Messages d’animaux décédés 2023

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La rencontre avec Harmonie s’est faite dans cette belle et lumineuse prairie qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était assise et s’amusait à regarder les abeilles et les papillons blancs, orange et dorés se poser d’une fleur à l’autre et d’un arbre à papillons à un autre, et les couleurs fluo de tous les tons de l’arc en ciel étaient très flashy. C’était apaisant à observer, je me suis arrêtée quelques secondes avant d’appeler Harmonie par son nom. Dès le premier appel elle a levé la tête vers moi, a dressé les oreilles et son regard était pétillant, très joyeux. Je me suis approchée doucement, me suis présentée et lui ai expliqué que ses gardiens me chargeaient de lui transmettre des messages et qu’ils aimeraient aussi lui poser quelques questions. Avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Je t’attendais. Comme tu peux le voir, malgré leur souffrance, malgré leur immense détresse j’ai bien fait le passage et je me suis déjà bien reposée et ressourcée. Et si je suis restée dans cette luxuriante clairière c’est parce que je savais qu’ils auraient tous les deux besoin de me joindre et que j’ai préféré que cet échange se fasse entre toutes les deux. C’est un moment privilégié pour moi de leur répondre et leur donner des messages, et tout à l’heure, lorsque tu seras repartie, je m’empresserai de pousser la porte dorée que tu peux apercevoir derrière moi pour rejoindre mes congénères et les autres animaux. Mais dis-moi, qu’as-tu à me dire ?

Et sans hésiter, je lui ai lu le contenu des missives :

Bonjour Harmonie, ma fifille, notre Princesse

Papa et moi voulons te dire que nous espérons que tu as été heureuse durant ces 11 années merveilleuses durant lesquels tu as partagé notre quotidien, dans la Joie, dans la Tristesse ou la maladie, et que nous avons su te rendre autant de bonheur et d’amour que celui que tu nous as apporté.

 

Saches que depuis que tu es partie tu me manques, tu nous manques énormément et qu’un grand vide s’est installé dans la maison. 

Quand je passe devant chaque petits coins de la maison, tes gamelles (que nous n’avons pas encore eu le courage de ranger ) le plaid ou encore tous les petits endroits douillets ou tu aimais te poser, je repense, nous repensons à tous ces beaux souvenirs avec toi, les petits câlins et dodo que l’on faisait sur le canapé ou dans mon lit.

Et tout cela me manque comme tu manques à papa quand tu venais te blottir sur ses jambes lorsqu’ il s’installait sur le canapé. 

On s’attend, encore le matin à te voir dans la cuisine attendant qu’on te redonne des croquettes ou encore te voir accourir vers nous quand on rentre de notre journée de travail. 

J’espère que tu nous en veux pas de t’avoir laissé partir et que nous avons su t’accompagner le mieux possible dans tes derniers instants. 

Mais tu souffrais tellement et te voir souffrir autant, alors qu’on se sentait impuissant, était une souffrance pour nous aussi et nous voulions pas prendre le risque de te perdre lors de cette opération sans pouvoir être présents à tes côtés. 

Et sache que la décision que Papa et moi avons prise, à été TRÈS TRÈS DIFFICILE pour nous, mais nous l’avions voulue ainsi  pour ton bien afin que tu puisses être reposé et soulager de ta souffrance même silencieuse. 

Je te remercie pour ses 11 ans de bonheur.

JE T’AIME, NOUS T’AIMONS et nous t’aimerons pour toujours ma fifille, et ta présence sera toujours dans nos cœurs et espérons que tu seras heureuse au paradis des animaux. 

 

 Nos questions pour Harmonie:

En espérant que tu ne souffres plus là où tu es, y es-tu heureuse ?

As tu été heureuse pendant ses 11 ans à nos côtés ?

T’avons nous accompagné correctement jusqu’à la fin ? 

Nous en veux tu de t’avoir « piquée » ?

Que voulais dire ta petite patte qui à carresser mon visage lorsque tu t’es endormie dans mes bras ?

Es-tu partie dans mes bras avec seulement l’anesthésie ? 

Nous en veux-tu d’avoir choisi l’incinération commune ? 

Nos chemins se recroiseront t’ils un jour ?

Les petites billes d’argile du palmier éparpillées, par deux fois, au sol sur la terrasse devant la cuisine était-ce un signe de toi ? 

 

Dès que je me suis arrêtée, elle s’est approchée de moi, a poussé sa tête contre mes jambes me quémandant une petite caresse, et je l’ai câlinée quelques instants. Elle a poussé un petit grognement et ronronnement de joie et m’a dit :

Que c’est bon de se faire cajoler même si là-haut tout est paradisiaque, même si ici c’est le nirvana, vos câlins et vous, me manquez aussi.  Merci, merci pour votre merveilleux message d’amour empreint de tant de nostalgie. Je sais que mon départ vous inflige une immense tristesse et j’ai de la peine pour vous. Je sais que ma présence physique, nos petites habitudes, nos petits jeux vous manquent et je suis triste pour vous.

Là où je suis je suis à la fois si heureuse et à la fois si triste de vous voir en souffrance. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je ne ressens plus aucune douleur. Je peux de nouveau m’amuser à ma guise, sauter, courir après les papillons, mais sans les chasser, juste pour le plaisir de jouer avec eux. Ici tout est beau, tout est en paix et en harmonie. Ici tout le monde respecte tout le monde et c’est la plénitude totale.

Ne vous posez pas trop  de questions et ne vous torturez pas l’esprit. Je vous aime très fort et mon amour pour vous est pur, profond et inconditionnel. J’ai vécu à vos côtés une existence de fée. J’étais une vraie princesse et me suis considérée comme telle. J’étais votre bébé, votre fifille et ces années auprès de vous ont été des années de pur et grand bonheur. Vous m’avez toujours aimée, choyée et respectée comme votre bébé, et je me suis sentie être un membre de la famille, comptant plus que la prunelle de tes yeux, ma maman à qui j’étais reliée.

J’étais là pour te permettre le détachement affectif, t’aider à te reconnecter à travers moi à ton petit enfant intérieur, à la source, et te nourrir de tendresse lorsque tu me chérissais. J’étais là pour t’aider à aimer en toute fluidité, en confiance et sans vivre dans la dépendance ni codépendance. Je n’ai pas terminé ma mission, tu as encore besoin de moi et je te reviendrai lorsque tu auras fait ton deuil et te mettras à ma recherche.

J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ. Cette maladie me rongeait de l’intérieur et c’était mieux pour moi de monter me réparer, et vous avez pris la bonne décision. Ne culpabilisez pas, vous avez fait le bon choix, et je sais combien cette décision a été difficile pour vous, je vous en suis d’une infinie gratitude. Je vous en suis très reconnaissante, vous m’ave aidé à tirer ma révérence en toute dignité et je ne suis pas restée entre 2 dans le bas-astral. Ils étaient nombreux de l’autre côté à m’accueillir, il y avait des ancêtres (couple) mais aussi des anges envoyés par tes guides. Ils étaient tous là depuis quelques jours et je n’avais pas peur de partir, j’étais prête et j’ai voulu te le dire, te le faire comprendre lorsque je t’ai  caressé le visage. Je me suis endormie dans tes bras et c’était si doux et rassurant pour moi. Je savais que mon départ était cruel pour vous, et je vous remercie pour le courage que vous avez eu et toute la bienveillance de m’accompagner avec amour dans la lumière.

Ne vous posez pas de questions, peu importe que l’incinération soit commune, ce n’est que mon enveloppe corporelle, même si  tu m’as toujours dit que j’étais belle, très belle, ce ne sont que les restes de mon corps physique qui doivent retourner à la terre sous forme de cendres. Mon âme, mes chers papa et maman adorés, mon âme est éternelle, elle perdure et elle est, grâce à l’aide que j’ai reçue, montée dans ce magnifique jardin des animaux, et elle restera toujours reliée à la tienne, ma maman, et cela où que je sois.

La preuve, et tu l’as bien compris, tu as compris mes signes avec les petites billes d’argile devant la terrasse. J’adorais jouer avec elles et je t’ai montré que j’étais toujours encore là, juste de l’autre côté du voile. Et si tu veux, si vous voulez me retrouver sur un plan terrestre, il ne tient qu’à vous de vous mettre à ma recherche. Mon âme aspire à ce que nos chemins se recroisent et je souhaite, dès que tu auras fait ton deuil , te retrouver sur un plan terrestre. Tu as encore besoin de moi , de type timbre-poste, mes nombreux câlins te manquent énormément.

Cela peut être très rapide, l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et je suis déjà prête à redescendre. J’endosserai le costume qu’il te plaira et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. La maison vous semble bien vide depuis que j’ai fait le grand saut et ce vide, seule moi peut le combler, alors dès que tu seras prête, tu auras la joie et le plaisir de retrouver ta petite fifille et princesse.

Ta princesse je suis, ta princesse je reste, et ta princesse te reviendra. Je vous aime, je vous adore tous les deux. A bientôt. Votre fifille ;

La connexion avec Lady s’est faite dans cette magnifique et luxuriante prairie qui est le paradis des animaux. Elle était couchée de tout son long dans les hautes herbes d’un vert fluo, il y avait des fleurs de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Je me suis approchée et dès qu’elle m’a aperçue, elle s’est levée, ses yeux pétillants me regardaient avec beaucoup de curiosité. Je me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas entrer dans sa zone de confort, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :

Même si je suis restée toute ma vie dans la famille, même si je suis restée avec papa et maman, ma gardienne, celle à qui j’étais reliée, c’était toi ma jolie et tendre princesse. Je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petit fille, mais aussi ta petite sœur et ta compagne. Tu étais pour moi la prunelle de mes yeux et lorsque tu es partie, ça a été extrêmement difficile à vivre pour moi. Ca a été la seule et ultime épreuve de ma vie terrestre. Mes problèmes de santé à côté de cela, rien à voir, c’était des problèmes dus à l’âge avec des bobos partout dans toute ma charpente, et essentiellement les pattes arrières, les rotules, mais j’ai toujours géré, et lorsque ça n’allait pas, que j’avais aussi des problèmes de dents et de gencives, je me réfugiais dans mon corps astral et tout devenait plus simple et facile à supporter.

Puis elle s’est tue pendant une fraction de seconde et j’en ai profité pour lui lire le contenu des missives :

Voici le texte de mon père
« Lady
Tu as partagé 14 ans et 9 mois de notre existence.
Tu as connu les anciens animaux de la famille et les nouveaux.
On a fait au mieux pour te soigner et te garder auprès de nous le plus longtemps possible.
Quand je t amenais a la piscine au mois d août dernier je me doutais bien que c etait probablement tes dernières baignades.
Tu nous manques .
J espère que désormais tu reposes sans souffrances. »

Et le mien pour elle
« Lady mon petit cœur je t’ai énormément aimer tu as était mon premier chien et je serais toujours très reconnaissante des moments que l’on as passer ensemble
Je suis désolé que avec le temps au moment de mon adolescence je n’ai plus était aussi proche de toi, j’espère ne pas t’avoir blesser vraiment je regrette certaines de mes actions
Je pensais que te laisser à Papa et Maman était la meilleure chose pour toi
Je t’aime et t’aimerais toute ma vie repose en paix mon bébé »

Pendant la lecture, Lady me scrutait intensément et je pouvais voir quelques larmes tomber sur sa truffe et ses pattes. Elle les attrapait et les léchait au passage, et voyant qu’elle était très émue, j’ai respecté un petit instant de silence avant de lui demander si elle avait quelque chose à leur dire. Elle a rebondi aussitôt me disant :

Bien sûr que j’ai très envie de répondre à leurs messages et je suis si contente de pouvoir le faire. J’ai mis un peu de temps à faire le passage, la montée a été lente et depuis que je suis arrivée dans cette extraordinaire clairière, je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je me sens de nouveau toute légère et en pleine forme. Je profite de la paix, de l’harmonie et de la beauté du lieu. Je me sens en totale plénitude, et c’est si agréable à vivre. J’avais besoin de faire cette petite halte avant de pousser la porte du paradis des animaux que tu peux voir derrière moi, mais tout à l’heure après notre échange j’irai rejoindre mes congénères et tous les autres animaux.

Je sais que je ferai de nouvelles rencontres mais qu’il y a aussi des compagnons que j’ai eu  la chance de connaître. Et puis il y a ton chat. Je sais qu’il est là, il est passé à côté de moi lorsqu’il est arrivé dans ce haut-lieu magique, nous nous sommes regardés et nous avons tout de suite compris qu’un lien très fort nous unissait, et ce lien, c’est toi ma chère et tendre moitié.

Le moment est venu pour toi et pour moi de nous dire que nous nous aimons quel que soit le contexte dans lequel et pourquoi nous avons été séparées. Ne culpabilise pas et ne regrette rien, ton départ a été difficile à vivre pour moi mais je ne me suis jamais sentie abandonnée, je suis toujours reliée à toi et je le suis encore. Je savais que tu m’as laissée chez papa et maman estimant que je ne serais pas seule, que j’ai vécu toujours avec eux et je n’étais pas malheureuse, bien le contraire. Ton envol a été difficile pour eux aussi et ça l’aurait été encore plus si tu m’avais emmenée.

Ne regrette pas non plus ton manque de présence pendant ton adolescence, c’est chose normale, c’est le court de la vie et je l’ai compris et accepté. Et je n’étais pas malheureuse. On m’a toujours aimée, choyée et câlinée et je n’ai jamais manqué de rien. Papa et maman étaient là pour m’accompagner et je les ai aimés très fort. Ils ont tout fait pour me soulager le plus possible et j’adorais les baignades. Cela me faisait beaucoup de bien et c’était des moments privilégiés. Merci, merci à eux, et de là où je suis je me charge d’envoyer de bonnes ondes pour protéger le lieu et les personnes et animaux.

Dis à mon papa que je peux de nouveau jouer et m’amuser, et je cours comme une folle après les papillons, pas pour les chasser, juste pour jouer. Quant à toi ma chère et douce maman, je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, et je ne peux t’en vouloir pour rien. Même si tu m’as manqué tu revenais me voir et je savais que tu ne m’as pas oubliée. Je sais que pour toi la vie n’est pas simple et je suis contente de pouvoir veiller sur toi et te protéger. Je peux t’envoyer des énergies divines et j’ai confiance, je sais qu’un jour nous nous retrouverons.

Tu as besoin de la présence d’un chat en priorité, car tu as besoin d’apprendre le détachement affectif pour pouvoir construire ta vie affective en toute harmonie et sans dépendance ni codépendance, et je sais que je vais devoir patienter un peu, mais lorsque le moment sera venu et que tu seras prête, je pourrai te retrouver pour t’aider à avancer sur ton chemin et t’ouvrir à l’amour inconditionnel. Tu auras aussi à un moment de la vie besoin de ma présence et je serai ravie de t’accompagner dans ton quotidien.

Beaucoup d’amour et de gratitude à tous. Je vous suis si reconnaissante, dis à papa  que j’ai vécu à leurs côtés des moments de pur et grand bonheur. Des années merveilleuses remplies de joie et de respect. Je vous aime, vous êtes ma famille et mon âme qui est éternelle aspire, lorsque le temps sera venu, de nous retrouver. Je suis partie bien entourée et dans la lumière. Ici c’est le nirvana mais ma vraie place est avec toi, avec vous. Je serai patiente et vous ferai des petits coucous. Votre lady bien aimée pour toujours.

La rencontre avec NALA s’est faite sur un chemin de terre sec et aride. Elle était assise le regard vide sans expression. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer, me suis arrêtée à une distance respectable pour l’appeler plusieurs fois par son nom et Nala comme figée, collée à cet endroit n’eut aucune réaction. Au bout de quelques instants me vint l’idée de l’appeler par son petit nom Nalette, et là elle a aussitôt tourné la tête vers moi et ses yeux étaient vifs et remplis d’espoir.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, et sans hésiter lui ai lu le contenu.

Ma nala , j’espère que tu es bien là où tu es, je suis tellement désoler de ce qui c’est passer, j’aurais aimer être à la maison et empêcher cela, je suis désoler que les dernières semaines où tu étais en vie mon travail ai pris tellement de place que j’ai eu moins de temps a t’accorder, j’espère en tout cas que tu as eu une très belle vie à mes côtés.

 

Tu me manque tellement, ton petit bordel la nuit me manque aussi, tu as été une lapine extraordinaire avec ton petit caractère à toi, je ne t’oublierais jamais ma fille.

 

En choisissant de te laisser partir j’ai du prendre la plus dur décision de toute ma vie, je m’en veux tellement d’avoir choisi de t’euthanasier, j’aurais tellement voulu pouvoir te garder avec moi, mais aurais tu réellement apprécier cette vie ? J’espère que tu me pardonneras. Je t’aime ma fille, ma nalette a moi. 

 

Les questions que j’aimerais lui poser:

  • est-ce que tu vas bien et est tu heureuse là où tu es ? 
  • Qu’est ce qui c’est passer pour que tu te blesse autant ce matin-là ?
  • M’en veux-tu d’avoir pris la décision de te laisser partir ? 

 

Son regard changea tour à tour d’expression pendant que je lisais les missives, et elle s’est mise à pleurer. Les larmes coulaient le long de son museau et elle continuait de me regarder intensément. Lorsque je me suis arrêtée, j’ai respecté son silence jusqu’à ce que les larmes se tarissent, et je pouvais ressentir la forte émotion qu’elle essayait de calmer en elle, et pour sans doute libérer les tensions qu’elle ressentait, elle s’est mise à bouger et à tourner plusieurs fois sur elle-même. Lorsqu’elle avait enfin retrouvé un peu de paix, elle s’est approchée de moi pour me dire :

C’était un moment très fort. Depuis mon départ je reste là à la suivre dans son environnement, à m’accrocher à elle et lui pomper toute son énergie, et j’attendais, j’espérais qu’il se passe quelque chose pour m’aider, pour nous aider, car nous avons besoin d’aide toutes les deux. Moi pour me permettre de faire le passage, et elle pour l’aider et lui permettre de faire son deuil. Tant que je reste là à errer dans ce bas-astral, elle ne peut retrouver la paix dans son cœur et son esprit, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer.

Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime aussi très fort, mon amour pour elle  est pur et inconditionnel, je sais qu’elle a fait tout ce qu’elle pouvait et n’a pas eu d’autre choix que de m’aider à partir. Je sais combien ce choix fut difficile et cruel pour elle et je sais aussi qu’elle l’a fait par amour pour moi, alors comment pourrais-je lui en vouloir ? C’était assez douloureux d’être obligée de prendre la décision, mais il n’y avait  pas d’autre alternative. De tempérament très actif, j’étais constamment sur la brèche, j’aimais jouer et m’amuser et j’avais besoin d’exercices, de me dépenser physiquement. Je prenais plaisir à grignoter les fils et me suis sérieusement fait avoir. J’ai ressenti  une forte décharge dans tout mon corps et s’en est suivies de profondes blessures et brûlures, je savais que c’était fini  pour moi. J’ai vu des étoiles, des étoiles filantes et je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral, je savais que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique. Beaucoup trop abimée, c’était mieux pour moi de remonter et me réparer dans ce haut-lieu magique.

Je peux te rassurer, tu as fait le bon choix, mais encore faut-il l’accepter en ton cœur et âme, et ce n’est que lorsque je serai arrivée au jardin des animaux que je pourrai te faire des petits coucous et des signes. Ici ce n’est plus ma place et tu ne dois pas culpabiliser, tu ne pouvais faire plus pour moi et je suis si triste et si désolée pour toi, je ne peux que te dire merci pour la force et le courage que tu as eu. Ne regrette pas non plus le temps que tu n’as pas eu pour être plus souvent à la maison, tu as ton travail et tes contraintes, et je savais que c’était difficile à gérer pour toi.

Ce que j’aurais aimé, c’est d’avoir un compagnon pour pouvoir jouer et m’amuser avec lui pendant ton absence. Ou plutôt une compagne douce et agréable, pas dominante, car mon caractère fort n’aimait pas se laisser faire. De rester seule trop longtemps m’a souvent, pour me stimuler et libérer les tensions que j’avais en moi, conduite à faire des bêtises, et ce matin-là cet accident m’a malheureusement coûté la vie.

Ne regrette rien et ne culpabilise pas, mon existence même courte à tes côtés, a été une vie de rêve. Je me suis sentie être ton bébé, ta petite fille et princesse et je me suis toujours sentie aimée, choyée et respectée comme ton égale. J’aurais aimé pouvoir t’accompagner partout, à ton travail, mais je savais aussi que cela n’était pas possible pour toi, et à condition qu’on m’aide maintenant à faire le passage j’aimerais bien pouvoir te revenir pour continuer notre belle aventure ensemble.

Tu sais, seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme est éternelle et elle aspire à te revenir. J’endosserai le costume qu’il te plaira et si tu souhaite que je revienne sous la même forme ce serait bien d’être à deux. Ne te torture pas l’esprit, ne te pose pas trop de questions. L’âme perdure et un petit passage au paradis des animaux pour me reposer et me ressourcer me permettra dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche, de me mettre de nouveau sur ton chemin. Je me sens de nouveau toute légère et ne ressens plus aucune douleur, mais ma place n’est ni dans ce bas-astral, ni au jardin des animaux. Ma place est avec toi, à tes côtés et ma mission consiste à t’aider à avancer sur ton chemin pour te donner de l’amour et de la joie, et surtout pour te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et y trouver la force et le courage, de grandir et construire ta vie affective. Il y a des choses dont tu dois te libérer et avec ma présence c’est moins lourd à porter.

Je suis pressée maintenant de rejoindre ce haut-lieu magique, je t’aime et il me tarde de nous retrouver. En attendant je te ferai des petits coucous et je veillerai sur toi.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris, qui au fil de nos pas s’est transformé en un réel chemin de lumière, et lorsque nous sommes arrivées au pont des fleurs, elle m’a dit :

Mille merci, beaucoup de gratitude à toi ma maman, dis-lui que je l’aime beaucoup

Et elle l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Nala, à bientôt.

La connexion avec Réglisse s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Réglisse couché de tout son long sur son ventre, tournait la tête dans tous les sens pour suivre les abeilles qui butinaient et se posaient d’une plante mellifère à une autre. Il y avait beaucoup d’oiseaux, et leurs gazouillis formaient des chants extraordinaires. Les herbes d’un vert très fluo et les fleurs de toutes les couleurs et toutes les tailles étaient très flashy, et le contraste avec la robe de Réglisse était sublime.

Comme d’habitude je fus subjuguée par la beauté du lieu et me suis arrêtée quelques instants pour profiter de ce moment magique, et lorsque j’ai appelé Réglisse par son nom, il s’est levé, a fait quelques petits bonds dans les hautes herbes pour venir à côté de moi et me dire :

Je t’attendais. Depuis que j’ai  fait le grand saut, je savais que ma chère et tendre maman aurait besoin de savoir ce que je suis devenu, aurait besoin d’être rassurée sur mon existence après la mort et si je suis resté dans cette magnifique clairière, c’est parce que je voulais que cet échange, que ce moment si privilégié pour moi se fasse en toute intimité, juste toi et moi, et tout à l’heure je pousserai la porte dorée que tu peux voir derrière moi pour rejoindre mes compagnons et tous les autres animaux.

Je me suis présentée et lui ai confirmé avoir des messages et des questions de la part de sa gardienne, et sans tarder lui ai lu le contenu :

Bonjour mon Amour, 

 

J’ai décidé de t’envoyer cette dame pour te transmettre nos messages, et recevoir les tiens, car on aimerait avoir de tes nouvelles. J’espère que ça ne te dérange pas et que tu voudras bien nous répondre.

Déjà je tiens à te dire que nous sommes très fiers de toi papa et moi, tu es un chat très courageux et fort comme je te le disais et dit encore souvent. La décision que nous avons dû prendre ce jour-là nous a brisé le cœur, mais nous pensons que c’était le moment.

Je voulais aussi te dire que je suis arrivé le plus vite possible, quand j’ai regardé la caméra et que je t’ai vue dans cet état, j’aurais voulu arriver encore plus vite d’ailleurs… Wolfy était à côté de toi sûrement pour te soutenir comme je lui demandais à chaque fois que je retournais au travail. 

Je tiens à m’excuser si j’ai était brusque, j’étais en panique et il fallait que je fasse très vite….

Pour ton dernier moment nous étions là papa et moi, comme tu le souhaitais.

Merci pour ces belles années à tes côtés, tu es et tu resteras notre bébé, un membre essentiel à notre famille.

Nous avons découvert, grâce au site de cette dame, que tu peux si tu le souhaites revenir, autant te dire que cet espoir inattendu de pouvoir te retrouver nous a provoqué une immense joie, et nous espérons de tout notre coeur que tu reviendras parmi nous. 

J’espère aussi que nous ne t’avons pas empêché de passer dans ce bel endroit du paradis des animaux. 

Anthony nous a dit qu’il t’avait vue dans son rêve, et tu dois savoir ce qu’il nous a rapporté comme parole, j’avoue ne pas avoir tout compris… 

Tu nous manque énormément, on pense beaucoup à toi et on t’envoie tout notre amour, tous nos bisous et caresses. 

On t’aime fort au-delà des étoiles. 

MAMAN, PAPA, ANTHONY, WOLFY ET FLOCON. 

 

NOS QUESTIONS : 

 

– Est-ce que tu vas bien ?

– Savais-tu ce jour-là que c’était le dernier ?

– Souffrer tu beaucoup malgré les médicaments ?

– Étais tu bien avec nous ? 

– Va tu nous revenir ? Si oui, comment pourrons-nous te reconnaître ? Te trouver ? 

– Quelle était ta mission auprès de moi, de nous ?

– Est-ce que Flocon et Wolfy peuvent te voir et t’entendre, communiquer avec toi ?

– L’euthanasie t’a t-elle fais peur ?

– Quelqu’un t’a-t-il accueilli de l’autre côté ?

– Si tu nous reviens tu te rappellera en étant de nouveau incarné de ta vie en tant que Réglisse ? 

– Wolfy et Flocon te reconnaîtront eux aussi dans la nouvelle incarnation ?

– Qu’a tu le plus aimé avec nous ? Et au contraire qu’est-ce que tu n’a pas aimé ?

– Est-ce que tu as quelque chose à nous dire ? 

 

 

J’observais Réglisse pendant la lecture et je pouvais voir quelques larmes perler et tomber sur son museau. Il  les attrapaient avec sa patte, les léchait, se secouait la tête pour les chasser et c’était très touchant à voir. Lorsque j’avais terminé, il y a eu quelques instants de silence et j’ai respecté ce petit moment dont il avait besoin pour récupérer et il m’a dit :

Je suis très ému et si triste de leur faire de la peine. Je sais que je représentais tout pour eux, j’étais leur premier bébé, je me suis toujours sentie aimé, respecté comme leur fils, leur petit prince Choyé, câliné je n’ai jamais manqué de rien et ils m’ont accompagné comme ils ont pu dans ma maladie (crises d’épilepsie ?) Ils m’ont aimé, soigné et j’étais un membre de la famille.

Dis-lui merci, merci pour tout cet amour, mais  aussi leurs bons soins et leur bienveillance. Dis-lui aussi que moi je les aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel et je n’ai vécu que des années de pur et grand bonheur à leurs côtés. Ils étaient ma maman et mon papa, mon petit frère et mes compagnons. C’était ma famille  et la famille pour eux c’est sacré. Quelle joie de vivre avec eux et de partager ces moments de plénitude.

Ce que j’ai aimé le plus ? Ce que j’ai aimé le moins ? Je ne saurai pas le dire, c’est un grand tout, je me sentais comme la prunelle de