La connexion avec Petit Chat s’est faite dans cette belle et luxuriante clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Lorsque je suis arrivée « Petit chat » était couché de tout son long sur son ventre et se léchait la patte avant, dès qu’il m’a vue il s’est levé pour venir à mes côtés et me dire :
Je sais qui t’envoie et je sais que tu viens ici pour me délivrer des messages et me poser des questions, que c’est mon ange terrestre qui a besoin de réponses. Je suis si content de pouvoir répondre à ses demandes, car c’est agité dans sa tête, c’est la détresse dans son cœur et les questions fusent, et sans explications rationnelles elle ne pourra trouver la paix et continuera à se torturer l’esprit.
Je me suis présentée et lui ai confirmé que c’était la gardienne qui l’avait accueilli sur son terrain, le nourrissait et prenait soin de lui qui me sollicitait pour communiquer avec lui ou elle ? Peux-tu me dire si tu es un garçon ou une fille, de manière à ne pas me tromper lorsque je m’adresse à toi, et puis elle a, elle aussi, besoin de savoir.
Il ou elle m’a regardée avec un petit sourire, et l’air mystérieux pour me dire :
Maintenant plus ni l’un ni l’autre, mais dans mon incarnation terrestre, dans mon enveloppe corporelle qui n’est plus, et bien quelle question, voyons, j’étais un petit gars, tellement épris de toi et si fier de l’être. Même si je n’étais pas le grand chat imposant et comment aurais-je pu l’être ! Avant toi mon ventre criait famine et je manquais cruellement de nourriture. Oui j’étais un garçon et cela le vétérinaire ne te l’a pas dit ? Mais dis-moi quelles sont les autres questions ?
Et sans tarder, je lui ai lu le contenu des messages et des questions :
Coucou petit chat te souviens-tu de moi ?
Je suis Marion et tu venais sur notre terrain depuis début Novembre (si je ne me trompe pas).
Depuis ton départ le 11 Janvier 2023, je ressens un vide et de la tristesse c’est pour cela que je fais appel à Christiane.
Peux-tu nous raconter ton histoire :
Es-tu une fille ou un garçon ?
Comment t’appelles-tu ?
Où es-tu né(e) ?
Quel âge as-tu ?
Avais-tu des gardiens ? Si oui, qui sont-ils et où vivent t’ils ? (Peut-être qu’ils te cherchent).
Pourquoi nous ne t’avons pas vu avant ?
Qu’est-ce qui t’as attiré sur notre terrain ?
As-tu été envoyé par un proche ou un animal de la famille ?
Avais-tu une mission à accomplir auprès de nous ?
Cela fait beaucoup de questions, mais je me suis attachée à toi pendant ces 2 mois où nous avions nos rituels de retrouvailles le matin avant que je parte au travail et le soir après ma journée de travail.
Je t’avoue que j’ai fais au mieux pour ta cabane, mais sans chauffage je peux comprendre que tu n’y es pas passé beaucoup de temps, mais au moins je pouvais te mettre tes croquettes à l’abris.
Où dormais-tu la nuit ?
J’espère que tu n’a pas eu trop peur la fois où je t’ai emmené chez le vétérinaire pour voir si tu étais identifié(e).
Qui est cet autre chat qui t’a attaqué un mardi soir quand je suis revenue de mon cours de danse ? Est-ce qu’il était méchant avec toi ?
Qu’était -il arrivé à ta patte arrière gauche ? J’ai voulu t’emmener chez le vétérinaire, mais ce jour là tu n’as pas eu l’air d’avoir envie de rentrer dans la boîte de transport…tu savais peut-être que ça allait se soigner tout seul car à ma grande joie tu as pu remarcher correctement sur tes 4 pattes !
As-tu un lien de parenté avec notre petite Artémis ? Je pense que vous auriez pu vous entendre et devenir amis.
Savais-tu que tu allais partir ce 11 Janvier 2023 ?
Ton départ me laisse un vide et je m’en veux car quelques minutes avant on s’était retrouvés pour notre rituel de retour du travail, je t’ai mis tes croquettes dans ta gamelle et je suis restée avec toi car les chiens du voisin aboyaient (je pense que tu avais un peu peur et que ma présence te rassurait un peu) tu as mangé un peu puis je suis retournée à ma voiture pour y poser ton sac de croquettes et quand je suis arrivée devant ma porte d’entrée, tu es venu(e) me rejoindre.
On a papoté comme d’habitude, car oui tu es un chat qui « papote » (miaule beaucoup !) mais ça ne me dérange pas et puis tu fais pleins de câlins !!
Puis je suis rentrée dans ma maison et je m’en veux énormément car je n’étais pas près de toi pour ton départ, pour moi j’aurai dû être présente jusqu’au bout.
Quand mon conjoint est rentré du travail et m’a dit que tu étais endormi(e) devant la porte d’entrée, je ne l’ai pas cru…mais quand je suis venue à la porte le chagrin et l’incompréhension m’ont envahi.
Peux-tu m’expliquer ce qu’il s’est passé ? Etais-tu malade ?
Nous avons pris soin de ton petit corps et l’avons enterré près du cerisier et je t’ai mis un rosier vers toi. On va te faire un bel endroit où je viendrais te voir tous les jours pour papoter ensemble.
Je suis sûre que tu m’as envoyé un signe avec cette fève en forme de coeur que j’ai eu dans ma part de galette le jour de l’anniversaire de ma maman !
Notre rencontre me donne envie de relire mes livres sur la communication animale (La connexion perdue de Marta Williams et comment parler aux animaux et recevoir des réponses d’Amélia Kinkade) et qui sait avec du travail nous arriverions peut-être à communiquer ensemble je l’espère !
Je reste persuadé que j’aurais dû t’adopter si tu n’avais pas de gardiens, car comme je dis à Artémis l’amour se multiplie .
Voilà petit chat tu seras toujours dans mon coeur j’ai aimé ta compagnie, je suis triste de ne plus te voir avec mes yeux mais je te vois avec mon coeur.
L’endroit où tu es doit être vraiment magnifique et je suis sûre que tu dois veiller sur nous.Si tu as des messages n’hésite pas à les transmettre à Christiane.
Merci petit ange. Je t’aime.
Mon histoire, elle veut connaître mon histoire, mais il n’y en a pas. Je comprends ce à quoi ça sert, mais je n’en ai jamais eue. Durant quelque temps une gentille dame au cœur rempli d’amour nous nourrissait parfois, et elle nous donnait des petits noms, mais c’était plus des surnoms : squatter, glouton, maigrichon, petit poltron, ma jolie, mon bébé, pauvres petits chats sans maman, sans maison, sans gardien ,et je m’étais habitué et attaché à elle. J’espérais, étant le moins sauvage de la tribu, qu’un jour elle m’adopterait et que je pourrais remplir une mission auprès d’elle, mais elle était vieille, et malade aussi, et elle est partie du jour au lendemain. Je me rappelle de ce matin où la pluie battante, nous attendions qu’elle vienne nous donner des croquettes, mais les volets ne se sont pas ouverts et elle n’est plus jamais venue.
Nous avons continué à roder autour de la maison, on avait bien compris qu’elle avait rejoint les étoiles, et les nouveaux arrivants ont tout fait pour nous chasser. J’ai résisté longtemps, j’étais attaché au territoire, et je me suis petit à petit forcé à voir autour de moi, les beaux jours arrivant et la sécheresse s’installant pendant très longtemps, mais je n’ai plus jamais retrouvé un humain compatissant à la douleur de mon ventre.
Petit à petit nous nous sommes séparés, et chacun essayait de trouver à manger de son côté, et moi je suis parti. J’ai erré pendant un long moment bravant les dangers de la route, des congénères et autres animaux, et me suis réfugié un peu dans une ferme, une grande ferme où j’aurais pu rester, mais les autres chats n’ont pas voulu de moi. Trop fragile, trop faible pour me défendre, j’ai repris mon chemin à travers les champs et les prés et j’ai trouvé mon refuge, c’était votre jardin et une évidence pour moi.
Je t’ai trouvée toi et ce n’est pas un hasard. On m’a envoyé à toi (grand-mère) car toi aussi comme cette dame âgée qui a tant pris soin de nous, tu as une belle âme et tu as beaucoup d’amour et de compassion dans ton cœur. Et même si je n’ai pas pu ou eu le temps de remplir une mission auprès de toi et ce serait bien sûr une mission de chat timbre-poste pour t’apprendre le détachement affectif, j’ai eu la mission de t’aider malgré le peu de temps que nous nous sommes côtoyés, de te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et te faire comprendre que tu as un travail à faire avec nous les animaux, que ça fait partie de ton chemin de vie, et je suis si heureux que tu t’ouvres à nouveau la porte et la volonté de communiquer avec les animaux.
Tu es très sensible, tu as beaucoup d’intuition et ce don de pouvoir nous aider, et c’est bien la raison de mon arrivée chez toi. J’étais déjà malade, même si j’étais jeune tout mon corps, mes organes et toute ma carapace étaient usés. La canicule de cet été a été terrible pour moi et mes congénères, et tous les animaux d’ailleurs, et mon petit cœur souffrant d’une malformation était au bout, mes reins totalement usés ne l’ont pas aidé.
Ce soir-là j’ai essayé de te parler et de te dire que j’étais sur mon chemin, et ce depuis mon arrivée chez vous, et que j’allais faire le grand saut. Mes miaulements tu ne les as pas compris, mais je te parlais et j’aimerais tellement que tu saches communiquer avec moi. Ce soir-là je t’ai exprimé toute ma reconnaissance, et je te disais combien je t’aimais, que je t’étais si reconnaissant d’avoir pris soin de moi pendant ma transition et que de m’endormir devant ta porte était pour moi un grand et inestimable cadeau de votre part à tous les deux, du ciel et de l’univers.
Merci, merci, beaucoup de gratitude, vous êtes tous les deux des êtres remplis d’amour et de compassion, et j’ai tiré ma révérence avec dignité. Ne te pose pas trop de questions, pour la cabane, pour le vétérinaire, et pour ma patte, enfin si, je peux te le dire c’est cet autre gros chat qui m’a sauté dessus, mais ce n’étaient que des contusions, rien de grave. Il ne pouvait supporter ma présence la nuit sous les haies, et m’attaquait dès qu’il le pouvait, mais ne t’inquiète pas, d’où je venais j’avais l’habitude.
Artémis ? non aucun lien, mais il n’était pas question de s’entendre, ça l’aurait beaucoup trop perturbé de ma courte présence avec vous. Je savais que j’allais partir, pas cette date précisément, nous ne fonctionnons pas comme vous les humains, mais je savais que je m’étais arrêté chez toi parce que tu allais t’occuper et prendre soin de moi pour m’accompagner sur mon chemin et me permettre de partir vers la lumière.
Je n’avais pas peur, je t’aime et mon existence même très courte et partielle à tes côtés, m’a rempli d’un grand et pur amour. Il y a des humains qui méritent qu’on les accompagne sur leur chemin, qu’on remplisse une mission auprès d’eux, et mon âme qui perdure aspire à te revenir lorsque tu seras prête à m’ouvrir à nouveau la porte de ton cœur et de ta maison pour t’aider et te guider dans ta mission.
Ne culpabilise pas et n’aie pas de regrets, le jour viendra où lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin, et ce sera toi qui décidera lorsque ce sera le bon moment pour toi. Ici je suis en paix et me sens déjà bien reposé et ressourcé, et en attendant de te retrouver, je t’enverrai des petits signes comme la fève, et je veillerai sur toi et te protègerai.
Merci d’avoir pris grand soin et respect de mon corps, et pour papoter ? Quand tu veux je suis déjà prêt à continuer notre belle aventure ensemble. Je t’aime, ton « petit chat ».
Petit Chatchristiane2023-02-24T13:12:57+01:00