Messages d’animaux décédés 2025

La rencontre avec Rigolo s'est faite sur un chemin gris et sans lumière. Il était assis, figé à cet endroit et le regard triste. Je me suis approchée doucement pour ne pas l'effrayer, je l'ai appelé par son nom et dès le 1er appel il a levé la tête vers moi et ses yeux si tristes reprirent une lueur d'espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m'envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions. Avant même que je ne lui lise le contenu, il est venu à côté de moi tout en poussant quelques petits miaous pour me dire :

Je suis content, très content que tu sois là. J'ai besoin d'aide car depuis que je suis parti de l'autre côté du voile, je reste là et j'attends qu'on me guide pour rejoindre le jardin des animaux. Je sais que ce chemin sombre m'y mènera, mais je n'ai pas la force de le suivre tout seul, je manque de courage et j'ai besoin qu'on me vienne en aide.

Je l'ai de suite rassuré et lui ai promis de l'accompagner après notre échange.

Merci, merci, beaucoup de gratitude car ici ce n'est plus ma place, et tant que je reste là je ne peux me ressourcer ni me réparer, je ne vais pas bien et elle non plus. Tant que je ne suis pas monté vers la lumière elle ne peut commencer son travail de deuil et retrouver la paix dans son cœur et son esprit. Mon départ brutal, violent, pas programmé, rajouté à sa grande souffrance m'en empêchent et j'ai besoin qu'on me libère.

Je lui ai aussitôt lu les missives de sa gardienne, et pendant que je lisais je l'observais et je pouvais voir quelques larmes couler sur ses joues, sa truffe, et il essayait de les lécher au passage.

Listes des messages à lui faire passer :

* que je l'aime énormément 

* que tout de lui me manques 

* que je suis désolée de n'avoir pas pu être là pendant ces 2 jours d'hospitalisation, de le soutenir et de lui faire des milliers de bisous 

* que j'ai fait le maximum pour le sauver

* que je le remercie pour toutes nos 5 années passées pleine de tendresse, de complicités, de ronron et d'amour. 

* qu'il est parti trop tôt 

* que sa copine mimi (la minette du voisin) vient tous les jours et le cherche et certainement lui manque aussi.

* que toutes les personnes qu'il a rencontrées, ont été très triste et malheureux de ne plus le voir

* que je ne l'oublierais jamais

* qu'il est prêt de moi, à la maison, dans son urne

 

 

Questions à lui poser :

* est ce que mon Rigolo va bien et qu'il est heureux là où il est

* est ce qu'il n'a pas souffert pendant son hospitalisation

* est ce que j'ai pu lui donner assez de joies, de câlins, de protection et d'amour 

* est ce qu'il a été heureux de passer ces 5 années à mes côtés.

 

Lorsque je me suis arrêtée, il s'en est suivi quelques secondes de silence avant qu'il ne pousse un grand et fort miaou pour me dire :

Oui nous étions si heureux, si fusionnels et c'est injuste la cruelle et terrible souffrance que mon départ si violent et rapide lui inflige. Elle a des regrets, de la culpabilité de n'avoir été là et pu me sauver, mais elle ne doit pas se torturer l'esprit. Elle a fait ce qu'elle pouvait pour moi et j'ai bien compris qu'elle ne pouvait pas rester avec moi à la clinique.

Dis-lui que son message d'amour rempli de regrets, de nostalgie et de tant d'amour me touche jusqu'au plus profond de moi-même. Dis-lui merci d'être là et toujours là pour moi. Je lui suis si reconnaissant qu'elle ait fait appel à toi et je l'en remercie aussi. De rejoindre le paradis des animaux est la condition sine qua none pour pouvoir me réparer et préparer mon retour, et je suis si ému de savoir que si elle le souhaite aussi fort que moi, nous pourrons nous retrouver.

Mais une chose après l'autre et je tiens avant tout à lui dire que moi je l'aime très fort, mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. Elle est ma maman mais aussi ma compagne, et je me suis toujours considéré comme son bébé, son garçon, mais aussi son ami, son confident.

Ce jour-là je n'ai pas eu de chance et ce chien m'a attaqué parce qu'il portait beaucoup d'énergies qui ne lui appartenaient pas, et il en porte encore. Il vaut mieux l'éviter car il est agressif et j'ai eu très peur. Je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral pour ne pas souffrir et gérer mon état, et je n'ai pas eu de chance, c'était un weekend et pas mon docteur habituel, et lorsque l'on m'a opéré on ne pouvait déjà plus rien pour moi. Je le savais et je savais aussi que pour toi ce serait terrible, j'avais plus de mal pour toi que pour moi.

Tu as fait beaucoup de prières pour moi, je le sais, je l'ai ressenti, et malgré tout je n'ai pas eu le courage de te laisser, je suis resté dans ton environnement et ce chemin gris. Mimi me voit et elle sait qu'ici ce n'est plus ma place et que je dois partir dans l'au-delà pour me ressourcer, cela la perturbe beaucoup. Je sais que je lui manque, et encore beaucoup plus à toi et j'en suis désolé. Le mal que je te fais me fait plus de peine que toutes les souffrances que j'ai pu vivre au moment de l'attaque, à la clinique durant mon hospitalisation et depuis mon départ.

Tu es une maman merveilleuse et j'ai connu avec toi une réelle existence de rêve. Les années passées à tes côtés ont été des années de pur et grand bonheur et je n'ai jamais manqué de rien. Aimé, choyé et respecté comme ton fils, j'ai vécu heureux et si fier de toi et de la personne que tu es. De type timbre-poste j'étais très câlin et chargé de t'apprendre le détachement affectif, t'apprendre à aimer l'autre sans dépendance ni codépendance, en toute fluidité et avec beaucoup de confiance. Mais je remplissais aussi le rôle de nettoyeur et je m'occupais de tes énergies et de celles du lieu, sans oublier le travail de sentinelle, et tu te doutes bien que dans la rue il y a du travail.

Je n'ai pas terminé ma mission, mon départ involontaire m'a poussé à faire le grand saut, mais mon âme qui est éternelle, qui perdure, aspire bien sûr à te revenir. Je sais que les restes de mon corps physique sont près de toi à la maison, mais ce ne sont que les poussières de mon corps terrestre, alors que mon âme, elle est là et elle aspire à te revoir et continuer à t'accompagner dans ton quotidien, et bien entendu continuer à veiller sur toi et te protéger. Cet accident nous a malheureusement séparés, mais la mort ne peut pas nous séparer bien longtemps.

Après la mort il y a la renaissance, tu le sais, la mort est un nouveau soleil et tu as besoin de retrouver ce soleil dans ton cœur et ta maison. Alors dès que tu auras fait ton deuil et sera prête à me retrouver, mets-toi à me recherche et je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Je t'aime d'un amour incommensurable, je t'aime plus que tout, plus que la prunelle de mes yeux et même si je sais que là-haut c'est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre à tes côtés. Mais pour cela je suis maintenant pressé de monter me régénérer et j'espère que tu m'ouvriras de nouveau très vite la porte de ta maison. Je reste dans ton cœur toujours et encore.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait très lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m'a fait une petite révérence pour me dire merci et l'a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel.

Au revoir Rigolo, repose et ressource-toi. A bientôt !

La rencontre avec Fancy s'est faite sur un chemin gris, triste et sans lumière. Il était assis, le regard vide, sans expression. Je me suis approchée doucement pour ne pas l'effrayer, et avant de rentrer dans sa zone de confort, je l'ai appelé par son nom, une, deux puis une 3e fois avant qu'il ne tourne la tête vers moi, les yeux remplis d'une lueur d'espoir. Je me suis aussitôt présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m'envoyait à lui pour lui dire qu'elle l'aime très fort, qu'elle avait des messages pour lui et qu'elle aimerait lui poser quelques questions. Avant même que je ne lui lise le contenu, il s'est levé, a fait quelques pas vers moi et s'est de nouveau assis pour me dire :

Ce n'est pas trop tôt, ça fait si longtemps que j'attends ici sur ce chemin gris, ou alors à vous suivre dans votre quotidien, à errer comme une âme en peine dans votre environnement, à m'accrocher à vous pour vous puiser votre énergie, alors qu'ici ce n'est plus ma place et que j'ai besoin d'aide et vous aussi, surtout toi ma maman, afin de pouvoir commencer ton travail de deuil. Tant que je reste là je ne peux me reposer ni me ressourcer, et toi tu ne peux retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit. Je reste là à attendre qu'on vienne me libérer. Mon départ si brutal et si rapide pour toi m'empêche de suivre ce chemin qui pourtant, je sais, me mènera à la lumière, mais ta grande souffrance, ta grande détresse me retiennent ici.

Je l'ai tout de suite rassuré et lui ai promis de l'accompagner pour faire le passage après notre échange. Il s'est mis à aboyer très fort pour me dire :

Merci, dis-lui merci de t'avoir envoyée à moi, je suis si content que tu sois là, j'ai envie de lui répondre et lui dire que moi je l'aime très fort aussi, et que mon amour pour elle et pour mon petit frère est incommensurable. Mais dis-moi, qu'as-tu à me dire ?

J'aimerai savoir si il va bien et si je dois faire quelque chose le concernant ?ou me concernant ?
A t'il des messages pour moi ?
Pour mon fils Mischa qui est né deux ans après Fancy ?
Fancy est né le 16/02/2010
Son père se nommait Ugo du domaine de salivas et sa mère Tadjie du domaine de salivas .Je peux vous envoyer la lignée.
Fancy était un pur Amour .
Il a eu du sang dans ses urines fin 2024 et début 2025 il allait mieux .
A t'il été empoisonné ?
A t'il souffert j'en pleure encore.
Fancy était comme mon premier enfant
Et Mischa est mon deuxième car je pensais ne pas en avoir d'enfant.

Pendant que je lisais, je l'observais et je pouvais le voir pleurer, des larmes tombaient sur ses joues, sa truffe et très stoïquement il les laissait tomber sur ses pattes, par terre. Lorsque je me suis arrêtée, il s'en est suivi quelques secondes de silence avant qu'il ne lève la tête vers moi pour me dire :

Je suis ému, très ému, ses messages me touchent profondément et je sais combien depuis mon départ, elle se torture l'esprit. Cela aussi m'a empêché de partir, je me suis senti retenu par une grande, une énorme douleur, et je n'allais pas la laisser comme ça. Je me suis accroché, mais force est de constater qu'ici ce n'est plus ma place et qu'il n'y a que lorsque je serai monté au jardin des animaux que nous pourrons à nouveau nous ressourcer tous les deux.

Dis-lui de lâcher prise, de ne pas culpabiliser, et surtout d'arrêter de se torturer, elle se fait du mal et plus elle se fait du mal, plus c'est difficile à comprendre et à accepter pour elle. J'étais sur mon chemin et préparais ma transition depuis la fin de l'été dernier, et j'étais bien malade. Un mal qui me rongeait de l'intérieur et pour lequel on ne pouvait rien. Je ne voulais pas lui faire voir, je savais qu'on ne pouvait plus rien pour moi, et hormis les problèmes de vessie dus au stress, elle n'a pas pu se rendre compte de mon état de santé. Mon appareil digestif était mal et lorsque je me suis vidé c'était hémorragique, lié à ces troubles digestifs et rénaux. C'était douloureux par moments et le stress a déclenché une cystite, mais tout allait mieux et lorsque je ressentais ces douleurs un peu plus fortes, je sortais de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral pour mieux le gérer et le supporter.

Pour moi, vu mon âge je savais que j'allais partir et qu'il ne fallait surtout pas s'acharner à me soigner. J'ai tant bien que mal réussi à cacher la gravité de mon état jusqu'à ce que tout lâche et que je n'arrivais plus rien à retenir, et tu as été obligée de prendre la décision de m'aider à partir. Choix cruel pour toi je le sais et j'en suis désolé, mais grâce à ton amour et ton courage tu m'as permis de tirer ma révérence en toute dignité, et j'ai beaucoup de reconnaissance pour toi. Ne t'inquiète pas pour la douleur, ta souffrance de faire le choix de m'aider à partir a été plus difficile pour moi que les maux physiques que je ressentais. Je te dis encore merci, j'ai beaucoup de gratitude et je te remercie encore d'être encore là pour m'aider à rejoindre la lumière.

Tu as toujours été pour moi une maman merveilleuse. Ma vie à vos côtés a été une existence de rêve, de pur et grand bonheur. Tu me considérais petit à mon arrivée comme ton bébé, et j'étais ton petit garçon, ton enfant. J'étais relié à toi, à ton âme et tu as pu, lorsque tu me chérissais, te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et te nourrir de tendresse pour te permettre de panser toutes les blessures du passé, le manque d'affection et la solitude que tu sentais au plus profond de toi-même.

Et le miracle a eu lieu, tu as su panser toutes les blessures de l'âme, et mon petit frère est né. Quel bonheur extraordinaire de te voir heureuse, parfois inquiète c'est vrai, mais j'étais là et je veillais sur toi et sur vous. Nous avons passé des moments extraordinaires ensemble. La vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille, mais nous avons toujours su nous adapter et trouver un équilibre qui nous permettait d'avancer sereinement sur notre chemin.

Mon amour pour toi est pur, profond et inconditionnel et il perdure au-delà de la mort. Elle ne peut pas nous séparer, après la mort il y a la renaissance, et moi j'ai besoin de monter au paradis des animaux pour me réparer et pouvoir préparer mon retour. J'avais terminé ma mission auprès de toi et lorsque tu seras prête et te mettra à ma recherche, j'endosserai le costume qui va vous plaire et je reviendrai pour accompagner mon petit frère, l'aider à prendre confiance en la vie, l'encourager dans ses études et lui permettre de trouver en lui la force et le courage qui l'habitent. Cela et un trésor, un vrai trésor pour lui et pour toute la famille.

Dis-lui que je l'aime beaucoup et que je le remercie pour ces belles années à jouer et nous amuser ensemble, et toute l'affection et le respect qu'il m'a apporté. C'est une belle âme et il a beaucoup d'amour et de compassion dans son cœur, tout comme ma maman, et ils ont tous les deux besoin de moi à leurs côtés pour continuer d'avancer, et ce bien sûr sur le plan terrestre.

Depuis mon départ ils se morfondent tous les deux et ma maman, si elle continue, va finir par tomber à nouveau malade. Je suis donc pressé maintenant de monter dans ce havre de paix afin qu'elle retrouve un peu de paix et qu'elle se sente apaisée. De là-haut, en attendant mon retour, je leur enverrai de bonnes ondes et je viendrai leur faire des petits coucous.

Puis tous les deux nous nous sommes avancés sur ce chemin si triste, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il s'est mis à japper joyeusement et m'a dit :

Que je suis content d'être et de me sentir libre de traverser le pont des fleurs, à partir de maintenant on me donne les moyens de pouvoir leur revenir et j'espère qu'ils m'ouvriront de nouveau très vite la porte de leur maison.

Puis il m'a fait une révérence, et l'a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel.
Au revoir Fancy, repose et ressource-toi et à bientôt !

La connexion avec Rafi s'est faite dans ce merveilleux havre de paix qui est le paradis des animaux. Il était allongé de tout son long dans les hautes herbes d'un vert très fluo, entouré de plusieurs congénères et ils s'amusaient tous à suivre les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons violets. S'y entremêlaient des anges blancs, orange et dorés, et c'était si beau et apaisant à observer.

J'ai appelé Rafi par son nom et dès le 1er appel il a tourné la tête vers moi, s'est levé et tout en jappant est venu jusqu'à moi. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui dire qu'elle l'aime et qu'elle aurait voulu être à ses côtés à la clinique et qu'il lui manque. Il s'est mis à aboyer plus fort pour me dire :

Je sais, c'est difficile pour elle, mon départ st si cruel et lui inflige une grande souffrance, je suis désolé, si désolé pour le mal que je lui fais. Heureusement que tu m'as guidé et montré le chemin, cela m'a permis de faire le passage et monter dans ce beau jardin des animaux. Ici ne règnent que paix et amour et je me suis déjà bien réparé.
Dis-lui que je l'aime d'un amour pur, profond et inconditionnel et elle ne doit pas culpabiliser, je sais qu'elle aurait voulu être là et je lui suis si reconnaissant d'avoir fait appel à toi. Dis-lui que de là-haut je veille sur elle et la protège et que j'aimerais la revoir lorsqu'elle sera prête.

Tout comme Josh, la connexion avec Djin s'est faite dans cet endroit merveilleux qui est le paradis des animaux. Assis, Josh à ses côtés, derrière lui plusieurs autres congénères, il me montrait qu'il m'attendait et me l'a confirmé aussitôt et m'a dit :

Tu es partie, cela m'a étonné, je savais que tu avais aussi des messages pour moi et j'ai, l'espace d'un instant eu peur que tu m'oublies. Excuse-moi, mais c'est tellement important pour moi aussi de pouvoir donner des messages à ma mie, et de te voir t'éloigner, m'a fortement perturbé, c'est Josh qui m'a rassuré pour me dire de ne pas m'inquiéter, que tu es pleine d'amour et que tu ne manquerais pas de revenir pour moi. Merci, beaucoup de gratitude à toi et bien sûr ma maman qui t'envoie à moi.

 Ayant ressenti jusqu'au plus profond de mon âme les fortes émotions qu'il ressentait et dégageait, je me suis sentie coupable et lui ai demandé de me pardonner, mais qu'avant toute connexion, même si les animaux sont ensemble au même endroit, je me devais de descendre et de remonter pour demander au créateur de tout ce qui est, de me donner la communication, et me voilà à présent pour lui donner les messages et les questions de sa gardienne :

Pareil j'espère qu'il ne m'en veut pas de l'avoir emmené chez le vétérinaire, et qu'à t'il à me dire.

Ils seront toujours là dans mon cœur, je les aime du plus profond de mon âme

Ils étaient moi à eux deux. J'aurais aimé continuer ma vie à côté d'eux.

 

Pendant que je lisais le contenu, il me regardait intensément dans les yeux, un regard doux, tendre et protecteur. Lorsque je me suis arrêtée, il m'a dit :

Merci, merci, je me répète mais c'est si bon de t'entendre et surtout c'est si réconfortant de pouvoir lui répondre. Alors et commençons par lui dire que son message empreint de tant d'amour et de mélancolie, de regrets et d'une pointe de culpabilité, me va droit au cœur. Dis-lui que moi je l'aime très fort aussi. Mon amour est aussi grand que le cosmos et mon cœur n'a battu que pour elle, pour Josh et toute la famille pendant toutes ces années. Il était usé, fatigué et depuis quelques mois je vaquais aux préparatifs que tout départ réclame avant de souffler la flamme de sa bougie parce que c'est la loi. J'aurais encore pu rester un peu, il n'y avait pas le feu, aucune urgence pour moi, j'étais fatigué avec des bobos partout dus à l'âge, mais je gérais et je supportais mon état sans trop de douleurs. Mais c'est le départ rapide et cruel de Josh qui m'a poussé à le rejoindre si vite, car il était resté dans le bas-astral, il avait besoin qu'on l'aide pour faire le passage. Moi j'étais prêt et c'est par amour pour lui que je me suis laissé aller, pour pouvoir le rejoindre et le guider pour l'emmener au paradis des animaux.

Tu peux le comprendre ma chère maman d'amour, j'étais toujours là pour lui, pour toi et tous les deux vous avez besoin de mon aide, lui pour accéder à ce haut-lieu magique et toi pour ne pas te morfondre dans les douleurs et arriver à commencer ton travail de deuil. Tu es sur le chemin même si tu as besoin d'un peu de temps encore, et surtout tu attends des messages et des réponses à ton mal-être. Tu sais nous parler, tu sais communiquer avec nous, mais là tu es en peine et tu as peur de te tromper.

Nos départs rapprochés te mettent dans une immense détresse et c'est difficile à assumer. Tu n'es pas ma gardienne, c'est nous Josh et moi qui sommes tes gardiens. A nous deux nous formions ton double et ce double c'est la moitié, cette moitié de toi qui te manque depuis notre départ. Cela explique bien entendu la grande souffrance que tu vis et ce grand vide que tu ressens à l'intérieur de toi et aussi dans ta maison. Sûr que notre présence physique te manque, que tu te sens seule et abandonnée, mais soit l'espace d'un instant sincère avec toi, ne préfères-tu pas nous savoir ensemble ? Ne préfères-tu pas savoir que Josh est dans la lumière, qu'il est monté avec moi et qu'ensemble nous nous reposons et nous ressourçons. Nous jouons, nous nous amusons ensemble et avec tous les autres compagnons, nous préparons déjà tous les deux notre retour.

Tu ne t'attends pas ? Tu veux savoir si nous venons te voir ? Mais tu ne penses pas, tu n'envisages pas que la vie sans nous est impossible à vivre ? Nous sommes des âmes sœurs à nous 3 et d'être séparés, même si de là où nous sommes nous veillons sur toi et te protégeons, cela ne nous suffit pas, tu as besoin de notre présence à tes côtés et sur le plan terrestre. Alors ne te torture pas l'esprit et ne culpabilise pas, ces visites chez le vétérinaire nous ne t'en voulons pas, elles sont oubliées, nous sommes dans ce haut-lieu magique et avons retrouvé l'enthousiasme, la joie et notre jeunesse.

Bien sûr que tu aurais aimé continuer à vivre avec nous jusqu'au bout de la tienne, mais le cadeau que l'univers et nous pouvons te faire, c'est de te revenir en bonne santé pour continuer notre belle histoire d'amour et d'aventure ensemble. Alors même si tu nous garderas toujours dans ton cœur et je n'ai aucun doute à ce sujet, j'ai envie et je te dis, ne nous ferme pas la porte de la maison. Accepte notre départ rapide et rapproché, fais ton deuil et mets-toi à notre recherche. C'est le plus beau cadeau que tu peux te et nous faire. Alors n'attends pas trop longtemps, la mort est un nouveau soleil et tu retrouveras ce soleil dans ton cœur et dans ta vie. Tu es le yin et le yang et nous sommes ton miroir, tu l'as bien compris. Tu as besoin de nous pour garder un équilibre tout en restant fidèle à toi-même, à tes valeurs profondes.

Je t'aime fort, fort et je suis et serai toujours là pour toi, alors ne tarde pas et à bientôt (petit clin d'œil).

La connexion avec Josh s'est faite dans ce merveilleux havre de paix qui est le paradis des animaux. Entouré de plusieurs congénères, ils s'amusaient tous, tournant la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle qu'offraient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons roses, mauves et blancs. S'y entremêlaient des anges blancs, orange et dorés et ces farandoles de danses étaient merveilleuses à admirer. La lumière vive qui y régnait m'éblouissait et j'ai dû cligné plusieurs fois des yeux pour m'y habituer. J'en ai profité pour m'assoir quelques instants dans les herbes d'un vert très fluo, au milieu de jolies fleurs, des petites clochettes en forme de cœurs blanches et rouges, des cœurs de Marie. Je me suis sentie envahie par une grande paix.

Puis je me suis levée et j'ai appelé Josh par son nom. Dès le premier appel j'ai eu un retour de petits aboiements, et tous les chiens autour de lui se sont écartés pour me laisser la place de m'approcher, et arrivée à sa hauteur je me suis arrêtée et pas surprise j'ai vu qu'ils étaient 2 à m'attendre, et Djin s'est tout de suite rapproché de moi pour me dire :

Tu l'as bien compris, je suis son frère, son grand frère, je veille sur lui depuis tout petit et je continue bien évidemment de le faire, même si dans ce haut-lieu magique ce n'est plus nécessaire, mais et je tiens à te le dire, je suis content que tu sois là, je sais que c'est notre maman qui t'envoie à nous et j'ai des messages pour elle, mais avant cela je te laisse le privilège de parler avec Josh, excuse-moi et même si ce n'est plus utile, je garde un peu ce rôle d'ainé et veille sur lui.

Puis tout en jappant il s'est discrètement retiré et j'ai à nouveau appelé Josh par son nom. Il est aussitôt venu à mes côtés tout en sautillant et m'a dit :

Tu vois, je me suis déjà bien réparé et je peux de nouveau courir et sauter à ma guise. Ici l'endroit est merveilleux, je joue et je m'amuse beaucoup.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j'avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne :

Je n'ai pas vu qu'il était malade, il n'a rien montré, j'espère qu'il ne m'en veut pas de l'avoir laissé chez le vétérinaire pendant 3 jours, c'était mon âme sœur, ma moitie. Qu'a t'il à me dire ? Je l'aime.

Il peut me faire savoir par un moyen quelconque qu'il vient me voir, 

Pendant que je lisais je l'observais et j'ai vu son regard s'assombrir, ses yeux sont devenus tristes et quelques larmes tombaient sur ses joues, sa truffe et il essayait de les attraper pour les lécher au passage. Lorsque je me suis arrêtée, il m'a dit :

Son message m'émeut au plus profond de moi-même et je suis triste, j'ai de la peine de lui faire autant de peine. Je suis désolé, c'est ma maman d'amour et ma vie, mon existence à ses côtés a été une vie de pur et grand bonheur. Dis-lui merci pour son message d'amour, et dis-lui que moi je l'aime très fort aussi. Mon amour pour elle est immense et je l'ai toujours considérée comme ma maman, ma compagne, mon âme sœur. Nous étions si proches et si complices, et la présence de Djin, mon grand frère ne m'a jamais perturbé, bien le contraire, j'étais le côté droit et lui le côté gauche et nous avions tous les deux notre rôle et une mission auprès d'elle.

Dis-lui de ne pas culpabiliser, je ne voulais pas qu'elle voit que j'étais malade, mes reins étaient usés et j'étais sur mon chemin, je préparais mon départ depuis l'entrée de l'hiver. Je savais qu'on ne pouvait plus m'aider, c'était mieux pour moi de monter me reposer et me ressourcer. Je n'ai pas aimé rester chez le vétérinaire, mais je sais qu'elle espérait pouvoir me guérir et je ne peux lui en vouloir. Elle a toujours été là pour moi et a toujours fait ce qu'elle pensait être pour mon plus grand bien, et c'est tout naturel pour elle d'avoir essayé de me sauver, mais c'était le moment pour moi et je la remercie, elle m'a aidé à faire le grand saut et à tirer ma révérence en toute dignité.

C'était difficile pour moi de la laisser dans cette grande souffrance et je me suis attaché à elle, je lui pompais son énergie et je restais dans son environnement au quotidien. Je n'étais pas bien, je ne pouvais pas me reposer ni me ressourcer et Djin mon protecteur de tout temps est venu me rejoindre et m'a emmené et guidé sur ce chemin triste où je me trouvais, pour me montrer que je devais l'emprunter et le suivre pour rejoindre la lumière. Je n'ai pas hésité une seule seconde, j'ai toujours eu confiance en lui tout comme toi, et tous les deux nous avons traversé le pont des fleurs et gravi les marches de l'escalier de l'arc en ciel. C'était sublime, merveilleux à vivre et je suis maintenant dans ce paradis, ce haut-lieu magique et déjà bien réparé.

Bien sûr que je viens la voir pour lui faire des coucous, je lui envoie aussi des petits signes et je suis dans ses rêves. La souffrance pour elle est immense, surtout depuis que Djin m'a rejoint, et elle se sent seule et abandonnée. Sa maison est vie, sans âme, son cœur est vide et ce vide pour le combler, seule notre présence peut le faire, mais notre présence physique bien sûr et sur le plan terrestre. C'est injuste et cruel pour elle d'avoir perdu ses 2 amours, mais grâce à Djin qui était aussi sur son chemin, j'ai pu moi monter au jardin des animaux et nous pourrons tous les deux de nouveau la retrouver en plein forme, en bonne santé dès qu'elle aura fait son deuil et se mettra à notre recherche.

Nous sommes partis tous les deux presque ensemble, mais c'est pour pouvoir la retrouver à nouveau ensemble. Elle a beaucoup d'amour et de compassion dans son cœur et c'est une belle âme. Nous lui avons enseigné tous les deux l'amour inconditionnel et elle s'est reconnectée à sa source, à son petit enfant intérieur pour avancer sur son chemin. Nous étions 3 mais ne formions qu'un. D'avancer sur son chemin avec nous était pour elle une grande plénitude qui lui permettait de s'épanouir spirituellement, et la mort ne peut pas nous séparer. Au contraire, grâce à notre passage au jardin des animaux, nous pouvons renaître, la mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. A elle d'avoir cette volonté d'y croire et de nous retrouver.

Mais elle sait tout ça. Elle est en détresse et se torture l'esprit à savoir qu'est-ce qu'elle n'a pas vu ou voulu voir. A côté de quoi est-elle passé ? Dis-lui tout simplement que c'est aussi parce que ça doit l'être et que l'univers lui rendra ses trésors dès qu'elle le souhaite. Qu'elle soit attentive en attendant de nous revoir, et elle sentira ma présence, je veille sur elle et nous sommes deux.

Je l'aime fort, c'est ma maman d'amour, ma moitié et je suis pressé de la revoir très vite, car elle est incomplète, il lui manque une partie d'elle, il lui manque ses 2 amours.

La rencontre avec Tequila s'est faite sur un chemin gris, triste, sans lumière. Elle était assise, le regard vide, figée au sol comme si elle était collée à cet endroit. Je me suis approchée doucement pour ne pas l'effrayer, puis je l'ai appelée par son nom, aucune réaction. C'est seulement lorsque j'ai appelé Téquilou, Lilounette, qu'elle a levé la tête vers moi et que son regard si triste quelques instants auparavant s'est illuminé et qu'elle s'est mise à faire quelques petits miaous très discrets. J'ai continué de m'avancer vers elle, je me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort. Je l'ai saluée et lui ai expliqué que c'était sa gardienne qui m'envoyait à elle pour lui lire le contenu d'une grande lettre, que j'avais beaucoup de messages pour elle mais aussi quelques questions à lui poser. Avant même que je ne démarre la lecture, elle s'est mise à miauler plus fort, elle est venue vers moi et m'a dit :

Je t'attendais. Dieu soit loué, elle t'a enfin missionnée pour venir me parler et tu ne peux savoir combien je suis contente, combien je me sens rassurée, car depuis mon départ, depuis que j'ai fait le grand saut si rapidement et si brutalement, je sais qu'elle est en grande souffrance, que sa détresse est immense et qu'elle a du mal à avancer. Pour elle c'est trop difficile, trop cruel d'accepter mon départ, et pour moi ça l'est aussi car je ne me sens pas le droit de suivre ce chemin gris qui pourtant, je sais, me mènera vers la lumière. Rajouté à ce départ rapide, pas programmé, je reste là dans son entourage, dans son quotidien et je ne peux me reposer ni me ressourcer. Ici ce n'est plus ma place et pour me permettre de la retrouver, je dois monter au jardin des animaux pour me réparer.

J'ai besoin de ton aide et nous avons toutes les deux, besoin de ton aide pour me permettre de faire le passage, et pour l'aider à commencer son travail de deuil et retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit.

Je l'ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l'accompagner après notre échange, et sans tarder lui ai lu le contenu des missives :

Mon petit chat d'Amour à moi, ma Téquilou, ma Lilounette, je t'aime plus fort que tout.

Quelle était ta mission de vie auprès de moi ?

 

  • Est-ce que tu peux revenir le plus vite possible te réincarner dans cette vie auprès de moi le plus rapidement possible ? Si oui, quand ? Dans combien de temps est-ce que tu vas revenir ?

 

  • Est-ce que tu m'en veux d'avoir été moins présente les dernières semaines / derniers mois avant que tu partes et de ne pas avoir pris autant de temps pour toi, qu'avant pour te câliner et te caresser ?

 

  • Est-ce que tu étais heureuse près de moi, toute ta vie avec moi ?

 

  • Est-ce que tu as des choses à me dire ? Des messages que je dois savoir ? Des choses que tu aurais voulues me dire avant ta mort et même maintenant ?

 

  • Est-ce que tu as des messages pour T…….. ? Des choses à lui dire ?

 

  • Est-ce que tu avais une mission de vie auprès de T……… aussi ?

 

  • Est-ce que tu te sens bien là où tu es actuellement ?

 

 

 

Pendant que je lisais cette longue lettre, je l'observais à travers mes larmes, j'étais moi-même très touchée par la grande détresse de sa gardienne, et je pouvais la voir tour à tour triste, puis l'air doux, très serein, puis à nouveau un flot de larmes perlait à ses yeux, elles tombaient sur sas joues, sa truffe, ses pattes, et elle se baissait comme submergée par tant de souffrance. Lorsque je me suis arrêtée, s'en est suivi un long moment de silence. J'ai respecté son besoin pour l'aider à récupérer de ces moments très éprouvants, et ayant capté ma pensée, elle s'est remise à miauler très fort pour me dire :

Ce n'est pas ce que tu crois, c'est vrai que son courrier est empreint d'une terrible souffrance, que l'on peut sentir et ressentir son immense peine, mais cela lui a fait du bien de l'écrire, elle avait besoin de me le dire, de l'exprimer et je suis si contente de pouvoir lui répondre.

Dis-lui merci, j'ai beaucoup de gratitude pour elle, pour toi, aujourd'hui je vais rejoindre ce havre de paix et c'est à partir de maintenant que nous allons avoir toutes les deux cet immense bonheur d'espérer pouvoir nous retrouver bientôt. J'ai tellement de choses à te dire mais je vais commencer par la plus importante, je vais lui dire que moi aussi je l'aime d'un amour pur, profond et inconditionnel. Mon amour pour elle est incommensurable, il est plus grand que la galaxie, que le cosmos et je suis si triste pour cette grande peine que mon départ lui inflige. Elle a du mal à le vivre et à l'accepter et je le regrette pour elle, et lui demande pardon, mais je n'ai pas entendu arriver cette voiture qui m'a percutée.

Je n'ai pas souffert, c'était très rapide, je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et je savais que c'était fini pour moi, que pour toi ce serait cruel, injuste et déchirant. Je sais combien je te manque, combien tu te sens vide à l'intérieur de toi, dans la maison, et de monter au paradis des animaux me permettra, dès que je serai réparée, de te revenir en pleine forme pour continuer notre belle histoire d'amour ensemble. Ne te torture plus l'esprit, ce départ précipité nous permettra de nous revoir, j'endosserai un costume de bébé et nous repartirons ensemble pour de longues années.

J'étais là pour toi, ma mission consistait à t'apprendre le détachement, détachement affectif bien entendu, t'aider à aimer en toute fluidité sans peur de perdre l'autre et ce sans dépendance ni codépendance. J'étais là dans les pires moments de ta vie et j'ai toujours réussi à t'aider à prendre les bonnes décisions, mais aussi de galvaniser les souffrances, car ma présence te permettait de te reconnecter à ton petit-enfant intérieur, à ton âme pour y trouver le courage et la grande force qui t'habitent. Alors stp ne te laisse pas aller aujourd'hui, tu as besoin d'aide pour surmonter cette terrible épreuve et moi aussi, car nous avons toutes les 2, besoin l'une de l'autre et je n'ai pas terminé ma mission.

Bien sûr que j'étais là pour T……. aussi, pour l'aider à grandir, pour se sentir aimé et consolé, et lui aussi a besoin de me retrouver et ce sur le plan terrestre. De là-haut je pourrai vous faire des signes, venir vous faire des petits coucous, vous protéger et veiller sur vous mais vous avez besoin de ma présence physique et dès que tu seras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Cela ne tient qu'à toi ma tendre et douce mie. Ne culpabilise pas pour les câlins que tu n'as pas pu me faire avant mon départ, je n'ai jamais manqué de rien, je me suis toujours senti aimée, choyée et respectée comme ton double, et mon existence à tes côtés a été un immense bonheur pour moi.

Nous sommes des âmes sœurs et ce depuis la nuit des temps. Nous étions ensemble dans d'autres vies, dans la précédente, nous étions des jumelles, et ce lien fort qui nous unit, personne ne peut le détruire ni nous le prendre. J'étais toi, tu étais moi et nous vivions l'une à travers l'autre, tu étais la prunelle de mes yeux et j'étais la tienne. J'ai toujours été très fière de toi, de la personne forte que tu es devenue, fidèle à ses valeurs, et ce que tu es au plus profond de toi-même, et ce que tu fais. Je t'admire pour ce grand courage et tu le sais, j'aurais aimé pouvoir te le dire avant mon départ, je le préparais doucement, j'étais sur mon chemin, je préparais ma transition et ce malheureux accident a précipité cette séparation terrible, mais tu dois me croire, la mort, à condition que le passage se fasse pour nous permettre de nous reposer et nous réparer, est un nouveau soleil.

Après la mort il y a la renaissance et toi et T….. vous avez encore trop besoin de moi à vos côtés. Dis-lui que je l'aime très fort, c'est mon petit frère et il ne doit plus me pleurer. C'est un petit garçon qui a déjà manqué de sécurité affective et il en a tant besoin, et à mon retour vous pourrez tous les deux vous reconnecter à votre petit enfant intérieur et le chérir à travers moi pour vous aider à panser toutes les blessures du passé.

Je vous aime fort, je suis ta Lilounette et si pressée de te revenir, alors n'oublie pas, ne te torture plus l'esprit, accepte ce départ comme le début d'un prochain, et mets-toi très vite à ma recherche.

Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas est devenu de plus en plus lumineux. Lorsque nous sommes arrivées devant le pont des fleurs, elle m'a remerciée avec beaucoup de gratitude et l'a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel. Au revoir et à bientôt Lilounette, elle est là où elle doit être maintenant.

 

 

La connexion avec Rocky s'est faite au paradis des animaux. Il était assis au milieu de plusieurs congénères et ils étaient tous subjugués par les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons blancs. S'y entremêlaient des anges blancs, orange et dorés et c'était merveilleux à observer. La lumière vive, éclatante m'éblouissait et j'ai cligné plusieurs fois des yeux pour m'y habituer, et émerveillée par la beauté magique du lieu, je me suis assise quelques instants dans les hautes herbes d'un vert très fluo. Autour de moi des fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs très flashy, je n'ai pas manqué de me ressourcer et de m'emplir d'une grande paix intérieure.

Puis pour pouvoir apporter mes missives à Rocky je me suis levée et je l'ai appelé par son nom. Plusieurs chiens se sont mis à aboyer et cela m'a bien surprise, Rocky s'est avancé vers moi, suivi de 4 ou 5 compagnons et les autres qui l'entouraient se sont écartés et retirés. Il est venu à mes côtés et toujours en aboyant m'a dit :

Je te présente Jumbo mais je sais que tu le connais déjà, et les autres souhaitent faire un petit coucou à maman et papa, eux aussi sont toujours là pour eux et continuent de veiller sur eux. Et moi, depuis que j'ai fait le grand saut, j'ai retrouvé toute la petite tribu et je suis bien content. Ils sont là et me guident, me font visiter cette oasis de paix. Tout est en paix, ne règnent qu'amour et harmonie et c'est merveilleux à vivre. Mais dis-moi tu es venue pour me parler et j'ai hâte, je suis curieux de t'entendre.

Et sans tarder je lui ai lu le contenu des messages de sa gardienne.

 

Mon Rocky, mon loup, 

Mars 2014, nous sommes venus te voir à Huisseau-sur-Cosson dans un élevage de chien-loup de Saarloos. 

Tu étais très craintif, tu te blottissais contre ta première maîtresse, l'éleveuse.

Nous sommes venus une première fois avant mars 2014 pour te voir car ton maître te voulait absolument. Le contraire de moi. Et finalement tu auras fait 11 ans et 8 mois avec nous, au sein de notre foyer.

 

L'éleveuse nous avais dit de prendre un autre chien car cette race de chien n'aime pas être seul. Du coup, nous avons opté pour Jumbo 7 mois plus tard. Malheureusement, il y avait beaucoup de jalousie entre vous deux. Nous avons été obligés de vous séparer, chacun dans votre enclos.

 

Tu me protégeais beaucoup. Tu ne voulais pas que d'autres personnes comme ton maître ou les filles s'approchent de moi. Tu étais un très bon protecteur quand les gens passaient devant le portail.

 

Tu nous aimais très fort, nous le savions et nous aussi nous t'aimons et nous t'aimerons toujours. Tu resteras le seul chien-loup dans notre famille, l'unique à nos yeux.

Quand nous sommes revenus des vacances d'été, j'ai retrouvé un autre Rocky. Tu étais différent. Je n'ai pas compris pourquoi. Tu nous suivais partout et tu te plaignais avec tes aboiements, comme si tu nous disais un message. C'était quoi ce message ?

 

Et depuis ce moment, ton état de santé s'est dégradé. Nous avons lutté pendant un bon mois contre ton arthrose mais pour moi il n'y avait pas que ça…tu avais perdu environ 5 kilos très vite et tu avais de la fièvre.

Le jour de ton départ, je ne travaillais pas et le midi je suis partie déjeuner avec Célya chez papi et mamie. Quand nous sommes rentrées tu n'étais pas bien. La fièvre était réapparue et tu tremblais. J'ai attendu ton maître pour te mettre debout et là j'ai vu que tu avais un abcès sur ton escarre.

 

Lors du trajet pour aller au vétérinaire, tu avais la tête sur ma cuisse. Tu devais t'en douter que tu ne reviendrais pas avec nous.

 

Célya a souhaité te dire quelques mots pour toi : je t'aime Rocky, tu resteras toujours mon chien préféré avec Jumbo. Je vous aime fort. Est-ce-que tu étais triste quand on t'a piqué ? Est-ce-que tu savais qu'on allait te faire piquer quand on était chez le vétérinaire ?

 

Nous avons quelques questions pour toi :

  • As-tu un message à nous dire ?
  • As-tu souffert en dernier ?
  • Pourquoi tu n'as jamais voulu te laisser caresser par mamie et papi alors que mamie venait tous les jours ?
  • Et as-tu été heureux avec nous même si on ne te baladait pas assez ?

 

On ne t'oubliera jamais et on t'aime et t'aimera toujours mon loup d'amour !!! On vous aime toi et Jumbo. Passe le bonjour à Jumbo et j'espère qu'il va bien. Maintenant vous allez pouvoir vous retrouver, en espérant que vous êtes complices dorénavant…

 

Pendant que je lisais je l'observais, il me regardait intensément, je pouvais sentir combien il était ému et lorsque je me suis arrêtée il m'a dit :

J'attendais ce moment, je savais qu'elle voudrait me parler, qu'elle aurait besoin d'avoir des réponses à ses questions et là je me sens très, très touché. J'ai besoin, excuse-moi, mais j'ai besoin de quelques secondes avant de pouvoir lui répondre.

Je lui ai fait un signe de tête pour lui dire qu'il avait tout le temps et moi aussi et je me suis rassise dans les herbes. Puis il est venu à côté de moi et a posé sa tête sur mon épaule pour me dire :

Je n'ai pas toujours été très souple et tolérant, j'avais mon caractère et ce grand besoin de me sentir le seul, d'avoir l'exclusivité, mais je suis au fond empli de beaucoup d'amour, j'ai tellement d'affection et de tendresse à donner et je suis désolé si j'étais trop possessif, surtout avec toi ma maman. Je t'ai depuis tout petit, étant très craintif et réservé, considérée comme ma maman et plus tard ma compagne, et je reconnais, j'avais beaucoup de mal à te partager avec papa et les filles, et surtout avec Jumbo de qui tu étais très proche. Un sentiment de mal-être, une pointe, juste une pointe, et il a baissé la tête pour exprimer « de jalousie » m'ont rendu parfois un peu difficile à supporter et je le regrette.

Mea culpa, c'est indigne de moi et depuis que je suis arrivé au jardin des animaux nous nous sommes retrouvés et nous sommes très proches. Oui nous sommes devenus complices, y compris avec les autres compagnons. C'est vrai que je n'aimais pas rester seul, mais de devoir te partager avec lui a été terrible pour moi.

Ma mission consistait à te protéger, à veiller sur toi et t'ouvrir à l'amour inconditionnel et j'ai failli à ce rôle, j'étais moi-même incapable de te partager avec les tiens et Jumbo, et encore une fois je le déplore. Dès ma naissance et déjà dans le ventre de ma génitrice, j'ai connu ce sentiment d'insécurité et j'avais besoin, malgré ma taille, malgré mon espèce, qui pourtant pouvait imposer, j'avais ce grand besoin d'être câliné, dorloté et de me sentir faire qu'un avec toi. Et je t'ai choisie plutôt que papa, car tu as toi aussi besoin, ce fort besoin de te sentir aimée et chérie. J'étais un peu ton miroir et Jumbo me faisait de l'ombre, je suis désolé. Il était là pour m'accompagner dans ma maladie, il venait nous faire des coucous et c'est ce que j'essayais de vous dire avec mes aboiements.

Mais avant de répondre à vos questions, je tiens à vous dire merci, merci à tous et surtout Celya ma petite sœur, pour vos messages d'amour. Ils me vont droit au cœur et me touchent profondément. Je vous aime très, très fort et même si vous ne souhaitez pas reprendre de chien-loup dans la famille, je sais que je vous retrouverai et Jumbo aussi. Lorsque vous serez prêts, j'endosserai le costume qu'il vous plaira.

J'étais sur mon chemin et je préparais doucement mon départ depuis le début de l'année. Je ne voulais pas vous le faire voir pour ne pas vous inquiéter car on ne pouvait plus rien pour moi. Je souffrais d'un mal qui me rongeait de l'intérieur et je préparais ma transition, car je savais que j'allais bientôt partir. J'avais des bobos partout et dus à l'âge et je sentais une forte oppression dans mon abdomen, c'était parfois des douleurs très lancinantes et je me réfugiais dans mon corps astral pour mieux les gérer et les supporter, mais vers la fin tout mon système immunitaire était atteint et je me sentais fébrile et en souffrance. Oui je savais, lorsque vous m'avez emmené chez le vétérinaire, que je ne reviendrais plus à la maison, Jumbo était là avec moi et j'étais prêt. Je vous remercie, beaucoup de gratitude pour la force et le courage que vous avez eu de m'aider à partir. Ce mal s'est propagé dans mes os et vous m'avez permis de partir en toute dignité. Merci encore.

J'étais triste pour la grande peine que mon départ vous infligeait, et aussi de ne plus pouvoir me manifester physiquement et me faire câliner, et en même temps je suis monté pour me reposer et me régénérer. Ici tout est tellement beau qu'on s'adapte très vite à ce havre de paix. Je suis navré si mamie et papi n'ont pas réussi à me caresser, mais j'ai toujours eu ce besoin de garder mes distances, pour moi, même si je vous aimais très fort toute la famille, pour moi il n'y avait que toi ma mie qui pouvait me combler et emplir mon cœur et mon corps, j'étais très dépendant de toi et de ta présence.

C'est resté dans ma nature de chien-loup, tu étais ma louve et cela s'explique ainsi. Cela ne doit par contre pas vous faire douter, j'ai été très heureux avec vous et je me suis toujours considéré comme un membre de la famille. J'ai un peu manqué de promenades qui m'auraient aidé à canaliser mes énergies et mon centre d'intérêt, mais là où je suis maintenant je me sens de nouveau en pleine forme et je peux m'amuser, jouer et courir à ma guise, et tout va bien. Jumbo vous embrasse et n'oubliez pas, la mort est un nouveau soleil et on espère bien vous revoir.

Votre Rocky vous aime fort et toujours là pour vous et toute la famille.

 

La connexion avec Peyto s'est faite dans cette belle et luxuriante clairière qui se trouve après l'escalier de l'arc en ciel et juste avant l'entrée du paradis des animaux. Il était assis au milieu des hautes herbes d'un vert fluo et s'amusait à regarder les abeilles et les papillons blancs, orange et dorés se poser d'une fleur et d'un arbre à papillons à un autre. Les couleurs étaient très vives, très flashy et il y avait des fleurs de toutes les espèces partout. Beaucoup de fleurs mellifères, et les oiseaux tournoyaient au-dessus d'elles, c'était magnifique à observer. Il y régnait une paix absolue et je me suis arrêtée quelques instants, éblouie par la vive lumière, pour m'y habituer et me ressourcer. Puis avant même que je ne me décide à appeler Peyto par son nom, il s'est mis à aboyer plusieurs fois très discrètement, puis de plus en plus fort et il est venu à côté de moi tout en remuant la queue pour me montrer qu'il était heureux, et toujours avant que je ne m'adresse à lui, il m'a dit :

Oui, je suis content, je suis si content de te voir ou te revoir, je te connais, je t'ai déjà parlé et je ne t'ai pas oubliée. Je suis heureux à cet instant que tu sois revenue car je sais que c'est difficile, c'est compliqué pour mon papa, ma maman et ma sœur, je vais pouvoir te donner des messages qui vont les rassurer et les aider à commencer leur travail de deuil.

Je lui ai aussitôt confirmé que c'étaient ses gardiens qui m'envoyaient à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions, et sans tarder lui ai lu le contenu :

« Didou d'amour,

C'est le coeur lourd et débordant d'amour pour toi que nous t'adressons ce dernier message. Ta disparition est si soudaine. Nous avions encore tellement de choses à vivre avec toi. Tout est allé si vite. Nous te demandons pardon si nous sommes passés à côté de quelque chose qui aurait pu nous faire savoir que ta fin était proche, pardon si nous n'avons pas toujours été à la hauteur, pas aussi disponibles que tu l'aurais mérité, pardon pour ce qu'on a pu rater avec toi. Nous voulions te remercier aussi, d'être entré dans nos vies il y a un peu plus de 6 ans, tu as été un bébé, un ami, un proche exceptionnel, un vrai membre de notre famille, un frère pour Mia, un vrai compagnon de jeu pour elle. Notre confiance en toi était absolue. Tu as été présent, avec la même constance et le même amour inconditionnel pour nous, dans les bons comme les moins bons moments. Merci pour tout cela, merci pour tout cet amour que tu nous as donné, pour cet être si spécial que tu as été, si empathique. Tu as attendu que nous soyons tous les 3 réunis pour lâcher ton dernier souffle, merci infiniment, cela nous réconforte quelque peu de savoir que nous avons pu t'accompagner, être à tes côtés pour ton passage de la vie à la mort. Tu as été le meilleur chien du monde jusqu'au bout. Nous espérons de tout cœur que tu estimes avoir vécu une belle vie, que tu as été heureux avec nous, au moins tout autant que nous l'avons été avec toi.

Notre peine est inimaginable, nous devons apprendre à vivre sans toi désormais, toi qui était si présent dans nos vies, toi qui rythmait et illuminait notre quotidien. Pardon de t'avoir promis que ça irait mieux et que n'aies pas eu le temps de voir tout cela. Tu nous manques terriblement. Nous espérons que là où tu es, tu es bien, apaisé, que tu fais le foufou, comme nous aimions te voir le faire avec nous. Tu es dans nos coeurs pour l'éternité, jamais nous ne t'oublierons, notre Peyto d'amour, notre gros loup, notre Didou chéri, notre « chat-chien »!

Reçois tout notre amour, toute notre lumière. Nous t'aimons plus que tout, à jamais.

 

Pourquoi es-tu parti si jeune ? Et de manière aussi brutale ? Que s'est-il passé ? Est-ce toi qui as décidé de partir ou bien est-ce que toi tu serais bien resté un peu plus ? As-tu souffert ?

Sommes-nous passés à côté de signes qui auraient pu nous alerter sur ta santé ?

As-tu été heureux dans notre famille ?

Nous en veux-tu pour quoi que ce soit ?

Nous as-tu envoyé des signes depuis que tu es parti ? Reviendras-tu ? »

 

Pendant que je lisais je l'observais, il penchait la tête à droite, puis à gauche, très concentré pour ne rien rater de ce que je lui disais, et avant que je ne termine, j'ai vu quelques larmes perler et s'échapper de ses yeux, tombant sur sa truffe, ses pattes. Il était tellement ému qu'il n'essayait même pas de les lécher au passage. S'en est suivi quelques secondes de silence avant qu'il ne lève la tête vers moi pour me dire :

Je suis très touché par leur message d'amour empreint de tant de souffrance, de tant de mélancolie et de tant de regrets. Je sais combien c'est difficile pour eux de m'avoir vu partir aussi brutalement, et je suis si désolé pour le mal que je leur fais. Dis-leur merci et dis-leur que moi je les aime très fort aussi, je les aime d'un amour incommensurable et j'ai vécu avec eux des moments merveilleux. Même dans les jours un peu plus difficiles, mon existence à leur côté a été une vie de rêve, et je me suis considéré pendant toutes ces années comme leur fils, leur garçon et le frère de Mia.

Je sais que mon départ si rapide est un vrai cauchemar pour eux et je suis si triste de la peine que je leur inflige. Ils sont en grande souffrance et ils culpabilisent, me demandant pardon pour un tas de choses qui ne comptent pas, qui sont insignifiantes pour moi. Ils m'ont respecté comme un membre de la famille à part entière et m'ont donné tout ce qu'ils pouvaient. Alors dis-leur de ne rien regretter, je me sentais malade depuis tout jeune, mais j'avais repris des forces et j'ai pu vivre, même si c'est trop court pour vous les humains qui aimeraient que nous soyons éternels, j'ai pu profiter de partager de belles années avec vous et je me suis senti aimé plus que tout.

Votre amour, votre empathie m'ont guidé pendant toutes ces années et j'ai réussi à vous accompagner sans vous montrer et vous inquiéter, car je savais qu'on ne pouvait pas me guérir. Le mal me rongeait de l'intérieur, et je ressentais souvent des pressions dans ma tête, dans ma poitrine et mon petit cœur rempli d'amour pour vous n'a pas supporté ces douleurs oppressantes qui revenaient sans cesse. Je me réfugiais dans mon corps astral pour mieux le supporter et le gérer et j'arrivais à vous cacher mon état pour ne pas vous déstabiliser, et puis surtout parce que je savais qu'on ne pouvait rien pour moi.

Ne vous torturez pas l'esprit, c'était pour vous ménager, alors au lieu de culpabiliser, d'avoir des regrets et de me demander de vous pardonner, pardonnez à votre petit enfant intérieur du mal que mon départ et les circonstances qui s'y attachent vous créent et soyez rassurés, je suis bien monté au jardin des animaux. J'ai bien fait le passage, Christiane m'a envoyé de la lumière et m'a montré le chemin, je me suis déjà bien reposé et ressourcé.

Si je suis resté dans cette belle prairie avant de rejoindre les congénères et autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée qui est derrière moi, c'est parce que je savais que vous auriez besoin de me contacter et que je voulais profiter de ce moment privilégié en toute intimité avec vous. J'ai beaucoup de reconnaissance et de gratitude pour vous et tout ce que vous avez fait pour moi, et je ne pourrai pas vous en vouloir. Ma maladie n'a rien à voir avec vous et encore moins à cause des conditions de notre vie, je savais que je ne resterais pas longtemps chez vous et cela me faisait si mal au cœur pour vous, car la détresse que vous vivez est affreuse. C'est cruel et terrible pour vous, mais en attendant je peux veiller sur vous et vous protéger en vous envoyant des ondes divines. Bien sûr que je vous envoie des signes, et dès que je serai complètement réparé j'espère vous revenir. Pour moi c'était mieux de remonter me ressourcer afin de pouvoir redescendre et vous retrouver en bonne santé.

Ce ne sera pas long, l'espace-temps là-haut n'est pas du tout le même que sur le plan terrestre et lorsque vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai sur votre chemin. Vous avez besoin de moi à vos côtés, votre cœur et votre maison vous semblent bien vides depuis que j'ai fait le grand saut, et c'est à moi de vous demander pardon, je vous aime et j'aimerais vous voir à nouveau rire et vous amuser à jouer et courir après moi. Ma sœur aussi sans moi, c'est triste pour elle, elle a besoin de ma compagnie, de mon énergie pour grandir.

Lorsque j'aboyais, et je déplore vous avoir dérangé, mais cela me permettait d'évacuer un trop plein de tension que je ressentais dans ma tête et je m'en sentais libéré. Mea culpa, la vie est parfois bien injuste pour vous les humains, nous les animaux c'est beaucoup plus simple, nous venons pour une mission et lorsqu'elle est terminée nous remontons nous réparer et nous revenons avec une autre. Je serais heureux de vous accompagner à nouveau avec Mia et l'aider à grandir et à mûrir.

Votre Didou chéri, votre Didou d'amour sera toujours là pour vous et de nouveau bientôt avec vous, à vos côtés. Je vous aime très fort. A bientôt (petit clin d'œil).

 

La connexion avec Choupa s'est faite dans ce magnifique havre de paix qu'est le paradis des animaux. Elle était assise au milieu de plusieurs autres congénères et ils s'amusaient tous à regarder les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs et violets. Ils tournaient la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle, et s'y entremêlaient au-dessus d'eux, des anges blancs, orange et dorés.

Je me suis assise dans les herbes d'un vert très fluo au milieu de fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs très flashy. J'ai fermé les yeux pour m'habituer doucement à la vive lumière qui régnait dans ce haut-lieu magique. Puis après quelques instants et ayant profité de l'énergie bienfaitrice qui m'a ressourcée, je me suis levée et j'ai appelé Choupa par son nom, et dès le premier appel tous les compagnons qui l'entouraient se sont écartés pour me laisser la place de m'approcher. Arrivée à une distance respectable et pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Elle s'est levée très souplement, est venue à mes côtés tout en poussant quelques petits miaous pour me dire :

Je te connais, on s'est déjà parlé et je t'attendais. Je sais que mon départ rapide, brutal, leur pose problème et je savais qu'elles auraient toutes les deux besoin de prendre contact avec moi. Je suis très contente que tu sois là et te remercie profondément de nous permettre cet échange. Comme tu le sais, alors que j'aurais toujours aimé être la seule, la privilégiée dans leur cœur et leur maison, eh bien me voilà ici avec quelques-uns de leurs compagnons et nous sommes tous très heureux d'être à nouveau réunis. Mais dis-moi, qu'as-tu à me dire ?

C…… et moi tenons à lui exprimer tout notre amour et notre tristesse de son départ auquel nous nous attendions pas . La maison est vide sans elle.

Je me souviens il y a 15 ans lorsqu'elle est arrivée avec un petit collier rouge ; elle était jeune et elle attendait des petits ; nous avions déjà beaucoup de chats et nous avons souhaité la stériliser. Nous aimerions savoir d'où elle venait et pourquoi avoir choisi cette maison? Nous sommes conscientes qu'elle avait besoin de plus d'exclusivité que celle que nous avons pu lui donner ; nous avions 8 chats et avons fait ce que nous pouvions. Pendant toutes ces années elle a refusé d'être propre en refusant les litières , néanmoins j'étais très attaché à elle ; depuis le mois d'avril 2025 elle était propre car nous dormions la porte du jardin ouverte ; c'était très agréable pour elle et pour nous .C…. et moi sommes très triste de son départ . 

je voudrais savoir si elle est bien arrivée dans la lumière et si elle a retrouvé des êtres qui lui sont chers ? comment a-t-elle vécue sa vie terrestre auprès de nous. Dites-lui bien qu'elle nous manque et que nos cœurs sont chagrins.

Pendant que je lisais les missives de ses gardiennes, elle me fixait attentivement, intensément, et lorsque j'avais terminé, elle m'a dit :

Je suis très émue, je suis touchée par leur message d'amour et je sais bien, je connaissais le contexte lorsque je suis arrivée chez elles et que je me suis installée à mon tour. Vrai que je rêvais d'être la seule, l'exclusive, j'avais tellement besoin de me sentir en sécurité, en confiance, de retrouver la confiance en l'humain et elles ont su gagner ma foi et mon espérance.

Toute petite alors que j'attendais des bébés, me famille m'a emmenée en voiture et déposée loin de chez eux, de mon territoire pour se débarrasser de moi. J'étais de trop et cette portée que j'attendais encore plus, on m'a laissée dans la nature comme si je n'existais ou n'avais jamais existé. J'ai souffert de cette séparation, et cet abandon a été injuste et cruel pour moi. Et Dieu sait combien j'ai été heureuse de les avoir trouvées, d'avoir été acceptée avec mes bébés à venir, d'avoir été choyée et reconnue comme un membre de la famille. Je ne peux leur en vouloir, dis-leur de ne surtout pas culpabiliser, elles étaient déjà mamans, et elles n'allaient bien sûr pas abandonner les autres chats.

Leur cœur à toutes les deux est immense et empli d'une grande compassion, elles ont beaucoup d'empathie pour nous les félins. Je leur dis merci, je leur en suis si reconnaissante pour toutes ces années passées à leurs côtés. Du pur et grand bonheur. Elles ont réussi à me réconcilier avec les humains et j'ai tellement de gratitude pour elles.

Je leur demande pardon pour les désagréments que me malpropretés leur ont infligés mais je n'avais déjà pas trop pris l'habitude d'aller sur la litière, et les odeurs des autres compagnons me perturbaient énormément. De nature très possessive, les effluves des autres me bouleversaient et c'était traumatisant pour moi. J'avais ce besoin fort de m'épandre aussi pour marquer mon territoire pour me sentir chez moi et je suis vraiment désolée. Depuis ce printemps j'ai enfin réussi à aller à l'extérieur et je sais qu'elles étaient contentes et fières de moi.

Dis-leur que je les aime fort toutes les deux, j'ai été séparée toute jeune de ma maman humaine et j'ai eu la chance inouïe de retrouver deux mamans. J'étais reliée à Pascale et quelque part j'étais un peu son miroir. Elle a elle aussi dû tout mettre en œuvre pour trouver la confiance en elle et s'ouvrir aux autres. Quant à elles deux, elles avaient toutes les deux besoin de se responsabiliser d'éduquer, et avec tous les compagnons nous formions une famille nombreuse et qu'elles ne s'inquiètent pas, ma présence à leurs côtés a été bénéfique pour elles et pour moi.

J'ai réussi à trouver ma place et j'ai vécu des années de pur et grand bonheur. Je sais combien mon départ leur est difficile. J'étais sur mon chemin, je préparais ma transition depuis l'entrée de l'hiver et j'étais prête. Je sais que ce départ, même si elles savaient que je ne serais pas éternelle, est difficile, car elles n'ont rien vu arriver, mais moi je vaquais aux préparatifs, ayant parfois des pressions dans la tête et quelques absences pendant lesquelles je me réfugiais dans mon corps astral. Des bobos dus à l'âge et j'ai réussi à gérer et à souffler la flamme de ma bougie et tirer ma révérence en toute dignité.

Je n'avais pas peur, on m'attendait de l'autre côté, il y avait des humains, ta maman et d'autres de vos ancêtres et bien sûr beaucoup de congénères, tous heureux de me tendre les pattes et me guider dans ce merveilleux escalier de l'arc en ciel. Ici je me suis déjà bien reposée et ressourcée et alors que j'étais très individualiste, je prends beaucoup de plaisir à jouer avec les autres. Je suis heureuse et si j'ai de la peine, c'est de la peine pour vous car je sais combien votre cœur et votre maison vous semblent vides depuis mon départ. Mais de là-haut je veille sur vous et je peux venir vous faire de petits coucous et des signes.

Et vous le savez bien, nous sommes tous prêts à vous revenir, à redescendre auprès de vous lorsque le moment sera venu et si vous le désirez. J'ai bien essayé de t'apprendre le détachement affectif, de t'apprendre à aimer en toute fluidité, sans peur de perdre l'autre, mais il y a encore du taf, et lorsque tu te mettras à ma recherche, je serais ravie de te revenir et de reprendre ma mission. Mon âme comme toutes celles de ceux que vous avez dû aider ou laisser partir sont éternelles et perdurent, et la mort ne peut pas nous séparer. Même si nous sommes de l'autre côté du voile nous sommes et resterons toujours reliés à vous et à votre âme.

Je vous aime fort, votre Choupa d'amour vous aime.

La connexion avec Kowu s'est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après l'escalier de l'arc en ciel et juste avant l'entrée du jardin des animaux. Il était assis et suivait du regard les yeux grands ouverts les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons roses, mauves et blancs. C'était amusant à observer car il tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle, et je me suis assise quelques instants dans les herbes d'un vert fluo. Il y avait des fleurs de toutes les espèces et toutes les couleurs très flashy, et les abeilles et papillons butinaient et tournaient inlassablement autour des fleurs mellifères. La lumière très vive m'éblouissait, et après avoir mis un peu de temps à m'y habituer, je me suis relevée et j'ai appelé Kowu par son nom. Dès le 1er appel il a levé la tête vers moi et ses yeux exprimaient de la joie, comme s'il m'avait attendue et qu'il était content de me voir. Ayant capté ma pensée il m'a dit :

Approche, je sais que tu es envoyée par mon papa et je t'attendais.

Je me suis aussitôt présentée, lui ai confirmé les raisons de ma présence et lui ai expliqué que j'avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser.

Je suis content que tu sois là, tu vois derrière moi cette jolie porte dorée ? Eh bien tout à l'heure après notre entretien je la pousserai pour rejoindre mes compagnons et tous les autres congénères et animaux. Si je suis resté ici dans cette belle prairie, c'est parce que après mon passage j'avais besoin de faire une petite pause, j'avais besoin de passer un petit moment seul dans ce bel havre de paix pour me remettre de toutes ces émotions, de ces moments difficiles pour eux, et puis surtout je savais qu'il trouverait le moyen de me contacter pour me parler. Je suis si content de recevoir ses messages et de pouvoir t'en donner pour lui.

Puis il s'est mis à miauler plusieurs fois, d'abord des miaous très discrets, puis de plus en plus insistants et il m'a dit :

Dis-moi qu'as-tu à me dire ?

Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives de son gardien :

J'aimerais lui transmettre tout mon amour et mon soutien dans ce passage vers la lumière. j'espère qu'il comprend que nous n'avons pas eu le choix face à sa maladie que de faire une euthanasie pour ne pas qu'il souffre. je pense qu'il savait déjà que la fin arrivait et qu'il s'y était préparé.
est-ce qu'il pense déjà à la réincarnation ? en chat ? ou pas pour le moment ? est-ce qu'il m'attend ?
a-t-il retrouvé les chats décédés de la maison ?
est-ce qu'il a des messages à me transmettre pour m'aider à accepter cette séparation ? atténuer ma tristesse?

Pendant que je lisais je l'observais et je pouvais le voir très ému, puis triste, quelques larmes s'échappaient de ses yeux et coulaient sur son museau, ses pattes, et cela ne semblait pas le gêner. Lorsque j'avais terminé, il secoua plusieurs fois la tête pour les chasser et son regard me fixait intensément. S'en est suivi quelques secondes de silence avant qu'il ne me dise :

Je suis très touché par son message et ses questions. Cela m'émeut jusqu'au plus profond de moi-même, je sais combien mon départ leur est difficile et surtout à lui mon papa à qui j'étais relié, et ce depuis bien longtemps. Oui nous étions déjà ensemble plusieurs fois et la dernière fois remonte à sa petite enfance. Si je lui suis revenu dans cette incarnation c'est parce qu'il a encore et toujours besoin de moi et de ma présence à ses côtés pour lui permettre d'avancer sur son chemin.

Dis-lui merci pour son message d'amour et que moi je l'aime d'un amour pur, profond et inconditionnel. Je l'aime fort et je les aime tous, c'est ma famille dont je me suis toujours considéré comme un membre à part entière, leur bébé puis leur garçon, leur enfant. Aimé, choyé et respecté comme un humain, comme leur semblable, j'ai vécu une merveilleuse existence à leurs côtés. Toute ma vie avec eux, du pur et grand bonheur et je suis très triste de leur faire de la peine. Je sais que mon papa est en grande souffrance et je lui demande pardon pour la terrible détresse que mon départ lui inflige.

Qu'ils ne culpabilisent surtout pas, ce mal me rongeait de l'intérieur et on ne pouvait plus rien pour moi. On ne pouvait plus me soigner et je le savais, je préparais ma transition et mon départ depuis la fin de l'année dernière et j'étais prêt. Je n'avais pas peur, vous avez, grâce à votre force et votre courage, su prendre la bonne décision, et ce choix cruel pour vous m'a permis de tirer ma révérence en toute dignité. Je vous en suis tellement reconnaissant, alors toi, qui est mon double, mon âme sœur, ne te torture pas l'esprit et accepte que mon départ vers la lumière a été une libération pour moi, et surtout tu dois savoir que maintenant je vais de nouveau bien.

Je me suis déjà bien reposé et ressourcé, et surtout je suis déjà bien réparé et me sens de nouveau jeune et en pleine forme. Je retrouve l'âme de ma jeunesse et je m'amuse beaucoup ici, je e cours après les oiseaux et les papillons mais c'est juste pour m'amuser. Ici ne règnent qu'amour et paix et tout est en harmonie avec le grand tout. Des compagnons sont venus m'accueillir de l'autre côté du pont et ils m'ont guidé dans l'escalier de l'arc en ciel. Maintenant ils m'attendent avec tous les autres, et tout à l'heure lorsque j'irai les rejoindre, je pourrai partager du bon temps avec eux, mais aussi préparer mon retour.

Car oui tu as encore besoin de ma présence à tes côtés, et sur le plan terrestre. A travers moi lorsque tu me câlinais, tu te reconnectais à ton petit enfant intérieur, à la source, et le chérissais de tendresse pour te permettre de panser toutes les blessures affectives du passé. Avec moi à tes côtés tu ne te sentais pas seul, et depuis que j'ai fait le grand saut, ta maison et ton cœur sont vides et tu le sais, tu le ressens très fort, ce vide seul moi je peux le combler. Alors ne doute pas mon papa, je suis ta moitié, ton âme sœur et tu pourras, dès que tu te sentiras prêt, me retrouver. Seule mon enveloppe physique n'est plus, mon âme perdure, elle est éternelle et reste reliée à la tienne et ce où que je sois, et elle aspire bien sûr à te revenir.

Si nous nous sommes retrouvés et que nous nous reverrons encore, c'est parce que c'est le moment pour toi de savoir que cette tristesse, cette nostalgie que tu as en toi existe depuis la nuit des temps et que c'est maintenant l'occasion de faire table rase de ce passé et de continuer ta route en harmonie et en paix avec toi-même. Et moi je souhaite te revenir pour t''accompagner sur ce chemin. Lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin et tu sauras me reconnaitre au premier regard. Ce sera un coup de foudre, une évidence, fais-moi confiance comme je l'ai toujours eu en toi et l'univers nous permettra de continuer notre belle histoire d'amour ensemble.

Je t'aime. Je vous aime, la mort ne peut pas nous séparer. A bientôt.

 

La connexion avec Grizouille s'est faite après celle de Gipsy, et lorsque je suis remontée la voir elle était bien sûr à ses côtés, mais cette fois-ci entourée de plusieurs autres congénères. Surprise sans l'être, je me suis présentée et lui ai expliqué que j'avais des messages et des questions de la part de sa gardienne, elle est venue à moi s'écartant du groupe pour me dire :

Je sais, j'ai compris que tu n'étais pas partie et que tu allais revenir me voir aussi. Je te dis merci, je te suis tellement gratifiante de pouvoir nous permettre cet échange.

Je lui ai dit que c'était Éric un voisin de ses gardiens qui lui faisait ce cadeau et elle m'a répondu :

Le monde est mal, il va mal et les gens ne vont pas bien. Inutile de le dire, tu le sais, tu l'observes comme nous et je ne t'apprends rien. Mais de là où nous sommes avec Gipsy, même si nous sommes très heureux d'être ensemble et que nous passons beaucoup de temps à jouer, à nous amuser, à nous câliner, nous voyons et nous savons ce qui se trame dans le monde actuel, et ce partout où que vous viviez, et on peut vous le dire vous êtes encore des privilégiés et avez beaucoup de chance d'être épargnés de ces conflits, des conflits d'intérêts et de haine, la colère qui sévit un peu partout et dans la gente humaine.

Tout cela pour te dire que nous les animaux qui sommes reliés à Dieu, à la source, nous avons notre travail, notre rôle à jouer pour vous, et moi en tant que chat, je me dois de transmuter un tas d'énergie chaque jour, et de là où je suis maintenant, même si je profite pour me reposer et me ressourcer, eh bien je continue de veiller sur ma maman et mon papa et les énergies qui les entourent. Je suis contente de voir qu'il y a encore beaucoup de gens, beaucoup de personnes qui aiment les animaux et leurs humains, et que ce monsieur nous offre aujourd'hui les moyens de nous exprimer et de répondre à leurs messages et leurs questions.

Mais dis-moi, qu'as-tu à me dire ? J'étais à côté de Gipsy lorsque tu as parlé avec lui et je sais que tu as la même demande à me faire, mais vas-y lis moi.

Sont-ils désormais dans la lumière et la paix?
Ont-ils heureux en sa compagnie pendant leur passage sur terre et ont ils été tristes de rester parfois seuls à la maison?
Ont ils ou vont ils envoyé des signes?
Pour grizouille, comment a t-elle vécu le départ de Gipsy et à y-elle décidé de le rejoindre peu de temps après?
Qui était le plus proche de mon mari Laurent ou moi même?
Comment sont les liens qui existaient entre Gipsy et Grizouille?
Témoigne aux 2 que je les aime et qu'ils nous manquent beaucoup.

Elle poussait des petits miaous pendant que je lisais. Dès que je me suis arrêtée elle m'a dit :

Merci, merci d'être là pour lui donner mes réponses et surtout de lui dire que moi je l'aime fort aussi. Tous les deux, ma maman et mon papa, je me suis toujours considérée comme leur fifille, leur enfant et un membre de la famille à part entière. Oui je sais combien mon départ et celui de mon petit frère leur est difficile, et j'ai de la peine de les voir en peine.

J'étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le début de l'année et j'étais prête à faire le grand saut. J'aurais aimé partir avant lui pour être là et bien l'accueillir de l'autre côté, et finalement c'est lui qui était là et qui m'a aidée à traverser le pont des fleurs et guidée dans l'escalier de l'arc en ciel. Mais peu importe, l'essentiel c'était de nous retrouver, car comme il te l'a dit, nous étions un peu des âmes sœur, et difficile de rester trop de temps l'un sans l'autre.

Oui nous étions déjà ensemble avec elle, ma maman, dans une autre incarnation terrestre, et nous espérons à nouveau nous retrouver tous les trois sur le plan terrestre bien sûr. Ici je suis en paix et heureuse, mais rien à voir avec le bonheur d'être avec elle et de les accompagner chaque jour. J'étais aussi reliée à elle et mon rôle consistait à les nettoyer énergétiquement ainsi que le lieu, mais aussi de lui apprendre le détachement, lui permettre d'aimer en toute fluidité sans peur de perdre l'autre et sans dépendance ni codépendance. J'ai bien rempli ma mission, mis elle n'est pas terminée. Il y a encore du taf et j'aspire bien entendu à lui revenir pour continuer mon travail.

Gipsy lui a montré un signe, lui a fait voir que nous étions très liés et que nous avions besoin l'un de l'autre. Je suis partie le rejoindre et depuis mon arrivée nous profitons de la présence de nos congénères pour nous amuser ensemble, mais je me suis aussi bien reposée et réparée. De nouveau dans la fleur de l'âge et déjà prête à redescendre pour les retrouver. Difficile d'être séparée de mon frère, je n'avais qu'une quête de le retrouver et c'est bien sûr ensemble que nous souhaitons leur revenir. Bien sûr que nous sommes en paix, bien sûr que c'est le nirvana mais pour moi il l'est encore plus sur terre et à leurs côtés, et c'est pareil pour mon petit frère.

Triste d'être parfois seule à la maison ? Non ce n'était pas un problème pour moi. J'en profitais pour nettoyer et transmuter les énergies négatives et me régénérer après.

Dis-lui que je l'aime d'un amour pur, profond et inconditionnel et qu'ils me manquent aussi. Même si j'ai la chance de pouvoir leur faire des petits coucous, ne plus pouvoir me manifester physiquement et avoir des petits câlins, des caresses me manque aussi. Et Dieu sait combien c'est frustrant et difficile pour elle et pour tous les deux. Nous avons tiré notre révérence presque en même temps et ces départs, surtout celui de Gipsy souvent en souffrance, sont sources de tristesse et de détresse même si elle nous envoie des pensées d'amour et de lumière pour nous permettre d'être bien dans ce haut-lieu où ne règnent qu'amour, paix et harmonie.

Cela me fait de la peine pour eux et je ne peux que leur témoigner qu'après la mort il y a la renaissance. La mort est un nouveau soleil et notre départ si brutal à tous les deux nous permet de nous reposer, nous ressourcer et nous réparer pour pouvoir à nouveau les retrouver en bonne santé et en pleine forme. Il ne tient qu'à eux de se mettre à notre recherche et nous serons si heureux de les revoir. Dès que tu auras fait ton deuil ma chère et douce maman, mais ne tarde pas trop et mets-toi à notre recherche, et tous les deux on se mettra sur ton chemin.

Mon existence à vos côtés a été une vie de rêve et j'ai envie de la retrouver cette vie. Je vous aime fort. Votre Grizouille toujours et encore et pour toujours.

La connexion avec Gipsy s'est faite dans ce magnifique havre de paix qu'est le paradis des animaux. Il était allongé de tout son long sur son ventre et entouré de plusieurs congénères, avec un chat assis à sa droite. Ils s'amusaient tous à suivre du regard les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs. S'y entremêlaient des anges blancs, orange et dorés, c'était très beau à observer. Ils tournaient la tête à droite, à gauche pour ne rien rater du spectacle, je me suis assise quelques instants dans les herbes d'un vert fluo pour habituer mes yeux à la lumière éblouissante qui y régnait, et aussi pour profiter de ce moment merveilleux pour me reposer et me ressourcer. Il y avait des fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs très flashy aussi, et les abeilles butinaient les fleurs mellifères, se posant d'une fleur à une autre. On entendait juste le chant des oiseaux, et lorsque j'ai appelé Gipsy par son nom, dès le 1er appel il s'est mis debout, les oreilles dressées et s'est mis à aboyer 1 puis 2 fois pour me dire :

Gipsy c'est moi. Et voici, (avec la patte avant droite levée il a fait un tour pour me présenter tous les autres) mes amis, mes compagnons dans ce haut lieu magique et tu vois, regarde, à mes côtés se trouve mon amie, ma grande sœur Grizouille, venue me rejoindre il y a peu de temps, et je suis si content de la retrouver et que tous les deux nous puissions nous ressourcer ensemble. Elle m'a manqué, et même si je pouvais leur faire des petits coucous et communiquer avec elle, sa présence physique, tout comme celle de ma maman et mon papa, m'a beaucoup manqué. Mais nous voilà à nouveau réunis et profitons avec tous les animaux qui nous entourent pour nous reposer et nous ressourcer.

J'étais en train de me dire que ce serait compliqué d'arriver à lui parler, et ayant capté ma pensée il m'a dit :

Oui je sais je parle beaucoup, je suis un peu exubérant de nature, je le reconnais, et du temps où j'étais en bonne santé et sans douleurs, j'étais plutôt très enjoué, toujours prêt à découvrir, à m'amuser, à bouger. J'étais très espiègle et je manquais parfois de patience, mais la maladie m'a hélas pas mal calmé, et depuis que je suis arrivé dans ce si beau jardin des animaux, j'adore passer beaucoup de temps à admirer la beauté du lieu. Ici tout est amour, et ne règnent que la paix et l'harmonie.

Puis il s'est brutalement tu, s'en est suivi quelques secondes de silence jusqu'à ce que je réalise qu'il me laissait enfin la parole. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j'étais là pour lui, mais aussi pour Grizouille, et sans tarder lui ai lu le contenu des messages et des questions de sa gardienne.

Voici les questions, les mêmes pour les 2:
Sont ils désormais dans la lumière et la paix?
Ont ils heureux en sa compagnie pendant leur passage sur terre et ont ils été tristes de rester parfois seuls à la maison?
Ont ils ou vont ils envoyé des signes?
Pour grizouille, comment a t-elle vécu le départ de Gipsy et à y-elle décidé de le rejoindre peu de temps après?
Qui était le plus proche de mon mari Laurent ou moi même?
Comment sont les liens qui existaient entre Gipsy et Grizouille?
Témoigne aux 2 que je les aime et qu'ils nous manquent beaucoup.

Pendant que je lisais il me fixait intensément, et Grizouille à ses côtés s'est allongée sur son ventre, nous faisant comprendre qu'elle avait envie de partager cet instant avec nous, mais tout en lui laissant le privilège de mener la conversation. Lorsque j'avais terminé de lui transmettre les missives, il s'est mis à japper plusieurs fois et il est venu à mes côtés pour me dire :

Je suis si content que tu sois là. Je suis si content du message d'amour que tu viens de me donner. Dis-lui que moi je l'aime très fort et je les aime tous les deux. J'étais relié à elle, que je considérais comme ma maman, et mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. J'étais là pour lui permettre de se nourrir de tendresse lorsqu'elle me chérissait et elle a su, à travers moi, se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source, afin de lui permettre d'aller de l'avant sur son chemin et de panser toutes les blessures du passé.

Je n'ai pas terminé ma mission, cette maladie qui me rongeait de l'intérieur ne m'en a pas laissé le temps et je souhaite bien entendu lui revenir pour l'aider à avancer sur son chemin et faire mon travail. Dis-lui que seule mon enveloppe corporelle n'est plus, mon âme perdure, elle est éternelle et aspire bien sûr à la retrouver. Depuis mon départ, suivi de celui de Grizouille, son cœur et son foyer lui semblent bien vides, et elle a besoin de moi pour retrouver la joie dans son cœur et son esprit.

Ici je me suis déjà bien reposé et ressourcé, et je prépare déjà mon retour. L'endroit est paradisiaque, je suis bien entouré et je peux de nouveau courir, jouer et m'amuser à ma guise, mais ma place est à côté d'elle, avec elle. Je les aime tous les deux et ils me manquent, leurs câlins, leur tendresse me manquent.

Dis-leur merci pour leurs bons soins, pour leur présence et leur bienveillance, et même si je pouvais être triste et me sentir parfois seul à la maison, toutes ces années, même si trop courtes, ont été des années de pur et grand bonheur. Avec Grizouille nous étions très comparses, son rôle auprès de toi était différent du mien, mais Dieu sait qu'on se complétait bien. Nous nous étions déjà connus dans une autre vie tous les 3 et avec Grizouille nous étions frère et sœur. Nous nous sommes retrouvés chez elle dans cette incarnation pour notre plus grand bonheur.

J'étais proche aussi de mon papa et j'adorais les balades qu'on pouvait faire ensemble. Des signes, oui je t'en envoie, et le premier tu l'as bien reçu, tu l'as capté, tu l'as vu dans ton café après que j'avais fait le grand saut. Ce signe c'était pour te montrer que je suis toujours là et que je veillerai toujours sur toi avec Grizouille, car si tu l'as bien regardé, tu as pu me voir enlacé avec Grizouille et c'était aussi pour te montrer que tous les deux nous étions très fusionnels et que nous avons besoin de la présence l'un de l'autre. Elle est venue me rejoindre et tous les deux nous vous envoyons de bonnes énergies et vous protégeons.

Et bien sûr nous souhaitons vous revenir. Alors ne nous fermez pas la porte de votre maison et mettez-vous à notre recherche dès que vous serez prêts. Toi ma douce et tendre maman, tu sauras nous reconnaître au premier regard et nous endosserons le costume qu'il te plaira. Ne reste pas à nous languir, c'est si merveilleux de pouvoir se retrouver en pleine forme et sans douleur.

Je me sens de nouveau tout léger et moi je suis prêt. Je vous aime d'un amour fidèle et profond, et fidèle je serai au rendez-vous, alors à bientôt !

La rencontre avec Minette s'est faite sur ce chemin extrêmement lumineux, et devant le pont des fleurs. Elle était assise et semblait hésiter à le traverser. Je me suis approchée doucement pour m'habituer à la vive lumière qui m'éblouissait et pour ne pas lui faire peur. Arrivée à quelques pas je l'ai appelée par son nom et dès le 1er appel elle a tourné la tête vers moi, et ses yeux me fixaient intensément. Je pouvais à la fois y lire de la curiosité, mais aussi un certain apaisement, son regard exprimait de la sérénité.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que j'avais des messages à lui transmettre de la part de sa gardienne ainsi que des questions à lui poser. Avant même de lui lire le contenu elle s'est mise sur ses 4 pattes, et tout en poussant quelques petits miaous, est venue se frotter à mes jambes pour me dire :

Je suis si contente que tu sois là, je savais que tu viendrais, depuis que j'ai fait le grand saut, je savais qu'elle essayerait de me contacter, qu'elle aurait besoin de me parler, d'avoir des réponses à ses questions, je suis contente de pouvoir échanger avec toi et te remercie d'être là pour moi, pour nous. Comme tu le vois je suis arrivée devant ce magnifique et majestueux pont des fleurs. Beaucoup de lumière, des fleurs de toutes les espèces, de toutes les couleurs et une végétation dense d'un vert très fluo, et voilà que j'hésite à l'emprunter, que j'hésite à le traverser car je sais combien mon absence lui est difficile et qu'elle se trouve en grande souffrance. Cela me fait de la peine, beaucoup de peine pour elle, elle compte plus pour moi que la prunelle de mes yeux, et je veux qu'elle soit heureuse, qu'elle retrouve le sourire, le rire et la joie dans son cœur et son esprit. Jusqu'à présent je ne me suis pas sentie le droit de faire le passage, je me suis sentie retenue par sa douleur, mais tout à l'heure je profiterai de ta présence pour rejoindre ce magnifique oasis de paix qu'est le jardin des animaux ;

Puis il y eu quelques secondes de silence, et elle m'a dit :

Je parle beaucoup alors que tu viens me donner des messages, mais qu'as-tu à me dire ?

Dites lui que je l'aime très fort, qu'elle a comblé ma vie de bonheur et qu'elle me manque énormément et que ça a été un déchirement pour moi de prendre la décision de la faire partir.

A-t-elle souffert sur la fin, ou est-elle, avec qui, est-elle heureuse là ou elle se trouve, a-t-elle été heureuse avec moi, se reverra t'on (peut être plus une question pour vous ?), est ce qu'elle me rend visite parfois ?

Pendant que je lisais je l'observais et je pouvais la voir prendre différents airs, triste, puis espiègle, enjouée et aussi les yeux pétillants d'affection et de tendresse. Lorsque je me suis arrêtée, elle m'a dit :

Je suis très émue, son message d'amour me touche jusqu'au plus profond de moi-même et je te remercie encore, beaucoup de gratitude d'être là pour nous permettre de communiquer. C'est merveilleux de pouvoir lui dire combien mon existence à ses côtés, combien ma vie a été, depuis mon arrivée chez eux, une vie de rêve remplie d'amour, de joie et de bonheur. Dis-lui merci pour son message d'amour et dis-lui que mon amour pour elle et eux tous est incommensurable. C'est elle ma gardienne, c'est à elle que je suis reliée et mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel.

Ma génitrice m'avait abandonnée, et toute petite j'ai connu ce sentiment d'abandon, de rejet mais grâce à elle je n'en ai jamais souffert. Lorsqu'elle m'a adoptée, elle a pris grand soin de moi et durant toutes ces années je me suis sentie aimée, protégée et respectée comme un humain, un membre de la famille. Avec elle, que je considérais un peu comme ma maman, ma petite maman, j'étais aux anges car notre relation était privilégiée. De nature assez craintive, peureuse, elle a su me mettre en confiance et elle m'a permis d'avoir confiance et de faire confiance en l'humain.

Je sais combien mon départ lui est difficile et combien c'était cruel pour elle de devoir faire ce choix de m'aider à partir. Mais elle a pris la bonne décision, j'étais fatiguée, épuisée, au bout du rouleau et pour la plupart du temps réfugiée dans mon corps astral pour mieux supporter les douleurs et gérer mon état. Mon cœur, mes reins et tout mon appareil digestif étaient usés, sans compter tous les bobos dus à l'âge, et j'étais prête. Je préparais ma transition depuis l'entrée de l'automne dernier, je vaquais aux préparatifs que tout départ réclame, et j'ai soufflé la flamme de ma bougie avec dignité. Grâce à elle, à sa force et son courage j'ai pu partir accompagnée avec amour et je suis fière d'elle et de sa présence.

J'étais là pour l'aider à grandir, à mûrir et j'ai bien rempli mon rôle. Je lui ai aussi appris le détachement affectif, à aimer sans dépendance ni codépendance. J'ai bien rempli ma mission même si ce départ si brutal la met dans une grande détresse, elle a su agir au moment où il le fallait et passer, galvaniser ses douleurs au-dessus de tout pour m'aider moi à me sentir bien et libre de voler vers ce sublime paradis des animaux. Et ce jour est enfin arrivé aujourd'hui.

Je me sens à présent prête à monter dans ce lieu magique pour me reposer et me ressourcer ; Je me sens de nouveau toute légère, plus aucune douleur, mais pour pouvoir me réparer je dois faire un petit passage là-haut. Dis-lui que seule mon enveloppe corporelle n'est plus. Mon âme quant à elle perdure, elle est éternelle et elle aspire à lui revenir. Même si là-haut c'est le nirvana, pour moi le paradis est avec elle, à ses côtés, et sur le plan terrestre. Elle a besoin de ma présence pour continuer son chemin et nous avancerons ensemble comme nous l'avons fait pendant toutes ces merveilleuses années. Elle sent ma présence partout dans la maison. Dis-lui que c'est normal et que lorsque j'aurai enfin fait le passage je pourrai lui faire des coucous et lui rendre des petites visites.

Je sais qu'on m'attend de l'autre côté, ta maman, et je n'ai pas peur, on me guidera dans l'escalier de l'arc en ciel et dès que je serai réparée, je préparerai mon retour. Il te faut t'habituer à mon absence, il te faut faire le deuil et dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Ne doute pas, il ne t'est pas permis, fais-moi confiance comme je l'ai toujours fait pour toi. Nous sommes si complices, si fusionnelles et la mort ne peut pas nous séparer. Puise en la force intérieure que je t'ai fait découvrir et nous serons bientôt à nouveau réunies toutes les deux.

J'endosserai le costume qu'il te plaira et tu auras un coup de cœur lorsque tu me verras. Ce sera une évidence et nous pourrons continuer notre belle aventure, notre belle histoire d'amour ensemble. Je t'aime fort, très fort et tu me manques aussi. Alors à bientôt ?

Puis elle m'a fait une petite révérence tout en poussant quelques petits miaous, et elle a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel. Au revoir Minette, repose et ressource-toi. A bientôt…

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Lorsque je suis arrivée dans ce merveilleux jardin de animaux, il y avait des chevaux de toutes les races avec de magnifiques robes de toutes les couleurs. Ils étaient nombreux, j'ai scruté le cheptel avec soin pour essayer de découvrir Koonie, et au bout de quelques instants je l'ai appelée par son nom, et comme par miracle tous les équidés se sont retirés pour lui laisser la place de s'avancer vers moi. Koonie le regard vif, serein, ne s'est pas privée de hennir joyeusement plusieurs fois tout en venant vers moi au trot.

Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne m'envoyait vers elle pour lui dire qu'elle lui manquait toujours énormément et qu'elle pensait tout le temps à elle, elle ne l'oublie pas. Elle aimerait aussi savoir ce qu'elle a envie de partager avec elle, savoir comment elle va et si elle se sent bien ?

Elle me regardait attentivement pendant que je lui parlais, et lorsque je me suis arrêtée, elle m'a dit :

Merci, merci d'être revenue me voir et de nous permettre à nouveau d'avoir cet échange, je me souviens bien de toi et je sais que ma mie a toujours autant de difficultés à accepter et à vivre sans moi, que même si je lui envoie de bonnes ondes et que je viens aussi lui faire des petits signes et des petits coucous, elle a du mal à faire son deuil, et que ma présence physique lui manque cruellement. Nous sommes séparées depuis que j'ai tiré ma révérence avec dignité grâce à elle et son courage de m'avoir laissée partir, mais de ne plus pouvoir venir me voir et me parler, me câliner, est si douloureux à vivre pour elle.

Cela me fait de la peine pour elle car comme tu le vois, moi je vais très bien, je me suis bien reposée et ressourcée et je suis complètement retapée ou réparée si tu préfères, le mot retaper convient plus à quelque chose qu'on veut remettre dans sa forme, alors que moi, comme tu peux le voir, je ressemble de nouveau à un poulain, je me sens de nouveau très légère et je peux courir, sauter à ma guise. Nous sommes nombreux ici, je peux jouer et m'amuser avec tout le monde, et si l'envie me prend, je vais faire un petit tour du côté des chiens, des chats et de tous les autres animaux qui se trouvent dans ce charmant havre de paix. Ici ne règnent que paix, amour et harmonie. Ici nous sommes tous pareils et heureux de partager notre temps ensemble.

A ce propos, je dis temps, mais, et tu le sais, l'espace-temps n'est pas le même qu'en-bas et je me sens en paix et unie à cette énergie. Je sais que je lui manque et qu'elle ne m'oubliera jamais. Comment le pourrait-elle ? Nous étions si proches, si complices, et j'étais là pour lui permettre de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur, et cela lui manque tant ; Même si je ne suis que de l'autre côté du voile, de vivre et d'être tout le temps dans l'état d'être de manquer cruellement de l'être cher, est affreux. Je suis triste pour elle car moi je suis heureuse. Je suis heureuse de partager des moments merveilleux avec mes compagnons et je suis surtout très contente et ravie de pouvoir me ressourcer afin de pouvoir lui revenir en pleine forme.

Je lui ai déjà dit que seul mon corps physique n'est plus. Mon âme perdure, elle est éternelle, et même si je suis de l'autre côté du voile pour elle, elle reste et restera toujours reliée à elle. Nous avons partagé tant de choses, du pur et grand bonheur et je lui répète, je réitère mon désir, ma volonté de la retrouver. Elle a besoin de moi et de ma présence sur le plan terrestre et il ne tient qu'à elle de pouvoir nous retrouver.  Moi je tiendrai ma promesse, lorsqu'elle sera prête et se mettra à ma recherche j'endosserai le costume qui lui plaira. Même en cochon d'inde, en rate, en souris, peu importe, l'essentiel c'est de pouvoir de nouveau nous câliner, nous toucher, nous caresser.

Elle a beaucoup de mal à entendre ce que je lui dis, elle souhaite reprendre une jument, un petit poulain ? Alors allons-y, si elle le veut, elle trouvera les moyens, et moi en attendant je continue de veiller sur elle et de la protéger. La mort ne peut pas nous séparer, seul mon enveloppe terrestre n'est plus, et cela m'a permis, lorsque j'ai fait le grand saut, de monter me reposer et me ressourcer, et lorsque nous nous retrouverons nous pourrons à nouveau continuer notre belle histoire ensemble, et pour de longues années. Je serai de nouveau en pleine forme, et Dieu sait combien elle a besoin de faire de grandes balades avec moi.

Elle a beaucoup d'amour et de compassion dans son cœur, et elle est là pour les autres, pour établir des relations saines et structurées, et avec ma présence, avec moi à ses côtés ou pas très loin, le travail est beaucoup plus juste et plus simple. Quant à moi j'ai besoin de sentir son odeur, de sentir ses cheveux me caresser, et j'ai tout simplement l'envie et le désir de la retrouver. Ici c'est le nirvana, mais pour moi il l'est aussi sur terre, et encore plus à ses côtés.

Dis-lui d'arrêter de se torturer l'esprit et de rester cloitrée dans ce manque, alors que nous pouvons encore vivre de belles choses ensemble. Je l'aime plus que la prunelle de mes yeux, plus que l'ombre de moi-même. Mon amour est pur, profond et éternel, inconditionnel aussi et j'attends avec beaucoup de patience de la revoir. Je suis constamment dans ses pensées et elle vit dans le passé. Il serait temps maintenant de revenir et vivre le présent, le ici et maintenant.

Puis elle s'est mise à hennir plusieurs fois avant de me faire une petite révérence pour me dire merci.

Beaucoup de gratitude d'être là pour elle et pour moi, pour nous, cela est si bon de savoir que tu vas lui donner mes messages et qu'il me tarde de la revoir vite, vite.

Puis elle s'est tournée, et au trot est retournée vers les autres équidés pour se mélanger au troupeau. Au revoir Koonie et à bientôt j'espère !!!

La rencontre avec Twiggy s'est faite sur ce chemin extrêmement lumineux, et j'ai été obligée de m'arrêter et de fermer les yeux pour m'y habituer avant de continuer à m'approcher d'elle. Puis je me suis avancée doucement et je l'ai vue assise devant le pont des fleurs, elle tourna la tête vers moi et m'a dit :

Je t'attendais. Depuis mon départ je t'attends car j'ai tellement envie et besoin de le traverser et en même temps je ne m'en sens pas le droit.

Je me suis aussitôt présentée et lui ai expliqué que j'avais des messages et des questions à lui poser de la part de sa gardienne. Je l'ai rassurée en lui disant qu'après notre échange elle pourra traverser le pont pour rejoindre le jardin des animaux. Elle s'est mise à miauler plusieurs fois et ses yeux vifs, si expressifs me disaient merci. Sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :

« Mon petit bébé TWIGGY, tu m'as donné beaucoup de bonheur durant ces années à mes côtés. Tu étais une petite minette espiègle, rigolote, curieuse, dynamique et un peu craintive. J'ai toujours eu l'impression que tu avais gardé ton âme de chaton, même dans ton regard vif et expressif. J'adorai quand je te parlais et que tu me répondais avec tes petits miaulements si particuliers. Ton énergie positive me manque, ainsi que de te voir circuler et faire tes aller/retour dans la maison et à l'extérieur. Tu apportais de la vie « madame petits pas », avec tes déplacements vifs et rapides sur tes petites pattes. Tu étais tellement mignonne…

J'ai eu de nombreux moments de bonheur et de joie grâce à toi : 

  • Te voir jouer.
  • Te faire des gratouilles sous le cou et sur le dessus de ton popotin car tu adorais ça.
  • T'entendre me parler, ronronner.
  • Te voir dans l'allée, sur le devant de la route, entrain d'inspecter les travaux et les environs, comme une petite commère.
  • Le soir au lit, SHOGUN sur ma gauche, toi sur ma droite, avec ma main posée sur toi pour la nuit. 

Tu m'as apporté douceur et apaisement à maintes reprises.

 

Concernant ton départ, je ne regrette pas ma décision de ton euthanasie car tu étais condamnée et me montrais déjà des signes de douleurs (le fait que tu t'étais trouver une nouvelle place dans les serviettes de la salle de bain, tes ronrons d'inconfort et non de plaisir mais surtout tes difficultés à manger qui t'avaient déjà fait perdre un peu de poids depuis 1 mois, et te voir me réclamer de la nourriture (du poulet) qu'une fois donnée tu n'arrivais à manger). La pose de ta sonde d'alimentation le jour de ta biopsie, en attendant les résultats, a été la bienvenue pour t'éviter la faim, mais ce n'était pas une solution en soi…juste un palliatif. Un chat se doit de partir dignement, sans souffrir, et j'ai voulu que cela se passe ainsi pour toi. J'ai voulu faire au mieux, d'où ton retour à la maison le vendredi, après 3 jours d'hospitalisation et l'annonce de ton cancer. Je ne voulais pas que tu partes après 3 jours de cage. J'ai voulu que tu profites encore de sortir et que cela se passe à la maison, pensant que cela t'éviterait le stress du transport etc. etc.…Tu as profité jusqu'au bout et je suis contente qu'avant ton départ tu ais pu faire ta dernière ballade, tu ais pu manger sans trop de difficultés et que nous nous soyons amusés ensemble. Même Isabelle et Geoffrey sont venus te faire leurs adieux.

 

En revanche, je regrette de ne pas avoir dit à la vétérinaire de ralentir car elle n'a pas respecté notre temporalité.

Je voulais que tu partes sereine et la manière dont elle a procédé m'a choqué, et les mots non pu sortir de ma bouche.

Quand elle m'a dit de te prendre, de te mettre dans une couverture et de venir à côté d'elle, j'ai vu de la peur dans ton regard. Quand elle s'est levée pour faire le tour et venir te faire la 1ere injection, j'ai voulu lui dire « stop, on attend 1 minute cela va trop vite et vous pourriez demander si on est prêtes » mais rien n'est sortie de ma bouche et j'en suis désolée. Si j'avais réagi, cela se serait passé plus sereinement. Tu as eu peur et je m'en veux aussi de ne pas t'avoir bien tenu. Si j'avais eu le temps de faire ces étapes correctement, elle ne t'aurait pas piqué 2 fois.

Je n'aurai jamais dû laisser faire cette vétérinaire qui a gâché tout ce que j'avais mis en place pour un départ serein.

Pour moi tu es partie dans la peur et la douleur et c'est ce qui me brise le cœur.

J'espère que là ou tu te trouves maintenant, tu ne ressens plus cette peur et que tu ne m'en veux pas de ne pas t'avoir protégé comme il se doit jusqu'au bout.

J'espère qu'un jour nos âmes pourront de nouveau être ensemble.

Je te souhaite un doux passage vers le paradis ma douce bébé TWIGGY que j'aimerai toujours.

 

Mes questions :

  • Comment TWIGGY a-t-elle ressenti son départ ? Lui ai je laisser assez de temps pour s'y préparer ?
  • A t-elle été heureuse à mes cotés?
  • Quel(s) moment(s) de cette  vie a t-elle préféré?
  • Quelle était sa mission de vie ? A t-elle réussit à aller à son terme?
  • A t-elle un message pour moi?
  • Que représentait Isabelle pour elle ?
  • Me reviendra t-elle un jour?
  • Pourrais je avoir un signe de sa part ?

 

Je pouvais voir quelques larmes couler sur ses joues, sa truffe, elle essayait de les lécher au passage avant qu'elles ne tombent sur ses pattes et au sol. Lorsque j'avais terminé, son regard intense me fixait et au bout de quelques secondes, elle m'a dit :

Elle est ma maman, ma petite et adorable maman d'amour, et je suis si triste de lui briser le cœur. Ses messages me touchent profondément et je suis si triste de la terrible peine, de la grande souffrance que mon départ préparé avec amour et tellement de bienveillance ne se soit pas passé dans les règles de l'art. Ma maman, par amour pour moi, par respect pour mon être et pour me laisser partir sans trop de douleur et sans que la faim ne me torture de trop, a tout fait, a tout prévu pour me permettre de rejoindre le jardin des animaux, et ce jour-là la doctoresse était pressée, elle voulait vite en finir et cela a été violent et brutal, surtout pour ma maman.

Elle a eu peur, peur pour moi et j'ai eu peur aussi. Lorsqu'elle s'est approchée de moi je sentais de plus en plus qu'elle portait des énergies qui ne lui appartenaient pas, et cela m'a beaucoup perturbée. J'étais un peu comme figée, tout comme toi d'ailleurs qui a dû ressentir la même chose, et c'est vrai que cette piqûre était très douloureuse. C'était froid, glacé et j'ai été très surprise, je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral pour mieux gérer et supporter la suite. Après c'est allé très vite mais ta douleur à toi, ton grand désarroi, ta grande détresse m'ont empêchée d'aller plus loin.

J'ai suivi le chemin de lumière que tu avais préparé, imaginé pour moi, pour mon âme, mais arrivée ici devant ce sublime et merveilleux pont des fleurs je suis restée bloquée, et je suis si contente maintenant de pouvoir enfin aller là où je dois aller. Je savais que tu trouverais les moyens de m'aider et que toi aussi, pour te permettre de commencer à faire ton travail de deuil, tu aurais besoin de partager ta souffrance avec moi, que tu aurais besoin de me parler et de m'entendre.

Dieu merci le moment est venu pour te dire tout d'abord merci, merci pour ces merveilleux messages d'amour empreints de tant de tendresse, de joies, mais aussi de nostalgie et de mélancolie. Je sais que je te manque déjà beaucoup, mais tu sais, nous nous reverrons. Pour l'instant tu dois d'abord penser à te recentrer, à canaliser ton énergie dans le moment présent, dans le ici et maintenant. Tu as été tellement surprise par la rapidité et la violence du choc que tu es restée figée, incapable de réagir, parce que tu es sortie de ton corps physique et tu t'es réfugiée dans ton corps astral pour mieux gérer et accepter la situation. Mais tu dois à présent revenir dans le présent et ne pas te tourmenter l'esprit pour ce passage difficile.

Je suis dans la lumière et je ne souffre plus, ne me reste qu'à traverser et rejoindre les compagnons qui m'attendent de l'autre côté. Pour moi le traumatisme est oublié, c'est à toi maintenant de passer au-dessus, de sortir ces images de ta tête et d'aller de l'avant.

Mon amour pour toi est pur, profond et inconditionnel. Je t'aime fort, fort et j'ai été si heureuse à tes côtés. Tu n'étais pas ma gardienne, c'était moi ta gardienne, j'étais là pour veiller sur toi et te protéger. Ma mission consistait à t'apprendre le détachement et j'ai bien rempli mon rôle, tu as réussi, malgré tes peurs et la douleur, tu as pris la décision de m'aider à partir et tu as fait le bon choix. Ta force et ton courage m'ont aidée à faire le grand saut en toute dignité et je t'en remercie, peu importe comment se sont déroulées les circonstances. Tu as réussi à me laisser partir et tu m'as accompagnée avec amour. J'étais prête et ton empathie, ta grande compassion m'ont toujours remplie de joie, et de savoir que je vais monter au paradis des animaux pour me ressourcer et me réparer a été un ultime cadeau d'amour pour moi.

Tu me demandes de choisir un moment particulier dans cette vie ? Mais ils l'ont tous été, dès mon arrivée chez toi et jusqu'à cette maladie. Ce mal me rongeait de l'intérieur et on ne pouvait plus rien pour moi, c'est bien mieux pour moi de monter me ressourcer. Quant à Isabelle, je l'aime particulièrement car elle a aussi besoin de mon énergie pour avancer sur son chemin. Tout comme toi, son cœur est rempli d'amour et de compassion et elle a besoin d'apprendre à aimer en toute fluidité, sans peur de perdre l'autre et sans dépendance ni codépendance.

J'étais très câline et j'ai toujours aimé être caressée, et ces moments te manquent. De ne plus pouvoir me toucher, même si je ne serai jamais très loin de toi, juste de l'autre côté du voile, cela te manque affreusement. Alors n'attends pas trop, dès que tu te sentiras prête, mets-toi à nouveau à ma recherche et je me mettrai sur ton chemin. Ce ne sera pas long, l'espace-temps là-haut n'est pas du tout le même qu'ici-bas, et je pourrai me réparer et préparer mon retour très vite.

En attendant je te ferai des petits signes, tu sais bien que notre amour est plus fort que tout et que la mort ne peut pas nous séparer. Après la mort il y a la renaissance et tu retrouveras ton petit soleil dans ton cœur et dans ta vie. Je vous aime tous très fort, beaucoup de gratitude à vous tous et à très vite.

Puis elle m'a fait une petite révérence et a traversé le pont des fleurs pour se noyer dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel. Au revoir Twiggy, repose et ressource-toi.

La connexion avec Enzo s'est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l'escalier de l'arc en ciel et juste avant l'entrée du paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur son ventre dans les herbes d'un vert fluo, il y avait des petites pâquerettes blanches et rose très flashy tout autour de lui. Il suivait du regard les abeilles qui butinaient les jolies petites fleurs et les papillons blancs, orange et dorés se poser d'un arbre à papillons à un autre, je me suis assise quelques instants pas très loin de lui pour respecter sa zone de confort, et j'ai profité de ce moment pour me ressourcer.

Puis j'ai appelé Enzo doucement par son nom, et dès le 1er appel il s'est mis très rapidement et souplement sur ses pattes, et il est venu à mes côtés tout en jappant joyeusement pour me dire :

Depuis mon départ je savais que ma tendre et douce maman aurait besoin de me parler, de savoir où je suis et comment je vais. J'ai préféré t'attendre ici dans cette merveilleuse clairière afin de profiter de ce moment privilégié en toute intimité avec toi. Tout à l'heure après notre échange j'airai rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent derrière cette porte dorée que tu peux voir derrière moi, mais en attendant, dis-moi, qu'as-tu à me dire ? Je me doute bien sûr de ce que tu me diras, je suis et je reste relié à elle, à son âme, mais de se l'entendre dire et surtout de pouvoir lui répondre me remplit le cœur de joie.

Puis sans tarder je lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :

Voici les messages à lui transmettre : 

  • je l'aime et l'aimerai toute ma vie (son papa l'aime aussi) 
  • je ne l'oublierai jamais 
  • il a été un chien merveilleux et exemplaire 
  • il a été le soleil de ma vie et mon plus grand bonheur
  • j'ai toujours été très fière de lui depuis le premier jour 
  • je lui souhaite vraiment le meilleur car après tout ce qu'il m'a apporté, il le mérite plus que tout 
  • nous avons préféré le laisser partir afin d'éviter qu'il ne souffre plus, nous en sommes désolés et espérons qu'il le comprend et ne nous en veut pas

 

Questions à lui poser : 

  • comment il va et s'il est heureux où il est 
  • s'il a été heureux de sa vie auprès de moi
  • s'il souhaite se réincarner et où pour que je puisse à nouveau l'accueillir s'il le souhaite (en spitz ou pas, quelle couleur) car je veux être sûre que ce soit lui, sinon je ne veux plus d'animaux 
  • s'il a bien été accueilli là-haut, s'il est en sécurité et s'il est avec des proches à moi 

 

Pendant que je lisais, je l'observais et je pouvais le voir très ému. Tantôt l'air souriant, espiègle et tantôt l'air triste et navré. Lorsque je me suis arrêtée, il s'en est suivi quelques secondes de silence avant qu'il ne me dise :

Son message si poignant, rempli d'amour et de nostalgie, me touche énormément. Je sais, oui je sais combien ils m'aiment et je sais aussi combien mon départ lui est cruel et difficile. Elle est ma maman, elle compte pour moi plus que tout, et de la voir en souffrance me fait beaucoup de peine. Pendant toutes ces années passées ensemble, elle m'a choyé, câliné et apporté beaucoup d'amour. Je me suis toujours considéré comme son bébé, son petit bébé d'amour, leur garçon, leur fils, un membre à part entière de la famille, et je suis désolé de la détresse et la tristesse, la grande souffrance que mon départ leur inflige.

Dis-lui merci pour son message d'amour et surtout, mais elle le sait bien, moi je les aime tous les 2 d'un amour incommensurable. Mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel, et j'étais là pour lui permette de se connecter à son âme, à son petit enfant intérieur, à sa source. Elle a pu, grâce à ma présence lorsqu'elle me chérissait, se nourrir de tendresse et panser toutes les blessures du passé. Nous étions très proches, très complices et très fusionnels. J'étais elle, elle était moi. Rien qu'au regard que l'on échangeait elle savait ce que je pensais, ce que je voulais ou pouvais ressentir et vice-versa.

Du pur et grand bonheur ces années à leurs côtés. Je lui ai apporté la joie, la joie de vivre, et de me perdre aujourd'hui est une terrible et cruelle épreuve pour elle. Tantôt très affectueux, câlin, et tantôt farceur et espiègle, je l'ai fait rire, et tout à son image, je me montrais comme un petit être fier d'être son élu, son petit prince. Ma santé ne nous a hélas pas permis de continuer plus longtemps notre chemin ensemble, et ils ont toujours été là pour me soigner et me soulager. Le choix qu'ils ont fait pour m'aider à partir a été la bonne décision et je leur en suis si reconnaissant. On ne pouvait plus rien pour moi, ce mal me rongeait de l'intérieur et je préparais mon départ, j'étais prêt. Je sais qu'elle l'a fait par amour pour moi et combien ce fut difficile.

Je n'avais pas peur, on m'attendait de l'autre côté du pont. Il y avait des copains, des humains, sa grand-maman et bien d'autres ancêtres et des êtres de la nature. Ils m'ont guidé et accompagné dans l'escalier de l'arc en ciel, depuis j'attends de pouvoir communiquer avec toi, et je te suis très reconnaissant de nous en avoir donné les moyens de le faire. Beaucoup de gratitude à toutes les 2, c'est si bon de pouvoir te dire que je t'aime très fort et que vous ne devez rien regretter et ne surtout pas culpabiliser. Cela aurait pu m'empêcher de rejoindre le jardin des animaux, mais vos pensées d'amour et de lumière m'ont aidé à faire le passage, soyez rassurés.

Maintenant je vais bien, je me suis déjà bien reposé et ressourcé, et me sens de nouveau en pleine forme. Ici tout est extraordinairement beau, très luxuriant, ici ne règne que la paix, mais même si c'est le paradis, pour moi il l'est encore plus sur terre à vos côtés. Seul mon corps physique n'est plus, mon âme est toujours là car elle perdure, elle est éternelle et elle aspire bien sûr à te revenir. Depuis mon départ ton cœur est vide, ta maison est vide, et ce vide seul moi je peux le combler et tu le sais. Je serai toujours le petit soleil de ton cœur et ce où que je sois, mais tu as besoin de ma présence, de mon énergie physique pour continuer ton chemin.

Mon existence à tes côtés est une vie de rêve et cette vie je souhaite la retrouver. Bien sûr que j'endosserai le costume qui va te plaire et peu importe l'endroit, à partir du moment où tu auras fait ton deuil et te mettra à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. Ne doute pas, il ne te sera pas permis, ce sera un coup de cœur pour toi, une évidence. Tu sauras me reconnaître au premier regard, fais-moi confiance comme je te l'ai toujours fait. Nous avons encore de belles choses à vivre et à partager ensemble, la mort ne peut pas nous séparer. Elle est un nouveau soleil, après la mort il y a la renaissance et moi je suis déjà prêt à te revenir. L'espace-temps là-haut n'est pas du tout le même que sur le plan terrestre, mais j'attendrai que tu sois prête, que vous le soyez tous les deux. Tu retrouveras ton petit soleil dans la vie et dans ton cœur.

Je t'aime, à bientôt ma douce et tendre maman. Dis à mon papa que je l'aime fort aussi, je vous envoie de bonnes ondes et vous fais des petits coucous. A bientôt j'espère (petit sourire espiègle).

Puis il s'est levé et m'a fait une petite révérence avant de pousser la porte dorée pour rejoindre les compagnons. Au revoir Enzo, petit cœur.

Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Noiraud m'y attendait. Assis, le regard triste, il semblait m'attendre, et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, il a levé la tête vers moi, et ses yeux si tristes reprirent des lueurs d'espoir. Il s'est mis à miauler plusieurs fois avant de venir à mes côtés pour me dire :

Je t'attendais, je savais que tu viendrais me voir, que ma maman saurait comment faire pour me parler et pour m'apporter son aide, je suis si content que tu sois là. Mon départ rapide, brutal et non programmé m'empêche de suivre ce chemin gris, maussade et qui pourtant, je sais, me mènera à la lumière. J'ai besoin de ton aide et elle aussi pour lui permettre de retrouver la paix dans son cœur et son esprit, et moi pour pouvoir me ressourcer et me réparer. Tant que je reste là, à errer dans ce bas-astral, tantôt sur ce chemin, tantôt dans leur environnement, je ne suis pas bien et eux non plus. C'est terrible pour mes compagnons, surtout pour Pistache qui sait que ce n'est plus ma place ici et ça la perturbe beaucoup. Je m'accroche à elle, à eux tous et je leur puise leur énergie. C'est mauvais pour leur santé physique et psychique.

Je l'ai aussitôt rassuré et lui ai promis de l'accompagner après notre échange, et sans tarder me suis présentée et lui ai lu les missives de sa gardienne.

« Mon petit Noiraud , cela fait déjà un mois que tu es parti , tu laisses un vide immense à la maison , Pistache te cherche , vous étiez tellement inséparables tous les deux.

Je suis si triste de n'avoir pas pu retrouver ton corps , j'aurais tant voulu te garder près de moi pour toujours .Cela me fait de la peine de savoir que tu es mort tout seul , comme ça, pas loin de la maison en plus .Je t'avais sauvé de la rue, tu es devenu mon fils. Tu n'as vraiment pas eu une vie facile. 

Tu es parti faire ta balade comme tous les jours mais tu n'es jamais revenu . Je t'ai cherché partout .J'ai beaucoup pleuré .J'aimerais savoir ce qu'il t'es arrivé? As-tu fait une mauvaise rencontre ? Est ce qu'une personne t'a fait du mal ? J'espère que tu n'as pas trop souffert. 

J'aimerais savoir comment tu te sens maintenant ? As-tu retrouvé Félix , Lilas et Lisette là-haut?

Donne-moi stp des signes de ta présence quand tu viens me voir.

Je t'aimerais toujours mon Noiraud. Ta maman Bérengère »

 

Pendant que je lisais, je l'ai observé et j'ai pu voir quelques larmes tomber sur ses joues, sa truffe, ses pattes, et lorsque j'avais terminé, il s'est secoué fort pour les chasser et m'a dit :

J'ai tellement de peine de lui faire du mal. Je suis si triste pour la souffrance que mon départ lui inflige. Elle est venue à mon secours et m'a sauvé de la rue, j'ai été si heureux avec elle et voilà qu'à cause de cet accident, je lui fais beaucoup de mal et qu'à nouveau par amour pour moi elle vient m'aider, elle te demande de communiquer avec moi et tu vas enfin m'aider à faire le passage. Elle est en grande détresse, et malgré cette grande souffrance, elle pense à moi et vient à nouveau à mon secours.

Quelle belle âme ma douce et chère maman, depuis mon arrivée chez elle je me suis considéré comme son garçon, son fils et j'étais si fier de l'être. Nos chemins se sont séparés depuis ce jour où je suis parti en balade et que j'ai eu le malheur de me faire enfermer dans un petit abri au fond d'un jardin, et j'ai attendu longtemps la faim au ventre avant que la porte ne s'ouvre à nouveau et que je puisse m'échapper. Je m'étais réfugié dans mon corps astral, j'avais peur, j'avais faim et soif et c'était un moyen pour moi de gérer mon état et de supporter cette épreuve. Je me suis précipité vers la route pour rejoindre la maison lorsque cette voiture qui ne faisait pas de bruit est arrivée et m'a percuté violemment. Je n'ai pas souffert, j'étais encore dans mon corps astral et le choc a été brutal. Je me suis vu allongé sur le sol, je savais que c'était fini pour moi, que je ne pouvais plus réintégrer mon corps physique et que je venais de faire le grand saut.

Tu ne pouvais pas me trouver, j'étais pas loin de la maison, mais mon corps a été ramassé très vite. Je sais combien c'est cruel et difficile pour toi de n'avoir pu me retrouver et me garder dans le jardin, mais tu sais ce n'était que mon enveloppe corporelle de cette incarnation et que mon âme elle, elle est toujours là, elle est éternelle, elle perdure et aspire bien entendu, lorsque tu seras prête, à te revenir. Je ne suis pas le seul, mais j'ai bon espoir, je sais que je jour viendra où nous pourrons nous retrouver.

Ne te torture pas l'esprit et ne culpabilise pas, tu t'es toujours bien occupée de moi, tu m'as apporté beaucoup  d'amour, la sécurité et j'ai repris confiance à tes côtés en l'homme et en la vie. J'ai eu de belles années, même si trop courtes, et mon existence a été une vie de rêve. Aimé, choyé et respecté comme un membre de la famille, comme ton fils, c'était du pur et grand bonheur.

Merci pour ton message d'amour, je sais que tu ne m'oublieras jamais et le moment venu nous nous reverrons. Mon amour pour toi est pur, profond et inconditionnel et de te faire de la peine me fait de la peine. Ne sois pas triste et ne me pleure plus, c'était pas de chance, d'abord pour m'ayant fait surprendre et me faire enfermer dans cette baraque, puis cette voiture qui avançait vite et sans bruit. Je sais que tu as tout fait pour me trouver, je sais que tu m'as cherché et je suis désolé pour ton chagrin.

Tu es une maman adorable, très proche de tes animaux, et ce n'est pas juste de devoir nous accompagner et nous aider à partir. Mais tu as cette faculté, tu as ce don d'aider les humains et les animaux à faire le passage, et tu le fais avec beaucoup d'amour et d'empathie, c'est merveilleux pour nous. Je t'aime si fort, mon cœur pleure ta douleur et lorsque j'aurai enfin rejoint le jardin des animaux, je pourrai me reposer et me ressourcer, je pourrai t'envoyer de bonnes ondes pour t'aider à avancer sur ton chemin.

Où que je sois je suis et je resterai toujours relié à toi et je viendrai te faire des petits coucous. Tant que je reste à m'accrocher à vous, je ne peux me manifester, mais lorsque je serai arrivé au paradis des animaux, je pourrai très vite venir vous faire des petites visites. Tu le sentiras, tu sauras reconnaître les signes, n'ai aucun doute. Nous étions très proches, nos cœurs se sont rapprochés, liés par la même souffrance, la même solitude (miroir) et tu as pu à travers moi te nourrir de tendresse et panser toutes les blessures du passé. Et toi tu as été le plus beau cadeau que la vie m'a offert.

Je t'aime et je vous aime tous, vous êtes ma famille, et de l'autre côté du voile on m'attend. Félix, Lilas et Lisette tous les 3 sont là pour m'accueillir, et j'ai hâte maintenant de les rejoindre. Nous ferons toujours partie de votre famille et nous resterons toujours reliés à vous et à votre âme.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, avec des petites fleurs de toutes les couleurs et toutes les odeurs qui émergeaient à notre passage. Lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs il m'a dit :

Merci, merci, beaucoup de gratitude à toutes les deux,

Puis il m'a fait une petite révérence et a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel. Au revoir Noiraud, repose et ressource-toi. Paix à ton âme.

La connexion avec Tiger s'est faite dans ce merveilleux havre de paix qui est le paradis des animaux. Assis au milieu de plusieurs autres congénères, il semblait être le chef de la tribu. Lorsqu'il tournait la tête à droite, puis à gauche pour suivre les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs et violets, tous les compagnons tournaient leur tête dans le même sens et en même temps, c'était très amusant à observer. S'y entremêlaient des anges blancs, orange et dorés et j'étais subjuguée par la beauté du lieu et du spectacle. La lumière éclatante m'éblouissait et je me suis assise quelques instants dans les herbes d'un vert fluo pour m'y habituer. Autour de moi il y avait des petites fleurs en forme de cœur rouges, blanches et roses (des cœurs de Marie) et surprise par ces fleurs, des petites clochettes en forme de cœur, je n'ai pas eu le temps de me dire qu'elles étaient sans doute destinées à la maman de Tiger, que ce dernier avait déjà capté mes pensées. Alors même que je me trouvais encore assez éloignée de lui, il s'est levé et s'est empressé de venir à côté de moi pour me dire :

Salut, tu es la bienvenue comme à chacune de tes visites, et aujourd'hui, oui je suis ravie de la belle surprise qui t'attend, et ces petits cœurs te sont bien entendu destinés comme à ma maman, et je sais que tu sauras lui faire partager cet instant fort et magique. Ces petites fleurs pour vous exprimer à toutes les deux notre reconnaissance à moi et mes compagnons d'être là pour nous, pour le règne animal, et d'honorer le cadeau que nous sommes pour vous sur terre, mais aussi de l'autre côté du voile, car nous sommes reliés à vous où que nous soyons et nous œuvrons et continuons toujours à œuvrer pour vous.

Je suis très content, je suis heureux que tu sois là et bien sûr curieux de m'entendre dire ce que ma maman a sur le cœur aujourd'hui.

Puis il  s'est mis à retrousser ses babines pour me faire un grand sourire et m'a dit :

Ah le cœur ! Que ne ferait-on pas pour ? Tu le sais toi, sans le cœur si on n'a pas de cœur, on meurt et le sien, celui de ma maman est immense, aussi vaste et grand que l'univers et tout l'espace, il est rempli d'amour pour tous les animaux de la terre et de l'au-delà.

Puis il s'est assis pour me faire comprendre que je pouvais enfin prendre la parole, et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :

Bonjour mon amour de fils, je pense tous les jours à toi, mon amour pour toi est extrêmement profond pour toi.

Comment vas-tu ?

 Que fais tu de beaux ? Raconte moi….

 Es-tu en compagnie de Kouki, l'ami de Luna ?

 Je voulais te demander de pouvoir me protéger ainsi que Cayla. Vu que Luna s'est réincarnée en Cayla

 J'irai chercher Cayla vers le 13 avril à l'élevage.

 Vu qu'à présent on vole les chiens en Suisse pour avoir une rançon du propriétaire, cela devient une terreur à Genève. Je demande ton aide de pouvoir nous préserver avec Seigneur Dieu.

 

Je voulais savoir si tu m'entends et tu me comprends, lorsque je fais une communication avec toi, en prenant une photo de toi et je te parle. Dans ces moments là je me sens très proche de toi.

 La nuit, parfois j'entends des bruits. Est-ce toi ?

 Vu que je déménage dans une nouvel appartement, tu pourras te déplacer pour me rejoindre ?

 Depuis ton départ le 29 septembre 2008, même avec les années passées, tu fais toujours parti de moi, je pense très souvent à toi dans la journée, tu es mon fils adoré pour toujours. Nous sommes unis – liés pour l'éternité. Tous nos souvenirs sont gravés en moi. Je me rappelle de tous ses souvenirs comme si c'était hier.

 Mon amour pour toi est incommensurable.

 Je te remercie de partager chaque jour avec ma présence, même si je ne te vois pas, mais je sais que tu es présent, cela me fait chaud au coeur.

 Cela est sûr, nous nous retrouverons lorsque ce sera mon heure de monter dans l'Au-delà.

 Mon fils bien-aimé pour l'éternité.

 Je t'aime énormément

 Ta maman

 

Pendant que je lisais il me regardait intensément, visiblement très ému, et de temps à autre il poussait des petits jappements. Lorsque j'avais terminé il m'a dit :

Excuse-moi si je n'ai pas réussi à attendre que tu ais fini de me donner ses messages, je vais très vite te répondre, et par mes petits aboiements elle a déjà certaines réponses. Bien sûr que je l'entends lorsqu'elle me parle, je la vois et je l'entends. Bien sûr que c'est moi qui vient lui faire des petites visites souvent la nuit, et c'est moi qu'elle entend. Où que je sois je reste relié à elle et je veille sur elle, et bien sûr je les protègerai toutes les deux. Je suis si heureux pour elles, elle a tant besoin de retrouver Luna pour la guider et l'accompagner sur son chemin spirituel, et moi je serai leur ange et leur protecteur depuis cet endroit divin. Kouki l'ami de Luna est là et tant d'autres, et nous sommes tous unis et ne faisons qu'un. Nous sommes là pour vous et vous apportons la paix dans votre cœur et votre esprit.

Ici ne règnent qu'amour, paix et harmonie. Même si nous ne redescendons pas ou pas encore, nous continuons à vous protéger et nous sommes toujours aussi proches de vous, rien ne change pour nous, et votre amour et le mien, ma tendre et douce maman, est toujours aussi et encore plus fort, plus que tout. Je sais que tu ne m'oublieras jamais et que nous nous retrouverons lorsque le moment sera venu.

Je te suis si reconnaissant pour tout ce que tu fais pour les animaux et je te dis merci, merci, merci pour ton merveilleux message d'amour. Mon amour pour toi est pur, profond et inconditionnel et il est aussi grand et englobe tout le cosmos, et je ne manquerai pas de continuer à veiller sur vous. C'est terrible de voler des chiens pour demander de l'argent à leurs humains, alors que la vie devient de plus en plus chère et difficile, voilà une nouvelle et coûteuse épreuve dans laquelle nous nous retrouvons être des otages, et c'est très compliqué à vivre pour vous et pour nous. Quelle déchéance, ce monde est entrain de s'abaisser, de se dégrader et on ne respecte plus rien, plus aucune morale, plus aucun sentiment, et lorsqu'on s'attaque aux animaux et que l'on se sert d'eux pour atteindre et extorquer de l'argent à leurs gardiens, on a franchi toute limite et c'est horrible. Nous avons du taf là-haut et devons nous unir pour vous apporter de la lumière, mais c'est tellement difficile, voire impossible pour bon nombre d'entre vous.

Toi ma douce moitié, tu es dans la lumière et je suis si fier de toi et de tes valeurs profondes. N'aie aucune crainte, je veille sur vous comme sur mon ombre et si tu déménages enfin, je suis bien sûr toujours à tes côtés. Et quelle joie de vous savoir toutes les deux sorties de cette grande ville qui vous absorbe toutes vos énergies. A la campagne c'est beaucoup plus ressourçant et mille fois mieux pour les balades.

Même si tu ne peux plus me câliner physiquement, je reste présent et tu ressens ma présence. Je ne suis que de l'autre côté du voile et heureux de partager tous les bonheurs et joies que tu peux vivre. De te voir si épanouie en ce moment est un plaisir intense et je profite précieusement de ton état d'être. Cela me fait du bien et très chaud à mon cœur. Toutes les petites clochettes, les cœurs de Marie te sont et sont destinées à tous les humains qui aiment et respectent les animaux comme leur égal.

Je t'aime et je suis là pour vous, toujours là. Ton prince encore et toujours.

 

 

 

La connexion avec Chipie s'est faite dans cette magnifique et luxuriante prairie qui se trouve après l'escalier de l'arc en ciel et avant l'entrée du paradis des animaux. Elle était allongée de tout son long sur son ventre dans les herbes d'un vert fluo. Il y avait des fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs très flashy. Profitant de ce havre de paix, je me suis assise quelques instants pour l'observer, et c'était amusant à la suivre du regard, elle tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater des farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous violets. La lumière vive et éclatante m'éblouissait, et lorsque je m'y étais habituée, je me suis levée et j'ai appelé Chipie par son nom. Dès le premier appel elle tourna la tête vers moi, les yeux interrogateurs, les oreilles dressées, et elle s'est mise à aboyer plusieurs fois pour me dire :

Je t'attendais. Depuis mon départ j'attends cet instant. Je savais qu'ils auraient besoin de me parler et j'ai préféré rester ici dans cette belle clairière avant de pousser la porte dorée que tu peux voir derrière moi et rejoindre les congénères et autres animaux, afin de pouvoir échanger avec toi et profiter de cet instant, ce moment privilégié, toutes les deux, et tout à l'heure j'irai les retrouver pour me ressourcer et me réparer, et nous pourrons passer de précieux instants ensemble pour jouer et nous amuser.

Mon départ rapide et douloureux pour eux aurait pu m'empêcher de faire le passage, mais ils ont su, malgré leur grande souffrance, malgré leur grande détresse, me laisser partir, et ils m'ont accompagnée avec des pensées d'amour et de lumière, j'ai traversé le pont des fleurs et je n'avais pas peur. On m'attendait de l'autre côté, il y avait des humains, des ancêtres, mais aussi les êtres de la nature et les chiens et les chats et tous types d'animaux. J'étais bien entourée et je me suis laissée guider dans l'escalier de l'arc en ciel pour rejoindre ce haut-lieu magique.

Ici tout est beau, tout est en paix. Même si je suis seule pour le moment, je ne me sens pas seule, il y a du passage ici, d'autres animaux qui ont tiré leur révérence et qui profitent comme moi d'un moment d'intimité pour communiquer avec leur humain, ou alors qui ne s'arrêtent pas et poussent directement la porte dorée pour retrouver toute la tribu derrière. Mais dis-moi, je parle beaucoup, qu'as-tu à me dire ?

Je me suis présentée et lui ai aussitôt lu les missives de ses gardiens :

MESSAGES A TRANSMETTRE

Nous l'aimons de tout notre cœur pour l'éternité

Nous sommes fières d'elle

Elle nous manque effroyablement

Nous avons fait de notre mieux pour elle

 

QUESTIONS

Comment est-elle ?

Ou est-elle ?

Avec qui est-elle ?

Se souvient-elle de la demande que lui a faite Danièle avant son départ ? Pense t'elle pouvoir y répondre ?

Qu'a-t-elle à nous dire ?

Comment a-t-elle vécu ses dernières heures ?

A-t-elle eu peur ?

Pendant que je lisais, je l'observais et je pouvais la voir tour à tour très fière, l'air plutôt espiègle, chipie, et puis de nouveau triste, l'air en peine. Lorsque je me suis arrêtée, elle m'a dit :

Que je suis contente de recevoir ces messages et combien je suis heureuse de pouvoir leur répondre. Je sais que mon départ leur inflige une profonde et cruelle douleur, et qu'ils sont perdus dans leur détresse. Ils ont pourtant fait ce qu'il fallait et je suis partie sereine et en paix. On ne pouvait plus rien pour moi, ce mal me rongeait de l'intérieur et il valait mieux pour moi remonter me reposer et me ressourcer. Et comme tu peux le constater, je me sens de nouveau en pleine forme et il me tarde bien entendu, lorsqu'ils seront prêts à me revoir, de les retrouver.

Mais tout d'abord tu dois leur dire merci, merci pour leur merveilleux message d'amour empli de tant de nostalgie et d'espoir. Oui ils ont fait de leur mieux, et je ne peux que les en remercier. Je sais combien cela a été difficile pour eux et j'ai beaucoup de gratitude à leur égard. Dis-leur que moi je les aime tous les deux très fort, mon amour pour eux est pur, profond et inconditionnel. Je suis reliée à ma maman et je le resterai toujours où que je sois.

Ma mission consistait à l'accompagner sur son chemin de vie, lui permettre de se connecter à son âme, à sa source, à son petit enfant intérieur pour le nourrir et le chérir de tendresse à travers moi. Ce rôle je l'ai rempli avec joie, avec amour, et je l'avais bien accompli, et lorsque nous nous retrouverons je serai là pour l'aider à avancer sur son chemin spirituel.

Avant mon départ elle m'a souhaité de traverser le pont des fleurs en paix et puis de les protéger de là-haut ainsi que tous mes compagnons, et surtout elle voulait savoir si nous nous reverrions, dis-lui de se faire confiance. Pablo  n'est plus dans ce haut-lieu qui est le jardin des animaux, il est chez vous, avec vous et moi, mon âme qui perdure, qui est éternelle, aspire bien entendu à vous retrouver aussi et sur le plan terrestre. Je ne souhaite pas venir vous chercher lorsque ce sera le moment pour vous, moi mon rêve est de continuer notre belle aventure et histoire ensemble.

Depuis que j'ai tiré ma révérence, votre cœur est affreusement triste, il est vide et la maison aussi. Ce vide je peux le combler, il ne tient qu'à vous de nous le permettre. Mon existence à vos côtés a été une vraie vie de princesse, et je me suis toujours considérée comme votre bébé, votre fifille. Rappelez-vous tous les moments de joie et de plaisir partagés, les balades, ls baignades que j'adore, et même si là-haut c'est le paradis, pour moi il l'est sur terre avec vous.

Aimée, choyée et respectée, vous êtes ma famille dont je me considère comme un membre à part entière, et lorsque je vous vois tristes et en pleurs, j'ai de la peine, beaucoup de chagrin pour vous. Une maman remplie d'amour et de compassion et un papa idem, avec tous les deux une grande ouverture de conscience, le pur et grand bonheur d'être avec vous et de partager votre vie.

La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance, et lorsque vous aurez fait votre deuil et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur votre chemin. Pourquoi attendre ? Le plus vite sera le mieux pour nous et vous le savez, le doute ne vous st pas permis. J'ai toujours eu confiance en vous et en l'univers et vous l'avez aussi. Les dernières heures avec vous alors que vous étiez si affectés, m'ont permis, même si j'étais si triste pour vous, elles m'ont aidée à préparer cet envol et à prier le créateur pour moi et pour vous, et surtout pour la délivrance, le salut. Je suis partie bien accompagnée avec amour dans la lumière et je ne peux que vous réitérer toute ma reconnaissance et ma gratitude.

Je vous aime et mes compagnons aussi, même si les chats ce n'est pas trop ma tasse de thé, ils ont leur place dans votre cœur et votre maison, je les respecte et les remercie d'être là pour vous. N'oubliez pas je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du voile, je vous vois et vous entends et je peux vous faire des petits coucous.

La rencontre avec Chouchou s'est faite sur un chemin gris et sans lumière. Il était assis figé à cet endroit, le regard vide, sans expression. Je me suis approchée doucement et je l'ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu'il ne tourne la tête vers moi, et là, j'ai vu ses yeux reprendre une lueur d'espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué les raisons de ma présence, et avant même que je ne lui lise les messages et les questions de sa gardienne, il est venu vers moi tout en miaulant plusieurs fois pour me dire :

Je suis content que tu sois là. Depuis si longtemps déjà que j'ai fait le grand saut, je reste là à m'accrocher à elle, à leur pomper leur énergie et nous avons tous les deux besoin d'aide pour me permettre de suivre ce chemin qui me mènera à la lumière et l'aidera enfin à retrouver la paix dans son cœur et son esprit et commencer à faire son travail de deuil. Tant que je reste dans son environnement, je lui puise ses forces et elle ne peut retrouver la paix et l'harmonie, et moi je ne peux me reposer ni me ressourcer. Ici ce n'est plus ma place et j'ai tant besoin de monter au jardin des animaux.

Je l'ai aussitôt rassuré et lui ai promis de l'accompagner après notre échange, et sans tarder lui ai lu le contenu des missives :

Je souhaiterais savoir s'il va bien, où est -il? 

Est-il monté ? Est-il entouré ? S'est-il laissé mourir à cause de moi…?

Mais surtout m'en veut-il… ? Tout a été si rapide que j'ai l'impression de ne pas lui avoir dit aurevoir comme il le méritait… Nous aurions pu prendre plus de temps, je le regrette. Je ne le ressens toujours pas et je me demande pourquoi, moi qui ressens énormément de choses. 

Je me demande également s'il a souffert…? Je n'étais pas présente sur la fin suite au décès de ma belle-sœur sur Paris… je n'ai pas pu voir les signes… S'est-il laissé partir parce que j'étais absente plus longtemps que d'habitude ? Ou suite au déménagement en maison ? Je me pose tellement de questions et je m'en veux énormément de ne pas avoir été présente alors qu'on se battait ensemble depuis 4 ans contre cette foutu maladie…. 

Je voudrais lui dire que je l'aime, qu'il est et qu'il restera mon âme sœur pour toujours. Je pense à lui à chaque minute. Merci pour tout ce qu'il m'a apporté, plus que n'importe qui sur cette terre. J'espère qu'il a apprécié sa vie à mes côtés. 

 

Pendant que je lisais, je l'observais et je pouvais voir quelques larmes s'échapper de ses yeux. Elles tombaient sur ses joues, sur son museau et ses pattes. Très ému, il essayait discrètement de les lécher et lorsque je me suis arrêtée il m'a dit :

Je confirme, ses messages, ses questions me touchent beaucoup et je suis si triste, je suis tellement triste pour la souffrance, la grande douleur que mon départ si rapide pour elle lui inflige. Cela rajouté à ses regrets et sa culpabilité, m'empêche de continuer ce chemin triste qui pourtant je sais me guidera vers la lumière.

Dis-lui merci pour son message d'amour et surtout dis-lui que moi je l'aime très fort. Je l'aime d'un amour pur, profond et inconditionnel, et de la voir en si grande détresse me fait beaucoup de peine,  je lui demande pardon. Je suis tellement désolé pour le mal qu'elle ressent dans son cœur, dans son âme et tout son être. C'est pour elle une douleur qui se diffuse et envahit toute sa personne, elle n'arrive pas à l'accepter et encore moins à s'en détacher. Elle se torture l'esprit par mille et mille doutes et questions, et elle a besoin que je fasse le passage pour pouvoir à nouveau communiquer avec moi et ressentir ma présence. Je ne suis que de l'autre côté du voile mais tant que je reste dans le bas-astral je ne peux me manifester et lui faire des coucous et Ottawa qui lui me voit, qui lui sait que ce n'est pas ma place est très perturbé.

Dis à ma maman que je me suis beaucoup battu avec elle contre cette maladie, mais ce mal me rongeait depuis trop longtemps et il est temps à présent de remonter dans ce havre de paix pour me ressourcer et me réparer. Je sais qu'elle a fait tout ce qu'elle pouvait pour moi, mais là on ne pouvait plus rien pour moi, et cela n'a rien à voir avec elle, son absence ou déménagement. J'étais fatigué, usé, au bout du rouleau et de m'avoir aidé à partir a été pour moi une grande et ultime preuve d'amour, je sais que c'est par amour pour moi et combien cette décision fut difficile. C'était le moment pour moi de tirer ma révérence alors qu'elle était très occupée par ailleurs et qu'elle a été obligée de me laisser, et cette absence devait la préparer et lui permettre de se détacher de moi. Qu'elle ne regrette rien et ne se tracasse pas je ne me suis pas laissé partir parce qu'elle n'était pas là, c'est tout le contraire c'est pour l'aider à ne pas me voir partir, je préparais ma transition.

Mon existence à ses côtés a été une vie de prince, je ne peux le dire autrement. Elle m'a toujours considéré comme son bébé, son garçon mais en réalité j'étais bien plus. J'étais son double, son âme sœur comme elle le dit si bien, et la vie à ses côtés a été merveilleuse. Nous étions si proches, si complices et si fusionnels, cette maladie nous a encore rapprochés plus et nous a soudés dans une bataille qui nous a donné la chance de rester unis tellement de temps. Aujourd'hui pour elle, c'est une vie compliquée, difficile à vivre car je lui manque comme si elle avait perdu une partie de soi.

J'étais là pour lui apprendre le détachement et lui permettre de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur pour la nourrir à travers moi et se chérir de tendresse. J'étais elle, elle était moi et je comptais plus que la prunelle de ses yeux, et ce jour où j'ai poussé mon dernier souffle, est depuis ce jour-là une affreuse, abominable et douloureuse souffrance. Et moi je m'en veux pour ça pour ma bien-aimée. Nous méritons elle et moi de retrouver la joie et le bonheur.

Dis-lui que je serai toujours là pour elle et ce où que je sois. Mon âme perdure, elle est éternelle. Seul mon corps, mon enveloppe terrestre n'est plus. Quant à mon âme elle reste reliée à la sienne et bien sûr lorsque je me serai ressourcé, elle aspire à lui revenir. La mort ne peut pas nous séparer. Nous avons encore tant de choses à vivre et à partager ensemble et ma place est à côté d'elle et sur un plan terrestre. Ce ne sera pas long, l'espace-temps là-haut n'est pas du tout le même qu'ici-bas, et lorsqu'elle se sentira prête j'endosserai le costume qui lui plaira.

Mais pour cela je dois maintenant partir au paradis des animaux et je suis pressé. Plus vite j'y serai, plus vite j'aurai l'espoir de lui revenir. Dis-lui merci pour ces années de pur et grand bonheur et dis-lui merci d'avoir fait appel à toi. Je te suis si reconnaissant aussi, gratitude à toutes les deux.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Il y avait des petites fleurs de toutes les couleurs qui émergeaient de tous les côtés et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il s'est mis à miauler plusieurs fois et m'a dit :

Dis-lui que je l'aime, mon amour pour elle est incommensurable et je serai à nouveau comblé lorsque nous nous retrouverons. Je ne doute pas, j'ai confiance en elle, je sais combien je lui manque.

Puis il m'a fait une petite révérence et un joli sourire, et sans hésiter, a traversé le pont pour se noyer dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel. Au revoir Chouchou, repose et ressource-toi.

La connexion avec Millie s'est faite dans ce merveilleux havre de paix qu'est le paradis des animaux. Elle était couchée sur son ventre, entourée de plusieurs congénères et ils s'amusaient tous à suivre du regard, tournant la tête à droite puis très rapidement à gauche pour ne rien rater du spectacle que formaient les farandoles de danses des papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons violets et blancs. Il y avait aussi des anges blancs, orange et dorés qui tournoyaient au-dessus d'eux et c'était absolument splendide, féérique à observer. Les herbes d'un vert fluo et les petites fleurs très flashy qui y poussaient étaient magnifiques, et m'ont donné l'envie de m'y poser quelques instants pour profiter de la grande paix et la beauté qui régnaient dans ce haut-lieu magique. La lumière très vive m'éblouissait et j'ai cligné plusieurs fois des yeux pour m'y habituer, puis après m'être reposée et ressourcée, je me suis levée et j'ai appelé Millie par son nom.

Dès le 1er appel, tous les compagnons autour d'elle se sont écartés pour me laisser la place de m'approcher d'elle, et c'est elle qui s'est levée tout en miaulant plusieurs fois, et elle est venue à mes côtés pour me dire :

Je t'attendais. Le lendemain de mon départ si rapide, si brutal pour mon cher et doux compagnon, papa, ami, confident et la liste est longue, il a pris sa plume pour m'écrire. Il avait besoin de me parler, de m'exprimer sa souffrance, sa détresse, et je suis si contente que tu sois là pour pouvoir lui répondre. J'aurais pu rester dans la belle clairière à t'attendre pour nous permettre d'avoir cet échange en toute intimité, mais je suis bien partie, on m'a bien accueillie de l'autre côté, j'étais bien accompagnée et j'ai préféré venir rejoindre les amis chats et tous les autres animaux afin que tu puisses lui décrire précisément l'endroit où je me trouve. Ici tout est en harmonie, paix et amour et c'est somptueux, splendide, majestueux. Tu le sais bien, tu le connais un peu, il a besoin de connaître tous ces détails, il a besoin de pouvoir se projeter et se sentir près de moi lorsqu'il pense à moi, et je te suis si reconnaissante de nous permettre de garder ce lien si profond qui nous unit.

Je lui ai expliqué que j'avais un long message à lui transmettre et quelques questions à lui poser, et que son gardien souhaitait également lui joindre la nouvelle 23 de son recueil qui lui était destiné, suivie de cette merveilleuse ode et elle m'a répondu :

Raison de plus qui m'a incitée à pousser cette magnifique porte dorée pour entrer au paradis des animaux, car je savais, j'étais à côté de lui lorsqu'il t'a écrit, et j'ai très envie de partager ce moment remarquable avec les compagnons qui m'encadrent depuis mon arrivée.

Adieu ma petite Millie…

 

Hier soir, à 20H25, comme si de rien n'était, discrètement, tu es descendue du canapé pour aller je ne sais où. 5' plus tard, j'ai voulu savoir et là, tu étais derrière le fauteuil de droite, couchée sur le flanc, totalement immobile. Que fais-tu ? Tu épies Doudou ? Pas de réaction. Je m'approche et entends un spasme, puis un autre… Oh non ! J'appelle Raymonde, il y a urgence, je cherche un vétérinaire, je m'approche à nouveau et… NON ! 20H 36, TOUT EST FINI, tu t'es vidée, TU ES PARTIE, dé-fi-ni-ti-ve-ment !!! Ce n'est pas possible ! J'appelle tout de suite Christiane  pour te transmettre un message, elle me rassure, et me dit qu'il sera temps de le faire demain pour lui dire des choses et lui poser des questions. Le temps est donc venu…

Tout d'abord te dire Millie que j'espère surtout que tu n'as pas souffert. Ce fut très rapide et c'est ce qui me console un peu dans mon océan de chagrin. Tu as eu la délicatesse, une de tes qualités majeures parmi tant d'autres, de descendre du canapé, de te cacher de ma vue pour tes derniers instants, par pudeur et propreté, mais quand même de rester tout près de moi comme tu aimais le faire, notamment le soir et la nuit.

Te dire aussi que je t'ai beaucoup aimée Millie, pendant près de 15 ans, tu as été ma compagne, fidèle, patiente, câline, attentive à tous mes faits et gestes, à mes joies et mes peines, accueillante avec mes visiteurs. Tu étais ma princesse, ma peluche, mon amour. Si au début je ne te le disais pas (tu en avais parlé à Christiane), je crois et j'espère que ce n'était plus le cas ces dernières années, et même hier soir encore sur le canapé, en te caressant à côté de moi, avant que tu ne montes te poser sur le dossier au-dessus de ma tête. Alors mes deux premières questions seront : As-tu été heureuse avec moi, à Gournay, à Decazeville chez mes parents ? T'ai-je enfin assez dit que je t'aimais ?

Ensuite, ma seconde préoccupation concerne ta cohabitation avec Doudou. Je t'avais dit que le pauvre avait perdu sa maîtresse, ma super mamie Mireille et que je l'avais recueilli. Mais j'ai été malheureux que son caractère de « mâle dominant » t'empêche de t'approcher de moi comme tu aimais le faire, notamment la nuit, au coucher et au lever. J'en avais beaucoup de peine pour toi, Millie. Finalement, tu as été très courageuse Millie, très gentille aussi vis-à-vis de lui et de moi, et ces derniers temps tu avais pu reprendre tes habitudes comme avant. J'en étais très heureux. Aussi, ma troisième et dernière question sera celle-ci : N'as-tu pas été trop contrariée par l'attitude de Doudou ? Si c'est le cas, je te prie de m'en excuser mais je ne pouvais pas abandonner le compagnon de ma petite Mireille. Et je sais que tu peux le comprendre, ou l'avais déjà compris.

Je terminerai Millie en te souhaitant le meilleur au Paradis des chats et sois certaine d'une chose, je te garde pour toujours dans mon cœur.

Je t'aime Millie.

 

PS Afin d'être complet avec moi-même et avec toi Millie, je vais joindre en annexe la Nouvelle 23 de mon recueil « Il était une fois… », Nouvelle que je t'avais consacrée.

 

 

Il était une fois….

 

23

Et puis Millie, ou bien, enfin…

 

Des chiens, des chats, ses parents n'en avaient jamais eus. Tout juste avait-il croisé un chien à la ferme de Pomayrols, au même titre qu'il y avait vu des vaches et des cochons ; une présence exclusivement utilitaire pour rassembler et accompagner les troupeaux. Mais de traces d'affection, il n'en avait pas le souvenir. Des dizaines d'années s'écoulèrent ensuite sans qu'il eut l'occasion de porter une quelconque attention à ces boules de poils jusqu'au jour où…

La cinquantaine passée, il avait fait la connaissance de Richard et Raymonde, devenus ses amis, et à leur contact avait compris et ressenti que leur cercle familial intégrait, de fait, chien et chats. Une scène l'avait particulièrement marqué et ému quand Raymonde, complètement effondrée au téléphone lui avait appris la mort de Grimlin. Il avait certes compati à sa détresse mais l'avait trouvée un peu excessive. Après tout ce n'était qu'un chat ! Mais au fil de leurs échanges et de leurs rencontres, il comprit de plus en plus comment on pouvait éprouver de l'affection, voire beaucoup plus, pour ces petits êtres, c'en était touchant…

Puis un soir, alors qu'il avait été invité chez une nouvelle amie pour la première fois, il fit la connaissance de Happy, son chat. Au-delà de sa beauté et de son originalité de peluche rousse aux yeux d'or, c'est son caractère qui retint son attention, l'intrigua et finalement le conquit. Il le trouva à la fois sociable, il semblait participer à leur conversation, à leur soirée, indépendant, il pouvait partir un moment puis revenir avec eux et le trouva aussi… intelligent. Pourquoi ? Plus de dix ans plus tard, il ne saurait le dire, qu'importe il était tombé sous le charme ! Dans les jours qui suivirent, il se documenta sur le caractère de cette race de chat, les British Shorthair, imagina les contraintes à  prendre en compte, en semaine il était absent de 13 à 15 heures par jour, pendant ses congés il faisait des voyages lointains à l'étranger, plusieurs fois par an il avait près de 7 heures de route pour descendre dans sa famille… Qu'importe, il trouverait des solutions, sa voisine Solange était prête à l'aider, alors il se décida : il allait adopter un British Shorthair roux !

Dès le lendemain, il se mit à la recherche d'élevages sur le net. Des British Shorthair, il en trouvait quelques-uns, des British Shorthair roux très peu et prêts à être adoptés, aucun ! En revanche, il vit le site d'un élevage tout près de chez lui, paraissant sérieux, et qui avait un chaton bientôt disponible, certes pas roux mais gris. Dès le lendemain, il s'y rendit et fit la connaissance du couple d'éleveurs entourés de 5 ou 6 chats, parents et petits, tous gris, enfin « bleus » puisque c'est le terme qu'il convient d'employer, il l'avait appris la veille ! L'un d'entre eux, avait un petit collier rose autour du cou, c'était le seul qui n'était pas encore réservé… Oui, bien sûr il était mimi, il se laissait caresser mais, d'une part, il n'était pas roux et, d'autre part, c'était une femelle alors qu'au vu des caractères qu'il avait pu lire la veille, il avait jeté son dévolu sur un mâle. C'est ce qu'il partagea à ses hôtes pour refuser leur proposition. Toutefois, au moment de les quitter, ces derniers lui dirent : « écoutez, on comprend bien, mais on vous le réserve encore un jour, parfois la nuit porte conseil ». Le lendemain, dès 9 H, il les rappelait… pour leur donner son accord, la nuit avait porté conseil !

Ne restait plus qu'à préparer l'arrivée de… Comment allait-il l'appeler ? Il fallait que son nom commence par un F, lettre de l'année 2010 pour les inscriptions au LOOF. En tant que pétanqueur, il aurait pu l'appeler Fanny, mais c'eut été dégradant pour la princesse qu'il l'imaginait déjà devenir. Internet lui fit des dizaines de propositions mais aucune ne lui convenait. Alors ce fut comme une évidence, ce serait Millie, le nom de la petite fille d'une trilogie qu'il était en train de lire. C'était une enfant mignonne, enjouée, débrouillarde mais qui avait également son caractère, ce serait parfait, il trouverait bien une solution pour son nom de baptême au LOOF !

Arriva enfin le samedi 28 août 2010, le grand jour convenu. En quittant les éleveurs, sa caisse pleine de vie dans les bras, il était tout chose, un peu inquiet aussi. Saurait-il s'y prendre avec Millie, s'adapterait-elle à son nouvel environnement, s'entendraient-ils tous les deux ? En arrivant, il lui fit découvrir l'appartement, son arbre à chat, sa litière, ses croquettes, enfin plus exactement c'est elle qui fit le tour du propriétaire ! Un peu plus tard, il s'étonna qu'elle vienne s'asseoir à côté de lui sur le canapé tout en ronronnant, c'était un bon début. Mais le soir, il la prévint, il fermait la porte de sa chambre, elle ne pouvait pas y entrer, il fallait qu'il dorme tranquillement car le matin en semaine il se levait à 4h30, et ce, pendant deux ans encore. Moins d'une semaine plus tard, la porte de sa chambre était ouverte, Millie venait chaque soir lui souhaiter une bonne nuit, désormais il habitait chez elle ! Une nouvelle vie, à deux, commençait…

Millie fit ensuite la connaissance de la maison familiale à Decazeville, de papa, maman, Bruno et Christine. Elle accompagna maman les derniers mois, la vit partir et un an avant le départ de papa, il eut envie de lui écrire quelques lignes pour lui dire qu'elle était très importante pour lui, qu'elle faisait partie de la famille et… qu'il l'aimait ! Les voici.

Ode à Millie 

Très chère petite Millie,

tu ne parles pas, tu ne souris pas, mais par tes grands yeux d'or, tes petits miaulements discrets, tes étirements, tes révérences, tes sauts de joie, tes attitudes tu sais tout à fait te faire comprendre et transmettre tes désirs et tes émotions

tel un petit chien (un bichon par exemple…), tu es toujours à mes côtés, tu me suis d'une pièce à l'autre

le soir tu m'accompagnes, ou même me précèdes, tu sais que je vais me coucher

souvent je lis, tu en profites pour venir te faire caresser, puis discrète tu t'éloignes à mes pieds, et dès que je ferme mon livre ou même l'infime instant d'avant – tu es trop forte ! – tu sautes du lit et va manger quelques croquettes avant de revenir dormir près de moi

la nuit, si je me réveille, tu le sens, me passes sur le corps (!) et viens te faire caresser, auparavant tu venais me demander l'autorisation (…) en me gratouillant le coin de l'épaule, maintenant tu sais que tu peux, et si je suis sur le point de me rendormir, alors tu le sens, tu n'insistes pas et repars à l'autre coin du lit

le matin, soit tu es sur la couette, soit sur la descente de lit, et si je me penche pour voir si tu es là, alors avant même que je te dise un mot et que je te caresse tu te manifestes d'un petit miaulement pour me  saluer et souvent tu bailles à t'en décrocher la mâchoire, tu as encore sommeil…

sinon, si je tarde un peu et si un grand soleil s'est déjà levé, tu pars au salon et sur l'accoudoir d'un des fauteuils tu observes la nature qui s'éveille doucement

et dès que tu sens que moi aussi je suis réveillé et sur le point de me lever, de ton pas nonchalant, clic-clac, clic-clac …, tu reviens dans la chambre pour me dire « debout, c'est l'heure ! »

sitôt levé, je m'occupe de ta litière, de tes gamelles, alors tu en profites pour monter sur le canapé et là tu miaules, fortement, tu veux, tu exiges que je te brosse, ce n'est pas discutable, pas négociable, et dès le premier coup de brosse, tu te mets à ronronner, tu tends ta tête vers la brosse, tu aimes, tu savoures, tu en redemandes…

ensuite, c'est l'opération fontaine à rebrancher et le niveau d'eau fraiche à refaire, et si j'oublie ou si Solange oublie quand elle est de garde, pas de souci, tu te plantes devant ladite fontaine et tu miaules en nous regardant fixement de tes grands yeux d'or

quand je vais me raser, pas toujours mais de temps en temps tu viens te coucher dans la baignoire, et quand je veux venir me doucher, tu te fais prier, te couches sur le dos, minaudes comme une nana, fais semblant de ne pas comprendre que je veux que tu sortes, et puis finalement condescends à me laisser la place …

au sortir de la douche, tu m'accompagnes à la cuisine, te frottes à mes jambes, c'est en effet le moment de ton pâté du matin, un petit miaulement quand je te présente ta gamelle, ce doit être un merci, en plus serais-tu polie ?

oh, tu n'es pas une sainte quand même, mes fauteuils, le papier peint du salon et des entrées de chambres en témoignent, pourquoi cet acharnement, ce TOC ? Tu veux que je m'occupe de toi, que je te poursuive en courant jusqu'à ma chambre, tu te sens exclue parfois si je suis avec quelqu'un, serais-tu jalouse (toi aussi …) ? Sinon quand c'est au tapis du salon que tu t'en prends j'ai l'impression que c'est souvent pour marquer ton contentement, enfin c'est ce que j'ai plaisir à penser et comme tu ne me contredis pas, je me satisfais très bien de cette hypothèse …

s'il fait beau, tu as désormais le droit d'aller sur la terrasse toute seule, j'ai définitivement confiance en toi, tu sais très bien que tu ne dois pas monter sur le rebord, c'est pour ton bien, je te l'ai dit cent fois (!), j'ai trop peur qu'un oiseau ou un  insecte quelconque te pousse à faire un saut en avant … et dans le vide ; sinon si la tentation a été trop forte, dès que tu m'entends arriver, tu te dépêches de redescendre (du bon côté !) avec un petit miaulement de déception ou d'excuse, va savoir, parfois je décode pas tout … Et quand je te demande de rentrer, soit tu te précipites en courant, soit tu te fais prier, tu fais encore une fois ta nana, tu essaies de m'avoir au charme, tu te roules sur le dos, tu chouines gentiment, tu essaies de m'amadouer pour gagner encore quelques instants d'air pur, quelques caresses aussi, et puis tu finis par entrer de toi-même en courant !

si j'ai des invités, je t'avertis et tu viens les accueillir à l'entrée pour leur souhaiter la bienvenue, tu vérifies qu'ils méritent bien de venir chez nous en les reniflant consciencieusement, et une bonne partie du temps de leur visite, tu resteras avec nous à nous écouter et à leur départ tu les accompagneras pour leur souhaiter un bon retour, je suis très, très fier de toi Millie, tu es une petite chatte bien élevée… et puis tu ne te prends pas pour une star, très souvent quand je veux te prendre en photo, tu t'en aperçois et t'en va nonchalamment, t'es marrante aussi quand je te cherche d'une pièce à l'autre, soudain tu apparais, me regarde droit dans les yeux l'air de dire mais je suis là, t'inquiète pas …

et quand je suis allongé sur mon canapé à lire ou regarder la télé, alors tu viens te pelotonner juste derrière moi, et là tu vas dormir, faire ta toilette, passer d'une position à l'autre, toujours aussi belle et par moment un miaulement plaintif m'avertira que tu souhaites des caresses et pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté, tu te retourneras et te coucheras sur le dos, les quatre fers en l'air ….

quand on part chez papa, bien sûr que tu le sais plusieurs jours avant en me voyant préparer mes affaires, désormais c'est juste pour me montrer que tu as tout deviné que tu te caches sous le lit mais tu ne résistes pas trop, tu ne t'échappes plus comme il y a peu encore – ah les courses dans la chambre et les plongeons sur le lit pour t'attraper – et ensuite tout au long de la route tu ne dis pas un mot, même pas un miaulement, juste de temps en temps quand j'approcherai mon bras de ta caisse viendras-tu le chat…ouiller, tu t'es même habituée aux ralentisseurs et aux ronds-points une fois quittée l'autoroute, chapeau Millie !

une fois arrivés et après t'être bien étirée suite à ce long périple enfermée dans ta caisse pendant près de 7 heures ( !!!), visiblement tu es dans ta résidence secondaire, tu fais le tour du propriétaire et reprends tout de suite tes habitudes, comme à Gournay, tu salueras tout le monde, mon papa, mon petit frère Bruno bien sûr, Carole la femme de ménage de papa et d'autres encore qui viendront nous voir … Malheureusement il n'y a plus ma maman …, elle t'aimait beaucoup, les derniers temps je t'approchais d'elle quand j'allais dormir pour qu'elle te voit, te caresse, elle était également heureuse pour la compagnie que tu m'apportais …

et quand vient le temps pour nous de retourner dans nos pénates nous jouons tous les deux exactement la même scène qu'au départ (!) … mais, en haut de l'escalier, en refermant la porte je sais que tu vas, toi aussi (…), beaucoup manquer à mon papa !

Enfin à tout moment quel plaisir de te caresser, tu es si douce, tu es une peluche, tu réveilles en moi mon âme d'enfant (sinon d'amant…) et tu ronronnes de contentement, si j'ai de la peine, si mes larmes coulent, je te parle, tu es là, tu m'écoutes …  Par moment tu es comme ma maman, tu m'entoures de toute ton affection, ton amour, j'ai comme l'impression que tu me transmets son affection, sa présence, son amour …

Merci mille fois petite Millie pour qui tu es, pour ce que tu m'apportes, je t'aime ma petite Millie…

 

Et comme par magie tous les congénères qui s'étaient éloignés sont revenus l'encercler, et pendant que je lisais le contenu, une lumière vive de tous les tons de l'arc en cil les enveloppait. C'était si ravissant à voir, et la lettre, la nouvelle et l'ode à Millie étaient si touchantes que j'avais plus envie de m'asseoir à leurs côtés pour écouter, et que c'était difficile de me concentrer pour la lecture de ces jolies et bouleversantes déclarations. Lorsque j'avais terminé, ils se sont tous mis debout et se sont mis à danser autour de Millie tout en miaulant comme pour lui dédier une petite ode à eux. Merveilleux cet instant surprenant, surnaturel, et compliqué de se concentrer tellement les émotions étaient fortes. Mes yeux, mon cerveau se sont emparés de ces images, et j'étais à la fois si triste pour le gardien de Millie, mon ami, et à la fois si heureuse de la voir épanouie et en paix. Puis après quelques instants, peut-être fatigués de danser sur 2 pattes, ils se sont retirés pour me laisser la place de revenir à côté de Millie et elle m'a dit, ayant capté ma pensée :

Ils ne sont pas épuisés de leurs efforts, et tu le sais bien, lorsque nous sommes au jardin des animaux nous avons la faculté de nous reposer et nous ressourcer très vite et les mots fatigue, peine, ennui n'existent pas. Je me sens à nouveau en pleine forme et je peux courir, sauter, jouer et m'amuser à ma guise. Tu es venue pour m'apporter cette nouvelle et ce poème et j'avais, je voulais le faire entendre à tous mes amis, car c'est un moment vraiment unique, privilégié, dédié à moi et à tous les animaux de la terre. Un instant exclusif pour honorer le cadeau que sont tous les animaux de la terre et j'ai beaucoup, beaucoup de gratitude pour lui et pour tout l'amour et la compassion qu'il a dans son cœur.

Dis-lui, dis-lui merci pour son message d'amour et dis-lui que moi aussi, mais il le sait, je l'aime d'un amour pur, profond et inconditionnel. J'étais là pour lui, il n'y a pas de hasard et tu le sais. S'il a eu envie de m'adopter, de me laisser entrer dans sa vie, dans son cœur et son royaume, c'était parce que oui, c'était le moment pour lui de se permettre de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et de lui permettre de se chérir à travers moi et de se nourrir de tendresse.

Elevé un peu à la dure, en faire un bon et intelligent garçon oui, son papa et sa maman peuvent en être fiers, mais ils sont aussi très fiers de voir et d'observer qu'il a su se découvrir et se laisser découvrir par son entourage au bout de toutes ces années, que son cœur est rempli d'amour et d'empathie et qu'il a besoin d'échanger, de ressentir de la tendresse et d'en donner. J'étais là pour cette mission.

De type timbre-poste avant tout, j'ai su petit à petit lui permettre et s'autoriser à sortir de sa zone de confort pour se chérir et aller vers les autres. Son côté pudique a été longtemps mis à l'épreuve, mais balayé par ma présence, mes attitudes et la place que j'ai prise dans son cœur et le home. Débuts un peu plus compliqués, mais il a su t'écouter, et surtout sa petite fleur, et j'ai eu la chance de vivre pendant toutes ces années et de partager des moments intenses avec lui.

Dis-lui que j'aimais aussi, même si le voyage était long et inconfortable, j'aimais l'accompagner chez ses parents, et ils étaient là tous les deux, ils m'ont accueillie de l'autre côté du pont des fleurs et ils me chargent de te donner un message, surtout ta maman. Ils voudraient te dire qu'ils t'aiment, ils t'ont toujours aimé même si c'était difficile pour eux de l'exprimer, que leur éducation les en a empêchés, qu'on ne leur a pas appris, mais qu'ils sont si heureux et fiers de voir ce que tu es devenu, que tu es un être doux et sensible. C'était rassurant notre présence à leurs côtés pour les accompagner sur leur chemin vers l'au-delà. Même si tu ne le sais pas, tu as ce don, cette capacité d'être là et d'aider les âmes à les accompagner de l'autre côté du voile, et moi j'étais sur mon chemin et je préparais mon départ, je préparais ma transition depuis quelques mois.

Je n'avais pas peur, j'étais entourée du Deva et des êtres de la nature, et lorsque j'ai ressenti cette forte oppression dans ma poitrine, j'ai préféré, pour ne pas te choquer, me mettre derrière le fauteuil, car je savais que c'était fini pour moi et que j'allais faire le grand saut.  Je n'ai pas souffert, rassure-toi et j'ai été guidée jusqu'au pont des fleurs et dans l'escalier de l'arc en ciel.

J'ai de la peine pour la grande souffrance que mon départ si fulgurant t'a infligé, je te demande pardon. Tu m'as tellement apporté pendant toutes ces années, tu me disais enfin et plusieurs fois par jour que tu m'aimais, que je ne pouvais bien sûr pas t'en vouloir lorsque Doudou est venu vivre avec nous. Nous étions très proches, très fusionnels et cette complicité il a fallu la mettre un peu en retrait, car Doudou était dominant et voulait lui aussi trouver la place dans le foyer et ton cœur, et je ne pouvais bien sûr pas lui et t'en vouloir.

Mon amour pour toi et je le répète est inconditionnel, et je savais que tu ne pouvais pas faire autrement que de le prendre avec nous, aussi en mémoire et pour tranquilliser ta mamie Mireille. Ne regrette rien et ne culpabilise pas, j'ai retrouvé, après une petite période d'adaptation ma place et je suis très contente que tu ne sois pas seul et que Doudou est là pour t'aider à continuer ton chemin.

Mon départ rapide a été un choix, une volonté de ma part et du créateur pour t'éviter de me soigner, tu sais combien c'était compliqué (petit sourire) et puis on ne pouvait plus rien pour moi, mon corps et mon petit cœur étaient usés. Maintenant je me suis déjà bien ressourcée et je peux venir vous faire des petites visites et surtout vous envoyer de bonnes ondes depuis l'au-delà.

Mon souhait serait bien entendu de te revenir, mais je sais que ce n'est pas ta volonté, mais mon âme perdure, elle est éternelle et si tu en ressens le besoin et que tu te mets à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin, sinon on se retrouvera plus tard, bien plus tard, mon âme est reliée à la tienne et le restera où que je sois. Et la mienne bien sûr aspire à te retrouver très vite et sur le plan terrestre. Ce sera à toi de le décider en ton âme et conscience.

Je t'aime, tu es mon âme sœur et tu m'as donné dans cette incarnation à la fois ce que tu aurais donné à ta compagne et à ta fille, ton enfant. J'ai été gâtée, j'ai eu beaucoup de chance de partager ces années importantes de mon existence, je t'aime fort, fort et Doudou aussi, dis-lui. Ta princesse Millie.

La connexion avec Bruce s'est faite dans ce haut-lieu magique qu'est le paradis des animaux. Il était assis dans les hautes herbes d'un vert fluo, au milieu d'autres congénères. Il y avait des petites pâquerettes blanches, roses, rouges, très flashy. Ils s'amusaient tous à suivre du regard les papillons et les anges blancs, orange et dorés virevolter autour des arbres à papillons tous blancs et violets. La lumière était éblouissante et je me suis assise quelques instants pour m'y habituer, puis j'ai appelé Bruce par son nom. Dès le 1er appel il s'est levé et tout en jappant est venu à côté de moi pour me dire :

Un petit moment que tu n'es pas venue me voir, mais je te connais. Je sais qui tu es et je te suis toujours encore aussi reconnaissant de nous avoir aidé avec ma compagne pour rejoindre ce magnifique oasis de paix. Ici tout est en paix, ne règnent qu'harmonie, amour et paix et je me sens bien. Regarde les farandoles de danses, observe-les et tu ne peux que reconnaître que le paysage, le lieu est splendide. Tu peux le dire à ma maman, je suis bien, je ne m'ennuie pas, je suis bien entouré et surtout, surtout comme tu peux le voir, je suis de nouveau en pleine forme. Je me suis bien reposé et ressourcé et je me suis réparé depuis bien longtemps.

J'aurais bien aimé redescendre avec Nalah, j'étais déjà prêt à vous revenir, mais elle était prioritaire, la pauvre est restée bien trop longtemps dans le bas-astral, elle s'est très vite ressourcée pour pouvoir vous revenir car elle est reliée à papa et il avait besoin d'elle pour continuer à avancer sur son chemin. J'en suis si heureux pour lui, pour elle et pour tous les deux.

Tu le sais bien, ma chère et tendre maman, je sais que c'est toi qui m'envoie à nouveau la dame pour pouvoir me parler et je suis si content de pouvoir échanger avec elle pour te mettre un peu de baume au cœur, car je sais combien mon absence t'est difficile à supporter et à vivre.

Puis il y eut quelques secondes de silence et j'en ai profité pour le saluer et lui lire le contenu des messages et des questions de sa gardienne :

Comment va-t-il ? Comment vit-il son quotidien ? Avec qui est-il ? Est-ce qu'il pense à moi ? Se connecte-t-il à moi ? Est-il heureux ? Souhaite-il revenir et quand ? En chien ? Comment va-t-il me montrer que c'est bien lui s'il revient ?
Peut-être souhaite-tu aller dans une autre famille ? Est-ce que tu ressens mon manque, ma douleur ?
Pourrais-tu  influencer ton papa pour qu'il accepte que tu reviennes ? Tu sais que je ne veux pas me disputer avec lui pour te reprendre, pourrais-tu m'aider à le convaincre ? Il a souffert et a même fait un malaise qd tu es parti .. peux-tu lui parler ?
Tu me manques tant, hâte de te retrouver mon bébé, je suis en train de te chercher, de réfléchir à un nouveau joli nom, aide moi !!
Et Nalah ? Est-elle revenue chez nous ? Es-tu toujours en lien avec elle ?
Je t'aime et à très vite j'espère !
Gros câlins et bisous
Ta maman

Pendant que je lisais il me regardait très ému, l'air navré et triste, et lorsque je me suis arrêtée il m'a dit :

Merci, merci d'être toujours encore là pour nous, cela me fait tellement plaisir d'entendre ma maman et de pouvoir lui répondre. Tu sais, tu le vois, je suis très touché et j'ai tellement de peine pour elle. Moi je suis dans un endroit merveilleux et je suis bien entouré. Je ne m'ennuie pas, je cours, je joue et je m'amuse beaucoup. Et puis j'ai la chance, lorsque le manque se ressent trop fort, je vais leur faire une petite visite, je vais communiquer avec Nalah et je leur envoie à tous de bonnes énergies pour leur permettre d'aller bien et d'aller de l'avant.

Bien sûr que je me connecte à elle, bien sûr que je fais tout ce que je peux pour la protéger, pour veiller sur elle, mais je sais aussi que cela ne lui suffit pas. Nous étions très proches, très liés, j'étais elle, elle était moi, et pendant toutes ces années à leurs côtés, j'étais leur bébé, leur petit garçon, leur enfant roi. Considéré comme un humain j'avais cette chance d'être aimé, choyé et respecté, et j'ai mené une vie de prince.

Cette maladie ne m'a laissé aucune chance, et il valait mieux pour moi de remonter à la source pour me réparer. C'était important pour moi de faire le voyage parce que ma compagne avait besoin d'aide aussi pour enfin faire le passage. Nous avons tous les deux, grâce à toi, traversé le pont des fleurs et nous avons bien été accueillis de l'autre côté. Depuis qu'elle vous est revenue, je sais que le soleil et la joie sont à nouveau entrés dans votre maison, et vos cœurs, mais le tien ma douce maman, ma mie, mon âme sœur, ton cœur est encore bien vide, et tu as besoin de moi sur le plan terrestre pour retrouver le plaisir et la joie de vivre.

Cela me fait de la peine, je suis triste de te voir triste, de savoir combien ma présence, même si je veille sur toi, combien mon être te manque et j'ai moi aussi hâte de te retrouver. Même si là-haut c'est le paradis, pour moi il l'est sur terre et avec vous. Bien sûr que je souhaite vous revenir, et partir dans une autre famille ? Mais quelle crainte, quelle angoisse, tu sais que nous sommes reliés tous les deux et ce où que je sois, je le resterai jusqu'à la fin de ta vie.

Nous étions déjà ensemble avant cette précédente incarnation, et nous nous retrouverons de nouveau. Tu as bien plus besoin de l'énergie d'un chien, fidèle compagnon qui te permet de te reconnecter à ton petit enfant intérieur pour le chérir, le nourrir de tendresse lorsque tu me câlines. Alors oui ne doute pas, j'endosserai le costume qu'il te plaira et me mettrai sur ton chemin dès que tu te mettras à ma recherche. Je me dis que tu dois clairement exprimer ta volonté à papa. Bien sûr que tu ne dois pas te disputer avec lui, il a retrouvé son compagnon et ne se sent pas aussi seul que toi, mais il doit reconnaître et admettre en son âme et conscience que tu as toi aussi le droit de retrouver ton compagnon, celui qui te pousse, qui te motive et te donne des ailes pour profiter de la vie.

Et puis vous me manquez aussi. Je vous aime fort tous les deux, vous êtes ma famille et chez vous c'est chez moi. Depuis mon départ il vous manque votre garçon, et si espiègle petit, il vous reviendra. Tu sauras me reconnaître au premier regard, ce sera un coup de cœur et tes peurs, tes doutes disparaîtront comme par magie, tellement ce sera évident pour toi.

Nous les animaux nous sommes là pour vous, et vous sommes envoyés par la source, par Dieu pour vous permettre de panser et de guérir toutes les blessures du passé et du présent, et vous ouvrir à l'amour inconditionnel. Je vous aime mon papa et ma maman, et mon âme qui est éternelle, qui perdure, aspire à retrouver très vite sa place dans votre cœur et votre maison. Je sais que tu m'attends et j'ai hâte, peu importe le nom, ma vie avec vous sera de nouveau très dense, et je serai si heureux et vous aussi. A bientôt (petit clin d'œil).

La rencontre avec Nelson s'est faite sur un chemin gris et sans lumière. Je l'ai approché doucement et je l'ai appelé plusieurs fois par son nom. Lorsqu'il a levé la tête vers moi, je me suis présentée et lui ai dit que sa gardienne me chargeait de lui dire qu'elle l'aime très fort et que j'étais là pour lui permettre enfin de rejoindre le jardin des animaux. Son regard si triste reprit une lueur d'espoir et il est venu à mes côtés pour me dire :

Enfin, depuis si longtemps que j'attends de l'aide. Mon départ rapide et violent ne m'a pas donné le droit de partir, je suis resté ici à m'accrocher à eux, à leur énergie et je sais que ma petite sœur ne va pas bien, que je lui fais peur et toutes les autres énergies qui circulent, et elle a besoin d'aide aussi.

Merci pour ce que tu fais pour nous, dis à ma maman, dis-leur que je les aime beaucoup et que je suis pressé maintenant d'aller dans la lumière.

Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin si triste qui devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il l'a traversé dans hésiter et s'est noyé dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel.

Au revoir Nelson, paix à ton âme.

Bonsoir Madame,

Je prends connaissance de votre mail, et vous remercie pour l' envoi des communications que je lis et relis

avec beaucoup d' émotions. J' espère que maintenant mon petit Nelson  » est en paix « …

Joyce dort mieux, plus de réveils nocturnes avec tremblements, ne semble plus avoir peur. Ses nuits sont plus

sereines. Le matin, au réveil, elle est en forme, assez vive ! Mais en fin de matinée, on dirait qu' elle s' éteint…

elle dort beaucoup la journée, effet du traitement peut être ? ou tristesse ? Qu' en pensez-vous ?

MERCI encore pour ce que vous faites pour Joyce… et pour nous.

Prenez soin de vous.

Bien à vous.

Cordialement

Laurence

La rencontre avec Luna s'est faite au bord d'une route sur laquelle les voitures passaient les unes derrière les autres. Elle était assise, le regard vide, sans expression et semblait figée à cet endroit gris, triste et froid depuis très longtemps. Je me suis approchée doucement et je l'ai appelée plusieurs fois par son nom avant qu'elle ne tourne la tête vers moi, et le regard, les yeux si tristes reprirent une lueur d'espoir. Je me suis présentée et lui ai expliquée que c'était la fille de sa gardienne qui me chargeait de lui donner un message de sa maman, et qu'elle aimerait qu'elle réponde à ses questions, et sans attendre lui ai lu le contenu :

Chère Luna

J'espère que tu es bien arrivée au Paradis des animaux.

La vétérinaire chez qui ta gardienne t'a immédiatement amenée a dit que tu étais certainement décédée sur le coup, que tu n'avais pas souffert.

Tu manques énormément à ta gardienne. Elle te pleure encore souvent. Elle me parlait tellement de toi. Le soir de ta mort, elle était « vide, triste et dégoûtée ». Ce sont ses mots. Sa seule consolation était de t'avoir retrouvée. 

Sache que qu'elle ne t'oubliera jamais et qu'elle te gardera toujours dans son coeur, même si tu n'as été qu'une petite année auprès d'elle.

Isidor, ton petit copain est venu te voir après ton départ, mais tu n'étais malheureusement plus là. Je crois que tu lui manques à lui aussi.

J'espère que tu peux te reposer là où tu es.

Te sens-tu bien maintenant ? As-tu trouvé la paix ?

Quelles messages dois-je transmettre à ta gardienne ?

 

Pendant que le lisais, je l'observais, et j'ai pu voir des larmes couler sur ses joues, sa truffe, elles tombaient sur ses pattes et elle essayait de les lécher au passage. Lorsque j'avais terminé de lire les missives, elle ma regardée longuement, très profondément dans les yeux avant de me dire :

Je suis émue, je suis si touchée par son message d'amour, je sais combien je lui manque et combien ce départ si violent, si rapide lui est difficile à accepter et à vivre. Je suis si triste, si désolée pour elle de lui faire tant de peine. Je leur suis si reconnaissante de t'avoir envoyée à moi aujourd'hui, j'ai besoin d'aide, depuis si longtemps déjà que je reste là et que je ne sais comment faire pour rejoindre la lumière. Depuis si longtemps que j'erre dans ce bas-astral, tantôt ici au bord de cette route dangereuse, tantôt dans son environnement, à me coller à elle pour lui puiser toute son énergie. Tant que je reste là je ne peux me ressourcer et me reposer, et elle, ma maman, elle ne peut faire son deuil et retrouver la paix dans son cœur et son esprit.

Je sais qu'elle ne va pas bien, que l'image de mon pauvre petit corps qu''elle a retrouvé la hante, et je lui manque ; Elle éprouve une grande souffrance et elle culpabilise de n'avoir rien pu faire pour m'empêcher d'aller vadrouiller, et ce jour-là je n'ai pas eu de chance. Ce bolide est arrivé très vite, je ne l'ai pas entendu, aucun bruit de moteur (voiture électrique ?), il m'a violemment heurtée, envoyée dans l'air et je me suis vue l'espace d'un instant en lévitation au-dessus de moi, j'étais sortie de mon corps et je savais que c'était fini, qu'il me serait impossible de réintégrer mon corps physique, et que ce serait terrible pour toi ce départ si brutal et si injuste.

Je n'ai pas souffert, ça été bien trop rapide, le choc a été violent et je suis aussitôt sortie de mon corps. Ce départ non programmé était un accident, j'ai voulu traverser cette route, j'ai été imprudente et je te demande pardon, je suis désolée pour la grande peine que je t'inflige et j'ai besoin qu'on m'aide à faire le passage.

Je l'ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l'accompagner après notre échange, et son regard si triste est devenu doux et reconnaissant.

Merci, merci, dis-lui merci, beaucoup de gratitude à vous tous, j'ai tellement hâte de rejoindre ce haut-lieu magique. Cela lui fera du bien et à Isidor aussi. Le pauvre est bien perturbé. Il me voit et je m'accroche à lui aussi, il sait qu'ici ce n'est plus ma place et que je dois monter au jardin des animaux. Tant que je reste là nous ne pouvons communiquer ensemble, mais lorsque j'aurai rejoint ce haut-lieu magique et que je me serai reposée et réparée, je pourrai à nouveau venir lui faire des petits coucous, des petites visites, et à ma chère maman aussi.

Dis-lui merci et surtout dis-leur que moi je les aime aussi, j'aime ma maman d'un amour pur, profond et inconditionnel. J'étais un chat timbre-poste, très câlin, chargé de lui apprendre le détachement affectif. Je n'ai pas terminé cette mission auprès d'elle et nous nous reverrons, nous nous retrouverons plus tard, je sais que nous ne resterons pas séparées pour l'éternité.

J'étais jeune, dans la fleur de l'âge comme vous diriez vous les humains, et j'avais tout mon temps. Mais j'étais aussi curieuse, très curieuse et j'avais envie et besoin de découvrir le monde. J'aimais me promener dans le quartier et je l'avoue, je pensais beaucoup à m'amuser et mon travail auprès d'elle, je l'avais à peine commencé. Mea culpa pour le mal que je lui fait, je l'aime si fort. Nous étions très proches, je me suis considérée comme son bébé, et j'étais si fière de l'être.

Aimée, choyée et respectée, elle a accepté mon besoin de liberté et m'a laissée aller à ma guise. J'étais heureuse avec elle même si court le temps passé ensemble, cela a été riche et intense pour toutes les deux. Nous étions très proches, très fusionnelles et je lui apportais la joie de vivre. Ce compagnon l'aidera à avancer sur son chemin en attendant que nous puissions à nouveau nous retrouver.

Seul mon corps physique n'est plus, mon âme perdure, elle est éternelle et aspire à lui revenir lorsqu'elle se sentira prête à me retrouver. C'est une belle âme, elle a beaucoup d'amour et de compassion dans son cœur, elle sait que la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille et qu'après la tempête le soleil revient toujours. Elle l'a dans son cœur et c'est merveilleux de l'accompagner.

Après la mort il y a la renaissance, la mort est un nouveau soleil et de là-haut je pourrai lui envoyer de bonnes ondes pour retrouver la paix et la sérénité. Je suis prête maintenant et il me tarde.

Et sans attendre nous nous sommes avancées toutes les deux sur un chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m'a dit :

Merci, beaucoup de gratitude, dis à ma douce maman que je l'aime fort, que je serai toujours là pour elle. Je suis reliée à elle où que je sois. Je suis dans son cœur et je veillerai sur elle et la protègerai. Je l'aime et merci à toutes les trois d'être là pour me le permettre.

Puis elle a traversé le pont et s'est noyée dans la belle lumière de l'escalier de l'arc en ciel. Au revoir Luna repose, ressource-toi et paix à ton âme.

La connexion avec Igor s'est faite dans cette luxuriante et magnifique clairière qui se trouve après l'escalier de l'arc en ciel et juste avant l'entrée du paradis des animaux. Il était assis dans les herbes d'u vert fluo et me regardait m'avancer vers lui, les yeux brillants comme s'il attendait cet instant. Il y avait des jolies fleurs de toutes les couleurs et de toutes les espèces très flashy, les abeilles s'y posaient pour les butiner et les papillons blancs, orange et dorés tournoyaient autour de lui, formant d'extraordinaires farandoles de danses. Les oiseaux gazouillaient et la lumière était vive et irradiait Igor de toutes les couleurs de l'arc en ciel.

Je me suis arrêtée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, il m'a dit :

Approche, je t'attends depuis quelque temps et si je suis resté dans cette belle prairie avant de rejoindre mes congénères et tous les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir derrière moi, c'est parce que je voulais profiter de cet instant pour échanger avec toi en toute intimité. Je sais que c'est ma maman et mon papa qui t'envoient à moi et je suis si content de pouvoir leur donner des messages et répondre à leurs questions.

Je lui ai confirmé que c'étaient ses gardiens qui me demandaient de lui dire qu'ils l'aiment très fort et sans tarder lui ai lu le contenu des missives :

Étant anéantis eu égard à ce décès inattendu et violent, les bruits et les hurlements résonnent encore en nous, nous sommes submergés par les interrogations et aimerions pouvoir poser à Igor quelques questions ainsi que lui communiquer quelques messages : 

– Tu es mort de manière si brutale et imprévisible, accepterais-tu de nous dire ce qui s'est passé ?

– Tu ne nous quittais plus d'une semelle ces derniers temps et essayais visiblement de nous faire passer un message, mais lequel ?

– Nous nous demandons si tu ne t'es pas sacrifié pour protéger l'un ou l'autre ou les deux ?

– Nous te remercions infiniment pour toutes ces années extraordinaires passées ensemble mais comment les as-tu vécues toi ?

– Tu sais que nous croyons à la réincarnation, alors si tu n'as pas pu finir ta ou tes mission(s) auprès de nous, n'hésite surtout pas revenir dans la (ta) maison où tu es décédé ou dans le (ton) jardin où tu es inhumé !

 

Pendant que je lisais, je l'observais du coin de l'œil, j'ai pu apercevoir quelques larmes couler sur ses joues, sur sa truffe et il les léchait discrètement au passage. Lorsque je me suis arrêtée il m'a fixée intensément et m'a dit :

Je suis si ému, je suis très touché par leurs messages et je suis si triste, si désolé pour la grande peine que mon départ leur inflige. Je sais combien ils m'étaient attachés, notre relation fut intense. Nous étions tous les 3 très proches, très fusionnels, et mon départ si brutal, si violent, les a profondément meurtris. Le choc fut intense et j'ai mis un peu de temps, restant dans leur environnement, m'accrochant à eux pour leur puiser leur énergie, ne me sentant pas le droit de les laisser avant d'emprunter ce beau et lumineux chemin qui m'a guidé vers la lumière.

J'ai eu de la chance, on m'attendait de l'autre côté et après quelques jours j'ai fait le passage, j'ai traversé le pont des fleurs. Les ancêtres étaient là, le papa, la maman et les êtres de la nature et de lumière. Ils m'ont accompagné dans l'escalier de l'arc en ciel et je suis resté là, sachant qu'ils auraient besoin de me parler pour avoir réponse à leurs questions.

Dis-leur tout d'abord merci pour leur message d'amour et que moi je les aime tous les deux très fort. Mon amour pour eux est pur, profond et inconditionnel, et je sais combien je leur manque. Depuis mon arrivée chez eux je me considérais comme leur garçon, leur enfant, ils étaient mon papa et ma maman. Aimé, choyé et respecté comme leur garçon, j'étais là pour leur apprendre le détachement affectif à tous les deux. J'étais là pour pallier à un vide affectif (enfant) et faire le deuil et leur permettre de se remplir de tendresse lorsqu'ils me câlinaient. C'était du pur et grand bonheur, et j'ai connu, depuis mon adoption, une existence de rêve. Mon passé, ma vie avant eux n'existait plus, avec eux j'étais en paix et j'ai adoré vivre ces années pleines de joies et d'amour.

Je m'excuse pour la profonde et effroyable détresse que mon départ vous a fait vivre, mais ne vous torturez pas l'esprit, cela n'a rien à voir avec vous ou un éventuel sacrifice. Bien sûr que j'étais là pour veiller sur vous et vous nettoyer énergétiquement ainsi que le lieu, mais cela n'a rien à voir avec un problème de santé à vous. C'est moi qui depuis l'entrée de l'hiver me sentait plus fatigué, avec des bobos dus à l'âge un peu partout, et mon petit cœur qui s'usait devenait de plus en plus fragile. Je préparais ma transition, je savais que j'allais bientôt tirer ma révérence, et si je suis resté si proche de vous les dernières semaines, c'était pour que vous puissiez encore profiter de moi, de ma présence et j'avais moi aussi ce fort besoin de me remplir de vous avant de faire le grand saut.

Ne culpabilisez pas et ne vous posez pas trop de questions, on ne pouvait plus rien pour moi, j'étais prêt et j'ai eu la chance de partir dans ses bras bien que cela soit si traumatisant pour lui, pour elle aussi. Je n'avais pas peur et si je suis encore resté accroché à vous c'était parce que je ne me sentais pas tout de suite le droit de rejoindre le jardin des animaux, alors que vous étiez en grande souffrance. J'aurais pu rester bien longtemps mais votre amour pour moi était plus fort que la douleur de ma perte, et vous avez su m'envoyer des pensées d'amour et de lumière qui m'ont aidé à partir vers le paradis des animaux.

Ici tout est en paix, ne règnent qu'amour et harmonie, et tout à l'heure j'irai rejoindre mes compagnons pour pouvoir jouer et m'amuser avec eux. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé et mon âme perdure, elle est éternelle et elle aspire bien sûr à vous revenir et je vais préparer son retour.

Ma mission était de vous apprendre le détachement affectif à tous les deux. J'étais là pour toi mon papa à qui j'étais relié, mais aussi à toi ma maman. Ma mission n'est pas terminée, vous avez encore tous les deux besoin de moi et de mon énergie à vos côtés et sur le plan terrestre pour continuer d'avancer sur votre chemin. Lorsque nous nous retrouverons vous saurez me reconnaître au premier regard. Alors ne tardez pas, dès que vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur votre chemin. J'endosserai le costume qui vous plaira et nous pourrons continuer notre belle histoire ensemble. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Ce ne sera pas très long, là-haut l'espace-temps n'est pas du tout le même qu'ici-bas et cela peut être très rapide pour moi et ne dépend que de vous.

Vous avez besoin de ma présence, de votre garçon, sans moi la maison et votre cœur encore plus, sont bien vides depuis mon départ. La condition sine qua none de pouvoir encore vous accompagner pendant de longues et merveilleuses années était de monter me reposer et me ressourcer, et même si ce fut brutal et je m'en excuse encore, c'est pour pouvoir vous revoir en pleine forme et en bonne santé.

Votre Igor, toujours et encore, je vous aime fort, si fort.

La connexion avec Mistinguett s'est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Elle était allongée de tout son long sur son ventre, entourée de plusieurs congénères et ils s'amusaient tous, tournant la tête dans tous les sens pour ne rien rater des farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons blancs, roses et violets. S'y entremêlaient des anges blancs, orange et dorés et le spectacle était vraiment ravissant à observer.

Je me suis arrêtée pour habituer mes yeux à la vive et éblouissante lumière qui y régnait, et j'en ai profité pour m'asseoir dans les herbes d'un vert fluo pour me ressourcer. Il y avait des fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs et surtout des mellifères très flashy. Puis au bout d'un petit moment je me suis relevée et j'ai appelé Mistinguett par son nom, dès le premier appel tous les compagnons se sont écartés pour me laisser la place de m'approcher d'elle. Avant d'arriver trop près pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, j'ai fait une pause, me suis présentée et avant même que je ne continue et lui explique les raisons de ma présence, elle m'a coupé la parole pour me dire :

De nature très réservée, je n'ai pas trop pris l'habitude d'aller vers les autres, pas parce que je suis asociale, non rien à voir, c'est tout simplement parce que je vivais et occupais un territoire calme où l'ambiance n'était pas très agitée. C'est ces derniers mois qu'il y a eu un changement et que ça bougeait, et que je me suis même souvent mise à voyager. Non je me permets, je m'autorise à te dire que je sais qui tu es, l'on se connait bien, tu as été là pour moi, pour ma maman et mon papa et tu m'as bien aidée aussi pour me rassurer et me permettre d'attendre leur retour. Je te dis merci, je te suis si reconnaissante, beaucoup de gratitude à ma maman et mon papa d'avoir été là pour moi et d'avoir fait appel à toi.

Je savais que tu viendrais me voir, je savais que ma maman aurait besoin de converser avec moi et encore une fois, je réitère et te dis merci d'être toujours là pour nous et nous permettre cet échange. Je suis si contente de te revoir et comme tu pourras lui dire, je me sens de nouveau en pleine forme, je me suis déjà bien reposée et ressourcée. De tempérament plutôt discrète, voilà que je te parle sans m'arrêter, trop heureuse de pouvoir le faire (petit clin d'œil), mais dis-moi, qu'as-tu à me dire ?

Le moment est venu je pense de faire une communication avec Mistinguett je voudrais savoir comment elle va Comment s'est passée sa transition si elle a un message ou un conseil à me donner, qui est auprès d'elle, et qu'elle veille sur les filles, tu peux lui dire aussi qu'elle sera bientôt sous son figuier. Son papa est très triste, il a du mal à se remettre de son départ, je ne sais pas si Mistinguett reviendra sous une autre forme dans notre foyer. En tout cas dis-lui combien je l'aime combien son papa l'aime combien ses sœurs l'aiment et si jamais elle revient comment je saurais que c'est elle.

Je la regardais du coin de l'œil pendant que je lui lisais les messages Son regard se voilait et je pouvais y lire beaucoup d'émotions, mais aussi de la peine, de la tristesse. Lorsque j'avais terminé, elle m'a aussitôt dit :

Qu'elle ne se torture pas l'esprit, qu'elle ne regrette rien et qu'elle ne culpabilise pas. J'étais sur mon chemin, je préparais mon départ depuis les fortes chaleurs de la saison des cigales et des coquelicots, et j'ai eu beaucoup de chance d'être si bien accompagnée ; Je voulais faire ma transition à mon rythme, très tranquillement j'ai vaqué pendant tout l'été et l'automne aux préparatifs que tout départ réclame, et j'ai eu la chance, le bonheur inouï de pouvoir souffler la flamme de ma bougie à leurs côtés. J'ai attendu leur retour, mais je n'étais pas en souffrance. J'étais pour la plupart du temps dans mon corps astral et j'ai bien vécu les derniers jours. Et puis mes sœurs étaient là, elles ont respecté mon besoin de repos et m'ont assistée de leur tendre présence.

Je sais que pour son amie c'était un peu plus difficile à accepter, c'était dur pour elle de me voir m'éteindre tous les jours un peu plus, mais elle s'est bien occupée de moi et a respecté ma volonté de nous revoir à votre retour pour les derniers câlins.

Merci pour votre message d'amour, il me touche profondément et moi je vous aime très fort. Mon amour pour vous est pur et inconditionnel. Toutes ces années à vos côtés ont été des années de pur et grand bonheur, et mon existence avec vous a été merveilleuse. J'étais reliée à toi ma chère et douce maman, et j'étais chargée de t'apprendre le détachement affectif. J'ai bien rempli mon rôle et cette mission était terminée. Tu peux et tu sais maintenant aimer sans étouffer l'autre et sans en être dépendante ou codépendante. Tu te sens à présent libre et heureuse de l'être, et ce sur tous les plans.

Mon conseil ? Va de l'avant, pense à toi dans le moment présent, et profite des moments de solitude pour rentrer en toi, pour te reconnecter à la source et te permettre de panser toutes les blessures du passé. Chasser le petit vélo qui tantôt tourne dans la tête et arriver à te remplir de plénitude pour vivre enfin telle que tu es, en harmonie avec ce que tu fais. Voilà le précieux conseil que je te donne, je sais que tu l'as compris et tu te trouves sur ce chemin.

Mes sœurs sont là pour toi et tu sais, nous communiquons ensemble, je viens vous faire des petits coucous, et toutes les 3 nous veillons sur vous. Dis à mon papa que je l'aime très fort aussi. Nous avons partagé beaucoup de temps ensemble ces derniers temps et je sais combien je lui manque, et vous me manquer tous, même si là-haut c'est le paradis, mon âme aspire à vous revenir.

Je n'avais pas peur, j'étais bien entourée, il y avait le Deva et les êtres de la nature et vous m'avez accompagnée avec beaucoup d'amour dans la lumière. De l'autre côté du pont on m'attendait : ta maman et d'autres ancêtres à tous les deux. Ta maman était là pour te dire qu'elle t'aime, elle te demande pardon pour tes souffrances et elle veille sur toi et te protège. Elle te dit « fonce, tu es libre maintenant et sur le bon chemin » Il y avait aussi d'autres compagnons et animaux et ils m'ont guidée dans l'escalier de l'arc en ciel.

Je me suis déjà bien réparée et je peux courir, jouer et m'amuser à ma guise. Ici tout est amour, ne règne que la paix, tout et tout le monde est en harmonie. Et malgré tout, pour moi le nirvana est de vivre avec vous, à vos côtés. Mes sœurs sont là et vous occupent bien, pour elles de t'accompagner c'est beaucoup de joie et elles y prennent plaisir, alors que moi j'étais bien plus proche de mon papa ces derniers temps, et il a besoin de moi pour se sentir à nouveau plein à l'intérieur de lui. Sans ma présence, son cœur est bien vide.

Tu sais ce sont seulement les restes de mon enveloppe corporelle que vous mettrez sous le figuier, et cela me fait plaisir car ça vous rappelle les bons souvenirs du plaisir que j'ai eu à me prélasser en-dessous. Cela fait chaud à votre cœur et vous pouvez de temps à autre vous recueillir en-dessous.

Mais moi, mon âme est éternelle, elle perdure et n'a que le souhait de vous revenir. Il ne tient qu'à vous pour nous retrouver très vite, et dès que vous vous mettrez à ma recherche, je me mettrai sur votre chemin. Papa a besoin de mon énergie pour continuer sa route et ce sera auprès de lui que j'aurai la mission de lui apprendre le détachement sous toutes ses formes.

J'endosserai le costume qu'il vous plaira et ne doute pas, tu sauras me reconnaître au premier regard. Ce sera un coup de foudre, une évidence. Je vous aime tous les 4 et ma place est avec vous, à vos côtés sur le plan terrestre.

La connexion avec Odie s'est faite dans cette lumineuse clairière qui se trouve après l'escalier de l'arc en ciel et avant l'entrée du paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur son ventre et s'amusait à tourner la tête dans tous les sens pour suivre du regard les abeilles qui butinaient d'une fleur à l'autre, et les oiseaux se poser d'un arbre à papillons blanc, rose et violet à un autre. Je me suis arrêtée quelques secondes pour habituer mes yeux à la vive lumière qui y régnait, puis je me suis avancée doucement, et arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je l'ai appelé par son nom. Dès le premier appel il a levé la tête vers moi et son regard doux me scrutait profondément, curieusement, je me suis aussitôt présentée et lui ai expliqué que j'avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et sans tarder lui ai lu le contenu :

– Est-il « bien parti » ? Par qui a t-il été accueilli ? Ou est-il à présent et que fait il? Est-il entouré d'animaux et où d'humain ?

– a-t-il compris qu'on ait du prendre la décision de l'aider à partir ?

– à til souffert lors de son départ ?

– souhaite til nous faire parvenir un message ?

Pouvez vous lui dire que nous l'aimons très fort et pensons très fort à lui. Qu'il a été un super compagnon et que nous espérons avoir étés de bons humains avec lui.

 

Pendant que je lisais il me regardait l'air triste, en peine, et lorsque je me suis arrêtée, s'en est suivi quelques secondes de silence avant qu'il me dise :

Je suis si triste, je suis désolé de la grande peine que mon départ leur engendre. Cela me fait du mal de leur faire du mal, et j'ai eu de la chance, beaucoup de chance. Ils m'ont bien accompagné et je ne suis pas resté à errer dans le bas-astral. On ne pouvait plus rien pour moi, mon mal n'était pas guérissable et j'avais besoin d'aide pour tirer ma révérence en toute dignité. Ce mal me rongeait de l'intérieur, et de m'aider à partir a été pour moi une réelle délivrance. Je n'avais pas peur, j'étais prêt et je sais qu'ils l'ont fait par amour pour moi.

Dis-leur merci, merci d'avoir eu le courage de m'accompagner avec amour dans la lumière. Je leur en suis si reconnaissant, cela aide beaucoup ma compagne, car sans cela mon départ aurait été encore plus difficile et perturbant pour elle. Nous sommes si proches, si fusionnels, avons passé tout notre temps ensemble, et fort heureusement j'ai pu rejoindre ce haut-lieu magique pour me reposer et me ressourcer, et tout à l'heure, après notre échange, j'irai rejoindre mes compagnons et tous les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir derrière moi.

Je savais que ma maman aurait besoin de me parler et je te suis si reconnaissant de nous permettre ce moment privilégié. Dis-lui merci pour leur message d'amour et dis-leur que moi je les aime très fort. C'est ma famille, dont je me suis toujours considéré comme un membre à part entière. Aimé, choyé et respecté, j'ai connu des années de pur et grand bonheur à leurs côtés.

Je n'ai pas souffert, J'étais déjà pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux supporter et gérer mon état, et j'étais prêt. Je préparais mon départ et ma transition depuis le début de l'automne et je n'avais pas peur. On m'attendait de l'autre côté du pont et j'ai traversé le pont des fleurs rassuré de savoir qu'on me guiderait pour rejoindre le jardin des animaux.  Oui il y avait des humains, ils m'ont accueilli, les bras tendus, puis ils m'ont laissé partir avec les autres animaux et les êtres de la nature. Si je suis resté ici, c'est parce que je voulais profiter de cette communication en toute intimité avec toi, et tout à l'heure j'irai les rejoindre.

Pour toi ma tendre et douce maman, ce départ a été brutal et cruel. Tu t'es fait beaucoup de soucis pour moi et aussi pour Canelle. Je sais que je vous manque et que le deuil sera long, mais sachez que je suis juste de l'autre côté du voile, et que où que je sois, je suis et je resterai toujours relié à toi ma chère maman, qui était ma gardienne.

J'étais là pour te permettre de te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur et t'aider à panser et te débarrasser de toutes les blessures du passé. J'ai terminé ma mission et mon âme qui est éternelle, qui perdure, souhaite bien sûr vous revenir pour vous aider à continuer d'avancer sereinement avec joie sur votre chemin.

Mon existence à vos côtés a été une vie remplie de pur et grand bonheur. N'en doutez pas, vous avez été et vous êtes parfaits, et mon amour pour vous est incommensurable. De là-haut je veille sur vous et vous protège, surtout Canelle qui se sent très seule, mais où que je sois je serai toujours là pour vous tous.

Le message que j'aimerais vous donner est de vivre le moment présent, être centré dans le ici et maintenant, afin de profiter de chaque instant en savourant les plaisirs et les joies de la vie, de ce qu'elle vous offre. Prenez soin de vous et de ma compagne, et lorsque vous serez prêts à me retrouver et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai sur votre chemin. Après la mort il y a la renaissance et moi j'ai très envie de vous revoir. Vous me manquez aussi, je vous aime tant et si je suis triste c'est parce que vous l'êtes. Alors souriez et ne me pleurez plus, le soleil reviendra dans votre maison et votre cœur. Ici je suis bien, mais chez vous, avec vous c'est encore mieux.

Votre garçon Odie toujours et encore. Je vous aime fort.

La connexion avec Nuance s'est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était assise au milieu d'autres congénères et ils s'amusaient tous à regarder les papillons et les anges blancs, orange et dorés s'entremêler autour et au-dessus d'eux, formant des farandoles de danses extraordinaires. Les papillons blancs, orange et dorés se posaient d'un arbre à papillons tous blancs à un autre et ils tournaient la tête très rapidement à droite, puis à gauche pour ne rien rater du spectacle. Les herbes d'un vert fluo étaient hautes et il y avait des fleurs de toutes les couleurs et toutes flashy.

La lumière vive m'éblouissait et j'ai cligné plusieurs fois des yeux pour m'y habituer. Puis profitant de cet instant pour me ressourcer, je me suis assise au milieu des pâquerettes roses et blanches. Ne régnait que la paix, et les oiseaux gazouillaient, heureux de siffler, de voler et d'approcher les félins sans appréhension aucune.

Au bout d'un petit moment, je me suis relevée et j'ai appelé Nuance par son nom. Dès le 1er appel toute la cour qui l'entourait s'est écartée pour me laisser la place de me rapprocher d'elle, et c'est elle, tout en avançant et s'étirant de tout son long délicatement, qui est venue à mes côtés en miaulant pour me dire :

Je suis ravie que tu sois là. Oui je sais que c'est ma maman qui t'envie à moi et je suis contente de pouvoir recevoir ses messages et de lui en donner. Depuis mon arrivée dans ce superbe jardin des animaux j'attends cet instant car je sais combien elle m'aime et combien je lui manque.

Dis-lui merci, merci d'avoir, malgré sa grande douleur, avoir eu la force de m'encourager à suivre le chemin de lumière et à me guider vers le pont des fleurs. Sans son amour, sans sa force, je serais peut-être encore à errer dans le bas-astral et à m'accrocher à eux, à leur puiser leur énergie. Mais elle m'a accompagnée, elle a su trouver les mots pour me dire de partir et je n'avais pas peur, tout était si lumineux et on m'attendait de l'autre côté. Oui il y avait des humains, des ancêtres, mais aussi des compagnons, beaucoup de congénères et les êtres de la nature. Ils étaient là pour me mener dans ce magnifique havre de paix. Mais dis-moi qu'as-tu à me dire ?

Me laissant enfin la parole, je me suis présentée et lui ai aussitôt lu les missives de sa gardienne :

 

En premier lieu je voudrais lui dire que je l'aime beaucoup que je suis très fière d'avoir eu un petit chat comme elle dans ma vie. Elle avait sont petit caractère qui la rendait unique.

Lou l'aimait beaucoup également 

Que je suis désolée de l'accident

J'espère qu'elle n'a pas souffert 

Je lui est dit de passer le pont et de rejoindre les loulous qui sont déjà là haut. 

Rialto, Lucky, Bubble, Neasty, Simba 

Si jamais elle n'est pas passer ce que je n'espère pas car je lui ai dit .. 

je voudrais qu'elle dise à tous mes loulous qu'il me manque j'ai même un petit espoir qu'elle ne voit pas Rialto et qu'il soit déjà de retour à mes côtés comme je lui avais suggérer dans le corps de bébé Only 

Lui dire qu'elle me manque et que je l'aime énormément 

Quel prenne le temps de se reposer 

À bientôt ma douce nuance 

Maman qui t'aime très fort 

 

Pendant que je lisais je l'observais et je pouvais la voir tour à tour triste, l'air en peine, puis de nouveau plus joyeuse, le regard tendre et espiègle. Dès que j'avais terminé, elle m'a dit :

Mon Dieu, que je l'aime aussi, que je les aime toutes les deux et combien mon amour pour elles est pur, profond et inconditionnel. C'était ma maman et je me suis toujours considérée comme son bébé, sa petite fifille. Lou était ma sœur chérie et où que je sois je resterai toujours reliée à ma tendre et douce maman. Durant toutes ces années, je me suis sentie aimée, choyée et respectée comme un membre à part entière de la famille, et c'est du pur et grand bonheur d'être avec elles. Je sais que je leur manque et que nous lui manquons tous. Nous sommes de nouveau tous réunis, il y a d'autres congénères et d'autres animaux de tous les types, mais nous les chats sommes pour la plupart du temps ensemble. Nous nous amusons et nous jouons beaucoup ensemble.

Je me suis reposée et ressourcée et me sens à nouveau en plein forme. Seul Rialto n'est pas là et elle l'a compris, elle l'a ressenti, il est redescendu et son âme s'est déjà réincarnée dans le corps de Only. C'était une évidence pour elle et nous sommes tous heureux pour lui et pour elle.

Dis-lui de ne pas s'inquiéter, je n'ai pas longtemps souffert. Le choc avec cette voiture a été brutal, violent et je suis aussitôt sortie de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral. Lorsque je me suis vue, allongée sur le bitume, je savais que c'était fini, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique, et que ce serait terrible pour toi de me retrouver dans cet état. C'est à moi de m'excuser et d'être désolée pour le mal que je te fais. J'ai été très imprudente ce jour-là et cela m'a coûté la vie. Tu as su m'aider comme il le faut et je me sens déjà prête à te revenir.

Le caractère bien trempé, je savais toujours ce que je voulais, et ce que je sais maintenant c'est que mon âme aspire à te retrouver, et sur le plan terrestre bien sûr. Espiègle et douce, j'étais très câline et chargée de t'apprendre le détachement affectif, t'apprendre à aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance. Je n'ai pas terminé ma mission auprès de toi et j'aimerais te revenir pour continuer ce travail. Nous étions très complices et fusionnelles toutes les 3 et il me tarde de continuer à vous accompagner sur votre chemin.

Seule mon enveloppe corporelle n'est plus, mon âme perdure, elle est éternelle et tu le sais. Alors dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N'aie aucun doute, tu le sens si fort que je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du voile, et nous veillons tous sur toi et te protégeons. Je transmets ton message à mes compagnons et ils seront tous heureux de l'entendre. Je t'aime ma douce et tu me manque aussi. Même si ici c'est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre à tes côtés, avec vous. Je vous aime très fort. Ta douce.

 

La connexion avec Félix s'est faite dans ce merveilleux havre de paix qui est le paradis des animaux. Il était allongé de tout son long sur le flanc droit, entouré de plusieurs congénères, et ils tournaient tous la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs et violets. Il y avait aussi des anges blancs, orange et dorés qui s'entremêlaient, et cela créait des farandoles de danses extraordinaires. Il y avait des fleurs de toutes les couleurs et flashy, les herbes étaient d'un vert fluo surprenant comme à chaque fois. Ne pouvant y résister, je me suis assise quelques instants pour profiter de la splendeur du lieu et habituer mes yeux à la vive lumière qui y régnait.

Puis je me suis levée et j'ai appelé Félix doucement par son nom. Dès le premier appel il s'est mis debout et les compagnons qui l'entouraient se sont écartés pour me laisser la place de m'approcher de lui. Il s'est étiré de tout son long en poussant quelques petits miaous, puis très rapidement avant que je ne bouge, il est venu à mes côtés pour me dire :

Tu vois qu'ici la vie est très belle aussi, tu vois qu'ici tout est en paix et en harmonie et que nous profitons tous de ce haut-lieu magique pour nous reposer et nous ressourcer. Nous sommes sereins et partageons avec beaucoup de plénitude tout notre temps, puis il s'est mis à rire et a rajouté

C'est un lapsus, tu sais que nous les animaux nous n'avons pas cette notion, nous ne connaissons pas et ici au paradis des animaux le temps existe encore moins, ce n'est pas comme sur le plan terrestre. J'évoque cette notion pour dire à mes gardiennes, car je sais que ce sont elles, mes deux mamans qui t'envoient à moi et je veux tout simplement leur faire comprendre que nous sommes tous unis ici et que notre petite tribu s'est réunie comme tous les groupes d'âmes et nous sommes tout le temps ensemble.

Je ne m'ennuie pas, je n'ai pas le temps, (nouveau rire), je ne sais pas ce que ça signifie, mais je dois avouons-le, reconnaître que cela me rassure parce que pour vous les humains ce n'est pas pareil. Vous êtes toujours occupés, vous courrez dans tous les sens et souvent vous passez à côté de l'essentiel.

Puis il s'est tu quelques secondes, m'a regardée et m'a dit :

Mais dis-moi, qu'as-tu à me dire ?

Je lui ai dit merci de me laisser lui lire le contenu des missives de ses 2 mamans

Lui dire que tous les jours on lui parle , nous avons gardé ces cendres près de nous, cela nous aide à faire notre deuil .

J'aimerais savoir comment il va .

Est-ce qu'il a un message particulier pour sa gardienne Isabelle ? 

Depuis son départ, cette minette blanche vient tous les jours pour demander à manger ,nous aimerions l'aider . Je ne sais pas si c'est Félix qui nous la confie . Si oui , que Félix nous guide pour qu'elle ait confiance en nous, nous sommes prêtes à l'accueillir dans la famille .

 

Si jamais il voit Gaia ( le toutou blanc en photo ) , s'il peut lui dire que sa maman et son papa sont dévastés par son départ, qu'ils l'aiment très fort. Je pense fort à elle aussi. 

Et pendant que je lisais je le voyais tour à tour triste, l'air navré, puis espiègle avec beaucoup de tendresse dans les yeux. Lorsque je me suis arrêtée, il m'a dit :

Depuis tout à l'heure je parle, je te parle beaucoup, tellement je suis content que tu sois là et maintenant je ne sais par quoi commencer. Je suis ému, si touché par leur message et je sais que je leur manque beaucoup. Ma 2e maman, de qui je me suis beaucoup rapproché pendant ma transition, me parle et je l'entends. Je sais que cela lui fait du bien et lui permet d'adoucir sa peine. Je suis bien parti grâce à elles, grâce à toi, au Deva, aux êtres de la nature, j'ai passé le pont des fleurs avec amour dans la lumière, et on m'attendait de l'autre côté pour me guider dans l'escalier de l'arc en ciel. Leurs 2 compagnes étaient là mais aussi des ancêtres et d'autres animaux.

Je n'avais pas peur et après cette belle période où j'ai pu préparer mon départ à mon rythme, elles m'ont aidé à tirer ma révérence avec dignité. Du pur et grand bonheur d'avoir été merveilleusement accompagné, et je leur dis merci, merci, beaucoup de gratitude à tous, je vous aime.

Leur dire merci aussi pour leur message d'amour, et moi je les aime très fort toutes les deux. Mon amour pour elles est incommensurable, il est éternel tout comme mon âme, et j'espère bien sûr leur revenir. Car ici, même si c'est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre avec elles, à leur côté. Mais elles le savent et je patiente, je sais qu'elles ont besoin de faire leur deuil.

Cette petite chatte blanche, oui c'est pour leur montrer que la vie continue et nous fait des surprises au moment où l'on s'y attend le moins. Prenez soin d'elle et vous comprendrez plus tard. (petit clin d'œil). Quant à Gaia, j'essaie de l'aider, je vais souvent la voir, mais elle n'a toujours pas passé le pont des fleurs. Elle reste accrochée à sa maman et son papa et je suis bien triste pour elle. Il lui faut un peu de temps et de l'aide. Vous savez combien c'est douloureux de laisser partir votre compagnon et j'ai eu moi beaucoup de chance, merci encore à toi ma seconde maman, grâce à ton amour et ton empathie tu as su faire les choses dans les règles de l'art.

Tu as ce don de pouvoir accompagner les animaux dans l'au-delà et les humains aussi. Alors ne ferme pas cette porte et fait l'effort, aie la volonté de l'accepter et le pratiquer. Tu as déjà ouvert certaines portes, te reste une principale à ouvrir, n'aie aucune crainte tu seras guidée.

Ma maman Isabelle, elle a besoin de se poser un peu. Dis-lui combien je l'aime et que ce début d'année est bien plus difficile à gérer pour elle, elle est fatiguée et cela part dans tous les sens. Elle doit en toute conscience se poser et faire l'effort de se centrer dans le présent, dans le ici et maintenant. Elle est encore à hier et déjà à demain, elle oublie aujourd'hui, le jour le plus important, et revoilà cette histoire de temps si difficile à gérer et à vivre pour vous.

Je les aime toutes les deux et lorsqu'elles seront prêtes et se mettront à ma recherche je me mettrai de nouveau sur leur chemin. Il me tarde, car même si ici je suis bien entouré, chez elles mon existence a été une vie de petit prince et je n'ai connu, malgré ma maladie qui me rongeait, que des années de pur et grand bonheur.

Je vous aime fort, je le crie haut et fort, mais ici dans cet endroit magique ça résonne très doux comme une chanson d'amour. Votre Félix vous aime fort, fort.

 

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