lui que je n’ai pas souffert, c’était beaucoup trop rapide, je suis aussitôt sortie de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral et je n’ai pas senti les douleurs. Par contre je me suis vue, j’ai vu mon corps allongé sur le bas-côté et je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de le réintégrer. Mes pensées ont tout de suite été vers toi car je savais que de me trouver morte serait une terrible tragédie pour toi. Je suis si désolée de la peine que ce départ si rapide t’inflige et j’ai beaucoup de mal à te voir souffrir et te torturer l’esprit. C’était un accident, un stupide accident devant chez nous, je n’ai pas eu de chance, c’était sans doute le moment pour moi de faire le grand saut. Probablement que ce départ me permettra de te revenir avec une autre mission. C’est en tout cas l’explication que je perçois car tu sais, même si mon corps physique n’est plus, mon âme perdure, elle est éternelle et reste reliée à la tienne. Mais tu as une grande ouverture d’esprit et tu sais déjà tout ça, je ne t’apprends rien.

Il faut que tu saches que je t’aime d’un amour pur, profond et éternel. Ce n’est pas parce que ce véhicule m’a envoyée de l’autre côté du voile que nous serons séparées à jamais. Mais pour pouvoir nous retrouver j’ai besoin d’aide aujourd’hui pour faire le passage, car tant que je reste là bloquée dans ce bas-astral je ne peux me ressourcer et me réparer, et toi tu ne peux commencer ton travail de deuil. Tant que je ne suis pas montée au jardin des animaux, rien n’est possible et toi tu ne peux retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit. Accepte mon départ et ne culpabilise pas, tu ne pouvais pas me protéger ni me sécuriser, c’est moi qui avait besoin de m’occuper des énergies du lieu et surtout de l’environnement.

Oui aussi câline que je pouvais être lorsque nous étions ensemble et partagions des moments de tendresse, autant j’avais besoin de me balader et de nettoyer le jardin, le quartier et surtout l’écurie. Je suis navrée, j’étais un chat de type sentinelle et j’étais devenue un peu le maître du lieu. Impossible de me garder dans la maison en sécurité, j’avais un fort caractère, un tempérament assez trempé et j’aimais naviguer entre vous, où je me retrouvais dans un agréable cocon familial, mais aussi l’environnement où j’avais un rôle, un travail à accomplir en transmutant chaque jour un tas d’énergies négatives.

Je te suis si reconnaissante pour ton merveilleux message d’amour, et tu le sais que j’ai vécu des moments extraordinaires avec toi, surtout lorsque j’étais sur tes genoux et que tu me câlinais et que moi je baillais tellement c’était bon et apaisant. Sauvage je l’étais par la force des choses, pas sevrée correctement, voire pas du tout, pas socialisée, mais lorsque vous m’avez vue toutes les deux vous m’avez tout de suite reconnue. Oui j’étais déjà avec vous (chat) et au premier regard vous avez eu la certitude qu’on se connaissait déjà, et je vous reviendrais encore mais avec cette fois-ci une mission de chat timbre-poste pour t’apprendre ma petite maman, le détachement affectif, pour t’aider à avancer sur ton chemin, construire ta vie professionnelle mais surtout affective. Je serai là pour t’accompagner, t’apprendre le discernement et aimer en toute fluidité, sans dépendance, ni co-dépendance.

Tu es une belle âme et j’ai été si heureuse d’être ton amie, ta confidente. Tu as beaucoup apprécié mon côté un peu sauvage, indépendante et autonome. Cela te donne de la force, du courage et la confiance, et je t’ai un peu renvoyé ce qu’il te faut encore apprivoiser et découvrir dans ta personnalité, dans ton for intérieur. Mais ne t’inquiète pas, si on m’aide maintenant à rejoindre le jardin des animaux je te reviendrai très vitre pour te guider sur ton chemin. Nous retrouverons la même complicité, et je descendrai avec la mission qui me permettra de rester avec toi sans avoir ce besoin de vadrouiller à droite et à gauche.

Mon âme est et restera toujours reliée à la tienne et aspire à te retrouver. J’ai adoré me sentir être ton bébé, ta petite fifille, me suis sentie respectée aimée et choyée comme une petite princesse. Je me sentais précieuse à tes yeux mais j’avais aussi ce côté sauvage qu’il m’était difficile de dompter, et lorsque tu seras prête et te mettra à ma recherche j’endosserai le costume qu’il te plaira, et fais-moi confiance tu sauras à nouveau me reconnaître au premier regard. Tu n’auras aucun doute, ce sera la certitude de la vérité car mon âme perdure et elle aspire à te retrouver sur un plan terrestre. Tu as besoin de moi et de mon énergie pour continuer ton chemin, et moi même si là-haut tout est en paix et en harmonie ma place est avec  toi et auprès de toi.

Je suis maintenant prête à partir au paradis des animaux. Jusque-là je n’arrivais pas à me détacher et à te laisser, et voilà qu’à présent je suis pressée, et plus vite j’y serai plus vite nous pourrons nous retrouver. Je t’aime, tu es ma mie et c’est tout simplement merveilleux de savoir que la chance de continuer notre belle histoire d’amour ensemble nous est donnée. Alors ne tarde pas, mets-toi très vite à ma recherche.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur un chemin de lumière que s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle m’a dit

Merci, merci à toi à ma maman, à tous amour et gratitude

Et elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Chou repose-toi et ressource-toi et à bientôt.

 

Praline m’attendait sur un chemin gris et austère. Elle était assise, le regard vide, sans expression. Je me suis approchée lentement, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a levé la tête vers moi et ses yeux si tristes quelques instants auparavant reprirent une lueur d’espoir. Elle me regardait curieusement, un regard profond et intense. J’en ai eu la chair de poule, c’était si émouvant de sentir qu’elle était rassurée que quelqu’un vienne à elle, et elle confirma ma pensée avant même que je  ne me présente à elle et lui explique la raison de ma présence :

Depuis déjà un petit bout de temps que je reste là sur ce chemin que je ne me sens pas le droit de suivre, en même temps il y fait si froid, c’est si sombre que j’ai du mal à m’y engager, ou alors dans son environnement, dans son quotidien, à la suivre comme son ombre, à me coller à elle pour puiser son énergie. Oui je navigue entre ici et la maison, elle m’envoie des pensées d’amour et de lumière, cela m’encourage à prendre ce chemin pour aller vers le jardin des animaux, et dès que je veux le suivre quelque chose m’en empêche.

Je me sens retenue par sa grande souffrance, sa grande détresse, mais aussi les regrets et la culpabilité et j’ai besoin d’aide, nous avons besoin d’aide, et je suis contente que tu sois là, car tant que je reste ici je ne peux me reposer et me ressourcer et elle, elle ne peut trouver la paix dans son cœur et son esprit et ne peut commencer son travail de deuil.

Je l’ai rassurée et lui ai promis qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs  et les présentations faites, je lui ai enfin lu les messages et les questions de sa gardienne :

Ma Praline, ma poupette d’amour, 

Je t’aime, tu me manques terriblement. Ton départ a été un déchirement pour moi. Tu étais ma fifille d’amour. Tu étais tellement attachante, nous avions ce lien, tu me faisais confiance malgré ton tempérament craintive avec les autres. 

 

Je m’en veux de ne pas avoir réussi à te guérir, de ne pas avoir changé de vétérinaire avant que ta maladie s’aggrave mais j’avais confiance en lui. Peut-être aurait-on pu te guérir je me pose la question. Je m’en excuse je te demande pardon. 

Pourquoi cette maladie ? Pourquoi si jeune ? Les traitements ne fonctionnaient pas, ne voulais-tu pas guérir ? As-tu souffert ? 

 

Les derniers jours, tu ne te levais plus, je devais t’aider pour tes besoins, tu étais devenue si maigre toi qui était toujours bien portante et tu avais le regard si triste, te voir dans cet état me faisait mal au cœur et je n’ai plus vu d’autre solution que de t’aider à partir chez la vétérinaire. Mais cette décision a été très douloureuse pour moi et je culpabilise car je ne sais pas ce que tu voulais. Voulais-tu partir ? Comment as-tu ressenti tout ça ? 

Je suis désolée je n’ai pas eu le courage d’assister à la piqûre que la vétérinaire a dû te faire dans le cœur, ta peau étant très abîmée pour poser un cathéter. 

 

As-tu été heureuse avec moi ? Ai-je été une bonne maman pour toi ? 

Quelle mission avais tu pour moi ? 

 

As-tu des choses à me dire (bonnes ou mauvaises) 

Où es-tu en ce moment ? J’espère que tu es dans la lumière et que tu as retrouvé la santé et que tu es heureuse. 

 

La maison est bien vide sans toi et la vie si triste mais je ne veux pas te retenir et alourdir ta peine. 

Je t’envoie tout mon amour, Te prendre dans mes bras et t’embrasser comme je le faisais tous les jours me manque, merci de m’avoir apporté cet amour, j’espère te revoir sur mon chemin. 

 

Je t’aime et je t’aimerai toujours, je ne t’oublierai jamais. Tu es dans mon cœur pour l’éternité.

 

Je sais combien je lui manque et je sais combien la vie sans moi lui est difficile. Elle était ma maman, j’étais son bébé, sa petite fifille d’amour et notre relation était si fusionnelle, si complice que j’étais elle, elle était moi. Je pouvais à tout moment savoir ce qu’elle pensait, ce qu’elle ressentait et c’était pareil pour elle.

Dis-lui merci pour son message d’amour, et surtout, mais elle le sait que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Même si je suis partie de l’autre côté du voile, cet amour est et restera toujours aussi fort et où que je sois. Dis-lui qu’elle ne doit pas avoir de regrets ni culpabilité, on ne pouvait rien pour moi. Même si elle avait changé de vétérinaire, cela n’aurait rien changé. Ce mal sournois n’était pas visible et lorsque vous vous en êtes aperçu, c’était déjà trop tard. Mes reins étaient bien usés, fatigués malgré mon jeune âge et je me sentais extrêmement faible et fatiguée. Impossible pour moi de tenir plus longtemps même que je savais que ce serait terrible pour toi et que tu ne peux comprendre et accepter la cruauté de devoir m’aider à partir.

Cela a été une décision tellement douloureuse et injuste, mais je sais que tu l’as fait par amour pour moi et que tu n’avais pas le choix. Ne sois pas désolée et ne te torture pas l’esprit de ne pas être restée à côté de moi lorsque j’ai poussé mon dernier souffle, je sais combien cela t’était impossible à vivre, et c’était mieux pour toi. Te voir me pleurer, te voir si malheureuse me fait de la peine et c’est ce qui m’accroche à toi. Lorsque j’aurai rejoint le paradis, tu te sentiras apaisée aussi et tu retrouveras un peu de sérénité dans ton cœur. Ne t’inquiète pas je n’ai pas souffert, je m’étais réfugiée dans mon corps astral depuis un moment et je ne revenais dans mon corps physique qu’un petit laps de temps et de moins en moins souvent, car je n’en avais plus la force.

J’étais jeune certes, mais cette maladie n’a rien à voir avec l’âge, je suis née avec, et de tempérament plutôt très craintive, les peurs se sont cristallisées dans mon corps éthérique pour se manifester dans mon corps. Pas sevrée correctement j’avais un peu tendance à rester en retrait et à ne pas faire confiance aux humains, mais avec toi cela a été juste l’inverse. Au premier regard nous nous sommes reconnues, oui nous étions déjà ensemble (chat) dans une autre vie, et en toi d’emblée j’avais une totale et aveugle confiance. Cela m’a aidé et permis de rester toutes ces années quand même.

Oui j’ai vécu des moments merveilleux à tes côtés, je me suis sentie aimée, respectée, choyée, câlinée, et ma vie même courte a connu des moments de purs et grands bonheurs. J’étais là pour t’aider à avancer sur ton chemin, t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer en toute fluidité, sans peur de perdre l’autre, sans peur du lendemain et surtout sans dépendance ni co-dépendance.

On ne peut pas dire que j’ai réussi ma mission. Bien au contraire ma présence à tes côtés n’a que renforcé cet attachement que tu peux avoir pour les gens que tu aimes, et je te reviendrai évidemment pour faire ce travail, mais dans un corps réparé et en bonne santé. J’étais sur mon chemin, je préparais mon départ et j’étais prête à faire le grand saut. Je savais que c’était la condition pour pouvoir te revenir dans une autre enveloppe corporelle et enfin remplir mon rôle auprès de toi.

Tu es une maman merveilleuse au cœur rempli d’amour et d’empathie et tu as besoin de trouver en toi cette force, cette foi et ce courage pour t’épanouir dans la vie. Je ne souffre plus, je me sens de nouveau très légère, mais tant que je reste dans ce bas-astral rien n’est possible pour nous, alors que mon âme perdure où que je sois et qu’elle reste toujours reliée à la tienne et aspire à te retrouver sur le plan terrestre pour continuer ce travail ensemble et notre belle aventure remplie d’amour et de compassion. Tu as besoin de moi à tes côtés pour te sentir pleine, pour rire, chanter et être heureuse.

Je te remercie de me permettre de partir rejoindre ce haut-lieu magique, et dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Alors ne tardons pas, je suis pressée maintenant de faire le passage, c’est la condition sine qua none pour que mon retour soit possible. Je t’aime ne l’oublie pas, ma place est avec toi et à tes côtés.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Praline, à bientôt.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Nougat était assis, le regard absent, vide et sans expression. Il était là, scotché à cet endroit comme s’il devait y rester pour l’éternité. Je me suis approchée et je l’ai appelé plusieurs fois par son nom sans aucune réaction de sa part. Puis je l’ai appelé par son petit nom Pinoute toujours aucune réaction, et lorsque j’ai appelé pinouchou warrior sa tête s’est tournée brusquement vers moi, les yeux curieux, remplis d’espoir et je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

Mon Pinoute d’amour, si tu savais combien tu me manques et combien je m’en veux d’avoir du prendre cette terrible décision. Tu étais mon pilier depuis tant d’années et mon bébé d’amour. Je ne sais comment te remercier pour toutes ces années passées à mes côtés et pour tout le bonheur et l’amour que tu m’as apporté. Tu étais comme mon fils, une part de moi que jamais je n’oublierai et il ne se passe pas un jour sans que je pense à toi. Je me souviens de cette journée où je suis allée t’acheter et je me souviens de chaque moment heureux et moins heureux passé à tes côtés. Je regrette chaque jour cette décision car je ne sais pas si c’était ton choix aussi et moi ce qui m’importait c’était que tu sois heureux et que je fasse tout pour toi. Je t’aime tellement mon bébé lapin car tu seras toujours malgré ces 14 années mon bébé lapin à moi. Parfois j’ai l’impression de t’entendre encore. Pardonne moi de ne pas avoir toujours été parfaite et pardonne-moi si cette décision n’était pas la bonne.  Une part de moi c’est envolée avec toi… Je t’aime au-delà des étoiles et je t’aimerai toujours toi mon Nounou, mon familier, mon pinouchou warrior. J’espère t’avoir rendu heureux…

Ta maman.

 

Pour les questions que j’aimerais lui poser:

  1. es-tu bien là où tu es maintenant?
  2. M’en veux-tu d’avoir pris cette décision? 
  3. Quelle était ta mission à tes côtés? 

Après lui avoir lu le contenu il s’est levé pour venir à côté de moi et me dire :

Ma gardienne ? Mais non elle le dit bien dans son message, elle n’était pas ma gardienne, elle était ma maman et j’étais son bébé, son bébé d’amour, je me suis toujours considéré comme tel. Et oui que j’étais heureux, nous étions si complices, si fusionnels et nous étions si heureux ensemble.  A ses côtés j’ai vécu des années de pur et grand bonheur. Elle m’a respecté, choyé, soigné et câliné avec amour et j’étais son petit Pinouchou. Je me suis senti aimé, et mon départ de l’autre côté du voile ne change rien, je ressens encore tout l’amour qu’elle a pour moi et je sais que je lui manque terriblement.

Sa souffrance, ses regrets et sa grande culpabilité m’ont empêché de continuer ce chemin pour aller vers la lumière, et depuis tout ce temps je ne m’en sens pas le droit et je reste ici ou à l’accompagner dans son quotidien. Mais ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là elle ne peut pas trouver la paix dans son cœur et son esprit, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer. Je lui puise son énergie et elle ne peut faire son deuil, nous avons tous les deux besoin de ton aide.

Je l’ai rassuré et lui ai promis qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs.

Merci, merci, j’attends depuis si longtemps déjà que j’avais peur de devoir toujours rester ici et dans son ombre. Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Comment pourrais-je lui en vouloir d’avoir pris la décision de m’aider à partir ? Elle l’a fait par amour pour moi et je sais combien cela lui a coûté, combien cela a été cruel pour elle.

Dis-lui que j’étais prêt, j’étais sur mon chemin depuis un bout de temps et je lui suis si reconnaissant d’avoir eu le courage de le faire. Dis-lui merci, j’étais pour la plupart du temps dans mon corps astral pour supporter et gérer mon état, et j’étais prêt à tirer ma révérence. Le tout c’est de me laisser maintenant faire le passage pour me permettre de rejoindre le jardin des animaux pour pouvoir me ressourcer et me réparer. C’est la condition sine qua none pour pouvoir me permettre de lui revenir, et mon âme est éternelle. Elle perdure et aspire à lui revenir.

J’étais chargé de l’accompagner sur son chemin, de lui permettre à travers moi de se nourrir de tendresse et de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source. J’étais là pour lui permettre de trouver en elle la force et la confiance et panser toutes les blessures du passé. Elle a trouvé, grâce à ma présence, un bel équilibre mais a toujours besoin de moi pour continuer sa route.

Depuis mon départ elle se sent vide à l’intérieur d’elle et seule ma présence à ses côtés peut le combler ce vide. Dis-lui que je l’aime et qu’à condition que je puisse rejoindre le paradis des animaux, tout est possible. Un petit passage là-haut est nécessaire, ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et lorsqu’elle sera prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin. Qu’elle n’ait aucun doute, elle me reconnaîtra et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Après la mort il y la renaissance et c’est la raison pour laquelle je suis maintenant pressé de rejoindre ce haut-lieu magique.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, merci pour tout et dis à ma maman que son pinouchou warrior est pressé de la retrouver et sur un plan terrestre.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Pinouchou, repose-toi et ressource-toi. A bientôt !

J’aimerai savoir ce qui lui est arrivée, quelles sont les causes de sa mort et est-ce qu’elle a souffert? Si il y a quelque chose que l’on a mal fait ou que l’on a pas vu?

 

Je souhaiterai egalement savoir si elle a bien vecue, si elle etait heureuse avec nous, si elle s’est sentie bien?

 

Je me sens coupable et egoiste car j’ai l’impression de l’avoir abandonner et laisser tomber. D’autant plus que la derniere fois que je l’ai vu c’etait a noel dernier car je n’ai pas pu rentrer entre temps cette annee.

 

J’aimerai aussi savoir si elle souhaite revenir plus tard, sous la forme d’un lapin ou autre?

 

Je voudrais lui dire qu’elle me manque beaucoup et qu’elle restera toujours pour moi ma Rog’ la plus belle des lapines. Aussi qu’elle m’a enormement appris sur les lapins et aider

 

Enfin, je voudrais m’assurer qu’ou qu’elle soit, qu’elle se sente bien et qu’elle puisse continuer vers le bon chemin pour la suite.

 

J’oublie peut-etre certaines choses, mais l’essentiel est la je pense.

 

La connexion avec Roger s’est faite dans cette belle prairie qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux où ils se retrouvent tous, et tous les types d’animaux souvent regroupés par catégorie d’âme, mais aussi libres de se promener et d’aller où ils veulent, et cela en toute sécurité car dans ce haut-lieu magique ne règnent que paix et harmonie.

 Lorsque je suis arrivée dans cette lumineuse clairière, Roger (Rodger à l’anglaise) était assise dans les hautes herbes d’un vert extraordinairement fluo et elle regardait les abeilles et les papillons virevolter d’une fleur à l’autre. Il y avait des petites, des moyennes et plus grandes fleurs de toutes les couleurs et les papillons étaient blancs, orange et dorés. De temps à autre elle faisait un petit saut pour mieux les suivre, elle sautait à droite, à gauche et c’était plutôt amusant à voir, à observer qu’elle prenait du plaisir à jouer et s’amuser avec eux. Je me suis arrêtée pour ne pas la déranger dans son jeu, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence elle a levé la tête vers moi, le regard serein, confiant, ses yeux pétillants et elle m’a dit :

Approche, ne t’arrête pas, je sais que tu es venue pour moi et je sais aussi que c’est ma gardienne qui t’envoie à moi. Tu sais je suis et resterai toujours reliée à elle où que je sois. Je l’ai été pendant toute cette période où elle était au loin et je le suis toujours encore maintenant que moi je me suis éloignée. Mais en réalité je ne suis pas si loin que ça, je suis juste de l’autre côté du voile et je peux la voir, l’entendre et lui apporter ma protection. Je sais que je lui manque et de penser qu’elle ne pourra plus jamais me prendre dans ses bras pour me dorloter et me câliner est un sentiment terrible pour elle. Elle se sent privée d’un besoin naturel et essentiel pour elle et elle a beaucoup de mal à accepter mon départ.

A tout cela se rajoute la culpabilité et les regrets. Heureusement que j’avais bien préparé mon départ, j’étais sur mon chemin et je préparais ma transition depuis longtemps, depuis que nous nous étions vues à sa dernière visite en France. Je savais qu’elle ne pouvait pas faire autrement et que c’était trop tard pour décider de m’emmener, mon pauvre cœur n’aurait pas supporté le voyage et je serais partie subitement. Même si j’étais encore jeune et leur semblais en forme, dans la force de l’âge, mon petit cœur était usé et fatigué et j’ai préparé mon départ à mon rythme.

Dis-lui de ne pas se sentir coupable, je ne me suis jamais sentie abandonnée. Je sais qu’elle m’aime et moi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel,  je ne l’ai jamais jugée, c’était déjà bien trop difficile pour elle de ne pouvoir me voir plus souvent. La vie fait que parfois on est obligé de se séparer, de s’éloigner physiquement, mais l’âme lorsqu’elle est reliée à une autre n’est jamais très loin et continue de veiller sur l’autre comme la prunelle de ses yeux.

J’ai préféré partir juste avant son retour en toute conscience et pour ne pas lui rendre les choses encore plus difficiles. De se revoir pendant ces fêtes et de tirer ma révérence après aurait été beaucoup plus triste et cruel à accepter pour elle, même si elle pense le contraire.  Je suis bien partie, je suis montée comme il se doit dans les règles de l’art, j’ai emprunté le pont des fleurs, l’escalier de l’arc en ciel sans peur, et j’ai suivi la belle lumière qui m’a guidée dans ce merveilleux jardin des animaux. Si je n’ai pas encore poussé la porte dorée qui se trouve juste derrière moi pour retrouver mes compagnons, c’est parce que je savais que tu avais besoin de réponses pour pouvoir faire ton deuil et retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit.

Dis-lui tout d’abord que je n’ai pas souffert, je me sentais fatiguée et lorsque je ressentais des douleurs, des oppressions un peu plus vives, je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait plus simple à supporter et à gérer. Je n’ai pas voulu les inquiéter et ils ne pouvaient pas voir que je préparais mon grand voyage, et cela bien entendu dans l’espoir de te retrouver un petit peu plus tard et sur un plan terrestre.

J’ai vécu des années merveilleuses auprès d’eux tous, mais ma mission consiste à l’accompagner, elle, ma grande sœur, à l’aider à grandir, à se construire professionnellement et affectivement. Et pour cela elle a besoin de ma présence à ses côtés et au quotidien. Le lapin vous enseigne la coopération, la fidélité à soi-même et c’est mon rôle auprès de toi. Ma vie a été heureuse dans cette incarnation, mais elle peut l’être encore beaucoup plus dans une autre incarnation, car mon âme aspire à te retrouver et à continuer notre belle aventure ensemble.

Je n’ai pas terminé mon travail et je souhaite que tu te mettes à ma recherche dès que tu te sentiras prête, pour moi ce ne sera pas long. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je suis déjà prête à redescendre. J’attendrai le temps qu’il faudra mais ce petit passage dans l’au-delà est une joie et un cadeau pour toi et pour moi, pour toutes les deux car il nous permettra de nous retrouver et sous la forme qu’il te plaira. J’endosserai le costume qu’il te fait, n’aie aucun doute et fais-toi confiance.

Je t’aime et pour moi le plus beau des vœux est de pouvoir à nouveau t’accompagner par ma présence physique et de retrouver cette belle complicité que nous partagions ensemble. De se sentir aimée, choyée et câlinée et de permettre à son humain de se nourrir de tendresse, de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur est pour nous les animaux le plus beau des cadeaux que Dieu et l’Univers puissent nous et vous faire.

Je t’aime et je te dis à très vite, mets-toi à ma recherche dès ton retour.

 

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