Messages d’animaux décédés 2023

La communication avec Gaspard s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Entouré de plusieurs congénères, ils s’amusaient tous à admirer les farandoles de danses que formaient les anges et les papillons, tous blancs, orange et dorés. Les papillons volaient d’un arbre à papillons blanc et violet à un autre, et les anges tournoyaient autour formant de leurs ailes des petits cœurs, c’était si apaisant à observer. Je me suis arrêtée quelques secondes pour profiter de ce moment apaisant et la lumière si vive m’éblouissait. J’ai cligné plusieurs fois des yeux pour m’y habituer et j’ai vu devant moi un paysage avec toutes les couleurs de l’arc en ciel Très fluo, c’était absolument magnifique.

Hésitant à les déranger, je me suis avancée doucement et j’ai appelé Gaspard par son nom. Dès le premier appel les compagnons qui l’entouraient se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui, et arrivée à une distance respectable, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne :

Je souhaite simplement le remercier de nous avoir accompagnés pendant ces 12 années et d’avoir été présent dans les bons et les mauvais moments. 

Merci pour ta pureté, ta joie, ton amour, ta spontanéité et ton instant présent.

Nous t’aimons d’un amour inconditionnel; je continue à t’appeler machinalement, à ouvrir la portière de la voiture pensant que tu vas venir avec moi chercher Céleste à l’école. Tu as marqué nos vies et nos âmes à jamais, continue de rayonner autour de toi peu importe sous quelle forme tu es dans la matière.

Je t’aime et aimerais savoir si tu souhaites tout simplement me transmettre un message ou un conseil à suivre pour continuer d’avancer ? es-tu bien arrivé à destination? es-tu heureux?  étais-tu investi d’une mission pendant ces 12 dernières années avec nous?  est-ce bien la fin d’un cycle?  ton départ est-il lié avec celui de maman (ma maman est décédée subitement le 10 octobre dernier)? Me feras-tu signe parfois? Y-a-t-il quelque chose que je puisse faire pour toi?

 

Pendant que je lisais le contenu, il me fixait intensément, droit dans les yeux. Il s’est levé et s’est mis à japper plusieurs fois pour me dire :

Je suis très content que tu sois là et je te remercie. Ses missives me touchent énormément. Je me sens très ému et les émotions me bouleversent à tel point que je sens les larmes perler à mes yeux. Je ne suis pas triste, je me sens bien dans ce merveilleux jardin des animaux, mais et je le sais, de m’entendre dire encore et encore qu’ils m’aiment, de savoir que je leur manque, qu’il manque à ma maman une partie d’elle, me trouble au plus profond de moi-même.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime et je les aime tous d’un amour pur, profond et inconditionnel. C’est ma famille et je me suis tout ce temps considéré comme leur fils, leur petit garçon et un membre de la famille à part entière. Aimé, choyé et respecté comme un petit prince, ma vie, même pendant les périodes un peu plus difficiles où j’étais toujours là et présent pour l’entourer, la protéger et veiller sur elle, pour qu’elle ne se sente pas seule et qu’elle arrive à trouver en elle la force et la quintessence d’avancer, et bien ma vie à ses côtés a été une vie merveilleuse. J’ai connu une existence de rêve et je sais combien mon départ lui est difficile.

Très proches, très fusionnelles, nos âmes sont reliées et le resteront toujours où que je sois. Elle doit le sentir, elle doit sentir ma présence même si je ne peux plus me manifester, elle doit toutefois sentir que seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme quant à elle est éternelle, elle perdure et je me suis déjà bien reposé et ressourcé.

J’étais là pour l’accompagner dans les moments de joie mais aussi dans les moments plus compliqués, et si je suis parti, si j’ai tiré ma révérence si peu de temps après le départ de sa maman, c’est parce qu’elle avait besoin de moi pour pouvoir enfin faire le passage. Sa mort brutale et votre immense souffrance et désarroi l’ont retenue dans le bas-astral, et moi qui préparais ma transition depuis quelque temps, j’étais prêt à faire le grand saut, et tous les deux nous avons pu et réussi à faire le passage ensemble. Ne le prends pas pour un sacrifice de ma part, j’étais sur mon chemin et j’étais prêt. Nous sommes restés un peu ensemble et lorsqu’elle s’était adaptée à son nouvel environnement et qu’elle a trouvé la paix, j’ai continué à gravir les marches de l’escalier de l’arc en ciel pour rejoindre ce magnifique oasis de paix.

Ta maman me charge de te dire qu’elle t’aime d’un amour incommensurable et qu’elle te protège toi et toute la famille. De là-haut elle peut vous envoyer de bonnes énergies, elle se repose et sera toujours là pour vous tous.

Quant à toi, ma mission consistait à t’aider à avancer sur ton chemin, te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et à trouver en toi la grande foi et le courage qui t’habitent. J’ai bien rempli mon rôle, mais ma mission n’est pas terminée. Tu as encore besoin de moi à tes côtés pour continuer à avancer. Depuis mon départ ton cœur te semble vide et la maison aussi. Il manque une partie de toi et ce vide seul moi peut le combler.

Toujours présent à tes côtés, je te suivais comme ton ombre et je comptais plus que la prunelle de tes yeux. Normal, nous étions des âmes sœurs, comme si j’étais toi, et ce manque personne hormis moi ne peut le remplacer. Je manque à tous, à ma petite sœur, mais pour toi c’est le grand trou et mon âme qui perdure aspire à te revenir pour te permettre de te sentir à nouveau pleine à l’intérieur de toi. Je suis heureux ici, c’est le nirvana, mais pour moi le paradis est sur terre à vos côtés. Je te fais des petits coucous, je t’envoie des petits signes, mais c’est assez hermétique, tu as beaucoup de mal à y croire et les voir, alors n’attend pas et mets-toi à ma recherche.

Je me suis déjà bien réparé et ce que tu peux faire pour moi, et pour nous c’est de m’ouvrir de nouveau la porte de la maison. J’endosserai le costume qu’il te plaira et dès que tu seras prête je me mettrai sur ton chemin.

Merci à toi pour tout ce que tu m’as apporté, mais le plus beau des cadeaux que tu puisses nous faire à tous les deux et à toute la famille, c’est de nous retrouver et de continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Je t’aime et j’attends patiemment ce moment si fort. N’aie aucun doute ce sera bien moi et n’aie aucune crainte, tu sauras me reconnaître, ce sera un coup de cœur, une évidence.

Alors à bientôt ma tendre et douce moitié, je t’aime. Ton Gaspard encore et pour toujours.

La connexion avec Pimousse s’est faite dans cette belle clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur son ventre et tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle de ces farandoles de danses formées par les papillons blancs, orange et dorés. Ils volaient d’un arbre à papillons blanc, violet et rose à un autre et c’était très amusant à observer. Il y avait aussi des oiseaux de tous genres et de toutes les couleurs, et les abeilles se posaient d’une fleur mellifère à une autre. La lumière était éblouissante et les herbes, les fleurs très fluos.

Je me suis arrêtée quelques instants pour m’habituer à cette clarté étourdissante et aussi pour profiter de cette paix et la beauté du paysage. Puis je me suis avancée vers Pimousse et je l’ai appelée par son nom. Dès le 1er appel il a tourné la tête vers moi et les yeux grands ouverts m’a fixée intensément. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et il s’est aussitôt mis sur ses pattes pour venir à côté de moi et me dire :

Mais c’est ma maman, ce n’est pas ma gardienne et je t’attendais. Je savais qu’elle aurait besoin de me parler, de m’expliquer et j’ai préféré rester ici dans cette magnifique prairie où nous sommes tous les 2 avant de rejoindre mes compagnons, mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent juste derrière moi, derrière cette porte dorée. Je suis très content que tu sois là, et même si je pense savoir ce que tu vas me dire, je suis impatient de t’entendre.

Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :

Mon p’tit moussmouss

Mon bébé d’amour nous sommes heureuse de t’avoir laissé partir en paix malgré que tu nous manques atrocement surtout à moi je viens aujourd’hui te demander  Est ce que tu m’en veux de t’avoir  euthanasier? (Tu Voulais peut être t’endormir à tout jamais dans ton sommeil dans mes bras)

Est ce que tu souffrais? Si oui je suis si désolé de ne pas l’avoir vu avant.

Très fusionnel j’aimais savoir Est ce que tu as un message pour moi en espérant que tu ai retrouver ton frère caramel ainsi que peut être titou et pompom 

Et est ce que tu as été heureux avec moi pendant ces 17 années? 

Malgré le chagrin qui était là ce jour là est ce que tu t’ai en allé dans la paix et l’amour qui te convenais ?

 Tes câlin me manques beaucoup ta présence aussi et nos dodos également 

Je ne me sens plus pareil sans toi j’ai un énorme vide en moi. Les 17 ans de vie ensemble on été pour moi que du bonheur mon coeur. Merci d’avoir été là à me réconforté et de m’avoir donner tout ton amour. 

Je t’aime mon amour ne l’oubli jamais 

J’ai perdu mon fils,je te parle en regardant le ciel..

Reviens vite me faire des signes j’essayerai d’être attentif et ne m’oublie pas 

Comme je t’ai dit ce n’est pas un adieu c’est un au revoir mon amour 

Maman T’aime pour toujours.

 

Pendant que je lisais, je pouvais le voir tour à tour triste puis retroussant les babines pour esquisser un sourire et son regard devenait doux, tendre et espiègle. Lorsque j’avais terminé il m’a dit :

Que je suis soulagé de pouvoir la rassurer et lui répondre. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour fort et incommensurable. Je les aime toutes les deux mais je suis relié à ma maman et c’est d’elle que je suis le plus proche. Je me suis toujours considéré comme son bébé, son fils, son petit garçon. Ami, confident et compagnon, je prenais toute la place dans son cœur.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que je sais combien mon départ lui est difficile et lui inflige une grande peine. Je lui manque, nos câlins, nos moments de tendresse me manquent aussi. J’adorais la protéger pendant son sommeil et je profitais pour veiller sur elle plus que la prunelle de mes yeux. J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition à mon rythme depuis le début de cette année, j’étais prêt.

Dis-lui de ne pas culpabiliser, je ne peux lui en vouloir de m’avoir aidé à partir. Au contraire, je sais combien cette décision a été un choix cruel pour elle, mais elle a pris la bonne résolution et je lui en suis tellement reconnaissant. Elle l’a fait par amour pour moi et m’a permis de faire le grand saut en toute dignité. J’étais très fatigué et tout mon corps était usé. Mes reins, mon appareil digestif surtout, et mon petit cœur étaient à bout. On ne pouvait plus rien pour moi, j’étais déjà pour la plupart du temps réfugié dans mon corps astral et cela me permettait de gérer mon état et de supporter les douleurs.

Ne te torture pas l’esprit, je ne voulais pas t’inquiéter et je ne voulais pas te montrer que j’arrivais au bout de cette belle aventure que nous avons connue ensemble pendant toutes ces années. Mon existence à tes côtés a été une vie de rêve, une vie de pur et grand bonheur. Nous étions si proches, si fusionnels que nous nous comprenions au premier regard, sans nous parler et je sais que cette belle complicité te manque terriblement et que tu as besoin de moi et de mon énergie pour continuer à avancer.

J’étais là pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer en toute fluidité sans peur de perdre l’autre, être en confiance et sans dépendance ni codépendance. J’ai bien rempli mon rôle, tu as su malgré le profond déchirement que tu as ressenti, tu as su me laisser partir vers la lumière et sans me retenir dans le bas-astral. Bien sûr que j’aurais aimé m’endormir dans tes bras, mais ton courage m’a aidé bien plus à rejoindre très rapidement ce merveilleux pont des fleurs, et ils étaient tous là de l’autre côté pour m’attendre. Mon cher Caramel et bien sûr Titou et Pompon. Il y avait aussi une femme (grand-mère) et beaucoup d’ancêtres à toi. J’ai fait le passage dans la lumière et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je peux te faire des signes et t’envoyer des coucous. Sois attentive et tu les verras, mais surtout veille à ne pas trop tarder pour te mettre à ma recherche.

Ton cœur, ta maison, tout te semble bien vide et seul moi peut le combler ce vide. Tu as besoin de ma présence et je te reviendrai pour une nouvelle mission. Je te reviendrai pour t’accompagner sur la voie spirituelle et j’ai hâte de te retrouver. Mon âme est éternelle, elle n’aspire qu’à cela. Alors, dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin.

Même si là-haut c’est le paradis, pour moi le nirvana c’est sur terre à tes côtés. Tu ne m’as pas perdu, mon âme perdure et reste reliée à la tienne où que je sois, mais c’est sur le plan terrestre que nous avons encore beaucoup de choses à partager, à vivre et ton p’ti moussmouss rêve de retrouver cette vie de petit prince et continuer notre belle histoire d’amour ensemble. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance et nous les animaux avons cette faculté, à condition de nous avoir laissé partir dans la lumière, de vous revenir très vite.

Je te dis à bientôt ma maman de cœur adorée. Je t’aime et je suis pressé de retrouver nos grands moments de tendresse. A bientôt.

 

La connexion avec Câlin s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était assis au milieu de plusieurs autres congénères, et ils s’amusaient tous à admirer les papillons et les anges blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons mauve et blanc à un autre, et les anges s’entremêlaient dans ces farandoles de danses extraordinaires. Les herbes d’un vert fluo et les fleurs, petites, moyennes grandes de toutes les couleurs étaient très flashy. Je me suis arrêtée quelques secondes pour m’habituer à cette vive lumière. Puis j’ai appelé Câlin par son nom et dès le premier appel il s’est levé, tous les autres chats autour de lui se sont dispersés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Arrivée à une distance respectable et pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de ses gardiens :

Bonjour mon Câlin,

On souhaiterait te dire combien tu nous manque et qu’ elle place énorme tu avais pris dans notre coeur malgré le peu de temps que tu as passé avec nous.Tu n imagines pas le bonheur que nous avons eu de t avoir recueilli et ce que tu nous a apporté.  

Pourquoi être partis à peine 7 mois à nos côtés ?tu n étais pas heureux avec nous?te sentais tu as ta place dans notre foyer?nous espérons que le soin que nous avions fait faire quelques jours avant ton départ  t avais été bénéfique.

Pour rappel la date de naissance que nous avais donné la SPA était en janvier 2010(estimation).

Sache qu’ il était important pour nous de te dire ses choses là,car nous n étions pas prêt à ton départ aussi brutal,malgré le fait que nous connaissions ton état de santé dans son ensemble.On espère que tu nous reviendras un jour,et n hésite pas de temps en temps à nous faire signe.

Si toutefois tu devais te réincarner,nous souhaitons de tout notre coeur que tu tombes dans une famille qui sera t  aimer étant donné l amour de chat que tu étais…

 

Pendant que je lisais le contenu, je pouvais l’observer et le voir très ému. Quelques larmes perlaient et il essayait de les chasser en secouant sa tête plusieurs fois très vivement, et après un petit moment il s’est assis et m’a dit :

Merci, merci d’être là et de me permettre de leur donner des messages aussi, et de répondre à leurs questions. Comme tu peux le voir je suis très touché, j’ai eu la chance inouïe d’avoir trouvé un foyer chaleureux, accueillant et des gardiens aimants, respectueux et attentifs à mes besoins. Ils m’ont aimé, pris soin de moi comme leur fils, leur garçon et ils m’ont surtout aidé dans ma transition.

Dis-leur merci pour leur message et dis-leur que moi je les aime très fort. Je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel tous les deux, même si j’étais relié à ma maman de cœur. Oui même si court, je me suis considéré comme un membre de la famille à part entière comme leur enfant et elle était ma maman, ma maman de cœur. Tous les deux nous étions très proches et Chakra mon compagnon est bien plus relié à mon papa.

Je sais que mon départ rapide est brutal pour eux, et je suis si triste de leur faire de la peine. Ils m’ont beaucoup apporté, m’ont tout donné, et moi après si peu de temps je tire ma révérence. Ce que je me dois de leur dire, ce qu’il est important pour eux de comprendre pour ne pas avoir trop de regrets, pour ne pas culpabiliser, c’est que je préparais déjà mon départ avant d’arriver chez eux ; J’étais déjà sur mon chemin et ils m’ont donné cette chance exceptionnelle de pouvoir, grâce à ton aide, partir dans les meilleures conditions. Le soin que tu m’avais fait m’a donné un petit regain d’énergie et m’a permis de me débarrasser de toutes les énergies qui ne m’appartenaient pas, et je me suis senti en paix et en harmonie, j’étais prêt à faire le grand saut, je n’avais pas peur. Je me sentais bien entouré et je suis parti bien accompagné dans la lumière. J’ai traversé le pont des fleurs, on m’attendait de l’autre côté, des humains, des ancêtres mais aussi des compagnons que j’ai connu au refuge et ailleurs. Les êtres de la nature, le Deva étaient là et c’était un jour de fête pour moi, alors que pour vous c’était difficile, compliqué de me laisser partir si vite alors que j’avais à peine pris mes marques dans la maison.

Je sais que je vous manque et je sais que vous ressentez beaucoup de peine et de frustration de n’avoir pu me câliner et me choyer plus longtemps. Mais pour moi ce qui compte le plus c’est d’avoir été là, de m’avoir permis de rejoindre le jardin des animaux avec beaucoup d’amour. Bien sur que j’étais heureux avec vous, bien sûr que j’aurais aimé pouvoir vous accompagner plus longtemps, mais même si bref, le temps passé avec vous, à vos côtés, a été pour moi merveilleux. J’ai connu une existence de rêve et pour la première fois de cette incarnation terrestre, j’ai connu la plénitude totale.

Je me sentais être le petit prince, votre petit câlin et c’est le cœur rempli d’amour que j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel pour traverser cette belle prairie et retrouver mes congénères et tous les autres animaux dans ce magique paradis des animaux.

Ma maladie, mon foie en souffrance, toute ma carapace était bien usée et depuis que je suis là je me sens déjà reposé et ressourcé. Je me suis déjà réparé et prêt à vous revenir. Je sais que, surtout toi ma maman, je sais que tu as ce don d’aider les animaux et tous les êtres de la terre à faire leur passage et c’est du pur et grand bonheur d’être protégé et accompagné par toi. Tu es et tu resteras toujours mon ange terrestre et même si tu te sens plus missionnée pour les âmes qui ont besoin de ton aide pour partir vers l’au-delà, j’aimerais moi vous retrouver lorsque vous serez prêts, sous un nouveau costume et en bonne santé.

Mon âme perdure, elle est éternelle et aspire à vous revenir très vite. Après avoir connu le nirvana pendant ce petit laps de temps avec vous, me donne très envie de redescendre mais uniquement pour reprendre et continuer cette belle histoire d’amour ensemble. Ma mission consistera à t’apprendre le détachement affectif et te permettre de mieux venir en aide, à les protéger sans trop en souffrir. Je sais que c’est difficile pour vous, mais de là où je suis je veille sur vous et vous protège.  Je peux vous faire des petits coucous et vous envoyer des signes. Soyez attentifs et n’en doutez pas c’est bien moi qui me sens de nouveau en pleine forme et en paix, pressé de retrouver ma place.

De mon incarnation précédente ne reste que le souvenir de cette merveilleuse rencontre avec vous. Je vous aime et Chakra mon compagnon aussi. A bientôt pour continuer cette belle aventure avec vous.

La rencontre avec Heliot s’est faite dans un grand jardin. Il était assis et me regardait tristement m’avancer vers lui. Ses yeux ternes, vides quelques secondes auparavant ont repris une lueur d’espoir, et arrivée à une hauteur respectable, je me suis arrêtée pour ne pas rentrer dans sa zone de confort. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de se gardiens, et avant même que je ne puisse continuer il s’est levé, a poussé quelques jappements, d’abord très doucement puis s’est mis à aboyer de plus en plus fort. Il était très excité et tournait autour de moi à me donner le tournis. Il était visiblement content de me voir et ayant capté ma pensée, il m’a dit :

Me voilà soulagé que tu sois là car comme tu peux le voir je me trouve toujours encore dans leur environnement. Je les accompagne dans leur quotidien, je m’accroche à eux, à leur énergie et ce n’est bon ni pour eux, ni pour moi. J’ai très peur de rester encore longtemps et j’ai besoin d’aide. Nous avons tous les 3 besoin de ton aide, moi pour rejoindre le jardin des animaux et eux pour qu’ils puissent enfin commencer à faire leur deuil et retrouver la paix et la sérénité dans leur cœur et leur esprit.

Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là dans ce bas-astral je ne peux me reposer ni me ressourcer. Je sais que mon départ a été violent, brutal pour eux, et je sais qu’ils se trouvent tous les deux dans une immense souffrance. De l’incompréhension, de la culpabilité et beaucoup de questions les torturent. Tout cela rajouté à cette mort si soudaine m’empêche moi d’emprunter le chemin de lumière qui je sais me mènera à la lumière.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange et sans tarder lui ai lu le contenu de leur missive.

nous avons besoin de savoir s’il a souffert et ce qu’il s’est passé,
est-ce qu’il savait qu’il allait partir ? était-ce un accident ? a-t-il eu un malaise ? s’en est-il rendu compte ?
nous étions tous les 2 (mon mari et moi) absents, nous a-t-il cherché ?
nous étions extrêmement fusionnels tous les 2,
dites-lui que je l’aime fort, merci pour tous les moments partagés ensemble,
il ne nous a pas préparés à son départ et notre souffrance est d’autant plus intense!
mon mari, son papa, se sent aussi coupable car il aurait pu mieux protéger l’endroit ou Heliot s’est retrouvé ce jour-là !
il est partout où nous sommes,
j’ai du mal à imaginer que je ne le verrai plus !
il nous manque terriblement!
si il peut nous envoyer des messages cela adoucirait notre peine.

Il me regardait intensément et ses yeux embués de larmes exprimaient beaucoup de tristesse. Lorsque j’avais terminé, il s’est secoué plusieurs fois la tête pour chasser les larmes et m’a dit :

Je sais, c’est terrible, mon départ leur inflige une profonde détresse, ils ne comprennent pas ce qui s’est passé et se torturent l’esprit, à savoir surtout mon papa qui se sent coupable parce que d’habitude je n’allais pas là, j’évitais cet endroit, j’avais peur de la profondeur et je n’aimais pas l’eau qui y stagnait, qui ne bougeait pas ; Mais ce jour-là, un jour comme un autre, j’ai senti très brusquement et violemment une forte oppression dans la poitrine. Ca aurait pu être un jour comme un autre où je reste à les attendre, mais cette fois-ci ce n’était pas comme d’habitude, ce jour-là j’ai senti ce qui allait m’arriver et j’ai compris que je me préparais à faire le grand saut.

J’ai eu peur, je n’avais pas eu le temps de préparer ma transition, je ressentais certes parfois une fatigue, surtout pendant les fortes chaleurs, mais je ne me sentais pas malade et même physiquement, même si j’avais déjà quelques bobos dus à l’âge, je me sentais assez en forme et cette fois-ci hélas je savais que c’était la fin pour moi, et je suis aussitôt sorti de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral pour mieux gérer mon état et supporter cette douleur qui me déchirait. J’ai voulu me cacher, je voulais partir parce que je savais que pour vous cette mort fulgurante serait effroyable à vivre, et je me suis retrouvé là. C’était un accident, un arrêt du coeur et je sais que ce drame est cruel et terrible pour vous, mais vous n’avez rien à vous reprocher, vous avez toujours été là pour moi et j’ai vécu des moments intenses et des années merveilleuses à vos côtés.

Petit roi de la maison, j’avais mon caractère, je savais ce que je voulais et ce que je ne voulais pas, et en même temps ma personnalité était douce et câline. J’étais très proche de ma maman, j’étais relié à elle, à son âme, et ma mission consistait à l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source afin de lui permettre de s’ouvrir à l’amour inconditionnel et de puiser en elle la force et le courage pour avancer sur son chemin.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que je l’aime très fort aussi. Mon amour est pur, profond et inconditionnel, et j’aime mon papa aussi. Je sais que c’est terrible pour eux cette mort subite. Ils sont encore sous le choc et je leur manque. Depuis que je suis parti, leur cœur est vide mais aussi leur maison et leur jardin. Un lieu sans âme et sombre comme leur âme.

Dis-leur que ce n’est que mon corps physique qui n’est plus, mon âme est éternelle, elle perdure et à condition qu’on l’aide, qu’on la libère pour monter dans la lumière et qu’elle puisse se réparer, hé bien elle aspire à vous revenir. Toi ma maman tu as encore besoin de moi, je n’ai pas terminé ma mission et vous avez tous les 2 besoin de ma présence.

La mort est un nouveau soleil, après la mort il y a la renaissance et nous les animaux à condition que nous puissions faire un court séjour au paradis des animaux, avons la faculté de vous revenir très vite. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et cela peut être très rapide et dépend de vous et surtout de toi ma chère et tendre maman.

Même si là-haut c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre à tes côtés. Choyé, câliné, respecté comme votre enfant, j’ai vécu des années de pur et grand bonheur et il me tarde de continuer notre belle aventure ensemble. Je suis pressé maintenant de faire le passage, je n’ai pas peur, je sais que l’on m’attend de l’autre côté et que vous allez enfin retrouver un peu de paix dans votre cœur.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous et lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, je me suis arrêtée et il m’a dit :

Merci, merci à toi, ma maman, mon papa, beaucoup de gratitude, je les aime. A bientôt.

Puis il a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir

Heliot, repose et ressource-toi.

 

La rencontre avec Choco s’est faite sur un chemin triste et sans lumière. Il était assis, comme figé à cet endroit, le regard terne, sans expression. Je me suis avancée doucement vers lui pour ne pas lui faire peur et je l’ai appelé par son nom plusieurs fois avant qu’il se lève et tourne la tête vers moi. Ses yeux ont tout de suite changé d’expression et je pouvais y lire une lueur d’espoir. Je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne. Il s’est rapidement levé presque offusqué pour me dire :

Mais c’est ma maman, c’est ma chère, tendre et douce maman, ce n’est pas ma gardienne, c’est moi qui était son gardien. J’étais là pour veiller sur elle, pour la protéger et lui permettre de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et lui permettre, lorsqu’elle me chérissait, de se nourrir de tendresse et de panser toutes les blessures du passé.

Devant une telle réplique je me suis sentie obligée de m’excuser, et lui ai lu les messages de sa maman :

Je voudrais encore lui dire combien je l’aime, je le remercie de son amour, de la joie qu’il nous a donné, de son caractère expansif et si spécial, de son courage et de sa joie.

Je suis inconsolable, il me manque tellement et je crois a sa copine chihuhua bouboule aussi.

Dites lui que je voulais tellement qu’il revienne avec moi en belgique, ou il y avait un grand jardin.

C’était mon meilleur ami et mon amour, j’étais en paix lorsqu’il etait dans mon lit le soir près de moi.. a réclamer ses carottes ou sa pomme.

Je l’aime pour toujours. Pleins de bisous et des caresses derrière son oreille .

 

Je voudrais lui demander pourquoi il a décliné si rapidement?

A t il souffert ? Ai je pris la bonne décision?

A t il retrouver ses amis et ma famille? Est il heureux? 

Veut il revenir un jour? Comment je saurai si c’est lui? Va t on se revoir?

Je l’espère en paix et heureux.

Je voudrais tant qu’il me donne des signes , de différentes façon? Savoir si il est prés

de moi?

Qu’a-t-il a me dire? A t il ressenti un soins énergétique que nous avons fait ensemble quelques jours avant son depart? Ou j’ai ressenti une telle connection?

 

Pendant que je lisais le contenu, il me regardait tristement et je pouvais apercevoir les larmes couler le long de son museau, elles tombaient sur ses pattes, il s’est mis à les lécher, d’abord très discrètement et puis avec de plus en plus de frénésie. Dès que j’avais terminé, il m’a dit :

Je suis très touché par son message d’amour empreint de tant de peine et de nostalgie. Je sais que je comptais tant pour elle, je comptais plus que le prunelle de ses yeux et j’étais son bébé, mais aussi son compagnon, son ami, son meilleur confident. Je sais que je lui manque et oh combien c’est difficile pour elle de continuer son chemin sans moi. Sa culpabilité, ses doutes, ses regrets et surtout son immense chagrin m’ont retenu ici dans ce bas-astral, et j’ai besoin, nous avons besoin tous deux de ton aide. Moi pour m’aider enfin à rejoindre le jardin des animaux et elle pour retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit et de pouvoir enfin commencer à faire son deuil.

Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer. Je m’accroche à elle, à son énergie et elle se sent fatiguée et complètement vide. Même si Bouboule est là, qu’elle peut lui rendre un peu le sourire, elle est elle aussi très perturbée de me voir encore dans son quotidien, dans leur environnement, car ce n’est plus ma place.

Dis à ma maman d’arrêter de se torturer l’esprit, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le début de cette année. J’avais des bobos dus à l’âge et tout mon corps était usé. Mon cœur et mes reins ont bien souffert pendant ces fortes chaleurs et on ne pouvait plus rien pour moi. La transition était bien engagée depuis tout ce temps, j’étais prêt à tirer ma révérence avec dignité.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je lui suis tellement reconnaissant d’avoir eu la force et le courage de m’aider à partir. Je sais que ce fut un choix cruel, mais qu’elle l’a fait par amour pour moi et j’ai tellement de gratitude pour elle. Aider l’être cher, son amour, pour faire le grand saut est un acte atroce qui laisse des traces, parce que et c’est normal, on est humain et l’on a peur de s’être trompé. On ressent une terrible et épouvantable injustice et c’est compliqué de revenir dans le présent, dans le ici et maintenant et de continuer son chemin.

Depuis mon départ il lui manque une partie d’elle, elle se sent vide à l’intérieur d’elle, dans son cœur, mais aussi sa maison, son grand jardin sont dépourvus d’âme, et tant que je reste là je ne peux me réparer et lui revenir.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner pour rejoindre le paradis des animaux après notre échange et il a poussé un gros soupir me disant merci.

Je sais qu’on m’attend de l’autre côté, je sais que je vais retrouver des congénères et des humains, des ancêtres aussi et je n’ai pas peur. J’aimerais tant pouvoir lui envoyer des signes, lui faire des petits coucous, mais tant que je reste entre deux, même si je peux la voir, l’entendre, la suivre comme son ombre, je ne peux me manifester à elle.

Dis-lui que le soin m’a fait du bien et m’a aidé à me débarrasser de toutes les énergies qui ne m’appartenaient pas, et c’est bien sûr plus léger que j’ai quitté cette enveloppe corporelle. Maintenant je ne ressens plus aucune douleur, je me sens prêt à rejoindre ce haut-lieu magique car je sais qu’elle aura réponse à ses questions, et ce passage dans l’au-delà me permettra de préparer mon retour. Un aller/retour est la condition sine qua none pour nous permettre de nous retrouver. Nous étions très proches, très fusionnels, j’étais elle, elle était moi. Rien que de nous regarder nous emplissait d’amour et mon existence à ses côtés à été une vie de rêve.

J’ai vécu comme un petit prince et elle était ma Reine. Elle a besoin de moi, de mon énergie, de ma présence à ses côtés sur le plan terrestre. Seul moi peut combler le vide qu’elle ressent dans tout son corps, et mon âme qui est éternelle, qui perdure, aspire à lui revenir. Dis-lui que ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et j’endosserai le costume qui lui plaira. Dès qu’elle se mettra à ma recherche je me mettrai sur son chemin et pour cela je suis maintenant pressé de monter au jardin des animaux.

Et sans tarder nous avons tous les deux emprunté ce chemin si gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il ma dit

merci, dis-lui que je l’aime

et il l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

 Au revoir Choco, à bientôt.

La connexion avec Trixi s’est faite dans cette magnifique clairière quoi se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée dans les hautes herbes d’un vert extraordinairement fluo et s’amusait à regarder les abeilles se poser d’une fleur mellifère à une autre. Les couleurs étaient très flashy et je me suis arrêtée quelques secondes pour m’habituer à cette lumière éblouissante. Les yeux mi-fermés, j’observais Trixi qui semblait aussi prendre beaucoup de plaisir à regarder les oiseaux planer au-dessus de sa tête, ils formaient des cercles et faisaient des petites rondes autour d’elle, et les yeux grands ouverts elle tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle. J’en ai profité pour me reposer et me ressourcer et j’ai admiré ce paysage avec beaucoup de sérénité. Puis m’étant souvenue que j’étais là pour donner des messages et poser des questions à Trixi, je l’ai appelée doucement par son nom. Dès le premier appel elle a levé la tête vers moi le regard curieux presque espiègle, et elle m’a dit avant même que je ne me présente :

Je t’attendais. Oui je savais que tu es allais venir me voir. Depuis mon départ, même si je suis restée quelques jours coincée dans le bas-astral, mes gardiens et surtout mon papa, ont tout mis en œuvre pour que je ne reste pas dans la noirceur et que je puisse monter dans la lumière et rejoindre le jardin des animaux. Ce départ rapide et violent aurait pu et m’aurait sans leur aide retenu entre deux, mais grâce à leur foi, à leur amour et la force de leurs pensées, je ne suis restée que peu de temps et j’ai réussi à emprunter avec beaucoup de paix en moi ce chemin si gris, si triste qui m’a menée de l’autre côté, il y avait beaucoup d’humains, des ancêtres à eux et aussi des êtres de la nature et des animaux, pas que des congénères, aussi des chiens et des lapins. Ils étaient nombreux à me tendre les bras et les pattes et je n’ai pas l’espace d’une seconde hésité à le traverser pour me noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

J’étais bien entourée et on m’a guidée dans cette prairie extraordinaire où j’ai préféré rester seule et attendre que tu viennes à moi. Je savais que tu allais venir, et surtout depuis le moment où les larmes coulant sur son nez, sur ses joues, il t’a écrit. Mais je parle, je parle, toujours aussi volubile te dira-t’il, mais dis-moi toi qu’as-tu à me dire ? Bien que je connaisse déjà le contenu, j’ai besoin de te l’entendre dire.

Et sans tarder je me suis enfin présentée à elle et lui ai lu les missives de ses gardiens :

Petite Trixy, petite puce :

Ton départ brute nous a laissé un grand vide. Tes petits miaulements et ronronnements nous manquent terriblement. Ta présence était intense et réconfortante. Un regard et nous savons ce dont tu voulais. Quel sentiment d’injustice pouvons-nous avoir en ce moment. Car vraiment tu ne méritais pas de partir si vite. Dans ces instants nous réfléchissons toujours à trouver une cause, et des explications qui n’ont pourtant pas lieu d’être. Mais bon nous devons malgré tout accepter cette étape. Crois-nous c’est plus que difficile. Nous parlons avec toi tous les jours. Ce sentiment de tristesse doit cesser pour que tu sentes bien là où tu es. T’envoyer ce message est crucial pour avancer.
Saches que nous t’avons aimé comme notre enfant, nous t’avons donné tout ce dont tu pouvais avoir besoin. Nous espérons que tu étais heureuse d’avoir été avec nous.
Nous voulions tous te remercier. On dit que l’amour est inconditionnel pour les animaux mais c’est pareil pour nous. 

As tu pu atteindre le paradis des animaux ? 

Es-tu heureuse là où tu es en ce moment ?
Un message à nous délivrer ? Ainsi que Panthère, Tigrou et Minette ?
Comment peut-on reconnaître facilement tes messages ?
Que vas-tu faire de ton nouveau chemin de « vie » ? Seras-tu toujours présentes ou penses-tu te réincarner ? 

Tu nous manqueras énormément. N’hésite pas à revenir nous voir quand tu le souhaites, même dans nos rêves (chose que tu as déjà fait :)). Nous nous reverrons quand ce sera l’occasion. Cet amour que nous avons pour toi restera Intouchable et Unique. Nous t’aimons Trixy, petite chérie. Merci pour tout …

 

Pendant que je lisais je l’observais du coin de l’œil et je pouvais la voir tantôt retrousser ses babines esquissant des sourires, et tantôt je voyais une larme perler et tomber sur son nez. Elle secouait la tête pour les chasser et dès que j’avais terminé, m’a dit :

Que je suis émue, je suis très touchée par leur message d’amour empreint de tant de nostalgie, de manque, d’incompréhension et de tristesse. Je sais combien je leur manque et eux ils me manquent aussi. Dis-leur merci et surtout dis-leur que moi aussi je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je les aime très fort et je suis si triste de leur faire du mal. Mon départ si brutal les fait souffrir et je suis désolée, je suis si navrée pour ma terrible imprudence. Le choc a été violent et je suis aussitôt sortie de mon corps pour ne pas souffrir et je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique et que ce serait un drame, un choc violent pour vous de me perdre si brutalement.

Ne vous torturez pas l’esprit et ne vous posez pas trop de questions, c’était un accident, un bête et stupide accident comme il en arrive tous les jours et qui ne m’a laissé aucune chance. Comme tu peux le voir, ici je m’amuse à regarder, à admirer les farandoles de danses que font les oiseaux, petits, moyens et grands. Je prends beaucoup de plaisir à les voir voler et s’entremêler, mais plus aucune envie de les chasser. Ici tout est en harmonie, on est en paix et nous nous respectons les uns et les autres, et même si nous ne sommes pas tous des congénères du même type du règne animal, nous ne faisons qu’un.

Lorsque cette voiture qui certes roulait très vite est arrivée, j’étais en train de suivre un oiseau, je voulais l’attraper, pas pour le croquer, non c’étais juste un jeu pour moi, et je n’ai pas vu ce bolide qui m’a fait faire le grand saut en l’espace d’un moment d’inattention. Mais c’est bien mieux pour moi de pouvoir me réparer dans ce haut-lieu magique car je serais restée handicapée et cela vous ne l’auriez ni vous, ni moi ne l’aurais supporté. J’étais beaucoup trop jeune, trop vive, trop joueuse et besoin de m’évader, de sortir et de découvrir l’environnement.

Là où je suis c’est un endroit magique et je me sens déjà bien ressourcée et réparée. Je peux de nouveau courir, sauter et m’amuser, et tout à l’heure après notre échange j’irais rejoindre mes congénères derrière la porte dorée que tu peux apercevoir dans mon dos. Ici c’est le paradis et ne règnent que paix, amour, harmonie. Ne soyez pas tristes et ne me pleurez plus, je sais combien je vous manque et vous me manquez aussi. Même si courte, mon existence à vos côtés a été remplie de moments de pur et grand bonheur. Je me suis considérée comme votre bébé, votre petite fille, votre enfant et je me suis sentie aimée et respectée comme tel. Je vous entends, je vous voie et je vous envoie des signes. Je viens aussi vous faire des petits coucous et avec Panthère, Tigrou et Mimette nous continuons à communiquer ensemble. Ils sont tristes parce que vous l’êtes, mais ils savent que je suis dans la lumière et ils sont heureux pour moi. Et puis ils savent aussi que j’ai très envie de vous revenir.

De type timbre-poste j’étais très câline et cela vous manque. Vous avez besoin de me retrouver parce que je n’ai bien sûr pas terminé ma mission auprès de toi mon cher papa à qui je suis reliée. Je suis chargée de t’apprendre le détachement, t’apprendre à aimer d’une manière fluide et sans dépendance ni codépendance, et mon âme qui est éternelle, qui perdure, reste reliée à la tienne où que je sois, et aspire bien entendu à te revenir. Soyez attentifs aux signes que je vous envoie, les nuages, les petites plumes blanches, et puis ma présence le soir pendant que vous vous reposez, mais aussi lorsque vous dinez ou dormez. Je fais des coucous, des allers/retours et mes chers compagnons en sont très heureux. C’est à moi de vous demander pardon pour cette terrible injustice que je vous fais vivre et c’est à moi aussi de la réparer et de vous revenir en pleine forme pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

Ma maman me manque aussi, elle est tout comme toi mon cher papa emplie d’amour et de compassion et toute la famille a besoin de me revoir. J’endosserai le costume qu’il vous plaira, après la mort il y a la renaissance, la mort est un nouveau soleil et dès que vous vous mettrez à ma recherche, je me mettrai sur votre chemin. Vous retrouverez votre rayon de soleil, votre chérie avec ses miaulements et ses ronrons, vous êtes dans la lumière et l’univers vous apportera de nouveau à travers ma renaissance, cet immense bien-être dont vous avez besoin. Je vous aime fort, fort. Votre Trixi encore et toujours.

La connexion avec Filou s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était allongé dans les herbes d’un vert fluo et s’amusait à admirer les farandoles de danses que formaient les papillons et les anges blancs, orange et dorés. Ils s’entremêlaient autour et au-dessus de lui et les papillons se posaient d’un arbre à papillons blanc et violet à un autre. C’était très rapide, il ne voulait rien rater du spectacle et tournait la tête très rapidement dans tous les sens. Entouré de plusieurs congénères, ils prenaient tous du plaisir et tout était en paix et en harmonie. Je me suis approchée doucement, j’ai appelé Filou par son nom et dès le 2e appel il s’est rapidement mis sur ses pattes et le regard curieux m’a dit :

Filou c’est moi et toi qui es-tu ?

Je me suis empressée de me présenter et lui ai expliqué les raisons de ma présence.

Ca fait bien longtemps, et depuis il s’est passé beaucoup de choses dans la vie de ma gardienne, et même si sa vie a bien changé depuis, je sais qu’elle pense encore à moi et qu’elle me garde toujours encore dans un petit coin de sa tête, surtout dans son cœur et c’est tout ce qui compte le plus pour moi.

Bien sûr que j’aurais déjà aimé lui revenir, bien sûr que j’aimerais bien pouvoir la retrouver et faire part de leur vie comme son dernier, son petit garçon, son compagnon et leur frère mais pour cela elle a besoin de comprendre qu’il ne tient qu’à elle, à sa volonté, et de se l’entendre dire pour se faire et accepter l’idée que je puisse retrouver ma place dans leur foyer.

Puis profitant d’un petit moment de silence, je lui ai vite lu les messages et les questions de da gardienne et de ses enfants.

Je veux juste lui dire que je lui demande pardon pour TOUTES les souffrances qu’il a pu endurer et pour lesquelles je n’ai pas pu l’épargner… mes absences aussi… les moments où j’allais mal et que je n’avais pas le temps et/ou la patience de m’occuper de lui correctement…
Je veux qu’il sache que c’est le 1er être vivant qui m’a fait ressentir son amour et que moi je l’aime énormément, à un point que je ne peux décrire… Il fera toujours partie de ma famille. Il sera toujours mon frère.

Pour Sot’Sot (je vous ai rajouté 2 photos de lui)…
Voilà ce que je veux lui demander :
As-tu des messages pour chacun de nous ?

Depuis plusieurs semaines tu sembles fâché contre moi : tu me tournes le dos souvent et rentres te cacher dans ta cabane lorsque je m’approche pour te caresser. Que me reproches-tu ou que veux-tu me dire ?
Dans le même temps, tu sembles t’être rapproché de Sophia : tu la mors beaucoup moins… Je suis très contente de ça ! Mais pourquoi la mordais-tu autant auparavant ? Pareil pour le cousin William, pourquoi le mors-tu ?

Je tiens à ce que tu saches que Sophia, Thomas, William et moi t’aimons beaucoup.

Tu prends de l’âge donc je commence à penser au jour où tu vas devoir partir… Je ne veux pas que tu aies à souffrir donc, lorsque ce jour viendra il faudra que tu me fasses comprendre que je dois t’aider à partir… Comment comptes-tu me le faire comprendre ?

Est-ce que cela te plaît le fait qu’on te sorte de temps en temps au parcours sportif ? Tu veux continuer à y aller ? Seul ou avec Pika et Dèdène ? (les 2 nouveaux lapins arrivés chez nous en août de cette année).

Voilà… et si Sot’Sot et feu Filou on des choses à dire en dehors de nos nombreuses questions, on veut bien savoir ! 🙂

Pendant que je lisais, je le voyais se dandiner sur ses pattes, et dès que j’avais terminé, il m’a dit :

Je suis très touché par son message d’amour et j’ai envie d’aboyer très fort, pour lui dire que moi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je sais que la vie n’a pas toujours été facile pour elle, qu’elle a dû affronter quelques tempêtes et n’a pas toujours pu être présente et dans la bienveillance telle qu’elle aurait aimé l’être. Elle ne l’était pas envers elle, difficile de l’être pour un autre. Mais votre amour à tous les deux est bien plus fort et a toujours su rester dans nos cœurs, et où que je sois je reste relié à elle et je lui envoie de la lumière. Elle a su à travers moi se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et ça lui a permis de panser toutes les blessures surtout affectives du passé. Maintenant elle a grandi, elle a construit sa famille et elle sait qu’elle a au fond d’elle une grande force qui lui donne du courage et de la confiance et cela vaut tous les trésors du monde.

Quant aux enfants, oui je vais leur répondre d’abord à mon petit frère, qui même s’il ne me connait pas, je peux le voir, l’entendre et veiller sur lui et le protéger. Dis-lui que je l’aime et je suis fier de lui. Il a dans son cœur beaucoup d’amour et de compassion et c’est une grande qualité pour vous les humains. Il aime les sauterelles, il adore les épier, les compter et les attraper et c’est bien sûr moi qui les ai guidées vers vous.

Et puis des signes il y en a tant d’autres. Je viens vous faire des petites visites et vous envoie de bonnes énergies. Je vais bien, je me sens de nouveau en pleine forme et mon âme qui est éternelle aspire à vous revenir et à le rencontrer physiquement. Mon souhait c’est de pouvoir me balader avec toi sur les plages, jouer au ballon avec toi, courir et m’amuser. Je t’aime et de là où je suis mon frère  me manque aussi.

Quant à ma grande sœur, et bien non, si je peux aujourd’hui lui répondre, c’est parce que je ne suis pas encore redescendu me réincarner dans une enveloppe humaine ou animale, car je ne peux pas être son petit frère et je ne reviendrai pas en humain. Dis-lui que je l’aime très fort et j’étais bien triste de n’être à ses côtés, même si je peux la voir et l’entendre, de n’avoir été là pour la guider dans ses jeunes années m’a manqué. Mais de cet endroit magique où je suis, qui est le paradis des animaux, je l’ai elle aussi toujours suivie de près ou de loin et lui ai envoyé de bonnes énergies aussi.

Il existe bien sûr l’enfer. C’est un endroit que tu nommes plus précisément le bas-astral et où on ne retrouve pas la paix dans son cœur et son esprit, où on erre entre deux et on ne peut pas se reposer ni se ressourcer et se réparer, où l’on c’est pas bien, on manque de chaleur et de lumière. Le haut-astral est à l’inverse un réel havre de paix où brillent le soleil et la lumière, c’est le nirvana et pendant toutes ces années je n’ai manqué de rien, si ce n’est du plaisir et de la joie de votre présence et de faire des choses ensemble.

Je vous aime et j’aspire à vous revenir sous la forme d’un chien, c’est de la présence d’un chien ma chère et tendre compagne que tu as besoin, un être qui te permet d’accéder à ta quintessence et de t’ouvrir à l’amour inconditionnel. Je crois que l’avenir vous le dira, mais il est temps maintenant d’y songer sérieusement et je serais si heureux de vous revenir. Dès que tu seras et auras accepté cette idée ma chère et tendre moitié, et que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Laisse faire les choses, ne brusque rien mais ouvre-moi à nouveau la porte de la maison et je serai présent et fidèle au rendez-vous.

A bientôt et belles fêtes, que les nuits saintes vous apportent de la béatitude, de la sérénité et une grande paix. Je vous aime.

 

 

 

 

La connexion avec Ema s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Elle était assise au milieu de plusieurs congénères, et ils étaient tous émerveillés par les farandoles de danses que formaient les anges et les papillons blancs, orange et dorés. J’ai cligné plusieurs fois des yeux pour m’habituer à cette éblouissante lumière, et lorsque j’ai appelé Ema par son nom, elle s’est levée pour venir à moi, et les autres compagnons hormis un se sont dispersés dans les herbes d’un vert extrêmement fluo. Il y avait aussi beaucoup de fleurs de toutes les couleurs et les abeilles butinaient d’une fleur mellifère à l’autre.

Ema à présent devant moi sur ses 4 pattes, me regardait l’air pressé de savoir ce que je lui voulais et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’avait chargée de messages et de questions pour elle, et lui ai aussitôt lu le contenu :

Ema

Coucou ma petite puce que j aime tout fort 

Est ce que tu as aimé Bob ? 

Il ne t embêtait pas trop ? 

Es tu revenu en Rubis pour l embêter un peu ? 

Est ce que j aurai du te laisser partir quelques jours plus tôt ? Si c est le cas, je suis désolée je n étais pas prête.

Quand tu es partie, j ai eu la sensation que j’étais au bout de ma vie, tellement j’étais triste de te perdre.

Je suis heureuse que tu n aies plus mal maintenant, j’étais tellement persuadée que tu guérirais après ton séjour à la clinique. Pardon d avoir espéré que ça te sauverait. J’espère que je ne t ai pas fait trop souffrir. J’étais tellement triste quand tu nous as quitté. 

Tu savais que ton temps était compté quand ta maladie a  été diagnostiquée ? Savais tu que tu partirais vite après la clinique ? 

Je suis venue t y voir tous les jours pour être avec toi et te soutenir, je ne me rendais pas compte que c’était presque la fin de notre vie ensemble 

Est ce que tu aurais voulu que je te laisse partir avant la clinique ? 

Je t’aime ma Petite puce

Love 

 

Pendant que je lisais les missives, elle me fixait intensément dans les yeux et m’a dit lorsque j’avais terminé :

Je suis si émue, je suis profondément touchée par son message d’amour empreint de tant de questions, de mélancolie et de regrets. Je suis contente que tu sois là pour lui répondre car mon départ a été très difficile à vivre pour elle. Elle était en détresse, en grande souffrance et s’est beaucoup torturé l’esprit à savoir si elle avait bien fait ou pas de vouloir encore m’aider à guérir, mais c’était normal pour elle. Le contraire était inacceptable et incompréhensible. Elle ne pouvait pas savoir que le mal me rongeait de l’intérieur et qu’on ne pouvait plus me guérir. Tout cela rajouté à sa culpabilité de m’avoir laissée plusieurs jours à la clinique, et qu’elle n’était pas prête, m’a moi retenue un long moment et m’a empêchée de faire le passage.

Dis-lui que je l’aime et qu’elle doit arrêter de se poser des questions, j’ai eu la chance lorsque Rubis est arrivée chez vous d’avoir de l’aide pour enfin emprunter le chemin qui mène à la lumière, et on m’a guidée pour traverser le pont des fleurs (ancêtres) et depuis je me suis bien reposée et ressourcée, et j’étais là, j’ai pu accueillir mon frère lorsqu’il a fait le grand saut. J’étais là et je l’attendais de l’autre côté du pont, je l’ai accompagné dans l’escalier de l’arc en ciel. Et depuis son arrivée ici nous passons beaucoup de moments à jouer ensemble. Il est très sollicité par tous les compagnons qui nous entourent et ils sont tous à ses petits soins, normal il vient d’arriver et tu peux le voir derrière moi à te faire des sourires et des clins d’œil.

Dis à ma maman de ne pas s’inquiéter, nous sommes ensemble, et même si dans nos incarnations terrestres il voulait être le petit chef et me dominer, ici il n’en est plus rien, nous ne faisons tous qu’un et les énergies entre nous sont toutes harmonisées et pacifiées. Ici ne règnent que paix et amour, tout est en harmonie. Ce que je dois te dire ma petite maman d’amour c’est que ta petite puce t’aime très fort, je t’aime d’un amour incommensurable, et cela perdure où que je sois car mon âme est éternelle et reste bien entendu reliée à la tienne.

Impossible pour moi de te revenir lorsque tu as adopté Rubis, mais j’ai veillé à ce qu’elle soit bien accueillie, et même si elle a mis du temps, elle a trouvé sa place dans votre maison et vos cœurs. Elle s’est chargée, surtout au début de faire comprendre à Bob qu’il n’était pas le roi du monde, qu’il y avait de l’amour pour chacun, et que tous les 2 ils y avaient leur place. Malgré ses petits airs de supériorité, normal il était très beau et très fier de l’être à force de le lui répéter, et bien malgré ses moments de petit chef, je l’ai aimé et je ne peux pas dire que son comportement m’embêtait particulièrement. C’était un peu devenu un jeu et il fallait faire comprendre à l’autre qu’il ne fallait pas marcher sur ses pattes, et tous les deux nous avions vite retenu la leçon. Ma maladie l’a bien perturbé aussi, le mal que tu avais toute la peine et que tu portais dans ton cœur, il la portait aussi.

Maintenant nous sommes ensemble et te protégeons. Nous veillons sur toi tant que nous ne pouvons te retrouver sur le plan terrestre ; Moi j’ai laissé passer mon tour et je ne suis pas pressée, alors que lui il n’attend que ça. Tu sais je n’ai rien à te pardonner, tu as fait tout ce qu’il faut, qu’une maman fait pour sauver son bébé et tu ne pouvais encore une fois, pas l’ombre d’une seconde, penser que j’étais sur mon chemin et que je préparais mon départ. Je ne peux pas parler de souffrances, j’étais déjà pour la plupart du temps dans mon corps astral et cela me permettait de gérer et supporter les douleurs et mon état.

Je préparais ma transition depuis le début de l’hiver, mais je ne voulais pas t’inquiéter, tu es pour moi si précieuse que je voulais te protéger. Même si tu as en toi une grande force, tu es tellement attachée à nous, nous comptons tellement pour toi que de devoir nous laisser partir est affreux et cruel à vivre pour toi. En plus mon départ s’est fait à un moment triste et difficile à gérer pour vous les humains, et cela n’a que fait empirer tes douleurs et amplifier tes angoisses. Je t’aime et tu m’as accompagnée comme tu as pu, et tu sais qu’à aujourd’hui, même si c’est toujours aussi difficile de nous lâcher, hé bien aujourd’hui on arriverait mieux à le maîtriser et le vivre.

Tu as grandi ma douce maman et tu as encore plus, beaucoup plus d’empathie et de compassion et surtout de l’amour dans ton cœur pour tous les compagnons et tous les animaux de la terre.

Je t’aime et tu retrouveras ta petite puce lorsque tu le souhaiteras, n’en doute pas. L’univers ne t’oublie pas, il nous fait de petits et grands clins d’œil à tous. Je t’aime.

La rencontre avec Jiai s’est faite sur un chemin gris, sans lumière. Assis comme scotché à cet endroit, le regard vide, il semblait être posé ici pour l’éternité. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et arrivée à une distance respectable, je l’ai appelé plusieurs fois par son nom et aucune réaction de sa part jusqu’à ce que je l’appelle Titi Jiai est-ce que tu m’entends ? La réponse fut immédiate, il a levé la tête vers moi, les yeux remplis d’espoir et m’a dit :

Oui, oui je t’entends mais qui es-tu ?

Et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que c’est son gardien qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser des questions :

Mon « titi » JIAI
inutile de te dire que tu me manques. La maison est vide sans toi. Je pense à toi tout le temps et ma tristesse est toujours présente 6 mois après ton départ.
J’espère que tu sais combien je t’aime. Je te le dis tous les jours d’ailleurs.
Je voulais te demander comment tu as vécu ton départ?
Quand je t’ai envoyé chez la vétérinaire, je pensais qu’elle allait te « requinquer » et que j’allais te récupérer en forme. Malheureusement, elle m’a téléphoné le lendemain matin pour me dire que tu étais décédé.
Inutile de te dire que j’ai versé toutes les larmes de mon corps.
Mais malheureusement pour moi,tu étais seul quand tu es parti, enfermé dans une cage à la clinique vétérinaire;ce qui m’a fait mal.
Crois-moi, je ne t’avais pas abandonné.
Quelques jours avant ton départ, j’ai eu l’impression que tu voulais sortir de la maison quand je fermais la fenetre comme si tu voulais partir te cacher.Tu sentais que tu allais partir?
C’est ce que j’ai pensé plus tard mais pas sur le coup.
Tu ne mangeais plus les derniers jours.est-ce que tu souffrais?
est-ce que j’aurais du en faire plus?
As-tu été heureux pendant ces 9 années passées ensemble.
Ta compagnie m’était précieuse.
Je ne voulais pas que tu sortes de la maison. Je ne voulais pas te perdre. Tu comptais trop pour moi. Je voulais faire attention à toi à tout prix.
Je n’ai jamais autant aimé un animal de compagnie que toi.
Depuis ton départ, la maison est vide et je te vois partout ou tu allais.
As-tu un bon souvenir précisément de quelque chose que l’on a vécu ensemble?
Est-ce qu’on se retrouvera?
est-ce que ton ame aspire à me revenir dans le corps physique d’un autre chat jeune et en pleine forme sur le plan terrestre?Si oui comment vais-je savoir que c’est toi?
Ou est-ce que je dois reprendre (ou pas) un nouveau compagnon chat?
Je n’ai pas envie de te remplacer.
Est-ce que tu m’envoies des signes?Oui je le pense mais peut-etre que je ne les perçois pas forcément.
Mais si tu peux continuer à m’en envoyer,cela me fera surement du bien.

Je t’ai aimé,je t’aime et je t’aimerais tout le temps.
Tu es pour toujours dans mon coeur.

Je l’observais tout en lisant et je voyais des larmes tomber sur son nez, sur ses joues et il essayait discrètement de les attraper avec sa patte au passage, et lorsque je me suis arrêtée, il m’a regardée intensément dans les yeux pour me dire :

Que je suis touché, je suis très ému et j’ai tellement de peine pour lui. Mon départ lui est insupportable, il ne peut et n’arrive pas à faire son deuil. Cela a été trop rapide et il a du mal à l’accepter et à me laisser partir. Mais tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer, et lui ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là, je m’accroche à lui, à son énergie, je lui pompe toute sa vitalité et il va finir par tomber malade. J’ai besoin d’aide et lui aussi. Tant que je reste dans son quotidien, à le suivre comme son ombre, ni lui, ni moi ne sommes bien et je ne peux me réparer ni préparer mon retour.

Je l’ai rassuré et lui ai dit qu’après notre échange je l’accompagnerais pour faire le passage et il a poussé un petit soupir et m’a dit :

Me voilà soulagé, que je suis content que tu sois là. Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je l’aime fort et j’ai vécu des moments intenses et des années remplies de pur et grand bonheur à ses côtés. Je sais combien je lui manque et même si je peux encore le voir et l’entendre, de ne plus pouvoir me manifester physiquement à lui me manque aussi. Je sais combien mon départ lui est difficile et j’ai tant de peine pour lui.

Nous étions très proches, très fusionnels, je comptais plus pour lui que la prunelle de ses yeux, et mon départ lui inflige une profonde souffrance.  Dis-lui de ne pas culpabiliser, je savais qu’il ne m’avait pas abandonné lorsqu’il m’a laissé chez le vétérinaire et je savais aussi que hélas je ne rentrerais plus à la maison. Depuis quelques temps je souffrais d’un mal qui me rongeait à l’intérieur, j’avais des douleurs dans le ventre (pancréas) et je me réfugiais souvent dans mon corps astral pour gérer mon état, et mes douleurs étaient supportables, mais je n’avais plus faim, je ne pouvais plus manger. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, je savais qu’on ne pouvait plus rien pour moi et j’aurais aimé t’éviter de devoir m’emmener chez le vétérinaire, mon souhait était de partir, de sortir me cacher pour mourir.

C’était trop cruel et incompréhensible pour toi, et cette profonde détresse me faisait du mal. Mes reins étaient très fatigués aussi et tout mon système digestif était malade. Ne te torture plus l’esprit, on ne pouvait rien pour moi et c’est mieux de remonter me ressourcer au jardin des animaux, mais pour cela j’ai besoin d’aide et je te remercie d’avoir fait appel à Christiane. Je te suis si reconnaissant, j’ai tellement de gratitude pour toi et pour elle, et lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux je pourrai enfin t’envoyer des signes et te faire des coucous. Tant que je reste entre deux dans ce bas-astral ce n’est pas possible.

Ce que je veux te dire c’est que je me suis toujours considéré comme ton bébé, ton petit titi et j’étais si heureux et fier de l’être. J’ai bien compris la raison pour laquelle tu ne voulais pas me laisser sortir, nous étions si attachés l’un à l’autre que tu n’aurais pas supporté de me perdre percuté par une voiture. Je ne t’en ai jamais voulu, de me sentir aimé, choyé et câliné, respecté comme ton enfant me suffisait.

J’étais là pour te permettre de te chérir de tendresse à travers moi, de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et t’aider à panser toutes les blessures du passé. Nous nous sommes apporté beaucoup d’amour, tu en as manqué et depuis mon départ, tu te sens seul et abandonné. Ton cœur, ta maison te semblent bien vides et tu as l’impression de me voir partout, et ces images te hantent continuellement. De là-haut je pourrai t’envoyer de bonnes ondes et surtout je pourrai, après m’être reposé et ressourcé, préparer mon retour.

Seul mon corps physique n’est plus. Mon âme est éternelle, elle perdure et elle aspire bien sûr à te revenir. Tu as encore besoin de moi à tes côtés sur le plan terrestre pour continuer ton chemin. J’endosserai le costume qu’il te plaira et ce sera moi qui te reviendra. Tu ne me remplaceras pas, ce sera bien ton petit titi, ton Jiai d’amour qui te reviendra. Un moment précieux que nous avons vécu ensemble ? Mais ils le sont tous pour moi, toutes les petites et grandes choses ont une importance et de venir me blottir contre toi est le moment heureux qui me manque le plus.

Je t’aime et je suis pressé maintenant de monter pour pouvoir nous retrouver dès que tu seras prêt. N’ai aucun doute, tu sauras me reconnaître au premier regard.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin gris, qui au fil de nos pas s’est transformé en un réel chemin de lumière, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’arc en ciel. Aurevoir Jiai titi d’amour, repose et ressource-toi et à bientôt.

La connexion avec Domino s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Assis derrière la porte dorée, il semblait m’attendre. Je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence et il m’a simplement répondu :

Je t’attendais. Je sais qu’elle a besoin d’avoir de mes nouvelles, je sais qu’elle a besoin d’aide et qu’elle a besoin de communiquer avec moi. C’est normal, depuis plusieurs jours maintenant que je lui, je leur rends visite et elle l’a bien senti, elle l’a bien compris. La voilà de nouveau en face d’un départ, d’une séparation difficile et je sais combien c’est affreux et triste pour elle de devoir prendre la décision d’aider la petite puce à partir. Mais elle n’a pas le choix, elle le sait et elle le fait par amour pour elle et je ne peux que la remercier pour sa force et son courage, je suis fier d’elle.

Dis-lui que je l’aime et que j’aimerais tant la retrouver sur le plan terrestre. Elle a besoin de moi à ses côtés pour continuer d’avancer sur son chemin, mais pour l’instant elle a aussi besoin de moi pour l’accompagner elle et Skordalia, pour la guider et lui permettre de faire le passage dans les meilleures conditions. Mais dis-moi, qu’as-tu à me dire ?

Et sans attendre je lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :

Mon petit Domino comme je suis heureuse de pouvoir te parler grâce à Christiane ! Tu es toujours dans mon coeur et je pense toujours à toi car tu me manques toujours autant.Quand tu étais toujours vivant j’avais demandé une communication et tu avais répondu » à quoi bon elle ne m’écoute pas ! » il faut que tu saches que je n’avais pas vu la suite du message sur mon ordinateur et que donc je n’avais pas pris connaissance de ton conseil  ! je voudrais savoir comment tu vas et où tu es ? j’essaye de te parler mais j’ai du mal à « rentrer en moi même » malgré les stages de communications que j’ai fais….Dis moi si tu reçois des signes de ma part et toi m’en envois tu ?Pouvons nous instaurer un code,qui me permettrait d’être sure ? j’ai tellement du mal à me faire confiance ! En ce moment je voudrais te demander de l’aide et ta protection. Ma vie depuis quelques temps devient très difficile à supporter, je ne sais vraiment plus quelles directions prendre,je me sens en permanence harcelée d’ondes négatives…Je pense meme que je vais mourir bientot !Peux tu me conseiller ? que dois je décider de changer dans ma vie en Grèce .Que dois je décider de changer dans ma vie ici à Igny ?si tu as des réponses communiques les à Christianne pour moi.Je ne sais pas si ce que je te demande est possible, mais en tout cas, le fait même de savoir que je puisse encore avoir de tes nouvelles me remplis de joie et j’ai les larmes aux yeux en écrivant cela. Hervé aussi continu de penser à toi.Pour finir,as tu des nouvelles de Ulysse et celui que tu n’as pas connu Roméo. ? et aussi si tu peux soutenir Skordalia…..Je t »embrasse de mille feux d’amour et je te garde à mes cotés pour toujours .Merci d’etre venu dans ma vie.    

Pendant que je lisais le contenu, il me regardait l’air triste et dès que j’avais terminé, il m’a dit :

J’ai de la peine pour elle, c’est une maman au cœur d’or et elle est toujours, et a toujours été là pour nous, ses compagnons, mais la vie ne l’a pas tellement ménagée. Elle a beaucoup de mal à trouver sa place, alors qu’à l’inverse elle nous permet à nous ses chats de trouver enfin une belle place dans son cœur et sa maison. Même la petite, pourtant une chatte errante qui adore les plages, elle a préféré le confort et la tendresse d’un foyer avec une maman qui prend soin d’elle et qui l’aime par-dessus tout.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que je l’aime fort aussi. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et depuis que je suis monté, le passage a été un peu plus long, elle a eu beaucoup de mal à me laisser partir, et la culpabilité l’a longtemps et encore aujourd’hui empêchée d’être en paix, mais depuis que je suis arrivé dans ce haut-lieu magique je me suis bien ressourcé et réparé, et je veille sur elle et la protège. Ulysse et Roméo sont là tous les deux et lui font eux aussi des petits coucous. Mais comme elle le souligne, elle a beaucoup de mal à lâcher prise avec son mental et elle ne se fait pas confiance.

Elle aimerait aussi savoir pour quelle raison elle n’arrive pas à entendre vos réponses alors qu’elle a suivi 3 stages de communication animale avec Lola Del Monte. Sais-tu ce qui bloque chez elle et comment elle peut faire pour pouvoir communiquer avec vous ?

Je sais et j’en suis vraiment désolé. Cela lui ferait tellement de bien, elle vit pour nous et à travers nous, et de pouvoir échanger lui permettrait de trouver en elle la force et la confiance pour avancer dans la vie. Elle a encore beaucoup de belles choses à vivre sur le plan terrestre et elle doit arrêter de se torturer l’esprit. Pour commencer il est important qu’elle fasse appel à un spécialiste qui va la nettoyer énergétiquement elle et ses maisons. Elle porte souvent des énergies négatives qui ne lui appartiennent pas et il faut l’en débarrasser. Ensuite elle se doit de lâcher prise avec son mental, d’arrêter de se dire je n’y arrive pas, je n’entends rien. Pour pouvoir nous parler et elle le sait, elle doit se brancher sur la même fréquence que nous, et pour cela un mental calme et centré est nécessaire ; Elle est souvent ailleurs dans ses pensées, Elle n ‘est pas dans le présent, dans le ici et maintenant, or pour changer de plan vibratoire un esprit calme et centré est la condition sine qua none, et pour cela la respiration va jouer un rôle clé. Elle a suivi des stages, mais elle ne pratique pas derrière, donc difficile pour elle de développer et de prendre confiance. Dis-lui de s’y remettre, elle en a besoin car cela va l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source, la communication animale est un cheminement vers soi et d’autres portes s’ouvriront et lui apporteront les réponses et les solutions positives pour retrouver la joie, la paix et l’harmonie dans son cœur et son esprit. Elle n’est pas alignée et tant qu’elle ne le sera pas elle aura l’impression, cette impression que rien ne va, et les projets sont en stand-by.

Elle me demande d’instaurer un code mais je ne veux pas lui donner des codes, encore une fois une manière de pouvoir maîtriser et être sûre que c’est moi qui lui donne les signes, non, ce que je lui demande et que j’attends d’elle, c’est de se reconnecter à son intuition profonde, à rentrer en elle à travers la méditation et à trouver en elle les réponses existentielles qu’elle attend. Cela la mettra en confiance, et de pratiquer avec nous ses animaux, lui montrera la voie. Elle est là pour accompagner Skordalia dans la lumière parce qu’elle est remplie d’amour et de compassion et que cette empathie lui permet de nous rendre la vie belle et merveilleuse. Et même si c’est très difficile pour elle, cela lui remplira le cœur d’amour, et l’univers lui rendra tout ce dont elle a besoin et qu’elle attend depuis si longtemps. Je suis là, je l’aime fort et je les accompagne toutes les deux.

La rencontre avec Gaspard s’est faite sur un chemin gris, il était assis et regardait tristement vers l’horizon où l’on pouvait apercevoir un grand rayon de lumière. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur et lorsqu’il m’a vue ou senti ma présence, son regard changea d’expression et je pouvais y lire une lueur d’espoir. Avant même que je ne me présente il m’a dit :

Je suis content de te voir, depuis que j’ai fait le grand saut je reste là comme scotché à cet endroit alors qu’il me tarde de suivre ce chemin pour rejoindre la lumière qui se trouve au bout.

Je lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à lui pour lui donner des messages et qu’après notre échange je l’accompagnerai pour faire le passage. Il s’est levé, est venu à côté de moi, s’est mis à tourner autour de moi tout en poussant quelques miaous, me faisant comprendre qu’il voulait être caressé, et je n’ai pas hésité à le câliner longuement. Il ronronnait et ou bout de quelques instants m’a dit :

Je reviens vers vous pour que dans une dizaine de jour vous puissiez l’accompagner dans la lumière et rejoindre les siens et effectuer une communication animale pour lui exprimer toutes mes excuses, de ne pas avoir été assez attentive à sa santé, d’avoir été trop négligente avec les Symptômes physiques qu’il montrait. Dites-lui aussi que je l’aime et que je le remercie de tout l’amour qu’il m’a exprimé ; qu’il me manque. J’e l’accompagne par la pensée dans la lumière et souhaite qu’il rejoigne les êtres qui lui sont chers.

 

Que c’est bien que tu sois là, j’avais peur de rester bloqué encore longtemps ici. Ce n’est plus ma place et elle le sait, ma chère et douce gardienne de cœur, elle le sait et je sais qu’elle m’envoie de belles pensées pour m’aider à partir au jardin des animaux, seulement voilà, la culpabilité et le choc de ce départ rapide, elle n’a rien vu arriver et s’en veut de ne pas avoir réagi plus tôt. Elle a des regrets de n’avoir pas été assez réactive, elle est en souffrance, en grande détresse et moi ça me retient et ça m’empêche de continuer ce chemin. Je sais que je lui manque et même si je peux encore la voir et l’entendre, elle me manque aussi.

Dis-lui de ne pas s’en vouloir, dis-lui de ne plus culpabiliser, elle ne pouvait pas savoir que je souffrais d’un mal incurable. C’était un mal sournois qui me rongeait de l’intérieur et qu’on ne pouvait plus guérir. Avant d’arriver chez elle j’avais une gardienne adorable qui ne m’avait pas abandonné, elle est partie rejoindre les étoiles alors que je m’occupais d’elle et de sa santé depuis un long moment. Mais c’était l’heure pour elle de tirer sa révérence et je suis parti. J’ai erré quelques jours dans le quartier et je suis arrivé chez elle, non par hasard, mais plus parce que je savais qu’elle allait m’adopter et prendre soin de moi, j’avais surtout besoin d’affection, je passais beaucoup de temps allongé à côté de ma gardienne pour l’aider dans sa maladie et j’avais besoin de tendresse. Elle m’a apporté le confort et la sérénité d’un foyer et tout l’amour dont j’avais besoin.

De type guérisseur je l’ai aidé tant soit peu dans sa maladie mais je n’avais plus assez de force pour l’aider plus. J’étais déjà sur mon chemin lorsque je suis arrivé chez elle et je préparais ma transition à mon rythme. Comme tout mal que l’on voit lorsqu’on ne peut plus l’enrayer, on ne pouvait plus m’aider.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime aussi d’un amour, fort, pur et profond. Je l’aime d’un amour inconditionnel et je sais que sa seule présence a été pour moi pendant cette année, un grand bonheur. J’ai perdu une gardienne, une maman que j’aimais tant et j’en ai retrouvé une autre et que j’aimais autant. Elle a un grand cœur rempli d’amour et de compassion, et cette empathie qu’elle dégage fait d’elle une belle et noble dame. Et puis elle a ce don, cette capacité, cette faculté à nous accompagner, à nous permettre d’être rassuré, entouré et choyé avant de faire le grand saut, et cela c’est du pur et grand bonheur aussi.

Si nous venons vers elle ce n’est pas un hasard non plus, c’est parce que nous savons qu’elle sera là pour nous, pour nous apporter toute la présence et la tendresse que tout départ réclame, et cette chaleur est si précieuse pour nous. Pour Pépite, pour Frida et moi, même si c’est difficile à reconnaître et à vivre pour elle.

Merci, merci, beaucoup de gratitude, je lui suis si reconnaissant pour tout ce qu’elle a fait pour moi, et lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux, je pourrai lui envoyer de bonnes ondes et l’aider plus efficacement. C’est sur sa santé qu’elle doit veiller, et je pourrai de là-haut la protéger et lui envoyer de l’énergie divine. Tant que je reste là je m’accroche à elle et son énergie et elle ne peut faire son deuil. Lorsque je serai dans ce haut-lieu magique, elle retrouvera enfin la paix et la sérénité dans son cœur et son esprit. Et puis qui sait ? Peut-être qu’un jour nous nous retrouverons ? Seul mon corps physique n’est plus, mon âme est éternelle, elle perdure et peut, si elle le souhaite, me retrouver sur un plan terrestre et lui revenir. Mais elle le sait déjà.

Dis-lui de ne plus avoir de regrets, plus de remords, ce qui était important pour moi la belle année qu’elle m’a permis de vivre alors que je préparais déjà mon départ, et c’est le plus beau des cadeaux qu’elle pouvait me faire. Je suis prêt maintenant à faire le passage et je n’ai pas peur, je sais que de l’autre côté du pont on m’attend, des congénères, des êtres de la nature et elle est là aussi, ma gardienne pour m’accompagner dans l’escalier de l’arc en ciel. Dis-lui de ne plus s’inquiéter, tout va bien pour moi maintenant, et grâce à elle et sa compassion je vais partir rejoindre la lumière. Je l’aime fort, fort.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, Gaspard m’a dit merci et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir, repose-toi et ressource-toi.

 

La communication avec Bob s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était couché sur son flanc droit au milieu d’autres congénères, et ils prenaient tous du plaisir à suivre des yeux les farandoles de danses que formaient les papillons et les anges orange, blancs et dorés. Ils tournaient très vite la tête à droite puis à gauche pour ne rien rater du spectacle, et c’était très rapide et amusant à observer. Les papillons se posaient d’un arbre à papillons blanc et violet à un autre et les anges s’entremêlaient et formaient des petits, moyens et grands cœurs dans l’espace. Les herbes d’un vert fluo et les fleurs de toutes les tailles étaient très flashy.

Je me suis arrêtée quelques secondes avant d’appeler Bob par son nom, et dès le premier appel les congénères autour de lui se sont écartés pour me permettre de me rapprocher de lui. Arrivée à une distance respectable je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais  des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne. Il s’est aussitôt levé pour venir à côté de moi en jappant joyeusement et m’a dit :

Mais je sais qui tu es, je te connais bien, tu m’as si souvent parlé, rassuré, et surtout grâce à ton aide et celle de ma maman, je me suis senti très bien entouré et je n’avais pas peur, j’ai pu préparer ma transition à mon rythme et je suis si content que tu sois là pour me permettre de vous le dire et vous remercier. Mais dis-moi qu’es-tu venue me dire ?

Et sans tarder je lui ai lu les missives de sa gardienne

Coucou mon Bobinou,
J espère que ton passage s est bien passé
Tu n as pas trop souffert ?
C était dur de te voir nous quitter mais rassurant de savoir que tes souffrances sont finies
Tu as su faire avec le fait de devenir sourd et aveugle, sans jamais te retourner agressivement, même quand je te surprenais en t approchant 

Tu n étais plus trop là ces derniers jours, tellement je ne retrouvais pas mon petit Bobinou d amour mais je te sentais apaisé et prêt à partir.
Tu restes dans mon coeur, bien au chaud de tout mon amour
Merci pour ces 16 belles années passées ensemble
Ema et Rubis ont eu de la chance de te Connaître et de t avoir eu dans leur vie.
Tu restes le Plus beau chien du monde
LOVE

– Dans ta vie avec nous, Bobinou, c’était quoi tes plus grands moments de bonheur ? J’aimerai pouvoir me les remémorer pour sourire en pensant à toi

 

Je pouvais observer, tout en lisant le contenu, qu’il retroussait les babines pour sourire. Dès que j’avais terminé, il m’a dit :

Gratitude, beaucoup de gratitude, elle m’a si bien accompagné et j’étais prêt à tirer ma révérence. J’étais déjà pour la plupart du temps plongé dans mon corps astral pour mieux gérer mon état, et cela m’a permis de ne pas trop souffrir. Le plus difficile était que je ne tenais plus sur mes pattes et cela était très dur pour moi, impossible de maîtriser les tremblements, plus de force et mon petit cœur, le petit cœur d’amour de Bobinou était au bout, bien usé.

Dis-lui que je l’aime très fort d’un amour pur, profond et inconditionnel et que toutes ces années passées ensemble ont été du pur et grand bonheur. Je n’ai jamais manqué de rien et surtout pas de tendresse ni de promenades. J’aime mon papa aussi et j’ai vécu une vie de chien ou plutôt de petit garçon à leurs côtés. Toujours prêt à l’accompagner partout, j’aimais passer le plus de temps avec elle et pour cela son travail nous le permettait. Je ne peux pas vraiment dire ou citer des moments particuliers, ils l’étaient tous pour moi et surtout lorsqu’elle revenait de voyage. J’étais toujours si heureux de la retrouver et si fier lorsqu’elle me disait que je suis le plus beau chien du monde. Rien que de me l’entendre dire me rendait fou de joie, car elle vibrait tellement fort en l’exprimant que son amour m’imprégnait profondément jusqu’au fin fond de mon être. Oui maintenant que je te le dis, c’étaient cela les plus beaux, les plus forts et touchants moments de ma vie.

Un peu compliqué lorsque je suis devenu sourd et aveugle, mais je me sentais aimé et en sécurité. Elle était là, elle veillait sur moi et je n’ai jamais souffert de ce handicap, parfois un peu dans mon monde, mais toujours prêt à aller me balader avec elle. Avec Rubis c’était parfois un peu plus complexe, mais dans l’ensemble on s’entendait bien, je savais qu’elle aurait aimé jouer et s’amuser avec moi, mais hélas pour moi c’était un peu plus compliqué.

Ce que j’aimerais te dire ma petite maman, c’est que tu as été une maman de cœur pour moi et que je me sentais en totale harmonie avec toi. Nous étions si complices et j’ai réussi à gérer mon infirmité, mes déficiences grâce à ton empathie et ta grande compassion. Tu m’as aimé comme au premier jour et cet amour perdurera, tout comme mon âme qui est éternelle.

Je sais c’est trop tôt pour toi, mais il faut que tu saches que là où je suis c’est un endroit féérique. C’est le nirvana et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je peux de nouveau voir, entendre et courir. Je me suis déjà réparé et je suis déjà prêt à préparer mon retour. Pour toi c’est encore un peu prématuré, mais lorsque tu auras fait ton deuil et que tu seras prête à me retrouver, ton Bobinou d’amour se mettra de nouveau sur ton chemin. Tu as Rubis, certes, mais de pouvoir continuer notre belle histoire d’amour ensemble serait une aventure merveilleuse, et tu sais pour moi le paradis est sur terre avec toi, chez vous, chez moi et chez Rubis.

J’ai fait le grand saut avec courage et en toute dignité et j’aimerais, lorsque tu penses à moi, que tu sois dans la joie, le sourire et la confiance car la mort ne peut pas nous séparer. Après la mort il y a la renaissance et ton soleil, ton rayon de lumière, Bobinou le plus beau chien du monde aspire à te revenir.

Je t’aime très fort, ne sois plus triste et ne me pleure plus. Souris pour l’avenir que l’univers nous réserve. Amour, foi et gratitude.

La rencontre avec Holly s’est faite devant le pont des fleurs. Elle était assise, la tête tournée vers moi et ses yeux tristes me regardaient m’approcher d’elle. Arrivée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée, et l’ai appelée doucement par son nom. Dès le premier appel elle a poussé quelques petits miaous, et ses yeux si tristes pétillaient à nouveau. Je pouvais y lire une lueur d’espoir et elle me confirma en me disant :

Je suis contente de te voir. Enfin elle t’a sollicitée pour me parler et cela me rassure, car je ne me sens toujours pas le droit de franchir ce merveilleux pont qui se trouve devant moi et que j’avoue il me tarde de traverser.

Je me suis présentée et lui ai précisé que c’était effectivement sa gardienne qui m’envoyait à elle pour lui donner des messages et lui poser des questions, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle a encore poussé plusieurs petits miaous de soulagement et m’a dit :

Merci, merci d’être là pour moi, pour elle, pour nous.

Et sans attendre je lui ai lu les missives de sa gardienne.

Je voudrais savoir si elle a souffert lorsqu’elle est partie si brusquement ? Viens t elle me rendre visite? Comment elle se sent aujourd’hui ? Je lui parle tous les jours, bien sûr, je l’aime et je ne l oublierai jamais!!

 

Je savais qu’elle aurait besoin d’échanger avec moi, et ce moment si précieux je l’attends depuis que j’ai fait le grand saut. Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime très fort. Mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. Jamais personne, pas même sa maman ne l’a aimée comme je peux l’aimer. Elle représente la prunelle de mes yeux et je me suis toujours considérée comme une partie d’elle. Tantôt son bébé, sa petite fille, sa compagne, et tantôt j’étais moi sa maman et je veillais sur elle, je la protégeais des ondes extérieures et je me chargeais de la nettoyer ainsi que le lieu.

De type plutôt timbre-poste, ma vraie mission consistait à lui apprendre le détachement affectif,  je me suis assez bien débrouillée avec ce travail et j’avais terminé mon rôle. Je pouvais comme tout départ qui s’approche, vaquer doucement aux préparatifs avant de souffler la flamme de ma bougie, mais cet accident (arrêt du cœur) m’a fait faire le grand saut brutalement. Je n’étais pas prête et tu ne l’étais surtout pas toi. Cela m’a retenue dans ce bas-astral et m’a empêchée de rejoindre l’escalier de l’arc en ciel qui se trouve juste de l’autre côté du pont.

Devant ton désarroi, sous état de choc, tu as mis du temps à réaliser la violence et la brutalité de cet envol, et je suis restée encore plusieurs jours dans ton entourage, dans ton environnement à te suivre comme ton ombre. Je me suis accrochée à toi, je t’ai puisé ton énergie, et depuis que tu as eu la volonté de me parler et que tu l’as acté dans ces missives, je me suis sentie le droit d’emprunter ce chemin gris, si triste qui ma menée devant cette magnifique passerelle qui baigne dans la lumière et est couverte de fleurs de toutes les couleurs. Je me sens à présent complètement rassurée parce que je sais que ce passage te sera bénéfique aussi. Ici tu le sais bien, ce n’est plus ma place et pour pouvoir me reposer et me ressourcer je dois rejoindre ce haut-lieu magique.

Toi ma chère et tendre moitié, même si je te manque cruellement, tu pourras enfin faire le deuil et te sentir en paix avec toi-même. Comment je me sens ? Plus aucune douleur, plus aucun bobo, je me sens de nouveau très légère mais pour pouvoir me réparer, je dois monter au jardin des animaux et pour moi, pour toi, tout sera de nouveau possible. Ne t’inquiète pas, ne te torture pas l’esprit, je me suis réfugiée dans mon corps astral et je n’ai pas souffert. Juste l’espace de quelques secondes, une forte oppression dans ma poitrine et c’était fini. Je me suis vue allongée et mon âme en lévitation au-dessus de mon corps savait que c’était fini et que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique.

Je sais que je te manque et tu me manques aussi. Même si je peux encore te voir et t’entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à toi pour me faire câliner me manque beaucoup. Je sais que tu ne m’oublieras jamais, mais pour moi et pour toi ce serait bien mieux que tu songes et ai la volonté de me retrouver. Tu sais, seul mon corps physique, mon enveloppe corporelle n’est plus. Mon âme qui est éternelle et qui perdure aspire évidemment à te revenir. Pour cela un petit passage au paradis des animaux est la condition sine qua none et me permettra, après m’être reposée et ressourcée, de préparer mon retour.

Dès que je serai montée je pourrai te faire des petits signes et des petits coucous, mais cela ne peut te suffire. Tu as besoin de ma présence avec toi, à tes côtés et sur le plan terrestre bien entendu. Je souhaite te revenir pour continuer à t’accompagner sur ton chemin et ta voie spirituelle. Mon âme aspire à te retrouver très vite pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Tu sais nous étions déjà ensemble dans une autre vie et c’était moi, ta maman. Dans cette incarnation physique tu l’étais toi, et dans la prochaine nous nous retrouverons comme des âmes sœurs et je serai si fière de l’être.

J’ai eu beaucoup de chance, tu es devenue une belle personne, une belle âme, remplie d’amour et de compassion pour tous les êtres de la terre, tu as toi aussi besoin d’une présence qui t’apporte de la tendresse et de l’amour. Toutes ces années avec toi ont été merveilleuses, des années de pur et grand bonheur et il ne tient qu’à toi de continuer notre belle aventure ensemble. Je t’aime si fort et j’aspire à te retrouver très vite. Je sais que tu ne me fermes pas la porte de ton cœur, alors mets-toi, dès que tu seras prête, à ma recherche et ouvre à nouveau très grand la porte de ta maison. Ton rayon de soleil te manque, la joie et la gaité se sont envolées avec moi et de là-haut en attendant je t’enverrai de bonnes énergies et de la belle lumière.

Je te suis très reconnaissante d’avoir permis ce jour cet échange, beaucoup de gratitude à toutes les deux, je suis pressée maintenant de faire le passage, je n’ai pas peur, on m’attend de l’autre côté. Ta famille, tes ancêtres sont là.

Puis elle m’a fait une petite révérence et s’est empressée de traverser le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

La connexion avec Luna s’est faite dans cette belle et magnifique clairière qui se trouve après l’escalier du pont des fleurs et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée sur son ventre, les pattes avant allongées devant elle et tournait la tête à droite, à gauche, dans tous les sens pour ne rien rater des farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés qui se posaient d’un arbre à papillons blanc et violet à un autre. Il y avait des oiseaux de toute beauté et les couleurs, les herbes, les fleurs, tout était extrêmement flashy. Beaucoup de lumière et une paix absolue régnaient dans cet endroit sublime.

Luna, les yeux émerveillés ne se lassait pas d’admirer ce spectacle et je me suis assise quelques instants dans ces hautes herbes d’un vert très fluo pour profiter de ce beau paysage et me laisser imprégner par cette béatitude. M’étant, après quelques secondes, habituée à la vive lumière, j’ai appelé Luna par son nom, et dès le premier appel ses yeux grands ouverts me fixaient avec beaucoup de curiosité. Je me suis approchée doucement et arrivée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Elle s’est levée très vite, s’est mise à pousser quelques miaous, et elle est venu à mes côtés pour me dire, tout en tournant autour de mes jambes quémandant quelques caresses :

Je t’attendais, je ne suis pas surprise de te voir ici, je savais que ma maman aurait besoin de me parler et je suis très contente que tu sois là.

Je lui ai en effet confirmé que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne et lui ai lu les missives sans tarder :

Ma Luna, ma petite lulu, mon amour tout doux…

J’ai toujours su au fond de moi que nos routes devaient se rejoindre, c’était écrit, une évidence.

Je sentais ta présence avant même que tu sois là. Tu as su m’accorder tout d’abord ta confiance, je suis persuadée que tu avais senti dès le moment où tu es arrivée à la maison que ce lieu deviendrait ton foyer. Les circonstances du début font que je n’avais pas programmé de te garder. Je m’étais donné pour mission de t’accueillir temporairement, le temps qu’une famille se présente et t’adopte. Mais le temps s’est écoulé, et il est clair que j’étais désigné comme ta famille, ta maman.

Mon attachement puis mon amour n’ont fait que grandir pour toi du moment où tu étais là, avec moi, jusqu’à que j’ai eu l’impression que mon cœur pouvait exploser tellement je ressentais cet amour pour toi.

Tu me l’as rendu au centuple.

Tous ces moments précieux partagés avec toi mon babynou, mon petit cucul tout doux. Huit années de bonheur et d’harmonie. Nous avons partagé des moments moins faciles toutes les deux. Chacune étant là l’une pour l’autre. Les problèmes de santé se sont cumulés avec les années et les derniers mois étaient douloureux car ta qualité de vie avait baissé. Tu t’es tellement bien battue.

C’est pour ça que j’ai décidé de te libérer ce jour là. En seulement 3 jours, ton état s’est tellement vite dégradé. Il m’a semblait le jour où j’ai décidé que je ne voulais plus te voir souffrir qu’une partie de toi n’étais déjà plus là… Je ne percevais plus aucuns ronronnements, alors que tu as toujours été un vrai moteur à ronrons même quand tu allais moins bien. Tu ne dormais plus, c’était affreux de ne même pas pouvoir te voir un peu récupérer. Toi, ma guerrière au cœur de dragon. Je t’aime tellement si tu savais, ton absence physique est terrible à surmonter. Mon amour pour toi est infini ma lulu. Je veux pouvoir continuer à veiller sur toi où que tu sois.

Est-ce que les médicaments contre la douleur qui t’ont été donné ont permis de te soulager ?

Est-ce que j’ai été assez présente pour toi les derniers jours avant ton départ ? J’ai l’impression d’avoir tout essayé par mon contact et ma force d’esprit, ai-je pu vraiment t’aider ? Le simple fait de te manipuler les dernières heures avant la fin me donnait l’impression que je pouvais presque te faire mal physiquement.

Etais-tu prête à partir ? As-tu compris les raisons de cet ultime acte d’amour ? Je voulais juste que tu ne souffres plus et que tu t’endormes une dernière fois dans mes bras, à la maison, dans la sérénité comme je me l’étais toujours promis.

Quelle était ta mission auprès de moi ? L’as-tu accompli ? Qui t’as accueilli ?

Je suis prête à te retrouver quand ça sera le bon moment, comme prête à accepter que tu ne doives pas revenir…

Je t’aime à l’infini mon petit chat tout doux…

 

Pendant que je lisais le contenu, je pouvais l’observer du coin de l’œil et je voyais tantôt un petit sourire, tantôt une petite larme, et elle baissa la tête l’air confus, puis ses yeux, ses beaux yeux jaunes, dorés, me fixaient intensément, profondément et elle m’a dit :

Je suis très émue, très touchée par ses messages d’amour empreints de tant de passion, mais aussi de peine et de nostalgie. Si je suis restée ici dans cette magique clairière, où je me suis déjà bien reposée et ressourcée, c’est parce que je voulais profiter de cet instant pour échanger avec elle grâce à toi et en toute intimité.

Dis-lui que mon passage vers la lumière s’est fait dans les règles de l’art, je n’avais pas peur, elle était là, elle ma serrée tendrement dans ses bras, et mon âme a aussitôt quitté mon pauvre petit corps malade. Elle s’est envolée et j’ai traversé le pont des fleurs presque en volant. Tout était d’une beauté extraordinaire et je ne peux que la remercier, merci, merci, beaucoup de gratitude, elle m’a permis de tirer ma révérence entourée d’amour et de lumière à la maison, chez moi, chez nous et en toute dignité. Quel merveilleux cadeau elle m’a fait et j’ai été bien accueillie de l’autre côté.

On m’attendait, ils étaient nombreux, des animaux, des êtres de la nature et ses ancêtres. Ils étaient tous là, ce bel homme aussi et sa grand maman. Ils m’ont tous tendu leurs bras, leurs pattes et j’ai pu gravir les marches de l’escalier de l’arc en ciel grâce à eux tous.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis la fin de l’été dernier. J’ai, malgré tous mes problèmes de santé, pu faire la transition à mon rythme et j’étais prête. Qu’elle ne doute pas, elle m’a toujours aimée, choyée, respectée comme son bébé, sa petite fille et elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour me soigner et me venir en aide. Elle m’a bien accompagnée, elle a été présente, et je suis partie librement, sa grande peine et sa grande souffrance n’ont pas pu me retenir. Son amour, ses pensées d’amour qui me guidaient vers le lumière ont été plus forts que la grande tristesse, l’immense désarroi qu’elle a ressenti. Je lui en suis si reconnaissante.

Les médicaments m’ont soulagée un peu et j’étais pour la plupart du temps dans mon corps astral les derniers jours. Impossible de revenir dans mon corps physique, cela me permettait de supporter et gérer mon état. Dis-lui que je l’aime aussi très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Elle était ma maman et j’étais son enfant. Nous étions déjà ensemble et notre rencontre n’était pas un hasard, elle l’a vite compris lorsqu’elle m’a vue, et au fil des jours s’est rendue compte que nous avions une grande histoire d’amour à reprendre.

Très complices, très fusionnelles, nous avons tout partagé, et j’étais surtout là pour lui apprendre le détachement affectif. J’étais là pour l’aider à se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et à se nourrir de tendresse à travers moi. Mes ronrons lui ont permis de panser toutes les blessures du passé et cette mission je l’ai terminée, mais mon âme qui est éternelle, qui perdure, aspire à lui revenir pour continuer de l’accompagner sur son chemin. Elle a besoin de moi et de ma présence sur le plan terrestre pour lui donner de l’amour et apporter de la joie dans son cœur.

Dis-lui que je me suis déjà bien reposée et ressourcée et que tout à l’heure lorsque j’irai rejoindre mes congénères et les autres animaux, je pourrai commencer à préparer mon retour. Son cœur, son foyer tout est bien vide depuis que j’ai fait le grand saut, et seule moi peut le combler ce vide. J’endosserai le costume qui lui plaira et me mettrai de nouveau sur sa route dès qu’elle aura fait son deuil et se mettra à ma recherche.  La mort est un nouveau soleil, elle ne peut pas nous séparer et après la mort il y a la renaissance.

Mon pauvre petit corps était bien usé, le cœur, les reins, tout l’appareil digestif étaient usés, au bout du rouleau, et les crises, les régergutations se rapprochaient de plus en plus. Maintenant  je me sens de nouveau toute légère, plus aucune douleur et je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser. Ces majestueux oiseaux pourraient être des proies, pourraient me donner des envies de les attraper, mais ici ne règnent que paix et harmonie. Ici nous sommes tous un et c’est si ressourçant. Mais même si c’est paradisiaque, le nirvana pour moi st d’être à tes côtés et sur terre. Alors ne tarde pas, tu sauras lorsque ce sera le moment, et nous nous retrouverons pour continuer notre belle aventure ensemble.

Je me suis beaucoup battue pour rester le plus  longtemps possible avec toi et je suis pressée maintenant de te retrouver. Je t’aime ma douce, ma chère, ma moitié. Ton babynou est déjà prête à redescendre, dépêche-toi nous avons besoin d’une de l’autre.

La connexion avec Baloo s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, Baloo était entouré de nombreux autres congénères et ils s’amusaient tous à admirer les lumineuses farandoles de danses que formaient les papillons et les anges blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons blancs et violets. Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de la beauté extraordinaire qui se dégageait et la grande paix et harmonie qui y régnaient. Il y avait des fleurs fluos de toutes les couleurs et de toutes les tailles, et l’herbe d’un vert extrêmement flashy contrastait superbement avec les fourrures de tous ces félins.

Me rappelant que j’étais venue pour d’un d’eux bien précis, j’ai appelé Baloo par son nom et dès le premier appel tous les congénères qui l’entouraient se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui,  Baloo s’est mis debout pour venir à ma rencontre. Avant même que je ne me présente, il m’a dit :

Je sais qui tu es, tu es la gentille fée qui grâce à ma maman, m’a aidé à traverser le pont des fleurs et de rejoindre aussitôt ce bel havre de paix. Je n’avais pas peur, je me sentais si bien entouré depuis bien longtemps et ils m’ont tous accompagné dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Ils étaient tous là, le Deva des chats, les êtres de la nature et ses ancêtres, leurs ancêtres. Ils m’ont tous tendu leurs pattes, leurs bras et je me suis envolé comme un papillon avec beaucoup d’élégance. Et quelle surprise de retrouver tous ces papillons dans ce magnifique paradis des animaux.

Merci, beaucoup de gratitude à toi, ma maman et eux tous qui ont œuvré à ce que je fasse le passage dans les meilleures conditions.

Profitant d’un petit instant de silence, je lui ai confirmé que c’était sa maman qui m’avait sollicitée pour lui permettre de partir dans la lumière, et que aujourd’hui elle me chargeait de lui dire qu’elle l’aime très fort et qu’elle avait des messages pour lui et des questions à lui poser :

Baloo, tu es libéré maintenant de tes souffrances… Nous n’avons pas d’autre choix que d’être heureux pour toi, même si tu nous manques… Tu es certainement bien avec Moggly et peut d’autres Bounty ??   Nous regrettons de ne pas être allés deux trois jours avant chez le vétérinaire, car tu semblais aller mieux, alors que c’était la fin pour toi.. Profites bien de ton paradis… 

Dès que j’avais terminé de lire le contenu, il m’a dit :

Leurs regrets auraient pu me retenir dans le bas-astral et en même temps elle avait tout fait pour me permettre de faire le grand saut en toute dignité. Dis-lui merci, je lui si reconnaissant et j’ai beaucoup de gratitude pour vous. Dis-lui que moi aussi je l’aime fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je sais qu’elle a tout fait pour me permettre de rester le plus longtemps et sans trop de souffrance. Elle a beaucoup d’amour et d’empathie dans son cœur et s’est beaucoup sacrifiée pour mon bien-être. Mille mercis pour sa compassion, son amour, sa tendresse et les bons soins.

Dis-lui que je ne peux lui expliquer ce qui s’est passé. Je ressentais souvent de fortes oppressions dans ma tête et un jour plus que d’autres, et je suis tombé. Plus moyen de me remettre sur mes pattes et encore moins de me tenir à nouveau debout. Cela a bien entendu généré d’autres problèmes, tels que des soucis de malpropretés et j’en suis désolé. J’ai essayé de me battre, j’ai essayé de me relever mais ce n’est que les derniers jours que j’ai réussi à nouveau à réunir la force et l’équilibre pour profiter des derniers moments de mon existence terrestre, à avancer un peu et tirer ma révérence dignement.

Nous les animaux, comme pour vous les humains nous avons un petit regain d’énergie et de présence dans le ici et maintenant avant de faire le grand saut. Alors ne regrette rien, c’était naturel pour moi d’avoir cette force et de retrouver un peu de mobilité avant de souffler la flamme de ma bougie. Le vétérinaire ne pouvait plus rien pour moi, j’étais sur mon chemin depuis la fin de l’année dernière et j’étais prêt. Pendant tous ces mois tu as été là pour moi et tu m’as accompagné dans les règles de l’art. Encore une fois merci pour ton grand cœur, je t’aime.

Maintenant je vais à nouveau bien, je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser. Je peux ce nouveau sauter et je ne me prive pas. Plus aucune douleur, je me sens léger et je me suis déjà bien réparé.

Moggly  est avec moi, Bounty est déjà de retour et tu le sais bien. Lorsque tu te sentiras prête à nous retrouver tous les deux ou l’un de nous deux, tu sais qu’on se mettra de nouveau sur ton chemin. En attendant on veille sur toi et on t’envoie de bonnes protections et à toute la famille.

Je t’aime, ton Baloo toujours et encore et pour toujours.

La connexion avec Tama s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Couché de tout son long sur son ventre, Tama s’amusait à regarder les papillons blancs, orange et dorés voler d’un arbre à papillons blanc et violet à un autre, et des anges blancs, orange et dorés s’entremêlaient à ces farandoles de danses. Il était très attentif à tout ce qui se passait autour de lui et dès qu’il m’a vue ou senti ma présence il s’est mis debout et s’est avancé vers moi, les yeux très lumineux et remplis de curiosité et d’espoir.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’étais envoyée par ses gardiens pour lui donner des messages et aussi lui poser quelques questions, et avant même que je ne lui lise le contenu, Tama m’a dit :

Que je suis content, que je suis heureux de pouvoir t’en donner. Depuis que je suis arrivé au jardin des animaux, j’essaie de lui envoyer des signes, mais c’est très compliqué et surtout pour mon papa à les recevoir. Car oui, ce ne sont pas mes gardiens, c’est mon papa, c’est ma maman et pendant toutes ces années de pur et grand bonheur je me suis toujours considéré comme leur garçon, leur enfant. Je sais combien mon départ leur est difficile, et d’entendre qu’ils ont fait appel à toi pour échanger et communiquer ensemble me remplit le cœur de joie. Pour mon papa encore plus, c’est difficile de croire que cela est possible, c’est difficile de se dire qu’il y a une vie après la mort, et pourtant, même s’il reste très prudent, il ne peut qu’admettre que quelles que soient les croyances, l’âme est éternelle, elle perdure, et cela lui fait si chaud au cœur de savoir que nous pourrons nous retrouver.

Puis il s’est mis à tourner autour de moi, pressant sa tête contre mon mollet et m’a dit :

Je parle, je parle, mais dis-moi qu’ont-ils à me dire ou me demander ?

Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :

Mon épouse (A….) et moi (M…..) aimerions lui demander si son passage dans l’au-delà s’est bien passé et s’il est heureux maintenant. Où es-tu Tama?

Nous aimerions également savoir s’il a bien accepté l’euthanasie à domicile que nous lui avons imposé afin de lui éviter des souffrances physiques inutiles.

 

Nous souhaitons lui dire que nous l’aimons très fort et qu’il restera pour toujours dans nos cœurs. Nous espérons le revoir dans l’au-delà.

 

Pendant que je lisais je l’observais et je voyais qu’il essayait de contenir ses émotions, et me regardant il m’a dit :

C’est juste, très juste, je suis profondément ému et touché par leur message d’amour. Dis-lui que moi aussi je les aime tous les deux d’un amour, pur, profond et inconditionnel. Ma vie avec eux a été une vie remplie de bonheur. Aimé, respecté et choyé comme leur égal, je me suis considéré être leur petit garçon, et si fier de l’être. Ma vie à leurs côtés a été une vie de rêve, et depuis mon départ leur cœur leur semble vide et la maison aussi, sans âme, et une maison sans âme est une maison triste, il manque cette grande force, ce grand réconfort et bien-être qu’on peut y ressentir. Ils me voient partout et les souvenirs et moments heureux que nous avons vécus ensemble sont encore omniprésents, et d’avoir eu la conscience, d’avoir pris l’initiative de discuter avec moi est un grand pas en avant pour mon papa, qui a tant besoin de savoir ce qui se passe pour moi depuis que j’ai fait le grand saut. Il n’y a pas de honte à cela, bien le contraire, nous avons tous nos croyances et de savoir, de pouvoir leur dire aujourd’hui que je vais bien, que tout va bien pour moi leur sera soutien et soulagement.

Dis-leur merci pour toute leur bienveillance pendant ces longues années, et surtout dis-leur merci d’avoir fait ce choix de m’aider à partir à la maison. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’automne dernier et j’étais prêt. De m’avoir évité ce stress supplémentaire de partir chez le vétérinaire m’a beaucoup aidé et m’a permis de tirer dignement ma révérence. J’étais pour la plupart du temps déjà dans mon corps astral et cela me permettait de gérer mon état et supporter les douleurs. Alors n’en doutez, pas d’avoir pris cette décision m’a aidé à partir dans les meilleures conditions et je n’avais pas peur.

On m’attendait de l’autre côté du pont, il y avait des êtes de la nature mais aussi des ancêtres à tous les deux et j’ai fait le passage grâce à eux tous dans les règles de l’art. Accompagné dans l’escalier de l’arc en ciel, j’ai pu rejoindre cette belle clairière où tout est d’une beauté extraordinaire, avec des herbes d’un vert fluo et des fleurs de toutes les couleurs très flashy. J’ai continué mon chemin, j’ai poussé la porte dorée pour rejoindre mes congénères et tous les autres animaux, et d’avoir cette belle surprise aujourd’hui de pouvoir vous entendre et vous dire que je vais bien est un immense bonheur pour moi. J’ai beaucoup de gratitude pour ce merveilleux cadeau que vous me faites.

Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas très loin, juste de l’autre côté du voile, dans ce monde parallèle qui n’est pas visible pour vous les humains, ou du moins pas pour tous, et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je suis déjà réparé et je peux de nouveau jouer, courir et sauter. Je ne ressens plus aucune douleur et de là-haut je veille sur vous et je continue à vous protéger, à vous envoyer de bonnes ondes et des signes dans les nuages, des plumes, des petits bruits pour vous faire comprendre qu’il existe une vie après la mort.

Après la mort il y a la renaissance, et moi mon âme aspire à vous revenir sur le plan terrestre. Ma place est avec vous, à vos côtés sur terre et pas dans l’au-delà. Alors dès que vous vous sentirez un peu plus apaisés, dès que vous aurez fait votre deuil, mettez-vous de nouveau à ma recherche et je me mettrai sur votre chemin. N’ayez aucun doute, il ne vous sera pas permis, car vous saurez me reconnaître au premier regard, gardez la foi et la confiance en vous, en moi et en l’univers.

Je vous aime, vous êtes ma famille et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Mon âme perdure, seule mon enveloppe corporelle, celle qu’on m’a prêté pour cette incarnation physique, n’est plus. Mais l’essence de mon être est toujours là pour vous encore et toujours.

A bientôt mon papa et ma maman, mes amours. Votre grand et affectueux Tama.

 

 

Rosie m’attendait sur un chemin gris, triste et sans lumière. Assise, le regard vide, elle tournait la tête tantôt vers moi et tantôt vers l’horizon de ce chemin qui laissait transpercer de beaux et vifs rayons de soleil. Je me suis approchée doucement, et arrivée à une distance respectable, me suis arrêtée et l’ai appelée par son nom. Dès le 1er appel ses yeux si tristes ont repris une lueur d’espoir et elle s’est aussitôt levée pour venir à mes côtés et me dire :

Que je suis contente que tu sois là, que je suis rassurée de savoir que ma maman t’a demandé de venir me voir parce que je le sais, je l’ai entendu lorsqu’elle t’a parlé, j’étais avec elle lorsqu’elle t’a écrit, le cœur gros et rempli de chagrin, et que ses larmes coulaient sur ses joues, sur son nez. J’aurais tant aimé pouvoir me manifester pour les attraper et les lécher, et surtout lui dire de ne plus me pleurer, que cela me peine tellement pour elle, que je l’aime fort et je suis si désolée pour la souffrance que mon départ dû à mon imprudence lui inflige.

C’était un accident, je n’ai pas entendu cette voiture arriver, aucun bruit ou à peine (voiture électrique ?…) et je me suis fait surprendre lorsque je courrais après cet oiseau et que je me suis élancée sur cette route. Le choc a été brutal, violent et je suis tout de suite sortie de mon corps, je n’ai pas souffert, je n’ai pas eu le temps d’avoir mal ni d’avoir peur. Je suis aussitôt sortie de mon corps et je me suis vue, allongée sur le bitume dans un pitoyable état, et je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de le réintégrer et que pour toi et papa de me retrouver dans cet état serait un cauchemar.

J’en suis désolée, si navrée du mal que je vous fais et j’ai besoin d’aide maintenant pour m’aider à faire le passage. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me réparer et vous ne pouvez faire votre deuil. Tant que je reste là sur ce chemin, qui je le sais me mènera à la lumière, ou que je vaque dans votre environnement, dans voter quotidien, que je te suis ma chère, douce et tendre maman, que je m’accroche et te puise ton énergie, tu ne peux retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit.

Profitant d’un petit instant de silence, je me suis enfin présentée, lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre de la part de sa gardienne, je l’ai rassurée et lui ai dit qu’après notre échange  je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Elle ma regardée profondément dans les yeux et m’a dit :

Merci, merci d’être là pour moi, pour nous. Tant que je reste dans ce bas-astral je ne peux me ressourcer et elle ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

Et sans attendre je lui ai lu les missives :

Ma rosie,

Tu me manques déjà tant si tu savais comme j’aimerai que tu sois toujours là. Toi mon bébé chat, je suis tellement triste de t’avoir perdu si brutalement. Que s’est-il passé ? As-tu souffert ? As-tu peur ? Pourquoi allais-tu te balader la haut sur cette route ? Ma Roro, tu n’avais que trois ans, la vie devant toi mais tu n’es plus là, j’aurai tant aimé que tu grandisses avec Candice. Toi qui aimais tout le monde, sans malice, un grand cœur que tu avais.

Le jour où je l’ai appris, je n’y croyais pas, j’étais vraiment anéantie, tu vas tellement me manquer ma Roro. Je m’en veux tellement de t’avoir sorti de nouveau la nuit, avec notre petite fille de 18 mois, j’ai été un peu moins présente et vigilante pour vous mes adorables chats. Je te demande pardon ma Roro. Est-ce une des raisons de ton départ vers l’au-delà ? Étais-tu heureuse avec nous ? Ai-je été à la hauteur ? As-tu un message à me transmettre, à ton maitre, à Candice, ou aux autres chats de la maison ? Pardonne moi aussi de ne pas avoir pu te serrer dans mes bras et te dire au revoir dans cet état ! Je vais t’acheter un rosier qui se nomme « Rosie » pour mettre au-dessus de ton cercueil que nous avons fabriqué. Cela te plaira ?

Tu étais pleine de vie, en forme, tu me donnais le sourire, tu étais si belle et tellement gentille. J’adorais tes ronrons si forts et tes patounes, tu ne griffais jamais. Te rappelles tu où tu dormais sur moi lorsque tu étais petite durant la nuit ? Tu étais un de mes rayons de soleil, merci pour les 3 années ensemble. J’ai adoré te voir grandir jour après jour, une fierté de t’avoir.

Pourras tu me faire signe que tu vas bien et que tu es heureuse ? Nos âmes sont-elles liées ? Reviendras-tu à mes côtés ? Sur terre ou au paradis ? M’entends-tu quand je te parle ?

Toi, ma Roro, mon amie, ma boule aux poils longs, mon extraordinaire et si gentille minette, je t’aime et je t’aimerai ou que tu sois, tu es pour toujours et à jamais dans mon cœur.

Sois heureuse ou que tu es, tu le mérites tant… Je t’envoie des milliers de bisous et de câlins, des milliers d’ondes positives. Ma rosie, je t’aime, ne l’oublie jamais, je penserai toujours à toi.

Au revoir ma rosie, et à bientôt si tu veux bien ! A toi pour toujours <3

 

Pendant que je lisais, je la voyais prendre un air parfois très triste, parfois très tendre, émue et elle m’a dit dès que j’avais terminé :

Je suis très touchée, tu peux le voir, son message d’amour m’émeut au plus profond de moi-même. Dis-lui merci, merci, moi aussi je l’aime si fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je me suis toujours considérée comme sa fifille. J’étais la grande sœur de Candice et si fière de l’être. Sa présence les rend si heureux et nous ses compagnons le sommes aussi. Mon départ n’a rien à voir avec son arrivée, au contraire, j’espérais pouvoir la veiller et la protéger et l’aider à grandir. Au lieu de cela, de m’être un peu égarée et éloignée de la maison, de m’être amusée à chasser cet oiseau qui volait et rasait presque la route, je me suis fait écraser et c’est à moi de te demander pardon pour  ce grand malheur.

J’étais un chat de type timbre-poste et chargée de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance, sans peur de perdre l’autre. Je n’ai pas terminé ma mission, loin de là, et en attendant que je te revienne, je t’enverrai dès que j’aurai rejoint le jardin des animaux, de bonnes ondes pour te protéger. Je te ferai des signes pour te montrer que seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mais que mon âme perdure. Elle est éternelle et reste reliée à la tienne et ce où que je sois.  Lorsque je dormais sur toi, près de ta tête et lorsque je l’entourais c’était pour te nettoyer énergétiquement et veiller à ce qu’on ne te pompe pas ton énergie pendant que tu dormais.

Maintenant et surtout depuis l’arrivé de Candice, tu te sens responsable de ce petit être et c’est à toi de la protéger, tu as réussi à trouver en toi un bel équilibre,  la force et le courage d’avancer sur ton chemin en toute confiance. Vous êtes tous les deux des parents très doux et aimants. Moi et mes compagnons sont là pour vous permettre de remplir vote rôle avec beaucoup d’amour et de joie. Nous transmutons chaque jour un tas d’énergies qui ne vous appartiennent pas et rendent le lieu, votre foyer très zen.

Dis à mon papa que je l’aime aussi. Il est le pilier de la famille et je le remercie pour la belle boîte qu’il m’a fabriqué. Ils avaient tous les 2 besoin de me savoir en sécurité dans ce petit cercueil, c’est pour eux le minimum qu’ils pouvaient faire pour moi, mais je tiens à leur souligner encore une fois que ce ne sont que les restes de la carapace qu’on m’a prêtée pour cette incarnation physique. Mon âme est toujours là et aspire, dès qu’elle sera monté et que je me serai réparée, à vous revenir dans un costume qu’il vous plaira pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

La mort ne peut pas nous séparer, après la mort il y a la renaissance, tout comme ce rosier que tu vas planter à l’endroit où vous m’avez mise en terre. Cela te permettra de continuer à avoir confiance et de croire en ce retour. Ta Rosie y veille, ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’existe pas comme ici-bas, et lorsque toi ma chère et douce maman tu te sentiras prête à me retrouver et que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Nous étions déjà ensemble, petite je veillais déjà sur toi et je vous reviendrai aussi pour veiller ma petite sœur, je veux la voir grandir et être à vos côtés et sur le plan terrestre. Peu importe si là-haut c’est le paradis, pour moi le paradis, le nirvana est sur terre à vos côtés. Votre Roro et dévoué ange terrestre vous aime. Je suis pressée maintenant de traverser le pont des fleurs et je vous dis à bientôt. Votre Rosie, votre Roro toujours et encore et pour toujours.

Puis elle m’a remerciée avec quelques petits miaous et ronrons, et s’est empressée de faire le passage pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Rosie, repose et ressource-toi. A bientôt.

La connexion avec Roméo s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Roméo, couché dans les hautes herbes d’un vert fluo avec des petites fleurs de toutes les couleurs très flashy, regardait et suivait attentivement les farandoles de danses que formaient les abeilles et les papillons blancs, orange et dorés auprès des arbres à papillons. Je me suis approchée doucement, et arrivée à une distance respectable je l’ai appelé par son nom. Il s’est aussitôt levé, les yeux grand ouverts me scrutaient curieusement, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre de la part de sa gardienne et qu’elle aimerait aussi avoir des réponses à ses questions :

La liste des questions : 

– Est-ce que tu a trouvé la paix ? Te sens-tu soulagé ?

– As-tu été heureux durant ces 14 années avec moi ?

– Est-ce que l’on se retrouvera un jour ?

– Est-ce que tu  m’en veux de t’avoir laissé partir ? 

– Es-tu auprès de moi, veilles-tu sur moi ? (est ce qu’il m’entend, me voit…)

 

La liste des messages :

J’aimerais que tu saches que je t’aime énormément et que cet amour ne cessera jamais, même avec le temps. Je me suis battue pour que tu restes le plus longtemps possible auprès de moi mais ta tumeur en a décidé autrement et t’as arraché à moi… C’est pour cette raison que ma mère et moi avons pris la décision de te laisser partir afin de faire cesser cette souffrance. Ton absence se fait énormément ressentir, ton départ a laissé un très gros vide. Je veux que tu saches également que je ne t’oublierais jamais, même si tu n’es plus là tu as toujours ta place à la maison et aucune autre chose ne pourra combler le manque que je ressens. J’espère tellement que tu es en paix et que tu ne souffres plus. J’espère également que tu ne m’en veux pas d’avoir pris cette triste décision de devoir te laisser partir.. Tu souffrais, tu te dégradais de jour en jour, cela aurait été très égoïste de ma part de ne pas agir. Tu as été le meilleur des chats pendant ces 14 ans, tu m’as apporté que des bonnes choses, et j’espère avoir su te donner la vie et l’amour que tu méritais. Veille sur moi, et quant à moi je peux te faire la promesse que ce 5 septembre n’était pas la dernière fois que l’on se voyait. On se retrouvera plus tard là où tu reposes en paix. 

Je t’aime. 

 

Pendant que je lisais le contenu, je voyais Roméo tout à tour très triste, puis en pleurs, des larmes coulaient sur ses joues, sur sa truffe, il essayait de les attraper avec sa patte et de les lécher, puis il s’est à nouveau calmé, est venu à côté de moi pour me dire :

Je suis si ému, si touché par son merveilleux message d’amour, et ta présence, cet échange me remplit à la fois de joie mais aussi de tristesse. J’ai mal pour elle, j’ai beaucoup de peine à la voir en si grande souffrance, à se morfondre dans les regrets et la culpabilité, et je suis content de pouvoir lui répondre.

Tout d’abord je tiens à lui dire que je savais qu’elle aurait besoin d’avoir cette communication, je le savais et j’ai attendu ta venue avant de rejoindre mes congénères et tous les autres types d’animaux qui m’attendent et se trouvent derrière la porte dorée que tu peux apercevoir là-bas. Tout à l’heure lorsque tu repartiras je pousserai cette porte pour retrouver cet oasis de paix et me réparer.

Dis-lui merci pour tout. Son grand et inconditionnel amour pour moi lui a  donné le courage et la force de m’aider à partir, et je leur en suis si reconnaissant. Cette maladie qui me rongeait de l’intérieur me faisait beaucoup souffrir. J’étais déjà et pour la plupart du temps, réfugié dans mon corps astral pour gérer les douleurs et mon état. De m’avoir laissé partir a été pour moi une réelle preuve d’amour et une grande délivrance. Merci, beaucoup de gratitude, je sais combien cette décision a été difficile pour elle, pour toutes les deux et je sais aussi qu’ils l’ont fait par amour pour moi, et je leur en suis encore une fois si reconnaissant de m’avoir aidé à tirer ma révérence dignement. Elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour moi, elle m’a soigné avec beaucoup de patience et de tendresse, mais ce mal a été plus fort et on ne pouvait plus rien pour moi. D’avoir fait le grand saut entouré avec autant d’amour et de bienveillance a été pour moi le plus beau cadeau qu’elles pouvaient me faire avant de quitter cette incarnation physique.

Dis-lui que moi aussi je l’aime, je l’aime très fort et je les aime toutes les deux. Son message d’amour empreint de détresse et de nostalgie me fait de la peine pour elle. Je sais que je lui manque et que c’est terrible de ne plus pouvoir me voir et me caresser. Je représentais à ses yeux plus qu’un compagnon, j’étais son bébé, son petit garçon, son frère et son âme sœur. J’étais là pour veiller sur elle et la protéger.  J’étais là pour lui donner tout l’amour dont elle manquait son papa  ne le lui a pas toujours exprimé fortement et je l’ai un peu remplacé dans son cœur. J’étais là pour lui permettre de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et de l’aider à travers moi à se chérir de tendresse et de grandir.  De lui permettre aussi de trouver à l’intérieur d’elle cette paix et cette sérénité qui représente la grande force et le courage pour nous aider à avancer, à aller de l’avant.

Depuis mon départ, elle se sent bien vide, son cœur et sa maison sans moi sont vides et seul moi pourra combler ce vide. Dis-lui que moi aussi je lui fais la promesse que l’on se retrouvera, mais pas au jardin des animaux, je lui reviendrai dès qu’elle aura fait son deuil et se sentira prête dans le costume qu’elle aura choisi, et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Je l’aime d’un amour pur, profond et mon âme qui est éternelle, qui perdure aspire bien entendu à lui revenir.

Si  je suis resté dans cette belle et magnifique clairière c’est parce que je voulais profiter de cet instant privilégié en tête à tête avec elle à travers toi. Dis-lui que je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je ne ressens plus aucune douleur et je peux de nouveau m’amuser, courir, jouer et tous les maux ont disparus. Je n’ai rien à lui pardonner, au contraire, je ne peux que réitérer combien son courage et amour pour moi m’ont aidé à rejoindre ce haut-lieu magique. J’ai eu de l’aide pour faire le passage, on m’attendait de l’autre côté, ils étaient là homme, femme, ancêtres qui me tendaient les bras et m’ont accompagné dans l’escalier de l’arc en ciel et je n’ai pas eu peur.

Bien sûr que je la vois, que je l’entends et même si je ne peux plus me manifester physiquement à elle, je peux lui faire des petits coucous et lui envoyer des signes. Je veille sur elle et continue à la protéger. Elle représente pour moi plus que le prunelle de mes yeux et je tiens à ce qu’elle retrouve la paix dans son cœur et son esprit et la joie de vivre. Toutes ces années auprès d’elle ont été des années merveilleuses, remplies de pur et grand bonheur. Ce petit passage au paradis des animaux me permet de me reposer et me ressourcer, et lorsque je serai réparé, j’aimerais bien la retrouver. Elle a besoin de moi et de ma présence à ses côtés et sur le plan terrestre.

Dis-lui, explique-lui que seul mon corps, mon enveloppe physique qui était malade, au bout du rouleau n’est plus. Quant à mon âme, grâce à elles et son papa, elle s’est envolée pour se ressourcer et lui revenir. Je me sens déjà prêt, l’espace-temps là-haut n’est pas le même qu’ici-bas et j’attendrai avec patience qu’elle le soit aussi, et dès qu’elle se mettra à ma recherche je me mettrais de nouveau sur son chemin. Qu’elle n’en doute pas, la mort ne peut pas nous séparer, rien ne pourra jamais nous séparer. Je suis son âme sœur et elle a besoin de moi encore et toujours.

Ton Roméo t’aime et reste relié à toi où que je sois. A bientôt ma douce.

 

A mon arrivée sur le chemin, Ilona m’y attendait. Assise devant le pont des fleurs, elle regardait la belle lumière qui l’entourait et semblait hésiter à le traverser. Je me suis approchée doucement, et ayant senti ma présence, elle a tourné la tête vers moi et ses grands yeux me regardaient avec beaucoup d’intensité. Avant de rentrer dans sa zone de confort je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de ses gardiens Elle s’est levée très rapidement pour venir tourner autour de moi en jappant, et lorsqu’elle s’était calmée, m’a dit :

Je suis si contente de te voir. Ils sont si malheureux depuis mon départ, et moi, malgré toutes les pensées d’amour et de lumière qu’ils m’envoient, ça me retient ici. Je ne me sens pas le droit alors qu’ils sont si tristes, de continuer ma route et de rejoindre le paradis des animaux. Je sais que pour eux c’est terrible de m’avoir perdue si vite, mais il faut que tu leur expliques que je suis juste de l’autre côté du voile et que si eux ne peuvent plus me voir ni me toucher, moi je les vois et je les entends.

De ne plus pouvoir me manifester physiquement à eux me manque aussi, mais il faut que tu leur dises, que c’est seul mon corps physique qui n’est plus, mon âme quant à elle est éternelle, elle perdure et bien sûr aspire à leur revenir. Seulement voilà, pour le rendre possible un petit passage au jardin des animaux est nécessaire. Tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer et eux ils ne peuvent faire leur deuil.

Je lui ai promis de l’accompagner après notre échange, et elle m’a répondu : Me voilà rassurée. Puis sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :

Mes questions sont les suivantes:

 

– Que s’est-il passé pour qu’elle parte si soudainement ?

– Pourquoi ne nous a-t-elle pas attendue avant de partir ? nous étions sur la route..

– A-t-elle atteint la lumière ?

– A-elle pris conscience de ce qui s’était passé ?

-A-t-elle était heureuse avec nous ? 

– A quel endroit voudrait-elle que nous jetions ses cendres ?

– Est-ce qu’elle reviendra vers nous dans un autre corps ou a-t-elle accomplie ce qu’elle voulait ?

– ou se trouve -t- elle aujourd’hui et est ce qu’elle est heureuse ?

 

Nous voulons qu’elle sache que nous avons tout fait pour elle surtout pour sa santé et qu’en aucun cas elle croit que nous l’avons abandonné dans cette clinique.

Je suis très triste de ne pas lui avoir dit au revoir avant son départ.

Nous l’aimons plus que tout au monde, et nous ne cesserons jamais d’honorer sa mémoire. J’étais son papa d’amour, c’était notre bébé et ça le restera toute notre vie. Elle nous suivait partout même a notre travail. Tout le monde l’adorait dans la famille. C’était une chienne extraordinaire, très intelligente. Je continuerai chaque jour de lui parler et lui envoyer de l’amour.

Et j’espère qu’elle continuera de nous guider et me rendra visite dans mes rêves pour que je continue d’aller me promener avec elle et que je continue de l’embrasser.

Nous la remercions infiniment pour tout ce qu’elle a fait pour nous.

 

Je pouvais observer beaucoup d’émotions dans son regard. Lorsque je me suis arrêtée, elle a hésité quelques secondes, puis m’a dit :

Je suis très émue, très touchée par leur merveilleux message d’amour et j’ai de la peine, je suis si triste pour le grand malheur, la grande et douloureuse souffrance que mon départ leur inflige, et toute la famille, mais surtout à mon papa, mon cher et tendre papa d’amour à qui j’étais reliée. C’était lui mon gardien et j’étais son bébé, sa petite fifille et son enfant chérie. Je compte plus que la prunelle de ses yeux et ce départ si brusque, si rapide est incompréhensible et la peine incommensurable.

Je suis désolée, j’ai de la peine de vous voir en si grande détresse, et cela ma retenue devant ce pont si lumineux, si fleuri et qui je sais me mènera au nirvana. Mais pour moi ce ne sera que pour me reposer et me ressourcer, et après je souhaite du fond du cœur à leur revenir. Ici ce n’est plus ma place et un petit passage dans ce haut-lieu magique est nécessaire pour me réparer, et eux ils pourront commencer leur travail de deuil. Tant que je reste là ce n’est bon ni pour eux, ni pour moi et je m’accroche à eux et leur pompe leur énergie.

Dis-lui, dis-leur que moi aussi je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et ma vie à leurs côtés a été une vie merveilleuse remplie d’amour, de tendresse et de respect. J’étais la petite reine, leur petite princesse et on m’a comblée d’affection. Ma mission consistait à l’ouvrir à l’amour inconditionnel et lui permettre de se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source pour lui permettre de s’ouvrir et de trouver en lui la grande force qui l’habite. Choyée, câlinée, nos moments de jeux et de tendresse lui rappelaient sa petite enfance et lui faisait chaud au cœur.

Je sais que c’est cruel pour eux de m’avoir vue partir si rapidement et j’en suis si désolée. Cette infection envahissait toute ma tête d’un côté et j’ai ressenti une forte pression qui m’a complètement paralysée la face. Je me suis réfugiée dans mon corps astral pour gérer la douleur et supporter mon état mais je savais qu’il me serait difficile de revenir dans mon corps physique. Mon petit cœur était bien fatiguée et a fini par lâcher. Je suis si navrée de n’avoir  pu attendre votre arrivée pour m’accompagner dans mes derniers instants, mais ce n’était pas possible, mon cœur n’a pas réussi à tenir plus longtemps. Je me suis vue allongée, sans vie, et je savais que ce serait affreux pour vous de me voir dans cet état.

Bien sûr que je savais, que j’avais compris que j’allais faire le grand saut et je vous demande pardon pour votre grande souffrance. Vous n’étiez pas prêts et je sais combien c’est difficile pour vous. Je n’avais pas préparé ce départ non plus, mais j’ai compris tout de suite que ce ne serait qu’un aller vers cette clinique, qu’il n’y aurait plus de retour et de vous voir me pleurer est bien pire que toutes les douleurs que mon oreille pouvait me faire ressentir.

Pardon, pardon mais mon âme est éternelle, elle perdure et aspire bien sûr à vous revenir dès que vous serez prêts, dans un corps physique en bonne santé et en pleine forme. J’endosserai le costume qu’il vous plaira et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Ma vie à vos côtés a été merveilleuse et depuis mon départ votre maison vous semble bien vide, sans âme. Ton cœur aussi, et seule moi peut le combler ce vide. J’ai terminé le travail, mais tu as encore besoin de moi pour te guider sur ton chemin et vous mener sur la voie spirituelle. Je me ferai un grand, un si grand plaisir de vous montrer la route.

Ne vous torturez pas l’esprit, je ne me suis jamais sentie abandonnée, je sais combien je compte pour vous, et que de devoir me laisser dans cette clinique était plus difficile pour vous que pour moi. Je n’avais pas peur, je sais que si ce n’est plus dans cette incarnation terrestre que nous nous retrouverons, nous aurons la joie et le plaisir de nous retrouver car après la mort il y a la renaissance et nous les animaux avons cette faculté de vous revenir très vite. Alors confiance en vous, en moi et en l’univers. Dès que je serai arrivée au jardin des animaux je pourrai te faire des signes et te retrouver dans tes rêves, et dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin.

Merci, merci, beaucoup de gratitude de me permettre maintenant que vous allez recevoir mes messages, de faire le passage, je vous en suis si reconnaissante. Pour les cendres je vous laisse choisir l’endroit que vous préférez, que vous aimez, pour moi aucune espèce d’importance, ce ne sont que les restes de mon corps physique, mon âme est toujours là et veille sur vous et vous protège dès que je serai arrivée là-haut. Votre nounours est pressé maintenant et vous dis à bientôt.

Puis elle a rapidement traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Ilona repose-toi et ressource-toi.

La rencontre avec Elly s’est faite au bord d’une route. Assis, comme scotché à cet endroit, son regard était vide, sans expression. Je me suis approchée très doucement, l’ai appelé plusieurs fois par son nom, et lorsqu’il a enfin tourné la tête vers moi je pouvais lire une lueur d’espoir dans ses yeux. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions. Il s’est aussitôt levé pour venir à mes côtés et me dire :

Ouf, me voilà rassuré, je craignais de devoir rester longtemps ici, tantôt figé sur ce bitume à regarder les voitures défiler les unes très rapidement derrière les autres, tantôt à vaquer dans leur environnement et à les suivre comme leur ombre. J’ai besoin de ton aide et eux aussi. Moi pour traverser le pont des fleurs et rejoindre tous les autres compagnons qui sont déjà de l’autre côté, et eux pour pouvoir enfin retrouver un peu de paix et de sérénité dans leur cœur et leur esprit et commencer à faire leur deuil. Tant que je reste là à errer dans ce bas-astral, je ne peux me reposer et  me ressourcer et eux ne peuvent avancer sur leur chemin. Ici ce n’est plus ma place et ce départ si rapide, pas programmé, rajouté à leur grande souffrance m’empêchent de faire le passage, et je m’accroche à eux et leur pompe toute leur énergie. Ils vont finir par tomber malade et je suis si triste pour ma grande sœur pour qui le choc a été effroyable. Je sais que c’est un grand drame pour toute la famille, je ne suis pas le premier hélas a être percuté par une voiture, et c’est toujours aussi difficile pour eux de vivre ce moment terrible.

Profitant de quelques secondes de silence, je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange. Il a poussé un gros miaou de soulagement, puis je lui ai lu les missives :

Mon message pour Elly:

Mon Petit Elly, on espère que tu as été accueilli avec l’amour le plus grand  possible. On espère que tous les animaux qui ont vécu à la maison t’ont ouvert leurs bras car tu as été dans notre vie commune et trop courte une lumière pour nous. Tu as rempli notre espace qui s’était fait bien vide à un moment donné de notre vie. On t’avait pris avec ta maman d’accueil à l’Etang Salé pour accompagner Arthur le premier chat de la maison; ce n’était pas évident pour vous deux de vous adapter ensemble. Sache qu’on t’aimait autant que lui. Tu nous manques beaucoup surtout à ta grande soeur humaine, Lisa, qui a été malade suite à ce malheureux jour  , même le papa de la maison qui est parfois brusque et bougon avec les chats a été très attristé par ton départ. Ta maman d’accueil, Nicole, a été prévenue aussi de ton départ, elle en a été très attristée également. Je refais parfois le film de ton départ et j’ai envie de pouvoir t’attraper pour te retenir face à cette foutue route qui vous emporte tous loin de nous . Pardon mon Elly de ne pas avoir su le faire ce jour là. Pardon de ne pas avoir pris le temps de te sécuriser avant d’être sortie de la maison . Tu me diras peut- être ce que je dois faire pour que cela cesse. Je te demande de protéger Arthur afin qu’il ne subisse pas un départ difficile et violent. Je n’ai pas pu me recueillir longtemps auprès de ton petit corps blessé et sans vie mais mon coeur était lié au tient. On t’aime mon bébé.

 

MES QUESTIONS:

As-tu retrouvé les anciens animaux de la maison , sont -ils heureux ou es -tu seul?

Comment te sens – tu depuis ton départ ?

Penses- tu qu’on peut continuer à prendre des animaux avec cette route à proximité , faut -il faire un abri spécialement pour les chats? Je ne suis pas pour l’enfermement des chats .

Peux – tu transmettre notre amour à tous nos chats de la maison et à nos deux chiens?

 Peux – tu veiller sur Arthur et lui transmettre la consigne de prendre garde aux voitures?

 

Pendant que je lisais le contenu, je pouvais le voir très triste, l’air très confus. Il s’est mis à pleurer et lorsqu’il se fut calmé il m’a dit :

Je suis si malheureux de la peine que je leur inflige. Ce n’est pas juste, c’est ma famille et je les fais pleurer alors que eux ils m’ont tant aimé, apporté et tant donné. Mea culpa, c’est à moi de leur demander pardon pour mon imprudence. Pardon, mais c’était un accident. Je savais que cette route est très dangereuse, beaucoup trop pour moi et mes congénères, et malgré tout je n’ai pas réussi à l’éviter.

J’étais un chat sentinelle et j’avais ce fort besoin irrésistible de nettoyer toute la rue et tout le quartier,  cette voiture qui m’a emmené de l’autre côté du voile ne m’a pas laissé de chance de survivre. Le choc a été brutal, violent et je suis aussitôt sorti de mon corps pour ne pas souffrir. J’étais dans mon corps astral et je me suis vu allongé sur cette route et je savais que pour moi c’était fini, qu’il me serait impossible de réintégrer mon corps physique et que ce drame allait être terrible et vous mettre tous, y compris papa dans un énorme chaos. Encore une fois pardon, pardon pour la grande détresse que mon départ vous inflige. Je vous aime et je vous suis si reconnaissant de me permettre aujourd’hui d’emprunter ce chemin qui me guidera vers la lumière.

Merci pour votre message d’amour, je sais combien je vous manque et vous me manquez aussi. Je vous aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je vous reviendrai, mais avec cette fois-ci une autre mission, celle de vous apprendre le détachement affectif et de vous aider surtout toi ma maman d’apprendre à aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance. Tu as bien fait de me laisser vaquer à mes occupations, c’était ma mission et j’avais besoin de sortir, mais et tu le sais, cette route est beaucoup trop dangereuse et ce serait mieux de nous construire un abri sécurisé. Je veillerai bien entendu sur Arthur, il sait tout comme moi les risques qu’il prend, mais parfois on se sent hélas très fort et sûr de soi et c’est là que l’insupportable se produit. Même si c’était un peu difficile de m’adapter et de me faire accepter par lui, nous ne nous sommes pas marché sur nos pattes et la relation s’est établie petit à petit.

Je me suis considéré comme votre bébé, votre petit garçon et petit frère, et même si court j’ai vécu des moments forts et intenses, et mon âme qui perdure aspire à vous revenir. Ce fut bien trop court et Lisa tout comme toi ma maman vous avez besoin de me retrouver pour avancer sur votre chemin.

Ne t’inquiète pas, mon cordon d’argent s’est rompu immédiatement, réfugié dans mon corps astral, je n’ai pas longtemps souffert. Maintenant je ne sens plus aucune douleur et me sens de nouveau très léger. Mais pour pouvoir me réparer il est indispensable de faire un aller/retour au jardin des animaux. Je suis pressé maintenant de retrouver mes compagnons, vos compagnons qui sont déjà de l’autre côté à me tendre leurs pattes. Certains vous étaient déjà revenus et d’autres ne reviendront pas parce qu’ils sont heureux et profitent de ce haut-lieu magique. Pour moi ce n’est pas tant le nirvana au ciel, moi je sais que je reviendrai avec une nouvelle mission et le paradis sur terre est à vos côtés. Mais en attendant, je profiterai bien sûr de cette bonne et divine énergie pour me reposer, me ressourcer et me réparer. Merci de me permettre de le faire et je suis bien pressé maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique.

Puis tous les 2  nous avons emprunté un beau chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit :

Merci, beaucoup de gratitude à vous tous

Et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Elly, repose et ressource-toi et à bientôt.

 

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Mitsi les yeux tristes, ternes, vides, m’y attendait. Elle était assise comme collée à cet endroit, je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer. Arrivée à une hauteur respectable, je me suis arrêtée et je l’ai appelée par son nom. Dès le premier appel elle a tourné la tête vers moi et son regard vide quelques secondes auparavant semblait reprendre vie. Je pouvais y lire une lueur d’espoir, et sans attendre je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Elle m’a aussitôt dit, en poussant un soupir de soulagement :

Ouf ce n’est pas trop tôt. Je craignais de devoir rester longtemps ici, tantôt sur ce chemin gris et sans lumière et tantôt à vaquer dans son environnement, dans son quotidien, à la suivre comme son ombre et à m’accrocher à elle et lui puiser toute son énergie. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle ne peut commencer son travail de deuil. Nous avons toutes les deux besoin d’aide, moi pour faire le passage et elle pour l’aider à retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit.

Je l’ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange et sans tarder je lui ai lu le contenu du message de sa gardienne :

Bonjour ma Mitsi je voulais savoir si tu n a pas trop souffert de ce choc horrible que tu a vécu est ce que tu m en veux te t avoir laisser sortir malgré le bruit qu il y avait ce jour là. Comment te sent tu ? Est ce que tu savait que c était ton heure ,car tu avait une larme les jours avant ton départ. Je m en veux de t avoir fait souffrir pour aller chez le vétérinaire la veille de ton départ mais je croyais que tu avait une conjonctivite à cause de cette larme .je n ose pas enlever tes affaires j ai peur de te perdre pour toujour sinon.meme l emprunte de ton corp sur le coussin du salon de jardin ou tu aimé tant faire ton dodo ,je n ose pas l aspirer tes poil et t enlever de ce coussin .mitsi je t aime et j ai le cœur brisee que tu ne sois plus là vers moi .je pense fort à toi  je t aime ma belle et je repense tout les jour à toi je te parle j ai l impression que tu est la près de moi .je dois te souhaiter un bon passage malgré le manque qui nous attriste  .alors je t aime ma fille et je ne t oublierai jamais .

Pendant que je lisais je pouvais la voir essuyer furtivement quelques lames qui tombaient sur sa truffe et ses pattes, elle les léchait et semblait très émue. Lorsque j’avais terminé, elle m’a dit :

Excuse-moi, j’ai besoin d’un petit moment pour me reprendre avant de lui répondre,

Et elle s’est levée pour venir à mes côtés et me dire :

Je suis très touchée par son message d’amour empreint de tant de souffrances, de regrets et de nostalgie. Dis-lui merci, moi aussi je l’aime très fort et j’ai tant de peine de la voir se morfondre, de la voir me pleurer et se torturer l’esprit. Elle s’en veut de m’avoir encore emmenée chez le vétérinaire, mais elle ne doit pas culpabiliser, elle l’a fait pour mon plus grand bien et ne pouvait pas savoir que moi depuis quelques jours je préparais mon départ.

Mea culpa, je suis désolée de devoir te dire cette triste nouvelle, mais j’étais sur mon chemin et je préparais ma transition. Je souffrais d’un mal qui me rongeait de l’intérieur et je ne voulais pas te le faire voir, je ne voulais surtout pas te faire souffrir et t’obliger à me soigner alors que je savais qu’on en pouvait plus rien pour moi. Mon appareil digestif était bien atteint (pancréas) et on ne pouvait plus rien pour moi. Lorsque j’ai voulu traverser la route et que ce bolide est arrivé, c’était pour moi le moment de tirer dignement ma révérence.

Je suis désolée, je sais que pour toi cela a été un choc terrible et pas la plus belle des morts. Pour toi ce départ brutal et violent te plonge dans une immense détresse, et j’ai de la peine, beaucoup de peine pour toi et ne me sens pas le droit d’emprunter ce chemin gris qui pourtant me mènerait à la lumière. Pour toi c’est insupportable et les images restent dans ta mémoire, mais d’avoir pu partir aussi rapidement et sans souffrir a été pour moi une vraie délivrance. Je n’aurais pas aimé être obligée de me faire soigner, et tu aurais dépensé de l’argent pour rien, car ce mal n’était pas guérissable, il ne me laissait aucune chance.

J’avais beaucoup de peine pour toi et la larme à l’œil depuis plusieurs jours. J’ai bien compris que pour toi le supportable deviendrait insupportable. Tu ne dois pas t’en vouloir de m’avoir laissée sortir, c’était mon choix et ma volonté. Je n’ai pas souffert, je suis aussitôt sortie de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral, et j’étais triste pour toi, pour l’effroyable douleur que tu allais ressentir en me ramassant sur le bitume.

Maintenant je me sens de nouveau bien, plus aucune douleur mais pour pouvoir me reposer et me réparer, je dois pouvoir rejoindre le jardin des animaux. Ta culpabilité et ta détresse m’en empêchent. Je sais que je te manque et c’est pareil pour moi, même si moi je peux encore te voir et t’entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à toi me manque aussi. Tu as besoin de moi et de ma présence à tes côtés sur le plan terrestre et seul un petit passage au jardin des animaux me permettra de nous retrouver.

J’étais là pour t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans peur de perdre l’autre et sans dépendance, ni codépendance. J’étais là pour te nourrir de tendresse et te reconnecter à ton petit enfant intérieur à travers moi, et de panser toutes les blessures du passé. J’étais un chat timbre-poste souvent scotchée à toi, et je n’ai pas terminé ma mission. Mon âme qui est éternelle et qui perdure, aspire bien entendu à te revenir. La condition sine qua none pour me réparer et préparer mon retour est de rejoindre ce haut-lieu magique où la lumière te guérit dès ton arrivée.

Depuis mon départ tu vis comme un zombie et seul mon retour te permettra de revenir parmi les vivants. Ton cœur te semble vide, ta maison aussi, tu es dans ton corps astral, et les seules images qui te restent et te hantent jour et nuit c’est mon pauvre petit corps agité par les dernières secousses, mais ce n’était que les derniers reflexes nerveux, le cordon d’argent qui relie mon âme à mon corps physique s’est rompu dès que la voiture m’a percutée.

Mon départ dans l’au-delà t’aidera à commencer ton deuil et je pourrai t’envoyer des signes et te faire des petits coucous pour te faire retrouver le sourire et la joie de vivre. J’ai passé une existence merveilleuse à tes côtés et il me tarde de revenir pour continuer mon travail auprès de toi. Aimée, choyée et respectée, ces années de pur et grand bonheur sont été trop courtes et je sais que nous aurons la joie et le plaisir de continuer notre belle aventure ensemble. Fais-moi confiance et garde la foi en toi et en l’univers et mets-toi très vite à ma recherche.

Beaucoup de gratitude d’être là pour me guider vers le nirvana, mais pour moi le paradis est sur terre avec toi, à tes côtés, ne l’oublie pas et ne tarde pas à te mettre à ma recherche. J’endosserai le costume qu’il te plaira et me mettrai de nouveau sur ton chemin. Encore mille mercis, je suis pressée maintenant de monter au jardin des animaux où je pourrai préparer mon retour.

Je t’aime ma douce et tendre maman. Ta fille encore et pour toujours ne l’oublie pas. N’éloigne pas trop mes affaires, je serai heureuse de les retrouver. Mes poils tu peux les aspirer, je te reviendrai dans un costume tout neuf.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle l’a traversé sans hésiter et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

 

 

La rencontre avec Sacha s’est faite sur un chemin gris, triste et sans lumière. Assis, son regard était vide, terne, sans expression. Je me suis approchée doucement, et comme s’il avait senti ma présence, il s’est tourné vers moi et ses yeux ont totalement changé d’expression. Je pouvais à présent y lire de la curiosité et une lueur d’espoir. Arrivée à une distance respectable pour ne pas entrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et je l’ai appelé par son nom. Il s’est aussitôt levé pour venir à mes côtés et me dire :

Je t’attendais. Depuis mon départ je suis resté avec elle, à la suivre dans son quotidien, dans son environnement, et tantôt je reviens là sur ce chemin, qui je sais si je le suis, me mènera à la lumière. Mais sa trop grande souffrance, sa trop grande tristesse m’en empêchent et je reste là, entre deux, à errer dans ce bas astral alors qu’ici ce n’est plus ma place. Tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer, et elle, ma tendre et chère maman ne peut faire son deuil et retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

Et puis ma présence perturbe beaucoup Silver, même s’il m’embêtait pour jouer avec lui alors que moi je n’étais plus en forme, alors que moi je n’en avais plus trop la force, il mérite de trouver sa place auprès d’elle et de vivre sereinement. J’ai besoin d’aide, nous avons tous les 2 besoin de ton aide, moi pour rejoindre le jardin des animaux et elle pour retrouver la paix et se sentir à nouveau sereine.

Je me suis enfin présentée à lui et lui ai expliqué que sa gardienne m’avait envoyée à lui pour lui donner des messages et lui poser des questions, et qu’après notre échange, je l’accompagnerai pour faire le passage. Il a poussé un grand miaou de soulagement et m’a dit :

Depuis que j’ai fait le grand saut je t’attendais. Je savais qu’elle aurait besoin de ce contact, et je suis content que tu sois là. Tu sais elle est ma maman, ma chère et tendre maman, elle ma adopté et considéré non seulement comme un compagnon, mais plus pour son fils, son bébé, son petit garçon. Mais dis-moi, qu’as-tu à me  dire ?

Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :

A t -il été heureux avec moi pendant ces 7 ans ?
Est il heureux que je l’ai adopté à la SPA il y a 7 ans? j’ai eu un coup de cœur pour lui, son regard avait touché mon âme.
Je veux qu’il sache que je l’aime , que j’ai tout tenté pour lui, mais j’ai préféré arrêter ses  souffrances ( rénales et pancréatiques) après plusieurs hospitalisations rapprochées ces derniers moi pour lui.
Est ce qu’on se retrouvera ? Il ne m’en veut pas de l’avoir aidé à partir ?
Ma peine est incommensurable je pense à lui tout le temps.
La maison sans lui est horrible.
en mai j’ai adopté un chaton Silver , pour que Sacha ne soit pas seul car j’avais peur qu’il s’ennuie. Mais j’ai eu l’impression que Sacha n’aimait pas Silver..
Je ne veux pas que Sacha pense que je commençais à le remplacer pas du tout, Silver apaise ma peine actuellement voilà.
Sacha je t’aime . Merci pour ses 7 ans avec toi, tout les matins tu étais là près de moi pour me réveiller, ton absence m’est insoutenable.

Pendant que je lisais, je pouvais observer beaucoup d’émotion dans ses yeux et quelques larmes perler et tomber sur sa truffe et sur ses pattes. Il les léchait frénétiquement comme pour chasser son trouble, et lorsque je me suis arrêtée, il m’a dit :

Merci, merci pour son message d’amour. Je sais combien mon départ lui est difficile. Je sais combien je lui manque et combien de continuer son chemin sans moi lui est compliqué et insupportable. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-lui que je l’ai toujours considérée comme ma maman, et j’étais si heureux et fier de l’accompagner. Elle m’a cherché dans ce refuge où je me suis retrouvé après avoir été abandonné sans scrupule, sans état d’âme et je ne pensais pas qu’il me serait à nouveau possible de faire confiance en l’humain. Avec elle, dès le début, les choses, notre vie à deux s’est orchestrée comme si nous avions toujours vécu ensemble et d’ailleurs pour le lui dire, oui nous étions déjà ensemble, et elle l’a senti au plus profond de son être, elle a eu un coup de cœur et m’a reconnu au premier regard. Elle a elle aussi déjà ressenti l’abandon et nos yeux se sont parlés, elle a trouvé dans mon regard la même blessure dont elle souffrait encore.

Ma mission auprès d’elle était de l’aider à se reconnecter, à travers moi à son petit enfant intérieur et à l’aider à panser toutes les blessures du passé. De type timbre-poste, j’ai essayé de lui apprendre le détachement affectif, mais ma maladie ne m’a pas permis d’aller au bout de ma mission, et je lui reviendrai pour continuer ce travail.

Mais pour cela je dois d’abord faire un petit passage au paradis des animaux pour me réparer. Dis-lui de ne pas culpabiliser, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le début de l’année, et j’étais prêt. Je lui suis si reconnaissant d’avoir eu le courage de m’aider à tirer ma révérence dignement, je sais combien ce choix fut difficile pour elle et je sais qu’elle l’a fait par amour pour moi. Je sais aussi que Silver n’est pas là pour me remplacer, je sais qu’il est là pour l’aider dans son deuil et lui apporter un peu de réconfort. Il a sa place auprès d’elle, c’est juste qu’il était trop jeune et avait trop envie de jouer, alors que moi j’avais besoin d’être tranquille. J’étais déjà pour la plupart du temps réfugié dans mon corps astral pour mieux supporter mon état et plus du tout capable de gérer ce petit diablotin. Mais je ne peux lui en vouloir, je sais qu’elle l’a fait pour que je me sente moins seul, elle n’avait pas compris ou son cœur ne voulait pas le voir et le comprendre, mais j’étais déjà en transition lorsqu’il est venu habiter chez nous.

Dis-lui que les années auprès d’elle ont été des années de pur et grand bonheur et je sais que depuis que j’ai fait le grand saut son cœur est vide, sa maison lui semble vide, sans âme et qu’elle a besoin de moi à ses côtés pour continuer sa route. Dis-lui que seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme quant à elle est éternelle, elle perdure et aspire à lui revenir très vite. Ce ne sera pas long, dès que j’aurai rejoint ce lieu magique, je pourrai préparer mon retour, et dès qu’elle sera prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin. Pour cela un petit passage dans l’au-delà est la condition sine qua none, et je suis prêt maintenant.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel . Au revoir Sacha et à bientôt.

La connexion avec Tosca s’est faite dans cette magnifique prairie qui est le paradis des animaux. Allongée de tout son long sur le ventre, dans les herbes d’un vert fluo, elle s’amusait à regarder les abeilles butiner d’une fleur à l’autre, et les papillons se poser d’un arbre à papillons à un autre. La lumière était éblouissante et j’ai dû fermer les yeux quelques secondes pour m’y habituer. Il y avait aussi des fleurs de toutes les couleurs très flashy, et les papillons blancs, orange et dorés formaient de superbes farandoles de danses autour de Tosca. Elle était très fébrile et tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle, j’ai attendu quelques instants pour ne pas la déranger. Puis m’ayant aperçue ou senti ma présence, elle a tourné la tête vers moi et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Elle s’est levée très rapidement, jappant plusieurs fois de suite,  elle est venue à côté de moi et s’est mise à sauter de joie. Tout en poussant quelques ouaf, ouaf, elle tournait autour de moi très rapidement, et j’ai eu le tournis à la regarder. Lorsqu’elle se fut calmée, elle m’a dit :

Je t’attendais. Je sais que tu as été là et que tu m’as accompagnée pour traverser le pont des fleurs. Merci, merci à toi, ma maman, sans vous je serais certainement encore dans le bas-astral, et grâce à vous j’ai eu le courage d’emprunter le chemin de lumière et faire le passage. Il était là, son papa m’attendait de l’autre côté du pont et il m’a guidée dans l’escalier de l’arc en ciel. Il est là et veille sur elle, il est toujours là lorsqu’elle a besoin d’aide et il a été là pour moi déjà une fois et cette fois-ci encore.

Il me charge de te dire qu’il t’aime et de te voir triste et me pleurer lui meurtrit son âme alors qu’il ne souhaite que ton bien-être, ton bonheur. Il est désolé aussi que ce stupide accident m’ait arrachée à toi et que tu sois à nouveau dans une grande et terrible souffrance. Il te protège et ce jour-là il était occupé ailleurs et le regrette. Mais l’essentiel c’est qu’il soit venu me tendre les bras et m’accueillir de l’autre côté.

Sans vous je serais encore en errance alors que pour pouvoir te revenir très vite, j’avais besoin de rejoindre le jardin des animaux. Comme Christiane peut l’observer, je me suis déjà bien ressourcée et réparée. Je ne ressens aucune douleur, et d’ailleurs lorsque la balle m’a frappée, je suis aussitôt sortie de mon corps pour me réfugier dans mon corps astral et je n’ai pas souffert longtemps non plus, rassure-toi. Mais je parle, je parle alors que je t’attendais parce que je savais que ma maman aurait besoin de cet échange, alors dis-moi que veut-elle me dire ?

Et me laissant enfin la parole je n’ai pas hésité à lire le contenu des missives de sa gardienne.

Mon petit ange, j’espère que tu ne t’es pas perdue trop longtemps avant de monter sur le pont des fleurs et que Kiko t’attendait pour te guider dans le paradis, j’etais tres triste de te savoir perdu sans savoir qu’est-ce que t’avait arrivée. Tu ne sais pas à quel point cela a été dur pour papa et moi de te perdre dans cet accident absurde, nous nous sentons tellement coupables de ne pas avoir su te protéger, tu étais encore une si gentille vilaine bébé qui ne voulait que jouer et ne voyait pas le danger d’une balle de golf, tu étais si heureux quand nous t’emmenions sur le terrain de golf avec nous que nous avons été trop négligents et c’est très dur de l’accepter. Depuis le jour où j’ai parlé à Annick en novembre de l’année dernière et t’ai choisi pour être notre nouveau bébé, je t’ai désiré de tout mon être, Kikito était encore très présent dans mes souvenirs et mon cœur, mais tu m’as aidé à surmonter toute cette tristesse petite a petite et tu as ramené dans notre maison un grand bonheur, ta joie, ton envie de répondre et de vivre pleinement la vie. Je n’aurais jamais pu imaginer que tu ne serais qu’un éclair dans ma vie, mais un éclair qui m’a rempli de tant d’amour et de bonheur. Je pensais que nous vieillirions ensemble, je n’ai jamais pensé que tu partirais d’une manière aussi cruelle en faisant quelque chose que nous aimons tous les trois. Mon amour, ma pelusita, mon bébé, j’espère de toute mon âme que tu n’as pas souffert, que les secondes n’ont pas été éternelles et que seul ton corps terrestre était encore là quand je t’ai pris dans mes bras jusqu’a to derniere souffle. Papa est très triste, il dit tout le temps qu’il n’a pas su être un bon papa et qu’il ne t’a pas protégée, moi je dis que j’aurais pu être celle qui te tenait en laisse pour que tu ne t’échappes pas, les balles étaient une tentation très forte pour toi, Ce jour la j’avais le sentiment que j’aurais dû être celui qui te gardait, mais je ne voulais pas que papa pense que je ne voulais pas qu’Hanae soit impliquée avec toi, mais après tout c’est une enfant tout comme tu l’étais ma Tosquita chérie. Crois-moi, si nous pouvions revenir en arrière, tu serais encore avec nous, je ne t’aurais pas perdue de vue, cette seconde où je ne t’ai pas regardée, ce moment fatidique où tu as fait ce que tu faisais toujours, courir après la balle, mais cette fois-ci, la balle t’a arrachée à nos vies. J’espère seulement que tu n’es pas trop triste sans ccomprendre pourquoi tu n’est plus sur terre avec nous et peut-être que tu nous pardonneras pour ne t’avoir su proteger mieux et qu’un jour tu reviendras vers nous parce que tu es et tu seras le Titit de papa et le Tosquiña de maman, en attendant nous t’avons choisi un petit cœur comme celui de Kikito et nous mettrons tes cendres juste à côté des siennes parmi les fleurs et les plantes de la maison avec ta photo, j’espère qu’à travers elle tu pourras venir nous rendre visite dans nos rêves. Kikito, prends bien soin de ta petite sœur, elle n’a pas eu la même chance que toi de vivre toute une vie avec nous elle a connu notre amour que tres peu de temps, j’espere que tu pourras lui consoler et vous tenir compagnie mutuellement.

 

Votre maman qui vous adore pour toujours

 

Pendant que je lisais, Tosca, la tête baissée pleurait silencieusement. Autant à mon arrivée elle était folle de joie, autant d’avoir reçu ce message, ça la rendait triste et ses yeux qui pétillaient quelques instants auparavant me regardaient avec beaucoup de détresse. Lorsque j’avais fini de lui lire les messages, elle m’a dit :

J’ai de la peine, je pleure pour elle, pour eux. Je m’en veux tellement d’avoir été fofolle et si imprudente. Bien sûr que je connaissais, même si je n’étais qu’un petit bébé, bien sûr que je connaissais les dangers. Mais j’aimais tellement courir après ces balles, je voulais tellement les attraper que j’ai terriblement était imprudente, et cela m’a hélas séparée de vous et vous plonge dans un désarroi et une souffrance extrême. Pardon, mea culpa, c’est à moi de vous demander pardon pour mon manque de vigilance, alors que je vous suis revenue, que je te suis revenue ma chère, douce et tendre maman pour te permette de reprendre goût à la vie et t’aider à continuer à avancer sur ton chemin.

C’était bien l’âme de Kiko qui s’est incarnée dans le corps physique de Tosca, et seul ton papa pouvait me recevoir de l’autre côté du voile. Ne l’avais-tu pas compris ? N’as-tu pas ressenti cette profonde similitude qui nous liait ? C’est vrai que je n’étais qu’un bébé et que j’avais besoin d’éducation et de grandir, alors que Kiko âgé, avec ses problèmes de santé était beaucoup plus calme et moins agité que moi. Alors que moi, hyper active, j’avais besoin de bouger et j’ai eu de la chance que vous m’emmeniez sur le parcours, j’aimais et je prenais du plaisir à jouer avec vous, et je ne restais pas seule à la maison à vous attendre. Alors svp ne culpabilisez pas et ne vous torturez pas l’esprit. C’était trop rapide pour souffrir, je n’étais plus dans mon corps physique et je savais que pour vous ce drame serait horrible à accepter et à vivre. Jamais sans votre aide je n’aurais pu faire le passage et me voilà à présent déjà prête à endosser un autre costume et à vous revenir.

Je sais que c’est dur pour tous les deux, mais je sais aussi que seul mon retour vous aidera à retrouver la paix dans votre cœur et votre esprit. Là où je suis, je suis bien, mais de te voir me pleurer et te morfondre de douleur me font mal. Peut-être est-ce le moment pour toi de prendre pleine conscience qu’après la mort il y a la renaissance, et que c’était bien la même âme qui vous était revenue. Alors ne perdez pas espoir et faites-moi confiance, nous nous retrouverons à nouveau.

Je vous aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je vous dis merci pour votre merveilleux message d’amour. J’aimerais aussi que tu t’arrêtes de te torturer l’esprit et qu’au lieu de regarder en arrière, tu acceptes de regarder vers l’avenir. Il faut t’écouter c’est important pour continuer à avancer sur ton chemin. Fais confiance à l’univers et tu sais que ton bébé, votre Titi Tosquita vous reviendra. Moi c’est mon plus grand souhait.

Oh que si que j’ai eu de la chance de vivre déjà longtemps avec vous ; de me sentir aimée, choyée et respectée, et si cette incarnation vous a laissés que peu de temps pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble, mon âme qui est éternelle, qui perdure, ,souhaite bien sûr à vous revenir. Ce ne sera pas long, l’espace-temps  là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et il est important que tu te mettes bientôt à ma recherche. Ne fais pas l’erreur d’attendre trop de temps, tu as besoin de ma présence à tes côtés et sur un plan terrestre, et papa bien sûr aussi.

Je vous aime de tout mon cœur très fort et peu importe pour les cendres, ce ne sont que les restes de mon enveloppe corporelle. Le lien qui relie mon âme à mon corps physique, le cordon d’argent s’est rompu lorsque tu m’as prise dans tes bras, et il me sera possible d’incarner un autre corps physique dès que tu te sentiras prête à me retrouver, et lorsque tu me prendras dans les bras tu n’auras plus aucun doute. Nous sommes reliées où que je sois encore et pour toujours. Je t’aime, je vous aime tant, vous êtes ma famille et ma place est avec vous.

La rencontre avec Vanille s’est faite sur un chemin gris, triste et sans lumière. Elle était allongée de tout son long sur son ventre, le regard vide et semblait comme figée, collée à cet endroit. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur, et arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et l’ai appelée par son nom. Dès le 1er appel elle a levé la tête vers moi et je pouvais percevoir une lueur d’espoir dans ses yeux si ternes quelques secondes auparavant. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à elle pour lui donner des messages et lui poser quelques questions, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle s’est mise debout et est venue à côté de moi pour me dire :

Je t’attendais, je savais qu’elle trouverait le moyen de m’aider, de nous aider car toutes les deux nous avons besoin d’aide. Moi pour me permettre de faire le passage, et elle pour qu’elle trouve réponse à ses questions et retrouve un peu de paix et de sérénité dans son cœur et son esprit. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me ressourcer et me réparer, et elle ne peut faire son deuil.

Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner jusqu’au pont des fleurs après notre échange, et elle a aussitôt poussé quelques miaulements de joie et m’a dit :

Me voilà soulagée. Mon départ n’était pas programmé et la manière si brutale, si violente m’a empêché de suivre ce chemin, qui pourtant je sais me mènera à la lumière. Rajouté à sa grande détresse, je ne me suis pas non plus senti le droit de partir. Et pourtant c’est nécessaire et c’est la condition sine qua none pour pouvoir me reposer et me ressourcer. Ici je vogue dans son environnement, je puise leur énergie, je m’accroche à elle mais aussi et surtout à Chipie, et elle est très perturbée. Elle sait qu’ici ce n’est plus ma place et qu’il faut m’accompagner, car tant que je reste dans ce bas-astral, entre leur quotidien et ce chemin si austère, je ne suis pas bien et elles non plus. Mais dis-moi quels sont ses messages ? Qu’as-tu à me dire ?

Sans tarder je lui ai lu les missives de sa gardienne :

Vanille, tu as été pour moi une compagne merveilleuse, pleine de douceur, de délicatesse, de subtilité, de tendresse et de démonstrations d’affection. 

 

J’ai apprécié ton intelligence de cœur, ta sensibilité, ton calme, ta bienveillance en toutes circonstances. Timide et réservée, tu m’as accordé toute ta confiance et je t’en remercie du fond du cœur.

 

J’adorais ta façon de te précipiter pour venir à ma rencontre dès mon réveil, de réclamer l’accès à ma chambre pour partager des moments de tendresse et de complicité, de venir te lover sur mon ventre ou à côté de moi sur le fauteuil ou le canapé.

 

Tu étais très attentionnée et patiente avec ta fille, Chipie, et j’espère qu’elle ne t’a pas trop embêtée avec son petit caractère bien trempé.

 

Nos câlins et nos moments d’intimité resteront gravés dans mon cœur pour l’éternité ! JE T’AIME !

 

Mon Ange, ta place est là-haut désormais, au Paradis des chats !

 

Questions pour Vanille :

 

As-tu été heureuse pendant ces 7 ans de vie commune ?

 

Était-ce une bonne idée (ou pas) de te faire vivre avec Chipie ?

 

Avais-tu choisi de partir le 3 août 2023 dans des circonstances aussi brutales ? Si oui, pourquoi ?

(remarque : j’ai proposé à Vanille de rentrer dans la maison environ 1/4 d’heure avant l’arrivée des chiens en lui ouvrant la baie vitrée, elle m’a regardée mais n’a pas bougé, j’ai refermé la baie vitrée)

 

As-tu été prise par surprise par ces chiens errants qui t’ont attaquée sauvagement car tu sentais en sécurité dans notre jardin ?

 

Es-tu bien là où tu es à présent ?

 

Pendant que je lisais je l’observais du coin de l’œil et je pouvais à nouveau percevoir beaucoup de tristesse dans son regard. Ses yeux se sont embués de larmes et lorsque j’avais terminé, elle m’a dit :

Je suis si émue, son message d’amour m’a terriblement touchée et je pleure pour elle. De la savoir en si grande souffrance, de savoir combien ce départ est tragique et cruel pour elle, combien il est choquant, me fait beaucoup de peine pour elle. Je suis désolée, ce n’étais pas un départ volontaire, c’était un accident, un drame, car ces chiens sont habitués à suivre le gibier, ils sont habitués lors des battues, à mordre à mort, ils m’ont coursée et attaquée et ne m’ont laissé aucune chance. J’étais chez moi, sur mon territoire,  je me sentais en confiance et lorsqu’ils ont foncé sur moi j’ai compris qu’ils portaient beaucoup d’énergies qui ne leur appartenaient pas et que je n’avais aucune chance de m’en sortir. Ils ont planté leurs crocs et je suis aussitôt sortie de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral en l’espace de quelques secondes, et je n’ai plus rien senti. La douleur n’a pas perduré, le cordon d’argent qui reliait mon corps physique à mon âme s’est rompu aussitôt et je me suis vue dans cet état effroyable, je savais que pour toi ces images seront et resteront longtemps gravées dans ta mémoire.

Cela me fait tellement de peine pour toi, tu as été la meilleure maman du monde pour moi, et c’est bien toi qui ne mérite pas cet horrible carnage. Pour moi en l’espace de quelques secondes tout était fini. J’étais là au mauvais moment, et ces chiens n’ont fait qu’une bouchée de ma pauvre petite carapace. Cela aurait pu arriver à un autre congénère, à Chipie, mais c’était moi la proie ce jour-là. Et je te le répète, je suis si triste pour la grande peine que mon départ t’inflige. Tu étais ma maman, pas ma gardienne et je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petite fille.

Aimée, choyée et respectée j’avais pour mission de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans dépendance ni codépendance, je n’ai pas terminé ce travail et j’espère pouvoir te revenir pour continuer ce rôle. Tu as besoin de moi et de ma présence, et depuis mon départ ton cœur et ta maison, malgré la présence de Chipie, te semblent bien vides.

Je te dis merci pour ton merveilleux message d’amour. Dans ce message tout est dit, et j’insiste pour rajouter que moi aussi je t’aime très fort, mon amour pour toi ma douce, chère et tendre maman est profond, pur et inconditionnel. Nous étions très complices, très fusionnelles et nos moments de câlins étaient des moments extraordinaires et privilégiés. Bien sûr que je n’ai connu que le bonheur à tes côtés, des années de pur et grand bonheur.

Chipie, même si très entreprenante et parfois à la limite de l’acceptable, a son petit caractère bien forgé, et j’en suis somme toute assez fière. J’ai su la sevrer correctement et la rendre indépendante. Elle m’embêtait, mais c’était plus pour jouer que par conflit et puis cela ne m’a pas dérangée plus que ça. Elle a sa place et son rôle et on ne se marchait pas sur les pattes.

Ne te torture pas l’esprit, fais les choses comme tu les sens. Tu as beaucoup d’amour et d’empathie dans ton cœur pour nous les animaux et pour les humains, alors ne doute pas et lorsque tu seras prête, mets-toi à ma recherche et nous pourrons nous retrouver. Tu sais que mon âme est éternelle et elle aspire bien entendu à te revenir. Pour cela un petit passage au paradis des animaux est nécessaire et après tout sera de nouveau possible. Il va falloir éviter ces chiens qui sont plus à plaindre que moi, eux aussi ils ont besoin d’aide. Moi je ne sens plus de douleurs et je suis pressée à présent de rejoindre ce haut-lieu magique Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque toi tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, j’endosserai le costume qu’il te plaira pour continuer notre belle aventure et histoire d’amour ensemble. A bientôt et merci, merci, beaucoup de gratitude de m’aider maintenant à traverser le pont des fleurs.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin si sombre qui au fil  de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a regardée intensément dans les yeux avec beaucoup de gratitude et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Vanille, repose et ressource-toi et à bientôt.

La connexion avec Minette s’est faite dans cette belle et magnifique clairière qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée dans l’herbe et s’amusait à regarder les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons blanc et mauve à un autre. Il y avait beaucoup de fleurs de toutes les couleurs et des oiseaux de tous types et toutes les tailles et couleurs. L’herbe d’un vert fluo faisait ressortir la blancheur de sa robe et elle tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater de ces farandoles de danses que formaient les oiseaux, les abeilles et les papillons.

Je me suis approchée doucement, et arrivée à une distance respectable, me suis arrêtée et l’ai appelée par son nom, et dès le 1er appel elle a levé la tête les yeux pétillants et m’a dit :

Je t’attendais. J’ai mis quelques jours à faire le passage, ils étaient tous choqués de mon départ si rapide et brutal et moi qui ne l’avais pas vraiment programmé non plus bien que j’étais sur mon chemin et que je préparais ma transition depuis quelques mois, ça m’a secouée aussi et je suis restée un peu dans leur environnement jusqu’à ce que son papa et Garfield soient venus me tendre leurs bras et pattes de l’autre côté du pont. J’avais un peu de mal à suivre ce chemin lumineux, mais avec leur aide je n’ai pas hésité à traverser le pont des fleurs.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre, et sans tarder lui ai lu le contenu :

-Est-ce qu’elle dormait ou n’entendait plus au moment où elle était sous la voiture de ma sœur.2–  – Est-ce que la mort était programmée comme cela ? ou était-ce un accident, on aurait préféré qu’elle meure de sa vieillesse malgré son âge déjà avancé.
-Est-ce qu’elle a souffert ? Est-ce qu’elle est morte le jour même ou le lendemain lorsque je l’ai retrouvé.
-Est-ce qu’elle a été heureuse toutes ces années avec nous ? C’était la reine à la maison, je la taquinais tout le temps.
-Quelle a été sa mission auprès de nous ?
-On dit que les animaux de compagnie rejoignent leur maitre défunt, est-ce qu’elle a revu mon père ?
-J’ai demandé un signe de sa part, et elle m’est apparu dans mon rêve sortant comme à son habitude sur mon lit en me donnant la patte, mais avec un peu de sang sur la patte.
-Est-ce que je peux lui demander d’être un guide pour moi et de m’aider à développer ma médiumnité ?
-Est-ce qu’elle aurait un message de réconfort pour ma mère et moi
Est-ce que tu peux voir Garfield le chat de Chantal et a-t-il un message à nous dire. Merci pour toutes ces années à nos côtés.

Pendant que je lisais le contenu, elle m’écoutait attentivement, et lorsque je me suis arrêtée elle m’a dit :

C’était un accident, je n’ai pas entendu la voiture démarrer. Depuis quelque temps l’ouïe a bien baissé, la vue aussi et je me trouvais parfois un peu dans mon monde. Ce jour là j’étais endormie sous le véhicule, et malgré que notre ouïe soit plus fine que celle des humains, je n’ai rien, mais absolument rien entendu.

Dis-lui de ne pas culpabiliser, elle ne pouvait pas me voir et je n’ai pas souffert. Je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et j’ai réussi à m’éloigner, à me trainer pour qu’ils ne me trouvent pas tout de suite, car j’avais décidé de ne pas revenir dans mon corps physique. C’était mieux pour moi de monter me reposer et me ressourcer. On ne pouvait plus rien pour moi, et même si ce fut violent, c’était mieux pour moi de tirer ma révérence. Je préparais mon départ depuis l’entée de l’hiver dernier, et ces fortes chaleurs m’ont totalement épuisée. Mon cœur et surtout mes reins étaient fatigués, usés, et j’avais des bobos dus à l’âge dans tout mon corps. Cet accident a un peu précipité mon départ, et grâce à ses guides on est venu à ma rencontre et on m’a guidée vers le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel.

Dis-leur que moi je les aime tous très fort et que je suis désolée pour ce départ qui les perturbe, mais je me suis déjà bien reposée et ressourcée, et depuis que je lui ai fait un signe en lui montrant la patte avec un peu de sang, je me suis totalement réparée. Je suis partie le jour même, à peine peu de temps après le heurt. Mais peu importe, l’essentiel est que j’ai pu rejoindre ce haut-lieu magique et tout à l’heure, après notre échange, je pousserai la porte dorée qui se trouve derrière moi pour rejoindre mes congénères et Garfield surtout. Il était là pour m’accueillir et me charge de vous dire qu’il est heureux de vous protéger et de vous envoyer de bonnes énergies. Il est bien et n’attend qu’un signe de la part de sa gardienne pour redescendre, sinon bien entendu il restera là-haut pour veiller sur elle.

Quant à ton papa, mon papa, oui il était là et m’a accompagnée jusque dans l’escalier de l’arc en ciel. J’ai gravi toutes les marches à ses côtés et c’était un moment de retrouvaille très doux. Lui aussi est là pour vous protéger et vous envoyer des ondes divines et surtout c’est lui ton guide et qui t’aide à développer ta médiumnité. Si tu n’avais pas ce don il t’aurait été impossible de me voir dans ton rêve puisque j’étais encore entre deux. Seul tes capacités te permettent de voir le monde visible et le monde invisible, alors que pour nous les animaux qui sommes des ponts entre ces 2 mondes, nous naviguons de l’un à l’autre.

Moi, la reine de la maison espère bien sûr pouvoir vous revenir. J’ai vécu une vraie vie souveraine à vos côtés et mon âme qui est éternelle et perdure, aspire à vous revenir et c’est sur un plan terrestre que je pourrai t’accompagner et te guider dans tes talents. J’ai vécu des années de pur et grand bonheur et je suis si contente de pouvoir vous dire merci aujourd’hui et vous exprimer toute ma gratitude pour ces années si intenses.

Dis à ma maman que je serai toujours là pour elle où que je sois, je resterai sa petite reine et je la protègerai. C’était ma mission, j’étais reliée à mon papa décédé, et après son départ j’étais là pour vous protéger tous et j’ai très bien rempli ce rôle.

Toi mon grand frère, tu as développé tes compétences et tu es à présent sur ta voie spirituelle, un vrai plaisir de te rejoindre sur ce chemin. Quant à ma sœur qu’elle ne culpabilise pas, sans le savoir, elle m’a aidée à avancer mon départ, et dans le moment présent je me sens de nouveau toute légère, je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser, je vois et j’entends bien. Me revoilà entièrement ressourcée et réparée et prête à partir pour une belle et nouvelle aventure auprès de vous. Alors ne réfléchissez pas et n’hésitez pas trop, vous avez besoin de moi sur le plan terrestre et je pourrais me montrer beaucoup plus utile que dans l’au-delà. Je serai meilleur guide avec la possibilité de te nettoyer énergétiquement. Vous êtes ma famille et vous me manquez aussi.

Que c’est bon de vivre à vos côtés et de vous apporter la protection à vous et au lieu. Essentiel lorsqu’on a des ouvertures sur le monde parallèle, ne l’oublie pas. Alors à toi d’y songer et j’endosserai le costume qu’il te plaira.

La rencontre avec Balou s’est faite sur un chemin triste et sans lumière. Il était assis le regard vide, éteint. Je me suis approchée doucement de lui pour ne pas l’effrayer, et arrivée à une distance respectable, me suis arrêtée et l’ai appelé par son nom. Dès le premier appel il a tourné la tête vers moi et son regard si terne quelques secondes auparavant a repris de la vie, ses yeux se sont mis à pétiller et je pouvais y lire des lueurs d’espoir. Avant même que je ne lui dise la raison de ma présence, il m’a dit :

Ce n’est pas trop tôt. J’attendais qu’il se passe quelque chose. Je savais qu’elle allait finir par faire appel à toi car j’ai besoin d’aide pour faire le passage et elle, ma chère, tendre et douce maman, même si elle n’en a pas toujours l’air, est remplie d’amour et de compassion, et elle a besoin de lâcher prise avec la carapace qu’elle s’est forgée. Il est temps qu’elle assume et montre qui elle est vraiment, et tous les deux nous avons besoin de toi, moi pour me permettre de monter au jardin des animaux me reposer et me ressourcer, et elle pour pouvoir commencer son travail de deuil. Tant que je reste là dans le bas-astral je m’accroche à elle et je leur pompe à tous leur énergie. Ici ce n’est plus ma place et pour pouvoir me ressourcer et me réparer, j’ai besoin de faire le passage.

Je l’ai rassuré et lui ai dit que j’étais aussi là pour l’accompagner sur le chemin, et sans tarder lui ai lu le contenu des messages et des questions de sa gardienne :

Mon petit Balou , 

Tu venais d’avoir 3 ans , tu étais plein de vie , en pleine forme ,voire une forme exceptionnelle…

.tu étais notre petit Balou d’amour . 

 

je suis rentrée après mon travail le 13 juillet vers 12h30 et je t’ai trouvé sur le parking de ma voisine, inanimé..

comme 10 jours jours plus tôt, déjà la même situation, tu étais conscient mais tu avais la patte blessée, mordu peut-être par un chien ?

 

Mais pourquoi toujours sur le parking de ma voisine ? Qu’est-ce que ça veut dire ? 

 

Par contre c’est fois ci je n’ai pas pu te sauver.

Ça m’a choqué, je t’ai emmené à toute hâte chez le vétérinaire qui n’a rien pu faire. . ..

Je m’en veux car si j’étais rentrée peut-être un peu plus tôt ..si je t’avais fais suivre ailleurs..

Avais-tu un problème de santé ,cardiaque, que je n’ai pas su déceler malgré ta forme olympique..? 

 

Que s’est-il passé ? 

As-tu souffert ? 

Quelqu’un t’as t’il fait du mal ? 

As tu mangé autre chose en dehors de ta maison ? 

Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé, 

Pourquoi ?

 

Tu étais notre petit soleil ,notre petit amour ,

avec Manon nous sommes tellement triste ,dans la douleur et dans l’incompréhension..

nous étions tellement heureuse et reconnaissante de t’avoir!!

Manon disait toujours, quelle chance on a d’avoir Balou ! 

 Je remerciais constamment le ciel d’avoir pu te recueillir, de t’avoir à la maison, un peu comme si je sentais que ce bonheur était éphémère. 

 

 je faisais toujours attention à toi mon petit Balou ,par peur de te perdre..

 tu es né dans un arbre ,ce qui expliquait ton côté un peu différent ,tellement attachant 

 ta maman étais un peu sauvage 

 

 tu nous  apportais énormément de bonheur et d’amour , tu es parti si brutalement..

 

Maintenant , 

J’espère que tu es bien là où tu es , 

et surtout qu’on se reverra un jour …

c’est ça l’essentiel ..

on t’aime Petit Balou 

 

Pendant que je lisais je pouvais le voir tantôt très content, tantôt très triste et il m’a dit lorsque j’avais terminé de lire les missives :

 

Je suis très ému, très touché et j’ai à la fois beaucoup de plaisir à entendre leur merveilleux message empreint d’amour et de tant de nostalgie et de regrets, mais aussi beaucoup de peine à les savoir en si grande souffrance. Je leur demande pardon pour la détresse que mon départ leur inflige et je m’en veux tellement de n’avoir pas pu rester plus prudent.

J’ai eu un premier avertissement et j’ai déjà fait un premier malaise et la peur, la trouille affreuse que j’ai eu lorsque ce chien m’a mordu et planté ses crocs dans ma patte a été le summum. Mon cœur s’et arrêté de battre. J’ai eu très peur et mon cœur n’a cette fois-ci pas résisté, j’étais terrorisé et impossible de me réfugier dans mon corps astral. C’était trop  rapide, j’ai réussi à me  traîner jusque sur le parking mais rien à voir avec la voisine.

Je sais que ce départ si brutal t’a profondément choquée et j’en suis si navré. J’étais un petit chat très en forme c’est juste, mais peut-être que mon petit cœur était en souffrance, je ne saurais le dire. Je ne le pense pas, mais je n’en ai pas la certitude. Par contre ce que je peux te dire c’est que ce chien par 2 fois m’a mis dans un état de terreur effroyable, et il y a eu plus de peur que de souffrance. Je n’ai pas vraiment senti la douleur, c’était trop rapide, une forte oppression qui m’a complètement coupé le souffle, suivi d’une puissante douleur dans la poitrine, puis plus rien. Je me suis vu allongé su le bitume, et je savais que pour toi me trouver dans cet état serait difficile à vivre, mais qu’il n’y avait plus rien à faire, qu’il m’était impossible de revenir dans mon corps physique.

Je n’ai rien mangé ailleurs et je suis si triste de vous faire du mal. J’adorais me promener et j’étais bien trop  curieux pour rester sagement à la maison. J’avais besoin de nettoyer les énergies des alentours et cette mission m’a amené un peu partout dans le quartier. Je n’étais pas vraiment socialisé et c’est ce qui t’a tellement rapprochée de moi. Ma maman était sauvage et sous mes apparences de petit Balou d’amour, j’étais très indépendant et sauvage aussi.

Je sais que je vous manque, et même si je peux encore vous voir et vous entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à vous me manque aussi. Moi aussi je vous aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et j’adore ma grande sœur. Me suis toujours considéré comme ton petit bébé, ton garçon et me suis senti aimé et respecté comme un membre de la famille. Ne me pleurez plus, ma mission consistait à ouvrir ton cœur, toi ma chère maman, à t’aider à travers moi à panser les blessures affectives du passé, à te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur et te permettre d’ouvrir d’autres portes et notamment celle de la voie spirituelle.

Tu as, grâce à ma  présence, beaucoup évoluée et avancé sur ton chemin et tu avais bien senti, tu as bien cerné que je ne resterais pas longtemps avec vous. Je vibrais sur un autre plan et c’est ton papa qui m’avait guidé à toi. La relation n’a pas toujours été très fluide et il y avait beaucoup de non-dits et des tensions continuelles, c’est lui qui m’a envoyé vers toi pour t’accompagner sur ton chemin et t’aider à trouver en toi la foi, la force et la confiance. Si je suis reparti si vite c‘est pour te permettre de prendre pleine conscience qu’il existe une vie après la mort et que où que l’on soit nous restons toujours reliés à vous, à votre âme.

Et moi votre petit rayon de soleil sera toujours là pour veiller  sur vous et vous protéger. Je t’enverrai un autre petit compagnon, il endossera le costume qu’il te plaira et je l’initierai pour continuer le travail que j’avais auprès de toi. De là où je suis, moi ton petit Balou d’amour, je t’enverrai de l’énergie divine. Tu pourras me voir partout, dans le ciel, dans les nuages, mais aussi mes rayons accompagneront tes proches, toi et ton chemin. Fais-moi confiance et tu auras la joie de retrouver un petit Balou d’amour sous une  autre forme.

Merci, merci, beaucoup d’amour et de gratitude pour la belle âme que tu es et seras de plus en plus, je t’aime. Dis à Manon qu’elle aussi je l’aime, elle est douce, tendre, joviale et jolie comme un cœur.

Puis il m’a dit merci, merci pour ce que tu fais pour moi, pour nous, je suis pressé maintenant de rejoindre le paradis des animaux, on m’attend de l’autre côté, humains et animaux des proches et c’est fantastique.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin qui s’est transformé en un réel chemin de lumière et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’arc en ciel.

La rencontre avec jacky s’est faite sur un chemin triste, gris et sans lumière. Il était assis, comme figé à cet endroit, et je me suis approchée doucement de lui pour ne pas lui faire peur. Arrivée à une distance respectable, je l’ai appelé 1,2, puis 3 fois par son nom avant qu’il ne tourne la tête vers moi, le regard si triste. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre de la part de ses gardiens, et ses yeux si malheureux quelques instants auparavant se sont grands ouverts, je pouvais y lire des lueurs d’espoir. Avant même que je ne lui lise le contenu, il s’est levé pour venir à côté de moi et me dire :

Que je suis content, depuis mon départ je reste ici sur ce chemin comme collé à cet endroit et impossible de continuer, bien que je sache et que je vois qu’au bout il y a beaucoup de lumière et que c’est par là que je dois aller pour rejoindre le jardin des animaux. J’ai besoin d’aide, mon départ les plonge dans une atroce souffrance et culpabilité. Des regrets, beaucoup de regrets et tout cela m’a empêché de rejoindre ce haut-lieu magique. Je ne m’en sens pas le droit alors qu’ils sont dans une grande détresse, de les abandonner, et je reste là dans ce bas-astral à leur puiser leur énergie. Mon âme s’accroche à eux et tant que je reste ente deux je ne peux me reposer ni me ressourcer, et eux ils ne peuvent trouver la paix dans leur cœur et leur esprit, ni commencer leur travail de deuil. Nous avons tous besoin d’aide et de savoir que tu vas me donner des messages et que je pourrai moi aussi leur en donner me soulage. Ca me fait beaucoup de bien.

Je l’ai aussitôt rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, et sans tarder je lui ai lu les missives.

Pendant que je lisais le regard de Jacky est redevenu très triste et il s’est mis à pleurer. Les larmes coulaient sur ses joues, sur sa truffe et il essayait de les lécher au passage. Lorsque j’avais terminé il s’est secoué plusieurs fois et j’ai pu ressentir de fortes émotions. Après quelques secondes de silence, il m’a dit :

Tu peux le voir, je suis très ému, très touché par leur message et je tiens avant tout à leur dire merci. Merci pour toutes ces belles et merveilleuses années passées à leurs côtés. Merci pour tout l’amour qu’ils m’ont donné. Merci pour les bons soins et surtout les caresses, la tendresse et toutes les belles promenades que nous avons faites ensemble. Gratitude, beaucoup de gratitude à ma maman, à mon papa et toute la famille. Je me suis moi aussi de tout temps considéré comme leur enfant, leur garçon et ils m’ont d’ailleurs donné le prénom d’un humain.

Merci aussi pour leur message d’amour, dis-leur que moi aussi je les aime profondément d’un amour pur et inconditionnel. Je n’ai jamais manqué de rien, ils m’ont choyé, respecté comme leur égal et je sais que mon départ est difficile pour eux. Dis à ma maman qu’elle ne doit pas culpabiliser, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’entrée de l’automne dernier. J’étais prêt à faire le grand saut. Je savais très bien que vous ne pouviez plus m’emmener en vacances, et pour moi c’était le moment de songer à tirer ma révérence. Ces vacances vous ont permis d’être éloignés de moi et c’était pour moi aussi l’occasion inespérée de vous préparer à ce départ.

Tu n’as donc rien à te pardonner ma chère et tendre maman. Ne te torture plus l’esprit, c’était le moment pour moi et vous avez fait le bon choix. Je ne pouvais bien sûr pas partir sans que vous me disiez au revoir, cela aurait été encore plus traumatisant pour vous, et surtout toi ma maman, et j’ai attendu votre retour pour souffler la flamme de ma bougie.

Seulement maintenant il va falloir me guider pour faire le passage car ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là, je ne peux me reposer et me ressourcer. Je sais que je vous manque et même si je peux encore vous voir et vous entendre, de ne plus pouvoir me manifester à vous est difficile pour moi aussi.

J’étais relié à toi maman et ma mission consistait à te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et de te permettre à travers moi de panser toutes les blessures du passé, mais aussi les autres, et j’étais chargé de veiller sur toi et te protéger. J’ai bien réussi cette mission, tu as su construire ta vie affective et créer une famille heureuse. Que du bon et grand bonheur de vivre avec vous et de vous accompagner. J’ai terminé ce rôle et mon âme qui perdure, qui est éternelle, aspire après s’être ressourcée et réparée, à te revenir.

Depuis mon départ ton cœur est bien vide et la maison aussi et vous avez tous, surtout toi ma tendre moitié besoin de me retrouver sur le plan terrestre. Je t’aiderai à continuer ton chemin, à retrouver la joie et le soleil dans ton cœur. Bien sûr que j’aimerais que vous fassiez une promenade pour moi, et de là-haut, puisque tout à l’heure grâce à votre aide je rejoindrai le paradis des animaux, je pourrai vous envoyer des signes pour vous montrer que je suis toujours là et que je vous protègerai toujours.

Encore une fois ne culpabilise plus et n’aie aucun regret, je sais bien que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et je ne me suis jamais senti seul ou délaissé. Je me suis toujours senti aimé et être un membre de la famille. Vous avez pris la bonne décision au moment où il le fallait et je vous en suis si reconnaissant. Je sais combien ça a été difficile pour vous et que vous l’avez fait par amour pour moi. Je me pleurez plus, acceptez ce départ pour un petit laps de temps et allez de l’avant. Je suis juste de l’autre côté du voile et dès que je serai au jardin des animaux je m’empresserai de préparer mon retour.

Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur  ton chemin. N’aie aucun doute, tu me reconnaîtra au premier regard. Nous étions si complices et fusionnels et ton cœur si meurtri a besoin de moi pour le guérir. Je t’aime, je vous aime tous et je suis maintenant pressé de gravir les maches de l’escalier de l’arc en ciel. Merci encore de m’aider à le faire, j’ai le cœur rempli de joie et je suis heureux.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin si triste, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit merci et l’a traversé pour se noyer dans  la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Jacky, repose et ressource-toi.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Ictory m’y attendait, debout, les yeux vides, ternes sans expression, il me donnait l’impression d’être figé à cet endroit. Je me suis approchée doucement et me suis arrêtée à une distance respectable, puis je l’ai appelé par son nom, 1,2, puis 3 fois et toujours aucune réaction. M’est venue l’idée de l’appeler Doudou et il a aussitôt tourné la tête vers moi, et ses yeux si tristes reprenaient vie, je pouvais y lire une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et sans tarder je lui ai lu le contenu :

Mes questions : 

– De quoi est il mort ? 

– Était il malade ? Si oui depuis cb de temps?

– A t’il souffert ? Si oui depuis cb de temps ? 

– Est ce que c’était son choix de partir seul sans moi? 

– Est ce qu’il m’en veut de quelque chose ? 

– Était il heureux à mes côtés ? 

 

Mon message pour lui : 

 

Ictory,

Je voulais que tu saches le bien que tu as fait à ma vie, le bonheur quotidien que tu as pu m’apporter durant 13 ans. Tu as été le cheval d’une vie, de ma vie. Tu devais être une simple demie pension et très rapidement tu es devenu mon cheval, je me suis retrouvée seule à t’assumer financièrement et à m’occuper à temps plein de toi. Tu as été le cheval dont j’ai toujours rêvé : grand, majestueux, bai avec cette grande liste blanche et ces magnifiques balzanes. Tu avais cette gentillesse qui malgré ta grande taille dépassait l’entendement et ce regard si doux, si profond qui laissait dire beaucoup de choses. Tu as été ma plus grande force et tu es maintenant ma plus grande souffrance. Tu m’a tellement apporté et je ne pourrai jamais assez te remercier. Tu es et tu resteras à jamais ma plus grande fierté, mon plus grand combat et surtout mon pilier, mon partenaire de vie. Tu as rempli mon coeur d’amour, de bonheur, de joie. Tu m’apportais une force surhumaine et un soutien hors pair. J’ai traversé des moments très difficiles du haut de mes 25 ans mais avec toi à mes côtés tout me paraissait plus simple. Tu as été ma plus belle thérapie. On m’a souvent répété de me faire aider, de me tourner vers un psy, mais non j’en avais pas besoin car je t’avais toi et rien ne pouvait me faire plus de bien. Tu as rythmé ma vie, tout tournait autour de toi, tu as été ma plus belle histoire sache le. J’ai tout appris à tes côtés : la patience, le contrôle de soi, les responsabilités, la régularité, les engagements, la délicatesse, la douceur, la précision, la persévérance et surtout l’amour. Aimer et être aimé. Grâce à toi je me suis jamais sentie seule et je suis toujours restée sur le droit chemin. Tu m’a apporté un équilibre de vie, une vraie stabilité. Je veux que tu saches que personne ne m’a rendu heureuse comme tu as su le faire. Je t’aime mon cheval, mon doudou et je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle et même après. On se retrouvera un jour. Je me sens perdue sans toi à mes côtés, je suis anéantie. Tout mon monde s’effondre je n’ai plus de repères. Je vais devoir vivre sans toi et rien que le fait d’y penser et de l’écrire me terrifie. Je vais devoir vivre avec les souvenirs et crois moi j’en ai énormément des souvenirs te concernant. Ils resteront gravés à tout jamais dans ma mémoire et dans mon coeur. Quand nous étions ensemble nous faisions qu’un, nous étions en symbiose la plus totale. Nous étions comme inaccessibles, nous étions dans notre bulle. J’espère que tu as été heureux à mes côtés comme j’ai pu l’être à tes côtés. J’espère que toi aussi tu gardes de merveilleux souvenirs de nous deux. J’espère avoir pu t’apporter ce dont tu avais réellement besoin doudou. 

 

Tu sais Ictory, je m’en veux. Je m’en veux d’être moins venue te voir pendant une période. J’espère que tu ne t’ai pas senti abandonné ? Mon corps m’a lâché j’ai fait un burn-out et je ne voulais pas que tu me vois comme ça, que tu ressentes ma peine et mon mal-être, j’ai voulu te préserver et j’espère que tu l’a compris. Mais tu sais ça ne m’a jamais empêché de penser tous les jours à toi, de culpabiliser de ce que je faisais. Je m’en veux aussi de ne pas avoir été là pour ton dernier souffle. C’était ton choix ? 

En tout cas je voulais te présenter mes excuses Ictory. 

Il va me falloir du temps mon gros pour accepter ta disparition, je suis anesthésiée et j’ai envie de voir personne, de parler à personne, j’ai juste envie d’être seule et d’essayer de faire mon deuil. Mais c’est tellement dur doudou tu n’imagines pas le vide que tu laisses en moi. Je te pleure nuit et jour. J’espère que d’où tu es tu veilles sur moi, ne m’oublie pas je t’en supplie. 

Ma plus belle étoile pour l’éternité. 

 

Pendant que je lisais, je pouvais l’observer du coin de l’œil et m’apercevoir qu’il était très ému. Dès que j’avais terminé, il s’est mis à hennir plusieurs fois, puis s’est rapproché pour venir à côté de moi et me dire :

Je suis très touché par son message d’amour. Elle était ma compagne, ma moitié, mon âme sœur et elle le restera toujours où que je sois. Je sais que mon départ est inacceptable, insurmontable pour elle,  je sais aussi que cette épreuve est si difficile à comprendre et que je lui manque terriblement. Elle culpabilise aussi, elle venait me voir moins souvent, et n’a pas pu voir que j’étais malade. Mais je ne lui aurais de toute façon pas fait voir, j’ai toujours depuis toutes ces années, été là pour la guider et l’accompagner sur son chemin et j’étais chargé de veiller sur elle, de la protéger et de l’ouvrir à l’amour inconditionnel. J’ai bien rempli mon rôle et nous avons passé tous les deux des moments merveilleux, extraordinaires. Comme elle le dit si bien, nous étions très fusionnels, en symbiose totale, j’étais elle, elle était moi et nous ne formions qu’un lorsque nous étions ensemble.

Grâce à mon amour pour elle, j’ai pu lui permettre de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur à travers moi, et cela lui a permis de trouver en elle cette grande force et confiance que l’on a en soi. Forte de sa quintessence, elle a réussi à se sortir de situations difficiles et de continuer à avancer. Elle a eu un grand moment de faiblesse et son corps a un peu lâché, c’était bien dommage de vouloir me préserver puisque j’étais là pour l’aider et prendre soin d’elle et de sa personne.

Elle m’a beaucoup manqué et j’étais triste de ne pouvoir l’aider. J’ai bien compris ce qui se passait, je suis relié à elle et je sens, je perçois et j’entends tout ce qu’elle vit. Aujourd’hui elle se trouve dans une profonde détresse, et sa souffrance est au-dessus de ses forces. Rajouté à ses regrets et sa culpabilité, cela m’empêche de continuer ce chemin si gris, si triste qui pourtant je sais me mènera à la lumière. J’ai besoin d’aide et elle aussi. Tant que je reste là, je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle ne peut retrouver un peu de paix et de sérénité, ni commencer son travail de deuil. Tant que je reste là, je m’accroche à son énergie et elle est complétement désorientée et anéantie. Ici ce n’est plus ma place et je dois rejoindre le jardin des animaux pour pouvoir lui envoyer de bonnes ondes et continuer à la protéger.

Je l’ai rassuré et lui ai promis qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Il s’est mis à hennir plusieurs fois avant de me dire :

Merci, merci, je me sens soulagé à présent et je lui dis merci, je lui suis si reconnaissant d’avoir fait appel à toi. Dis-lui que j’étais fatigué depuis un laps de temps, j’avais des bobos partout dans tout mon corps et dus à l’âge. Mon cœur était fatigué et mes reins aussi. Mon système digestif était en peine aussi et me donnait souvent des douleurs au ventre. Mais ce jour-là, j’avais des difficultés à respirer. Je me sentais oppressé avec des douleurs dans la poitrine et mon cœur a lâché. Je n’ai pas souffert longtemps, je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral  et à chaque fois que les jours précédents ça n’allait pas fort, cela me permettait de supporter les douleurs et gérer mon état. C’était mieux pour elle de ne pas être à mes côtés, le choc aurait été encore plus brutal et violent pour elle et c’était mon choix de partir seul. Encore une fois j’ai voulu la protéger et ne pas lui infliger ce grand traumatisme.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime très fort, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et toutes ces années partagées avec elle ont été des années de pur et grand bonheur. J’étais son compagnon, son Messie et surtout son Doudou d’amour. Quelle joie nos balades, et les rencontres étaient à la fois si douces et si intenses. Je ne peux lui en vouloir, c’est plutôt à moi de lui demander pardon de la lâcher pendant cette période difficile où sa santé si fragile et vulnérable, mais je sais que de là-haut je pourrai à nouveau lui apporter du soutien et de l’aide divine. Lorsque j’aurai fait le passage je pourrai lui envoyer des signes, lui faire des petits coucous et lui montrer que je suis toujours là pour elle et cela où que je sois.

Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire bien entendu à lui revenir. Dès qu’elle aura retrouvé un peu de paix dans son esprit et qu’elle se mettra à ma recherche, j’endosserai le costume qui lui plaira et me mettrai de nouveau sur son chemin. Dis-lui de ne plus me pleurer, d’arrêter de se torturer l’esprit. La mort est un nouveau soleil et nous nous reverrons. C’est mon souhait le plus cher, car elle a besoin de moi et ma présence à ses côtés sur un plan terrestre. Je suis prêt maintenant à rejoindre ce haut-lieu magique et elle se sentira plus apaisée aussi.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin sombre, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et arrivés devant le pont des fleurs il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

La connexion avec Helios s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était debout dans cette belle clairière et broutait l’herbe d’un vert extrêmement fluo, entouré de nombreux papillons blancs, orange et dorés. Il levait la tête pour suivre leurs farandoles de danses tout en continuant à manger. Il y avait des petites fleurs de toutes les couleurs et il s’amusait, il semblait prendre plaisir à trier les herbes. Je me suis approchée doucement, et arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée et l’ai appelé par son nom. Dès le premier appel il a regardé vers moi et ses yeux exprimaient de la joie et une grande curiosité. Sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne. Il est aussitôt venu vers moi pour me dire

Je suis très content que tu sois là. Je vais pouvoir répondre à toutes ses questions qui la turlupinent, car depuis mon départ elle est en souffrance, elle est en grande détresse, je lui manque, elle a des regrets et elle culpabilise. Cela aurait pu me retenir dans le bas-astral mais j’ai eu de l’aide de là-haut. On est venu pour me guider et me faire traverser le pont des fleurs. C’est son papa, il est là, il veille sur elle, il la protège et sait toujours comment se manifester pour l’aider, et il ma chargé de lui dire qu’il l’aime très fort et qu’il sera toujours là pour elle. Il est fier du courage de sa fille et de toute l’empathie et la compassion qu’elle a dans son cœur. Il est resté avec moi quelque temps, ensemble nous avons gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel puis il est retourné dans sa dimension, dans son jardin des humains.

Si je suis resté ici c’est pour pouvoir nous permettre cet échange en toute intimité. Je savais, je pressentais que tu aurais besoin de me contacter et tout à l’heure je pousserai la porte dorée qui se trouve derrière moi et j’irai rejoindre mes congénères et tous les autres animaux. Mais dis-moi, qu’as-tu à me dire ?

Et sans tarder, je lui ai lu le contenu des missives

Ceci est ma première question… Pouvez vous me confirmer la cause de sa mort et si il n a pas trop souffert  et je suis désolée de l avoir euthanasié même si il le fallait pour lui éviter l agonie…cela pourrait m aider…ce sentiment affreux et contradictoire…

 

2eme question…nous étions fusionnel et je  voudrais savoir si il a  un message pour moi .. même si je vois des signes de lui parfois…

Est il bien arrivé la haut et peut être  a t il été accueilli par mon papa ??? 

Me pardonnera t il sur les 8 derniers mois de sa vie qu’il est dû vivre sans congénère  pour malheureusement l’avoir à mes côtés devant la maison car il avait été blessé par un maréchal il y a un an et demi et qu’il avait besoin d’un terrain plat sans caillou et de surveillance !!!.. est-ce qu’il me pardonnera que pour des raisons purement pratique afin que nous ne soyons pas séparés j’avais fait ce choix …malgré tout il avait ma présence  toute la journée et les belles promenades dans les champs.  Ca me pèse vraiment  

besoin de réponse .. pourquoi ce cancer ??? Une personne est revenue dans ma vie que j avait perdu de vue depuis 5 ans .. … Je pense que c est lui qui est derrière tout ca 

 

Pendant que je lisais, ses yeux exprimaient beaucoup de tristesse, il s’est mis à pleurer et c’était très émouvant de voir un si beau cheval d’où émanait beaucoup de charisme, se mettre à nu et de laisser s’exprimer les vives émotions qu’il ressentait. Il bougeait la queue, la faisait tourner à droite, à gauche, et lorsque j’avais terminé la lecture, il s’est mis à hennir plusieurs fois avant de me dire :

Excuse-moi, je suis très ému, je suis très touché par ces messages empreints de tant d’amour, de tant de doutes et je suis si soulagé de pouvoir lui répondre. Tout d’abord lui dire que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Toutes ces années passées avec elle ont été des années de pur et grand bonheur. Je me suis considéré comme sa moitié, son âme sœur et son compagnon. Notre relation était très fusionnelle. Aimé et respecté comme il se doit nous ne faisions qu’un et je la remercie beaucoup pour tout ce qu’elle  m’a donné et pour la grande tendresse que nous avons partagée.

Dis-lui de ne plus se torturer l’esprit, il est temps pour elle de retrouver la paix dans son cœur et dans sa tête et d’enfin commencer à faire son deuil. Le mal me rongeait de l’intérieur, je le confirme et on ne pouvait plus rien pour moi. Il n’y avait plus aucun espoir de pouvoir me sauver et je me réfugiais la plupart du temps dans mon corps astral pour gérer et supporter mon état. Cela m’a aidé à tenir sans trop de souffrance, et je lui suis si reconnaissant d’avoir eu le courage de prendre la décision de m’aider à partir. J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition depuis l’été dernier et j’étais prêt.

Merci, merci, je sais combien ce choix a été difficile et cruel pour elle et qu’elle l’a fait par amour pour moi, je lui en suis si reconnaissant. Gratitude, beaucoup de gratitude, même si son cœur aujourd’hui est blessé, meurtri, c’est le plus beau dernier cadeau qu’elle pouvait me faire. Depuis ma blessure nous étions encore plus proches, nous ne nous quittions pour ainsi dire plus et sa présence valait mille fois mieux que celle d’un congénère. Qu’elle ne culpabilise pas pour ça, elle l’a fait pour mon plus grand bien, je le savais et j’ai accepté et apprécié son choix.

Et puis nous nous sommes bien amusés, nous avons eu la chance de nous rapprocher encore plus et lorsque nous étions ensemble, nous ne formions qu’un. J’étais elle, elle était moi et cette symbiose fut si agréable à vivre lorsque nous faisions de grandes et belles balades. Pourquoi cette maladie ? Pour la protéger elle, pour lui permettre à elle de ne pas laisser le stress qu’elle pouvait parfois ressentir face à une situation et face à cette personne, lui faire du mal. Elle est passée par des hauts et des bas et les angoisses auraient pu beaucoup plus nuire à son plexus solaire. J’ai fait tampon, c’était ma mission principale auprès de toi. Veiller sur toi et te protéger, tu dois le reconnaître et l’accepter, sans culpabilité aucune. C’était mon rôle et j’ai bien rempli cette mission.

C’était plus simple pour moi de remonter me reposer et me ressourcer, et lorsque tu seras prête à me revoir nous nous retrouverons. Mon âme perdure, elle est éternelle et reste reliée à la tienne où que je sois. Elle aspire bien entendu à te revenir. Tu as besoin de moi et de ma présence pour continuer ton chemin, et j’endosserai le costume qu’il te plaira. N’aie aucun doute à ce sujet, lorsque le moment sera là et que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Depuis  mon départ tu te sens comme amputée d’une partie de toi, c’est le grand vide et seul moi peut le combler ce vide. Ici je me suis déjà bien réparé, je n’ai plus aucun bobo et en attendant de pouvoir continuer notre belle histoire ensemble sur le plan terrestre, je te fais des petits coucous, je t’’envoie des signes et suis si heureux que tu les reçoies que tu les perçoives.

La communication avec Coumbia s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était assise au milieu d’autres congénères, et de chiens de toutes les races. Il y avait des milliers de papillons blancs, orange et dorés qui volaient d’un arbre à papillons à un autre, et ils étaient tous entourés d’anges blancs, orange et dorés. Ils s’entremêlaient au-dessus d’eux et formaient des farandoles de danses extraordinaires. Tout était très lumineux, les couleurs très vives, flashy et j’ai cligné plusieurs fois des yeux, éblouie par cette lumière puissante de tous les tons de l’arc en ciel.

Puis je me suis rapprochée doucement pour ne pas les déranger, ils semblaient prendre tellement de plaisir, et s’amusaient à tourner la tête dans tous les sens pour ne rien rater, et arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée, j’ai appelé Coumbia par son nom. Dès le premier appel les compagnons assis autour d’elle se sont écartés pour me laisser la place de l’approcher et c’est Coumbia qui s’est levée et est venue à ma rencontre pour me dire :

Ce n’est pas trop tôt, je t’attendais. Depuis mon départ qui s’est fait dans les meilleures conditions possibles, ils étaient tous là, le Deva, les êtres de la nature, des animaux chiens mais aussi des chats et ses ancêtres, un couple ses grands-parents et un homme (pas de la famille proche), ils étaient tous avec moi pour me guider et m’aider à faire le passage, je n’avais pas peur. J’étais prête et je savais que nous aurions encore la chance de pouvoir échanger ensemble, je savais que mon papa adoré en éprouverait le grand besoin et ça fait un petit moment que je t’attends.

Merci, merci d’être là et beaucoup de gratitude de nous avoir aidé tous les trois dans cette cruelle et terrible épreuve,  surtout pour lui,  mon papa bien aimé. Grâce à vous j’ai réussi à tirer ma révérence avec dignité et je suis montée avec beaucoup d’amour dans la lumière rejoindre cet extraordinaire et sublime paradis des animaux. Je ne suis pas restée accrochée dans le bas-astral à vous puiser votre énergie, et comme tu peux l’observer je me suis déjà bien reposée et ressourcée. Mais tu es venue pour me donner des messages, je suis toute ouïe et je vais enfin pouvoir répondre à leurs questions.

Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :

Ma princesse sache que mon amour durera tout le temps et je souhaite que l’on se retrouve un jour , seras tu la ?

Je t’ai emmené chez un vétérinaire pour que tu marches plus rapidement et je pense que c’était une erreur il t a bloqué la mâchoire et tu n’as plus manger 4 jours avant de t éteindre dans mes bras , avec l’arrêt de ton cœur
J’ai essayé de tout faire tous les soins tu as résisté après ton coma et j’espère que c est pas cette séance qui a provoqué ton départ car je culpabilise ?

Peux-tu me donner des signes que tu es auprès de moi
Et d Odile qui de ton vivant terrestre nous t avons tellement aimée ?

Comment pouvons-nous ressentir ta présence ?

Quand je fais des voyages en voiture comme je le faisais avec toi es tu dans mon habitacle dans ta nouvelle forme ?

Peux-tu aider ta sœur jazz qui est souffrante aussi ?

Pourquoi tu ne s entendais plus avec ta sœur jazz ?

Pourquoi es-tu tomber malade alors que nous aurions tellement souhaité te garder encore des années ?

Est ce tu te rappelle comment on t appelait et si oui comment

Qu’est que tu as aimé ces dernières années
Et rendu heureuse ?

Qu est que tu aimais bien chez moi Daniel et chez
Odile

Comment vas tu te manifester ? Comment en prendre conscience ?

Je pleure quasiment tous les jours ton absence , comment peux-tu me consoler et me prouver que tu es auprès de moi

Quand je regarde tes photos des centaines que j’abonde toi puis-je communiquer avec toi par la pensée ?

Es tu heureuse et quand vais je te retrouver ma princesse

Je pouvais voir quelques larmes tomber sur sa truffe et ses pattes pendant qu’elle m’écoutait attentivement. Dès que j’avais terminé, elle ma regardée profondément dans les yeux pour me dire :

Je suis très émue et leur souffrance me touche énormément. J’ai tellement de peine à leur faire de la peine. Pour mon papa, mon départ est cruel et lui semble insurmontable. Il culpabilise et c’est affreux à vivre pour lui. Alors qu’il m’a tant aidé, il m’a soignée, était toujours présent pour me rassurer et me câliner et je ne me suis jamais sentie seule pendant ma maladie. J’ai essayé longtemps de m’accrocher pour pouvoir encore l’accompagner 1 petit bout de chemin mais dis-lui que c’était bien mieux pour moi de monter me reposer et me réparer, et que je suis maintenant de nouveau prête à lui revenir.

Je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser avec les compagnons, je suis redevenue la belle petite fée qui peut lui illuminer sa vie, son quotidien de petits signes et coucous. Qu’il ne se torture pas l’esprit, j’étais très faible et mon cœur était bien usé et au bout du rouleau et aurai peut-être continué à battre quelques jours de plus, mais en tout état de cause je ne pouvais plus tenir plus longtemps, et après tous les efforts pour rester encore un peu je méritais de monter au jardin des animaux.

Je ne connais pas la raison de cette maladie, j’ai toujours eu tant d’amour et de bons soins, cela ne peut venir que d’un manque, d’une faiblesse que mes géniteurs m’ont transmis. Nous les animaux souffrons aussi hélas de maux héréditaires, et aussi bien moi que ma sœur Jazz avons  le système, l’appareil digestif fragile. Ne culpabilise pas tu n’y es pour rien, accepte-le et tu verras que ce sera plus facile à vivre pour toi.

Ta petite Coumbi, où qu’elle soit sera toujours là pour toi puisque mon âme est éternelle et reste reliée à la tienne. Elle aspire à te revenir et ce sur un plan terrestre bien entendu. Depuis que j’ai fait le grand saut, tu te sens vide à l’intérieur de toi, ton cœur, ta maison te semblent vides, sans âme et tu le sais bien, tu as besoin de ma présence pour continuer ton chemin. Alors dès que tu auras fait ton deuil, mets-toi à ma recherche et je me mettrai sur ton chemin. Depuis là où je suis, je vous envoie de la lumière divine et des petits signes. Parfois je viens l’espace de quelques instants m’asseoir à tes côtés dans la voiture, mais ton chagrin est encore trop douloureux pour te permettre de ressentir le bien-être et la plénitude que j’essaie de t’insuffler.

Ce qui ma fait le plus de mal c’est de te voir me pleurer. Arrêtez de vous tourmenter tous les 2, je suis bien, et de vous voir si tristes me rend triste. Bien sûr que je t’entends, que je peux connaître tes pensées, et j’aimerais tant que tu songes à me retrouver très vite. En attendant j’envoie de bonnes ondes à Jazz, elle en a bien besoin même si les derniers temps on ne s’entendait plus car nous portions toutes les deux des énergies qui ne nous appartenaient pas, elle a elle aussi besoin de soutien.

Mais parlons de nous, n’oublions pas l’essentiel et c’est bien sûr de vous dire merci, merci pour votre merveilleux message d’amour empreint de tant d‘amour et de profond désarroi, et de vous dire que moi aussi je vous aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. J’ai vécu des années merveilleuses avec vous, remplies de pur et grand bonheur. Choyée et respectée comme votre petite fille, j’étais la prunelle de tes yeux mon cher et tendre papa, et c’était pareil pour moi. Lorsque tu partais à ton travail j’attendais ton retour avec impatience et j’adorais nos retrouvailles.

Petite princesse, mais aussi petite reine, votre mousquetaire a connu des moments intenses à vos côtés. Maman oui ,Odile c’est un peu ma maman aussi, m’a toujours bien gâtée et j’étais son bébé aussi, j’étais le reflet de votre miroir. Toujours égale à moi-même, toujours partante, joyeuse et envie de me promener en voiture et de faire des balades. Curieuse de tout j’aimais la vie tout comme toi mon papa.

Alors accroche-toi et ne te laisse pas envahir par cette douloureuse souffrance, par ce manque que mon départ t’inflige, et ne tarde pas à me retrouver. Fais-moi confiance ce sera mon âme qui te reviendra, et j’endosserai le costume qu’il te plaira. Je sais que ce sera sous la même forme, ton petit poussin, ta petite princesse en sera très heureuse. Tu as besoin de moi à tes côtés et non dans l’au-delà, nous avons encore de si belles choses à vivre ensemble. Sèche tes larmes et va de l’avant, bientôt nous serons à nouveau ensemble. Je t’aime, je vous aime.

La connexion avec Pépite s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Pépite allongée de tout son long sur son ventre, était entourée de beaucoup d’autres congénères. Ils s’amusaient tous à regarder les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons blanc et mauve à un autre, les anges blancs, orange et dorés s’entremêlaient au-dessus d’eux et cela formait des farandoles de danses extraordinaires. Ils tournaient tous la tête à droite, puis très vite à gauche pour ne surtout rien rater, et je me suis arrêtée quelques instants pour ne pas les déranger dans leur jeu. Il y régnait une grande paix, une paix absolue et le paysage était magnifique. Tous ces chats étaient d’une beauté éclatante, les yeux vifs, le poil brillant et je ne pouvais qu’observer qu’ils trouvaient beaucoup de plaisir à admirer ces rondes sublimes.

Il y avait beaucoup de lumière, les herbes d’un vert fluo et les fleurs de toutes les couleurs et toutes les tailles très flashy. Au bout de quelques moments j’ai appelé Pépite par son nom et dès le premier appel, les congénères autour d’elle se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher d’elle, et arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Elle m’a aussitôt coupé la parole pour me dire :

Mais je sais qui tu es et je sais aussi que tu es venue me donner des messages de la part de mes mamans. Depuis mon départ elles ne songent qu’à ça et je suis  très contente de pouvoir les rassurer et répondre à leurs questions. Mais avant cela j’aimerais te dire merci à toi, à mes mamans et à tout l’univers. Vous m’avez tous aidée à travers votre grande bienveillance, à partir bien accompagnée dans la lumière. Je me sentais bien entourée depuis un certain temps, il y avait le Deva des animaux et des dizaines d’êtres de la nature. Ils étaient tous là pour me réconforter et me guider vers ce magnifique pont des fleurs et je n’avais pas peur, j’étais prête et je vous suis si reconnaissante de m’avoir aidée à faire le grand saut dans la dignité. Même si je ne pouvais pas bouger et que je m’étais réfugiée dans mon corps astral, c’était si important de m’aider à partir vers la lumière.

Dis-moi qu’as-tu à me dire ?

Puis sans tarder, je lui ai lu le contenu des missives.

1) comment va-t-elle ? As t-elle retrouvé sa soeur FRIDA , son frère, sa mère ?? Est elle dans la lumière ? As t elle pris conscience de sa mort terrestre ?
2) Nous avons beaucoup de chagrin de son départ; elle nous manque tous les jours ; celà fait un grand vide dans la maison.  Sa mort a mis les autres chats de la maison dans le silence et la discrétion.
3) Moi Pascale , ta gardienne , je regrette de ne pas avoir annulé mes rendez vous professionnels alors que le matin je t’ai trouvé silencieuse dans la litière ; je savais que tu partirais dans la journée, je pensais, à tort que tu voulais partir seule. Je suis partie à 10h30 et suis revenue à 20h
Et je t’ai retrouvé dans notre chambre  dans l’incapacité de bouger le bassin ; silencieuse immobilisée ; quand je suis arrivée tu as poussé un miaulement de désespoir j’ai su que tu me demandais de t’aider à partir et je m’en veux encore de ne pas avoir annulé mes rendez vous pour passer l’après midi avec toi ; excuses moi Pépite ; j’ai fait passer mes engagements professionnels avant nos dernières heures ensemble , pourtant ces 8 derniers jours tu étais ma priorité et je t’ai abandonné les dernières heures ; excuses moi.
Catherine et moi étions contentes 

 

D’être avec toi chez le vétérinaire pour t’accompagner dans ton départ ; Catherine qui quittait tard son travail était contente de pouvoir être à tes cotés. Nous t’aimons très fort.
3 ) comment as tu vécu les derniers jours ; as tu des conseils à nous donner si nous devons accompagner un autre chat en fin de vie.
4) maintenant que tu es partie de ta vie terrestre ,  que fais tu ? Comment occupés tu ton temps ? 

Si nous avons fait des erreurs n’hésites pas à nous le dire que nous puissions ne pas les répéter avec les autres chats.
Merci de nous faire des signes quand tu viens nous voir.
Nous t’aimons, Pascale et Catherine 

 

Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur merci pour tout ce qu’elles ont fait pour moi. Je les aime aussi toutes ls deux, profondément et leur réitère beaucoup de gratitude de m’avoir si bien accompagnée. Dis à ma maman de ne pas culpabiliser pour cette dernière journée, et puis ce n’est pas la dernière (petit sourire et clin d’œil), je suis certaine, absolument convaincue que nous nous retrouverons. Mais ce n’est pas encore le moment, il faut du temps, pas pour moi, pour elles, et lorsqu’elles seront prêtes je sais que nous nous retrouverons sur le plan terrestre.

Dis-lui de ne pas avoir de regrets, même si sa présence physique n’était pas auprès de moi, son être divin était relié au mien et c‘est comme si elle était avec moi. Je ne me suis pas sentie seule et c’était bien mieux qu’elle ne reste pas avec moi car elle m’aurait emmenée chez le vétérinaire et moi, ce que je voulais c’est que toutes les deux mamans soient là pour mon départ. J’en avais le désir et aussi pour ma maman car c’était plus facile de prendre cette décision et d’être à deux lorsque j’ai poussé mon dernier souffle. Alors stp ne te torture pas l’esprit et dis-toi que c’était juste pour moi et pour vous.

Je ne me suis jamais sentie seule et abandonnée et mon message où je te disais que j’étais prête tu l’as compris tout de suite. Tu n’as, vous n’avez pas fait d’erreur, bien le contraire, vous avez tout mis en œuvre pour me permettre de passer de l’autre côté du voile sans trop de souffrances. Je me suis toujours sentie aimée, choyée, soignée et respectée et cela c’est du pur et grand bonheur. Encore merci, beaucoup de gratitude, c’est si bon de vivre à vos côtés, une vie de rêve depuis mon arrivée chez vous et une existence de petite princesse.

Je sais que je vous manque et même si je peux vous voir, vous entendre et vous faire des petits signes, vous me manquez aussi. Vous m’avez tellement chouchoutée pendant ma transition que mon âme qui est éternelle, qui perdure, aspire bien sûr à vous revenir. Je sais que mon absence vous crée un grand vide, j’étais aussi là, en dehors de ma mission de chat timbre-poste, j’étais là pour te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et de panser toutes les blessures du passé. J’ai bien rempli mon rôle, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas envie de vous retrouver. Je sais que je manque à mes compagnons, j’avais aussi un peu le rôle d’être le maître du lieu et votre désarroi les remplit de nostalgie et de mélancolie. Lorsque vous irez mieux, ils iront mieux aussi.

Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et me sens de nouveau toute légère. Je peux jouer, courir et sauter et je ne m’en prive pas avec Frida, ma sœur, et ma maman. Mon frère ? Pas là je crois qu’il est déjà de retour chez vous…

Vous m’avez toutes les deux beaucoup gâtée pendant ma transition et mon petit chemin vers l’au-delà, il ne faut surtout rien changer pour mes compagnons lorsque ce sera le moment. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir accompagner avec autant d’amour, et de respecter la volonté, notre volonté de faire la transition à notre rythme, et je vous tire le chapeau. Merci, mille mercis et en attendant de nous retrouver lorsque vous serez prêtes, je viendrai vous faire des petits coucous et vous enverrai des petits signes. Il y en a déjà eu (sourire et nouveau clin d’œil).

Je vous aime mes 2 mamans, quelle chance que vous soyez là. Votre Pépite pour toujours

Je suis arrivée sur un chemin très lumineux et Gamer assis me regardait m’avancer vers lui. Eblouie par ces vifs rayons, je clignais des yeux et eu besoin d’un petit instant pour habituer mes yeux à cette belle lumière blanche. Après quelques secondes je me suis avancée vers lui, me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence, et il m’a aussitôt répondu :

Je t’attendais. Je suis très content que tu sois là et j’ai besoin de ton aide, nous avons tous besoin de ton aide, y compris ma chère et tendre famille, mais surtout Simba. Malgré les prières et les belles pensées de lumière qu’on nous envoie, elle a du mal à me rejoindre et me suivre, et cela rajouté à ce départ brutal, pas programmé, m’empêche bien évidemment de continuer sur ce si beau chemin qui je le sais, me mènera au pont des fleurs. Je l’appelle, je communique avec elle, mais elle si peureuse, toujours aussi peureuse, et ce violent choc qu’elle a eu lorsque ce congénère nous a attaqué, l’a fait sortir de son corps astral et tout comme moi il lui était impossible de revenir dans son corps physique, mais contrairement à moi qui au bout de quelques heures me suis mis à emprunter ce chemin, elle est restée dans la noirceur et a besoin d’aide, moi-même je n’arrive pas à la faire venir jusqu’à moi et j’aimerais tant pouvoir faire le passage avec elle. Je l’aime comme ma fille, ma petite sœur et je sais que pour elle la vie, surtout les débuts ont été beaucoup plus traumatisants que pour moi, et elle a toujours gardé des mémoires.

Je l’ai rassuré et lui ai expliqué que j’étais arrivée directement à sa rencontre sur ce beau chemin et qu’après notre échange je l’accompagnerai pour traverser le pont des fleurs, et qu’il pourra rester à l’attendre car j’irai communiquer avec Simba et l’aiderai à faire le passage. Il s’est mis à tourner joyeusement autour de moi tout en aboyant, et lorsqu’l s’est calmé il m’a dit :

Comme tu peux l’observer, malgré mon âge plus de douleurs, plus de bobos dus à l’âge et plus aucune douleur suite à ces terribles morsures. Je me sens de nouveau tout léger, débarrassé de toute scorie, mais pour pouvoir me reposer et me  réparer j’ai besoin de rejoindre le jardin des animaux. Mais qu’as-tu à me dire ?

Messages de maman:
– Gamer:
je veux te remercier pour toute l’affection que tu m’as apportée ces 7 années durant en ta compagnie. Jamais un animal ne m’aura donné autant d’amour ! Et ton affection incessante a baigné toute notre famille dans la joie!
Mon plus grand regret est de n’avoir pu te sauver. Ton absence est insupportable, tes vas et viens, tes petits pas sur le parquet me manquent terriblement… que la vie est triste sans ta présence… Jamais je ne pourrais t’oublier, JE T’AIME.

Message de toute la famille à Gamer ET Simba:
Nous souhaitions vivre encore longtemps avec vous! Vous etes pr nous la joie de vivre, douceur et réconfort. Merci gamer et Simba pour tout votre amour, vous êtes avec nous à jamais! Nous sommes heureux d’avoir pu être une famille pour vos belles personnalités et vivre avec vous. Yuni, Cyril, papa et maman vous remercient encore pour tout!

Question aux 2 chiens:
– Avez vous été heureux à nos côtés malgré cette horrible fin?
– etes vous toujours présents à la maison avec nous? Ou êtes vous déjà dans un endroit meilleur ?
– vous avez certainement beaucoup souffert lors de votre mort… Allez vous deja mieux?
– y a t il quelque chose que l’on peut faire en votre mémoire qui vous ferait plaisir, qui vous ferait du bien?

Pendant que je lisais le contenu, je pouvais voir son regard se remplir de tristesse, il s’est mis à pleurer. Les larmes tombaient sur ses joues, sur sa truffe, ses pattes et il garda très stoïquement la même position. Lorsque j’avais terminé, il m’a dit :

J’ai une forte personnalité, un caractère fort et leurs messages m’ont très touché. Je suis si ému de pouvoir leur répondre et aussi j’ai tellement de peine de les faire autant souffrir. Je suis désolé, je sais que tu as tout fait maman pour me sauver, mais on ne pouvait plus rien pour moi. Les morsures étaient mortelles et c’était bien mieux pour moi de remonter me reposer et me ressourcer. Bien sûr que nous aurions encore pu vivre quelques temps ensemble, mais ce drame nous ne le permet pas et il est important pour moi et pour Sima de rejoindre ce haut-lieu magique, car elle, elle vous épuise, vous pompe votre énergie et tant que nous ne sommes pas remontés, vous ne pourrez faire votre deuil.

Merci, merci pour ton beau message d’amour, ma tendre maman bien-aimée et merci à tous les 4 pour votre merveilleux témoignage d’une si belle vie et complicité tous ensemble. Je me suis toujours considéré comme un membre de la famille, comme ton bébé, ton garçon, votre fils et votre frère. Je t’ai aidée ma chère et tendre maman à qui j’étais relié, je t’ai permis à travers moi à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et de te chérir de tendresse lorsque tu me câlinais. Cela t’a ouvert le cœur à l’amour inconditionnel, et tu es remplie d’amour et de compassion. Vous l’êtes tous les 4 et j’ai de la chance, grâce à vous j’ai pu avancer dans la lumière. Juste un petit coup de pouce maintenant et j’attendrai ma petite sœur pour gravir les marches de l’escalier de l’arc en ciel ensemble.

J’ai vécu depuis mon arrivée dans la maison, une vie de petit prince. Je me suis senti aimé et respecté, et j’étais si heureux avec vous, et mon âme qui est éternelle et perdure aspire bien sûr à vous revenir. Ton cœur te semble vide maman, ta maison te semble vide et tu as besoin de ma présence, mais aussi celle de Simba pour retrouver la joie de vivre.

Ne t’inquiète pas, je n’ai pas longtemps souffert. Je suis sorti de mon corps et j’ai bien compris que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de le réintégrer, j’avais surtout beaucoup de douleur et de peine pour toi et pour vous tous. Je suis si navré pour la grande  souffrance et détresse que vous vivez et ce que vous pourriez faire, ce qui me ferait le plus grand plaisir et qui me ferait le plus grand bien et à vous aussi, c’est de sourire en pensant à nous, de rire, de retrouver la joie de vivre avec la certitude que vous nous retrouverez dès que vous vous mettrez à notre recherche.

Alors gardez la foi en moi, en Simba et en l’univers et dès que vous aurez fait votre deuil, mettez-vous à notre recherche. Nous avons encore de si belles choses à vivre ensemble, la mort est un nouveau soleil, elle ne peut pas nous séparer. Je vous aime et il me tarde de revenir à vos côtés sur le plan terrestre. Pour cela il est temps maintenant de faire le passage et je vous dis merci, je vous suis si reconnaissant pour l’amour et l’aide que vous m’apportez pour rejoindre de haut-lieu magique et n’oubliez pas, juste le temps que vous soyez prêts à me retrouver.

La rencontre avec Simba s’est faite sur un chemin gris et sans lumière. Elle était  assise, figée sur le sol, le regard vide, terne, aucune herbe ne poussait sur ce chemin, aucune fleur, mais en regardant au loin on pouvait voir de la belle et vive lumière à l’horizon, et Simba lui tournait le dos. Je me suis approchée à pas de loup pour ne pas l’effrayer et me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, ayant compris à travers les messages de ses gardiens et Gamer qu’elle était peureuse. Je l’ai appelée très doucement par son nom, 1 puis 2, puis 3 fois et aucune réaction. Elle restait sans bouger et en l’appelant Fifi, la réaction a été immédiate. Elle a levé la tête vers moi, le regard rempli d’une lueur d’espoir et s’est rapidement mise sur ses 4 pattes. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa famille, et là ses yeux si tristes sont redevenus joyeux et curieux, et sans tarder je lui ai lu le contenu :

– Simba:
Ma belle et douce fifi, toi qui etait si stressée et si curieuse à la fois… j’espère que le bout de chemin parcouru ensemble aura été pour toi une belle aventure. Malheureusement, celle ci s’est terminée trop brutalement.
Au début ce n’était pas gagné, il a fallu t’apprivoiser petit à petit! Sache ma belle et tendre simba que tout le temps passé avec toi, te rassurant progressivement, te rendant plus sereine, a été pour moi un véritable plaisir. J’espère que tu sais combien je t’aime. Jamais je ne pourrais t’oublier.

Message de toute la famille à Gamer ET Simba:
Nous souhaitions vivre encore longtemps avec vous! Vous etes pr nous la joie de vivre, douceur et réconfort. Merci gamer et Simba pour tout votre amour, vous êtes avec nous à jamais! Nous sommes heureux d’avoir pu être une famille pour vos belles personnalités et vivre avec vous. Yuni, Cyril, papa et maman vous remercient encore pour tout!


Question pour Simba:
– As tu réussi à être heureuse avec nous malgré ta peur?
– est ce que tu étais en bonne santé lorsque tu étais avec nous ?
– Tu avais envie de profiter avec nous mais tu avais peur, qu’est ce qui te retenait ? Qu’aurions nous pu faire pour t’aider ?

Question aux 2 chiens:
– Avez vous été heureux à nos côtés malgré cette horrible fin?
– etes vous toujours présents à la maison avec nous? Ou êtes vous déjà dans un endroit meilleur ?
– vous avez certainement beaucoup souffert lors de votre mort… Allez vous déjà mieux?
– y a t il quelque chose que l’on peut faire en votre mémoire qui vous ferait plaisir, qui vous ferait du bien?

Pendant que je lisais les missives, elle m’observait et je pouvais voir que son regard était serein. Dès que j’avais terminé, elle s’est levé, s’est secouée plusieurs fois avant de me dire :

Je suis très touchée par leur merveilleux message d’amour et je suis si contente et reconnaissante de tout ce qu’ils m’ont donné, de tout l’amour et l’empathie qu’ils m’ont témoigné. Aujourd’hui j’ai besoin d’aide, j’ai besoin qu’on me libère pour pouvoir rejoindre mon compagnon et monter dans ce haut-lieu magique pour me ressourcer et me réparer, ils sont toujours là et grâce à toi vont me guider vers la lumière. Gratitude, beaucoup de gratitude à ma famille bien-aimée et à toi.

Je n’étais pas prête, ce drame est un véritable et violent choc pour nous tous, et votre grande douleur rajoutée à ce départ si brutal m’empêchent de suivre ce chemin. J’ai peur de le prendre, toutes ces peurs que vous avez réussi à canaliser et me permettre de les maîtriser, elles sont revenues au galop, et j’ai peur et m’ankylose dans ce bas-astral, tantôt assise sur ce chemin froid et triste et tantôt à vous suivre dans votre quotidien, à m’accrocher à vous, à votre énergie et à vous pomper votre quintessence. J’ai besoin d’aide et vous aussi pour vous permettre de commencer à faire votre deuil.

Je l’ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange. Elle m’a regardée intensément, ses yeux plongeaient dans les miens et j’ai pu ressentir une grande tendresse se dégager de ce petit être et elle m’a dit :

Je suis de nature craintive, et la vie à ses débuts avant d’arriver chez maman et papa, a été une vie difficile pour moi. J’ai connu le pire, l’abandon mais aussi les maltraitances, et même si au fil du temps j’ai réussi à retrouver la foi et la confiance en l’humain, cette monstrueuse attaque a réveillé des mémoires et des grandes peurs en moi. Elles étaient bien enfermées, je me sentais aimée et en sécurité chez eux, avec eux et de moins en moins sur le qui-vive, mais ce choc si brutal et violent a réveillé bien des stimuli, et malgré leurs pensées d’amour et de lumière, je reste là coincée entre deux.

Dis-leur merci pour leur merveilleux message d’amour, à ma maman, à mon papa, mes frères, à toute la famille. Dis-leur que moi aussi je les aime d’un amour, pur, profond et inconditionnel et je leur suis si reconnaissante pour leur grande bienveillance. Il aura fallu du temps pour me permettre d’évacuer mon passé, et même s’il était encore bien présent et les souvenirs toujours prêts à émerger, je me suis sentie aimée et réconfortée. Je savais que j’étais bien entourée et qu’on ferait tout son possible pour me rendre la vie agréable et heureuse. Que du bonheur, gratitude, beaucoup de gratitude à vous tous.

Ma santé surtout émotionnelle était fragile, et le moindre petit stress réactivait des angoisses et j’en suis désolée. Ce n’était pas votre faute, bien au contraire, j’ai très vite compris que je pouvais être en totale confiance et cela m’a remplie de plénitude. Quel bonheur après toutes ces galères d’avoir trouvé un chez soi avec des humains au cœur d’or. Et puis mon grand frère était là pour veiller sur moi et tous les deux nous avons partagé des moments intenses ensemble. Ne vous posez pas la question, oui ma vie avec vous a été une vie de rêve.

Ce malheureux accident nous a hélas séparés trop tôt, mais soyez en certains, nous nous retrouverons. J’ai encore  tant de choses à vivre avec vous et j’ai envie de vous revenir, tout comme Gamer j’en suis convaincue. Dans mon corps astral pour mieux gérer et supporter mes douleurs, je n’ai pas trop souffert, rassurez-vous.

Ce qui m’importe le plus maintenant c’est de pouvoir rejoindre mon compagnon et ce haut-lieu magique pour me réparer et ce que je souhaite le plus c’est de pouvoir vous revenir. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout comme ici-bas et cela sera possible dès que vous aurez fait votre deuil et vous mettrez à ma recherche. Alors ne vous torturez pas l’esprit, gardez la foi et la confiance et votre Fifi reviendra pour reprendre et continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Ce départ non programmé, même si très douloureux pour vous et j’en suis désolée, n’est pas une fin mais nous permettra de nous revoir et de vous revenir dans un corps physique serein et en bonne santé. Je vous aime tant, et c’est mon grand souhait et vous en avez tant besoin aussi.

Je suis prête maintenant et pressée de monter au jardin des animaux. Je sais que Gamer m’attend et je suis si contente de le retrouver. Là-haut nous pourrons jouer et courir ensemble et vous faire des petits coucous. Soyez attentifs et vous recevrez des signes. Je vous aime.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin si austère et froid, et au fil de nos pas il devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle l’a rapidement traversé pour rejoindre Gamer et tous les deux se sont noyés dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

La connexion avec Luna s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Je fus éblouie par la lumière vive très blanche qui inondait ce havre de paix, et j’ai fermé les yeux quelques instants le temps de m’y habituer. Au bout d’un petit  moment, m’adaptant doucement à ce paysage éclatant de tous les rayons de l’arc en ciel, j’ai pu apercevoir Luna accompagnée de Tiger et de plusieurs autres chiens. Je l’ai appelée par son nom, elle s’est levée et s’est tout de suite avancée vers moi pour me dire :

Je me souviens bien de toi lorsque tu es venue pour mon frère, pas la peine de te présenter, et si c’est moi que tu appelles, c’est parce que tu as des messages et des questions de la part de ma maman, et cette fois-ci tu viens tout particulièrement pour moi. Je me trompe ?

Je lui ai confirmé en effet être là pour lui donner des messages et lui poser quelques questions, et sans tarder lui ai lu le contenu :

MESSAGES A TRANSMETTRE A LUNA

 

  • Ton papa Andy et moi t’avons trouvé dans une annonce pour club Teckel Suisse. Nous avons eu un énorme coup de coeur pour toi en photo. La dame de l’élevage, Sylvia, nous a dit que tu étais réservée pour un couple qui partait à Rome. Mais le destin a tout fait que je t’ai eu pour cadeau de Noel d’Andy de ton papa, mon mari. Tu as été mon plusssss beau cadeau de Noel de ma vie entière. Nous sommes venus te chercher le 23 décembre 2008.

Depuis ce jour, tu es devenue ma fille adorée.

 

  • J’ai eu que du bonheur – bonheur – bonheur avec toi pendant ces 14 années de vie commune. Tu as su remplir mon coeur de joie – de grandes émotions. Chaque jour avec toi était un jour rempli de bonheur. Je te remercie grandement de tout ce que tu as fait pour moi. Tu étais ma confidente – ma fille – ma raison de vivre.

Tu avais une énorme sensibilité, très touchante et à toujours faire attention à moi. J’adorais ton comportement de rigolote – tu comprenais très vite les choses, parfois nous nous regardions et tu savais déjà ce que je pensais et moi pareil pour toi ! Nous étions en symbiose totale.

Je suis entrain de faire un album photos de toi, depuis ton 1er jour jusqu’au dernier jour et j’écris le livre de ta vie avec tous les moments parfois difficiles – de joie et de bonheur – et de tes moments rigolos. Ohhhh il y a tellement de moments à expliquer, à raconter, car nous avons eu 14 ans de vie ensemble mémorable. Et j’aimerai avoir une baguette magique pour revivre ces 14 ans rien qu’avec toi et si possible d’allonger ses années avec moins de souffrances au niveau santé pour toi.

 

  • Tu te rappelles de nos rituels du matin : nous nous levions du lit pour le faire (nettoyer ton côté avec les alèses et de faire mon côté). Puis nous nous allongions pour nous regarder droit dans les yeux et je te parlais et nous bâillions ensemble : les 2 grandes bouches ouvertes. Puis tu me léchais le visage et nous nous embrassions. Trop beau ce rituel avec tellement de belles émotions d’amour.
  • Tu te rappelles que tu étais toujours présente à mes côtés, lorsque je devais faire mes injections de ma sclérose en plaques. Ensuite, je souffrais à cause des effets secondaires de l’injection. Un jour, j’avais tellement mal à la tête que les médicaments ne faisaient aucun effet. Tu as léché mon front et la douleur a disparu. Tu étais un ange venu du ciel – j ‘en suis sûre pour ma maladie.
  • Tu te rappelles au début de mes problèmes moteur, tu marchais devant moi dans le parc sans laisse et tu te retournais très souvent pour voir si je suivais.

Tu étais mon ange d’amour de protection !

 

  • Je m’en veux tellement pour les derniers moments :

Les mois qui précédaient ta mort, j’étais tellement affaibli par ma maladie, je n’avais pas mes nuits, car tu avais besoin que je m’occupe de toi et également la journée. Car depuis ton hernie discale en 2019, je me suis aperçue que tu déclinais au niveau santé. C’est pour cela, que j’ai oublié ma vie sociale et ma maladie pour être rien qu’avec toi et de prendre soin de toi à 1000%. Je ne regrette aucun jour et aucune nuit de m’être occupée de toi, mon amour.

 

 

 

 

  • Excuse moi pour la dernière semaine avant ta mort. Par mon ignorance, je n’avais pas compris que c’était les derniers moments, car l’amour pour toi me rendait aveugle, car je voulais tout faire et garder l’espoir de te garder longtemps longtemps avec moi.

Et je m’en veux beaucoup pour le dernier soir : tu respirais fort dans le lit et encore par mon ignorance je n’avais pas compris que tu souffrais, malgré les 3 injections de la vétérinaire que nous avions fait 2 jours auparavant. Ce n’est que le lendemain matin que j’ai compris que la pancréatite était là à nouveau et que c’était notre dernier jour.

J’aurai tellement voulu revenir dans le temps, pour te prendre dans mes bras, te câliner et de dormir l’une contre l’autre pour notre dernière nuit. Je me rappelle, je t’ai chanté une berceuse en te caressant et tu as déposé ta tête sur ma main pour t’endormir.

Le matin je t’ai déposé chez la vétérinaire en ayant toujours l’espoir de pouvoir te sauver. Mais malheureusement, le destin a décidé autrement. Il n’y avait plus d’espoir. Tu souffrais énormément, tu étais déjà  sous perfusions depuis le matin avec anti-douleurs + morphine. Donc sous le conseil de la vétérinaire et j’ai suivi également mon coeur, car je n’étais pas en droit de te laisser souffrir, car tes valeurs rénales et les autres organes étaient touchées. Par amour je t’ai laissé partir au paradis des chiens où Seigneur Dieu et les anges allaient prendre soin de toi, car sur le plan terrestre tu aurais souffert le martyre, donc je t’ai libéré de tes souffrances.

  • Depuis le soir même de ton décès, je communique chaque soir avec ta photo. Je te parle de mes journées sans toi – de ma nouvelle vie sans toi – je prie les Archanges et Seigneur Dieu pour que tout aille bien pour toi. Il n’y a pas un soir que je ne communique pas avec toi par télépathie et méditation! C’est sacré ce moment !

 

  • Je suis très heureuse que tu es à présent avec ton frère adoptif : Tiger. Il a vécu avec moi avant ta naissance. Je suis très fière que vous vous preniez soin de l’un et de l’autre ! Tiger est mon fils et toi ma fille. Je suis comblée, car vous êtiez mes enfants et vous resterez mes enfants adorés pour toujours.

Tu te rappelles de ton surnom : Youkoulou et

Qui est la plus belle : c’est Luna !

 

 

Tu as été mon plusssss beau cadeau de Noel de ma vie entière. Je dis toujours on m’aurait offert un diamant à ta place, je l’aurai refusé, car tu es plusssss précieuse qu’un diamant. Tu as étincelé ma vie avec un amour sans frontière – sans limite. Tu es un cadeau de l’univers inestimable !!!!! Tu me manques chaque jour, mon coeur est totalement vide sans ta présence !

Tu es rentrée dans ma vie à Noel le 23 décembre 2008 et tu es repartie le 22 décembre 2022 !

N’oublie jamais que tu es ma fille que j’aime le plus au monde – que nous inséparables, même que tu sois au paradis des chiens et moi sur le plan terrestre, rien ne peux nous séparer, même pas la mort, car notre amour est indestructible et trop puissant.

Je remercie pour tout ce que tu as fait : d’embellir ma vie chaque jour – de me donner tout ton amour et comme je te dis rien ne peut nous séparer, car nous sommes toujours en contact avec nos connexions :

la nuit je sens ton odeur – tu émets des étincelles aux appareils électriques, tu effleures mon bras en passant dessus et je ressens un courant d’air dessus. Mais nos calinous – nos bisous – nos tendres moments me manques terriblement !

JE T’AIME EXTREMEMENT FORT FORT FORT POUR L’ETERNITE. Tu es ma fille pour toujours ! Tu me manques tellementttttt !!!!!!

 

 

MES QUESTIONS A POSER A LUNA

 

 

  • Etais-tu heureuse de m’avoir comme maman ?

 

  • As-tu aimé tes grands-parents (mes parents)

Il t’aiment énormément et tu leur manques beaucoup.

 

  • Ne m’en veux tu pas pour ta dernière semaine que je ne comprenais pas par mon ignorance que tu préparais à partir – de me quitter pour aller au Paradis des chiens.

 

  • Es-tu heureuse dans l’Au-delà ?

Tu as pu bien t’intégrer dans ta nouvelle vie après ton décès ?

 

  • C’est bien juste que tu viens me visiter avec tes signes :

Ton odeur la nuit ?

les étincelles avec les appareils électriques ?

Effleurer mon bras ?

As-tu d’autres signes que je ne connais pas ?

Tu m’entends quand je te parles chaque soir (mon moment sacré avec toi) avec ta photo en télépathie – méditation?

 

  • T’accordes tu avec ton frère Tiger ?

 

  • Dis à Tiger qu’il communique avec moi par des signes différents des tiens comme cela je peux vous dissocier. Merci ! Car je tiens vraiment à vos connexions ! Cela me prouve que notre amour continue !

 

  • Viendras tu m’acceuillir quand je viendrai dans l’Au-delà ? Lorsque mon voyage sur Terre prendra fin.

 

  • Veux tu te réincarner comme ton frère Tiger ?

Si oui

Je te demanderai d’attendre un moment, car je cherche un appartement pour moi seule et de me refaire financièrement. Simplement, si tu te réincarnes, je te prierai de te réincarner en chien – moyenne ou petite taille comme teckel, mais pas en chihuahua – caniche ou en pinscher à dire également cela à Tiger.

Si tu te réincarnes, guidez moi pour que je puisse te trouver ! STP! Pour que le destin – Seigneur Dieu nous unisse à nouveau ! Nous suivrons le timing divin ! Dis cela aussi à Tiger !

 

  • As-tu souffert dans ta vie ?

– Ton hernie discale ?

Ta séparation avec moi à la clinique pour ton hernie discale ? Je ne t’ai pas abandonné, mais tu avais besoin de soins pour cette opération. Je ne t’aurai jamais abandonné. T’abandonner pour moi = énorme torture pour moi.

– Ta Pancréatite en août 2022

C’est vraie que ces séparations avec moi, en clinique étaient nécessaires pour que tu puisses être avec moi en bonne santé et moins de souffrances !

Sinon as-tu souffert hors tes séjours en clinique ?

Tu as souffert je suppose le dernier jour pour nous dire Adieu ?

Questions : tu as posé ta tête sur le front de grand-maman avant ton euthanasie – quelle était la signification ?

 

 

  • As-tu fait quelque chose pour que ton ami-amoureux Dali te suive au paradis des chiens, car il est décédé 3 semaines plus tard que toi et tu m’as envoyé un signe de son heure de mort avec une étincelle sur mon appareil électrique…..

 

  • Quels ont été tes moments les plus merveilleux ? Et les plus pénibles ?

 

Pour toujours mon grand amour, ma Luna – ta maman qui t’aime et t’aimera pour l’éternité. Tu es chaque jour dans mon esprit et mon coeur et ça restera ainsi pour toujours !

En espérant, que le destin nous réunira à nouveau !

Tous les moments passées à tes côtés resteront gravés dans ma mémoire !

 

Pendant la lecture elle me regardait les yeux pétillants, très émue, et aussi bien Tiger que les autres congénères sont restés là discrètement à écouter les missives de la gardienne. Je pouvais apercevoir au passage quelques larmes perler et tomber sur le museau de Luna, et elle n’était pas la seule, Tiger et les autres étaient extrêmement touchés par les mots empreints de tant d’amour et de nostalgie, même moi j’étais très troublée, et Luna toujours assise restait très attentive, ne voulant absolument rien rater de ce que je disais. Elle secouait la tête pour chasser les larmes et lorsque j’avais terminé, toute la tribu  s’est mise à japper, à aboyer et c’est Tiger qui a pris la parole pour me dire :

 

Nous sommes tous retournés, bouleversés et ils veulent vous faire comprendre à travers leur manière qu’ils sont tous impressionnés par tout cet amour, ce grand amour inconditionnel qui peut lier Luna à sa gardienne.

 Puis ils se sont écartés et Luna m’a dit :

J’ai repris mes esprits et je peux enfin lui répondre. Tout d’abord merci, merci mille mercis pour la beauté et la profondeur de ce merveilleux message d’amour. Elle a tout dit, elle a parlé de tout et des merveilleux moments que nous avons vécu ensemble. J’ai été et je le suis encore, je suis son bébé, sa fille et si heureuse et fière de l’être. Même avec les problèmes de santé à toutes les deux, je me suis toujours sentie être sa princesse ou plutôt sa petite reine. Les compagnons qui m’entourent depuis mon arrivée dans ce lieu paradisiaque sont tous émerveillés très fortement par la grande et exclusive profondeur qui nous liait.

J’étais toi ma maman, et tu étais moi. En symbiose totale nous vivions l’une pour l’autre et l’une à travers l’autre. Et mes soucis de santé comparés à tout cet amour, à toute cette tendresse et complicité, étaient insignifiants. Lorsque j’avais plus de douleurs, je me réfugiais dans mon corps astral pour mieux les supporter et j’ai toujours réussi à les gérer sans trop de difficultés. Je ne me suis jamais sentie abandonnée. lorsque nous étions séparés, je savais que c’était pour mon plus grand bien et que de ne pas être ensemble était encore plus difficile à vivre pour toi que pour moi. Tu m’as si bien soignée, tu m’as si bien rééduquée que le miracle s’est produit et que j’ai retrouvé toute ma mobilité.

Merci, mille mercis pour tout ce que tu as fait par amour pour moi, je  te suis si reconnaissante. Le dernier jour avant que je ne fasse le grand saut, j’étais réfugiée dans mon corps astral et je savais que c’était le moment pour moi de tirer ma révérence, j’ai posé ma tête contre le front de ta maman pour lui dire merci, merci d’être là à tes côtés, pour te soutenir car je savais que mon départ allait t’ébranler. Bien sûr que je les aimais grand-maman e grand-papa, tu es une partie d’eux et tu es mon messie.

Moi aussi je t’aime très fort. Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et comme tu le dis si bien, la mort ne peut pas nous séparer. Mon âme perdure, elle est éternelle et aspire à te revenir. Mais sur un plan terrestre pas lorsque tu vas rejoindre l’au-delà. Tu as besoin de ma présence et de mes câlins sur un plan terrestre. Depuis mon départ, je t’envoie des signes et je viens te faire des petites visites pour te montrer que je suis toujours là et que tu me manques aussi. Notre petit rituel me manque, et puis ton cœur et ta maison te semblent bien vides depuis que j’ai tiré ma révérence, et seule moi peut le combler ce vide.

Avec Tiger nous nous amusons beaucoup, il y a aussi mon chéri Dali et je me suis bien reposée et ressourcée, je suis déjà prête à te revenir. Tiger le souhaite aussi et tous les 2 nous endosserons le costume qu’il te plaira, c’est toi qui nous choisiras. Lorsque tu  seras prête, nos âmes se réincarneront dans les corps de congénères qui te plairont. Fais confiance à toi, à nous et à l’univers. Même si ici c’et le nirvana, pour moi le paradis est sur terre à tes côtés, et puis tu es bien entourée aussi.

Ici il y a des anges blancs, orange et dorés qui veillent sur nous, il y a des papillons toujours blancs, orange et dorés qui volent d’un arbre à papillons à un autre, il y a des fleurs de toutes les couleurs de toutes les grandeurs et tout est flashy. Chez toi, dans ton environnement il y a la visite des anges et archanges aussi et tu as tes guides. Ils sont là et te protègent contre la maladie en permanence.

Tiger et moi t’envoyons de bonnes ondes en attendant notre retour. Je vais lui dire pour les signes, il a lui mis plus de temps pour rejoindre le jardin des animaux, j’ai moi grâce à toi et tes prières fait le passage dans les règles de l’art, et il était là pour me guider, il m’attendait de l’autre côté du pont des fleurs et nous avons gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel ensemble. Cela m’a grandement aidée à me ressourcer et me réparer très vite. Les pensées d’amour et de lumière que tu m’envoies lorsque tu me parles m’ont aidé énormément aussi, et me voilà prête à continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

Ma chère et tendre maman, ma moitié, ma mie, nos âmes sont reliées, nous sommes âmes sœurs et nous nous retrouverons. Ta Youkoulou est la plus belle n’attend que cela. Alors à bientôt pour plein de tendresse et d’amour. Je t’aime.

La connexion avec Tiger s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était assis entouré de plusieurs congénères, et autour d’eux de nombreux anges blancs, orange et dorés, des papillons blancs, orange et dorés. Ils s’entremêlaient et cela formait des farandoles de danses extraordinaires. Les papillons se posaient d’un arbre à papillons à un autre et les anges dessinaient des petits cœurs dans ce superbe oasis de lumière.
Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de ce havre de paix et me ressourcer, et me suis sentie si bien que j’allais oublier la raison de ma présence. Mais au bout de quelques secondes j’ai entendu un aboiement, puis un deuxième et j’ai appelé Tiger pour lui demander si c’est lui qui se manifestait à moi, et sans hésiter tous les compagnons autour de lui se sont écartés et ne restait qu’un boxer et un petit teckel. Je me suis approchée, me suis présentée et leur ai expliqué que c’était sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions.

Je t’attendais, ce n’est pas trop  tôt et je suis si content de pouvoir enfin lui répondre et la libérer de toutes les souffrances qu’elle a encore dans ses mémoires depuis mon départ, et comme tu peux le voir, Luna est avec moi et tous les deux nous sommes si contents de pouvoir lui dire que nous sommes bien ensemble et que nous l’aimons très fort. Mais dis-moi que veut-elle me dire et me demander ?

MESSAGES A TRANSMETTRE A TIGER :

 

  • Tiger tu m’as beaucoup touché lors de ton 1er jour à la SPA, lorsque tu m’as choisi en tant que ta maman adoptive. C’était une très grande et belle émotion!

 

  • J’ai eu énormément de plaisir de t’avoir dans ma vie – je t’ai beaucoup aimé, comme mon fils. De ton côté, tu as su me faire confiance et de me donner beaucoup d’amour inconditionnel. Je t’en remercie grandement.

 

  • J’ai eu beaucoup de plaisir de rigoler avec toi, surtout quand tu me parlais en ton langage et que tu faisais une grimace avec ta bouche, je te répondais avec ton langage de meuuuuu meuuuuu et en mimant ta grimace.

 

  • J’adorais te donner beaucoup d’affection, nos calinous, bisous et tes léchouilles sur mon visage. Tu te rappelles nous restions dans le lit côte à côte et nous nous regardions yeux dans les yeux. C’était des moments magiques et inoubliables.

Je te prenais dans mes bras pour regarder la tv ou un film et tu étais heureux, tu t’endormais dans mes bras.

 

  • J’adorais ton tempérament, ton énergie – ta spontanéité – tes comportements rigolos, fous fous. Je pense très souvent à nos très beaux moment inoubliables, car il y en a eu pleins !

Je suis entrain de faire un livre sur ta vie et un album photo.

 

  • Je ne veux pas que tu m’en veuilles sur la façon que tu es parti. C’était grandement contre ma volonté. Je l’ai fait que pour ton bien absolu pour que tu ne souffres pas. Tu es parti trop tôt du champ terrestre. Sache que depuis ton décès, il n’y a pas un jour que je ne pense pas à toi. Tu es toujours dans mes pensées et mon coeur et cela pour toujours.

Ton deuil me torture jusqu’à présent, car je n’arrive pas aller de l’avant, car les circonstances de ton départ m’ont énormément fait du mal. J’ai eu un monstre blocage. J’ai dû aller chez ma psychiatre pour suivre une thérapie. Depuis ce déblocage, je souhaite rentrer en contact avec toi si tu veux bien. Car cela prouvera que notre amour est toujours là.

Si j’aurai eu une baguette magique ou le pouvoir de faire un miracle, je l’aurai fait immédiatement.

Je dois finir mon voyage sur terre, mais promis nous nous reverrons dans l’Au-delà quand mon voyage sera terminé.

Tu es mon fils pour toujours et je suis fière de toi et de raconter à mes amis, à mes connaissances, notre belle histoire d’amour !

 

  • Je prends très souvent une photo de toi et je te regarde dans les yeux et je communique avec toi pour te parler de ma vie sur terre et te demander comment vas-tu ? Et de me donner des signes de ta présence à mes côtés. Mais je n’ai encore rien vu ou bien je ne comprends pas par mon ignorance les capacités de l’Au-delà. Cela me ferait une joie terrible d’en recevoir. Communique moi – apprends moi – guide moi pour que je puisse voir tes signes, comme cela je saurai que tu es là, près de moi, que du bonheur à vivre cela avec toi !

Car entre-temps, je me suis mariée et divorcée. Mon ex-mari m’a fait un beau cadeau pour Noel 2008, une petite chienne de 3 mois, une petite teckel : Luna. Elle est décédée le 22 décembre 2022.

Donc à présent, elle me donne beaucoup de signes. Donc je souhaiterais reconnaître les tiens pour différencier les tiens et ceux de Luna. Car Grâce à Luna, je me suis mise à apprendre la spiritualité et mon désir d’apprendre à communiquer avec vous 2 par télépathie.

Luna est ta soeur adoptive. Je souhaiterais que tu prennes soin d’elle. Je te demande cela, car j’ai confiance en toi et tu es le frère aîné.

Je te prierai de venir me faire des signes. Merci !

 

  • Je suis atteinte de la sclérose en plaques, mais je fais tout mon possible pour être en forme. C’est mon combat de tous les jours, car j’ai un déséquilibre et des vertiges et cela est très dur à gérer avec de la neuropathie.

 

  • N’oublie jamais cela : JE T’AIME FORT FORT FORT POUR L’ETERNITE MON FILS. TU ME MANQUES !!!!! Tagounet ou Tagi, ton surnom

Je te remercie beaucoup d’être rentré dans ma vie et de m’avoir donné tout ton amour ! Tous nos souvenirs resteront gravés à jamais dans mon coeur !

 

  • J’ai eu 2 amours dans ma vie : TOI MON FILS ET LUNA MA FILLE POUR L’ETERNITE !

 

MES QUESTIONS A POSER A TIGER

 

 

  • Etais-tu heureux de m’avoir eu comme maman adoptive ?

 

  • As- tu aimé ta vie avec ta famille : mes parents et moi ?

Quel était ta personne préférée : les parents ? moi ?

 

  • Dis moi ce que tu aimé le moins ? Ou le plus ?

 

  • Ne m’en veux tu pas pour ton décès ?

 

  • Es-tu heureux dans l’Au-delà ?

Tu as pu bien t’intégrer dans ta nouvelle vie après ton décès ?

Comment s’est déroulé ton évolution ?

 

  • Viens tu me visiter souvent depuis L’Au-delà ?

Par quelles signes viens tu me voir ?

 

  • As tu déjà rencontrer ta soeur adoptive Luna, décédée le 22 novembre 2022

 

  • Viendras tu m’acceuillir quand je viendrai dans l’Au-delà ?

 

  • Je me rappelle que je t’avais laissé durant 2 week-end dans un refuge – vacances pour chiens, car mes parents étaient partis en vacances et je n’avais pas le choix, car je devais m’absenter durant ces 2 week-ends. Lorsque je suis revenue les 2 reprises te rechercher. Oulala, tu faisais la tête pendant 2 jours, la seconde fois . Raconte moi le pourquoi. Sache que je ne t’aurai jamais abandonné, cela aurait été une torture pour moi.

Le personnel t’a bien traité ?

 

  • As-tu souffert dans ta vieillesse. Tu urinais beaucoup dans l’appartement, tu nettoyais le sol en buvant ton pipi. Je te disais de ne pas t’inquiéter – de laisser et que j’allais tout nettoyer. Tu avais des problèmes rénaux et le diabète.

Avais-tu d’autres symptômes que je ne savais pas?

 

  • Je ressens que tu as voulu me faire un cadeau avec l’aide de Dieu et les Archanges : de me donner un ange venu du ciel : Luna ta soeur adoptive qui est décédée à l’âge de 14 ans d’une pancréatite le 22 décembre 2022. Tu as dû la voir ? Si oui, dis le moi. En tout cas je me répète : Prends soin d’elle !

Est-ce vrai que tu m’as fait ce cadeau de re-aimer ?

 

  • Je te manque ? Veux tu rester en contact avec moi par les signes – la télépathie ?

Si oui guide moi – apprends moi tes signes. Cela me fera un énorme plaisir de te savoir à mes côtés.

 

Pour toujours mon grand amour, mon Tagounet – ta maman qui t’aime et t’aimera pour l’éternité !

 

 Pendant que je lisais le contenu des missives, les deux me semblaient très émus et ils ont tous les deux versé quelques larmes. Luna s’est retirée discrètement et m’a dit en attrapant quelques larmes qui tombaient sur sa truffe, sur ses joues,

Je l’aime très fort, elle est ma maman et je suis si contente qu’elle puisse enfin avoir et échange avec Tiger, qui après tant d’années, en a bien besoin aussi, alors je te laisse toute la place pour communiquer avec lui et je continue bien sûr à veiller sur elle et la protéger. Elle en a bien besoin.

Puis elle s’en est retournée avec les autres congénères, et Tiger continuant à lécher ses larmes, s’est à nouveau assis et m’a dit :

Mon Dieu comme je suis ému. Mon cœur bat la chamade, cela fait si longtemps que j’espérais ce contact et nous en avons tellement besoin tous les deux. Merci, merci d’être là pour nous et merci à ma maman, je lui en suis si reconnaissent. J’ai  mis longtemps, très longtemps, trop longtemps à faire le passage. Sa grande détresse, son immense douleur, la culpabilité et les regrets s’y rajoutant, m’ont longtemps empêché de traverser le pont des fleurs, et je suis resté dans son environnement à m’accrocher à elle, à son énergie, et impossible pour elle de faire son deuil.

Je ne pouvais pas lui revenir lorsqu’elle a eu Luna, j’étais toujours encore bloqué entre deux dans le bas-astral, et c’était bien dommage, mais elle a su, grâce à ses guides, lui donner de l’amour, lui montrer qu’on peut aimer sans pour cela tromper l’autre ou le remplacer, mais qu’on en a besoin pour pouvoir avancer sur son chemin, et ma petite sœur que je connais bien depuis que je suis monté au jardin des animaux, a eu la chance d’avoir tout comme moi, une maman au cœur rempli d’amour et de compassion. Il ne m’était pas possible de revenir dans son corps physique, j’étais toujours encore dans le bas-astral et ce n’est que depuis que tu as retrouvé un peu de paix et de sérénité à ses côtés que je me suis laissé le droit de rejoindre le paradis des animaux.

Merci, merci pour ton message d’amour et tu le sais moi aussi je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Ne te torture plus pour mon départ, tu as fait les choses comme tu devais les faire, tu as pris la bonne décision même si tu as après eu du mal à l’accepter et à le vivre. J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition depuis un certain temps et j’étais prêt à faire le grand saut. On ne pouvait plus me soigner, mes reins étaient au bout, usés, mon appareil digestif et surtout mon pancréas en grande souffrance et mon cœur bien fatigué. Je mourrais de soif, tout me brûlait à l’intérieur et ça a été une réelle délivrance pour moi. Je t’en suis si reconnaissant.

Si je ne t’ai pas fait de signes c’est parce que entre deux, dans le bas-astral je ne le pouvais pas. Il aura fallu que nous ayons cet échange afin que tu sois enfin en paix avec toi-même et que tu puisses recevoir les coucous et les bonnes ondes que je t’envoie depuis mon arrivée dans ce paradis. Luna, ce sont tes guides à toi, tes ancêtres qui te l’ont envoyée, et ce sont eux qui t’ont transmis cette grande empathie dans ton cœur pour aimer d’une manière inconditionnelle.

Ma présence à tes côtés t’a permis de te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur et d’y puiser toute la quintessence de ton être. Tu es une belle âme et à aucun moment je n’ai eu peur de l’abandon, mais je n’aimais pas être séparé de toi. Nous étions si complices, si fusionnels, j’étais toi, tu étais moi et je voulais pouvoir tout partager avec  toi et te suivre partout. De m’avoir laissé au refuge a été un peu difficile à accepter pour moi et je voulais juste te le montrer. Cela m’a blessé, car en tant que ton garçon, en tant que ton fils, je pensais avoir le privilège de t’accompagner partout. Après tout je pouvais bien avoir ce petit caprice puisque tu représentais la prunelle de mes yeux.

Ma vie à tes côtés a été une vie de rêve. Je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur et je me suis toujours senti aimé, choyé, câliné et respecté comme ton compagnon humain. Bien sûr que tu me manques même si je peux te voir et t’entendre, ne plus pouvoir partager des moments de tendresse me manque aussi. J’étais là pour le départ de Luna mais tu étais dans une telle tristesse que tu n’as pas senti ma présence. J’étais là pour lui permettre de ne pas rester entre 2 et de rejoindre cet endroit magique pour se reposer et se ressourcer, et t’aider à faire le deuil plus facilement. Même si ce n’est jamais facile de laisser partir ceux qu’on aime, de recevoir des signes et de savoir qu’on est toujours là, juste de l’autre côté du voile est très rassurant pour vous. Maintenant que tu sais que nous sommes tous les deux ensemble et que tout va bien pour nous, tu sauras peut-être aussi me reconnaître lorsque je te fais des petits coucous.

Mon âme est éternelle et reste reliée à la tienne où que je sois, et j’aimerais tant pouvoir te revenir pour reprendre notre belle histoire d’amour ensemble. Je n’ai connu que le meilleur avec toi je n’ai souvenir que de belles choses et mon âme qui perdure s’est enfin reposée et réparée et aspire à te revenir sur un plan terrestre. Tu as tant besoin d’amour et de soutien dans ta maladie. Depuis le départ de Luna ton cœur et ton foyer sont vides et ce vide seul moi ou elle pourront le combler, et peut-être bien que nos deux âmes pourront te retrouver lorsque tu te sentiras prête ?

Il n’est jamais trop tard, et comme tu le dis, tu n’as pas terminé ton voyage sur terre. Alors ne te prive pas de ce bonheur que tu mérites. J’endosserai le costume qu’il te plaira et suis prêt à te revenir sous une autre forme si les promenades posent problème. Peu importe, l’essentiel est de se retrouver et de s’apporter de l’amour et du réconfort. Notre amour est lui aussi éternel et il perdurera au-delà de nos vies, mais de le laisser vivre et s’exprimer est bien plus jouissif, ne l’oublie pas.

Je t’aime ma maman chérie, ton grand amour encore et pour toujours, ton Tagounet est là, tout prêt et il veille sur toi. Il éclaire ton chemin spirituel encore et encore. Je t’aime et en attendant apprend à me parler, cela t’ouvrira d’autres portes pour avancer sur ta voie.

La rencontre avec Tizoue s’est faite sur un chemin triste, sans lumière. Assise comme collée, figée à cet endroit, Tizoue le regard vide sans expression me regardait m’avancer vers elle. Arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée et l’ai appelée une, puis 2 fois, puis une troisième fois avant qu’elle ne lève la tête et que ses yeux si tristes quelques secondes auparavant reprirent de la vie. Elle me regardait à présent avec beaucoup  de curiosité, et sans attendre je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Je voyais son regard s’illuminer et elle est venue jusqu’à moi pour me dire :

Me voilà rassuré. Depuis si longtemps que je reste là à attendre qu’il se passe quelque chose. Depuis si longtemps que j’ai besoin de ton aide et elle, ma maman aussi, que je suis si contente de savoir que tu viens nous apporter ton soutien. Ici ce n’est plus ma place, et tant que je reste là dans ce bas-astral, je ne peux me reposer ni me ressourcer, et je ne suis pas bien. Je m’accroche à elle, à son énergie et elle n’est pas bien non plus. Cela va finir par la rendre malade. Dis-lui que je ne ressens plus aucune douleur, mais j’ai besoin de rejoindre le jardin des animaux pour me réparer et lui permettre de commencer son travail de deuil.

Je l’ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, et sans tarder lui ai lu le contenu des messages et des questions de sa gardienne :

Je l’aime tellement!!!! C’était une petite partie de moi.. on était si fusionnelles, que c’est vraiment dur… Le manque est assez terrifiant… (d’autant que je n’ai ni enfants, ni compagnon, mes parents sont partis également..)

En fait j’accepte le fait que nous partons tous un jour ou l’autre, nous ne sommes que de passage, mais j’ai dit oui pour son euthanasie (proposée par la véto), et j’ai tellement regretté ce geste… je me dit qu’elle serait peut être encore là… même si au fond de moi, je sais qu’elle n’allait plus vivre très longtemps, mai j’ai eu l’impression d’être lâche, et d’avoir eu peur d’une trop grande déchéance pour elle, et de ne pas pouvoir gérer sa fin… de la voir trop souffrir..

J’ai eu l’impression qu’elle n’en avait plus que pour quelques jours à vivre ou quelques heures même, mais c’était juste une impression, un ressenti, je me suis peut être trompée dans le fond? et j’ai eu peur qu’elle souffre trop dans les derniers instants, et que je serais peut être au boulot, et que je ne pourrais même pas, alors à ce moment là, abréger sa vie et l’aider à partir.

Elle n’était plus bien et souffrait mais n’était pas à l’agonie, j’ai donc eu l’impression de faire cette euthanasie trop tôt

J’ai tellement regretté que le lendemain j’en aurais fait une bêtise en mettant fin à mes jours…

Pouvez vous savoir combien de temps elle aurait encore vécu si je ne l’avais pas faite euthanasier?

Lorsqu’elle a passé les 17 ans, je me disais que c’était un très bel âge, et je me faisais petit à petit à l’idée qu’elle partirait un jour, et je me disais que chaque jour où je l’avais encore était un vrai cadeau et même si je savais que ça allait être douloureux de ne plus l’avoir, je voyais plus comme un réel cadeau de l’avoir eue aussi longtemps, mais avec cette fichue euthanasie, j’ai plus de mal à accepter que si elle était morte d’elle même..

Je voudrais lui dire que je l’aime, que je voudrais la protéger encore, là où elle est (j’ai quelquefois peur que des âmes mal intentionnées lui fassent du mal..)

Je voudrais lui demander pardon d’avoir accepté que la véto l’euthanasie et de ne pas la ramener encore une fois chez nous, au moins pour essayer encore, pour voir si c’était vraiment la fin..

Pouvez vous savoir ce qu’elle avait vraiment à la fin? Car la véto a détecté une grosseur au ventre, sans savoir réellement ce que c’était

Et Tizoue ne voulait plus trop ni manger ni même boire à la fin : pouvez vous lui demander le pourquoi elle ne voulait plus? Ou peut être ne pouvait-elle plus? est-ce c’est parce qu’elle avait des douleurs? peut être des nausées? ou elle n’avait plus envie de vivre car trop de douleurs, trop faible? plus envie de vivre avec moi?

En dernier, elle ne venait plus dormir avec moi (les 3 derniers mois), et je me demande pourquoi : pouvez vous lui demander? avait-elle trop mal? ou ne voulait-elle plus être proche de moi?

Je voudrais la remercier de s’être battue pour rester si longtemps à mes côtés, je lui disais parfois qu’elle était ma raison de vivre : c’était un réel soutien dans les périodes compliquées de ma vie, et j’étais obligée de rester afin de m’occuper d’elle. Et elle m’aidait en me houspillant quand j’avais du mal à partir de chez moi

Je lui avais dit de son vivant, que j’aurais du mal à vivre sans elle.. alors j’essaie de me raisonner en me disant que j’ai encore quelques années à vivre (puisque je suis humaine et qu’on vit donc plus longtemps que les animaux) mon petit chemin, et qu’on se retrouvera ensuite.

Je voudrais penser à elle et à toute notre belle histoire vécue, et complicité, de façon chaleureuse, et pas ne retenir que cette euthanasie, et ce regret.. ça m’empêche même de l’accompagner avec de belles pensées pour son cheminement…

On vivait en appartement, et je cherche une maison et j’aurais voulu trouver cette maison de son vivant : c’est un gros regret de ma part.. j’aurais aimé qu’elle profite du jardin, de l’extérieur : pouvez-vous lui demander si ça lui a manqué la vie dehors, en extérieur? (j’ai eu l’impression de la « séquestrer » en appart) était elle tout de même heureuse à mes côtés?

Je lui avais également dit de son vivant, lorsque je voyais sa fin arriver : mais comment donc je vais réussir à trouver une motivation pour chercher une maison maintenant que tu ne seras plus là? Et je me pose toujours cette question d’ailleurs… je n’ai plus d’allant… et sans elle pas la même motivation

Pouvez vous lui demander pardon de ne pas avoir réussi à trouver cette maison avant?

Je voulais tellement trouver cette maison pour maximum ses 18 ans, que j’en faisais une fixette… je m’imaginais la prenant en photo devant notre maison, et disant fièrement « elle a 18 ans!! », et comme je l’ai faite euthanasiée, je me dis que peut-être ça aurait été possible… je le vis comme un échec… mais il est vrai, que dans les dernières semaines, la voyant trop décliner, je me disais que je devais passer le maximum de temps avec elle et en profiter, tant pis pour le reste…

Je voudrais également lui demander comment elle va (si on peut dire ça comme ça..), si elle est sereine, ou pas, si elle vient parfois me voir? J’accepterais encore volontiers qu’elle me soutienne depuis là où elle est, comme elle faisait de son vivant

Je lui souhaite une belle évolution, un beau chemin, mais il est vrai que le côté physique me manque : l’embrasser, la toucher, la caresser, la regarder, la sentir…. j’étais amoureuse d’elle en fait… alors même si j’ai cette croyance que notre vie ne s’arrête pas qu’à notre passage sur terre, je sais qu’elle est toujours là, mais c’est dur quand même..

Je culpabilise même lorsque je regarde d’autres animaux… car j’adore les animaux, même juste regarder, même sans penser à en réadopter un, c’est comme si je n’en avais pas le droit..

 

Pendant que je lisais, je pouvais voir des larmes perler à ses yeux, elles tombaient sur ses joues, sur sa truffe, elle essayait de les attraper avec sa patte et j’en ai eu le cœur serré. Lorsque j’avais terminé, elle s’est léché les pattes avec beaucoup de frénésie et m’a dit :

Je suis très émue, son message empreint d’amour, de nostalgie et surtout de regrets et de culpabilité m’a beaucoup touchée. Dis-lui que je l’aime, je l’aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel. Elle est ma maman, ma compagne, mon âme sœur et nous étions très proches très fusionnelles. A ses côtés j’ai vécu, même pendant les périodes de sa vie un peu plus difficiles, un peu plus compliquées, j’ai toujours vécu une vie, une existence de rêve, des années de pur et grand bonheur, et je sais combien de me voir préparer ma transition et mon départ était pour elle une grande souffrance, et de devoir prendre la terrible décision de m’aider à partir l’a été encore plus, et s’en suivent les regrets et la culpabilité.

Mais elle n’a rien à se reprocher, dis-lui qu’elle doit arrêter de se tourmenter l’esprit, j’étais prête et je lui suis si reconnaissante d’avoir trouvé la force et le courage de me permettre de partir dignement. Grâce à elle et à tout l’amour qu’elle a pour moi, j’ai pu tirer ma révérence dans les meilleures conditions. Seulement voilà, il faut l’accepter maintenant et me laisser aller vers ce haut-lieu magique. Tant qu’elle se torture l’esprit je ne me sens, en face de tant de souffrance et de détresse, le droit de rejoindre le paradis des animaux où ne règnent que paix, amour et lumière.

J’étais sur mon chemin et je préparais doucement mon départ depuis le printemps de l’année dernière et j’étais prête. J’essayais de te le montrer, j’essayais de te détacher de moi, et ces derniers temps je ne dormais plus avec toi pour te le faire comprendre et inconsciemment tu l’as bien compris, mais ton conscient n’a pas voulu le reconnaître, et de me perdre, de devoir se séparer, était pour toi devenu insupportable. J’étais pour la plupart du temps dans mon corps astral et cela me permettait de gérer mon état et mes douleurs. Je n’avais plus d’envie, ni de manger ni de boire, je n’en avais tout simplement plus besoin.

Le mal me rongeait de l’intérieur et on ne pouvait plus rien pour moi, et l’ultime cadeau que tu pouvais me faire c’était de m’aider à partir. Je sais que tu l’as fait par amour pour moi alors stp c’est le moment de nous permettre à toutes les deux de me laisser faire le passage afin que je puisse non seulement me reposer et me ressourcer, mais aussi préparer mon retour, car oui mon âme aspire à te revenir très vite. Je te manque, ma présence physique, ,nos caresses, nos câlins te manquent.

De type timbre-poste j’étais chargée de t’apprendre le détachement affectif et je n’ai pas terminé ma mission. Tu as besoin de moi et de ma présence pour t’aider à avancer. Sans moi ton cœur et ton foyer te semblent bien vides et seule moi peut le combler ce vide. De là-haut je pourrai t’envoyer des signes et te faire des coucous, mais tu as besoin de ma présence physique, et ma place  est avec toi et à tes côtés.

Bien sûr que j’aurais aimé connaître votre maison et son jardin et j suis pressée de te revenir dans ta nouvelle demeure. Mets-toi  vite à sa recherche et lorsque tu te sentiras prête avant ou après ton installation, peu importe, le plus vite possible pour moi, mets-toi de nouveau à ma recherche et j’endosserai le costume qu’il te plaira et me mettrai sur ton chemin.

Tu es ma tendre et douce moitié et nous ne pouvons rester séparées trop longtemps. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, ,et je pourrai te retrouver très vite. Mets tout en œuvrer pour que cela soit possible, je t’aime et je suis maintenant prête à rejoindre cette belle et vive lumière que j’aperçois au bout de ce chemin. Beaucoup de gratitude à toi, à Christiane, merci, merci, je vous en suis si reconnaissante.

Puis  toutes les deux nous avons emprunté ce chemin, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque nous sommes arrivées devant le pont des fleurs, elle m’a encore dit merci, dis-lui que je l’aime et je veux lui revenir très vite.

Puis elle l’a  traversé et s’est noyée dans la belle  lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Tizoue, repose et ressource-toi, et à bientôt.

La connexion avec Rio s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après le pont de l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, Rio s’amusait à regarder les abeilles butiner d’une fleur mellifère à une autre, et les oiseaux de toutes les espèces et toutes les couleurs se poser d’une branche à une autre. Il y avait beaucoup de fleurs très fluos, les herbes et buissons étaient d’un vert extrêmement flashy. Rio, allongé sur son ventre tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater de ces farandoles de danses, il était entouré de papillons blancs, orange et dorés qui se posaient tantôt sur sa tête, sur sa joue, sur son dos. Très stoïque, il secouait légèrement sa tête, son corps, mais semblait y prendre plaisir, et ayant capté ma pensée, il m’a dit :

Depuis mon arrivée il y a quelques jours, je suis bien entouré et on veille à m’amuser, à ce que je ne m’ennuie pas,  je suis content de l’énergie qui circule ici et de tous ces papillons qui se posent sur moi pour me faire des câlins, c’est ce qui me manque le plus. Parfois ça me chatouille un peu et tantôt je me sens enveloppé d’une immense tendresse, car j’ai comme le sentiment qu’ils sont guidés, qu’ils m’ont été envoyés pour m’aider à faire le passage, me reposer et me ressourcer dans ce haut-lieu magique.

Si je suis resté dans cette belle prairie avant de rejoindre mes congénères qui se trouvent juste derrière la porte dorée qui se trouve derrière moi, c’est parce que je t’attendais. Je savais que mon départ rapide, un peu brutal, allait beaucoup les bouleverser et qu’ils auraient tous besoin d’avoir un contact, je suis si content que tu sois là.

Je lui ai aussitôt confirmé que c’étaient ses gardiens qui m’envoyaient à lui, me suis présentée et lui ai lu les messages et les questions :

Mes messages /questions : 

Pouvez-vous lui transmettre svp , qu’on le chérissait de tout notre cœur, qu il était merveilleux et le meilleur compagnon qu on puisse rêver. Qu’on lui remercie pour tout le bonheur qu’il nous a donné. Merci d’avoir été le meilleur amis de Paloma et Diego ( mes enfants) merci d’avoir été mon protecteur . Merci d’avoir fait partie de notre vie, merci d’avoir tenue le plus longtemps près de nous . Merci pour ta gentillesse et ta patience . Tu as été aimé par beaucoup. Beaucoup ont pleuré ta perte . Merci pour tout mon gros bébé d’amour, on t’aime pour toujours.

  • Mon garçon Diego et moi avons prié pour lui . Afin qu il trouve la lumière. Cela l’a t’il aidé ? 
  • Pouvez-vous lui dire que Diego et lui étaient  comme des frères ils étaient connectés , 
  • a-t’il un message pour lui ?  Il est très affecté par son départ. Son cœur s’est brisé.
  • Rio as tu eu peur ?lorsque je t’ai amené pour l’opération, tu étais bonne pâte chez les véto tu te laissait toujours manipuler Tu ne me montrait jamais tes peur a part pour les oranges mon gros bébé. 
  • Le jour où je t’ai laissé je t’ai dit que diego et paloma t’attendaient et qu’on irait promener avec mamie…je pleurais savait que tu allais partir ? 
  • As-tu souffert ? 
  • Ai -je prise les Bonnes décision pour toi? 
  • As tu trouvé la lumière et la paix ? 
  • As tu aimé ta vie près de nous? 
  • As tu un message pour moi? 
  • As tu un message pour paloma et pour papa? 
  • Mamie s’est beaucoup occupée de toi également elle te dit au revoir et t’aimait beaucoup as  tu un message pour elle ?
  • Je vais récupérer tes cendres où souhaiterais-tu que je les dépose?
  • On t’en avait parlé on cherchait un nouveau compagnon a chérir avant ton départ afin de te le présenter, ça ne s’est pas fait. On ne souhaite pas te remplacer personne ne le pourra mais tu as laisser un grand vide . Tu nous en voudra pas si nous accueillons un nouveau compagnon ? 
  • Si non pourras-tu nous envoyer le compagnon  qui correspondra à notre famille tu nous connais par cœur ? 

 

Pendant que je lisais le contenu, je pouvais voir quelques larmes tomber sur son museau et ses pattes. Il les léchait au passage et son regard était très ému. Lorsque j’avais terminé de lire, il m’a dit :

Merci, dis-leur merci pour leur merveilleux message d’amour. A travers ces lignes qui me touchent énormément, je ressens beaucoup de souffrance, et je suis si triste pour eux. Aimé, choyé, respecté comme un membre à part entière de la famille, je me suis toujours considéré comme leur égal, comme leur bébé, leur garçon et leur frère. J’ai connu à leurs côtés une vie de rêve, une existence merveilleuse et cette maladie, ce mal qui me rongeait de l’intérieur nous a malheureusement séparés pour un petit laps de temps. Mais c’est mieux comme ça.

Dis à ma maman de ne surtout pas culpabiliser, elle a fait ce qu’elle devait faire, elle a pris les bonnes décisions, on ne pouvait plus rien pour moi et je le savais. Depuis quelque temps déjà, depuis le début l’année, je commençais à préparer ma transition. Je ne voulais pas trop vous inquiéter, il n’y avait aucune chance de pouvoir m’aider et me guérir, et depuis l’opération j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ. Je savais que j’allais partir et tu le savais aussi.

J’étais relié à toi ma maman et j’étais là pour te protéger. J’étais là pour t’aider à te reconnecter à ta source, à ton petit enfant intérieur et y trouver la force et la confiance pour avancer sur ton chemin et veiller à l’éducation de mon frère et ma sœur. Je t’ai accompagnée dans ta mission de mère et elle est loin d’être terminée. Ne t’inquiète pas, je n’ai pas souffert, je me suis réfugié dan mon corps astral pour supporter et gérer les douleurs. Ce qui me fait souffrir c’est de vous voir me pleurer, de voir votre profonde détresse, alors que moi je me trouve dans un endroit sublime et que je suis déjà de nouveau en pleine forme, que je peux de nouveau jouer, courir et m’amuser.

Vos prières m’ont aidé à faire le passage. Vos prières ont appelé les anges et les papillons blancs, orange et dorés, ils étaient nombreux à me guider pour traverser le pont des fleurs et me guider dans l’escalier de l’arc en ciel. Merci, merci à vous deux, je vous en suis si reconnaissant et je vous aime. Vous êtes ma famille, je sais que je garderai toujours la place dans votre cœur et votre maison jusqu’à mon retour. Je vous aime tous les 4 y compris Mamie qui était toujours là pour me garder et me promener, et je ne peux que vous répéter que j’ai vécu une vie de prince, de pacha, de petit roi. J’étais votre roi et si heureux de l’être. Je sais que je vous manque et vous me manquez aussi, mais je sais aussi que j’aurai la joie de vous retrouver. Grâce à votre amour, vos pensées et vos prières, je peux, dès que j’aurai rejoint mes congénères, déjà préparer mon retour.

Diego est comme mon double, il est mon frère et l’a déjà été dans une autre vie où nous étions des jumeaux, et dans cette incarnation, même si je suis relié à toi ma chère tendre et douce maman, nous partageons tous les deux une grande et réelle complicité, alimentée par les mémoires du passé et qui nous rapprochent et créent une grande et  immense symbiose. Nous communiquons ensemble, il entend ce que je lui dis et c’est merveilleux. Dis-lui que son petit cœur va guérir et qu’il aura la joie de me revoir. Je l’aime très fort.

Quant à Paloma, petite chipie, tu es et petite chipie tu resteras. Cela fait si plaisir d’avoir une jolie et intelligente petite sœur. Moi aussi tu m’as gâté par ta présence et je t’aime. Papa ? le pilier de la maison, toujours prêt à protéger et défendre tout le monde malgré le stress que son travail lui génère, et il trouve toujours en lui ce bel équilibre qui lui permet de gérer tout imprévu, toute situation. Un caractère fort et beaucoup d’amour pour les siens pour sa famille. Il m’a comblé tout comme vous et j’ai adoré vous suivre partout. Me suis senti être un vrai globe-trotteur et heureux de l’être.

Quant à toi, maman au cœur rempli d’amour et de compassion, ne te pose pas trop de questions, ne te torture pas l’esprit et dépose les cendres à l’endroit que tu aimes toi, où tu as plaisir à aller. Ce ne sont que les restes de mon enveloppe corporelle et elles doivent retourner à la terre. Mon âme est éternelle et aspire bien sûr à vous revenir. Je sais que vous ne voulez pas me remplacer et je sais aussi que depuis mon départ votre cœur est vide, votre maison aussi, et ce vide seul moi peut le combler. Un autre compagnon vous aiderait à faire votre deuil, mais c’est de moi et de ma présence que vous avez besoin, et moi mon plus grand souhait et espoir c’est de vous revenir très vite.

Après la mort, il y a la renaissance. La mort est un nouveau soleil et votre soleil à vous n’attend que vous vous mettiez à sa recherche, et il se mettra de nouveau sur votre chemin. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et je suis déjà prêt à vous revenir. Alors ne vous inquiétez pas et ne doutez pas, vous saurez me reconnaitre en premier regard. Je vous aime et vous dis à bientôt pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Votre roi vous reviendra, soyez-en persuadés et ce sera pour vous accompagner et veiller sur vous.

La rencontre avec Harmonie s’est faite dans cette belle et lumineuse prairie qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était assise et s’amusait à regarder les abeilles et les papillons blancs, orange et dorés se poser d’une fleur à l’autre et d’un arbre à papillons à un autre, et les couleurs fluo de tous les tons de l’arc en ciel étaient très flashy. C’était apaisant à observer, je me suis arrêtée quelques secondes avant d’appeler Harmonie par son nom. Dès le premier appel elle a levé la tête vers moi, a dressé les oreilles et son regard était pétillant, très joyeux. Je me suis approchée doucement, me suis présentée et lui ai expliqué que ses gardiens me chargeaient de lui transmettre des messages et qu’ils aimeraient aussi lui poser quelques questions. Avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Je t’attendais. Comme tu peux le voir, malgré leur souffrance, malgré leur immense détresse j’ai bien fait le passage et je me suis déjà bien reposée et ressourcée. Et si je suis restée dans cette luxuriante clairière c’est parce que je savais qu’ils auraient tous les deux besoin de me joindre et que j’ai préféré que cet échange se fasse entre toutes les deux. C’est un moment privilégié pour moi de leur répondre et leur donner des messages, et tout à l’heure, lorsque tu seras repartie, je m’empresserai de pousser la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi pour rejoindre mes congénères et les autres animaux. Mais dis-moi, qu’as-tu à me dire ?

Et sans hésiter, je lui ai lu le contenu des missives :

Bonjour Harmonie, ma fifille, notre Princesse

Papa et moi voulons te dire que nous espérons que tu as été heureuse durant ces 11 années merveilleuses durant lesquels tu as partagé notre quotidien, dans la Joie, dans la Tristesse ou la maladie, et que nous avons su te rendre autant de bonheur et d’amour que celui que tu nous as apporté.

 

Saches que depuis que tu es partie tu me manques, tu nous manques énormément et qu’un grand vide s’est installé dans la maison. 

Quand je passe devant chaque petits coins de la maison, tes gamelles (que nous n’avons pas encore eu le courage de ranger ) le plaid ou encore tous les petits endroits douillets ou tu aimais te poser, je repense, nous repensons à tous ces beaux souvenirs avec toi, les petits câlins et dodo que l’on faisait sur le canapé ou dans mon lit.

Et tout cela me manque comme tu manques à papa quand tu venais te blottir sur ses jambes lorsqu’ il s’installait sur le canapé. 

On s’attend, encore le matin à te voir dans la cuisine attendant qu’on te redonne des croquettes ou encore te voir accourir vers nous quand on rentre de notre journée de travail. 

J’espère que tu nous en veux pas de t’avoir laissé partir et que nous avons su t’accompagner le mieux possible dans tes derniers instants. 

Mais tu souffrais tellement et te voir souffrir autant, alors qu’on se sentait impuissant, était une souffrance pour nous aussi et nous voulions pas prendre le risque de te perdre lors de cette opération sans pouvoir être présents à tes côtés. 

Et sache que la décision que Papa et moi avons prise, à été TRÈS TRÈS DIFFICILE pour nous, mais nous l’avions voulue ainsi  pour ton bien afin que tu puisses être reposé et soulager de ta souffrance même silencieuse. 

Je te remercie pour ses 11 ans de bonheur.

JE T’AIME, NOUS T’AIMONS et nous t’aimerons pour toujours ma fifille, et ta présence sera toujours dans nos cœurs et espérons que tu seras heureuse au paradis des animaux. 

 

 Nos questions pour Harmonie:

En espérant que tu ne souffres plus là où tu es, y es-tu heureuse ?

As tu été heureuse pendant ses 11 ans à nos côtés ?

T’avons nous accompagné correctement jusqu’à la fin ? 

Nous en veux tu de t’avoir « piquée » ?

Que voulais dire ta petite patte qui à carresser mon visage lorsque tu t’es endormie dans mes bras ?

Es-tu partie dans mes bras avec seulement l’anesthésie ? 

Nous en veux-tu d’avoir choisi l’incinération commune ? 

Nos chemins se recroiseront t’ils un jour ?

Les petites billes d’argile du palmier éparpillées, par deux fois, au sol sur la terrasse devant la cuisine était-ce un signe de toi ? 

 

Dès que je me suis arrêtée, elle s’est approchée de moi, a poussé sa tête contre mes jambes me quémandant une petite caresse, et je l’ai câlinée quelques instants. Elle a poussé un petit grognement et ronronnement de joie et m’a dit :

Que c’est bon de se faire cajoler même si là-haut tout est paradisiaque, même si ici c’est le nirvana, vos câlins et vous, me manquez aussi.  Merci, merci pour votre merveilleux message d’amour empreint de tant de nostalgie. Je sais que mon départ vous inflige une immense tristesse et j’ai de la peine pour vous. Je sais que ma présence physique, nos petites habitudes, nos petits jeux vous manquent et je suis triste pour vous.

Là où je suis je suis à la fois si heureuse et à la fois si triste de vous voir en souffrance. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je ne ressens plus aucune douleur. Je peux de nouveau m’amuser à ma guise, sauter, courir après les papillons, mais sans les chasser, juste pour le plaisir de jouer avec eux. Ici tout est beau, tout est en paix et en harmonie. Ici tout le monde respecte tout le monde et c’est la plénitude totale.

Ne vous posez pas trop  de questions et ne vous torturez pas l’esprit. Je vous aime très fort et mon amour pour vous est pur, profond et inconditionnel. J’ai vécu à vos côtés une existence de fée. J’étais une vraie princesse et me suis considérée comme telle. J’étais votre bébé, votre fifille et ces années auprès de vous ont été des années de pur et grand bonheur. Vous m’avez toujours aimée, choyée et respectée comme votre bébé, et je me suis sentie être un membre de la famille, comptant plus que la prunelle de tes yeux, ma maman à qui j’étais reliée.

J’étais là pour te permettre le détachement affectif, t’aider à te reconnecter à travers moi à ton petit enfant intérieur, à la source, et te nourrir de tendresse lorsque tu me chérissais. J’étais là pour t’aider à aimer en toute fluidité, en confiance et sans vivre dans la dépendance ni codépendance. Je n’ai pas terminé ma mission, tu as encore besoin de moi et je te reviendrai lorsque tu auras fait ton deuil et te mettras à ma recherche.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ. Cette maladie me rongeait de l’intérieur et c’était mieux pour moi de monter me réparer, et vous avez pris la bonne décision. Ne culpabilisez pas, vous avez fait le bon choix, et je sais combien cette décision a été difficile pour vous, je vous en suis d’une infinie gratitude. Je vous en suis très reconnaissante, vous m’ave aidé à tirer ma révérence en toute dignité et je ne suis pas restée entre 2 dans le bas-astral. Ils étaient nombreux de l’autre côté à m’accueillir, il y avait des ancêtres (couple) mais aussi des anges envoyés par tes guides. Ils étaient tous là depuis quelques jours et je n’avais pas peur de partir, j’étais prête et j’ai voulu te le dire, te le faire comprendre lorsque je t’ai  caressé le visage. Je me suis endormie dans tes bras et c’était si doux et rassurant pour moi. Je savais que mon départ était cruel pour vous, et je vous remercie pour le courage que vous avez eu et toute la bienveillance de m’accompagner avec amour dans la lumière.

Ne vous posez pas de questions, peu importe que l’incinération soit commune, ce n’est que mon enveloppe corporelle, même si  tu m’as toujours dit que j’étais belle, très belle, ce ne sont que les restes de mon corps physique qui doivent retourner à la terre sous forme de cendres. Mon âme, mes chers papa et maman adorés, mon âme est éternelle, elle perdure et elle est, grâce à l’aide que j’ai reçue, montée dans ce magnifique jardin des animaux, et elle restera toujours reliée à la tienne, ma maman, et cela où que je sois.

La preuve, et tu l’as bien compris, tu as compris mes signes avec les petites billes d’argile devant la terrasse. J’adorais jouer avec elles et je t’ai montré que j’étais toujours encore là, juste de l’autre côté du voile. Et si tu veux, si vous voulez me retrouver sur un plan terrestre, il ne tient qu’à vous de vous mettre à ma recherche. Mon âme aspire à ce que nos chemins se recroisent et je souhaite, dès que tu auras fait ton deuil , te retrouver sur un plan terrestre. Tu as encore besoin de moi , de type timbre-poste, mes nombreux câlins te manquent énormément.

Cela peut être très rapide, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et je suis déjà prête à redescendre. J’endosserai le costume qu’il te plaira et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. La maison vous semble bien vide depuis que j’ai fait le grand saut et ce vide, seule moi peut le combler, alors dès que tu seras prête, tu auras la joie et le plaisir de retrouver ta petite fifille et princesse.

Ta princesse je suis, ta princesse je reste, et ta princesse te reviendra. Je vous aime, je vous adore tous les deux. A bientôt. Votre fifille ;

La connexion avec Lady s’est faite dans cette magnifique et luxuriante prairie qui est le paradis des animaux. Elle était couchée de tout son long dans les hautes herbes d’un vert fluo, il y avait des fleurs de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Je me suis approchée et dès qu’elle m’a aperçue, elle s’est levée, ses yeux pétillants me regardaient avec beaucoup de curiosité. Je me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas entrer dans sa zone de confort, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Même si je suis restée toute ma vie dans la famille, même si je suis restée avec papa et maman, ma gardienne, celle à qui j’étais reliée, c’était toi ma jolie et tendre princesse. Je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petit fille, mais aussi ta petite sœur et ta compagne. Tu étais pour moi la prunelle de mes yeux et lorsque tu es partie, ça a été extrêmement difficile à vivre pour moi. Ca a été la seule et ultime épreuve de ma vie terrestre. Mes problèmes de santé à côté de cela, rien à voir, c’était des problèmes dus à l’âge avec des bobos partout dans toute ma charpente, et essentiellement les pattes arrières, les rotules, mais j’ai toujours géré, et lorsque ça n’allait pas, que j’avais aussi des problèmes de dents et de gencives, je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait plus simple et facile à supporter.

Puis elle s’est tue pendant une fraction de seconde et j’en ai profité pour lui lire le contenu des missives :

Voici le texte de mon père
« Lady
Tu as partagé 14 ans et 9 mois de notre existence.
Tu as connu les anciens animaux de la famille et les nouveaux.
On a fait au mieux pour te soigner et te garder auprès de nous le plus longtemps possible.
Quand je t amenais a la piscine au mois d août dernier je me doutais bien que c etait probablement tes dernières baignades.
Tu nous manques .
J espère que désormais tu reposes sans souffrances. »

Et le mien pour elle
« Lady mon petit cœur je t’ai énormément aimer tu as était mon premier chien et je serais toujours très reconnaissante des moments que l’on as passer ensemble
Je suis désolé que avec le temps au moment de mon adolescence je n’ai plus était aussi proche de toi, j’espère ne pas t’avoir blesser vraiment je regrette certaines de mes actions
Je pensais que te laisser à Papa et Maman était la meilleure chose pour toi
Je t’aime et t’aimerais toute ma vie repose en paix mon bébé »

Pendant la lecture, Lady me scrutait intensément et je pouvais voir quelques larmes tomber sur sa truffe et ses pattes. Elle les attrapait et les léchait au passage, et voyant qu’elle était très émue, j’ai respecté un petit instant de silence avant de lui demander si elle avait quelque chose à leur dire. Elle a rebondi aussitôt me disant :

Bien sûr que j’ai très envie de répondre à leurs messages et je suis si contente de pouvoir le faire. J’ai mis un peu de temps à faire le passage, la montée a été lente et depuis que je suis arrivée dans cette extraordinaire clairière, je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je me sens de nouveau toute légère et en pleine forme. Je profite de la paix, de l’harmonie et de la beauté du lieu. Je me sens en totale plénitude, et c’est si agréable à vivre. J’avais besoin de faire cette petite halte avant de pousser la porte du paradis des animaux que tu peux voir derrière moi, mais tout à l’heure après notre échange j’irai rejoindre mes congénères et tous les autres animaux.

Je sais que je ferai de nouvelles rencontres mais qu’il y a aussi des compagnons que j’ai eu  la chance de connaître. Et puis il y a ton chat. Je sais qu’il est là, il est passé à côté de moi lorsqu’il est arrivé dans ce haut-lieu magique, nous nous sommes regardés et nous avons tout de suite compris qu’un lien très fort nous unissait, et ce lien, c’est toi ma chère et tendre moitié.

Le moment est venu pour toi et pour moi de nous dire que nous nous aimons quel que soit le contexte dans lequel et pourquoi nous avons été séparées. Ne culpabilise pas et ne regrette rien, ton départ a été difficile à vivre pour moi mais je ne me suis jamais sentie abandonnée, je suis toujours reliée à toi et je le suis encore. Je savais que tu m’as laissée chez papa et maman estimant que je ne serais pas seule, que j’ai vécu toujours avec eux et je n’étais pas malheureuse, bien le contraire. Ton envol a été difficile pour eux aussi et ça l’aurait été encore plus si tu m’avais emmenée.

Ne regrette pas non plus ton manque de présence pendant ton adolescence, c’est chose normale, c’est le court de la vie et je l’ai compris et accepté. Et je n’étais pas malheureuse. On m’a toujours aimée, choyée et câlinée et je n’ai jamais manqué de rien. Papa et maman étaient là pour m’accompagner et je les ai aimés très fort. Ils ont tout fait pour me soulager le plus possible et j’adorais les baignades. Cela me faisait beaucoup de bien et c’était des moments privilégiés. Merci, merci à eux, et de là où je suis je me charge d’envoyer de bonnes ondes pour protéger le lieu et les personnes et animaux.

Dis à mon papa que je peux de nouveau jouer et m’amuser, et je cours comme une folle après les papillons, pas pour les chasser, juste pour jouer. Quant à toi ma chère et douce maman, je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et je ne peux t’en vouloir pour rien. Même si tu m’as manqué tu revenais me voir et je savais que tu ne m’as pas oubliée. Je sais que pour toi la vie n’est pas simple et je suis contente de pouvoir veiller sur toi et te protéger. Je peux t’envoyer des énergies divines et j’ai confiance, je sais qu’un jour nous nous retrouverons.

Tu as besoin de la présence d’un chat en priorité, car tu as besoin d’apprendre le détachement affectif pour pouvoir construire ta vie affective en toute harmonie et sans dépendance ni codépendance, et je sais que je vais devoir patienter un peu, mais lorsque le moment sera venu et que tu seras prête, je pourrai te retrouver pour t’aider à avancer sur ton chemin et t’ouvrir à l’amour inconditionnel. Tu auras aussi à un moment de la vie besoin de ma présence et je serai ravie de t’accompagner dans ton quotidien.

Beaucoup d’amour et de gratitude à tous. Je vous suis si reconnaissante, dis à papa  que j’ai vécu à leurs côtés des moments de pur et grand bonheur. Des années merveilleuses remplies de joie et de respect. Je vous aime, vous êtes ma famille et mon âme qui est éternelle aspire, lorsque le temps sera venu, de nous retrouver. Je suis partie bien entourée et dans la lumière. Ici c’est le nirvana mais ma vraie place est avec toi, avec vous. Je serai patiente et vous ferai des petits coucous. Votre lady bien aimée pour toujours.

La rencontre avec NALA s’est faite sur un chemin de terre sec et aride. Elle était assise le regard vide sans expression. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, me suis arrêtée à une distance respectable pour l’appeler plusieurs fois par son nom et Nala comme figée, collée à cet endroit n’eut aucune réaction. Au bout de quelques instants me vint l’idée de l’appeler par son petit nom Nalette, et là elle a aussitôt tourné la tête vers moi et ses yeux étaient vifs et remplis d’espoir.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et sans hésiter lui ai lu le contenu.

Ma nala , j’espère que tu es bien là où tu es, je suis tellement désoler de ce qui c’est passer, j’aurais aimer être à la maison et empêcher cela, je suis désoler que les dernières semaines où tu étais en vie mon travail ai pris tellement de place que j’ai eu moins de temps a t’accorder, j’espère en tout cas que tu as eu une très belle vie à mes côtés.

 

Tu me manque tellement, ton petit bordel la nuit me manque aussi, tu as été une lapine extraordinaire avec ton petit caractère à toi, je ne t’oublierais jamais ma fille.

 

En choisissant de te laisser partir j’ai du prendre la plus dur décision de toute ma vie, je m’en veux tellement d’avoir choisi de t’euthanasier, j’aurais tellement voulu pouvoir te garder avec moi, mais aurais tu réellement apprécier cette vie ? J’espère que tu me pardonneras. Je t’aime ma fille, ma nalette a moi. 

 

Les questions que j’aimerais lui poser:

  • est-ce que tu vas bien et est tu heureuse là où tu es ? 
  • Qu’est ce qui c’est passer pour que tu te blesse autant ce matin-là ?
  • M’en veux-tu d’avoir pris la décision de te laisser partir ? 

 

Son regard changea tour à tour d’expression pendant que je lisais les missives, et elle s’est mise à pleurer. Les larmes coulaient le long de son museau et elle continuait de me regarder intensément. Lorsque je me suis arrêtée, j’ai respecté son silence jusqu’à ce que les larmes se tarissent, et je pouvais ressentir la forte émotion qu’elle essayait de calmer en elle, et pour sans doute libérer les tensions qu’elle ressentait, elle s’est mise à bouger et à tourner plusieurs fois sur elle-même. Lorsqu’elle avait enfin retrouvé un peu de paix, elle s’est approchée de moi pour me dire :

C’était un moment très fort. Depuis mon départ je reste là à la suivre dans son environnement, à m’accrocher à elle et lui pomper toute son énergie, et j’attendais, j’espérais qu’il se passe quelque chose pour m’aider, pour nous aider, car nous avons besoin d’aide toutes les deux. Moi pour me permettre de faire le passage, et elle pour l’aider et lui permettre de faire son deuil. Tant que je reste là à errer dans ce bas-astral, elle ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime aussi très fort, mon amour pour elle  est pur et inconditionnel, je sais qu’elle a fait tout ce qu’elle pouvait et n’a pas eu d’autre choix que de m’aider à partir. Je sais combien ce choix fut difficile et cruel pour elle et je sais aussi qu’elle l’a fait par amour pour moi, alors comment pourrais-je lui en vouloir ? C’était assez douloureux d’être obligée de prendre la décision, mais il n’y avait  pas d’autre alternative. De tempérament très actif, j’étais constamment sur la brèche, j’aimais jouer et m’amuser et j’avais besoin d’exercices, de me dépenser physiquement. Je prenais plaisir à grignoter les fils et me suis sérieusement fait avoir. J’ai ressenti  une forte décharge dans tout mon corps et s’en est suivies de profondes blessures et brûlures, je savais que c’était fini  pour moi. J’ai vu des étoiles, des étoiles filantes et je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral, je savais que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique. Beaucoup trop abimée, c’était mieux pour moi de remonter et me réparer dans ce haut-lieu magique.

Je peux te rassurer, tu as fait le bon choix, mais encore faut-il l’accepter en ton cœur et âme, et ce n’est que lorsque je serai arrivée au jardin des animaux que je pourrai te faire des petits coucous et des signes. Ici ce n’est plus ma place et tu ne dois pas culpabiliser, tu ne pouvais faire plus pour moi et je suis si triste et si désolée pour toi, je ne peux que te dire merci pour la force et le courage que tu as eu. Ne regrette pas non plus le temps que tu n’as pas eu pour être plus souvent à la maison, tu as ton travail et tes contraintes, et je savais que c’était difficile à gérer pour toi.

Ce que j’aurais aimé, c’est d’avoir un compagnon pour pouvoir jouer et m’amuser avec lui pendant ton absence. Ou plutôt une compagne douce et agréable, pas dominante, car mon caractère fort n’aimait pas se laisser faire. De rester seule trop longtemps m’a souvent, pour me stimuler et libérer les tensions que j’avais en moi, conduite à faire des bêtises, et ce matin-là cet accident m’a malheureusement coûté la vie.

Ne regrette rien et ne culpabilise pas, mon existence même courte à tes côtés, a été une vie de rêve. Je me suis sentie être ton bébé, ta petite fille et princesse et je me suis toujours sentie aimée, choyée et respectée comme ton égale. J’aurais aimé pouvoir t’accompagner partout, à ton travail, mais je savais aussi que cela n’était pas possible pour toi, et à condition qu’on m’aide maintenant à faire le passage j’aimerais bien pouvoir te revenir pour continuer notre belle aventure ensemble.

Tu sais, seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme est éternelle et elle aspire à te revenir. J’endosserai le costume qu’il te plaira et si tu souhaite que je revienne sous la même forme ce serait bien d’être à deux. Ne te torture pas l’esprit, ne te pose pas trop de questions. L’âme perdure et un petit passage au paradis des animaux pour me reposer et me ressourcer me permettra dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche, de me mettre de nouveau sur ton chemin. Je me sens de nouveau toute légère et ne ressens plus aucune douleur, mais ma place n’est ni dans ce bas-astral, ni au jardin des animaux. Ma place est avec toi, à tes côtés et ma mission consiste à t’aider à avancer sur ton chemin pour te donner de l’amour et de la joie, et surtout pour te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et y trouver la force et le courage, de grandir et construire ta vie affective. Il y a des choses dont tu dois te libérer et avec ma présence c’est moins lourd à porter.

Je suis pressée maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique, je t’aime et il me tarde de nous retrouver. En attendant je te ferai des petits coucous et je veillerai sur toi.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris, qui au fil de nos pas s’est transformé en un réel chemin de lumière, et lorsque nous sommes arrivées au pont des fleurs, elle m’a dit :

Mille merci, beaucoup de gratitude à toi ma maman, dis-lui que je l’aime beaucoup

Et elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Nala, à bientôt.

La connexion avec Réglisse s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Réglisse couché de tout son long sur son ventre, tournait la tête dans tous les sens pour suivre les abeilles qui butinaient et se posaient d’une plante mellifère à une autre. Il y avait beaucoup d’oiseaux, et leurs gazouillis formaient des chants extraordinaires. Les herbes d’un vert très fluo et les fleurs de toutes les couleurs et toutes les tailles étaient très flashy, et le contraste avec la robe de Réglisse était sublime.

Comme d’habitude je fus subjuguée par la beauté du lieu et me suis arrêtée quelques instants pour profiter de ce moment magique, et lorsque j’ai appelé Réglisse par son nom, il s’est levé, a fait quelques petits bonds dans les hautes herbes pour venir à côté de moi et me dire :

Je t’attendais. Depuis que j’ai  fait le grand saut, je savais que ma chère et tendre maman aurait besoin de savoir ce que je suis devenu, aurait besoin d’être rassurée sur mon existence après la mort et si je suis resté dans cette magnifique clairière, c’est parce que je voulais que cet échange, que ce moment si privilégié pour moi se fasse en toute intimité, juste toi et moi, et tout à l’heure je pousserai la porte dorée que tu peux voir derrière moi pour rejoindre mes compagnons et tous les autres animaux.

Je me suis présentée et lui ai confirmé avoir des messages et des questions de la part de sa gardienne, et sans tarder lui ai lu le contenu :

Bonjour mon Amour, 

 

J’ai décidé de t’envoyer cette dame pour te transmettre nos messages, et recevoir les tiens, car on aimerait avoir de tes nouvelles. J’espère que ça ne te dérange pas et que tu voudras bien nous répondre.

Déjà je tiens à te dire que nous sommes très fiers de toi papa et moi, tu es un chat très courageux et fort comme je te le disais et dit encore souvent. La décision que nous avons dû prendre ce jour-là nous a brisé le cœur, mais nous pensons que c’était le moment.

Je voulais aussi te dire que je suis arrivé le plus vite possible, quand j’ai regardé la caméra et que je t’ai vue dans cet état, j’aurais voulu arriver encore plus vite d’ailleurs… Wolfy était à côté de toi sûrement pour te soutenir comme je lui demandais à chaque fois que je retournais au travail. 

Je tiens à m’excuser si j’ai était brusque, j’étais en panique et il fallait que je fasse très vite….

Pour ton dernier moment nous étions là papa et moi, comme tu le souhaitais.

Merci pour ces belles années à tes côtés, tu es et tu resteras notre bébé, un membre essentiel à notre famille.

Nous avons découvert, grâce au site de cette dame, que tu peux si tu le souhaites revenir, autant te dire que cet espoir inattendu de pouvoir te retrouver nous a provoqué une immense joie, et nous espérons de tout notre coeur que tu reviendras parmi nous. 

J’espère aussi que nous ne t’avons pas empêché de passer dans ce bel endroit du paradis des animaux. 

Anthony nous a dit qu’il t’avait vue dans son rêve, et tu dois savoir ce qu’il nous a rapporté comme parole, j’avoue ne pas avoir tout compris… 

Tu nous manque énormément, on pense beaucoup à toi et on t’envoie tout notre amour, tous nos bisous et caresses. 

On t’aime fort au-delà des étoiles. 

MAMAN, PAPA, ANTHONY, WOLFY ET FLOCON. 

 

NOS QUESTIONS : 

 

– Est-ce que tu vas bien ?

– Savais-tu ce jour-là que c’était le dernier ?

– Souffrer tu beaucoup malgré les médicaments ?

– Étais tu bien avec nous ? 

– Va tu nous revenir ? Si oui, comment pourrons-nous te reconnaître ? Te trouver ? 

– Quelle était ta mission auprès de moi, de nous ?

– Est-ce que Flocon et Wolfy peuvent te voir et t’entendre, communiquer avec toi ?

– L’euthanasie t’a t-elle fais peur ?

– Quelqu’un t’a-t-il accueilli de l’autre côté ?

– Si tu nous reviens tu te rappellera en étant de nouveau incarné de ta vie en tant que Réglisse ? 

– Wolfy et Flocon te reconnaîtront eux aussi dans la nouvelle incarnation ?

– Qu’a tu le plus aimé avec nous ? Et au contraire qu’est-ce que tu n’a pas aimé ?

– Est-ce que tu as quelque chose à nous dire ? 

 

 

J’observais Réglisse pendant la lecture et je pouvais voir quelques larmes perler et tomber sur son museau. Il  les attrapaient avec sa patte, les léchait, se secouait la tête pour les chasser et c’était très touchant à voir. Lorsque j’avais terminé, il y a eu quelques instants de silence et j’ai respecté ce petit moment dont il avait besoin pour récupérer et il m’a dit :

Je suis très ému et si triste de leur faire de la peine. Je sais que je représentais tout pour eux, j’étais leur premier bébé, je me suis toujours sentie aimé, respecté comme leur fils, leur petit prince Choyé, câliné je n’ai jamais manqué de rien et ils m’ont accompagné comme ils ont pu dans ma maladie (crises d’épilepsie ?) Ils m’ont aimé, soigné et j’étais un membre de la famille.

Dis-lui merci, merci pour tout cet amour, mais  aussi leurs bons soins et leur bienveillance. Dis-lui aussi que moi je les aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel et je n’ai vécu que des années de pur et grand bonheur à leurs côtés. Ils étaient ma maman et mon papa, mon petit frère et mes compagnons. C’était ma famille  et la famille pour eux c’est sacré. Quelle joie de vivre avec eux et de partager ces moments de plénitude.

Ce que j’ai aimé le plus ? Ce que j’ai aimé le moins ? Je ne saurai pas le dire, c’est un grand tout, je me sentais comme la prunelle de ses yeux et en grande sécurité malgré les crises, je savais qu’elle était là et que j’aurais toujours de l’aide. Mais avouons-le je n’aimais pas rester seul et j’ai eu la chance, ils étaient là tous les deux et m’ont aidé à tirer ma révérence avec dignité. Je leur en suis si reconnaissant. Je sais combien cette décision a été difficile et cruelle pour eux, mais ils l’ont fait par amour pour moi et j’ai beaucoup de gratitude pour leur force et leur courage.

Oui je savais que c’était le moment ce jour-là, je préparais mon départ depuis l’entrée de l ’hiver et j’étais prêt. J’étais sur mon chemin et je n’avais pas peur ; J’étais attendu de l’autre côté (femme) et il y avait aussi tes guides à toi ma maman. Ils étaient là pour m’aider à faire le passage et m’ont accompagné dans l’escalier  de l’arc en ciel. Maintenant je vais de nouveau bien, je me sens déjà bien reposé et ressourcé, et me sens de nouveau en pleine forme. Je ne peux pas dire que j’étais en grande souffrance. Lorsque ça n’allait pas je me réfugiais dans mon corps astral pour mieux le gérer et le supporter, mais c’était le moment pour moi  de rejoindre ce haut-lieu magique pour me réparer.

Bien sûr que nous pouvons continuer à communiquer ensemble Flocon et Wolfy, la seule condition était de ne pas rester dans le bas-astral et vous avez eu la force et le courage de me laisser partir, et cela nous permettra, lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche, de nous retrouver très vite.

Je suis allée voir Anthony dans son sommeil pour lui dire au revoir et je lui ai expliqué que mon âme est éternelle et qu’il pourra me revoir, mais plus dans cette enveloppe corporelle, que ce sera possible mais sous un autre costume. Il l’a compris mais ne comprend peut-être pas la subtilité de cet autre costume. Toi ma maman tu le sais, nous étions reliés toutes les deux et mon âme qui perdure le restera toujours où que je sois, mais aspire bien entendu à vous revenir et sur un plan terrestre bien sût.

De type timbre-poste, très câlin, j’étais chargé de t’apprendre à aimer d’une manière fluide et sans avoir peur de perdre l’autre, celui que tu aimes. J’étais là pour veiller sur vous tous et vous nettoyer énergétiquement ainsi que le lieu, et vous avez encore besoin de moi pour avancer sur votre chemin. Je ne vous oublierai jamais, peu importe sous quelle forme je vous reviens, mais les souvenirs, les mémoires seront plus fortes si je vous reviens comme bébé chat et ce  jusqu’à l’âge de 7 mois. Mes compagnons tout comme vous me reconnaîtrons, mais si c’est sous la forme d’un chaton qu’il faudra éduquer, ce sera bien sûr plus difficile. Idem si c’est dans l’enveloppe d’un chat qui a un certain âge, qu’il y aura un transfert d’âme, il restera des mémoires, mais ne vous posez pas trop de questions et mettez-vous à ma recherche dès que vous serez prêts, et j’endosserai le costume qui vous plaira.

Vous êtes ma famille et ma place est avec vous, à vos côtés et je vous aime plus que tout. Ce que j’aimerais vous dire c’est que vous êtes une famille formidable, il fait si bon de vivre avec vous. Alors ne tardez pas, ne nous privons pas de cette joie de nous retrouver. Vous voir heureux, te revoir rire et chanter, de revoir mon petit frère si espiègle me manque beaucoup. A bientôt, votre Réglisse pour toujours, je vous aime.

La connexion avec Bouboule s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. A mon arrivée elle était assise entourée de plusieurs autres congénères,

Comment vas tu ma bouboule ?

J’espère que tu vas mieux que sur le plan terrestre !

J’ai vraiment tout fait pour te venir en 

aide et essayé de te rétablir mais cela n’a duré qu’un temps malheureusement !

Tu nous a fait rire lors de ton dernier Noël avec tes cadeaux !!

As tu un message à adresser à Mélanie ?

J’espère que tu as apprécié ton séjour parmi nous, tu as été la première à intégrer la famille et nous t’aimerons toujours ! (comme les autres d’ailleurs)

Ps   je n’ai pas eu le courage ou la force d’assister à ton départ c’était trop dur pour moi et je t’ai dit au revoir. 

Nous t’aimons ! 

 

 Elle s’est aussitôt levée pour venir vers moi et me dire :

Quel chamboulement dans la famille depuis le départ de Chouquette, c’est fou ce que cela réveille en blessures, en questions, ça s’agite, ça cogite et je pense que le moment est venu pour lui d’enfin reprendre son destin en main et de galvaniser toutes les énergies, toutes les ondes négatives en positives pour se débarrasser de ce passé qui lui pèse. On lui envoie le mauvais sort, ce n’est pas de la magie noire, rassure-le, c’est juste que c’est le moment de couper les liens avec tout ce qui doit l’être pour pouvoir vivre pleinement, en toute liberté, en paix et en harmonie avec soi-même, avec ce qu’il est et ce à quoi il aspire.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je les aime très fort. Je n’étais pas reliée à mon papa, c’était Mélanie ma gardienne, et même si certains liens se transmettent, j’étais là  pour la protéger et la libérer de ces mémoires transgénérationnelles. Je suis contente, j’ai réussi mon travail et j’ai rempli ma mission pour elle. Cela m’a bien entendu beaucoup minée, fatiguée et obligée à transmuter  chaque jour un tas d’énergies négatives. Ma santé en a été fragilisée et je souffrais d’un mal qui me rongeait de l’intérieur, on ne pouvait plus rien pour moi. Ils ont tout fait pour me venir en aide, mais moi je savais qu’on ne pouvait plus rien pour moi, et je n’avais pas peur de partir. J’étais pour la plupart du temps réfugiée dans mon corps astral pour supporter les douleurs et gérer mon état, et le passage vers le lumière s’est fait sans problème. J’ai été accueillie de l’autre côté par leurs ancêtres et des êtres de la nature.

Ma gardienne a beaucoup d’amour et d’empathie dans son cœur pour les animaux et proche de la nature, elle a des protections et les fées, les sylphes et les  elfes veillent sur elle. Des lutins aussi et ce sont eux qui m’ont inspirée pour vous faire rire tout au long de mon existence avec vous et au dernier noël. Ne culpabilise pas et ne te torture pas l’esprit, j’ai passé à vos côtés une existence de rêve. Des années de pur et grand bonheur. Je me suis sentie être le bébé, la petite fille mais aussi la compagne et la petite sœur de ma maman. Même si tu n’as pas eu la force de m’assister au moment de mon départ, j’ai fait le passage dans les meilleures conditions et je ne pouvais t’en vouloir. Je savais bien combien ce choix a été difficile pour toi et dans quelle souffrance tu te trouvais. Ma maladie, mes douleurs, tout cela a réveillé bien des souvenirs inconscients dans ta mémoire et c’était trop dur de les accueillir et de les assumer.

Avec les départs successifs de mes compagnes, depuis tu as bien compris qu’ils étaient probablement liés et que c’était pas normal. Il n’y a pas de hasard, le hasard n’existe pas, il est là à l’instantané et toujours pour une raison bien précise. Une raison positive qui doit nous faire prendre conscience et nous pousser à aller de l’avant. Et patatras nous y sommes.

Clown dans l’âme  dans mon beau costume et pitre je resterai et cela où que je sois. Je vais bien, très bien. Me suis déjà bien reposée et ressourcée et je fais rire tout le monde ici. Toutes ls énergies sont harmonisées et pacifiées. Je me suis réparée et je peux de nouveau jouer, courir et sauter. J’adore suivre les farandoles de danses formées par les papillons et les anges tous blancs, orange et dorés et cela me remplit Le cœur de joie et me donne envie de danser aussi.

Dis à Mélanie que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et que je reste reliée à elle où que je sois. Dis-lui aussi que mon âme aspire à lui revenir. Peu importe sous quelle forme et dans quel costume. J’endosserai celui et le rôle qu’il lui plaira. Mon âme est éternelle, elle perdure et lorsqu’elle se mettra à ma recherche je me mettrai sur son chemin.

Après la mort il y a la renaissance et j’ai très envie de lui revenir sur le plan terrestre. C’est une belle âme et son cœur est généreux, rempli d’empathie et de compassion et elle a le soleil dans son cœur, et moi son petit soleil lui apportera la lumière et la force et confiance qui la guideront sur son chemin. Votre Bouboule vous aime et vous me manquez tous, même si là-haut c’est le nirvana, c’est auprès de vous et de Mélanie et sur terre que j’ai envie de revenir.

La connexion avec Chouchou s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis  des animaux. Entourée de plusieurs congénères, elle était couchée sur son ventre, les pattes avant allongées devant elle et les pattes arrières derrière elle. Sans sa belle fourrure noire et ses petits plastrons blancs, j’aurais pu la confondre avec une grenouille géante, tellement sa position était identique  à une grenouille. Ils s’amusaient tous à admirer les papillons et les anges blancs, orange et dorés virevolter autour des arbres à papillons et c’était très beau à observer, ils formaient des farandoles de danses aux couleurs éclatantes très fluos et de tous les tons de l’arc en ciel. Ne régnaient que paix et harmonie, et c’était si ressourçant pour moi que je me suis assise dans les herbes d’un vert extrêmement flashy pendant quelques instants.

Puis me rappelant que j’étais missionnée pour parler avec Chouchou, je l’ai appelée 1 puis 2 et 3 fois avant qu’elle ne tourne la tête vers moi, visiblement elle ne s’ennuyait pas et était bien occupée. Les lapins assis autour d’elle se sont mis en mouvement aussi et se sont éloignés pour me laisser la place de m’approcher d’elle. Arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Elle s’est aussitôt levée, et j’ai eu le souffle coupé de la voir grandir, plus elle s’approchait de moi, plus elle grandissait et il émanait de cet être une grande force, beaucoup de charisme et avant même que je ne lui lise le contenu des missives de son gardien, elle m’a dit :

Je suis bien contente que tu sois là, je t’attendais. Depuis trop longtemps qu’ils se creusent tous les 2 les méninges à se demander ce qui ne va pas, ce qui ne colle pas, car aucune de nous ne reste très longtemps à leurs côtés, qu’il est certes grand temps de comprendre certaines choses. Mais dis-moi, qu’as-tu à me dire ?

Et sans tarder je lui ai lu le contenu des messages et des questions :

Qui es tu ? Ton arrivée parmi nous et ton départ étaient-ils programmés ?

Pourquoi être parti si tôt?

Y a t’il un lien avec l’opération ?

Je me sens responsable de ton départ !

J’espère que les moments que nous avons passés ensemble ont été de bon moments, pour moi c’est oui mais c’était

trop court !

J’espère aussi que tu vas bien là où es maintenant.. 

Nous t’aimons ! 

 

Moi aussi je les aime tous les deux très fort et je suis navrée, je sais que mon départ rapide les a choqués mais c’était hélas prévu. Je savais que je ne venais que pour un court, vraiment un ultra court moment chez eux, et que j’étais surtout là pour Chouquette. J’étais sensée l’accompagner et la guider sur le chemin pour lui permettre de faire le passage, l’aider à traverser le pont et gravir les marches de l’escalier de l’arc en ciel. On m’a envoyée à toi (père) pour te permettre de comprendre que tu avais des choses très lointaines certes, mais qui sont toujours restées actives et t’ont empêché d’avancer sur ton chemin et surtout ta voie spirituelle. Je savais que je ne ferais qu’un bref séjour et j’ai été rappelée tout de suite afin d’être de l’autre côté du voile et d’accueillir Chouquette lorsqu’elle ferait le grand saut. J’étais là parce que moi je suis montée tout de suite, je ne suis pas restée dans le bas-astral et j’étais revenue dans votre maison quelques jours avant son départ pour qu’elle ne sois pas seule, pour qu’elle se prépare, mais il n’y avait rien à faire. Elle n’a pas voulu me suivre, ta trop grande souffrance et culpabilité l’en ont empêchée.

Je sais que j’ai failli à ma mission, je sais que je n’ai pas fait le travail pour lequel on m’a guidée vers toi et je pense que j’étais probablement trop jeune pour comprendre l’ampleur du rôle que j’avais à jouer dans ce départ. En attendant je reste là avec mes compagnons et je profite de jouer et m’amuser avec eux.  La frustration de devoir, même si je vibre sur un plan supérieur, a été grande et je me suis laissée divertir plutôt que de faire mon travail.

J’en suis désolée et c’est à moi de te demander pardon. Tu n’es en rien responsable de mon départ, c’était même si trop tôt, c’était programmé et cela pour que le départ de Chouquette te soit moins difficile et que tu arrives à faire ton deuil. Là-haut on sait ce qui se trame, là-haut on sait que tu as besoin d’aide et tes guides, tes ancêtres, sont là pour veiller sur toi et te protéger, de t’aiguiller, t’orienter dans tes recherches.

Depuis tout temps tu as souvent du vague à l’âme, tu te sens seul et triste, parfois un peu désabusé alors que tu as tout pour être heureux et vivre une existence paisible et en harmonie avec les tiens. Tu ne sais, tu ne peux exprimer ton mal-être. Depuis le départ de Chouquette il te manque une partie de toi, tu te sens vide à l’intérieur de toi et tu en cherches la raison. Elle est, depuis la nuit des temps, reliée à ton âme et te reviendra encore pour repartir de plus en plus vite jusqu’à ce que tu ais compris et fait ce travail de deuil, ce mea culpa dans ton cœur et ton esprit.

Notre rencontre n’était pas un hasard et ce départ était bien en lien avec l’opération, mais rien à voir avec ta responsabilité de m’avoir fait stériliser. C’était normal et je suis partie, sans peur, j’ai traversé le pont des fleurs et me suis réparée très vite. Là où je suis c’est un endroit paradisiaque et je pense que je vais y rester un petit moment, le temps de prendre conscience que je dois grandir et élever mon âme pour vous servir. Lorsque je serai prête on me rappellera dans cette dimension supérieure pour me donner une nouvelle mission. Je continuerai à vous envoyer de bonnes ondes et surtout, dès que tu te seras débarrassé de toutes les blessures du passé, je t’enverrai une nouvelle petite lapine. Garde la foi et la confiance, je sais que le temps d’y arriver est venu.

Je vous aime et mon existence même très brève à vos côtés a été une belle vie. Je me suis sentie aimée, choyée et câlinée. Vous m’avez respectée comme un membre de la famille, comme votre égale. Merci, merci, beaucoup d’amour et de gratitude pour votre grande bienveillance et empathie, et tu le sais, tu as besoin d’aide extérieure pour faire ce travail, car tu ne mérites pas dans cette existence terrestre de ne pouvoir enfin débroussailler et éclaircir ton sort et mettre le mot fin à ce destin qui  n’est plus, ne t’appartient plus, et ton âme en a fortement conscience et doit enfin retrouver la paix et l’harmonie. Elle doit arriver à se retrouver alignée à ton coeur et ton esprit .

Je t’aime et j’y veillerai aussi, fais-moi confiance. Ta Chouchou pour toujours et pour te rassurer et te consoler, ta Chouquette est arrivée, elle se repose et se ressource.

La rencontre avec Chouquette s’est faite sur un chemin de terre sec, aride, aucune herbe, et le ciel était gris, couvert d’une immense chape de plomb. Chouquette, assise comme figée, scotchée à cet endroit avait le regard vide, j’avais l’impression d’être en face d’une statue, je me suis arrêtée pour l’appeler par son nom plusieurs fois avant qu’elle ne tourne la tête vers moi, et j’ai pu lire dans ses yeux une faible lueur d’espoir. Je me suis approchée de quelques pas, me suis présentée et lui ai expliqué que c’était son gardien qui m’envoyait à elle pour lui donner des messages, et qu’il aimerait qu’elle réponde à ses questions, et lui ai aussitôt lu le contenu :

Qui es tu ? 

Ton arrivée et ton départ étaient ils programmés ? Si oui pourquoi ? 

As tu retrouvé chouchou que tu as connue ? Comment vas-tu ? Es tu monté ? Si non que puis je faire pour t’aider ? 

Tu étais vraiment un amour, un ange sous la forme d’un lapin. Nous t’aimons 

(de mon côté c’était fusionnel !) 

Tu nous manque et je ne me pardonne 

Pas cet acte qui t’a arraché à nous ! 

Bises. 

 

Pendant que je lui lisais les missives, je pouvais percevoir une grande, une énorme émotion l’envahir. Elle s’est mise à trembler, et de ses yeux si tristes perlaient quelques larmes. J’ai respecté ce moment si fort et si intense avant de la rassurer et de lui dire qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs pour l’aider à faire le passage. Elle a secoué la tête pour chasser les larmes et ses yeux si ternes quelques instants auparavant se sont éclairés, et je pouvais y lire de la joie et de l’espoir. Elle s’est levée très souplement et elle et venue à côté de moi pour me dire :

Me voilà soulagée, depuis tout ce temps où je suis partie, je reste là à errer dans ce bas-astral tantôt sur ce chemin si sombre mais qui je sais me mènera vers la lumière, et tantôt à les accompagner dans leur maison, dans leur quotidien et à m’accrocher à eux, surtout à lui mon papa, oui il est mon papa, et j’insiste, je suis reliée à lui et ce n’est pas mon gardien, c’est moi sa gardienne et je lui pompe toute son énergie. Ce n’est bon ni pour lui ni pour moi. Tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer, et lui ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit, ne peut faire son deuil. Ici ce n’est plus ma place et je suis bien contente qu’il ait fait appel à toi, car nous avons tous les deux besoin de ton aide.

Je l’ai encore une fois rassurée et elle m’a dit :

Merci, merci, ici ce n’est plus ma place et j’ai tellement envie de rejoindre le jardin des animaux. Dis-lui de ne pas culpabiliser et de ne pas se torturer l’esprit. Même si mon arrivée et mon départ étaient prévus, ce n’était pas programmé dans le temps et je n’ai pas vraiment profité pleinement de la quiétude et de l’amour qu’on m’apportait ni préparé mon départ.  Cela m’empêche aussi d’emprunter ce chemin.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel et je sais que cet acte malheureux qui m’a envoyée de l’autre côté du voile était un terrible accident, un réel drame pour lui et j’en suis si triste et désolée pour lui. Dis-lui que je n’ai rien à lui pardonner, je savais que ne resterais pas longtemps, je vibre sur un autre plan et si je lui suis revenue sous ce costume et pour un petit laps de temps c’est pour l’aider à comprendre certaines choses et l’aider à avancer sur son chemin. Oui nous étions déjà ensemble, dans cette vie et dans d’autres. J’étais Miniboule, ne m’as-tu pas reconnue ? C’est vrai que lorsque son âme est remontée au paradis des animaux, elle a été rappelée dans cette autre dimension (5ème) pour t’être renvoyée et se réincarner dans mon corps physique avec cette fois-ci l’intention et l’ultime espoir que mon petit passage avec vous te permette de creuser et pouvoir comprendre et te débarrasser de toutes les blessures du passé.

Nous étions très fusionnels, très complices et j’ai beaucoup apprécié nos moments de tendresse, et si je te suis revenue en lapin blanc, tu l’as bien compris, j’étais ton ange terrestre, mais le suis et le resterais où que je sois, et même si nous ne nous retrouverons plus, je continuerai à veiller sur toi et te protéger. Je sais que je vous manque et de là-haut je pourrai vous faire des coucous et vous envoyer des signes.

Qui j’étais dans une autre vie à toi ? Ton bébé, ta petite fille, ta petite sœur, ta jumelle, ton âme sœur et nous nous sommes souvent retrouvés sous toutes ces formes, car tu te sens toujours encore responsable du départ dramatique, cruel, terrible et tragique dû à un choc thermique et l’arrêt du cœur lors d’un accident d’hydrocution. Depuis tout temps tu ressens une immense culpabilité et ton inconscient a et connait cette conscience dont tu ne te souviens pas mais qui te pollue fortement ton existence. Tu te sens souvent triste, mélancolique et tu as l’impression de passer à côté des choses, tu le ressens comme un acte manqué et tu ne sais pas pourquoi, tu n’en connais pas la raison… Cela attire aussi des tas d’énergies négatives sur toi, la maison, et ce serait bien de faire intervenir un spécialiste pour nettoyer le lieu et les personnes.

Quant à toi, il est plus que temps maintenant de te pardonner, de demander pardon à ton petit enfant intérieur de le faire souffrir pour cet acte et ce conflit inconscient que tu traînes depuis si longtemps. Si tu n’y arrives pas seul, fait appel à quelqu’un , cherche de l’aide mais c’est le moment pour faire table rase de toutes les blessures du passé et reprendre ta vie, la vraie vie en mains. Même si tu es heureux, s’il ne te manque rien, il te manque les valeurs fondamentales d’être en équilibre, en harmonie avec ton être, ton âme, ton toi profond. Et on a tous besoin d’être en paix et en harmonie avec son coeur et son esprit.

Je t’aime et je t’aiderai à continuer ou plutôt reprendre ta route sans ces scories du passé, et je serai toujours là pour toi. Mon âme est éternelle, elle perdure et elle aspire maintenant à rejoindre ce haut-lieu magique.  J’aurais bien sûr avec l’aide de là-haut pu m’élever et faire le passage plus tôt et plus vite, mais il était important que je reste à tes côtés quelque temps pour bien ancrer ce besoin que tu aurais à trouver réponse à tes questions.  Beaucoup de gratitude à toi et à maman pour tout le bonheur, le grand bonheur à vos côtés.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin qui s’est transformé en un magnifique chemin de lumière et arrivées au pont des fleurs, Chouquette l’a traversé et s’est noyée dans la lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

 

 

La connexion avec Ciara s’est faite dans ce bel havre de paix qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée, elle était couchée de tout son long sur son ventre, les pattes allongées devant elle et elle s’amusait avec d’autres congénères à observer les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons à un autre. Il y avait des anges blancs, orange et dorés qui se mélangeaient à eux, et le tout formait une belle farandole de danses. C’était très plaisant à voir, les couleurs extrêmement flashy prenaient toutes les couleurs de l’arc en ciel, et les herbes étaient d’un vert très fluo. Comme d’habitude j’ai profité d’un petit moment de plénitude pour me ressourcer, et après quelques instants, je me suis avancée doucement vers la tribu, et comme par magie, avant même que je ne m’exprime, ils se sont tous écartés pour me laisser la place de m’approcher de Ciara.

Même si je le sais, même si je le dis et le répète que les animaux lisent dans nos pensées, qu’ils captent tout, je suis tout de même à chaque fois surprise de leur réaction instantanée. Sans hésiter j’ai appelé Ciara par son nom, elle s’est aussitôt levée et à poussé quelques miaous, pour me dire :

Approche, je t’attendais. Depuis tout ce temps que je j’attendais que tu prennes contact avec moi, je suis si heureuse et ravie de pouvoir enfin te dire combien je t’aime et te donner des messages.

Avant qu’elle ne continue, je me suis vite présentée et lui ai confirmé que c’était sa gardienne qui m’envoyait à elle pour lui dire qu’elle l’aime très fort et qu’elle aimerait lui donner des messages et avoir quelques retours :

Je voudrai savoir si elle est enfin apaisée et si elle m’en veux de ce départ rapide bien que plus ou moins préparé par les discussions que j’avais avec elle. 

Je la sens des fois près de moi et je vois des signes qu’elle vient me voir mais cela ne me réconforte pas malheureusement… Je voulais savoir aussi si elle avait un dernier message à me transmettre.. C’est peut être déjà trop tard mais je me dois d’essayer.

Je vous joins sa photo et je vous remercie infiniment d’avance.

Je reste disponible pour tout autre renseignements.

 

Depuis si longtemps que j’attends cet échange. C’était extrêmement difficile pour elle, elle a pris la décision de m’aider à partir, mais elle n’était pas prête, elle l’a regretté, elle a culpabilisé et surtout elle a mis longtemps, très longtemps à l’accepter. Cela m’a empêchée d’aller vers le lumière. Je suis restée une éternité dans le bas-astral et j’ai erré dans son quotidien, dans son environnement, à m’attacher à elle et à mes compagnons, et leur puiser toute leur énergie. Pendant des mois je me suis accrochée à leur énergie et j’étais si triste de la voir se torturer l’esprit, de la voir me pleurer et surtout qu’elle n’arrive pas à retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

C’était bien dommage car si nous avions eu de l’aide toutes les deux, si on m’avait aidée à faire le passage j’aurais pu me reposer et me ressourcer et mon âme aurait pu lui revenir dans le corps de ce chat qu’elle a adopté depuis. C’était impossible pour moi, sa grande souffrance, sa grande détresse ne m’ont pas permis de me libérer et de rejoindre le jardin des animaux, condition sine qua none pour pouvoir lui revenir dans un autre costume.

Ce n’est que depuis la fin de l’été, début de l’automne dernier que j’ai enfin réussi, la présence de ce nouveau compagnon l’ayant un peu apaisée, à emprunter ce chemin de lumière qui se trouvait pas très loin et qui m’a attirée vers la lumière. Lorsque je t’ai enfin sentie un peu plus calme et avec l’aide de là-haut (ancêtre, une femme) que j’ai enfin pu traverser le pont des fleurs et rejoindre ce haut-lieu magique.

Ici tout est d’une beauté sublime, ici ne règnent que la paix et la sérénité et tout est en harmonie avec le grand tout. Je te fais des signes, des petits coucous, tu sais que c’est moi et tu sais que je le fais pour te rassurer et te consoler, mais tu as toujours encore des doutes sur tes choix et il est plus que temps que je te déculpabilise.

J’étais malade et bien malade, on ne pouvait plus me guérir et tu le sais. Le mal me rongeait de l’intérieur et tous mes organes étaient bien usés. Le cœur, les reins et l’appareil digestif encore plus. Des bobos dus à l’âge et j’étais souvent et pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux supporter mon état et gérer mes douleurs. Tu m’as aidée et soignée comme tu le pouvais, mais ne pouvait hélas faire plus. Alors ne regrette rien et arrête de te tourmenter, tu as pris la bonne décision, tu as fait le bon choix. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, et que tu ne puisses l’accepter m’a fait beaucoup de peine pour toi.

Je sais que je te manque, idem pour moi. Même si je peux te voir et t’entendre, ne plus pouvoir me faire câliner, ne plus pouvoir venir sur tes genoux et te nettoyer en ronronnant est difficile pour moi et me manque aussi. De type timbre-poste, j’étais  chargée de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer d’une manière fluide sans dépendance ni codépendance. Je n’ai pas terminé ma mission et je me dois de te revenir pour continuer mon travail, et surtout pour t’aider à avancer sur ton chemin.

Je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petite fille et tu étais ma maman. Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et depuis mon départ, ton cœur te semble bien vide. Tu t’es à travers moi, lorsque tu me chérissais, reconnectée à ton petit enfant intérieur, à ta source et tu as su panser les blessures du passé, mais la plus grande blessure qu’il te reste c’est de n’avoir pu me guérir et me garder auprès de toi. Tu as besoin de moi et de ma présence sur le plan terrestre et j’attendrai le moment opportun pour te revenir.

Je me suis maintenant bien reposée et ressourcée, et me mettrai de nouveau sur ton chemin lorsque tu te mettras à ma recherche. N’en doute pas, nous nous retrouverons, fais-moi confiance, garde la foi et la confiance en toi. Nous retrouverons notre belle complicité, nous étions si fusionnelles que chacune faisait partie  l’une de l’autre. Cette séparation est cruelle à vivre pour toi, mais oh nécessaire pour moi pour me réparer, et maintenant tout est de nouveau possible pour nous. Mon âme perdure, elle est éternelle et reste reliée à la tienne, et en attendant mon retour je continue à veiller sur toi et te protéger et t’envoyer des énergies divines.

Ton bébé t’aime et te reviendra, le doute ne t’est pas permis. A bientôt pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

La connexion avec Eddie s’est faite dans cette luxuriante et lumineuse prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Eddie était assis dans les hautes herbes d’un vert fluo et m’est apparu, sans surprise aucune, beaucoup plus grand qu’il ne l’était, que son enveloppe corporelle ne l’était sur le plan terrestre. Je me suis arrêtée pour admirer le paysage et me laisser envahir par la grande paix qui régnait dans ce haut-lieu paradisiaque, et éblouie par l’intensité de la lumière, j’ai cligné et fermé les yeux quelques instants.

Lorsque je les ai ouverts, Eddie s’était levé et sa taille était gigantesque, je fus impressionnée par la prestance et le charisme qui émanait de cet être, et avant que je ne dise quoique ce soit, il m’a dit :

Mais non voyons, pas toi, tu as pourtant l’habitude. Tu sais que nous sommes, même si vous les humains vous ne nous aimez pas, même si vous nous détestez souvent et vous nous traitez de sales rats, de rats de gouttière, et bien oui avoue-le, à ta grande surprise nous vibrons souvent sur un plan supérieur. Bien sûr que pour vous, lorsque mes frères et sœurs envahissent les caves, les sous-sols et les rues, cela est désagréable et sanitairement malsain, mais est-ce que ce ne sont pas vos déchets, vos détritus que nous nos chargeons de vous en débarrasser ? Si sous aviez moins de restes, si vous étiez conscients de ce qui pollue la planète, si vous n’aviez pas autant de déchets,  nous nous sommes là et nous en nourrissons et aussi pour vous en débarrasser.

Mais je sais que tu n’es pas là pour recevoir une leçon de morale et excuse-moi de t’accueillir de la sorte alors que ton champ vibratoire est très élevé aussi et que tu viens me voir à la demande de mon humaine, à la demande de ma maman. Dis-moi ce que tu as à me dire.

J’aimerais lui dire qu’il nous manque énormément, on ne t’oubliera jamais, tu resteras toujours là dans nos cœur. 

Tu a été mon tout premier petit rat, mon tout premier animal a moi. J’oublierai jamais le jour où je t’ai adopté, ça devais être toi et pas un autre. 

Je te remercie infiniment d’avoir etais la quand ça n’allais pas. Merci de m’avoir accompagné pendant 3ans de ma vie. 

J’espere que tu ne m’en veux pas de t’avoir aidé a partir. J’avais peur que ça ne sois pas le moment. Mais je ne voulais pas te voir souffrir, et te voir perdre tes forces petit a petit. Quand tu as arrêté de manger on s’est dit que c’etais le moment que tu ailles te reposer.

Tu as le droit au repos toi aussi. 

Tu t’es battu comme un chef, tu as etais tres fort tous le long de ta vie mon amour. 

 Tu vas nous manquer terriblement, je t’aime de tous mon cœur, tu as etais mon petit compagnon. 

Merci, merci infiniment pour tous ce que tu m’as apporter. J’ai sans doute fais beaucoup d’erreurs, mais tu as toujours etais rempli d’amour. 

La décision a etais extrêmement dur pour nous, mais on s’est dit que ça serais le mieux. On ne voulais pas faire la même erreur que avec Speedy. 

On est heureux que tu sois parti doucement et dans nos bras, malgré la difficulté que ça a etais. 

 

Je t’aime de tous mon cœur, tu resteras toujours mon petit rat a moi. Je t’aime fort fort fort. 

Repose toi, tu l’as bien mérité. J’espere que l’on se reverra mon cœur. 

J’espère qu’il trouvera le chemin.

 

Voici quelques question pour lui : 

 

As t’il était heureux ?

Est-ce que il nous en veux de l’avoir aidé a partir ?

 

Eddie, pendant que je lisais les missives, prenait un air très doux et tantôt je pouvais aussi voir son torse se gonfler comme s’il retenait sa respiration. Il avait capté ma pensée et m’a dit :

Je suis content, je suis heureux et surtout très fier d’elle. J’étais là pour l’aider à grandir, pour l’ouvrir à l’amour inconditionnel, et je constate que j’ai bien rempli mon rôle. Je l’ai accompagnée dans les moments plus légers mais aussi dans les moments plus difficiles et elle a su trouver en elle ce trésor qu’elle a et qui vaut tout l’or du monde. Elle a en elle cette force et cette confiance qui lui permettent d’avancer et qui ouvrent son cœur à l’empathie et à la compassion.

Dis-lui merci, merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je l’aime fort, tout comme elle, et les années passées avec elle ont été des années merveilleuses, du pur et grand bonheur. Nous étions très complices et nos âmes sont reliées depuis bien longtemps et d’autres vies. Nous nous sommes retrouvés dans cette incarnation physique, mais dès le premier regard, tu avais senti cette connexion et comme tu le dis si bien, c’était moi et pas un autre.

Cette maladie qui me rongeait ne m’a pas laissé de chance, on ne pouvait pas me soigner ni me guérir, et j’ai été rappelé bien trop vite, mais tu le sais, lorsqu’on vibre sur un autre plan, nous ne restons que peu de temps et sommes rappelés pour remplir une nouvelle mission ou pour rester dans cette dimension supérieure et vous aider en vous apportant de la lumière et de l’énergie divine. Et c’est ce à quoi je suis destiné dans les temps qui suivent. Le monde va mal et vous les humains et les animaux aussi. Je suis monté et chargé de veiller sur vous et de vous protéger, et à toi ma maman à qui je suis relié et le resterait toujours où que je sois en particulier.

Ne te pose pas trop de questions et ne te turlupines pas l’esprit. Tu as fait ce qu’il fallait et tu as pris la bonne décision. Tu m’as aidé à partir et je t’en suis si reconnaissant. Je sais combien cette décision a été difficile pour toi, mais je sais aussi que tu l’as fait par amour pour moi et j’en suis si fier et si heureux. Tu es une belle, une noble âme et le monde a besoin de toi et de personnes comme toi. Mon existence à tes côtés a été une vie de rêve et n’ai jamais manqué de rien. Aimé, choyé et respecté, tu m’as considéré comme ton petit bébé, et nous étions toujours très soudés. Mon âme est éternelle, elle perdure et nous resterons toujours liés, rassure-toi.

Je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je suis déjà réparé. Si je suis resté ici dans cette belle clairière avant de rejoindre mes congénères et cette dimension supérieure, c’est parce que je savais que tu allais essayer de me contacter, et que j’ai voulu cet échange en toute simplicité et humilité. Je suis parti bien accompagné avec amour dans la lumière, et j’ai retrouvé toute la force de l’âge. De pouvoir te transmettre des messages est du grand bonheur pour moi. De là où je serai, je pourrai t’envoyer des signes, te faire des petits coucous, et aussi lorsque tu seras prête, un autre compagnon pour te servir de guide, mais tu l’as bien compris on a besoin de moi pour vous aider, toute l’humanité et le cosmos, et c’est de là-haut que je pourrai vous servir toi et tes proches en priorité.

Ne soit pas triste et ne me pleure pas. Tu as côtoyé un être de lumière et il sera toujours présent pour toi, à tes côtés, à chaque instant, même si tu ne peux me voir ou me toucher. Ma force invisible mais bienveillante et chaleureuse t’accompagnera tout au long de ta vie terrestre. Je t’aime, mon petit cœur pour toujours.

La connexion avec Juliette s’est faite dans cette belle clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée elle était couchée de tout son long sur son ventre et semblait prendre beaucoup de plaisir à observer les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons à 1 autre. Il y avait aussi des abeilles, elle se posaient et virevoltaient d’une fleur mellifère à une autre, et les couleurs étaient extrêmement flashy. Les herbes d’un vert fluo contrastaient beaucoup avec les fleurs rouges, jaunes, orange, de toutes les teintes et toutes les nuances, et j’étais, comme d’habitude, époustouflée par cette splendeur et plénitude qui régnaient dans ce haut-lieu. Je me suis approchée doucement de Juliette, et dès qu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle s’est levée très rapidement et très souplement, le regard pétillant et m’a dit :

Approche, je sais pourquoi tu es là et je sais qui t’envoie, je t’attendais. J’attendais ce moment depuis plusieurs jours, car même si ici c’est le nirvana et que j’avais besoin de t’attendre dans cette extraordinaire prairie, que je m’y sens bien et en harmonie car ne règne que la paix et tout est d’une beauté exceptionnelle avec toutes les lumières de l’arc en ciel, je suis aussi tentée de pousser la porte dorée que tu peux voir derrière moi pour rejoindre mon frère avant tout, mais aussi d’autres congénères et animaux.

Mon départ lui est tellement difficile à vivre qu’il avait besoin de continuer un peu d’échanger avec moi car je sais que je lui manque énormément et que son cœur et sa maison lui semblent bien vides depuis que j’ai tiré ma révérence. J’avais moi aussi besoin de rester là dans ce si bel endroit pour pouvoir échanger avec toi en toute intimité, et tout à l’heure j’irai rejoindre Roméo, mon Roméo, car même si nous étions frère et sœur, je l’ai toujours considéré comme mon compagnon et nous étions très complices. Il est parti bien trop vite pour moi, mais et vous le savez bien, c’est toujours difficile de perdre ceux que l’on aime plus que tout, et mon papa, depuis que j’ai fait le grand saut est en grande détresse.

Sa souffrance aurait pu m’empêcher de faire le passage, mais il n’en était rien, Roméo était là depuis plusieurs jours, il était là, il m’a entourée et guidée de l’autre côté du pont des fleurs et dans l’escalier de l’arc en ciel. Il m’a laissée ici avec la joie de savoir que nous nous retrouverons très vite, et le jour est venu où nous allons à nouveau pouvoir jouer, nous amuser et courir ensemble. Mais je parle, je parle, excuse ma volubilité et dis-moi ce que mon papa veut me dire ou me demander ? Nous sommes tellement proches, nous étions tellement fusionnels que c’était une certitude pour moi qu’un échange dans l’au-delà se ferait.

Et sans tarder profitant d’un instant de silence, je lui ai lu le contenu des messages de son gardien.

Juliette avait 20 ans et 5 mois et je l’aimais énormément.
Les messages que j’aimerais lui transmettre c’est lui redire que je l’aime énormément, qu’elle m’a apporter avec son frère énormément d’amour et de réconfort, de joie et qu’elle a parfaitement remplit sa mission auprès de moi, que je suis tellement triste et qu’elle va me manquer énormément.
J’aimerais savoir si elle est partie sereinement, sans souffrir. De quoi exactement est-elle partie ?
Si elle va retrouver son frère, où est-elle ?
Si pour elle, elle a était heureuse avec moi et son frère Roméo.
J’aimerais savoir aussi si elle va se réincarner ou non et si un jour on se retrouvera de l’autre côté.

Pendant que je lisais les missives, je pouvais voir Juliette tantôt l’air triste et tantôt l’air heureux, joyeux et espiègle. Lorsque j’avais terminé, elle a poussé quelques miaous et m’a dit :

Oui j’étais de tout temps une compagne qui s’exprimait, bavarde, tu as pu le constater, j’aimais lui montrer que j’étais bien, que j’étais heureuse et que mon existence à ses côtés était et je la vivais comme dans un rêve.  Avec mon frère nous étions destinés bébés à passer de l’autre côté et cela sans remord ou culpabilité aucune, et notre papa est venu nous chercher, il était notre sauveur, notre ange gardien sur terre. Tous les deux nous avons connu à ses côtés une existence de petit roi et petite reine. Nous étions ses enfants et je me suis toujours considérée comme son bébé, sa petite fille, sa princesse.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je l’aime très fort, et où que je sois je reste reliée à lui tout comme Roméo, et nous l’aimons et ne pourrons jamais l’oublier. Où que je sois je continuerai de veiller sur lui et j’espère bien que nous nous retrouverons.

J’étais un chat de type timbre-poste, mon frère un peu moins, mais lui aussi avait son rôle auprès de toi. Moi je devais, j’étais chargée de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer sans peur d’aimer, en toute fluidité, en toute confiance et sans peur de perdre l’autre. Tous les deux nous étions là pour te permettre à travers nous lorsque tu nous chérissais, de nourrir ton petit enfant intérieur de tendresse. Tu en as bien manqué et nous avons su te donner ce que l’humain, et surtout tes parents, n’ont pas su t’apporter. Avec nous à tes côtés tu as réussi à toucher ton âme, à trouver à l’intérieur de toi cette grande force qui t’habite.

Je sais que je te manque, mais rassure-toi, je suis partie sans douleurs, mes reins étaient bien usés et mon petit cœur aussi, je me suis endormie alors que je me trouvais déjà dans mon corps astral et j’ai, grâce à toi, à mon frère, réussi à partir avec dignité. Certes, j’avais ces dernières années beaucoup de bobos dus à l’âge, mais rien de plus normal. J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition à mon rythme. J’étais prête, triste de te savoir, triste de la peine que mon départ allait t’infliger, mais aussi très heureuse de retrouver mon petit roi, et je suis partie bien accompagnée avec amour dans la lumière.

Si j’étais heureuse avec toi ? Avec vous ? Mais tu connais la réponse, sans ton amour, sans ta grande noblesse d’âme, ton empathie et ta compassion j’aurai rejoint mon frérot beaucoup plus tôt. Si je suis restée aussi longtemps, n’ayant pas été sevrée et socialisée, c’est bien parce que c’était le bonheur absolu à tes côtés, tu as toujours su m’aimer,  me soigner et me câliner. Que du pur, du véritable et profond bonheur.

Maintenant je me sens de nouveau toute légère, j’ai retrouvé la force de mon plus jeune âge. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je suis, je ressemble à nouveau à la jolie petite princesse. Mais même lorsque j’ai vieilli tu m’as toujours vue aussi jolie, car tu as toi cette grandeur d’âme en toi qui aime avec son cœur. Si tous les deux nous étions intelligents et adorables, c’est parce que tu l’es, nous ne sommes que ton miroir (petit sourire et clin d’œil).

Tu as de grandes capacités et tu le sais, tu y crois et tu le veux, alors ne te pose plus de questions et dès que tu seras prêt, mets-toi à ma, à notre recherche, car tous les deux aussi bien Roméo que moi avons envie de te retrouver. Tu sais que l’âme perdure, l’âme est éternelle et la mienne aspire bien entendu à te revenir. Pour moi ce ne sera pas long, je me suis déjà bien réparée, et dès que tu te mettras à ma recherche, j’endosserai le costume qu’il te plaira et je me mettrai sur ton chemin. Mais n’oublie pas ton petit roi souhaite lui aussi te revenir, et tous les 3 nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

Alors ne réfléchis pas, ne tarde pas, plus vite nous serons de nouveau ensemble et plus vite tu te sentiras de nouveau apaisé et en paix avec toi. Tu as besoin de ma, de notre présence sur un plan terrestre et non de l’autre côté. Tu es notre gardien, notre ange terrestre. Je t’aime de tout mon cœur et je te dis à bientôt. Ta Juliette, la Juju, princesse d’amour.

 

oznor

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Sassy m’y attendait, assis, le regard triste, vide, sans expression. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, et arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée, je l’ai appelé par son nom 1 fois, 2 fois, puis enfin à la 3e tentative il a tourné la tête vers moi et ses yeux ont aussitôt changé d’expression. Je pouvais à présent y lire une lueur d’espoir, et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne :

Mon Sassy,

Au moment où j’écris ce message, voilà plus de deux semaines maintenant que tu es partie et ma peine est toujours aussi immense.
Je voulais te dire un grand Merci pour ta venue dans notre vie. Grâce à toi j’ai appris l’amour inconditionnel. Pour être honnête, je ne savais pas ce qu’était de vivre avec un chat et j’avais peur que tu sois trop indépendant et peu affectueux. Mieux qu’un chat je t’ai trouvé, Toi. Tu étais unique. Nous nous comprenions en un regard. Nous étions fusionnels comme disait ton Papou (mon père). Il ne te manquait que la parole, et parfois même tu nous répondais à ta façon. Tu te laissais approcher par peu de personne mais tu savais à qui tu donnais ta tendresse. Tu as su remplir notre cœur d’amour, à moi et ton papa (mon compagnon), et rendre notre quotidien si joyeux. Plus encore, depuis le départ de ton papa pour motif professionnel, tu as toujours su m’apaiser, me faire rire, m’apporter de l’amour et du bonheur afin de palier cette solitude.
Aujourd’hui je me sens si seule en ton absence. Tout me manque : nos habitudes, nos câlins, nos moments de folie.
Je repense à tous les bons moments que nous avons pu vivre ensemble et je me dis que nous avons contribuer à apporter un peu de lumière dans la vie de l’autre. Toi mon chéri, tu as su être un soutien sans faille lorsque tout était sombre autour de moi. Moi, j’ai essayé de toutes mes forces de t’apporter tout l’amour que tu méritais, à défaut de pouvoir te guérir, pour affronter ce terrible combat, cette maladie dont je n’oublierai jamais le nom : la péritonite infectieuse féline.

Malgré ton courage, cette maladie a été plus forte que toi. J’ai de la haine contre elle car, à cause d’elle, tu laisses aujourd’hui un grand vide dans notre maison et dans notre cœur.

Pour faire mon deuil, quelques questions se posent dans mon esprit depuis que tu es partie et, si tu le souhaites y répondre, j’aimerais te les poser :

Est-ce que tu as souffert de cette maladie et du départ de ton papa (mon compagnon) ? Mon chéri, jusqu’à la fin tu n’auras jamais montré un signe de faiblesse, de mal-être. Tu ne t’es jamais plains. Tu auras été le chat parfait que tout le monde rêve d’avoir et nous avons eu la chance de te rencontrer. J’ai des regrets en repensant à cette maladie, je n’ai peut-être pas su interpréter des signes de déclin, je me sentais si impuissante face aux vétérinaires qui nous affirmaient qu’il n’y avait rien à faire contre cette horrible maladie. J’ai pourtant tout essayer pour t’apaiser, te soulager de la meilleure façon possible. J’espère que tu ne m’en veux pas…

Est-ce que nous nous sommes déjà rencontrés auparavant ?

Quelle était ta mission auprès de nous ? Et est-ce que nous nous reverrons ?

Pour finir, tu auras eu une vie trop courte mon Sassy (1an et demi). J’aurais voulu que notre vie ensemble dure des années mais, contre ma volonté, le destin en a décidé autrement… J’espère de tout mon cœur que nous nous reverrons un jour. Saches que mon amour pour toi est infini.

Ta maman qui t’aime de tout son cœur et ne t’oubliera jamais.

Pendant que je lui lisais le contenu, Sassy toujours assis, a baissé la tête et je pouvais voir tomber sur ses pattes et son museau des larmes qu’il essayait d’attraper au passage, et lorsque j’avais terminé, il a levé la tête, les yeux si tristes, embués de larmes. Il l’a secouée plusieurs fois pour les chasser, s’est mis debout pour venir à moi et me dire :

Je me sens à la fois si triste et à la fois si heureux  de pouvoir lui répondre, de pouvoir lui donner des messages et je suis très ému. Triste pour elle, de lui faire autant de mal alors que je ne souhaite que son bonheur, de la savoir en si grande souffrance me fait beaucoup de peine.

Dis-lui merci pour ses merveilleux messages d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je suis content qu’elle ait fait appel à toi, car aussi bien elle que moi avons besoin de ton aide. Moi pour m’accompagner et m’aider à faire le passage, elle pour l’aider et lui permettre de faire son travail de deuil. Tant que je reste là en errance dans ce bas-astral, à la suivre comme son ombre, à m’accrocher à elle et à son énergie, elle ne pourra retrouver la paix dans son cœur et son esprit, et moi je ne peux me ressourcer et me réparer.

Pas besoin de me reposer, je n’étais pas très vieux et ce n’est pas la fatigue qui m’oppressait, c’était cette maladie incurable qui me faisait souffrir, qui rendait mes organes, surtout mon appareil digestif, très lourd, et la respiration était difficile aussi. J’avais des crampes, des coliques et depuis mon départ je me sens de nouveau très léger, plus aucune douleur si ce n’est celle de te voir en si grande détresse. Je savais que j’allais partir, je savais qu’on ne pouvait pas me guérir et je préparais ma transition.

Pour toi c’est difficile, très difficile à accepter, et moi je ne me sens pas le droit de te laisser, je suis à tes côtés, dans ton environnement au quotidien et te pompe toute ton énergie. Ici ce n’est plus ma place et j’ai besoin qu’on me libère, aussi pour toi, car lorsque j’aurai rejoint le jardin des animaux, tu te sentiras apaisée aussi.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner jusqu’au pont des fleurs après notre échange.

Merci à toi, à ma maman, je lui suis si reconnaissant de nous permettre à tous les deux cette communication, et surtout de pouvoir enfin monter dans ce haut-lieu magique.

Mon existence à ses côtés, à leurs côtés a été une vie de petit prince, ou non plutôt de petit roi et même si court, je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur. Même lorsque papa est parti, tu étais triste, tu avais du chagrin mais j’étais là, et tous les deux nous avons échangé beaucoup de tendresse, des câlins et nous sommes consolés ensemble. Oui il m’a manqué tout comme  à toi et à deux  c’était plus facile à vivre.

J’étais là pour t’apprendre le détachement affectif, pour t’apprendre à aimer d’une manière fluide et sans dépendance ni codépendance. A travers moi tu devais apprendre à avoir confiance en toi, en la vie et en l’univers. De m’avoir arraché à toi  si jeune, alors que j’avais à peine commencé ma mission, est injuste pour toi, et cette épreuve terrible te fait douter de la justesse des choses. Mais cela n’a rien à voir avec toi, avec vous, ce virus si contagieux est mortel, je l’avais déjà en moi lorsque tu m’as adopté, et contre cette maladie on ne peut pas se battre. Ne te torture pas l’esprit, tu as fait tout ce qu’il fallait pour m’aider et m’accompagner dans ma maladie, et lorsque c’était un peu plus difficile, je  me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait  beaucoup plus supportable  et j’arrivais à gérer mon état.

Ne culpabilise pas, cela est un obstacle qui nous empêche  tous les deux d’avancer. Oui nous étions déjà ensemble (chien) tu l’as bien vite ressenti. D’abord un peu sceptique quant à notre relation, celle-ci est vite devenue intense et fusionnelle. Je me suis considéré à la fois comme ton bébé, ton petit garçon, mais aussi comme ton grand-frère, ton compagnon,  j’étais si heureux comme vous tous. Espiègle, je savais te faire rire et j’adorais ce jeu entre nous. Maintenant, depuis mon départ, tu te sens bien triste, tu as l’impression que le monde s’est arrêté de tourner autour de toi et tu as besoin de ma présence pour continuer ton chemin.

Pour cela un petit passage au jardin des animaux est nécessaire, et dès que je me serai ressourcé, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Cette maladie ne me laissait aucune espérance de longévité et c’est bien mieux de remonter très vite pour pouvoir nous retrouver de nouveau et dans un corps physique en bonne santé. Mon âme est éternelle, seule mon enveloppe corporelle n’est plus et la mienne aspire à te revenir. Tu as besoin de moi et de ma présence, ma mission n’est pas terminée et je dois la reprendre le plus vite possible. Dès que tu te sentiras prête, mets-toi à ma recherche et je serai présent, fidèle au rdv. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas. Ton cœur et ta maison te semblent vides, et seul moi peux le combler ce manque. Alors ne tarde pas, je t’aime et je vous aime tous, mon papa et mon papinou et pas questions de rester trop longtemps loin de vous.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il l’a traversé sans hésiter et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Sassy, à bientôt.

 

La connexion avec Caramel s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Il était assis dans les herbes d’un vert très flashy et entouré de plusieurs autres congénères. Il y avait des petites, moyennes et grandes fleurs de toutes les couleurs et de toutes les saisons. Caramel et toute la tribu s’amusaient à regarder les papillons et les anges blancs, orange et dorés virevolter autour d’eux et autour des arbres à papillons. Les farandoles formaient des danses extraordinaires et je me suis moi-même amusée à les admirer. Il y régnait une telle beauté et paix intérieure que l’on avait envie de se laisser envahir et de profiter de cette grande plénitude. J’ai fermé les yeux quelques instants, éblouie par cette vive et irradiante lumière, et au bout d’un petit moment, je me suis rappelée que j’étais nullement venue pour me ressourcer moi, mais que j’étais bel et bien là pour Caramel.

Sans nul doute il avait capté ma pensée, car il s’est levé, a laissé ses compagnons pour venir jusqu’à moi et me dire :

Tu es dans la lumière, tu brilles de tous ses feux et tu es là pour moi et pour nous tous les autres animaux, et qui sinon plus que toi a accès à notre dimension et a le droit de se reposer et retrouver ses racines profondes. Tu en as bien besoin et je suis si content que ma maman ait fait appel à toi, car je sais que depuis mon départ, même si elle m’a laissé partir dans les meilleures conditions, depuis que j’ai fait le grand saut, elle a beaucoup de mal à faire son deuil et je savais qu’elle trouverait le moyen de me contacter.

Quelle joie de te voir là m’apportant des messages de sa part et surtout quel bonheur de pouvoir lui en donner.  Mais pardonne-moi, me voilà bien bavard alors que les dernières semaines sur le plan terrestre ont été plutôt très casanières, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, et pour la plupart du temps réfugié dans mon corps astral pour mieux le supporter et le gérer. Mais dis-moi qu’es-tu venue me dire ?

Me laissant enfin la parole pour me présenter, je lui ai sans tarder lu les messages et les questions de sa gardienne :

Je souhaite qu’il sache que je l’aime très fort. Je le remercie pour toutes ses années passées ensemble, il a été un soutien très important pour moi. Sa force pour se battre contre tous les malheurs qu’il a connu ma impressionné. Son départ me brise le cœur mais je lui ai promis que je me relèverais et que je brillerais dans ma vie et je ferais tout pour tenir cette promesse. J’espère qu’il a eut une belle vie à mes côtés, qu’il a été heureux et épanouie. J’espère également avoir su prendre les bonnes décisions pour lui, avoir été à la hauteur. J’espère que son départ a pu se passer comme il l’espérait, et j’espère qu’il ne m’en veut pas de ne pas avoir été présente avec lui physiquement … j’aurais aimé être là et l’accompagner jusqu’au bout mais je travaillais …

Je voudrais également qu’il sache que rien n’y personne ne pourra jamais prendre sa place dans mon cœur, même si j’ai de nouveau des chats, il restera le premier « homme chat » de ma vie. Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à lui. Il sera toujours, je l’espère, lié à moi d’une façon ou d’une autre et qu’il continuera à m’accompagner jusqu’à ce que l’on se retrouve un jour. Mon warrior, je t’aimerais pour toujours. 

 

Mes questions : 

 

Je souhaite savoir si son passage a bien eu lieu et s’il se sent bien où il est, sans douleur ni rien, en paix ? 

Je souhaite aussi savoir s’il n’a pas souffert à la fin de sa vie ? 

 

Ma mère, sa deuxième gardienne, souhaite également lui faire passer un message : 

Elle souhaite qu’il sache qu’elle l’aime très fort et pour toujours, qu’il lui manque beaucoup et qu’elle le remercie pour l’amour qui lui a apporté.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, je pouvais voir sa tête changer d’expression. Ses yeux tantôt tristes, tantôt joyeux me regardaient fixement et je pouvais y lire beaucoup d’émotions. Lorsque j’eus terminé, il m’a dit :

Tu vois combien c’est difficile pour elle, pour ma deuxième maman aussi d’ailleurs. Mais pour elle qui était ma gardienne, ma maman, ma moitié, mon départ est terrible et cruel à accepter.  Elle m’a laissé partir, ses souffrances ne m’ont pas retenu, mais elle continue de vivre à travers moi, à travers tous les bons moments et souvenirs que nous avons passés ensemble, et tant qu’elle na pas de nouvelles de ma part, elle ne pourra pas retrouver la paix dans son cœur et son esprit et faire son deuil.

Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que moi, tout comme elle, je l’aimerai toujours. Je l’aime d’un amour fort, très fort, profond et inconditionnel. Toutes ces années passées ensemble, malgré mes problèmes de santé, ont été des années merveilleuses de pur et grand bonheur. J’ai connu à leurs côtés une existence de rêve, une vie de pacha. Que vouloir de plus ? Je me suis senti aimé, choyé et respecté comme son enfant, comme son frère, comme sa moitié. Nous étions très proches et très fusionnels, et depuis mon départ, elle a l’impression d’avoir perdu une partie d’elle.

J’étais relié à son âme et je le resterai toujours où que je sois, mon âme est éternelle, elle perdure et reste bien entendu liée à la sienne. Dis-lui de n’avoir aucun regret, elle a pris les bonnes décisions et au moment où il le fallait, elle ne doit pas culpabiliser de ne pas avoir été là lorsque j’ai fait le grand saut. Je sais qu’elle m’aime et combien ce fut difficile pour elle, je suis parti en paix, j’ai suivi le chemin que ses guides m’ont ouvert et qui m’a amené au pont des fleurs que j’ai traversé dans la lumière.

Qu’elle soit rassurée, je vais très bien et me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je suis déjà prêt à la retrouver et me mettrai de nouveau sur son chemin lorsqu’elle sera prête et se mettra à ma recherche.  Quelle question, avoir été à la hauteur, elle m’a toujours accompagné et était là pour moi lorsqu’il le fallait, je suis fier, très fier de la personne qu’elle est devenue. Elle a beaucoup d’amour et de compassion dans son cœur et respecte son prochain. Quelle belle qualité et noblesse d’âme.

Mon âme aspire à lui revenir pour continuer notre belle histoire ensemble. Depuis mon départ son cœur lui semble bien vide et seul moi peut le combler. Je ne peux pas vraiment parler de souffrances à la fin de ma vie, j’étais souvent dans le corps astral et tout était plus simple. Je sais que je leur manque à toutes les 2 et je les remercie, je leur suis si reconnaissant pour tout l’amour qu’elles m’ont donné. Dis-leur qu’elles me manquent aussi, même si je peux les voir et leur faire des petits coucous, elles ont toutes les deux et surtout ma gardienne, besoin de mon énergie sur le plan terrestre. Ma place est avec elle et il ne tient qu’à elle de retrouver son warrior. Je serai au rdv avec le même tempérament et la même personnalité. Ne sommes -nous pas miroir ? Elle est dotée d’un fort caractère aussi. Je l’aime.

 

La rencontre avec Chamalow s’est faite au bord d’une route, il était assis le regard triste, terne, sans expression, figé comme une statue, il regardait les voitures passer. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer et me suis arrêtée à quelques mètres de lui. Je l’ai appelé plusieurs fois avant qu’il ne tourne la tête vers moi. Ses yeux  vides se sont éclairés lorsque je me suis présentée et lui ai expliqué que c’était sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui délivrer des messages et lui poser des questions ; Son regard changea totalement, ses yeux étaient curieux et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :

Que lui ait il arrivé ce matin là ?

 

A t’il souffert ?

Était ce un accident de la circulation ou bien son décès est-il dû à la malveillance humaine ?

 

Était-il heureux avec nous ?

Est-ce que l’autel du souvenir que j’ai fait lui plaît ? Est ce qu’il été si malheureux qu’il voulait partir ?

Dites-lui que je l’aime d’un amour inconditionnel , que je suis tellement perdue depuis son

départ, il me manque cruellement 

 

Je culpabilise énormément, je ne veux pas qu’il soit malheureux, je veux le remercier pour tout cet amour qu’il m’a donné durant ces deux années et demie.

Je lui demande pardon de ne pas avoir su le protéger, de l’avoir laissé sortir ce matin-là.

Chaque jour, je me remémore ce matin, je n’ai pas compris ce qui est arrivé. J’ai entendu des grognements, des cris puis plus rien, j’ai regardé par la fenêtre mais je n’ai rien vu, j’en ai naïvement déduit qu’il s’agissait d’une bagarre de de chats, comme il faisait avec son frère Patou. J’aurais dû sortir voir ce qui se passait, j’aurais pu le sauver peut-être.

Je revois son regard plein d’amour, lorsqu’il me fixait, son regard ce matin-là avant de sortir, il était triste mais je n’ai pas compris.

Quelques jours avant j’ai reçu des signes d’un grand danger et je n’ai pas su les interpréter.

 

Je veux lui dire qu’il manque énormément à sa maman Nancy, son papa Enzo-Mateo, sa maman chat Mimine et son jumeau de naissance Patou, qui le pleure depuis plus de deux mois.

Maman et Chamallow toujours ensembles, nous étions tellement fusionnels.

J’ai toujours eu peur qu’il lui arrive quelque chose.

Chamalow était très bavard, il me rassurait tout le temps quand je l’appelais, il miaulait en rentrant pour me dire  » maman j’arrive ne t’inquiètes pas »

Tout me manque, cet amour, nos câlins, nos bisous, quand il patounait mon ventre, sa gourmandise, il était un chat exceptionnel.

Je ne veux pas qu’il soit triste, il ne doit pas se sentir responsable de mon chagrin, tout est ma faute.

Il était mon bébé d’amour, et il le restera toujours.

Pardon de ne pas avoir su quoi faire de son petit corps meurtri, je ne voulais pas des cendres ce n’était plus lui, il a été incinéré collectivement, j’étais comme un zombie, je ne savais pas quoi faire.

La vétérinaire a tout tenté pour le faire revenir mais il était trop tard.

Cette image, de l’avoir trouvé sur cette départementale en boule, tout mou, tout chaud, les yeux tout blancs, la mâchoire brisée, me hante et je n’arrive pas à accepter cette injustice.

Je t’aime éternellement mon Chamalow mon bébé, mon ️ ma vie. Il est temps pour toi de rejoindre le paradis des animaux et de te reposer.

Pardon, mon petit coeur d’amour,

Je t’aime, et continuerai de t’aimer pour l’éternité.

Ta maman, Nancy

 

Pendant que je lisais, je pouvais ressentir la grande émotion qui se dégageait de lui, et je voyais, j’observais des larmes perler à ses yeux et tomber silencieusement sur ses joues, son museau, ses pattes. Chamalow me regardait en silence et son regard si triste me toucha profondément. S’en est suivi quelques instants de silence, et ce n’est que lorsque je lui ai demandé s’il acceptait de leur répondre qu’il s’est mis à bouger et qu’il s’est enfin décidé de venir vers moi pour me dire :

Bien sur que je vais leur répondre, bien sur que je suis content de lui donner des messages, c’est juste que depuis mon départ je suis ici planté comme une pierre ou à la suivre comme son ombre, à m’accrocher à elle et à son énergie, et que j’ai perdu toute notion, je suis ici en errance dans ce bas-astral et surpris de te voir aujourd’hui, surpris et heureux de l’être parce que tu as bien compris, j’ai besoin d’aide pour qu’on me libère et aide à faire le passage. Tant que je reste là je ne peux me ressourcer, ni me réparer et je ne suis pas bien. Ici ce n’est plus ma place et cela perturbe beaucoup ma maman et surtout mon frère. Eux ils me voient même si je ne peux plus physiquement me matérialiser à eux, ils me voient et c’est inconfortable pour eux. Je leur pompe leur énergie à tous et tant que je reste là ils ne peuvent faire leur deuil. Pour ma maman de coeur c’est terrible, elle est en grande souffrance et se torture l’esprit avec des regrets,  la culpabilité, et sa profonde détresse me fait beaucoup de peine.

Je l’ai rassuré et lui ai promis de les aider et de l’accompagner après notre échange jusqu’au pont des fleurs. Il a poussé un grand  miaou de soulagement et m’a dit :

Merci, merci depuis tout ce temps je craignais rester encore longtemps ici, alors que j’ai très envie de partir vers la lumière et que c’est la condition sine qua none pour pouvoir me réparer et pour que eux tous, et surtout ma tendre maman puisse retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

Dis-lui merci pour son message d’amour qui m’a beaucoup touché, je me sens encore tout retourné et j’ai mal pour elle. Son immense peine me fait beaucoup de mal, et c’est à moi de lui demander pardon. Elle n’a rien à se reprocher, ce n’est pas de sa faute, elle m’a laissé sortir parce que je le voulais et si mon regard était triste c’était parce que c’était urgent que j’aille m’auto-nettoyer avec les énergies de la terre. Je portais des choses qui ne m’appartenaient pas, ne t’inquiète pas, ce sont des pauvres âmes en errance et il y en a partout, la preuve, la mienne depuis mon départ est aussi en lévitation, et ce matin-là j’étais pressé de m’en débarrasser.

J’ai rencontré des cyclistes, ils étaient plusieurs, je me suis arrêté très surpris, je n’avais pas le réflexe de les éviter comme les voitures, et il y en a un qui roulait très vite et qui m’a donné un violent coup avec son pied, je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral , entre la violence du choc et la douleur, je n’ai pas eu de chance, un autre s’est arrêté et m’a encore donné des coups de pieds pour me dégager  et puis plus rien. J’étais au bord et j’ai encore réussi à me traîner quelques mètres, mais impossible de revenir à la maison. Lorsque je me suis vu, j’ai compris que c’était fini pour moi, que je n’arriverais plus à réintégrer mon corps physique et que de me trouver dans cet état serait cruel pour toi.

Je suis navré, je n’ai pas été assez prudent, me suis laissé surprendre par ces vélos qui roulaient aussi vite que les voitures, et je n’ai pas eu de chance. C’était un accident et me voilà ici à attendre qu’on m’aide à faire le passage.

Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et éternel. Je sais que je lui manque et ils me manquent tous à moi aussi. J’étais là pour lui apprendre le détachement affectif, lui apprendre à aimer sans dépendance ni codépendance et surtout lui permettre de se chérir elle et panser toutes les blessures du passé lorsqu’elle me chérissait. Je n’ai pas terminé ma mission, je ne voulais pas partir et mon âme aspire à lui revenir pour continuer mon travail. Dis-lui de ne plus se torturer l’esprit, elle n’y est pour rien et surtout je ne suis pas parti de mon plein gré. Même si court, le temps passé ensemble a été pour moi une existence de petit prince. Je me suis considéré comme son bébé, son petit bébé et j’ai vécu des moments magnifiques, merveilleux. Nous étions très complices et tu me comprenais lorsque je te parlais. Nous étions si fusionnels qu’un simple regard savait ce que l’autre voulait ou pensait. Et te voilà plongé dans un terrible chagrin, ton cœur et ta maison te semblent bien vides depuis mon départ.

L’autel du souvenir me plaît mais peu importe, c’est à toi qu’il doit plaire et te faire du bien lorsque tu t’y recueilles. Mon âme perdure, seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mais mon âme est toujours là, et après un petit séjour au jardin des animaux j’ai très envie de te retrouver. J’ai besoin de continuer ma mission et toi tu as besoin de moi sur le plan terrestre, à tes côtés et pas en photo sur une petite table. Dès que tu auras fait ton deuil et te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. Dis à papa, dis-leur à tous que je les aime et que nous nous retrouverons. En attendant je vous enverrai des petits signes, des petits coucous et je suis pressé maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique. Merci pour tout, beaucoup, beaucoup de gratitude de m’aider à faire le passage, je vous aime et à bientôt.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il s’est empressé de le traverser et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

La rencontre avec Amiro s’est faite dans un pré sans lumière. L’endroit était triste, aucune herbe, de la terre sèche, un sol gelé et froid. Amiro sur ses 4 pattes, le regard vide, regardait vers l’horizon d’où émanait une belle lumière très vive et éclatante de tous les rayons de l’arc en ciel. Je pouvais ressentir l’envie qu’il avait de la rejoindre et me suis approchée lentement de lui. Dès qu’il m’a vue ou senti ma présence, il a tourné la tête vers moi et s’est mis à hennir plusieurs fois. Il s’agitait beaucoup et je me suis arrêtée pour ne pas rentrer dans sa zone de confort. Il a continué de tourner 1, 2 fois sur lui-même puis s’est arrêté, m’a regardée très intensément et s’est rapproché de moi. Je pouvais à présent lire dans ses yeux de la curiosité et surtout une lueur d’espoir. Son regard n’était plus vide, terne, sans expression, son regard pétillait à nouveau, et sans hésiter je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser des questions. Et avant même que ne lui lise le contenu, il est venu tout à côté de moi pour me dire :

Que je suis content de te voir, que je suis heureux d’avoir un échange avec toi, et que je suis heureux d’entendre ce que tu vas me dire, et surtout très content de pouvoir te répondre et lui dire beaucoup de choses aussi.  Depuis mon départ mon âme est en errance,  je reste là dans ce pré si triste où la végétation n’est plus et ne pourra plus reprendre, ou alors j’erre dans son environnement, dans son quotidien et je lui puise son énergie et l’empêche de faire son deuil. Tant que je reste dans ce bas-astral, je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Ici ce n’est plus ma place et nous avons tous les deux besoin de ton aide. Mais dis-moi, qu’es-tu venue me dire ?

Et sans tarder je lui ai lu les missives de sa gardienne :

Questions a lui poser :

Es ce qu’il m’en veut de l’avoir laisser en clinique pour le sauver ? 

Es ce qu’il était heureux avec moi pendant les 2 ans ensembles ?

Avait – il le même amour que j’avais pour lui ? 

 

Message pour lui :

Il me manque énormément et chaque jour je pense a lui , aux souvenirs et au rêve réaliser avec lui qui a été la plage tous les 2 ensembles. J’espère qu’il ne m’en veut pas de ne pas avoir été présente quand son coeur a lâché alors que j’étais sur la route pour venir le voir.

J’espère qu’il est sans souffrance maintenant là où il est. Il doit savoir que j’ai toujours tout fait pour lui pour son bien-être et que je ne regrette rien et que j’ai vraiment tout fait pour le sauver de sa maladie qu’il a attraper en décembre . 

J’ai mis 1 mois après son décès a faire mon deuil même si defois c’est encore difficile. Je l’aime et je l’aimerais pour toujours et resteras graver dans mon coeur pour toujours et dans ma famille 

 

Et pendant que je lisais, je pouvais voir tour à tour de la joie, de la tristesse, et surtout je pouvais ressentir une grande émotion. Amiro avait une forte personnalité, je pouvais le sentir, mais à ce moment-là j’ai aussi palpé une grande sensibilité émaner de ce si beau cheval. Dès que j’avais terminé, il m’a dit :

Tu vois combien mon départ est difficile à accepter pour elle ? Tu vois combien elle culpabilise de ne pas avoir été là lorsque j’ai fait le grand saut ? Tout cela rajouté à sa grande peine, à sa grande souffrance, m’ont empêché de suivre ce chemin, que je sais, me mènera vers cette belle et irradiante lumière que je vois au loin. Je ne me suis pas senti le droit de la laisser, et j’ai besoin maintenant d’être libéré car je sais que ce n’est qu’après avoir fait le passage qu’elle pourra enfin reprendre son chemin et faire son deuil, et que moi je pourrai enfin me ressourcer et me réparer.

Dis-lui merci pour son message d’amour et surtout dis-lui que moi je l’aime très fort aussi, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et je sais combien je lui manque. Cette maladie m’a fait beaucoup souffrir et je me réfugiais constamment dans mon corps astral pour mieux supporter et gérer les douleurs. Je savais qu’on ne pouvait plus rien pour moi, le mal me rongeait de l’intérieur et on ne pouvait plus m’aider à guérir. Elle ne pouvait pas le savoir et espérait avec tout l’amour qu’elle me portait, pouvoir me guérir. Comment pourrais-je lui en vouloir de m’avoir laissé en clinique, c’était pour mon plus grand bien avec le grand espoir de me retrouver très vite en pleine forme et en bonne santé. Mais pour cela hélas un petit passage au jardin des animaux est nécessaire.

Je savais qu’on ne pouvait plus  rien pour moi et je préparais mon départ. Je n’avais pas peur, c’est sa profonde détresse, sa profonde souffrance, qui m’ont retenu auprès d’elle. De la voir si triste, de la voir me pleurer et se morfondre a été pour moi pire que toutes les douleurs que ma maladie a générées. J’ai eu beaucoup de peine de lui faire autant de mal et c’est moi qui lui demande pardon.

Dis-lui que maintenant, même si je n’ai pas encore fait le passage, je me sens de nouveau tout léger et les douleurs ne sont plus, mon enveloppe corporelle n’existe plus. Seule mon âme est toujours là, elle est éternelle et elle perdure, et la mienne aspire bien sûr à lui revenir. Le temps, même si c’est une notion que je ne connais pas bien, quasi inexistante pour nous, le temps passé ensemble, même si trop court, fut pour moi une période de grand et pur bonheur. Je me suis senti aimé, choyé et respecté comme son égal et nous avons partagé tous les deux des moments magnifiques, extraordinaires. Nous étions très proches, très fusionnels et la coopération a été immédiate. Lorsqu’elle me promenait, nous n’étions qu’un et tout l’amour qu’on pouvait ressentir l’un pour l’autre était décuplé. J’ai vécu une existence de rêve avec elle et j’ai adoré notre balade sur la plage tout comme elle.

J’étais là pour la guider et l’accompagner sur son chemin, pour l’aider à grandir et surtout pour lui permettre de découvrir les merveilles de son être intérieur. Elle est très sensible, tout comme moi (miroir) et elle a beaucoup d’amour, d’empathie et de compassion dans son cœur. Depuis mon départ c’est un peu le chaos et elle a beaucoup de mal à se recentrer dans le ici et maintenant, et de continuer sa route.

Dis-lui que pour moi l’amour que je lui porte est éternel aussi et n’ayant pas terminé ma mission, mon souhait est de lui revenir. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas le même qu’ici-bas et si je peux maintenant rejoindre le jardin des animaux, je pourrais lui revenir très vite. J’endosserai le costume qu’il lui plaira et dès qu’elle se mettra à ma recherche je me mettrai sur son chemin. Elle saura me reconnaître au premier regard, car nos âmes sont liées et le resteront toujours.

Je suis maintenant pressé de rejoindre ce haut-lieu magique et je lui dis merci pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Je lui suis si reconnaissant de me permettre de monter au paradis des animaux.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a dit :

Merci, dis-lui que je l’aime et que je lui ferai des signes en attendant mon retour.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. A bientôt Amiro !

 

La rencontre avec Nyla s’est faite devant le pont des fleurs. Elle était assise et regardait tantôt vers moi, dans ma direction, puis se tournait tantôt pour regarder le pont des fleurs et la belle lumière qui l’enveloppait. Les reflets des couleurs de l’escalier de l’arc en ciel juste derrière l’irradiait de lumière et je pouvais comprendre qu’elle hésitait encore à le traverser. Je me suis approchée d’elle doucement, et dès qu’elle ma vue elle s’est mise debout pour me dire :

Approche, depuis un petit moment que je t’attends. Depuis que ma maman t’a fait le message, depuis ce jour-là je me suis rapprochée de ce merveilleux et lumineux pont, mais je reste encore là, J’ai encore du mal à faire le passage et je suis bien contente que tu sois là pour leur donner mes messages  après je serai en paix pour rejoindre ce haut-lieu magique.

Je me suis présentée et lui ai expliqué qu’en effet sa gardienne m’envoyait à elle pour lui donner des messages et lui poser quelques questions, et que son plus grand souhait est qu’elle vive sa nouvelle vie, heureuse et en paix. Puis je lui ai lu le contenu des missives :

Je souhaiterais lui demander si elle a envie de me dire quelque chose de particulier à moi ou à Jonathan 

J’aimerai savoir si elle a beaucoup souffert et si elle peut dire où elle avait mal 

Si c’est elle qui a décidé de partir et si elle a eu peur 

Est ce qu’elle a prévenu Missy et Rio de son départ 

Est ce qu’elle a aimé vivre avec eux 

Est ce qu’elle était heureuse ces derniers mois à nos côtés 

Est ce qu’elle a quelque chose à dire sur sa vie avec son ancien propriétaire Mehdi 

Est ce qu’il lui a manqué ces derniers mois 

 

Et enfin lui dire que nous sommes désolés qu’elle soit partie si vite, nous aurions aimé la soigner et la garder près de nous encore très longtemps 

Que nous avons fait ses opérations pour son bien et pas pour l’embêter 

Que nous l’aimons plus que tout et qu’elle nous manque 

Toute notre famille l’aime et personne ne l’oubliera jamais 

Rio et Missy sont tristes sans elle 

Et son ancien maître Mehdi l’aime très fort et pense à elle tout le temps 

Qu’elle ne s’inquiète pas pour nous, que personne ne lui en veut et qu’elle peut vivre sa nouvelle vie heureuse et en paix 

Qu’elle se repose et s’amuse 

Qu’elle profite de sa liberté 

 

Et pendant que je lisais, je voyais ses yeux changer d’expression. Tantôt tristes et nostalgiques, tantôt gais, joyeux. Dès que j’avais terminé, elle s’est rapprochée de moi, le regard plongé dans le mien pour me dire :

Merci, merci, dis-leur merci pour leur merveilleux message d’amour. Dis-lui merci pour les bons soins qu’ils m’ont prodigués et dis-leur merci aussi pour tout l’amour et la bienveillance dont ils m’ont entourée. Dis-leur que moi aussi je les aime très fort, je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, elle est ma maman, mais aussi Jonathan que j’ai adopté et qui rend ma maman heureuse, et cela compte plus que tout, ainsi que mes compagnons et toute la famille, sans oublier mon ancien gardien. Je sais qu’il pense à moi et se torture beaucoup l’esprit, mais dis-lui de n’avoir aucun regret, j’ai vécu des moments merveilleux avec lui et j’étais bien triste lorsque nous avons été séparés, mais c’est hélas le cours de la vie et il faut l’accepter et continuer son chemin.

La preuve aujourd’hui encore nous sommes obligés de nous séparer avec ma chère et adorée maman, mais ce ne sera que pour mieux rebondir, pour pouvoir, après m’être reposée et ressourcée, lui revenir dans le corps physique d’une chienne en bonne santé. Dis-lui que je sais que ces opérations n’étaient pas pour m’embêter, même si je n’aimais pas, que j’avais peur de rester chez le vétérinaire, je sais qu’ils l’ont fait pour mon plus grand bien, et je ne peux leur en vouloir.

Dis-lui de ne pas s’inquiéter, lorsque la douleur (bas ventre) devenait trop vive, je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait plus facile à gérer et à supporter. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ. Le mal me rongeait de l’intérieur et on ne pouvait pas me guérir. Qu’elle ne culpabilise pas, c’est mieux pour moi de rejoindre le jardin des animaux où je pourrai me réparer. Leur grande souffrance, leur grande détresse m’ont fait plus de peine que les maux que je pouvais ressentir, et de les voir tristes et me pleurer m’a beaucoup affectée.

Dis-leur que j’ai, malgré le changement, été heureuse à leurs côtés et me suis toujours, que ce soit dans ma vie d’avant que la dernière, sentie aimée, respectée, choyée et câlinée comme une princesse. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ, je n’ai pas eu peur. Ce qui me faisait peur c’est de vous voir si attristés par mon départ. Les regrets, la culpabilité m’ont empêchée de continuer mon chemin les premiers jours, et je me suis beaucoup accrochée à leur énergie et à celles de Missy et Rio. Cela est très perturbant pour eux. Ils savent qu’ici ce n’est plus ma place et que je leur pompe leur énergie,  cela est très déstabilisant et désagréable pour tous.

Bien sûr que j’ai aimé vivre avec eux. Ils sont devenus mes compagnons même si nous ne jouions pas ensemble. Pour moi c’était déjà faire des efforts pour la promenade et j’avais besoin, malgré mon tempérament enjoué et hyper actif, de faire doucement, j’avais besoin de calme et de paix. Bien sûr que mon papa m’a manqué, bien sûr que c’était difficile pour lui, mais j’ai bien compris qu’il n’avait cessé de m’aimer et que c’est malheureusement le cours de la vie qui a décidé de nous séparer. Il m’a manqué aussi, et lorsque j’aurai rejoint le paradis des animaux, je pourrai me reposer, me ressourcer et vous faire des petits coucous à tous.

Et puis je préparerai mon retour. Toi ma maman il te manque une partie de toi depuis mon départ, ton cœur te semble bien vide et seul moi peut le combler ce vide. Même si Jonathan est à tes côtés, même s’il fait tout pour te rendre heureuse, sans moi il t’est difficile d’avancer sur ton chemin. Tu me manques aussi. Si je mets tant de temps à traverser ce pont pourtant si beau, si majestueux, c’est parce que j’ai du mal à te laisser. Et pourtant je sais que c’est la condition sine qua none pour pouvoir nous retrouver. Un petit passage dans l’au-delà est nécessaire pour pouvoir te revenir, et tu le sais que c’est mon souhait le plus cher. Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire à te revenir très vite.

J’ai essayé de vivre dans le ici et maintenant dans la mesure du possible, mais les mémoires de ma vie d’avant étaient bien présentes même si mon existence était des plus heureuses, et il me tarde de te revenir dans un nouveau costume, afin de prendre un nouveau départ avec toi, et  vivre notre belle aventure, notre belle histoire d’amour ensemble. Ne regrette rien et ne change rien. Tu es parfaite et tu sauras materner lorsque ce sera le moment (petit clin d’œil). Je me suis toujours considérée comme ton bébé et je me suis sentie aimée et en sécurité avec toi.

Je vais maintenant traverser le pont pour rejoindre cette belle lumière, mais n’oublie pas, même si là-haut c’est le nirvana, ma place est avec toi, à côté de toi et sur un plan terrestre. Alors ne tarde pas et mets-toi à ma recherche. Je t’aime et je te suis si reconnaissante pour tout. Merci à toi, merci à Christiane, beaucoup d’amour et de gratitude à tous.

Puis elle s’est empressée de traverser le pont pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Nyla, repose et ressource-toi.

La rencontre avec Fluffy s’est faite au bord d’une route visiblement peu fréquentée, ou du moins à ce moment-là. Il était assis comme figé à cet endroit, le regard vide, sans expression. Je me suis approchée doucement de lui pour ne pas l’effrayer, et arrivé à une hauteur respectable, je l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne tourne la tête vers moi et qu’il se lève, le regard cette fois-ci curieux et rempli d’espoir.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que ses gardiens m’avaient chargée de le contacter pour lui transmettre des messages et lui poser quelques questions. Et avant même que je ne lui lise le contenu, il a poussé quelques petits miaulements, est venu à côté de moi, s’est mis à tourner autour de moi visiblement content, et ayant capté ma pensée, m’a dit :

Oh oui que je suis heureux de te voir. Que oui je suis soulagé de savoir que je peux moi aussi leur donner des messages, et aussi parce que j’ai besoin d’aide. Comme tu le vois je reste tantôt là au bord de cette route et tantôt je les suis, je m’accroche à eux comme une ombre et je leur puise toute leur énergie. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là en errance dans ce bas-astral, je ne peux trouver la paix et me reposer ni me ressourcer, et eux ils ne peuvent commencer à faire leur deuil. Surtout ma maman à qui j’étais relié.

Je l’ai aussitôt rassuré et lui ai confirmé que la raison de ma visite était aussi pour l’aider et qu’après notre échange, je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Il a encore poussé quelques petits miaous puis s’est de nouveau assis pour me dire :

Vas-y lis-moi les messages, je suis pressé maintenant de les entendre.

Concernant les questions et messages, nous souhaiterions dire à fluffy que nous sommes désolés de ce qui est arrivé et espérons qu’il n’a pas souffert. Nous aimerions en savoir davantage sur l’accident s’il veut bien en dire quelque chose. 

Nous espérons qu’il a été heureux à nos côtés et qu’il a eu une vie agréable, nous avons tout fait pour cela c’était notre bébé.

 

Dites-lui que nous aurions souhaité passer beaucoup plus de temps avec lui mais nous gardons en mémoire tous les bons moments passé ensemble. Pour ma part je repense tout particulièrement à nos nombreuses balades dans les champs et à nos instants câlins le soir où je lui faisait des gratounes sous le menton.

Faites-lui savoir qu’il était mon meilleur ami et que je n’aurais pas pu espérer avoir un meilleur chat. Que je suis désolée de l’avoir embêté a lui démêler ses nœuds dans ses poils mais que c’était pour son bien.

Son papa repense à leur dernière partie de foot dans la maison avec sa balle en aluminium.

 

Dites-lui qu’il nous manque terriblement et que nous continuerons de l’aimer et de penser à lui chaque jour. Il aura toujours sa place dans notre famille et dans notre coeur.

Maintenant Il faut qu’il soit heureux là où il est et espérons qu’il a retrouvé sushi notre vieille minette partie elle aussi au mois de décembre. nous espérons que nos chemins ce croiseront à nouveau dans ce monde où un autre.

 

Nous n’avons au final pas beaucoup de questions et beaucoup de messages. Demandez-lui svp si lui aussi à des choses à nous dire et s’il a besoin d’aide de quelque façon nous ferons tout notre possible pour l’aider. J’espère qu’il a trouvé la paix et qu’il n’est pas dérangé par le fait que je m’adresse encore à lui.

Surtout dites-lui bien que nous l’aimons plus que tout.

 

Pendant que je lisais le contenu Il  me regardait les yeux embués, quelques larmes tombaient sur son museau, sur ses pattes et il m’a dit aussitôt que je me suis arrêtée :

Que je suis triste, que j’ai de la peine, beaucoup de peine pour le mal que mon départ leur inflige. Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que moi aussi je les aime, je les aime tous les deux, ils sont mon papa et ma maman et je me suis toujours considéré comme leur bébé, leur garçon, leur enfant ; Je leur demande pardon pour ma terrible imprudence.

D’habitude j’étais beaucoup plus concentré et faisais attention avant de traverser la route, mais cette fois-ci je ne sais ce qui m’a pris, j’étais ailleurs, pas dans le présent, dans le ici et maintenant, et ce corbeau qui me narguait à picorer des vers de terre, m’a fait réagir bêtement, j’ai voulu le poursuivre et c’est à cet instant que le véhicule m’a violemment percuté. Je n’ai rien senti, aucune douleur, le choc m’a tout de suite fait sortir de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral, je me suis vu allongé sur le sol et je savais que c’était fini, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique.

Je n’avais pas peur, je sais que nous les animaux pouvons vous revenir très vite et que là-haut c’est un endroit magique, ce qui me faisait de la peine c’est de savoir que ce serait un drame terrible pour vous et j’en suis désolé. Mea culpa c’était un accident bête, comme tous les accidents et je n’ai pas eu de chance. Ce n’est pas à vous de culpabiliser et d’en être désolés, c’est moi qui ai été très imprudent et cela m’a hélas coûté la vie et nous oblige à être séparés quelques temps.

Je sais que je vous manque et moi, même si je peux vous voir et vous entendre, vous me manquez aussi. Nos câlins me manquent, nos promenades me manquent et je sais que pour toi surtout, ma maman, c’est terrible et que mon départ si brutal te plonge dans une grande souffrance et détresse. Nous avons tous les deux besoin d’aide pour me permettre de rejoindre le jardin des animaux et à toi te permettre de commencer à faire ton deuil. Je sais que ta maison est vide et ton cœur aussi. Tu te sens amputée d’une partie de toi et tu as besoin de ma présence sur un plan terrestre pour continuer ton chemin.

J’étais un chat timbre-poste et chargé de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer d’une manière fluide et sans dépendance ni codépendance. Je n’ai pas terminé ma mission et je te reviendrai pour continuer mon travail. Mon existence à vos côtés, même si courte, a été une vie de rêve. Je me suis senti aimé, respecté et choyé. J’ai été libre de me promener, et ce que j’adorais par-dessus tout c’était les balades dans les champs et jouer à la balle. Mais c’est bien peu de choses par rapport à tout l’amour que vous m’avez apporté, votre bienveillance à chaque instant. Petit prince, voilà en 2 mots à quoi se résume ma vie auprès de vous, minute par minute mais tel un petit prince mon existence a été.

Et ce que j’aimerais vous dire c’est que j’ai bien sûr envie de retrouver ces moments de pur et grand bonheur. Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire à vous revenir. Je suis relié à toi maman où que je sois, mais c’est sur un plan terrestre que je souhaite te revenir. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et à condition de faire le passage, je peux me réparer et redescendre très vite. Je n’ai pas peur, je sais qu’on m’attend de l’autre côté, Sushi est là pour me tendre les pattes et me guider vers ce haut-lieu magique. Elle aussi a envie de vous revenir, et lorsque vous serez prêts et aurez vous aussi ce besoin de nous revoir et vous mettrez à notre recherche, nous pourrons vous revenir ensemble. Alors ne réfléchissez pas trop, commencez votre travail de deuil et faites-moi confiance. Faites nous confiance à tous les deux, gardez la foi et l’espoir en l’univers. Lorsque vous l’aurez décidé, nous nous retrouverons.

Merci pour tout ce que vous faites pour moi, je vous suis tellement reconnaissant de m’aider à monter au paradis des animaux. Je vous aime.

Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.

Au revoir Fluffy repose-toi et ressource-toi et à bientôt

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Louloute m’y attendait. Elle était couchée sur son flanc droit et son regard était vide et sans expression. Je me suis approchée et l’ai appelée doucement par son nom, et lorsqu’elle m’a entendue ou senti ma présence, elle s’est tournée vers moi et je pouvais lire dans ses yeux de la curiosité, mais aussi des lueurs d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne. Elle s’est aussitôt levée pour venir à côté de moi, le regard cette fois-ci intense, profond, exprimant de la joie et de la gratitude. Avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Je suis si contente de te voir. Je me sens rassurée et soulagée, pour elle surtout. Nous avons toutes les deux besoin de ton aide, moi pour me permettre de faire le passage, car tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle pour pouvoir l’aider à retrouver la paix dans son cœur et son esprit et pouvoir commencer son travail de deuil.

Ma mort a été violente et brutale et elle est encore sous le choc.  Elle a des regrets et ressent de la culpabilité, beaucoup de culpabilité, et tout cela rajouté à sa terrible souffrance me retient ici entre deux, dans ce bas-astral, alors que j’observe au loin, à l’horizon de ce chemin, de la lumière, de la belle et vive lumière et qu’il me tarde de la rejoindre. Tant que je reste ici je leur pompe leur énergie et aux autres compagnons aussi, et c’est très perturbant pour eux. Ici ce n’est plus ma place et je lui suis si reconnaissante d’avoir fait appel à toi, mais dis-moi, lis-moi ses messages et ses questions, que je puisse lui répondre, car je sais que cet échange nous aidera toutes les deux.

J’aurais plus de messages a lui passer, que de questions a lui poser. Sauf une, j espère qu elle ne m en veut pas? Je n ai peut être pas fais les choses comme il fallait.

J aimerai donc que vous lui disiez pour moi, tout d abord que je l aime, de tout mon cœur. Que son passage dans ma vie a été intense et que je me souviendrai toujours de ce qu on a partagé. Elle m a énormément donné et j espère avoir été a la hauteur. Je regrette énormément la souffrance dans laquelle elle est partie, de la panique qui m a prise, de ne pas avoir pu la réconforter a ce moment là. De n avoir eu la force de la regarder après son départ pour lui dire au revoir. Je regrette profondément qu elle ai subit ça. Je regrette ce que je lui ai fait endurer les jours précédents, les traitements, opérations, gavage, la route.. je regrette de lui avoir fait subir ça, pensant pouvoir la sauver. J y ai cru, mais si j’avais su qu elle partirai ainsi, j aurai abrégé ses souffrances.

Je regrette aussi de n avoir pas compris avant, qu il fut deja trop tard lorsque je l ai emmené au vétérinaire. J ai mal interprété les signes.

J espère qu elle ne m en veut pas et qu elle a compris que tout ceci était dans le but de la sauver et qu on reste ensemble, je ne lui ai toujours voulu que du bien.

J aimerai a nouveau que vous lui disiez que je l aime de tout mon coeur et que je n avais jamais connu telle fusion, si courte fut elle, même si j aime de tout mon coeur tous mes animaux, ceux présents et ceux qui m ont quittés. Et que je ne l oublierai jamais.

J espère qu elle me reviendra, si elle le souhaite. Je serai toujours là pour elle.

 

Pendant que je lisais ls missives de sa gardienne, je pouvais voir Louloute, les yeux tristes, embués de larmes, se lécher les pattes, se frotter les yeux et toute émue, elle me regardait avec beaucoup de peine et m’a dit :

Tu vois combien elle est en grande détresse, elle se torture l’esprit, elle a tant de regrets et de culpabilité et ce ne sont que des obstacles qui la font souffrir et me retiennent ici. Je pleure pour elle, j’ai tellement mal de lui faire autant de peine. J’en suis si triste et si désœuvrée. Elle a peur de m’avoir mal accompagnée, de m’avoir fait souffrir, alors que tout ce qu’elle a fait c’était pour m’aider à aller mieux, pour me soigner et pour me guérir, elle avait de l’espoir et je ne peux lui en vouloir d’avoir tout tenté, espérant qu’elle pourrait encore me permettre de rester et surtout que nous puissions encore longtemps profiter l’une de l’autre.

Il n’en a pas été ainsi parce que la maladie dont je souffrais était quasi inguérissable. Je sais que le traitement peut parfois aider des congénères, ou du moins les aider à prolonger leur vie, mais ce virus est très dangereux et laisse peu de chance de survie.

Dis-lui merci pour son message empreint de tant de désarroi, de tant de remords, et surtout dis-lui qu’elle a fait les choses comme elle sentait devoir les faire, et je ne peux que lui dire merci, beaucoup, beaucoup de reconnaissance et de gratitude pour l’espoir et l’effort qu’elle a fait pour m’aider et m’accompagner dans cette maladie. Dis-lui merci aussi pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel, et je sais combien mon départ si cruel est insupportable pour elle. J’aurais tant aimé pouvoir lui épargner cette fin si difficile, ces moments tellement choquants et j’aimerais qu’elle puisse vite effacer ces images de sa mémoire.

Dis-lui que je n’ai pas souffert longtemps, je me suis réfugiée dans mon corps astral et je me suis vue suffoquer, je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique, et de devoir te faire assister à ce drame était la pire souffrance pour moi.

J’étais hélas une chatte errante depuis ma naissance, et j’ai contracté ce virus d’autres congénères. On m’a attrapée pour me stériliser, mais je n’ai pas eu d’autres soins, et si je t’ai choisie c’est parce que je savais que tu ferais tout pour m’aider, car ton âme est pure et remplie d’amour et de compassion pour les animaux. Je savais aussi que ce serait très dur pour toi car j’étais sur mon chemin et je préparais déjà ma transition lorsque tu m’as ouvert la porte de ton cœur et de ta maison. Et ces quelques temps passées à tes côtés ont été du pur et grand bonheur pour moi. Grâce à toi j’ai pu connaître la chaleur d’un foyer et surtout les câlins, la tendresse et l’amour d’un humain.

Aimée, choyée et respectée, je me suis considérée comme ta fille, ton enfant, ta louloute. Tu sais au fond de toi, ton âme savait que nous ne resterions pas longtemps ensemble, d’où ce grand attachement dès le premier regard. Tu m’as tant apporté et je te remercie du fond du cœur. Je t’aime et je sais que tu ne m’oublieras pas. Idem pour moi, et à condition que je puisse maintenant monter me réparer et me ressourcer, mon âme qui est éternelle et perdure souhaite te revenir. Et j’aurais la chance de te revenir en pleine forme et en bonne santé. Dès que tu te mettras à ma recherche, j’endosserai le costume qu’il te plaira et me mettrai de nouveau sur ton chemin.

Puis elle m’a regardé et m’a dit :

Allons-y, je suis maintenant pressée de rejoindre le paradis des animaux

Et toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle l’a traversé allègrement et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Louloute, repose et ressource-toi.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Vénus m’y attendait assise, le regard triste, sombre, et semblait figée à cet endroit depuis longtemps. Je me suis approchée doucement, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a tourné la tête vers moi, je pouvais observer un grand changement dans ses yeux, et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, elle s’est levée, est venue à côté de moi pour me dire :

Quel soulagement de te voir, ça fait déjà si longtemps que je reste là scotchée, comme collée à cet endroit, ou alors à les suivre dans leur environnement, à m’accrocher à eux, à elle surtout, ma maman, et à leur puiser toute leur énergie. Ses regrets, sa grande souffrance et sa culpabilité me retiennent ici ; Elle a du mal à me laisser partir et moi je ne me sens pas le droit d’emprunter ce chemin gris, qui pourtant je le sais, me mènera à la lumière. Je reste là à attendre qu’on vienne me libérer.

Je me suis présentée et l’ai rassurée, j’étais aussi là pour l’accompagner pour faire le passage, mais que j’avais d’abord des messages et des questions de la part de sa gardienne :

« J’aimerais te dire que tu me manques énormément, tu étais mon adorable
petite « doudouce », tu étais la gentillesse et la douceur incarnée pour
moi et je t’aime de ton mon cœur. Merci pour tout ce que tu nous as
apporté et tout l’amour que tu nous a donné.
– As-tu souffert avant et lors de ton départ ?
– Est-ce que tu as été heureuse avec nous ?
– est-ce que tu es bien où tu es ?
– Est-ce qu’on se retrouvera dans cette vie ? Dans l’affirmatif comment
te reconnaîtrais-je ?
– Ne m’en veux-tu pas de ne pas avoir été là quand tu es partie ?
– As-tu été accueillie lors de ton départ/ vu d’anciens compagnons ?
– As-tu quelque chose à nous dire 

Pendant que je lui lisais le contenu, je pouvais voir Vénus pleurer, les larmes coulaient à flot sur son museau, sur ses pattes, et sans aucune gêne ni retenue elle m’a dit :

Je pleure pour elle, je pleure pour la grande peine, la terrible détresse dans laquelle mon départ la plonge, et je suis si triste pour elle. Tu vois que j’ai besoin d’aide, je n’ai pas le courage de la laisser dans sa tristesse et elle a besoin d’aide aussi pour pouvoir accepter mon départ et commencer son travail de deuil. Tant que je reste là dans le bas-astral, je ne peux me reposer ni me ressourcer et eux, surtout elle ma chère et tendre maman à qui j’étais reliée, ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Je leur pompe leur force et Frimousse qui elle me voit et sait qu’ici ce n’est plus ma place, est très perturbée. Son comportement a changé, elle essaye de la nettoyer énergétiquement mais elle est elle aussi plombée.

Dis-lui tout d’abord merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et j’ai tellement de  peine pour elle. Elle ne doit pas culpabiliser de ne pas avoir été là lorsque j’ai fait le grand saut. Je sais combien cela aurait été difficile pour elle, et c’était aussi mon choix de ne pas lui faire vivre cette épreuve. Dis-lui de ne pas s’en vouloir, je ne me suis à aucun moment sentie seule et abandonnée, même depuis que je suis sur ce chemin ou à errer dans son entourage, je savais qu’ils allaient trouver la solution pour me permettre de rejoindre le jardin des animaux.

C’était plus pour elle que j’avais peur, car je sais que tant que je ne suis pas montée elle ne retrouvera pas la paix. Qu’elle ne se torture pas l’esprit et ne se pose pas trop de questions. Mon cœur, mes reins, toute ma charpente étaient en souffrance, mon système digestif à la traîne aussi et les bobos dus à l’âge étaient bien présents depuis longtemps. J’arrivais à gérer mon état et j’étais souvent par le passé et pour la plupart du temps ces dernières semaines, plongée dans mon corps astral pour mieux le supporter, et je ne peux pas dire que j’ai souffert.

Je préparais mon départ et ma transition depuis plusieurs saisons et je n’avais pas peur, j’étais prête. Pendant que je vaquais aux préparatifs que tout départ réclame parce que c’est la loi, elle était là à mes côtés et j’ai eu la chance d’être bien accompagnée, qu’elle ne doute pas et ne pense pas le contraire. J’ai soufflé la flamme de ma bougie en toute dignité, et lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique, je pourrai me reposer et me ressourcer et préparer mon retour. Parce que même si là-haut c’est le nirvana, pour moi le paradis c’est sur terre avec elle, à ses côtés. Je sais combien je lui manque, je sais combien son cœur est vide, et seule moi peut le combler ce vide.

Mon existence à ses côtés a été une vie de princesse et toutes ces années ont été merveilleuses, tant dans les moments de joie que dans les moments plus tristes de sa vie. Je n’ai connu que des moments de pur et grand bonheur. De type timbre-poste j’étais très câline et sensée lui apprendre le détachement affectif. Je n’ai pas terminé ma mission et je vais lui revenir pour la continuer. Elle a toujours et aura toujours encore beaucoup de mal à se séparer de ceux qu’elle aime, et pour elle, le deuil d’un compagnon humain ou animal est toujours une tragédie, je lui reviendrai pour lui apprendre à aimer en toute fluidité sans peur de perdre l’autre.

La mort est un nouveau soleil, après la mort il y a la renaissance et nous les animaux avons cette chance de pouvoir vous revenir à condition d’avoir fait le passage très vite. Nous sommes âmes sœurs, très complices, très fusionnelles, je me suis toujours sentie aimée, respectée et choyée comme son égal et elle ne doit pas douter. Dès qu’elle se sentira prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin. Nous étions déjà ensemble et je lui reviendrai à nouveau. Ce sera un coup de cœur pour elle, elle le verra, et le saura au premier regard, qu’elle garde la foi et la confiance.

Dis-leur que je les aime, Frimousse aussi, même si nous n’étions pas très scotchées, nous avons chacun notre rôle et ne nous sommes pas marché sur les pattes. C’est un couple très uni et de partager leur existence me remplie de joie et de bonheur. Je me sens prête maintenant, je sais qu’on m’attend de l’autre côté, il y a des humains, des ancêtres une femme, un homme, un couple mais aussi des animaux, des congénères et je suis contente de pouvoir rejoindre la lumière.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux avec des petites fleurs blanches et roses, des cœurs de Marie qui émergeaient comme par magie pendant notre passage, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit :

Merci, merci à toi, à ma maman, mon papa, mille et mille gratitudes, je vous suis si reconnaissante pour tout ce que vous m’apportez, je vous aime et suis pressée de monter me réparer et de préparer mon retour. A bientôt, votre doudouce vous adore toujours et encore.

Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans cette belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Vénus, repose et ressource-toi, et à bientôt.

La connexion avec Pâquerette s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Elle était allongée de tout son long sur son flanc droit et elle était entourée d’autres congénères et de plusieurs chats. Il y avait des papillons et des anges blancs, orange et dorés qui virevoltaient au-dessus de la troupe formant des farandoles de danses. Ils s’amusaient, tournant la tête dans tous les sens pour les observer et surtout ne rien rater car des petits cœurs se  formaient         dans le paysage et c’était très chaleureux et émouvant à voir. Les herbes d’un vert fluo étaient éclatantes de lumière et il y régnait une paix absolue. Il y avait aussi beaucoup de fleurs de toutes les formes et de toutes les couleurs, toutes les saisons s’y retrouvaient en même temps et au même endroit. Curieux diraient certains, magique diraient d’autres,  pour moi tout cela me semblait normal puisque l’espace-temps là-haut n’existe pas et n’est pas du tout le même qu’ici-bas.

Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de cette grande beauté et plénitude, puis j’ai appelé Pâquerette par son nom. Dès le premier appel tous les animaux autour d’elle se sont écartés et éloignés sauf les chats, je me suis approchée d’elle, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages pour elle de la part de ses gardiens et qu’ils aimeraient aussi lui poser quelques questions :

Questions à poser : 

– Est-ce-quelle va bien ? Si elle est bien ou elle est ? 

– Est-ce qu’elle nous en veut d’avoir prit la décision de l’euthanasier ? 

– Est-ce qu’elle a rejoint nos chats décédés ? 

Messages à transmettre :

 -Qu’on l’aime de tout nôtre cœur, qu’on penses tous à elle tous les jours qu’elle nous manque énormément, elle manque aussi aux chats. 

 

Pendant que je lisais le contenu elle m’a regardée intensément et j’ai vu quelques larmes perler à ses yeux et tomber sur son museau. Elle les léchait et les attrapait avec sa patte, puis s’est mise debout pour venir à mes côtés et me dire :

Tu le vois je suis très touchée, très émue par leur message d’amour. Je sais, je sens qu’ils pensent tout le temps à moi, je sais que je leur manque et qu’ ils ont beaucoup de mal à faire leur deuil. D’avoir été obligés de m’aider à partir a aussi été pour eux un véritable drame, et ils ont tellement ressenti la culpabilité. Leur grande souffrance, leur grande détresse m’ont retenue un temps dans le bas-astral, et j’ai eu peur de devoir y rester encore longtemps, mais j’ai eu de l’aide de là-haut.

Il y avait des ancêtres un homme et une femme et puis les chats, ils étaient là pour moi et m’ont à la fin de l’automne, avant les frimas de l’hiver, accompagnée et guidée pour faire le passage. Je n’avais pas peur, je savais que c’était mieux pour moi pour me reposer et me ressourcer, et aussi pour eux, pour leur permettre de commencer leur travail de deuil. Tant que je n’avais pas fait le passage je ne pouvais me réparer et je leur puisais toute leur énergie.

Dis-leur que moi je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Mon amour est comme le lieu ici, il est incommensurable et je suis si triste de la peine que mon départ leur inflige. C’est ma famille et je me suis toujours considérée comme leur bébé, leur fille, leur enfant et la petite sœur. Petite sœur, arrivée après elle mais grande sœur de par mon rôle de veiller sur elle et de la protéger. Je sais que mon absence est difficile à vivre pour eux tous et j’en suis navrée.

Dis-leur de ne pas culpabiliser, comment pourrais-je leur en vouloir ? Ils ont pris la bonne décision, ils ont fait le bon choix, et je sais combien cela a été cruel et difficile pour eux de devoir m’aider à partir. Je ne peux que les remercier d’avoir eu le courage de le faire, de m’avoir épargné d’autres souffrances, j’étais déjà la plupart du temps dans mon corps astral pour le gérer et le supporter, et je leur en suis si reconnaissante. Maintenant je vais de nouveau bien. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée, je peux de nouveau courir, sauter et m’amuser. Ici dans ce merveilleux jardin tout est en harmonie et nous jouons beaucoup ensemble. C’est un vrai plaisir pour moi de me sentir de nouveau très légère, d’avoir retrouvé la souplesse et l’envie de me balader dans cet oasis de toutes les couleurs de l’arc en ciel.

Je ne suis pas seule, je suis bien entourée, il y a des copains, les chats aussi et je commence à préparer mon retour. Même si ici c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre avec vous et à vos côtés. Votre cœur, votre maison sont vides depuis que j’ai fait le grand saut, et seul moi je peux le combler ce vide. Vous le savez l’âme perdure, elle est éternelle et la mienne aspire bien entendu à vous revenir. Même si ma tendre et grande sœur  ne me tirera plus les oreilles pour jouer, elle pourra cette fois-ci m’éduquer et se balader avec moi. J’adorais les jeux de balle et on pourra remettre ça.

Ma vie a été une vie de princesse avec vous, aimée, choyée et respectée comme un membre de la famille à part entière, j’ai connu une existence merveilleuse, et j’ai bien entendu envie de vous retrouver. Ne vous gâchez pas ce plaisir et mettez-vous à ma recherche. J’endosserai le costume qu’il vous plaira et nous pourrons, avec maman, papa et vous tous, retrouver cette belle complicité qui nous lie et nous unit toujours et encore.

La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance, vous avez besoin de ma présence sur le plan terrestre pour continuer votre chemin et vous chérir de tendresse à travers moi. N’est-ce pas magique de pouvoir vous revenir en bonne santé ? En pleine forme ? Je vous dis à très vite, je vous aime très fort. Votre pâquerette vous la reverrez, elle est déjà en fleur. A bientôt.

 

 

La rencontre avec Fifi s’est faite sur un chemin gris et sans lumière. Elle était assise, le regard triste et semblait figée à cet endroit. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur, et lorsqu’elle m’a vue ou senti ma présence, elle a tourné la tête vers moi, les yeux curieux, s’est mise debout, a fait quelques pas dans ma direction et s’est arrêtée à  3 mètres pour me dire :

Je suis bien contente que tu viennes me voir. Depuis quelque temps déjà que je suis assise ici complètement ankylosée, à attendre qu’il se passe quelque chose, je craignais de devoir rester ici encore longtemps.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’été, depuis les fortes chaleurs, et elle n’a rien vu, elle n’a rien compris, et c’était d’autant plus difficile à accepter pour elle. Rajouté à sa culpabilité, aux regrets de n’avoir été là pour m’accompagner, m’empêche de suivre ce chemin si sombre, mais qui je sais, me mènera à la lumière. J’ai besoin d’aide pour faire le passage et je me sens soulagée qu’elle t’ait envoyée vers moi.

Je me suis aussitôt présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui dire qu’elle l’aimait beaucoup, qu’elle avait des messages pour elle, et je l’ai rassurée, qu’après notre échange je la guiderai jusqu’au pont des fleurs.

Merci, merci, c’est ce qui compte le plus pour moi, pour pouvoir enfin me reposer et me ressourcer et pour lui permettre à elle de faire son deuil et de ne plus se torturer l’esprit et vivre dans les regrets. Tant que je reste là, dans ce bas-astral, même si je ne ressens plus aucune douleur, même si mon corps physique n’existe plus, ma pauvre âme est en errance et a besoin, pour survivre, de s’accrocher à elle pour lui pomper son énergie, et j’en suis désolée. Elle n’a pas besoin de ça, elle a déjà tant à faire par ailleurs, elle est obligée de se battre avec elle-même et cela l’épuise bien entendu.

Puis profitant de quelques instants de silence, je lui ai lu les missives de sa gardienne.

J’ aimerais lui dire que je suis désolée de ne pas avoir compris qu’ elle était si gravement malade sinon j’ aurais essayé d’ être plus présente les derniers jours

Je sais que nous n’ avons jamais été sur la même longueur d’ onde et j’ en suis profondément désolée. J’ aurais tellement aimé qu’ il y ait plus de complicité entre nous. Tu étais si craintive

J’ espère que là où tu es, tu es enfin en paix

 

Lorsque j’eus terminé, elle ma regardée longuement l’air confus avant de me dire :

Je sais, notre relation était bien compliquée, elle était ma maman, j’étais sa Fifi et je me suis toujours considérée comme sa fille, son bébé, son enfant, et les regrets concernant notre complicité sont réels. Cela m’a beaucoup marquée aussi, j’aurais tellement aimé être câlinée et être un chat timbre-poste, c’était ma mission auprès d’elle. J’étais là pour lui apprendre le détachement affectif, lui apprendre à aimer d’une manière fluide et sans dépendance ni  codépendance, mais à cause de mes peurs, je n’ai jamais pu remplir mon rôle, me suis toujours tenue à l’écart, prête à m’enfuir, à me cacher et nous sommes toutes les deux passées à côté de beaucoup de choses qui auraient pu me permettre de faire mon travail auprès d’elle et qui nous auraient rapprochées.

Dis-lui merci pour son message et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, je ne lui en ai jamais voulu de ne pas être plus proche et plus fusionnelle. N’ayant pas été sevrée, non socialisée correctement, j’en ai gardé des séquelles et j’étais très craintive. Toujours sur le qui-vive, prête à déguerpir, je me suis contentée de faire un travail de nettoyeur et de m’occuper de ses énergies, de les transmuter ainsi que celles du territoire.

J’étais là et je me suis rendue utile du mieux possible pour nettoyer et harmoniser le lieu. Les peurs, le stress et les angoisses étaient autant de mémoires dues à ce manque de sécurité que j’ai pu connaître et ressentir durant toute mon existence, je me suis faite toute petite et très discrète.

Depuis les fortes canicules je préparais ma transition. J’avais des bobos dus à l’âge bien évidemment, mais aussi mes organes, mon cœur mes reins étaient bien usés. Mon système digestif et mon pancréas n’en parlons pas. Des maux dans tout le corps et le mal me rongeait aussi de l’intérieur. Si tu n’as pas vu ou compris que j’étais sur le départ, c’est aussi parce que fidèle à moi-même, je n’ai pas voulu t’inquiéter, et je suis partie en silence.

Ne culpabilise pas et ne regrettes rien, je n’ai manqué de rien, tu m’as toujours bien nourrie, tu as pris soin de moi et tu m’as toujours respectée malgré la trouille qui me hantait. Je ne peux pas dire que je me suis sentie rejetée ou mal-aimée, non c’était plutôt de ma faute s’il n’y a pas eu plus de rapprochements et d’effusions.

Depuis que j’ai fait le grand saut je ne ressens plus aucune douleur, mais pour me permettre de me reposer et me ressourcer, j’ai besoin de rejoindre le jardin des animaux et je t’en suis si reconnaissante de m’aider à le faire. Gratitude, beaucoup de gratitude à toi, à Christiane, je me sens tellement soulagée maintenant, et je suis heureuse de monter dans ce haut-lieu magique. Et qui sait ? Si le cœur t’en dit, peut-être aurons-nous la chance de nous retrouver dans des conditions plus simples, plus épanouissantes ? Ce sera à toi de décider. Je ne peux pas dire que j’ai été malheureuse à tes côtés, bien le contraire, mais j’avais juste besoin d’un petit coup de pouce pour me sentir plus en confiance, pour stigmatiser ces craintes. Là-haut je me sentirai en paix et je pourrai me réparer, et il me tarde maintenant de partir dans ce magnifique et luxuriant havre de paix.

Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur le chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle s’est empressée de le traverser pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Fifi, paix à ton âme.

 

 

 

 

La connexion avec Smoky s’est faite dans  ce havre de paix qui est le paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée dans ce haut-lieu magique, où ne règnent que paix et harmonie, Smoky était allongé de tout son long dans les herbes d’un vert fluo extraordinaire. Le contraste avec sa robe était époustouflant, il y avait des papillons blancs, orange et dorés ainsi que de nombreux anges blancs, orange et dorés qui tournoyaient dans tous les sens autour d’elle et de tous les congénères qui l’entouraient. C’était fascinant à observer, et éblouie par la vive lumière, j’ai fermé les yeux quelques secondes pour m’y habituer, et  lorsque je les ai ouverts, Smoky se trouvait à côté de moi, belle comme une petite princesse. Ses yeux verts brillaient, il y avait comme des petites paillettes, ils ressemblaient à des bijoux, et sa robe de velours était comme argentée. Je n’ai pas résisté, et avant même de lui expliquer les raisons de ma présence, je lui ai demandé l’autorisation de la caresser.

Ne te prive pas, je sais que c’est moi que tu reviens voir et j’aime, j’adore les câlins

Et sans hésiter je l’ai caressé longuement tout en lui expliquant que c’était sa gardienne qui m’envoyait à elle pour lui donner des messages et lui poser quelques questions :

Je crois qu’elle sait combien je l’aime et qu’elle me manque. Je ne voudrais pas insister sur ma peine… mais lui demander si elle va bien.

 

Je n’ai pas vu de signe, ni senti sa présence, ni de connexion depuis son départ physique. Cela m’étonne.

 

J’aimerais savoir si elle est dans la lumière et se repose et est apaisée.

Y a-t-il un endroit où elle aimerait que je dépose ses cendres?

Y-a-t-il autre chose que je pourrais faire pour elle?

Est-ce elle qui m’a donné le cadeau des essences de fleurs avant de partir?

Aurons-nous la chance de nous retrouver dans cette incarnation? Si oui, comment la reconnaitrai-je?

A-t-elle un message à me transmettre? 

 

Je t’aime Petit Smoky, mon Mini-loup pour toujours dans mon coeur. Je pense à toi chaque instant et te serre fort dans mes bras et on danse comme on faisait toujours.

 

Tout d’abord merci, beaucoup de gratitude. Grâce à ma mie et à toi j’ai eu de la chance, beaucoup de chance et je suis partie dans la lumière avec dignité. Je n’avais pas peur, j’étais bien entourée et j’ai traversé le pont des fleurs. Il y avait sa mamie de l’autre côté, et ça s’est fait dans la joie et dans la lumière. Les êtres de la nature étaient nombreux, il y avait le Deva et je suis partie en paix et sans aucune appréhension, j’ai gravi toutes les marches de l’escalier de l’arc en ciel, me suis arrêtée quelques instants dans cette belle et luxuriante clairière, et sans hésiter suis venue rejoindre mes congénères. Regarde, ils sont nombreux et nous sommes si bien entourés par tous ces anges et papillons qui dansent autour de nous que je ne me suis pas sentie seule ni désœuvrée.

Cela me rappelle les moments extraordinaires que nous avons pu connaître avec mon âme sœur qui me prenait aussi dans ses bras pour danser. C’est si beau, si apaisant à observer et je me sens en paix et en harmonie avec cet endroit si féérique.

Puis quelques secondes de silence et elle enchaîne pour me dire, tout en faisant une petite moue :

Je me sens confuse, ingrate, elle est en peine, elle se trouve dans la souffrance, dans la détresse et moi je profite de cette extraordinaire beauté et plénitude, et tellement absorbée par ce jardin enchanteur des mille et une nuit que j’oublie de lui faire des coucous, des petits signes. Pardon, pardon, ton mini-loup t’aime plus que tout et tu le sais, je t’aime d’un amour pur, profond et éternel et si je ne me suis pas encore manifestée à toi depuis mon départ, c’est parce que je profite de cette énergie divine pour me reposer, me ressourcer et me réparer. Oui je suis en paix, une paix absolue et tout est si beau ici que je me sens complètement absorbée dans cet univers.

Merci, merci pour ton message d’amour, tu le sais moi aussi je t’aime très fort. Ne sois pas étonnée, je me sens comme envoûtée, mais je vais bien entendu te faire des petites visites en attendant de te revenir sur le plan terrestre. Pour les cendres qui ne sont que les restes de mon enveloppe corporelle, elles doivent retourner à la terre, et peu importe où. Je te laisse choisir un endroit qui te parle à toi, un endroit que toi du adores particulièrement. Et pour répondre à la question ce que tu pourrais faire pour moi ? Et bien c’est simple, je me suis déjà bien reposée et je songe doucement à préparer mon retour et ce serait bien que tu y penses aussi.

De type timbre-poste, je n’ai pas terminé ma mission auprès de toi, et lorsque tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Même s’il te semble qu’il n’existe plus cette connexion entre nous, et bien tu te trompes. Mon âme est toujours reliée à la tienne, et si tu as l’impression que je suis loin, c’est tout simplement parce que j’ai fait le passage dans les règles de l’art et que je suis déjà de nouveau prête à retrouver ma place auprès de toi.

Je t’ai laissé le cadeau des essences de fleurs en attendant mon retour. Utilise-les à bon escient afin de t’ouvrir à la clairvoyance et la clairaudience tout en rentrant à l’intérieur de toi pour y sentir cette grande force et confiance que tu as à l’intérieur. Tu es une belle âme remplie d’amour et de compassion et cette empathie doit t’enrichir et te souffler ton inspiration. Le petit vide que tu ressens en ce moment te permettra d’évoluer spirituellement. Le chagrin, le manque de ton mini-loup, de ton âme-sœur t’oblige et te permet de changer de plan vibratoire pour avancer sur ton chemin en toute confiance et le cœur rempli de joie.

Garde la foi et la confiance en toi, en moi et mets-toi à ma recherche dès que tu seras prête et ne doute pas, tu sauras me reconnaître au premier regard. Ce sera un coup de foudre, une évidence, la certitude de la vérité et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

Je t’aime tant et même si ici c’est le nirvana pour moi, le paradis est là où tu te trouves et il  me tarde de te revenir. A bientôt ma tendre mie, je t’aime.

La connexion avec Geck s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel, et juste avant l’entrée du paradis des animaux ; Geck, allongé de tout son long sur le ventre, tournait la tête à droite, à gauche, pressé de ne rien rater et de suivre la farandole de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés. Il y avait aussi des abeilles, des nuages d’abeilles qui se posaient d’une fleur à l’autre, des fleurs mellifères de toutes les couleurs très flashy. Les herbes étaient d’un vert fluo extraordinaire et la lumière brillait dans ce havre de paix.

Dès que Geck m’a aperçue ou senti ma présence, il a levé la tête, dressé ses oreilles, puis s’est mis à pousser des petits jappements. Je me suis arrêtée afin de respecter une zone confortable pour me présenter et lui expliquer les raisons de ma présence, et c’est lui qui très souplement s’est mis sur ses pattes pour venir à mes côtés et me dire :

Je sais que tu viens me voir et je sais aussi qui t’a demandé de le faire. Depuis quelques jours maintenant que j’attends ta visite. Mon départ, même s’il s’est passé dans les meilleures conditions possibles, a tout de même été difficile pour eux, et je suis resté un peu pour ne pas complètement les laisser dans leur chagrin, et ce n’est que lorsqu’il t’a adressé leur message que j’ai emprunté ce chemin de lumière pour faire le passage.

Je n’avais pas peur, on m’attendait de l’autre côté du pont, il y avait des ancêtres, une femme côté maternel et d’autres animaux, des congénères et des êtres de la nature. Ils étaient nombreux et ils m’ont guidé vers l’escalier de l’arc en ciel, et si je suis resté à t’attendre dans cette belle prairie, seul, c’est pour pouvoir profiter de cet échange en toute intimité. Tout à l’heure j’irai rejoindre mes congénères et les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir dans mon dos.

Puis s’étant tu quelques secondes, j’en ai profité pour enfin me présenter et lui transmettre le contenu des messages et des questions de ses gardiens :

Est-ce que t’a vie avec nous à été belle pour toi?

Es-tu bien là où tu es? 

T’es pas seul ?

Quel est  ton meilleur souvenir avec nous ?

Quel est ton moment le plus triste ?

Tu as été un merveilleux compagnon, un membre à part entière de notre famille 

Nous ne t’oublierons jamais tu seras toujours à nos côté 

Toutes les personnes que tu as connues nous ont témoigné leur peine de ton départ et il y en a énormément 

Tu as gravé la mémoire de tous par ta gentillesse, ton intelligence et ton goût pour le ballon 

On t’as aimé, on t’aime très très fort, il a fallu que tu partes mais tu l’as fait dans la dignité comme tu étais 

On t’aime tous et maman fait un énorme câlin à son amoureux que tu étais et tu brilleras toujours dans les étoiles 

On se retrouvera 

 

Pendant que je lui lisais les missives, les expressions de Geck changeaient d’une seconde à l’autre. Ses yeux surtout, tantôt interrogateurs, tantôt tristes, tantôt souriants, puis fiers, heureux et pour finir, à la fin, il poussa un gros soupir.

Je suis très ému, je suis touché profondément par leur message d’amour, et je suis si content de pouvoir leur répondre et leur dire que moi aussi je les aime d’un amour fort et incommensurable. Oui je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et j’étais bel et bien l’amoureux de ma maman. J’étais relié à elle, et à la prunelle de ses yeux, je voyais ce qu’elle voyait à travers elle et j’étais si fier d’être son beau et grand chéri. Je sais papa et mon frère que vous l’êtes aussi, mais cela n’a jamais empêché que la relation avec elle était plus que fusionnelle.

La question de savoir si ma vie avec vous a été belle ? Mais voyons, vous le savez si bien, vous avez la réponse à cette question, et si c’est juste pour vous l’entendre dire, oui, ma vie à vos côtés a été une vie de rêve, une vie de prince et je me suis toujours senti être le petit prince de la famille. Allons on peut le dire, plutôt le roi, le petit roi de la maison. Mon existence a été du pur et grand bonheur, et les meilleurs souvenirs ou moments les plus tristes, difficile d’ y répondre.

Nous les animaux vivons le moment présent, et lorsqu’il est passé, hormis si nous gardons des traumatismes, nous les oublions et restons dans le ici et maintenant. Mais ce que j’aimais particulièrement, c’est jouer au ballon avec toi mon frère, mais aussi avec toi mon papa et me rafraîchir dans l’eau. De vous voir jouer au foot et d’y participer, cela a été un challenge pour moi et des moments merveilleux. Un moment un peu plus triste c’est de ne pas toujours pouvoir vous accompagner et encore moins pour le grand voyage.

Mais vous m’avez toujours aimé, choyé et respecté comme votre fils et … ton amoureux (petit clin d’œil, Geck avait beaucoup d’humour et cela faisait plaisir à voir). Je me suis vraiment considéré comme un membre de la famille. J’avais ma place dans la maison, mais aussi auprès de toute le tribu et leurs amis. Une bonne crème que diraient certains, mais je n’étais ni plus ni moins le reflet de votre miroir.

Depuis mon départ vous êtes tristes, mais je vous suis si reconnaissant de m’avoir accompagné dans la lumière, et de garder la foi qu’un jour l’on se retrouvera. J’ai tiré ma révérence avec dignité grâce à vous, et je vous en suis si reconnaissant. Depuis mon départ la maison vous semble vide et le cœur de maman l’est encore plus. Elle a perdu son petit chéri, mais je tiens à lui dire que même si mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme perdure et aspire à vous revenir. Et lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur votre chemin.

Là où je suis je suis bien et je ne me sens pas seul. C’était mon choix de rester ici pour communiquer avec vous, et après j’irai rejoindre mes compagnons. Je me sens déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser sans avoir des bobos partout dus à l’âge. Ici tout est en paix et en harmonie et tellement beau. C’est féérique, magique ce haut lieu, mais ma place est avec vous et sur un plan terrestre, et moi j’ai très envie de vous revenir. Pour moi le paradis je sais qu’il existe aussi sur terre et c’est ma volonté de pouvoir continuer notre belle histoire ensemble. Alors ne tardez pas, je vous aime toujours et encore. A bientôt, votre Geck et chéri d’ »amour.

 

Lorsque je suis arrivée sur le chemin Youri m’y attendait. Un chemin gris, triste et sans lumière, Youri assis semblait complètement figé, ankylosé à cet endroit. Son regard était vide et j’avais l’impression qu’il s’était habitué à rester assis seul dehors dans le froid. Je me suis approchée doucement de lui pour ne pas lui faire peur, et lorsque je me suis arrêtée doucement de lui pour ne pas lui faire peur, lorsque je me suis arrêtée à quelques mètres je l’ai appelé doucement plusieurs fois par son nom avant qu’il ne tourne la tête vers moi, les yeux cette fois-ci curieux et remplis d’une grande lueur d’espoir. Je l’ai appelé une dernière fois et lui ai dit que c’était bien lui que je venais voir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de sa gardienne :

Je souhaitais lui dire ces messages :

Mon Youri je t’aime tellement, tu me manques terriblement, je pense à toi tout le temps, tu étais un être extraordinaire tu as illuminé la vie de Vassili et celle de ta maman. J’espère que tu me pardonneras de t’avoir conduit vers la mort. Je n’accepte pas ton départ, nous avions encore tant d’années à passer ensemble… Zoya te cherche partout et Odin est triste. Tu m’as réconforté par ton amour quand je n’allais pas bien. Je t’aime mon Youri. J’espère que tu es bien où tu te trouves maintenant, tu ne méritais pas de partir, nous voulions prendre soin de toi et t’aimer encore longtemps. Ta maman souffre beaucoup car elle n’était pas avec toi lors de ton départ et elle se demande où tu es si tu vas bien.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, je pouvais observer un changement chez lui, je pouvais le voir rayonner de lumière, il s’est rapproché de moi pour me dire :

Je suis très ému, je suis très content d’avoir cet échange avec toi, de recevoir ce beau message d’amour et de pouvoir t’en donner pour elle, ma maman. Je sais que mon départ brutal la plonge dans une grande et effroyable détresse, et j’ai tellement de peine à la voir si triste, si malheureuse et se torturer l’esprit. Elle a été là pour moi, elle m’a permis d’avoir une nouvelle chance de pouvoir faire confiance aux humains, et surtout elle m’a aimé, choyé, respecté et permis de vivre des moments merveilleux en sa présence, avec elle, Vassili et mes compagnons.

Et moi je la laisse si brusquement alors qu’elle m’a emmené et laissé chez le vétérinaire, mon petit cœur n’a pas résisté à cette sédation et j’ai fait le grand saut alors qu’elle n’était pas là, qu’elle n’a pas pu m’accompagner, et cela rajouté de la culpabilité à sa grande souffrance, moi je ne me sens pas le droit de la laisser et je reste là à errer dans son quotidien, à l’accompagner comme son ombre à m’accrocher à elle, à eux tous et à leur puiser leur énergie. Je sais que je lui manque et je sais qu’elle regrette d’avoir fait ce choix de me faire faire ce détartrage, et en même temps elle l’a fait pour mon bien, pour me permettre de garder mes petites dents le plus sainement possible, et c’est mon petit cœur qui n’a pas résisté.

Il est vrai que j’étais particulièrement fragile depuis mon arrivée chez elle, et surtout ces derniers temps. Je ne saurais lui dire mon âge, c’est une notion que nous ne connaissons pas, mais je pense bien avoir été plus âgé que ce que le vétérinaire avait estimé. Je me sentais fatigué, ma carapace, mon enveloppe corporelle et toute ma charpente étaient bien usés. Mes oreilles aussi étaient en souffrance et mon petit cœur encore plus.

Dis-lui de ne pas culpabiliser, la culpabilité est un obstacle qui m’empêche de continuer ma route, et elle de trouver la paix dans son cœur et son esprit. Je sais que je lui manque et elle me manque aussi, même si moi je peux encore la voir et l’entendre, ne plus pouvoir me manifester physiquement à elle pour lui donner et recevoir des câlins est une dure épreuve pour moi aussi. Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je lui suis tellement reconnaissant de tout l’amour qu’elle ma apporté elle, et Vassili aussi, et que ma vie à leurs côtés a été une existence de rêve.

Depuis mon adoption, même si j’avais encore parfois des moments très difficiles à vivre car des mémoires bien traumatisantes émergeaient et étaient encore omniprésentes de ma vie d’avant, avec des maltraitances et un abandon en pleine ville, même si ces souvenirs sont restés ancrés dans ma psyché, je ne peux que lui dire merci pour ces merveilleux moments de pur et grand bonheur. Depuis que j’étais chez elle, je me suis réconcilié avec l’humain et j’étais heureux, si heureux avec vous. Cet accident cardiaque, c’est pas de chance, et c’est compliqué pour moi car je n’avais pas préparé mon départ, mais ici ce n’est plus ma place et j’ai besoin d’aide pour monter au jardin des animaux me reposer et me ressourcer, et te permettre à toi de commencer ton travail de deuil. Tant que je reste là ce n’est pas bon pour moi ni pour vous, et encore moins pour mes compagnons qui me voient et que ça perturbe beaucoup.

Je l’ai rassuré et lui ai dit que j’étais aussi là pour l’accompagner pour faire son passage ;

Beaucoup, beaucoup de gratitude d’être là pour nous. Ma maman en a grandement besoin aussi, nous étions si proches, si fusionnels et elle a pu, grâce à moi, se reconnecter à son petit enfant intérieur, le chérir et le nourrir de tendresse à travers moi. Elle a elle aussi connu l’abandon et elle connaît cette grande souffrance du cœur, cela nous a bien rapprochés (miroir).

Dis-lui de ne pas s’en vouloir, je n’ai rien à lui pardonner, ce n’est pas de sa faute, celle du docteur non plus, sauf que j’étais sans doute trop fragile pour une anesthésie, et je l’aurais été de plus en plus, mes problèmes de santé étaient bien présents et réels. J’avais aussi des bobos dus à l’âge dans tout mon corps et depuis que je suis parti je me sens de nouveau tout léger.

Je ne ressens plus aucune douleur, et il me tarde maintenant d’avoir pu communiquer avec toi grâce à cette dame, de rejoindre ce haut-lieu magique d’où je pourrai te faire des signes, t’envoyer des ondes positives et divines. Et puis tu sais mon âme est éternelle, elle perdure et aspire, lorsque tu seras prête, à te revenir. N’aie aucun doute nous nous retrouverons, j’endosserai le costume qu’il te plaira et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Ne me pleure plus, fais-moi confiance comme je l’ai fait, et lorsque tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin si triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a dit

Merci, merci à toi, à ma maman, dis-lui que je l’aime d’un amour incommensurable et que mon souhait le plus cher est de la retrouver sur le plan terrestre. Elle a besoin de moi, de ma présence pour avancer sur son chemin et lui donner force et courage.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Youri, paix à ton âme, repose-toi et ressource-toi et à bientôt !

La connexion avec Léo s’et faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Il était assis, entouré de plusieurs autres congénères et ils s’amusaient tous à regarder les papillons blancs, orange et dorés virevolter d’une fleur à l’autre et d’un arbre à papillons à un autre. Les couleurs étaient très flashy et j’étais éblouie par cette lumière si vive et de tous les tons de l’arc en ciel. Je me suis arrêtée quelques instants pour m’habituer à cette clarté, je me sentais en paix et en harmonie avec moi-même. Il y avait aussi des anges, de nombreux anges blancs, orange et dorés et ils formaient des farandoles de danses auprès de cette tribu et le paysage, les énergies qui se dégageaient de ce haut-lieu magique étaient extraordinaires.

Puis me rappelant que j’étais venue voir Léo, je l’ai appelé par son nom et dès le premier appel, tous les congénères rassemblés autour de lui se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Arrivée à sa hauteur, je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et avant même que je ne lui lise le contenu, il m’a dit :

Je sais et je t’attendais. Depuis un bon moment maintenant que j’ai tiré dignement ma révérence grâce à eux, grâce à leur courage, je suis si content de pouvoir maintenant, grâce à toi, leur dire merci, leur exprimer toute ma gratitude d’avoir pris la décision de m’aider à partir, et surtout d’en avoir eu le courage, mais je sais qu’ils l’ont fait par amour pour moi et je sais combien ce choix a été cruel. Mais dis-moi qu’as-tu à me dire ?

Je souhaiterai que vous lui disiez à quel point je l’aime et à quel point il me manque chaque jour. Il était plus qu’un chat pour moi et pour mon compagnon Gérard. J’espère qu’il a été heureux avec nous.

Je voulais m’assurer que là où il est il est bien et qu’il ne m’en veut pas. J’ai du prendre une décision qui m’a arraché le coeur, il s’est tellement battu pour rester avec nous, mais je ne voulais pas qu’il souffre.

Il y a aussi une question que je voulais lui demander: lorsqu’on l’a amené chez le véto le dernier jour, alors qu’il ne réagissait plus depuis déjà plusieurs heures, il a eu un  miaulement bouleversant  dans la voiture au moment où on lui a dit de revenir nous voir s’il le pouvait….du coup je voulais savoir que voulait dire ce miaulement?

Aurai-je le bonheur de le revoir un jour?

Et dernière question est ce que s’est lui qui m’a envoyé Léa?

 

Pendant que je lisais, je pouvais observer Léo et des larmes perlaient à ses yeux. Elles tombaient sur son museau, sur ses pattes, il essayait de les attraper et de lécher ses pattes. Lorsque j’avais terminé, il m’a dit :

Que je suis content de pouvoir lui donner un message, que je suis heureux de pouvoir répondre à ses questions, je suis ému, je suis très touché par son message d’amour et je tiens à lui dire que je l’aime aussi très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond, inconditionnel et par-dessus tout. Elle est ma maman, je me suis toujours considéré comme son bébé, son petit garçon, son petit et grand Léo. Petit par sa taille et grand par son âme. Nous étions reliés par notre âme et ce qu’elle doit avant tout savoir c’est que nous le sommes toujours, même si nous sommes séparés physiquement, mon âme perdure et où que je sois, je reste connecté à la sienne.

Dis-lui merci pour son message d’amour et surtout dis-lui que toutes ces années passées avec elle, avec eux ont été des années merveilleuses de pur et grand bonheur. Mon existence à ses côtés a été une vie de prince, une vie de petit roi. Aimé, choyé et respecté comme la chair de sa chair, je me suis toujours senti être son enfant, son âme sœur et son confident. Que de bonheur partagé avec papa Gérard aussi, et je sais combien je leur manque même si en attendant mon retour je leur ai envoyé Léa.

Dis-lui que je lui suis tellement reconnaissant de m’avoir aidé à faire le grand saut dans les meilleures conditions possibles, et je ne peux lui en vouloir, au contraire, gratitude, beaucoup de gratitude. Sa grande détresse, sa grande souffrance m’ont retenu un long moment dans ce bas-astral, mais depuis que j’ai fait le passage, depuis que j’ai traversé le pont des fleurs pour rejoindre ce resplendissant et harmonieux paradis des animaux, je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je suis réparé et lorsqu’elle sera prête à me retrouver je me mettrai de nouveau sur son chemin.

Je savais que mon départ serait tragique pour elle et je me suis battu jusqu’au bout, jusqu’à ce que mes forces me lâchent, et mon âme aspire maintenant à lui revenir. C’était par ce miaulement si poignant, si bouleversant que j’ai essayé de le lui dire. Oui ma chère et tendre maman, même si Léa est là et t’apporte beaucoup, c’est de moi et de ma présence sur le plan terrestre que tu as besoin. Depuis que j’ai fait le grand saut, ton cœur te semble bien vide et ce vide seul moi peut le combler.

Ce jour-là j’ai essayé de te dire que j’étais si navré de t’obliger à m’aider à partir, que j’étais triste pour toi et que tu ne devais pas me pleurer, car nous aurons la joie de nous retrouver et que je serai de nouveau jeune et en bonne santé. Tu ne l’as pas compris dans ce sens et tu t’es beaucoup trop torturé l’esprit, mea culpa, à moi de te demander pardon pour la grande détresse dans laquelle je t’ai plongée. Cela m’a empêché de suivre ce chemin qui mène à la lumière, mais depuis que j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel, je suis à nouveau en paix.

Ici tout est harmonieux et je suis heureux, mais même si ici c’est le nirvana, ma place est avec toi, à côté de toi, de vous, et pour moi le vrai paradis c’est sur terre et avec toi. Lorsque tu seras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin et j’endosserai le costume qu’il te plaira. N’aie aucun doute, nous nous retrouverons, ton petit et grand Léo te le promet. A toi de voir quand tu auras la volonté de continuer notre belle histoire d’amour ensemble.

A bientôt ma tendre et douce maman, je t’adore, je vous aime.

 

La connexion avec Petit Chat s’est faite dans cette belle et luxuriante clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée « Petit chat » était couché de tout son long sur son ventre et se léchait la patte avant, dès qu’il m’a vue il s’est levé pour venir à mes côtés et me dire :

Je sais qui t’envoie et je sais que tu viens ici pour me délivrer des messages et me poser des questions, que c’est mon ange terrestre qui a besoin de réponses. Je suis si content de pouvoir répondre à ses demandes, car c’est agité dans sa tête, c’est la détresse dans son cœur et les questions fusent, et sans explications rationnelles elle ne pourra trouver la paix et continuera à se torturer l’esprit.

Je me suis présentée et lui ai confirmé que c’était la gardienne qui l’avait accueilli sur son terrain, le nourrissait et prenait soin de lui qui me sollicitait pour communiquer avec lui ou elle ? Peux-tu me dire si tu es un garçon ou une fille, de manière à ne pas me tromper lorsque je m’adresse à toi, et puis elle a, elle aussi, besoin de savoir.

Il ou elle m’a regardée avec un petit sourire, et l’air mystérieux pour me dire :

Maintenant plus ni l’un ni l’autre, mais dans mon incarnation terrestre, dans mon enveloppe corporelle qui n’est plus, et bien quelle question, voyons, j’étais un petit gars, tellement épris de toi et si fier de l’être. Même si je n’étais pas le grand chat imposant et comment aurais-je pu l’être ! Avant toi mon ventre criait famine et je manquais cruellement de nourriture. Oui j’étais un garçon et cela le vétérinaire ne te l’a pas dit ? Mais dis-moi quelles sont les autres questions ?

Et sans tarder, je lui ai lu le contenu des messages et des questions :

Coucou petit chat te souviens-tu de moi ?

Je suis Marion et tu venais sur notre terrain depuis début Novembre (si je ne me trompe pas).

Depuis ton départ le 11 Janvier 2023, je ressens un vide et de la tristesse c’est pour cela que je fais appel à Christiane.

 

Peux-tu nous raconter ton histoire :

 Es-tu une fille ou un garçon ? 

Comment t’appelles-tu ?

Où es-tu né(e) ? 

Quel âge as-tu ? 

Avais-tu des gardiens ? Si oui, qui sont-ils et où vivent t’ils ? (Peut-être qu’ils te cherchent).

 

Pourquoi nous ne t’avons pas vu avant ?

Qu’est-ce qui t’as attiré sur notre terrain ?

As-tu été envoyé par un proche ou un animal de la famille ?

Avais-tu une mission à accomplir auprès de nous ?

 

Cela fait beaucoup de questions, mais je me suis attachée à toi pendant ces 2 mois où nous avions nos rituels de retrouvailles le matin avant que je parte au travail et le soir après ma journée de travail.

 

Je t’avoue que j’ai fais au mieux pour ta cabane, mais sans chauffage je peux comprendre que tu n’y es pas passé beaucoup de temps, mais au moins je pouvais te mettre tes croquettes à l’abris.

Où dormais-tu la nuit ?

 

J’espère que tu n’a pas eu trop peur la fois où je t’ai emmené chez le vétérinaire pour voir si tu étais identifié(e).

 

Qui est cet autre chat qui t’a attaqué un mardi soir quand je suis revenue de mon cours de danse ? Est-ce qu’il était méchant avec toi ?

 

Qu’était -il arrivé à ta patte arrière gauche ? J’ai voulu t’emmener chez le vétérinaire, mais ce jour là tu n’as pas eu l’air d’avoir envie de rentrer dans la boîte de transport…tu savais peut-être que ça allait se soigner tout seul car à ma grande joie tu as pu remarcher correctement sur tes 4 pattes !

 

As-tu un lien de parenté avec notre petite Artémis ? Je pense que vous auriez pu vous entendre et devenir amis.

 

Savais-tu que tu allais partir ce 11 Janvier 2023 ? 

 

Ton départ me laisse un vide et je m’en veux car quelques minutes avant on s’était retrouvés pour notre rituel de retour du travail, je t’ai mis tes croquettes dans ta gamelle et je suis restée avec toi car les chiens du voisin aboyaient (je pense que tu avais un peu peur et que ma présence te rassurait un peu) tu as mangé un peu puis je suis retournée à ma voiture pour y poser ton sac de croquettes et quand je suis arrivée devant ma porte d’entrée, tu es venu(e) me rejoindre.

On a papoté comme d’habitude, car oui tu es un chat qui « papote » (miaule beaucoup !) mais ça ne me dérange pas et puis tu fais pleins de câlins !!

Puis je suis rentrée dans ma maison et je m’en veux énormément car je n’étais pas près de toi pour ton départ, pour moi j’aurai dû être présente jusqu’au bout.

Quand mon conjoint est rentré du travail et m’a dit que tu étais endormi(e) devant la porte d’entrée, je ne l’ai pas cru…mais quand je suis venue à la porte le chagrin et l’incompréhension m’ont envahi. 

 

Peux-tu m’expliquer ce qu’il s’est passé ? Etais-tu malade ? 

 

Nous avons pris soin de ton petit corps et l’avons enterré près du cerisier et je t’ai mis un rosier vers toi. On va te faire un bel endroit où je viendrais te voir tous les jours pour papoter ensemble.

Je suis sûre que tu m’as envoyé un signe avec cette fève en forme de coeur que j’ai eu dans ma part de galette le jour de l’anniversaire de ma maman ! 

 

Notre rencontre me donne envie de relire mes livres sur la communication animale (La connexion perdue de Marta Williams et comment parler aux animaux et recevoir des réponses d’Amélia Kinkade) et qui sait avec du travail nous arriverions peut-être à communiquer ensemble je l’espère ! 

 

Je reste persuadé que j’aurais dû t’adopter si tu n’avais pas de gardiens, car comme je dis à Artémis l’amour se multiplie .


Voilà petit chat tu seras toujours dans mon coeur j’ai aimé ta compagnie, je suis triste de ne plus te voir avec mes yeux mais je te vois avec mon coeur.


L’endroit où tu es doit être vraiment magnifique et je suis sûre que tu dois veiller sur nous.

Si tu as des messages n’hésite pas à les transmettre à Christiane.

Merci petit ange. Je t’aime.

 

Mon histoire, elle veut connaître mon histoire, mais il n’y en a pas. Je comprends ce à quoi ça sert, mais je n’en ai jamais eue. Durant quelque temps une gentille dame au cœur rempli d’amour nous nourrissait parfois, et elle nous donnait des petits noms, mais c’était plus des surnoms : squatter, glouton, maigrichon, petit poltron, ma jolie, mon bébé, pauvres petits chats sans maman, sans maison, sans gardien ,et je m’étais habitué et attaché à elle. J’espérais, étant le moins sauvage de la tribu, qu’un jour elle m’adopterait et que je pourrais remplir une mission auprès d’elle, mais elle était vieille, et malade aussi, et elle est partie du jour au lendemain. Je me rappelle de ce matin où la pluie battante, nous attendions qu’elle vienne nous donner des croquettes, mais les volets ne se sont pas ouverts et elle n’est plus jamais venue.

Nous avons continué à roder autour de la maison, on avait bien compris qu’elle avait rejoint les étoiles, et les nouveaux arrivants ont tout fait pour nous chasser. J’ai résisté longtemps, j’étais attaché au territoire, et je me suis petit à petit forcé à voir autour de moi, les beaux jours arrivant et la sécheresse s’installant pendant très longtemps, mais je n’ai plus jamais retrouvé un humain compatissant à la douleur de mon ventre.

Petit à petit nous nous sommes séparés, et chacun essayait de trouver à manger de son côté, et moi je suis parti. J’ai erré pendant un long moment bravant les dangers de la route, des congénères et autres animaux, et me suis réfugié un peu dans une ferme, une grande ferme où j’aurais pu rester, mais les autres chats n’ont pas voulu de moi. Trop fragile, trop faible pour me défendre, j’ai repris mon chemin à travers les champs et les prés et j’ai trouvé mon refuge, c’était votre jardin et une évidence pour moi.

Je t’ai trouvée toi et ce n’est pas un hasard. On m’a envoyé à toi (grand-mère) car toi aussi comme cette dame âgée qui a tant pris soin de nous, tu as une belle âme et tu as beaucoup d’amour et de compassion dans ton cœur. Et même si je n’ai pas pu ou eu le temps de remplir une mission auprès de toi et ce serait bien sûr une mission de chat timbre-poste pour t’apprendre le détachement affectif, j’ai eu la mission de t’aider malgré le peu de temps que nous nous sommes côtoyés, de te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et te faire comprendre que tu as un travail à faire avec nous les animaux, que ça fait partie de ton chemin de vie, et je suis si heureux que tu t’ouvres à nouveau la porte et la volonté de communiquer avec les animaux.

Tu es très sensible, tu as beaucoup d’intuition et ce don de pouvoir nous aider, et c’est bien la raison de mon arrivée chez toi. J’étais déjà malade, même si j’étais jeune tout mon corps, mes organes et toute ma carapace étaient usés. La canicule de cet été a été terrible pour moi et mes congénères, et tous les animaux d’ailleurs, et mon petit cœur souffrant d’une malformation était au bout, mes reins totalement usés ne l’ont pas aidé.

Ce soir-là j’ai essayé de te parler et de te dire que j’étais sur mon chemin, et ce depuis mon arrivée chez vous, et que j’allais faire le grand saut. Mes miaulements tu ne les as pas compris, mais je te parlais et j’aimerais tellement que tu saches communiquer avec moi. Ce soir-là je t’ai exprimé toute ma reconnaissance, et je te disais combien je t’aimais, que je t’étais si reconnaissant d’avoir pris soin de moi pendant ma transition et que de m’endormir devant ta porte était pour moi un grand et inestimable cadeau de votre part à tous les deux, du ciel et de l’univers.

Merci, merci, beaucoup de gratitude, vous êtes tous les deux des êtres remplis d’amour et de compassion, et j’ai tiré ma révérence avec dignité. Ne te pose pas trop de questions, pour la cabane, pour le vétérinaire, et pour ma patte, enfin si, je peux te le dire c’est cet autre gros chat qui m’a sauté dessus, mais ce n’étaient que des contusions, rien de grave. Il ne pouvait supporter ma présence la nuit sous les haies, et m’attaquait dès qu’il le pouvait, mais ne t’inquiète pas, d’où je venais j’avais l’habitude.

Artémis ? non aucun lien, mais il n’était pas question de s’entendre, ça l’aurait beaucoup trop perturbé de ma courte présence avec vous. Je savais que j’allais partir, pas cette date précisément, nous ne fonctionnons pas comme vous les humains, mais je savais que je m’étais arrêté chez toi parce que tu allais t’occuper et prendre soin de moi pour m’accompagner sur mon chemin et me permettre de partir vers la lumière.

Je n’avais pas peur, je t’aime et mon existence même très courte et partielle à tes côtés, m’a rempli d’un grand et pur amour. Il y a des humains qui méritent qu’on les accompagne sur leur chemin, qu’on remplisse une mission auprès d’eux, et mon âme qui perdure aspire à te revenir lorsque tu seras prête à m’ouvrir à nouveau la porte de ton cœur et de ta maison pour t’aider et te guider dans ta mission.

Ne culpabilise pas et n’aie pas de regrets, le jour viendra où lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin, et ce sera toi qui décidera lorsque ce sera le bon moment pour toi. Ici je suis en paix et me sens déjà bien reposé et ressourcé, et en attendant de te retrouver, je t’enverrai des petits signes comme la fève, et je veillerai sur toi et te protègerai.

Merci d’avoir pris grand soin et respect de mon corps, et pour papoter ? Quand tu veux je suis déjà prêt à continuer notre belle aventure ensemble. Je t’aime, ton « petit chat ».

 

 

 

 

La connexion avec Fuego s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après le pont des fleurs, et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur son ventre et s’amusait à admirer la farandole de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons blancs, Roses et violets. Il y avait aussi des abeilles et des oiseaux de toutes les couleurs. Les herbes, les fleurs, tout était extraordinairement flashy, et comme à chaque fois, j’étais époustouflée par tant de beauté que je me suis arrêtée quelques instants pour profiter et admirer ce beau paysage.

Puis après quelques instants, je me suis avancée et j’ai appelé Fuego par son nom. Dès le premier appel il a levé la tête, dressé les oreilles et ses moustaches se sont mises à frétiller. J’ai continué de l’appeler et ses vibrisses s’agitaient de plus en plus vite, et c’est lorsque j’ai appelé Fué-Fué qu’il s’est décidé à se mettre très rapidement et très souplement debout, il me regardait comme si j’étais une extraterrestre et est venu à côté de moi  pour me dire :

Ne te méprends pas, je sais que tu viens de la planète terre et je sais qui t’envoie à moi et aussi pourquoi. La planète terre j’y étais encore en ce début d’année et me voilà à présent dans ce haut-lieu magique, où comme tu peux le voir, tout est en paix. Il y règne une paix absolue et tout est très beau. Même si pour l’instant je n’ai pas poussé la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi pour rejoindre mes congénères et tous types d’animaux, même si j’ai voulu t’attendre ici dans cette luxuriante prairie et que je suis seul pour pouvoir pleinement profiter de cet échange, je me sens bien et je suis content de pouvoir communiquer avec toi pour écouter leurs messages et répondre à leurs questions, car bien entendu c’est mon papa et ma maman qui t’en ont fait la demande.

Avant même de pouvoir lui confirmer, il a enchaîné pour me dire :

Je suis resté un peu avec eux à m’accrocher à eux, à leur puiser leur énergie. Mon départ, même si j’étais sur mon chemin car mes reins très fatigués, très usés, a été tout de même très brutal et violent. C’est mon petit cœur, le petit cœur de Fué-Fué d’amour qui était épuisé, au bout du rouleau avec ces reins qui ne fonctionnaient pas, qui était fatigué et a lâché, et pour eux ça a été pire que tout car ils n’ont pas pu m’accompagner comme ils le souhaitaient, et les regrets, le chagrin et la culpabilité ont été immenses.

Ce n’est que lorsqu’elle a écrit son message pour moi, que j’étais à ses côtés pendant qu’elle le tapait et que j’ai capté ses pensées et ressenti toutes ses émotions, tout leur amour pour moi et que j’ai compris qu’ils ne souhaitaient que le bonheur pour moi ,que  j’ai eu le courage d’emprunter ce chemin triste, froid et gris pour rejoindre le pont des fleurs et la lumière. Plus j’avançais et plus je me sentais poussé vers cette énergie éclatante de toutes les couleurs de l’arc en ciel, et arrivé devant le pont je n’avais plus peur. Il y avait des humains mais aussi des animaux et des êtres de la nature, ils m’ont tous guidé et accompagné dans l’escalier qui m’a mené dans cet endroit si féérique.

Je sais que tu es là pour moi et je t’attendais, les belles couleurs qui t’entourent tout comme les énergies que tu dégages me remplissent de joie.

Puis profitant d’un petit silence, sans tarder je me suis présentée et lui ai lu le contenu des messages et questions :

Fué-Fué d’amour,

Nous souhaitions t’exprimer toute notre gratitude pour ces 5 belles années passées à tes côtés. Tu as rempli notre foyer de joie, de bonheur, de rires, et surtout d’amour, le vrai, le pur, l’amour inconditionnel. Tu as ouvert notre cœur, et nous t’aimons du plus profond de notre âme.

Nous adorions te caresser, et te regarder t’allonger de tout ton long sur le tapis rose du salon. Tu étais tellement beau notre Fué-Fué d’amour. Nous adorions te donner tes graines le matin et te faire tes premières petites caresses, c’était un de nos moments préférés de la journée. Tu nous faisais la fête chaque matin, c’était un bonheur. Nous adorions te donner des feuilles de foin à la main, et aussi te voir déguster tes myrtilles, tu étais si friand de myrtilles. Nous adorions te regarder faire ta toilette, et quand tu baillais aussi, tu étais si mignon. Nous adorions te voir gambader, et explorer des cachettes dans l’appartement et dans notre nouvelle maison. Même si on te grondait parfois lorsque tu faisais des bêtises, au fond cela tu nous faisais bien rigoler ! On trouvait que tu étais très créatif dans tes bêtises, et notamment quand tu avais creusé un tunnel dans notre canapé blanc en cuir, tu étais tellement content de ton chef-d’œuvre que cela nous avait finalement bien amusé.

Fué-Fué d’amour, tu sais que nous aurions tant aimé être présents à l’hôpital pour ton dernier souffle et te serrer une dernière fois dans nos bras, seulement nous ne pensions pas que tu allais partir aussi vite. La vétérinaire nous avait dit qu’ils te gardaient en observation encore 24h à 48h, nous pensions te retrouver…pardonne-nous pour ça. Pardonne-nous aussi de t’avoir fait manger de force à la seringue, ça nous a déchiré le cœur, mais sache qu’on a fait ça pour ton bien sur les conseils de la vétérinaire, pour que tu reprennes des forces. Pardonne-nous si nous n’avons pas été tout le temps à la hauteur.

Fué-Fué d’amour, sache que nous t’aimons de tout notre cœur et de tout notre être, et pour toujours. Tu seras toujours pour nous notre Fué-Fué d’amour, le plus beau et le meilleur des lapins. Tu mérites de reposer en paix, et si ça n’est pas déjà fait, tu dois traverser le pont des fleurs pour poursuivre ton chemin. Nous t’envoyons toutes nos pensées d’amour et de lumière. Nous espérons te retrouver un jour sur Terre. Merci pour tout.

Nous t’embrassons tendrement,

Tes parents de cœur,

Pendant que je lisais les messages ses moustaches se sont encore remises à frétiller plus fort, je pouvais apercevoir quelques larmes perler et tomber sur son museau et dès que je me suis arrêté, il m’a dit :

Merci, merci pour ce merveilleux message d’amour, merci à toi, à ma douce et tendre maman, à mon cher et adorable papa ; beaucoup de gratitude pour eux et à toi, leur initiative de vouloir me contacter m’a aidé à quitter la terre et comme tu peux le voir je me suis déjà bien ressourcé et réparé.

Dis-leur que moi aussi je les aime très fort. Je les aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Mon existence à leur côté a été une vie de rêve, le paradis sur terre. C’est vrai que nous avons partagé en si peu de temps  tant de choses et qu’ils ont parfois bien ri de mes bêtises, alors que ça méritait plutôt de me gronder. Dis-leur que je n’ai rien à leur pardonner, de ne pas culpabiliser, je sais qu’ils ont insisté pour me nourrir avec l’espoir et la certitude de pouvoir me guérir. Je sais qu’ils l’ont fait par amour pour moi et je ne peux leur en vouloir, juste les remercier d’avoir eu le courage de le faire.

Et si je suis parti, si j’ai tiré ma révérence à la clinique, sans leur présence, c’est parce que c’était ma volonté de ne pas les choquer lorsque mon petit cœur s’est arrêté, lorsque j’ai poussé le dernier cri et qui les aurait bien traumatisés. C’était très rapide et je n’ai pas souffert, j’étais déjà dans mon corps astral et j’ai géré sans problème mon état, ne vous inquiétez pas.

Maintenant je me sens de nouveau en pleine forme et j’irai rejoindre les compagnons de l’autre côté de la porte pour me reposer encore, mais aussi et surtout pour préparer mon retour. Je n’ai connu que des moments de grand et pur bonheur avec vous. Me suis toujours considéré comme votre bébé, votre petit garçon d’amour et me suis senti aimé, respecté et choyé comme votre enfant. Je sais que je vous manque et vous me manquez aussi, ma place est avec vous, à côté de vous et sur le plan terrestre.

J’étais là pour vous initier, pour vous éduquer à prendre soin d’un petit être, et j’étais surtout relié à toi ma petite maman. Ma mission consistait à t’aider à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ton âme et te permettre à travers moi à le chérir de tendresse et ouvrir ton cœur, à y recevoir un petit être et l’aimer comme la chair de ta chair. Tu es à présent prête, et lorsque je  te reviendrai je serai là pour t’accompagner et te guider.

Avec vous et chez vous c’est le paradis sur terre, mon âme qui perdure et reste reliée à la tienne aspire à vous revenir. Ce ne sera pas long, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute, tu sauras me reconnaître au premier regard. Nous étions si complices, si fusionnels et tellement heureux que la mort ne peut pas nous séparer, après la mort il y a la renaissance et je serai un nouveau soleil qui viendra à nouveau vous faire rire et apporter la joie dans votre cœur et votre maison, et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble.

Je vous aime. Votre Fué-Fué d’amour encore et pour toujours.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Iron m’y attendait. Assis, les yeux très tristes, il me regardait avec l’air de me dire « J’espère que tu viens m’aider, j’ai besoin d’aide ». Ayant capté sa pensée, je me suis présentée, je l’ai rassuré et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Il a poussé un gros soupir de soulagement et m’a dit :

Merci, j’avais si peur de devoir encore rester longtemps ici. Ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer et elle, ma maman ne peut faire son deuil et retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Tu vois nous avons tous les deux besoin de ton aide et je t’en suis si reconnaissant. Mais dis-moi, j’ai hâte de t’entendre.

Mes questions: as tu été heureux avec nous même si je t ai pris à papa après le décès de maya ?

Est ce que j’ai su réponde à tes besoins?

M’en veux tu de ce qu’il s est passé ? 

Quel message veut me transmettre la vie pour m’avoir arraché ton âme ? 

Es tu bien la ou tu es ? 

L’arc en ciel vu en pleine mer c’était toi ? 

 Mon message:

Mon fils ,

Je suis triste j’ai le cœur en miette .. maya il y a 2 ans et maintenant toi qui a été tellement présent pour moi je ne pourrais jamais assez te remercier ma petite perle pourquoi une belle âme comme toi est partie aussi vite ce n étais pas ton heure pas toi .  La maison est vide je tourne en rond je prends ton harnais pour sentir ton odeur je pleure … tout me manque de toi le matin quand tu venez  avec ton jouet tes lechouilles au magasin lorsqu ont joués tout les 2 nos balades matinales ou je râlais parce qu’ont était en retard , tes petits yeux remplis d’amour  … pourquoi toi je retourne ce fameux soir dans ma tête et je me dis si j avais fais différemment peut être que tu serais là   .. je t aime tellement  .. papa t’a mis à côté de maya je n ai pas encore eu la force de venir te voir   je n ai même pas pu te dire au revoir et je m en veux j aurais du demander à rester avec toi  … 

Tu me manquera toute ma vie je t aime et je t aimerais toujours  . 

Veille sur nous et sur tes frères je pense que tu manque à kimbo .

Tu es parmi les anges maintenant et j ‘espère que la ou tu es il y a plein de ballon que tu peux attraper ! 

Si le paradis existe bien nous nous retrouvons . 

Au revoir mon Iron nous t’aimons pour l’éternité 

 

 Pendant que je lisais, je pouvais voir des larmes perler à ses yeux, il essayait de les attraper avec sa patte pour les lécher, et dès que j’avais terminé il m’a dit :

Tu comprends dans quelle détresse et souffrance elle se trouve. Tu comprends pourquoi je n’ai pas réussi à emprunter ce chemin, qui je vois à l’horizon, me mène à la lumière ? Ma maman est très choquée et a beaucoup de mal à comprendre et accepter mon départ, et tout cela m’empêche et ne me donne bien sûr pas le droit de continuer ce chemin. Je reste là dans son environnement, je la suis comme son ombre, je m’attache à elle, à  son énergie, et elle se sent si triste et fatiguée.

Dis-lui merci pour son message empreint d’amour et de souffrance. J’ai tellement mal de lui faire de la peine, alors que je ne veux que son bonheur, son plus grand bien, je lui fais vivre cette grande détresse. Elle est tous le choc et n’accepte pas ce départ si rapide et tragique. Dis-lui de ne pas s’en vouloir, c’est le destin qui me rappelle aujourd’hui, et on ne pouvait pas m’aider.

C’était un accident, tout s’est bloqué dans mon organisme, mon cœur et mes reins n’ont pas résisté. Tout a lâché et je suis aussitôt parti dans le corps astral pour mieux le supporter et le gérer, je savais que le choc allait être violent pour toi, car il me serait impossible de réintégrer mon corps physique. Je n’ai pas souffert longtemps, rassure-toi, et je savais que pour toi c’était trop difficile, trop dur à assumer, que tu ne pouvais pas rester à mes côtés. Je ne t’en veux pas, je sais combien c’est injuste pour toi et cela me fait beaucoup de mal pour toi.

La seule chose que je peux te dire c’est d’être dans le présent, dans le ici et maintenant et de profiter de chaque instant que tu peux vivre et partager avec ceux que tu aimes. Tu es encore dans le déni et tant que tu le seras tu ne peux faire ton deuil. De faire le passage t’aidera aussi, mais sache que je t’aime et que nous nous retrouverons. Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. J’ai été très heureux de venir vivre avec toi, c’est à toi que mon âme est reliée et le restera où que je sois. J’ai vécu, même pendant la période un peu plus difficile à assumer, que des moments de purs et grands bonheurs.

Le départ de Maya a été compliqué pour tous, mais l’arc en ciel en pleine mer, c’est elle, c’est Maya qui nous a envoyé un signe. Elle est là, elle veille sur nous et je sais qu’elle m’attend de l’autre côté pour me guider dans l’escalier de l’arc en ciel.  Ne te torture pas l’esprit, je ne peux t’en vouloir, à mon compagnon non plus, c’était un accident dû à des pulsions naturelles, je sais combien tu m’aimes et que tu ne souhaites que mon plus grand bien. J’ai été si heureux de t’aider à avancer sur ton chemin, de t’aider à te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur pour lui permettre de te chérir à travers moi, et de panser toutes les blessures du passé.

Je sais que je te manque et même si je peux encore te voir et t’entendre, ne plus pouvoir jouer avec toi et profiter de nos câlins me manquent aussi. Je me sens de nouveau tout léger et je n’ai plus aucune douleur, mais pour pouvoir me ressourcer et me réparer, j’ai besoin de rejoindre ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux.  C’est la condition sine qua none d’y faire un petit passage si nous voulons nous retrouver, car tu sais que mon âme est éternelle, et aspire à te revenir.

Même si là-haut tout est paix, amour et harmonie, si là-haut il y a Maya et d’autres congénères et des ballons plein, moi mon souhait, mon désir, c’est de te retrouver toi. Tu as besoin de ma présence à tes côtés sur un plan terrestre pour continuer ta voie, et je sais que je peux t’apporter la force et la confiance, je peux t’apporter cet équilibre qui te manque depuis mon départ. Ton cœur est vide, et seul moi peut le combler ce vide.

Que tu viennes me voir ou pas, cela n’a aucune importance, ce ne sont que les restes de mon enveloppe corporelle,  mon âme, lorsqu’elle aura rejoint le paradis des animaux, pourra veiller sur toi et t’envoyer de bonnes ondes. Je pourrai te faire, tout comme Maya avec l’arc en ciel, des signes et des petits coucous en attendant mon retour. Je vous protègerai tous de là-haut mais encore une fois c’est à tes côtés que je souhaite revenir.  Je suis pressé maintenant de monter, cela t’aidera à te sentir apaisée et en paix à l’intérieur de toi.

Puis tous deux nous avons emprunté le chemin, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont, il m’a dit :

Merci, merci, dis à ma maman combien je l’aime et qu’elle ne doute pas, nous nous retrouverons.

Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Iron repose et ressource-toi.

 La connexion avec Zefir s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Zefir, couché de tout son long sur le ventre s’amusait à regarder les abeilles se poser d’une fleur mellifère à une autre et les papillons blancs, orange et dorés tournoyer autour des arbres à papillons blancs et violets. Le voyant très occupé à son jeu, je me suis arrêtée quelques instants pour profiter du paysage et de la grande plénitude qui régnait dans ce lieu. Après quelques instants je l’ai appelé doucement par son nom et au bout du second appel il a tourné la tête vers moi, le regard curieux, les oreilles dressées et s’est aussitôt levé pour venir vers moi et me dire :

Je t’attendais. Depuis qu’elle a compris et décidé de me laisser partir je suis monté dans ce haut lieu magique et maintenant, comme tu peux l’observer, je me sens en paix. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé, je savais qu’elle ferait appel à toi pour me donner des messages, et depuis quelques jours maintenant je suis ici dans cette belle clairière où tout est en paix et en harmonie. Sa douleur, sa grande détresse m’ont retenu dans le bas-astral, mais depuis que sa volonté a acté de me laisser faire le passage, je me sens de nouveau bien et je peux à présent déjà courir, jouer et m’amuser comme dans le temps.

Si je reste là avant de rejoindre Félix et les autres congénères et animaux, c’est parce que je voulais vivre cet échange avec toi en toute intimité. Mais dis-moi, qu’as-tu à me dire ou me demander ?

Je me suis présentée et lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :

« Je t’aime pour l’éternité, mon ZEFIR magique !

Je te redemande pardon, comme je l’ai fait de ton vivant, pour les 3 jours de 2022 où je t’ai beaucoup grondé pour ton caca mou sur tes pattes et dans le lit (il faisait des diarrhées récurrentes, depuis 2014).

Je pense aujourd’hui qu’en fait,  tu « absorbais » les énergies négatives que m’envoyaient certaines personnes de mon entourage et de mon travail !

J’espère et j’ai demandé à l’Univers de te retrouver là-haut quand le temps viendra pour moi de quitter cette terre.

Merci de toute mon âme pour ton AMOUR et ta présence à mes côtés , dans les moments difficiles ainsi que dans les moments heureux !

Merci pour cet immense  BONHEUR que tu m’as apporté  ! « 

 Mes questions à ZEFIR :

 Te trouvais –tu dans l’un des deux engins que j’ai aperçu dans le ciel, le samedi 21 janvier à l’heure exacte de ton départ du 14 janvier ? ( j’ai aperçu en effet, 2 petits engins comme des bols blancs, avec les bords comme en  papier argenté étincelant, montant rapidement et verticalement dans le ciel. Ils ont monté si haut qu’après 5 minutes ils ont disparu dans le ciel)

As-tu bien senti mes mains et mes caresses, lors de ton « euthanasie » chez ton véto préféré ?

As-tu « planifié » cet AVC qui m’a « obligée » à ce dernier acte d’amour ? Moi, j’ai toujours souhaité  que , lorsque le moment de départ seras venu, tu « parte » paisiblement chez moi, dans ton sommeil par exemple.

Penses-tu , ZEFIR, revenir chez moi ou chez ma famille ?

Es-tu déjà arrivé au Paradis des Animaux ?

As-tu rencontré Félix, le chat de ma maman ainsi que ma maman ( habitant à l’étranger, ma maman t’as « connu » qu’à travers les photos) ?

 ZEFIR adoré, as-tu un message pour moi à me transmettre grâce à Christiane ?

 Message de mon fils Stéphane pour ZEFIR : 

 « MERCI ZEFIR POUR M’AVOIR RENDU MEILLEUR ! »

 

Merci, merci, dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour empreint de regrets, de culpabilité et de tant de nostalgie et de gratitude. Dis-lui que moi aussi je l’aime, je les aime tous les 2 d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je n’ai rien à lui pardonner, j’étais un chat timbre-poste chargé de lui apprendre le détachement affectif, mais aussi nettoyeur bien sûr, et il m’incombait de la débarrasser de toutes les énergies qui ne lui appartenaient pas. Je l’ai fait pour elle, pour la  protéger et c’était mon travail, rien de plus normal.

Il est vrai qu’elle est très jalousée et les énergies qu’on lui envoie ne sont pas toujours très saines. Cela la perturbe et la fatigue, c’était mon rôle de l’en débarrasser. Qu’elle ne culpabilise pas pour ça et qu’elle ne s’excuse pas de m’avoir grondé, je sais combien les malpropretés surtout les traces dans le lit lui ont posé beaucoup de désagréments, c’est à moi de lui dire merci et de m’excuser pour ces tracas et les mauvaises odeurs.

Dis-lui que je me suis toujours considéré comme son bébé, son garçon, et Stéphane était un frère pour moi. Il a beaucoup appris à mes côtés, je m’occupais aussi de ses énergies à lui et il avait bien sur sa place avec nous. Il a su, grâce à moi se reconnecter à sa source, cela lui a permis de sentir en lui une force et une confiance, et lui a fait retrouver son chemin et sa vérité. Oui j’ai apprécié sa présence et je ne peux que les féliciter pour les bons moments et les belles années que j’ai vécus avec eux.

J’étais très complice et fusionnel avec ma maman et j’ai traversé avec elle des périodes heureuses remplies de joie, mais aussi des moments un peu plus difficiles pour elle, et notamment le départ de sa maman. Dis-lui que même les moments plus douloureux et critiques ont été des moments remplis d’amour et de joie, et je l’ai toujours accompagnée de tout mon cœur. Je l’aime et je sais que je lui manque.

Depuis mon départ son cœur lui semble vide et sa maison aussi. Dès le moment où elle a décidé de me laisser rejoindre ce haut-lieu magique, j’ai pu continuer ce beau chemin de lumière qui m’a mené au pont des fleurs et je n’avais pas peur. On m’attendait de l’autre côté, il y avait Félix, sa maman et tant d’autres ancêtres et animaux. Elle ma guidée dans l’escalier de l’arc en ciel et m’a chargé de te dire qu’elle t’aime très fort et qu’elle sera toujours là pour toi, pour vous.

J’aurais pu, grâce à ton aide pendant que le docteur m’aidait à partir, rejoindre tout de suite cette belle lumière, mais dès que j’avais fermé les yeux, mon départ était pour toi inacceptable et ta grande souffrance m’a empêché d’emprunter ce chemin jusqu’à ce week-end.

Ce n’était pas moi les 2 petits engins comme tu cites, c’étaient tes guides. Ils ont essayé de te montrer qu’il existe autre chose derrière le voile, et que même si on ne peut pas toujours le voir, il se passe des choses dans l’invisible. Après la mort il y a la renaissance et mon âme, tu le sais, elle perdure.

Depuis mon arrivée ici je me suis déjà bien réparé et lorsque tu seras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Bien sûr que mon âme aspire à te revenir, tu as encore besoin de moi pour t’accompagner sur ton chemin et j’endosserai le costume qu’il te plaira. Ne te torture pas l’esprit quant à mon départ. Bien sûr que j’aurais aimé t’éviter ce terrible choix de devoir m’emmener et m’aider à partir, mais c’était aussi pour t’éviter des moments encore plus pénibles, et cela m’a permis de faire le grand saut et de souffler la flamme de ma bougie en toute dignité.

Merci, beaucoup de gratitude et cela grâce à ton courage, ton amour pour moi et ta grande et immense bienveillance. Tu es pour moi la plus belle âme qui existe sur terre, tu es mon ange terrestre et je te remercie  pour l’empathie et la compassion que tu as dans ton cœur pour les animaux et tous les êtres de la terre.

J’ai hâte de revenir, même si là-haut c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terres avec toi, à tes côtés. Alors n’hésite pas à m’ouvrir très vite la porte de ta maison et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. En attendant je veille sur toi et Stéphane et vous envoie plein de bonnes énergies. Je vous aime, votre Zéfir est fier de vous et vous dit à bientôt sur terre.

La connexion avec Hobby s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée dans cette belle clairière où toutes les couleurs étaient très flashy, les herbes de tous les tons de verts très fluos, des fleurs petites, moyennes, grandes de toutes les couleurs très vives, j’ai d’abord dû m’arrêter quelques secondes pour m’habituer à ces lumières éblouissantes. J’ai cligné plusieurs fois les yeux avant de voir Hobby, couché de tout son long sur son ventre, entouré de plusieurs congénères. Il y avait aussi un chat noir à côté de lui et des papillons, des anges, blancs, orange et dorés qui virevoltaient autour d’eux et formaient des farandoles de danses magnifiques à admirer. Il y régnait une paix absolue et une grande harmonie.

 J’avais juste envie de m’asseoir à côté d’eux et de me laisser envahir par cette grande quiétude que je pouvais ressentir, et me suis rappelée au bout de quelques instants que j’étais venue voir Hobby pour lui donner des messages de sa gardienne. Ce haut-lieu qui est le jardin des animaux est tellement magique que j’avais pendant un petit laps de temps oublié que c’était à Hobby tout spécialement que ma visite était destinée. Je l’ai appelé 1 fois par son nom et tous les congénères rassemblés autour de lui se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Par contre le chat est venu à moi pour me dire :

Je suis Doudou et j’ai appelé toute cette tribu qui l’entourait pour passer ces nuits saintes avec lui. Je sais qu’il est resté là dans l’espoir que notre chère et merveilleuse maman vienne le contacter, mais je n’avais pas le cœur de le laisser seul pendant ces fêtes où nous sommes tous rassemblés en famille, et nous pouvons maintenant te le confier, nous retournons tous derrière cette porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi et il viendra enfin nous rejoindre lorsque tu repartiras.

Dis à ma maman que je l’aime et si je suis parti si vite cet été, c’est pour pouvoir être là lorsque mon cher et fidèle compagnon ferait le grand saut. J’avais l’âge de tirer ma révérence et je suis bien monté au jardin des animaux,  j’étais là pour l’accueillir de l’autre côté.

Puis il s’est empressé de suivre tout le petit troupeau et je suis restée seule avec Hobby. Je me suis présentée, lui ai expliqué les raisons de ma présence et il m’a dit :

Je suis si content de te voir enfin. Depuis mon départ je savais que ma chère et tendre maman t’avait contactée, et j’attendais dans cette belle prairie que tu viennes pour nous permettre cet échange, mais même si ici on n’a plus du tout, mais absolument plus aucune notion du temps, j’ai tout de même cette impression d’être dans l’attente, voulue bien entendu, mais tout à l’heure je suis pressé de rejoindre Doudou et tous les autres animaux.

Je lui ai confirmé que j’avais des questions de la part de sa gardienne et qu’elle me chargeait de lui dire qu’elle l’aime beaucoup et qu’il lui manque énormément :

Que me dit-il ?

A-t-il été heureux avec moi ?

Est-ce qu’il a souffert  ? 

Lorsque je l’ai amené chez le vétérinaire, savait-il qu’il allait mourir ?

J’avais pris une petite chatte pour lui tenir compagnie car mon dernier chat Doudou était mort au mois de juillet 2022. Est-ce que l’arrivée de cette petite chatte l’a dérangé ?  

Est-ce qu’il est bien actuellement ?

Vais-je le revoir lorsque je serai comme lui passée dans l’autre monde ?

Il y a plein de choses que j’aurai voulu savoir mais comme ça par écrit c’est difficile. J’aurais aimé lui parler avec vous en direct.

 

Pendant que je lui lisais le contenu, je voyais quelques larmes perler à ses yeux, tomber sur sa truffe et il les attrapait avec sa patte pour les lécher.

Je suis très ému, je sais qu’elle m’aime, dis-lui que je l’aime aussi d’un amour pur, profond et inconditionnel. D’entendre qu’elle se pose des questions à savoir si j’ai été heureux avec elle me fait mal, mal pour elle. Comment peut-elle se poser ce genre de question ? Nous étions si proches, si fusionnels, j’étais son bébé, son petit bébé, j’étais elle et elle était moi. Elle était ma maman et je l’adore. Nous vivions l’un pour l’autre et je la suivais comme une ombre. J’étais la prunelle de ses yeux et elle voyait à travers moi.

Je sais que mon départ la plonge dans une grande et effroyable souffrance et sa tristesse, son grand désarroi me fait beaucoup de peine. Je suis si désolé, je sais que depuis que je suis parti elle se sent totalement désœuvrée et n’arrive pas à faire son deuil. Elle se sent vide à l’intérieur d’elle, sa maison lui semble vide, et c’est si perturbant malgré la présence de sa petite compagne.

Dis-lui que j’étais bien malade, un mal qui me rongeait de l’intérieur, mon cœur, mes reins et tout mon système digestif étaient bien usés, la respiration était difficile et lorsque j’avais des douleurs je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait bien plus supportable. J’arrivais à gérer, les douleurs n’étaient plus lancinantes et j’étais prêt lorsqu’elle m’a emmené chez le vétérinaire. Je savais que je ne reviendrais plus et je n’avais pas peur. La vessie me posait grand problème aussi, j’avais préparé ma transition depuis le début de l’année et Doudou était là, accompagné de plusieurs congénères, je n’avais pas peur, j’ai passé le pont des fleurs et j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel bien entouré.

Maintenant je vais de nouveau bien, me suis déjà bien reposé et ressourcé et me sens de nouveau tout léger, je peux jouer, courir et m’amuser. Je vais bien et ici tout est très beau, c’est féérique, mais même si ici c’est le paradis, c’est auprès de toi que je souhaite revenir et continuer un bout de chemin ensemble. Toutes ces années auprès de toi ont été des années merveilleuses, des années de pur et grand bonheur et ma mission consistait à te permettre de te reconnecter à ton âme, à ton petit enfant intérieur, à la source et te nourrir de tendresse lorsque  tu me chérissais. Tu en as beaucoup manqué depuis ta petite enfance, et cela, depuis que j’ai fait le grand saut, te manque encore plus maintenant.

La compagne que tu as adoptée ne m’a pas dérangé, je n’avais juste plus assez de force pour jouer avec elle et j’en suis navré. Mais tu sais que tout est encore possible. Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire à te revenir. Tu as besoin de moi sur le plan terrestre et bien avant que tu ne passes dans l’autre monde. Alors ne te pose pas mille questions, mets-toi très vite à ma recherche. J’endosserai le costume qu’il te plaira et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble. Je suis déjà prêt et Doudou aussi (petit sourire et clin d’œil)

A bientôt, il me tarde de te retrouver très vite.

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